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Grève du 26 juin 2014, lieux et horaires des manifestations dans l’Aisne et en France

La Section PCF de Saint-Quentin soutient et appelle à participer à la grève et aux manifestations partout en France.
Un rassemblement est prévu à Saint-Quentin à 15h devant le local CGT (rue de la Sellerie).
Après la journée d’action du 15 mai, qui a rassemblé 250000 agents des trois fonctions publiques dans la rue, avec la participation de plusieurs milliers d’agents de nos ministères en grève, la cote d’alerte est dépassée. Le Gouvernement ne peut plus continuer à considérer que les agents de laFonction Publique sont des variables d’ajustement des politiques d’austérité budgétaire.
Les ingénieurs, cadres, techniciens et professions administratives de l’Ecologie et des Transports, du Logement, qui travaillent dans les services centraux ou territoriaux, dans les Etablissements publics, comme ceux des collectivités sont confrontés aux réorganisations incessantes, à la précarisation de leurs rémunérations, de leurs déroulement de carrière, de leurs perspectives de retraites et plus de 4 années de blocage du point d’indice.
Dans le travail quotidien ils subissent les surcharges de travail, le manque de moyens, les équipes qui se délitent au fur et à mesure des suppressions d’effectifs, la non-prise en compte de leurs avis professionnels, l’égalité professionnelle, inscrite dans les textes, mais remise en cause par le durcissement des conditions de travail et de carrière, et la concurrence encouragée entre collègues.
La réforme territoriale annoncée est lourde de nouveaux transferts de mission et de privatisations, de nouvelles concurrences entre services, et entre agents sur fond de disparitions de missions et d’affaiblissement du lien de proximité avec la population, La CGT des ingénieurs cadres et techniciens de nos ministères, travaille à la construction d’un rapport de forces en vue d’ouvrir des espaces de négociations (qui sont aujourd’hui pratiquement inexistants du fait du Gouvernement, arc-bouté sur la «réduction des déficits»), avec l’objectif de développer les convergences et l’intérêt commun entre catégories :
1)le déblocage du point d’indice et l’ouverture de négociations salariales, pour aller vers la revalorisation des salaires et la reconnaissance des qualifications à tous les niveaux. La CGT donne comme repère la revendication d’un SMIC à 1700€ et des salaires de début de carrière repérés par niveau de qualification, en cohérence avec le niveau du SMIC : 1,6 SMIC à Bac+2, 1,8 SMIC à Bac+3, 2 SMIC à Bac+5 (Master), 2,3 SMIC pour un doctorat, avec un doublement de la rémunération pour une carrière dans le même niveau de qualifications
2) des garanties collectives pour le travail de chacun : temps de travail, négociation cohérente de la charge de travail sous le contrôle d’instances professionnelles, possibilité de donner son avis, voire d’exprimer un désaccord sans mise en cause de sa carrière. L’encadrement doit avoir pour rôle de restaurer le collectif de travail.
3) des garanties de déroulement de carrière et de mobilité appuyées sur la revalorisation du statut et sur la reconnaissance des qualifications : diplômes, expérience et formation professionnelle, garanties collectivement.
La CGT agit pour la convergence des revendications et la solidarité des salariés :
pour se donner de la force et élargir le mouvement revendicatif des personnels de nos ministères,

