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36 15 Tonton : le minitel rose de Mélenchon

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36 15 Tonton : le minitel rose de Mélenchon dans BREVES 130307_minitel_3615_tonton« 36 15 Tonton » était, en 1988, le serveur minitel du mouvement « Pour nous, c’est lui ». L’ancêtre d’internet savait déjà être le support de la communication politique la plus pitoyable, en l’occurrence destinée à préparer et pousser la candidature de François Mitterrand à sa réélection.

Les titres de rubrique indiquent le niveau politique de la démarche : « Etes-vous un bon tontonmaniqiaque ? » ou « dix bonnes raisons de devenir tontonmanique ». L’animateur de « Pour nous, c’est lui » expliquait que la forme « à la fois éducative et humoristique » et « le jeu des questions réponses » devaient amener le « miniteliste à retrouver lui-même les argumentaires de campagne ».

Qui était cet animateur ? Jean-Luc Mélenchon, alors jeune sénateur PS !

Vraiment il n’a pas changé. Mélenchon est resté – il le dit – totalement fidèle et reconnaissant à la personne et à l’œuvre de Mitterand, le politicien, venu du pétainisme, qui voulait prendre « 3 millions de voix aux communistes ». Notamment Mélenchon garde la même fidélité à son autre parrain historique, le chef trotskyste Pierre Boussel-Lambert.

Dans la méthode aussi, Mélenchon est resté le même. Il a gardé la même conception du citoyen-électeur.

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Présentation de la liste intégrale pour les municipales 2014 : « les voix de la colère », conduite par Olivier Tournay

Les candidats de notre liste, les 45 voix de la colère :

