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Jusqu’où avec Tsipras ? Jusqu’à appeler à voter, comme lui, pour Jean-Claude Juncker ?

Le Parti de la gauche européenne (PGE) a fait du leader grec de Syriza, Alexis Tsipras son héraut pour les élections européennes. Il a porté sa candidature à la présidence de la Commission européenne.

Communistes français, nous faisons partie de ceux qui ont dénoncé ce choix qui légitime l’institution la plus antidémocratique de l’Union européenne et qui valide la logique d’intégration dans l’UE du capital. Nous avons donné tous les éléments sur les orientations réelles de Tsipras et de Syriza, parti qui sert à recycler la social-démocratie grecque, dont les références sont, entre autres, Roosevelt et le Plan Marshall… (voir notre article en lien).

Tsipras a joué un temps une partition de « gauche radicale ». Il est encore présenté comme « radical » par une partie de la presse de droite. Il l’a été en France avec insistance, pendant la campagne électorale, par le Front de gauche, par Mélenchon, par Pierre Laurent. Mais derrière le gauchiste, le social-démocrate s’est déjà largement réveillé en donnant des gages à Obama par exemple, ou en faisant de la défense de l’euro en Grèce sa priorité.

Mais Tsipras est largement passé à l’étape suivante : celle du leader d’un parti d’alternance, aspirant à la gestion loyale des affaires du capital en Grèce.

Voilà donc que Tsipras, dans une déclaration du 3 juin, appelle les députés européens à soutenir la candidature à la présidence de la Commission européenne du politicien luxembourgeois de droite, Jean-Claude Juncker. Il pousse sa logique d’adhésion à l’intégration européenne jusqu’au bout. Il justifie sa défense de Juncker au nom du respect du vote européen et des prérogatives nouvelles du Parlement européen, qu’il invite à parler d’une seule voix.

Extraits du communiqué de Tsipras: « «Pendant la campagne, j’étais candidat pour la gauche européenne. Je me tenais vigoureusement en désaccord avec les orientations politiques du Parti populaire européen et de son candidat, M. Jean-Claude Juncker. Ces désaccords persistent. » «Néanmoins, le Parti populaire européen a remporté l’élection. Par conséquent, il revient à M. Jean-Claude Juncker d’être le premier à tenter de rassembler la majorité requise, en négociant avec les autres groupes politiques ». « C’est une obligation morale du Conseil européen de porter la candidature qui est arrivée en tête aux élections ».

La plupart des partis du PGE, confrontés à d’autres situations nationales, sont pris à contrepied. La présidente sortante du groupe GUE-NGL, l’Allemande de Die Linke, Gabi Zimmer, se range derrière la position de Tsipras. Mais la direction de Die Linke ne la suit pas et annonce, comme Mélenchon, qu’elle n’appelle pas à voter pour Juncker mais … pour Tsipras lui-même !

Jusqu’où avec Tsipras ? Jusqu’à appeler à voter, comme lui, pour Jean-Claude Juncker ? dans ELECTIONS: Un moyen pas un objectif 140608_commission_tsipras-300x150

C’est le crétinisme parlementaire à la puissance européenne !

La stratégie du Front de gauche a réduit la représentation du PCF à un seul député européen (nous en avions 20 entre 1979 et 1984).

Notre parti ne peut pas continuer à suivre les Mélenchon ou les Tsipras dans la course, même par étape, à la validation de l’intégration dans l’UE. Il ne peut pas continuer à renier les positions historiques de notre parti, de combat contre l’Europe supranationale du capital, sur une base de classe, donnant au rejet de classe de l’Union européenne par les travailleurs une perspective de rupture progressiste.

Vivelepcf, 8 juin 2014

Le personnel de La Poste de Saint-Quentin mobilisé face aux régressions de leurs conditions de travail

À Saint- Quentin, les postiers disent NON aux dégradations des conditions de travail. Ils ont raison ! Communistes, de La Poste ou d’autres entreprises de Saint-Quentin et des environs, des quartiers et des campagnes, nous soutenons pleinement leurs revendications contre l’alourdissement de la charge de travail, pour des créations de poste, pour l’arrêt de la nouvelle « réorganisation ».

article de l’Aisne Nouvelle :

Postés devant l’agence située sous les arcades du quartier Europe, huit guichetiers ont affiché leur mécontentement face à des « conditions de travail dégradées » et exposé leur crainte de ne pas « réussir à tenir le coup. » En cause : la mise en place d’une nouvelle organisation qui les contraint depuis trois semaines à un roulement permanent du personnel sur les six bureaux de la plaque Saint-Quentin Europe, Jean Bart et Faubourg d’Isle, Ribemont, Origny et Moÿ-de-l’Aisne.