pour combattre la stratégie qui est celle du patronat et du gouvernement : une politique d’austérité qui vise explicitement à relever les marges des entreprises, en faisant pression sur les salaires, en économisant sur les services publics de l’Etat comme des Collectivités territoriales et de la Santé, dans une logique financière. Cela met en péril l’emploi et les investissements, le pouvoir d’achat de la population, les infrastructures et les services publics, au mépris de la revalorisation du travail et des qualifications. C’est un obstacle majeur à une sortie de crise. La réduction des dépenses publiques de 50 milliards € pour financer le pacte de solidarité conduit à la casse du modèle social en France.
Des mouvements sociaux très importants se développent aujourd’hui à partir des revendications des salariés du public et du privé.
Les propositions des organisations syndicales doivent être entendues, négociées. C’est l’urgence :
C’est le cas pour les cheminots de la SNCF qui font des propositions précises axées sur la défense et le développement du service public de transport ferroviaire, et de la qualité de ses agents pour l’efficacité, la sécurité et la transition écologique, comme pour les intermittents du spectacle, pour défendre des conditions vitales minimales indispensable à la survie et au développement de laculture française.
Mais les salariés de Fralib, de Sam Technologies, de la Tour Eiffel agissent et gagnent.
Le déchaînement médiatique unilatéral contre toute proposition des salariés est inadmissible.
Il y a urgence aussi pour les agents de s services routiers de l’Etat, les personnels de VNF, les agents de la DGAC tous opposés à la privatisation de leurs missions, ou à des abandons comme l’ADS et ATESAT (les services du permis de construire et de l’ingénierie solidaire des communes).
La CGT n’accepte pas le refus de négociation du Gouvernement.
Ces luttes s’affirment contre les orientations libérales d’ouverture à la concurrence des missions de services publics, source de démantèlement et de dégradation sociale.
Force est de constater qu’ aujourd’hui c’est la parole du MEDEF qui est entendue par le Gouvernement. Elle est malheureusement relayée par certaines organisations syndicales !
La tentation est grande, au nom de la pénurie, de faire des salariés qualifiés, de l’encadrement, des boucs émissaires, de leur demander de faire un effort pour d’autres, tout en continuant de diminuer la masse salariale et d’aggraver les conditions de travail. C’est d’autant plus dangereux que dans le même temps on demande aux cadres d’appliquer cette politique d’austérité à l’encontre d’autres salariés, en aggravant les porte-à-faux et les souffrances au travail.
La CGT appelle à une semaine de mobilisation des salariés du 23 au 26 juin, à une journée de grève et de manifestation le 26 juin :
Discutons entre collègues

Sans surprise, l’Assemblée nationale vote largement contre les cheminots. Les élus Front de gauche émettent finalement un vote négatif

Vivelepcf, 24 juin 2014

Cet après-midi, les mille manifestants, principalement des gares parisiennes, présents sur esplanade des Invalides étaient partagés entre la rage de voir finalement voter la dissolution de la SNCF et la détermination à poursuivre le combat.

Sans surprise, l’Assemblée nationale vote largement contre les cheminots. Les élus Front de gauche émettent finalement un vote négatif dans Luttes, grèves, manifs 140624_anLes députés ont, sans surprise, largement voté pour la « réforme ferroviaire », par 365 voix contre 168.

Les députés socialistes ont voté contre les cheminots comme un seul homme, affligés, indignés et autres « frondeurs » compris. Voilà qui finit de discréditer les amendements de complaisance et d’accompagnement que ces derniers produisent depuis hier sur les budgets rectificatifs et le « pacte de responsabilité ».

Les « verts » ont confirmé leur choix « européen » et régionaliste d’affidés au PS.

A droite, la plupart des députés UDI et 24 députés UMP ont préparé le ralliement d’autant de sénateurs à la « réforme » en soutenant le gouvernement. Cette savante répartition des votes dévoile combien, derrière les postures d’opposition adoptées dans les débats, le processus de privatisation des services publics, coordonnée par les directives européennes, est le parti pris commun du PS et de la droite.

Les 10 députés du « Front de gauche », dont les 7 députés membres du PCF ont finalement voté contre le texte.

Ouf ! Ce vote, annoncé dans l’après-midi seulement, contredit – heureusement – les votes précédents de leur porte-parole André Chassaigne qui s’est abstenu sur l’ensemble du texte en commission en mai puis sur l’article dissolvant la SNCF le 18 juin dernier. Il est très regrettable qu’il arrive en fin de débat, en fin de lutte alors qu’au nom « d’avancées » imaginaires, d’amendements qualifiés de « surface » par la direction de la CGT-cheminots, André Chassaigne appelait à l’arrêt de la grève jeudi 19 juin, jour de la première manifestation interprofessionnelle de soutien aux cheminots.

Ces positionnements avaient soulevé dans les syndicats en lutte et parmi les militants et responsables du PCF un vent d’incompréhension et de colère. (Voir en lien la lettre aux députés PCF de membres du CN, de responsables du PCF)

Le vote des députés du « Front de gauche » permet, pour l’avenir, de souligner les collusions entre le PS et la droite, de marquer l’hypocrisie des députés PS frondeurs et l’impasse d’une perspective politicienne avec ces politiciens rivés sur 2017.