  1. Présentation de la liste intégrale pour les municipales 2014 : « les voix de la colère », conduite par Olivier Tournay dans Conseil Municipal de St Quentin 01.-photo-olivier-tournay-web_redimensionner TOURNAY Olivier – Saint-Jean – 36 ans – Professeur des écoles – Syndicaliste – Conseiller municipal PCF 
  1. 02 Corinne Becourt (2)_redimensionner BECOURT Corinne – Centre ville – 50 ans – Secrétaire de la section de St-Quentin du PCF- Travailleur social dans un Centre Social
  1. 03 aurélien jan 2 vign JAN Aurélien – Saint Martin – 33 ans – Professeur des écoles – Syndicaliste
  1. 04 Agathe Salle (2)_redimensionner SALLES Agathe – Centre ville – 31 ans – chargée de clientèle (transports)
  1. 05 jean-Luc Tournay (2)_redimensionner TOURNAY Jean-Luc – Neuville – 60 ans – Ouvrier espaces verts – Ancien conseiller régional, Syndicaliste et secrétaire de Section
  1.  06 suzanne barbaux vign BARBAUX LARIDOY Suzanne – Centre ville – 54 ans – Directrice d’un service d’aide à domicile- Syndicaliste- membre de la commission administrative paritaire du centre de gestion de l’Aisne
  1. 07 Jérôme Lesur (2)_redimensionner LESUR Jérôme – Remicourt – 42 ans – Professeur des écoles spécialisé – Militant associatif (culture et musique)
  1. 08 Carole Barloy (2)_redimensionner BARLOY Carole – Vermandois – 40 ans – Agent d’entretien en intérim – Militante associative de quartier
  1. 09 didier tassin vign TASSIN Didier – Vermandois – 48 ans – Ouvrier – Demandeur d’emploi – Militant associatif de quartier
  1. 10 Maryse Laplace (2)_redimensionner LAPLACE Maryse – Saint Martin – 58 ans – Responsable d’une équipe d’action sociale
  1. 11 Gérard Ervet (1)_redimensionner ERVET Gérard – Saint Martin – 59 ans – Gardien – Retraité – Militant associatif, Syndicaliste -administrateur du COS de la ville de St-Quentin
  1. 12 francine latouche vign LATOUCHE Francine – Europe -35 ans – Secrétaire (DE) – Militante associative
  1. 13 Serge Casier (2)_redimensionner CASIER Serge – Saint-Jean – 52 ans – Egoutier – Syndicaliste territoriaux
  1. 14 annie ducrocq - marié web DUCROCQ Annie – Saint-Martin – 63 ans – Employée de bureau (retraitée)
  1. 15 Jean-Marie Desmidt (2)_redimensionner DESMIDTS Jean-Marie – Centre ville – 50 ans – Gardien de gymnase – Syndicaliste territoriaux – militant associatif
  1. 16 Barbara Knockaert (2)_redimensionner KNOCKAERT Barbara – Saint-Jean – 36 ans – Professeur des écoles – Syndicaliste
  1. 17 loic deguise vign DEGUISE Loïc – Centre ville – 34 ans – Cuisinier (DE – interim)
  1. 18 Céline (2)_redimensionner TAVERNIER Céline – Faubourg d’Isle – 27 ans – Assistante administrative (commerce)
  1. 19 Ludovic Boulanger (1)_redimensionner BOULANGER Ludovic – Centre ville -34 ans – Chaudronnier Cheminot (Iinterimaire) – Militant associatif, entraîneur de football
  1. 20 marie paule afchain vignAFCHAIN Marie-Paule – Eeurope – 59 ans – travailleur social (DE)
  1. 21 thomas mendes vign MENDES Thomas – Neuville – 35 ans -Médiathécaire Militant associatif (sport, culture)
  1. 22 Aurélie Plé (2)_redimensionnerPLE Aurélie – Saint-Jean – 29 ans – Professeur des écoles – Syndicaliste
  1. 23 benoit lerosey 3_redimensionner LEROSEY Benoît – Remicourt -22 ans – Etudiant (Sciences-Po Paris)
  1. 24 blandine berna vign BERNA GRENIER Blandine- Neuville -54 ans -Mère au foyer – DE
  1. 25 Clément Salle (2)_redimensionner SALLES Clément – Centre ville – 33 ans -Technicien de laboratoire
  1. 26 Laurie Carpentier edimensionner CARPENTIER Laurie – Centre ville -31 ans – Travailleur social
  1. ludovic guin vignGUIN Ludovic – Remicourt -37 ans – Cheminot
  1. stéphanie VatVAT TUREK Stéphanie – Remicourt -39 ans – Professeur des écoles
  1. 29 Gauthier Ducos (2)_redimensionner DUCOS Gauthier – Centre ville – 40 ans -Tuyauteur soudeur en maladie professionnelle
  1. 30 mauricette tournay vign TOURNAY QUERTELET Mauricette – NEUVILLE – 60 ans – Ouvrière Câbleuse chez Hazemyer – syndicaliste – retraitée
  1. 31 Benjamin Mereaux (2)_redimensionner MEREAUX Benjamin – Remicourt -31 ans – Educateur spécialisé
  1. 32 Françoise Denivet (1)_redimensionner DENIVET DRUENNE Françoise – Neuville -56 ans – Employée libre-service (DE)
  1. christophe foubet vignFOUBET Christophe – Remicourt – 42 ans -Ouvrier qualifié
  1. 34 Céline Brion (2)_redimensionner BRION Céline – Faubourg d’Isle -30 ans – Assistante d’éducation – Ancienne conseillère Régionale jeune Picardie
  1. 35 Franck Mousset (2)_redimensionner MOUSSET Franck – Centre ville – 51 ans – Agent administratif (DE) – Adulte handicapé
  1. 36 sylvie mantelet vign  MANTELET CARON Sylvie – Faubourg d’Isle – 40 ans – Agent d’entretien
  1. 37 Jean-François Savary (2)_redimensionner SAVARY Jean-François – Saint-Jean – 56 ans – cheminot roulant- Retraité
  1. 38 Marie-france Kahn (2)_redimensionner KAHN Marie-France – Vermandois – 60 ans – Femme de chambre- Retraitée
  1. 39 Didier Pudepiece vignPUDEPIECE Didier – EUROPE- 55 ans – Ouvrier – Adulte Handicapé – Militant associatif
  1. 40 Marie Christiane Antoine (2)_redimensionner ANTOINE LARUE Marie-Christiane – Neuville -62 ans –Confectionneuse bobineuse -Retraitée
  1. 41 daniel bergougnoux vign BERGOUGNOUX Daniel – Faubourg d’Isle – 61 ans -Commerçant -Retraité
  1. 42 Monique Pottier (2)_redimensionner POTIER Claudine – Vermandois – 60 ans – auxiliaire de vie
  1. 43 dominique nowack vignNOWAK Dominique – Vermandois -59 ans – Expert-comptable – Essayiste
  1. 44 paulette carpentier vign CARPENTIER Paulette – Europe – 87 ans – Agent hospitalier – retraitée – ancienne conseillère municipale, ancienne responsable de l’Union des femmes française – Vétérante du PCF
  1. 45 Bernard Fontaine vignFONTAINE Bernard  – Europe – 73 ansOuvrier retraité – Ancien syndicaliste MBK – Vétéran du PCF