Roulement permanent du personnel

« Cela fait 15 ans que je travaille au guichet Europe, je me retrouve aujourd’hui guichetière, caissière et comptable, sans formation préalable, au guichet du Faubourg d’Isle. Et ce pour seulement 4 mois, je serai sûrement envoyée ailleurs après », s’insurge Sylvie. Déroulant un planning où les horaires changent de jour en jour et les positions de semaine en semaine, Armelle, elle, « ne pensait jamais en arriver là à La Poste, je n’ai jamais vu une telle organisation. » « On ne pouvait pas faire plus compliqué, renchérit Michel Dubor, représentant du personnel CGT, toute l’équipe est impactée. Nous sommes très inquiets concernant les conséquences possibles de ces conditions qui sont réellement dégradées. »

De son côté, la direction indique que « la concertation sur la nouvelle organisation de Saint-Quentin Europe s’est faite avec la participation de l’ensemble du personnel du terrain depuis 6 mois ». En effet, les employés assurent avoir signalé les anomalies de la nouvelle organisation qui se préparait lors de réunions et de groupes de travail. Ils remarquent toutefois « un manque d’écoute » et demandent à revoir « la façon de travailler. »

À ce jour, suite à la suppression d’un poste de cadre et d’un poste de guichetier, l’équipe est composée de 14 employés, dont trois volants. « Ce planning est impressionnant, d’autant que les postes de volants ne sont pas nominatifs, explique Christophe Dumont, représentant du personnel Sud, chacun des employés est susceptible de tourner sur l’ensemble des bureaux et sur toutes les positions. Il est difficile pour eux d’organiser leur vie ».

Le préavis déposé par la CGT et Sud a été suivi par 29 % du personnel, seul le bureau du Faubourg d’Isle a été fermé dans l’après-midi. « Stressés, sous pression, nous venons travailler avec la boule au ventre. Nous demandons à changer la façon de travailler, à trouver un système plus simple. »

http://www.aisnenouvelle.fr/region/la-poste-les-guichetiers-saint-quentinois-stresses-par-ia16b108n69032

Grève massive en Chine : 40 000 ouvriers paralysent la plus grande usine de chaussures au monde, fournisseur d’Adidas et Nike

Qui a dit que rien ne bougeait en Chine ? Depuis plusieurs mois une vague de grèves remet en cause la toute-puissance des multi-nationales, rendue possible par la connivence du gouvernement, et permet d’arracher certains droits, certaines revalorisations salariales.

 

Ce mercredi 16 avril, on attaque le troisième jour de grève dans les usines du groupe taiwanais « Yue Yuen » à Dongguan, dans la province de Guangdong, dans le sud-ouest de la Chine, aux portes de Hong-Kong.

 

Ce sont d’abord 10 000 salariés le lundi, puis plus de 40 000 ouvriers répartis sur les six sites du groupe qui ont arrêté le travail, dans ce qui constitue peut-être la plus grande grève de ces dernières années sur le territoire chinois.

 

La grève s’est accompagnée de sit-in, de manifestations aux abords des sites de production, la principale mobilisant lundi plusieurs milliers de salariés. La police a alors répondu par un assaut, et l’incarcération de ceux qui portaient des banderoles et pancartes de protestation.

 

Les ouvriers de « Yue Yuen » avaient déjà lancé une journée de grève le 5 avril dernier. Ils exigent le paiement d’arriérés de cotisations sociales patronales et donc de prestations sociales, ainsi que les subventions-logement auxquels ils ont droit selon la loi chinoise.