 Leur vote ne corrige malheureusement pas les graves ambiguïtés et compromis qui ont rendu illisibles les positions de Chassaigne et du Front gauche, absente des luttes quasiment jusqu’au bout l’expression de la direction du PCF.

Les cheminots grévistes commencent à tirer les enseignements de leur lutte, syndicalement notamment, pour la reprendre et la poursuivre. Les communistes, cheminots ou non, commencent aussi à tirer les enseignements de la défaillance de la direction de leur Parti dans cette lutte essentielle, des complaisances d’André Chassaigne vis-à-vis du PS.

Enrichis de ces expériences, nous serons plus forts ! Les cheminots continuent à ouvrir la voie !

CGT Cheminots Versailles : Grévistes admirables, CFDT/UNSA minables, gouvernement lamentable!

Au 4° jour de grève contre la réforme ferroviaire voulue par le gouvernement et la direction de la SNCF, nous nous devons de rendre l’hommage qui leur est dù aux cheminots grévistes qui font preuve d’une combattivité execptionnelle.

D’abord quant aux chiffres de grévistes, que la direction et le gouvernement sont obligés de cacher, mais quand on voit le nombre de trains supprimés dans tout le pays, les gares fermées, les postes non-tenus que même la réquisition fascisante des cadres ne peut endiguer, on ne peut que constater la puissance du mouvement.

Ensuite par la présence en masse dans les assemblées générales (plus suivies le jeudi que le mercredi) et dans les rassemblements, à Paris comme en province, qui montre que les cheminots prennent en main LEUR mouvement, pas pour parader mais bien pour gagner !

Enfin, la qualité des débats dans des AG, qui rassemblent au-delà des sympathisants CGT/Sud, montre aussi que les cheminots sont tout à fait conscients des enjeux, savent ce qu’ils rejettent et ce qu’ils veulent, et sont prèt à aller jusqu’au bout du combat pour défendre leurs intérêts et ceux des usagers.

Oui les cheminots grévistes sont admirables et forcent le respect des travailleurs de tout les secteurs du pays, car ils montrent la voix à suivre, celle de la lutte de classe, déterminée et consciente pour gagner.

Des messages de solidarité nous sont envoyés de toute l’Europe, de Chypre, du PAME grec, du RMT britannique, par la voix propre de son président Peter Pinkney et du bureau régional Europe de la Fédération Syndicale Mondiale, ce qui montre que les cheminots du monde entier suivent et soutiennent notre lutte.

Et pourtant, rien ne leur a été épargné par le pouvoir en place : le black out médiatique jusqu’au début du conflit, les mensonges sur une réforme qui « réunifit RFF et SNCF », alors qu’elle démembre la SNCF en 3, mais surtout l’instrumentalisation des « syndicats » réformistes pour tenter de diviser et casser le mouvement.

En effet, après les refus des syndicats grévsites d’accepter les propositions du ministres jeudi dernier, qui ne modifiaient le projet qu’à la marge, le gouvernement a mis en scène la signature de la CFDT et de l’UNSA, pourtant en dehors du mouvement, de ces mêmes propositions.

La CFDT, qui sombre de plus en plus dans la collaboration de classe, se répend depuis dans la presse de grossieretées anti-grévistes du niveau d’une milice fasciste, d’abord par son leader confédéral Laurent Berger qui dit être « choqué » par une grève sans motifs et Didier Aubert leader de la CFDT/FGAAC cheminots qui appel carrément le gouvernement à « tenir bon » face aux grévistes !

Par leur attitude lamentable, ces « syndicats » à la botte du pouvoir et de la direction de la SNCF, se font les ennemis du corps cheminots en lutte et devront en rendre compte en temps voulu !

Le gouvernement, qui refuse depuis des mois d’entendre la colère et les revedications des cheminots est entrain de se prendre les pieds lamentablement dans le tapis de sa réforme.

Il a menti au pays en disant que la réforme avait pour objet de réunifier « la roue et le rail », alors que le projet vise précisément la divison de l’EPIC SNCF en 3 partie, pas pour améliorer l’organisation, mais pour en préparer la privatisation par l’ouverture généralisée à la concurrence du réseau, et le pays commence à s’en rendre compte grâce à la mobilisation des cheminots !