 

Discours introductif de Corinne Bécourt, secrétaire de section :

Chers amis, chers camarades,

Je vous remercie au nom de la section de Saint-Quentin du PCF, d’avoir répondu aussi nombreux à notre invitation. Nous sommes réunis aujourd’hui, bien sûr pour vous présenter notre liste aux élections municipales, mais pas seulement.La situation est grave.La situation sociale explosive.Les gouvernements successifs, dirigés par l’Europe du capital, nous assassinent un peu plus chaque jour.Plus que jamais, notre pays à besoin d’une organisation offensive, le PCF avec des combattants, droits et déterminés.Nos nouvelles affiches, notre journal l’Éveil, donne le ton pour notre part : aucune compromission avec le capital et ses fidèles alliés.Je reprendrai ici un extrait d’une chanson que nous affectionnons particulièrement :

Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines? Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu´on enchaîne? Ohé, partisans, ouvriers et paysans, c´est l´alarme.

Exploitation, chômage, misère, Assez ! Il faut que ça change, que tout change !Ayons une pensée pour Nelson Mandela qui vient de nous quitter, souvenons-nous avec fierté, comme pour Angéla Davis, du rôle joué par le mouvement communiste international, le parti communiste français et en première ligne, les jeunes communistes qui menèrent une campagne de masse pour sa libération avec pour mot d’ordre « Libérer Mandela », ses mots fusent encore dans nos têtes.Alors que les hommages hypocrites pleuvent, Lang, Delanoë ou Sarkozy, aujourd’hui même Fabius ou Obama (les va-t-en-guerre en Afrique !), rendons lui l’hommage qu’il mérite.Rendons hommage au dirigeant révolutionnaire, au compagnon de route des communistes mais aussi à tous les autres résistants qui ont lutté avec lui, résistants, combattants de l’ANC et du PC sud Africain et qui furent éliminés.Je reprendrai la phrase dont il aimait à ponctuer ses discours : « La lutte continue » pour redonner le pouvoir au peuple : « Amandla Ngawethu » (le « pouvoir au peuple » en Xhosa).Nous rendrons hommage à Nelson Mandela, le jour de ses obsèques civiles, ce dimanche 15 décembre à 11h au monument de la résistance.Concernant les municipales et le programme, Olivier, tout à l’heure vous en donnera les grands axes, jusqu’au mois de février, nous irons à la rencontre de la population, nous l’étofferons, mais pas de précipitation, la campagne officielle c’est en mars….Et nous avons des luttes urgentes à mener, dont celle contre l’augmentation de la TVA, merci encore Monsieur Hollande.Les Saint-Quentinois sont concernés au premier chef, la perte de pouvoir d’achat sera dure pour le plus grand nombre, intenable pour certains. La TVA est l’impôt le plus injuste frappant davantage les plus pauvres. Une pétition et un tract sont d’ores et déjà à votre disposition.Pour finir, quelques mots sur notre liste, nous lui avons trouvé un nom qui nous ressemble, « Les voies de la colère », 45 camarades qui vont vous être présentés par Ervet Gérard.Bien sûr avec la parité et une présence du privé conséquente mais une liste qui ressemble aussi à l’état de notre ville, Merci Monsieur Xavier Bertrand, ex Ministre du chômage avec près de 27% de demandeurs d’emploi, d’intérimaires, de précaires.Des « voix de la colère » prêtes à agir avec vous.Haro au capital et à ses alliés.Vive le PCF.Je laisse la parole à Gérard pour cette présentation.Merci à tous.

