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Pour la SORTIE DE L’EURO et la rupture avec l’UE au service du capitalisme

Pour la SORTIE DE L’EURO et la rupture avec l’UE au service du capitalisme dans Communisme-Histoire- Théorie en-tete-blog-20121-300x84

La situation politique exige plus que jamais l'existence d'un grand parti communiste dont la nécessaire indépendance de pensée doit être entièrement mise au service des travailleurs et de la lutte des classes.

Pour la SORTIE DE L’EURO et la rupture avec l’UE au service du capitalisme : Le PCF doit lancer une campagne 

Au nom des déficits et des dettes publics qu’ils ont eux-mêmes creusés, les gouvernements européens, de droite comme de « gauche », accélèrent leur politique de coupe des dépenses publiques, de casse des systèmes de protection sociale, de privatisations. Tant qu’il détient le pouvoir, le capitalisme utilise sa propre crise à son profit.

En France, le plan Fillon n’est qu’un avant-goût de ce que ce système réserve au peuple français quel que soit le résultat des élections de 2012.

De concert, l’Union européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international aident les gouvernements à saigner leur peuple. Plus que jamais, le Traité de Lisbonne, les directives européennes, l’euro apparaissent pour ce qu’ils sont : des instruments pour coordonner les politiques antisociales.

10 ans après, les peuples ont fait leur expérience. Tout ce que nous, communistes, dénoncions, dans les années 90, en combattant le Traité de Maastricht s’est vérifié. L’euro sert à aggraver la concurrence entre les travailleurs dans et hors la zone euro, exacerbant la xénophobie. L’euro facilite les délocalisations, favorise la domination des trusts les plus puissants contre les activités en développement répondant aux besoins des populations. C’est un instrument redoutable pour tirer les salaires et les acquis sociaux vers le bas, les prix des denrées élémentaires vers le haut. C’est un outil de domination, complice du dollar, conçu pour être hors de portée des peuples et les affamer au service de la finance mondiale.

Les travailleurs ne restent pas sans lutter. Un mouvement profond de contestation se développe partout.Par millions, ils manifestent dans les rues d’Athènes de Rome ou de Paris en 2010 contre la casse des retraites.

Pour l’instant, le système et ses relais réussissent à canaliser le mouvement vers l’alternance électorale entre des forces de droite ou de « gauche », qui sitôt les élections passées, appliquent plus ou moins la même politique : Grèce, Portugal, bientôt Espagne avec les élections anticipées de novembre. La France en 2012 ?

Derrière les promesses électorales démagogiques (PS grec avait promis 5% d’augmentations des salaires avant de les diminuer de 20%), un engagement de fond révèle le consensus qui relie les forces politiques de l’alternance : l’adhésion à l’UE, la défense de l’euro.

Pour l’UE, pour l’euro, c’est l’Union sacrée de la droite, du PS, du Medef. L’idéologie dominante y met toutes ses forces : « il faut sauver l’euro » et tous les sacrifices sont bons pour cela. Les syndicats réformistes, à l’image de la Confédération européenne des syndicats (la CES), fer de lance du Traité de Lisbonne, promeuvent une soi-disant « Europe sociale » pour mieux légitimer les institutions européennes et l’euro. Les organisations du capital s’efforcent de détourner la colère populaire vers une issue qui va enfoncer encore davantage les travailleurs : le renforcement de l’UE du capital, de ses institutions qui écrasent les démocraties nationales, l’établissement d’une « gouvernance européenne ». Le point d’arrivée, c’est le sinistre « Pacte pour l’euro », une politique imposée au moyen de l’euro, synonyme d’austérité à perpétuité et de mise sous tutelle des Etats démocratiques.

En France, comme ailleurs, le système assigne à sa roue de secours d’extrême-droite le soin, comme en 1992 contre Maastricht, ou en 2005 contre le TCE de dévoyer la lutte contre l’UE du capital, en les associant au nationalisme et au racisme. Le capital joue avec le feu : ne laissons pas faire !

Les peuples, quand on leur demande leur avis ne se trompent pas : NON à Maastricht ou au TCE au Danemark, en Irlande, aux Pays-Bas ou en France. Un vote de classe, celui des ouvriers, des paysans, des employés, de ceux qui ont le plus intérêt à combattre le capital, s’exprime à chaque fois contre l’UE. Un rapport de force existe liant luttes et rejet de l’UE du capital.

Voilà pourquoi nous pensons qu’il est primordial que notre parti le PCF reprenne son combat de toujours contre l’intégration européenne capitaliste. Le PCF est la seule force politique conséquente qui a toujours combattu l’intégration européenne depuis la CED (l’armée européenne) en 1953 jusqu’au combat contre Traité d’Amsterdam et la monnaie unique en 1998 en passant par le Traité de Rome.

La sortie de la France de l’euro, c’est-à-dire la fin de l’euro, vu la place centrale de notre pays, n’est pas synonyme d’avènement du socialisme. Bien sûr, mais ce serait une victoire politique majeure, une mise en échec historique de l’UE, l’explosion du consensus droite/PS en France. Evidemment, pour les communistes, elle ne peut que s’accompagner que d’autres mesures fondamentales telles que la remise en cause de la dette publique indue, la nationalisation du secteur financier, une autre politique fiscale et salariale. Elle va dans le sens du refus croissant de l’application du Traité de Lisbonne, des directives et règlements européens.