Il a pensé rouler dans la farine les fédération CGT des cheminots et Sud-Rail en proposant de dealer sous la table une réécriture de la loi purement formelle, alors que ces fédération tirent leur force et leur détermination de la puissance du mouvement et de la solidité des Assemblées Générales de grévistes.

Il a voulu démobiliser les cheminots en faisant signer des OS qui n’ont aucune légitimité dans ce mouvement, alors que ce spectacle pathétique n’a eu comme effet de de chauffer un peu plus les grévistes qui recondutisent partout jusqu’à lundi et appellent à une amplification de la mobilisation.

Enfin, il a tenté de jouer les « usagers exédés » contre les « preneurs d’otages », en sortant Hollande du placard pour nous faire un chantage à la tenue du BAC avec des tremollos dans la voix, alors qu’il apparait clairement que ce gouvenrement qui veut faire passer sa loi aux forceps, sans négocitiations sur la base des revendications des cheminots, est bien le seul responsable du durcicement du mouvement.

Fort de la confiance d’être sur les bons rails de la lutte de classe, pour la défense inconditionnelle des intérêts des cheminots et des usagers, confiant dans la combattivité et la lucidité exeptionnelle des cheminots en lutte, le syndicat CGT des cheminots de Versailles appelle donc tout naturellement à la poursuite et à l’amplification du mouvement.

Tous en grève, tous aux AG et aux rassemblements :

- Retrait de cette réforme ni amendable, ni négociable,

- Réintégration de RFF au sein de la SNCF,

- Maintient du statut et des RH 77 et 677, pour leur extention à tous les travailleurs du rail,

- Reprise de la dette du ferroviaire par l’Etat,

- Monople public SNCF du transport ferroviaire de marchandises et de voyageurs !

 

http://cgtcheminotsversailles.over-blog.com/2014/06/grevistes-admirables-cfdt-unsa-minables-gouvernement-lamentable.html

Les communistes portugais au plus haut, à près de 13 %, troisième force du pays loin devant un Bloc de gauche en faillite

 Les sondages le laissaient pressentir, mais l’annonce des résultats offre un fait saillant au Portugal : pendant que les communistes du PCP (dans la coalition de la CDU) continuent à voir leurs résultats progresser, le Bloc de gauche se révèle en pleine décrépitude.

 

En attendant l’ensemble des résultats européens, le cas du Portugal est sans doute le plus intéressant et le plus clair pour étudier ce qui différencie les communistes porteurs d’une ligne de rupture avec le capitalisme et l’UE du Capital et la « gauche européenne » d’accompagnement.

 

L’analyse des résultats globaux montre tout d’abord une déroute historique pour la droite portugaise. Loin des discours optimistes dans la presse portugaise sur la soi-disant reprise économique au Portugal, le peuple portugais a sanctionné les artisans de l’austérité depuis 2011.

 

Le Parti populaire (PP)/Centre démocratique et social (CDS) ainsi que le Parti social-démocrate – les trois formations de droite traditionnelles – n’obtiennent que 27,8 % des voix en 2014, contre 40 % en 2009.

 

Une parte partiellement compensée par l’émergence du Parti écologiste de droite, libéral « Mouvement pour notre terre », crédité de 7 % des voix, obtenant un député européen.

 

Le Parti socialiste, lui, profite de l’impopularité de la droite : avec 31,5 % des voix, il gagne 5 points par rapport à 2009 et redevient la première force politique du pays.

 

Frappant également de constater l’absence d’extrême-droite organisée au Portugal, frappant de le lier à la « gauche de la gauche » avec la vigueur de la force organisée des communistes du PCP, réunis dans la coalition de rassemblement de la CDU, avec les Verts et des candidats indépendants.

 

Fortement ancré dans le monde ouvrier, bénéficiant de ses liens avec la CGTP, dans les quartiers populaires, les « terres rouges » de l’Alentejo, le Parti communiste continue son irrésistible progression.