Corinne BECOURTSecrétaire de la Section de Saint-Quentin du PCF

Benoît Roger, secrétaire départementale du PCF de l’Aisne, a pris la parole pour apporter le soutien de la fédération à Olivier Tournay et à la démarche de la Section de Saint-Quentin.

Discours d’Olivier Tournay :

liste-pcf-019-300x224 02 Corinne Becourt (2)_redimensionner BECOURT Corinne – Centre ville - 50 ans - Secrétaire de la section de St-Quentin du PCF- Travailleur social dans un Centre Social 03 Aurélien Jan (2)_redimensionn dans Divers

Chers amis, chers camarades.

Rappelons pourquoi cette liste existe. Trois raisons à cela.

  1. Tout d’abord, nous devons faire face à une ville sinistrée :

  • Une population qui part

  • Une paupérisation croissante

  • Un chômage en explosion (+ 45% depuis 2008).

Tel est le bilan de Xavier Bertrand après 19 ans de pouvoir. Sa réponse est toute faite : « ce n’est pas moi, c’est les autres. Ce n’est pas moi, c’est la crise », tout en essayant de détourner l’attention avec un peu de Tour de France ou de « ville la plus sportive de France ».

Tel est son bilan, est pourtant, il aura été dans toutes les arcanes du pouvoir : maire, député, membre de la Communauté d’Agglomération, Conseiller Général, plusieurs fois ministre (dont du travail !). C’est donc lui qui est aux manettes, et c’est donc lui qui a mis en place la poltique destructrice de la droite, politique la plus libérale qui soit. Le triste état de la ville, c’est son bilan !

  1. A côté de cela, il a été évoqué la possibilité d’une liste avec le Parti socialiste.

Peut-être avez-vous lu la presse locale dernièrement. Le candidat PS s’en prend piteusement à nous, nous accusant de faire le jeu de la droite, nous accusant de collusion. Il essayait même de nous faire porter le chapeau de son échec anticipé. A-t-il si peu de choses à dire sur la politique menée à Saint-Quentin qu’il faille s’attaquer au PCF ?

Pour notre part, nous sommes porteurs d’idées, de combats (qui ne s’arrêtent pas aux portes des échéances électorales) et de valeurs à l’opposé de la politique menée par le gouvernement actuel (politique va-t-en guerre, hausse de la TVA – impôt le plus injuste- alors qu’il faut la supprimer, 20 milliards de cadeaux fiscaux au patronat, attaques contre le code du travail, contre-réforme des retraites)

On nous accuse de collusion avec l’UMP, mais ce que fait le gouvernement est dans la droite lignée de la politique économique menée par Nicolas Sarkozy.

Le candidat PS n’ayant nullement l’intention de remettre en cause la politique gouvernementale, une liste d’union était dès lors impossible.

  1. Enfin, entre les déçus de Xavier Bertrand, et les déçus du PS, notre liste est aussi le rempart contre le FN. Sous un discours faussement social, ce parti d’extrême droite véhicule des idées qui renvoient au rejet et à la haine de l’autre.

Voilà pourquoi nous présentons notre liste et voilà dans les grandes lignes ce que nous comptons faire dans la gestion de la ville.

Le premier mal de la ville est bien entendu l’emploi. Tous les candidats qui vous promettent des créations d’emploi vous mentent. Par contre, une mairie doit tout faire pour que les conditions soient réunies afin que l’emploi puisse se développer, que sa population ne fuie plus la ville, qu’elle soit éduquée et formée correctement.

Aussi, trouvez-vous acceptable que les loyers HLM aient augmenté de 20 % en 5 ans et que les projets de constructions soient arrêtés ? Se loger à Saint-Quentin, même en HLM, coûte trop cher, il faut stopper cette dérive.

Trouvez-vous acceptable que l’on ferme des écoles ?

Trouvez-vous acceptable que la dotation budgétaire par élève soit bien moins élevé ici que dans des villes avoisinantes ?

Trouvez-vous acceptable qu’il n’y ait qu’une crèche municipale pour 55 000 habitants alors que par exemple à Cahors (20 000 habitants), y en ait 4 ?

Tout ceci n’est que choix politiques, choix que Xavier Bertrand ne fait pas. C’est dans la jeunesse qu’il faut investir !