 

Or, l’entreprise taiwanaiseet les autorités publiques chinoises – locales ou nationales – se sont entendues pour dissimuler à une partie des travailleurs migrants leur droit à l’adhésion à un système de sécurité sociale, tandis que la majorité a bénéficié de taux de cotisations sensiblement inférieurs à la norme, profitant de l’opacité du système de protection sociale.

 

Le scandale a éclaté lorsqu’un salarié de l’entreprise, après 18 ans de service dans la boîte, s’est retrouvé avec une pension d’un niveau ridiculement bas. Selon certaines estimations, l’entreprise aurait en moyenne évité de payer les cotisations dues de 20 € (200 yuan) par mois depuis deux décennies.

 

« Yue Yuen » n’est pas n’importe quelle entreprise, elle se définit elle-même comme le « plus grand producteur de chaussures » du monde avec 300 millions d’unités à l’année, l’entreprise étant le fournisseur privilégié d’Adidas, Nike, Reebok, Asics, Converse ou encore Timberland.

 

Le principal site se trouve en Chine, mais l’entreprise a également d’autres lieux de production, Indonésie, Vietnam et même Mexique.

 

Des grèves dans tous les secteurs en Chine …

la classe ouvrière s’organise, les multi-nationales contraintes de reculer !

 

Il serait fastidieux de citer tous les cas de mouvements de grèves qui ont touché la Chine ces derniers mois. Selon le China Labour Bulletin, la Chine aurait connu 1 171 grèves entre juin 2011 et décembre 2013.

 

Sur les trois premiers mois de 2014, on compte déjà 202 mouvements de grève, 31 % de plus que l’an passé, dont 119 pour le seul mois de mars.

 

Des grèves concentrées pour 40 % dans l’industrie, et à plus de 60 % dans la province de Guangdong (Canton), où se trouve notamment la Zone économique spéciale (ZES) de Shenzhen. Les secteurs des transports, de la santé et de l’éducation ont également été touchés.

 

Parmi les entreprises concernées durant ces derniers mois par ces mobilisations, on retrouve quelques-unes des principales multi-nationales : Samsung, IBM, Wal-Mart, Nokia.

 

Dans ces mouvements de grève qui ont impliqué à chaque fois plusieurs milliers de travailleurs, on trouve les mêmes revendications : hausse des salaires mais aussi bataille pour les droits à la Sécurité sociale, le paiement des arriérés, pour garder les emplois, pour faire respecter leurs droits.

 

Toujours, selon le China Labour Bulletin, un tiers des grèves dans le secteur industriel ont trait au paiement d’arriérés de salaire, un quart au maintien d’emplois et à l’obtention d’indemnités en cas de plan social – ce qui révèle l’ampleur du phénomène de fermeture/relocalisation d’usines en Chine – et moins d’un dixième portent spécifiquement sur des hausses de salaire.

 

Des mouvements de grève avaient déjà frappé le secteur du textile, de la production de chaussures avec le mouvement dans l’usine de Ciyu, dans la ville de Shenzhen.

 

Ciyu fournit les marques américaines New Balance et Crocs. Lors d’un changement de donneur d’ordres, le salaire des ouvriers avait été brusquement divisé par deux en mars – passant de 600 à 300 $ – provoquant une grève de trois jours pour réclamer le maintien des salaires.

 

Les ouvriers sont soumis à des procédures d’intimidation, de division entre les salariés comme chez Wal-Mart qui a prévu de supprimer 20 de ses grands magasins en Chine, dont celui de Changde (province de Hunan, au sud-est du pays) occupé depuis un mois par une centaine de salariés.

 

A l’annonce du plan de licenciement le 4 mars, la direction laisse deux semaines aux salariés pour accepter le plan avec proposition de « mutation interne » sachant qu’il n’y a aucun Wal-Mart à moins de 150 km. Une proposition bien entendue refusée par les salariés.

 

Dès lors, la direction tente de déloger par la force les occupants, propose à certains de les acheter en leur proposant des primes de licenciement, mais les travailleurs tiennent bon unis derrière une structure syndicale forte.

 

La lutte a payé, elle a déjà fait reculer les multi-nationales. Ce fut le cas chez Samsung, réputée pour ses pratiques anti-syndicales.