 

En 2009, le Parti communiste et le Bloc de gauche étaient au coude-à-coude, chacun frôlant les 11 %. C’était alors le Bloc de gauche qui avait gagné ce duel d’une courte tête, avec 10,73 % contre 10,66 % pour le PCP … empochant à l’occasion un troisième siège dont sont privés les communistes.

 

En 2014, c’est la grande divergence. D’abord par l’écroulement du Bloc de gauche qui passe donc d’un score à deux chiffres à 4,5 %. Sur ces trois députés, le Bloc de gauche ne devrait en sauver qu’un seul.

 

Ironie de l’histoire, le Bloc de gauche a subi les effets dramatiques du départ en plein mandat d’un député européen élu sur ses listes, Rui Tavares, débauché par Daniel Cohn-Bendit et les Verts Européens.

 

Le parti « Libre » fondé par Tavares se revendique d’une « gauche libre », libertaire, écologiste et profondément européiste. Sans faire de miracles, ce parti a obtenu toutefois 2 % des voix, puisant dans l’électorat traditionnel du Bloc.

 

Pour les communistes du PCP, le passage de 10,6 à 12,7 % constitue un résultat historique : il s’agit tout simplement du meilleur score du Parti depuis 20 ans, dépassant les 11,2 % réalisées en 1994 par la coalition de la CDU.

 

La conquête d’une troisième place de député est encore incertaine, mais elle se dessinerait. Une victoire qu’on ne peut pas minimiser quand on sait que le Portugal a encore perdu un député avec l’entrée de la Croatie dans l’UE.

 

La CDU s’ancre incontestablement comme troisième force du pays, le succès aussi d’une campagne ancrée sur le rejet de la politique de la « troika » à la fois européenne (FMI, BCE, UE) et nationale (les trois partis dominants : PSD, CDS-PP, PS).

 

Une campagne qui a posé la question de la sortie de l’euro, sans pour autant évacuer la complexité des modalités pratiques, et tout en la liant à la construction d’une alternative patriotique et de gauche.

 

Face à cette ligne cohérente, portée par les communistes depuis l’adhésion du Portugal à la CEE, le Traité de Maastricht, l’adhésion à la monnaie unique, le Bloc de gauche s’est empêtré dans ses contradictions, révélant un européisme de fond de moins en moins compatible avec l’esprit du peuple portugais.

 

La tête de liste pour les européennes, Joao Ferreira, a salué ce soir : « un des meilleurs résultats de l’histoire du parti dans un scrutin européen », tout en soulignant « la lourde défaite des partis du gouvernement (de droite, qui atteignent un minimum historique » et en mettant dans le même sac le PS puisque « les partis de la droite enregistrent un recul de ses performances électorales ».

 

Le secrétaire-général du PCP, Jeronimo de Sousa a insisté sur l’importance de ce vote pour les luttes à venir au Portugal :

 

« Nous sortons plus forts de ces élections, cette force croissante, tous pourront compter sur elle pour être de son côté pour défendre leurs intérêts, pour ouvrir une fenêtre de confiance, pour que oui nous puissions mettre en échec cette politique.

 

Oui, nous sortons plus forts, et plus forte est la confiance qu’il est possible d’avancer vers la rupture avec les politiques de droite, et de construire une politique alternative patriotique et de gauche.

 

Oui, nous sortons déterminés pour que la voix renforcée de la CDU au Parlement européen donne plus de force à la défense des intérêts du peuple et du pays, contre les diktats du grand capital, de l’euro et de l’Union européenne.

 

Oui, nous apporterons avec ce résultat, une expression plus authentique des multiples raisons de lutte et de protestation des travailleurs et du peuple, et l’expression conséquente de tous ceux qui ont voulu ajouter leur vote à ce courant d’action, de militantisme, une fort élan pour que les travailleurs, le peuple, le pays récupèrent leurs salaires, leurs revenus, leurs droits et leur souveraineté confisqués. »

 

Au moment où la plus grande confusion règne au sein des forces héritières de la famille communiste, où le PGE (Parti de la gauche européenne) essaie de faire passer ses poulains européistes et réformistes – aux réussites très inégales – comme une alternative :

 

le cas du Portugal est définitivement à méditer et à saluer pour les communistes décidés à porter la ligne de la rupture avec cette Union européenne du capital, et avec cet Euro, mécanisme destiné à broyer les peuples.

Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

Le 6 juin : L’Europe en question – Vendredi camarade

Après les élections européennes, l’abandon de l’Euro et la rupture avec l’Union européenne sont plus que jamais d’actualité.

Dans le cadre des vendredis camarades, nous consacrerons la soirée du 6 juin à un débat sur le thème : l’Europe en question.
Nous recevrons, pour l’animer, Emmanuel Dang Tran, membre du Conseil national du PCF et Dominique Nowak, auteur du livre : analyse marxiste de la crise de l’Union européenne.

La soirée se terminera autour du verre de l’amitié et de quelques fajitas (sur réservation).

Rendez-vous à 18h

Lettres aux parents d’un enseignant pour la grève du 15 mai 2014

Madame, Monsieur

 

Votre enfant n’aura pas classe ce jeudi 15 mai. Je serai en grève aux côtés d’autres enseignants et personnels de la fonction publique, à l’appel de l’ensemble des organisations syndicales, pour la sauvegarde et l’amélioration des services publics et pour le pouvoir d’achat des salariés.

Nos enfants méritent le meilleur, l’école publique doit leur fournir tous les outils nécessaires à leur avenir. Pour mieux apprendre, il faut moins d’élève par classe, plus de budget, du temps pour les enseignants pour travailler en équipe, les enfants en difficulté doivent être pris en charge (RASED), non seulement pour eux-mêmes, mais aussi pour permettre à l’enseignant de s’occuper pleinement des autres élèves, le retour à un nombre suffisant de remplaçants,… La priorité doit être donnée à l’Éducation Nationale, elle ne peut pas être victime de choix budgétaires orientés. Les Services Publics, et encore plus particulièrement l’école, ne sont pas un coût mais un investissement pour nos enfants, permettant de construire une société plus juste et plus égalitaire.

Les politiques des gouvernements successifs ont engendré une baisse de la qualité des services publics et des rémunérations des agents dans la Fonction publique. Dans le même sens, le premier ministre vient de présenter les éléments de son plan de 50 milliards d’économie qui vise à combler le manque à gagner des multiples cadeaux fiscaux accordés au patronat, sous prétexte d’embauches marginales et d’hypothèse de relance de l’économie. Ce plan va se traduire par la poursuite de la baisse du pouvoir d’achat des salariés du public comme du privé, des retraités et des familles (gel des prestations familiales et des pensions jusqu’en 2015).

Conscient d’avoir, encore aujourd’hui, la chance de bénéficier d’un emploi avec un minimum de garanties alors que de plus en plus de personnes peinent à trouver un emploi et que beaucoup travaillent en temps partiel subi, en CDD, en contrat d’intérimaire ou tout autre contrat précaire. Il n’en reste pas moins vrai que jamais l’appauvrissement d’une partie des travailleurs n’a bénéficié à une autre, bien au contraire.

Les services publics sont indispensables pour tous les citoyens. Leur casse ne sert qu’à amorcer la dégradation des conditions de travail des autres catégories professionnelles.

Merci pour votre compréhension et votre soutien.

Installation du Conseil de la Communauté d’agglomération de Saint-Quentin (intervention d’Olivier TOURNAY – PCF)

Conseil communautaire du 11 avril 2014

Intervention d’Olivier TOURNAY (PCF) – Conseiller communautaire de Saint-Quentin
olivier conseil
Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les Conseillers communautaires.

La nouvelle réglementation électorale permet désormais aux oppositions municipales de Saint-quentin de siéger à la Communauté d’Agglomération, ce que vous avez refusez durant trois mandats. Aussi, cette assemblée a fonctionné, jusqu’à présent, sans véritable représentativité. Il parait que l’on pouvait y faire de la gestion sans faire de politique. Balivernes !

Lorsque vous privatisez le réseau de bus, c’est politique et la population en subit les conséquences : 30% d’augmentation du ticket pour un service rendu peu pertinent : pas de service en soirée, ni le dimanche matin.
Lorsque vous bradez les services publics en les offrant au privé, c’est politique.
Lorsque l’on paie une eau très chère, c’est politique. Surtout lorsque l’on sait qu’un quart de l’eau acheminée dans la communauté d’agglomération est perdue dans des fuites. L’an prochain, le contrat privé du traitement de l’eau arrivera à échéance, et je peux vous assurer que là aussi, la question sera politique !