Trouvez-vous acceptable cette zone franche qui ne crée aucun emploi mais qui engendre des déserts médicaux dans de nombreux quartiers de la ville ? Il faut y mettre un terme.

Trouvez-vous acceptable qu’il y ait de moins en moins de trains qui desservent la ville ?

Il faut repenser le transport extra-urbain mais aussi urbain qui ne donne pas satisfaction.

Trouvez-vous acceptable que l’on brade la culture à une entreprise privée (500 000 euros par an) ?

Trouvez-vous acceptable que nombre de prérogatives de la ville soient confiées au privé (ex : une partie des espaces verts) ?

Nous mettrons un terme à toutes ces délégations de services publics dispendieuses pour que la mairie retrouve l’entièreté de ses prérogatives.

Trouvez-vous acceptable que l’on ait un prix de l’eau deux fois plus élevé qu’à Amiens ?

Trouvez-vous acceptable qu’il faille payer pour se rendre à l’hôpital ? 

Trouvez-vous acceptable que l’on mette en concurrence le service municipal d’aide aux personnes âgées avec le privé qui siphonne toute la demande solvable ?

Assez de ces services publics qui n’en portent que le nom. C’est un service public de qualité dont la ville à besoin, un service public qui soit un amortisseur social ! De l’argent, il y a en, et désormais, il faut qu’il soit mis au service de tous et nous aux services de quelques uns.

Alors, oui, face à ce constat, la population est en colère. Nous sommes en colère. Mais nous sommes aussi une perspective, qui ne doit surtout pas s’arrêter à une élection, mais s’emparer de la chose publique, s’emparer des luttes.

Menons cette bataille. Nous, les 45 membres de cette liste, mais vous aussi, dans les quartiers, les entreprises, emparez vous de ce combat. Luttons efficacement contre cette politique nationale d’austérité, relayée à Saint-Quentin par Xavier Bertrand.

NON à la réforme des rythmes scolaires : Ou comment l’obstination du PS permet à X. Bertrand de faire diversion

On entend tout et n’importe quoi sur cette réforme des rythmes scolaires.

Le non au mercredi matin ne veut rien dire. Encore une fois, la droite tente de récupérer une colère engendrée par l’incompétence du gouvernement socialiste et plus particulièrement de son ministre de l’éducation qui a lancé une pseudo réforme sans en mesurer tous les enjeux : financiers, humains, d’infrastructure, de logistique, … Le fiasco était prévisible.

La droite se place toujours sur le créneau du conservatisme, elle pense peut-être que nous avons oublié les dizaines de milliers de fermetures de classes, d’écoles, de postes de soutien aux élèves en difficulté ou en situation de handicap, … Les dégâts sont bien présents, nos enfants en subissent les conséquences quotidiennement par des classes surchargées, des élèves fatigués et des enseignants usés par une impossibilité de travailler dans de bonnes conditions. Les programmes sont inadaptés et le manque de moyen humain et financier se fait sentir chaque jour.

Une réforme de notre système est possible et même indispensable. Mais elle doit être soigneusement préparée et nécessite des moyens.

Pour l’école maternelle et primaire, elle est possible si elle part sur des bases saines.

Nous demandons le retrait de la réforme actuelle et l’écriture d’un réel projet s’appuyant sur :

  • un nombre d’heures semaine des enseignants du primaire alignées sur ceux du secondaire, ainsi que leur rémunération. Les enseignants doivent avoir le temps de préparer des cours de qualité et de se concerter.
  • une réelle redistribution du temps classe (par exemple 8h30 – 12h30 et activités l’après midi du lundi au vendredi) permettant de réellement prendre en compte les rythmes de l’enfant.

Il y a des choses à faire si on ne se contente pas d’une réforme mascarade à effet d’annonce. Et cela a forcément un coût.

article A.J.

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rythmes scolaires a

rythmes scolaires b

Pour la SORTIE DE L’EURO et la rupture avec l’UE au service du capitalisme

Pour la SORTIE DE L’EURO et la rupture avec l’UE au service du capitalisme dans Communisme-Histoire- Théorie en-tete-blog-20121-300x84

La situation politique exige plus que jamais l'existence d'un grand parti communiste dont la nécessaire indépendance de pensée doit être entièrement mise au service des travailleurs et de la lutte des classes.