 

Une grève a commencé le 27 mars, touchant d’abord les chaînes d’assemblage où les ouvriers sont soumis à des cadences inhumaines (4 secondes pour assembler un portable, 10 h par jour, 6 jours sur 7), elle s’est étendue à tous les départements après l’annonce de la décision de l’entreprise sud-coréenne de déduire les cotisations sociales patronales du salaire des travailleurs.

 

Finalement, face à l’ampleur d’un mouvement qui a uni les 5 000 salariés du site de Dongguan, toujours dans la province de Guangdong, la direction a reculé, acceptant de doubler les primes, de majorer le taux salarial des heures supplémentaires. Une victoire symbolique forte.

 

La Chine populaire … devenue paradis des milliardaires !

 

Pas facile de s’organiser dans un pays dirigé par un Parti communiste censé représenter les intérêts des ouvriers, des paysans, des salariés mais de plus en plus au service des grandes fortunes chinoises, et des multi-nationales.

 

La Chine est le pays où le développement des millionnaires et milliardaires est le plus spectaculaire. En dix ans, la Chine a vu son nombre de millionnaires multiplié par sept, passant de 147 000 en 2002 à 858 000 en 2012.

 

Le pays a vu son nombre de milliardaires doubler en deux ans, de 2010 à 2012, passant de 189 à 356, selon le classement chinois Hurun. La Chine est désormais le deuxième pays pour son nombre de milliardaires derrière les Etats-unis.

 

Plus frappant, le Congrès du peuple compte désormais 83 milliardaires, qui totalisent une fortune globale de 100 milliards de $, soit 15 fois plus que tous les membres du Congrès américain réunis !

 

Des milliardaires évidemment encartés au Parti communiste, tout comme un tiers des millionnaires qui ont leur carte au « parti des ouvriers et des paysans », au parti héritier de Mao.

 

Un tableau troublant, hélas confirmé par la répartition de la valeur ajoutée entre capital et travail, de plus en plus favorable au premier.

 

La part dévolue aux salaires est passée de 53 % en 1980 à 42 % en 2007, même si la courbe est depuis légèrement revenue à la hausse, effet des luttes menées par les travailleurs chinois essentiellement.

 

La Chine se caractérise également par des inégalités croissantes, entre riches et pauvres, espaces urbains et campagnes, capital et travail.

 

Même si la persistance d’une partie de l’héritage communiste, notamment certains filets de protection sociale, permet de les atténuer par rapport à certains autres pays dits « émergents », inscrits dans la trajectoire d’un système capitaliste permanent.

 

Ainsi, si ces grèves sont souvent déclenchées par le non-respect de la loi par ces entreprises, le paiement d’arriérés de cotisations sociales, la bataille pour des droits sociaux au logement ou à la santé, c’est souvent que ces droits existent en Chine, même si ils tombent en déshérence.

 

Les salaires qui sont l’objet d’âpres luttes entre employeurs et salariés se chiffrent souvent entre 200 et 600 $, là où au Bangladesh ou en Indonésie, les salaires tournent généralement autour du seuil de pauvreté absolue, soit 1 ou 2 $ par jour.

 

Quoi qu’il en soit, nous ne pouvons qu’exprimer notre solidarité avec la lutte des ouvriers chinois dans l’ « atelier du monde » : ce sont les chaussures qu’ils fabriquent que nous portons, à nous de les soutenir pour qu’ils obtiennent la juste rémunération de leur travail !

Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

35 fermetures de classes à la rentrée 2014 dans l’Aisne à l’étude – carte scoalaire

 

Le gouvernement Hollande avait promis de remettre 60 000 postes d’enseignants sur les 77 000 supprimés par les années Sarkozy. Trois rentrées plus tard, nous sommes loin du compte et les fermetures de classes continuent.

Dans l’Aisne, pour 15 ouvertures potentielles, 35 fermetures sont prévues. Mais où sont donc passés les 3 postes supplémentaires dans le département ? En y regardant de plus près, on s’aperçoit que les ouvertures de postes concernent des dispositifs particuliers (plus de maîtres que de classes, …). Des mesures pansements et à effet d’annonce, à l’instar de la réforme des rythmes, qui ne peuvent combler les véritables manques de l’Education Nationale.