Cette assemblée, de par l’étendue des ces compétences,  est éminemment politique. Et à ce titre, en tant que conseiller communautaire d’une opposition, car ce sont désormais plusieurs oppositions qui sont représentées et qu’il ne peut y avoir de confusion avec l’extrême droite ici présente, je ferai de la politique pour proposer une autre orientation des budgets et pour m’opposer à toutes politiques allant à l’encontre des intérêts de la population.
Merci de votre attention.

« Je l’espère, un grand nombre de socialistes européens seront élus », Bernadette Ségol (Confédération européenne des syndicats -CES)

Il est plus facile de faire passer une vessie pour une lanterne que la Confédération européenne des syndicats (CES) pour une force de contestation de l’Europe du capital. Il y a peu de temps encore, ce conglomérat d’appareils syndicaux réformistes se lançait dans une croisade pour le traité de Lisbonne, contre toute dissidence nationale, notamment en Irlande.

Aujourd’hui, le rejet par les travailleurs et les peuples de l’Union européenne, sa perte de légitimité, atteignent des niveaux inédits après le massacre des droits sociaux dans les pays avec l’euro, au nom de la crise.

Les technocrates de la CES ont adapté leur discours de promotion de « l’Europe sociale ». Ils critiquent maintenant « l’austérité aveugle », appellent à un « plan de croissance » européen (donc capitaliste), au développement du « dialogue social européen ». Ces formules n’ont qu’un but : venir à la rescousse de l’UE et de ses institutions, précisément elles qui coordonnent l’austérité avec l’euro, qui appuient les gouvernements nationaux de droite ou de « gauche » dans leur politique de casse sociale.

Le « modèle social européen » que défend la CES n’existe pas hors de la « concurrence libre et non faussée » énoncée priorité dès le traité de Rome de 1957. Rappelons-le !

La CES, comme d’autres acteurs, entend faire de la campagne des élections européennes un moment de propagande majeur pour réhabiliter l’UE. Le repoussoir des « populismes anti-européens », le mythe de la « paix avec l’Europe » sont repris en boucle.

La CES, lobbyiste professionnelle, promeut particulièrement le Parlement européen, la démocratie à l’échelon supranational où elle ne peut pas exister, même en caricature… Elle insiste sur son nouveau rôle factice et trompeur : le PE devra approuver la désignation du futur président de la Commission européenne (les autres membres sont nommés par le Conseil européen, c’est-à-dire les gouvernements).

« Je l’espère, un grand nombre de socialistes européens seront élus », Bernadette Ségol (Confédération européenne des syndicats -CES) dans Europe 140307_s%C3%A9gol_schultz-300x264

Le 3 mars 2014, Bernadette Ségol, secrétaire générale de la CES (une technocrate française qui n’a jamais appartenu à un syndicat de salariés français…) est ainsi venue apporter le soutien de la CES au congrès électoral du Parti socialiste européen, le PSE qui regroupe le PS de François Hollande et ses alter ego des autres pays.

« Fin mai, je l’espère, un grand nombre de socialistes européens seront élus » dit-elle avant de conclure par un message : « Nous attendons des actes politiques courageux pour inverser les tendances actuelles. Martin, je suis certaine que tu as compris ce message. Nous continuerons alors comme nous l’avons fait jusqu’ici à travailler avec vous ». Quelle audace !

Martin ? C’est Martin Schulz, président social-démocrate allemand, du groupe PSE au PE et candidat à la présidence de la Commission européenne.

Les connivences de la CES avec la social-démocratie, comme avec les eurocrates, ne représentent guère un scoop. Mais il n’est pas inutile de les rappeler quand en France, les dirigeants du Parti de la gauche européenne (PGE), et certains leaders syndicalistes CGT, nous invitent systématiquement à nous aligner sur les initiatives de la CES.

Pour la présidence du la Commission, le PGE porte un autre héraut que Martin Schultz, le Grec Alexis Tsipras. La direction du PCF et Mélenchon en ont déjà fait le chef de file supranational de la campagne du Front de gauche en France (sans consulter les communistes).