En 1992 comme en 2005, avec leur Parti, les communistes ont su aller à contre-courant. Nous nous souvenons que cela n’a pas été facile mais que cela a été finalement fécond pour les luttes. En 2012, le PCF doit refuser de céder à la pression réformiste dominante : aucune illusion ne peut être laissée, avec la CES ou le Parti de la gauche européenne, sur une réorientation contre-nature de l’UE ou de la BCE! Le débat ne saurait être esquivé dans le Parti pour cause de campagne électorale ou d’adhésion au Parti de la « Gauche européenne ».

Les institutions de l’UE n’ont d’objectif que d’éliminer les acquis sociaux et démocratiques nationaux, le droit, souvent chèrement payé, des peuples à disposer d’eux-mêmes. Elles tentent de tout porter au niveau supranational où ils n’ont pas de prise mais où les multinationales sont omnipotentes. Au contraire, la résistance au plan national est décisive dans l’intérêt mutuel,internationaliste, des peuples!

Aussi, responsables, militants, sympathisants du PCF, citoyens, nous demandons publiquement que le PCF, au regard de son rôle historique, lance une campagne nationale pour la sortie de l’euro. Nous nous engageons à forcer le débat sur cette question cruciale.

Premiers signataires: Stéphane AURIOL (PCF-RATP, Conseil national du PCF 2005-2008), Corinne BECOURT (PCF 02, CN), Frédéric BERNABE (PCF 70, CN), Emmanuel DANG TRAN (PCF 75, CN), Fabienne DEBEAUVAIS (PCF 80, CN), Claude FAINZANG (PCF 75, CN), Eric JALADE (PCF 81, CN) ; Dominique NEGRI (PCF 38, CN)


Je m’associe à cet appel. Je demande que le PCF, dans la suite de ses combats contre le Traité de Maastricht et la « constitution » européenne lance une campagne nationale pour la sortie de l’euro en vue de rompre avec l’UE du capital:

 

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Un député PCF méconnaissable : Patrice Carvalho (Oise)

Un député PCF méconnaissable : Patrice Carvalho (Oise) dans Divers 120723_carvalhoPatrice Carvalho a retrouvé le siège de député de la circonscription de Noyon dans l’Oise qu’il avait occupé entre 1997 et 2002. Le 17 juin 2012, il a obtenu 42,7% des voix dans le cadre d’une triangulaire avec l’UMP et le FN. Il est un des 7députés membres du PCF restants.

 

Depuis 2002, la plupart des communistes l’ont perdu de vue. Mais certains se souviennent encore de ces prises de position et de ses votes lors du gouvernement Jospin, parmi les très rares à refuser d’avaliser les reniements de la « gauche plurielle », des ministres et de la direction du PCF. Pour marquer symboliquement la quasi-absence d’ouvriers dans la représentation nationale, lui, l’ancien de Saint-Gobain était venu en bleu de travail à la première séance de la législature.

 

C’était il y a 15 ans. Malheureusement, tout le monde peut changer. Patrice Carvalho avait déjà manifesté son changement de logique en s’intégrant dans l’exécutif de « gauche plurielle » de l’Oise avec rang de second vice-président du Conseil général.

 

Dans la continuité de son allégeance sur le PS, il se rapproche en 2009 de Robert Hue qui prône, avec son « Mouvement unitaire pour le progrès », MUP, un courant « communiste » dans une gauche unie derrière le PS. Dans la mouvance du MUP, Patrice Carvalho figure sur la liste PS aux régionales de 2010 en Picardie rejetant la liste « Front de gauche » et la liste des communistes derrière Maxime Gremetz.

 

Est-ce l’approche des élections législatives qui lui faire revoir l’expression de son suivisme derrière le PS ? En 2011 et 2012, il n’est plus question de MUP, mais de Front de gauche. Carvalho se réconcilie avec la direction du PCF de l’Oise et fait campagne pour Mélenchon, même si depuis qu’il est de nouveau député, il « avoue ne pas trop l’aimer » (Le Monde du 13 juillet 2012). Ce choix ne l’a pas desservi électoralement, d’autant plus que le PS a tardé à désigner un candidat « divers gauche » contre lui ‘après l’avoir soutenu dès le 1er tour aux cantonales de 2011) et lui a fourni un suppléant « apparenté socialiste ». Le Monde constate que ses affiches sont roses et ne portent aucune référence au PCF. Pas de quoi gêner Carvalho, pour qui ses électeurs sont avant tout « carvalhistes ».

 

On peut bien être d’origine ouvrière et devenir un bon notable local démontre et assume le député Carvalho.

 

Quel créneau lui reste-t-il pour s’illustrer pendant la prochaine législature ?

 

Dans la même interview du Monde, Patrice Carvalho semble avoir fait un choix : dénoncer la proposition du droit de vote des étrangers aux élections locales (pourtant défendue par les communistes depuis les années 70) et fustiger le mariage homosexuel. De quoi faire parler de soi, accompagner la dérive d’une partie de l’électorat local, sans troubler les parrains du PS !

 

Les anti-communistes, sous Sarkozy, (ah comme il manque aux éditorialistes du Figaro !) avaient fait leur miel des prises de positions de l’ex-député maire de Vénissieux, André Gerin qui associait une revendication « identitaire communiste » à une défense zélée des dispositions anti-immigrés du gouvernement, « identité nationale » ou « croisade anti-burqa », à des positionnements sécuritaires dignes de son complice et préfacier, l’ex-député UMP Eric Raoult.

 

Gerin, disqualifié et à la retraite, aurait-il trouvé un successeur, tout aussi prêt à dévaloriser l’identité communiste et ouvrière ?

La page complète accordée par Le Monde à Patrice Carvalho le laisse craindre.

Il ne reste que 7 députés membres du PCF

Vivelepcf, 16 juillet 2012

 

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