Sur Saint-Quentin, 3 écoles sont visées : Camille Desmoulins, Alfred Clin et Lyon-Jumentier

Dans les environs, Gauchy Pierre Sémard est aussi touché, tout comme Savy où l’objectif est à terme la fermeture complète de l’école (reste 3 classes aujourd’hui).

La résistance des parents et des enseignants à ces tentatives de fermetures doit s’organiser dès aujourd’hui.

 

Ouvertures : 15 dont 4 conditionnelles

  1. Guignicourt Mat : ouverture conditionnelle
  2. St Erme Outre et Ramecourt
  3. St Gobain Mat
  4. Chacrise primaire
  5. RPID Epagny Morsain Vezaponin
  6. Laon Ile de France Mat
  7. Laon Chmapfleurey prim
  8. Flavy le martel prim
  9. RPID Tupigny, Lesquielles st Germain : ouverture conditionnelle
  10. Crouy Prim
  11. Etreillers Prim : ouverture conditionnelle
  12. Soissons Tour de Ville Mendes France prim
  13. St Quentin Lavisse Elem
  14. St Quentin Laroche prim
  15. St Quentin Girondins : ouverture conditionnelle

fermetures : 35

  1. Liez
  2. RPID Concevreux – Maizy
  3. Laon Moulin Roux Mat
  4. La Fère Mermoz Elem
  5. St Quentin Clin Mat
  6. Savy
  7. RPID Estrées Joncourt
  8. Roucy Prim
  9. Guachy Pierre Semard prim
  10. Guise Cnetre Elem
  11. St Quentin Desmoulins mat
  12. RPID amifontaine La Malmaison
  13. Coucy le Chateau Mat
  14. RPID Braye chavonne….
  15. Guise Godin prim
  16. Oulchy le Chateau Prim
  17. Laon ZAC ile de France elem
  18. CHauny renan elem
  19. Bourg et Comin prim
  20. RPID Chaudun vierzy
  21. RPID Morcourt Omissy
  22. RPID Parcy et Tigny – Hartennes et Taux
  23. St Quentin Lyon Jumentier prim
  24. RPID Montigny Lengrain – Ressons le long
  25. Villers Cotterêts Jean Zay mat
  26. Braine Gaston Costeaux prim
  27. Folembray prim
  28. Sinceny des nécreux élém
  29. La ferté Milon Jean Racine Elem
  30. Viry Noureuil Centre prim
  31. Blerancourt prim
  32. Laon st Exupéry élem
  33. Charly élem
  34. Villers Cotterêts Moncond’Huy élem
  35. Soissons gare Prim

fusions : 5

  • Hirson Jean Zay Elem et Mat
  • Hirson Centre Elem et Mat
  • Laon Ile de France mat et Zac ile de France élem
  • Soissons fiolet mat et Elem
  • St Quentin Ozenfant élem et patriotes mat

regroupements : 1

  1. Besme-Cmaelin avec Blérancourt

Autres Situations

favoriser l’acceuil des 2 ans

  1. Alaincourt Mezieres
  2. Bucilly Landouzy la Hérie
  3. Chamouille prim
  4. Condé en Brie mat
  5. Condé sur suippe prim
  6. Laon Cité mat
  7. Laon moulin Roux mat
  8. Laon Macaut mat
  9. Nesles la Montagne prim
  10. St Erme prim
  11. Tavaux et Ponséricourt prim
  12. Tergnier Boulloche mat
  13. Vivaise prim

Ouvertures De Postes : 24,5

  • unité d’enseignement : 4.5 postes
  • postes rep + : 6 postes
  • plus de maitres que de classes : 7 postes
  • rased g : 1 poste
  • réajustements rased et postes gelés : 3 postes
  • conseiller pédagogique départemental TUIC : 1 poste
  • BDI : 1 poste
  • référent : 1 poste

Fermetures : 16

  • ITEP CPJE CMP : 7 postes
  • postes surnuméraires (enseignants en appui) : 7 postes
  • rased E : 1 poste
  • conseiller pédagogique IENA : 1 poste

source SNUipp 02

Communiqué d’Olivier Tournay suite aux résultats des élections municipales

Au nom de la liste les Voix de la Colère, présentée par le PCF, je tenais à remercier les Saint-Quentinois qui nous ont accordé leur confiance ce dimanche 23 mars 2014.