Défendre une candidature à la présidence de la Commission européenne : on ne peut mieux collaborer à la mascarade et à la tentative de réhabilitation des institutions européennes ! Nous ne cessons de le dénoncer.

Soutenir Tsipras démarque-t-il malgré tout le PGE, Mélenchon et la direction du PCF de la CES social-démocrate ?

Que non ! Bernadette Ségol était invitée d’honneur du congrès du PGE à Madrid de décembre 2013 ! Son cœur est assez grand pour soutenir Schulz et Tsipras à la fois! Il faut dire que Tsipras érige en priorité absolue la défense de l’euro…  

La CES sait reconnaître ses amis, ceux de l’UE du capital ! Ses amis savent la reconnaître.

Communistes, syndicalistes révolutionnaires français, nous ne nous laisserons pas tromper.

Vivelepcf, 6 mars 2014

Stationnement gratuit pour l’hôpital public à Saint-Quentin

En 2006, le président du conseil d’administration de l’hôpital fait le choix de confier la gestion d’un parking pour l’hôpital à un groupe privé. Dans une logique de rendement, le parking sera payant. Xavier Bertrand, alors ministre du travail, soutient le projet.

Contrairement à certains, il ne s’agit pas de rendre gratuit (même pour quelques heures) le parking privé de l’hôpital. Ce qui reviendrait soit à casser le contrat avec Q-Park (et donc à payer les indemnités à la société privé), soit à financer ce temps de stationnement au privé.
Dans les 2 cas, il s’agirait bien d’offrir un contrat juteux à la société.

Notre choix est de fournir un moyen de stationnement aux abords de l’hôpital. Par exemple, en enlevant les plots posés par le maire sortant rue Henriette Cabot, ou encore en construisant un nouveau parking à proximité.

Le contrat d’exclusivité ne liant que l’hôpital et la société Q-Park, la municipalité n’en est pas tenue.

Stop au racket sur la santé !

Pour commencer à inverser la politique au service du capital, le 18 mars contre le « Pacte de responsabilité » : une étape très importante

La journée d’action nationale intersyndicale du 18 mars, dans les conditions de préparation et contexte politique que nous connaissons, a représenté une étape très importante dans la bataille contre la politique antisociale poursuivie par Hollande.

 

250.000 travailleurs ont manifesté en France, 40.000 à Paris. La mobilisation de la CGT, prépondérante, était deux fois plus importante en nombre que celle des noyaux déterminés du 6 février. L’idée d’un mouvement continu avance.

 

La journée du 18 mars a ciblé le cœur et l’actualité de la politique gouvernementale au service du capital : le soi-disant « Pacte de responsabilité ». Hausse de la TVA, menaces sur les allocations familiales, baisses drastiques des dépenses publiques, notamment au niveau des collectivités locales, correspondent aux nouveaux cadeaux colossaux consentis au profit capitaliste, le « Crédit d’impôt compétitivité », les abaissements de cotisations sociales patronales etc.

 

On est dans la réalité sensible – durement – par le plus grand nombre.

 

Sans surprise, le « changement » promis pour les élections de 2012 ne s’est pas produit. La formule a servi de leurre pour désamorcer la dynamique des luttes contre la casse des retraites. L’heure est à en reprendre le fil. L’opposition au « pacte » est concrète, loin de programmes fumeux renvoyant à un changement politique aux calendes grecques ou – plus fumeux et trompeur encore – à un infléchissement de l’UE du capital.

 

Le 18 mars solde et fait voler en éclats la comédie du dialogue social et des « contreparties » aux cadeaux au patronat. Elle acte la disqualification de la direction collaboratrice de la CFDT et l’abandon de l’unité syndicale sans principes.

 

La nécessité et la possibilité de ruptures immédiates sont posées. C’est la meilleure riposte à la politique du capital, aux dangereuses diversions des ultra-réactionnaires.

 

Communistes, nous prenons garde à toute récupération et déviation de ce mouvement en développement. Nous l’associons au rejet total de l’Union européenne du capital. Nous mettons toute notre organisation et notre énergie à soutenir et faire grandir l’opposition au « pacte de responsabilité » dans toutes ses dimensions. 

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