Je tenais à remercier tout autant les camarades qui se sont pleinement investis durant ces derniers mois, et sans qui cette aventure humaine n’aurait pas eu lieu. Leur ténacité, leurs compétences et leur disponibilité ont permis de rendre cette campagne intense, enrichissante et exaltante.

Xavier Bertrand est certes élu, profitant d’une part d’une forte abstention et d’autre part, d’un rejet de la politique gouvernementale actuellement menée. Pour autant, je saurai mettre à profit les mandats de conseiller municipal et communautaire qui m’ont été confiés pour m’opposer à toute politique allant à l’encontre des intérêts de la population

Enfin, les luttes ne se mènent pas seulement durant les élections. Vous pouvez compter sur les communistes pour porter haut et fort, au-delà des assemblées les combats contre les politiques d’austérité, d’où qu’elles viennent.

Olivier TOURNAY

Un nouveau gouvernement «démocratique» ukrainien … avec les leaders de partis fascistes aux postes-clés !

L’instauration d’un gouvernement par la force présentée comme une victoire démocratique, la célébration de l’arrivée au pouvoir d’activistes fascisants comme celle de combattants de la liberté : même nos médias ont de la peine désormais à nous vendre la mascarade ukrainienne.

 

« Maintenant, le règne des banquiers va commencer ». On n’est pas en 1848 mais en 2014, en Ukraine. Derrière la mascarade d’une « insurrection populaire » animée par les groupuscules fascistes, manipulée depuis Berlin, Washington, la réalité d’un gouvernement qui n’a rien de révolutionnaire.

 

Le nouveau Premier ministre est le banquier Arseni Iasteniouk. Favori des États-Unis, il connaît bien le régime ukrainien pour y avoir occupé tous les postes-clés : président du Parlement, Ministre des Affaires étrangères, Minçistre de l’Economie, président de la Banque centrale. Il y a appliqué alors avec zèle une ligne pro-européenne et de soumissions aux diktats du FMI.

 

Dans les postes-clés ont été installés des leaders pro-européens, du parti de Timoschenko, très proche de l’Allemagne et de l’UE dans un gouvernement composé essentiellement de bureaucrates, de trafiquants, de banquiers et de voyous fascistes, certains cumulards.

 

Un mélange hétéroclite mais cohérent : des banquiers prêts à obéir au FMI, de « businessmen » nés de la chute de l’URSS formés aux Etats-unis, des « ministres professionnels » pro-européens, trempés dans les scandales de corruption, proches des clans oligarques. Regardons cela en détail.

 

Aux affaires étrangères, des bureaucrates pro-européens

 

Aux Affaires étrangères, Andei Dechitsia, diplomate de formation, pro-européen, il a travaillé notamment dans les institutions internationales. La dernière en date, l’OSCE, l’Organisation pour la sécurité et la coopération européenne !

 

A l’intégration européenne, Boris Tarasiuk, un politicien professionnel, il a déjà servi comme ministre des Affaires étrangères dans quatre gouvernements différents de 1992 à 2007. Pro-européen, atlantiste, il a déjà été ambassadeur au Bénélux, représentant de l’Ukraine à l’OTAN.

 

Il est également le fondateur de l’Institut pour la coopération euro-atlantique (IEAC), une fondation qui milite activement pour l’adhésion de l’Ukraine à la fois à l’UE et à l’OTAN.

 

A la politique régionale, Volodimir Groysman, jeune loup, maire de Vinnitsa. Cet ancien membre du « Parti des régions » de Ioutchenko a fait fortune dans l’agro-business et l’immobilier, c’est aussi un ami de l’oligarque de Vinnitsa pro-européen et pro-américain Petro Poroshenko. Grosyman est par ailleurs réputé pour être proche du gouvernement polonais.

 

A l’économie, des banquiers proches des « oligarques »

 

A l’économie, Pavlo Cheremeta, la vitrine officielle, cet économiste de propagande formé aux Etats-unis est le fondateur de la première « business school » à Kiev, il est à la tête d’un réseau d’universités, écoles de commerces en Europe centrale et orientale diffusant l’idéologie libérale, tout comme la « Kiev school of economics » dont il était le président jusqu’en février 2014.

 

Aux finances, Oleksander Chlapak, le vrai homme fort. Successivement vice-président de PrivatBank – la 1 ère banque privée du pays – vice-président de la Banque centrale d’Ukraine et enfin président du Trésor national ukrainien, tout en ayant servi entre-temps comme Ministre de l’économie et de l’intégration européenne !

 

Chlapak est connu pour être le représentant de l’oligarque Kolomoysky, la deuxième fortune du pays, à la tête d’un conglomérat réunissant banques (PrivatBank), métallurgie, pétrole, médias, finance.

 

A l’énergie, Youri Prodan, a déjà été ministre sous Ioutchenko au même poste. Il est connu pour avoir travaillé à la création du « Marché national de l’énergie », censé réguler le marché national de l’énergie, en fait aboutissant à un partage du gâteau entre groupes oligarchiques et à une corruption généralisée. Prodan est également très proche du groupe du millardaire Igor Kolomoisky.

 

A la justice, Pavlo Petrenko, spécialiste du consulting privé en droit, il a été pendant plusieurs années Conseiller général de la Caisse des bons du trésor ukrainienne, une des premières banques du pays.

 

Enfin à l‘Intérieur, le businessmen véreux Arsen Avakov, fondateur d’une banque commerciale et d’un fonds d’investissement, condamné pour prise illégale de terres, abus de pouvoir, il est sur la liste internationale d’Interpol. Un bon garant du respect du droit et de l’ordre juste !

 

Des fascistes aux postes-clés … jusqu’au numéro 2 du régime !

 

Le vice-premier ministre, numéro 2 derrière Iasteniouk, est Alexander Sytch. Membre du parti fasciste « Svoboda ». Il est connu pour ses interventions virulentes au Parlement, sa croisade « anti-avortement », son anti-communisme fervent (sa région Ivano-Frankisvk a fait interdire le PC).

 

La présidence du Conseil de sécurité nationale, organe suprême pour la défense et l’intérieur, est confiée à Andrei Parubiy, fondateur du Parti national-social (inspiré du NSDAP de Hitler, oui !) ancêtre de Svoboda, dont il fut le leader de sa jeunesse para-militaire, il a dirigé les forces d’auto-défense à Maidan, aujourd’hui il se dit membre de l’ « opposition modérée » (sic).

 

Dans un autre poste majeur, le Bureau du Procureur général, on retrouve un membre de Svoboda, Oleg Makhnitsky. Le procureur général dispose du pouvoir suprême sur le plan judiciaire, pouvant notramment lever l’immunité parlementaire pour faire inculper tout élu.

 

Le ministère de l’Agriculture est confié à Olexandr Myrni, autre membre de « Svoboda ». Ce millionnaire fasciste a fait fortune dans … l’agro-alimentaire. Les grands groupes allemands, polonais, américains qui lorgnent sur le « grenier » ukrainien peuvent être rassurés !

 

Enfin, le ministère de l’écologie va aussi à un membre du parti « Svoboda », Andrei Mokhnyk. Lui qui n’y connaît rien à l’écologie est aussi un farouche opposant des énergies renouvelables.

 

Cela va peut-être décevoir – comme le notent les médias ukrainiens – les multi-nationales qui avaient signé des accords pour ce type d’énergie, mais cela va rassurer par contre les multi-nationales du gaz, de l’électricité, du pétrole qui peuvent être les mêmes.

 

A l’Education, Sergei Kvit a fréquenté dans sa jeunesse diverses organisations néo-nazies, dont le « Trident », organisation se revendiquant des groupes collaborateurs pendant la dernière guerre.

 

Aux Sports, le voyou Dimitri Bulatov, héros des indignés à crânes crasés pour avoir organisé la logistique sur la place Maidan, est aussi connu pour ses liens très étroits avec le groupe ultra-fasciste « Secteur Droit ».

 

On pourrait aussi ajouter une égérie du mouvement, la journaliste anti-corruption Tatiana Tchornovol à la tête du Bureau anti-corruption qui fut responsable à la communcation de l’UNA-UNSO, groupe néo-nazi se revendiquant du nationalisme ukrainien collaborant avec les nazis, mantenant des relations très proches avec le parti néo-nazi NDP.

 

A noter que si les deux principaux dirigeants des partis d’extrême-droite ne sont pas au gouvernement, ce n’est pas parce qu’on les a exclus mais … parce qu’ils ont refusé les postes, préférant se préserver pour les prochaines élections.

 

Ainsi, le chef de Svoboda, Oleg Tyahnybok s’est vu proposer le poste de vice-premier ministre. Celui du parti néo-nazi « Secteur droit », Dmitri Yarosh a refusé le poste de vice-secrétaire du Conseil de sécurité national, attendant mieux peut-être.

 

Et des bouffons (corrompus) à la pelle, partout !

 

On pourrait continuer la liste des membres du gouvernement, même les miettes lancées aux « manifestants » n’ont pas convaincu même les plus fanatiques ou crédules des dits « indignés de Maidan ».

 

On peut penser à Olga Bogomolets aux Affaires humanitaires.

 

Cette millionnaire formée aux Etats-unis a fait fortune dans la création après 1991 de cliniques laser, d’instituts privés de dermatologie et de cosmétologie. Elle investit depuis sa fortune dans des institutions philanthropiques … avant tout destinés à glorifier la nation ukrainienne éternelle, bien ancrée à l’ouest.

 

Aux affaires sociales, Lioudmila Denisova, elle aussi déjà ministre du même poste pendant trois ans, elle a déjà été dénoncée par plusieurs ONG pour abus de pouvoir, népotisme et détournement de fonds. Une belle figure morale !

 

On pourrait continuer, pour rire, avec l’acteur raté Yevhen Nischchuk à la Culture, le recteur d’université servile Sergei Kvit à l’Education, ou le docteur formé aux Etats-unis et en Allemagne, Oleg Musiy à la Santé : tous ont suscité au mieux les réticences, au pire la désapprobation générale même des étudiants, milieux culturels et de santé pro-européens !

 

 

Arrêtons le massacre, arrêtons la mascarade. L’Union européenne – en soutenant ce coup d’Etat et ce gouvernement fantoche – a enterré la démocratie, montré l’hypocrisie de son discours, précipité le risque de guerre avec la Russie : que l’on sache enfin à qui nos dirigeants veulent confier le sort d’un des plus grands pays d’Europe.

Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

Quand Xavier Bertrand donne 500 000 euros pour organiser des tournois de boxe que l’on ne voit pas venir ! Conseil municipal (30/09/2013) – Olivier Tournay (PCF)

Conseil municipal du 30 septembre 2013

Intervention d’Olivier TOURNAY (PCF)

Monsieur le Maire, mesdames et messieurs les conseillers municipaux

Nous aimerions avoir des éclaircissements sur la confusion qui règne autour de l’organisation de tournois de boxe.

En premier lieu, en dépit du résultat, félicitations à l’athlète, qui nous n’en doutons pas, rebondira très rapidement.

En second lieu,  passons à la gestion de l’argent public. 2000 euros pour que l’athlète puisse aller combattre, dépense qu’il n’était pas possible de prévoir en amont, je ne discute pas, car la question n’est pas là.

Monsieur le maire, pourquoi allouez vous une somme de 500 000 euros par an à une société en charge d’une délégation de service public qui a pour mission entre autre d’organiser des combats de boxe de classe internationale pour qu’au final, cela n’ait pas lieu à Saint-Quentin ? La municipalité n’a-t-elle pas eu son mot à dire ? Et selon la presse[1], la société (Bleu Ciel Production) ayant pour charge  la délégation de service public n’a même pas fait de proposition d’enchère, c’est Sports Evénement qui l’a faite.

Alors Monsieur le Maire, dans cette affaire, il semble que la transparence n’est toujours pas au rendez-vous et qu’une fois de plus, la municipalité doit retrouver toutes ses prérogatives au lieu de les brader chèrement à des intérêts privés !

[NB : Xavier Bertrand ne répondra pas à la question, comme à son habitude. Nous ne saurons donc pas pourquoi il n'y a pas eu d'offre de la DSP]


[1] Aisne Nouvelle, 27 septembre 2013

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