Pour la SORTIE DE L’EURO et la rupture avec l’UE au service du capitalisme : Le PCF doit lancer une campagne 

Au nom des déficits et des dettes publics qu’ils ont eux-mêmes creusés, les gouvernements européens, de droite comme de « gauche », accélèrent leur politique de coupe des dépenses publiques, de casse des systèmes de protection sociale, de privatisations. Tant qu’il détient le pouvoir, le capitalisme utilise sa propre crise à son profit.

En France, le plan Fillon n’est qu’un avant-goût de ce que ce système réserve au peuple français quel que soit le résultat des élections de 2012.

De concert, l’Union européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international aident les gouvernements à saigner leur peuple. Plus que jamais, le Traité de Lisbonne, les directives européennes, l’euro apparaissent pour ce qu’ils sont : des instruments pour coordonner les politiques antisociales.

10 ans après, les peuples ont fait leur expérience. Tout ce que nous, communistes, dénoncions, dans les années 90, en combattant le Traité de Maastricht s’est vérifié. L’euro sert à aggraver la concurrence entre les travailleurs dans et hors la zone euro, exacerbant la xénophobie. L’euro facilite les délocalisations, favorise la domination des trusts les plus puissants contre les activités en développement répondant aux besoins des populations. C’est un instrument redoutable pour tirer les salaires et les acquis sociaux vers le bas, les prix des denrées élémentaires vers le haut. C’est un outil de domination, complice du dollar, conçu pour être hors de portée des peuples et les affamer au service de la finance mondiale.

Les travailleurs ne restent pas sans lutter. Un mouvement profond de contestation se développe partout.Par millions, ils manifestent dans les rues d’Athènes de Rome ou de Paris en 2010 contre la casse des retraites.

Pour l’instant, le système et ses relais réussissent à canaliser le mouvement vers l’alternance électorale entre des forces de droite ou de « gauche », qui sitôt les élections passées, appliquent plus ou moins la même politique : Grèce, Portugal, bientôt Espagne avec les élections anticipées de novembre. La France en 2012 ?

Derrière les promesses électorales démagogiques (PS grec avait promis 5% d’augmentations des salaires avant de les diminuer de 20%), un engagement de fond révèle le consensus qui relie les forces politiques de l’alternance : l’adhésion à l’UE, la défense de l’euro.

Pour l’UE, pour l’euro, c’est l’Union sacrée de la droite, du PS, du Medef. L’idéologie dominante y met toutes ses forces : « il faut sauver l’euro » et tous les sacrifices sont bons pour cela. Les syndicats réformistes, à l’image de la Confédération européenne des syndicats (la CES), fer de lance du Traité de Lisbonne, promeuvent une soi-disant « Europe sociale » pour mieux légitimer les institutions européennes et l’euro. Les organisations du capital s’efforcent de détourner la colère populaire vers une issue qui va enfoncer encore davantage les travailleurs : le renforcement de l’UE du capital, de ses institutions qui écrasent les démocraties nationales, l’établissement d’une « gouvernance européenne ». Le point d’arrivée, c’est le sinistre « Pacte pour l’euro », une politique imposée au moyen de l’euro, synonyme d’austérité à perpétuité et de mise sous tutelle des Etats démocratiques.

En France, comme ailleurs, le système assigne à sa roue de secours d’extrême-droite le soin, comme en 1992 contre Maastricht, ou en 2005 contre le TCE de dévoyer la lutte contre l’UE du capital, en les associant au nationalisme et au racisme. Le capital joue avec le feu : ne laissons pas faire !

Les peuples, quand on leur demande leur avis ne se trompent pas : NON à Maastricht ou au TCE au Danemark, en Irlande, aux Pays-Bas ou en France. Un vote de classe, celui des ouvriers, des paysans, des employés, de ceux qui ont le plus intérêt à combattre le capital, s’exprime à chaque fois contre l’UE. Un rapport de force existe liant luttes et rejet de l’UE du capital.

Voilà pourquoi nous pensons qu’il est primordial que notre parti le PCF reprenne son combat de toujours contre l’intégration européenne capitaliste. Le PCF est la seule force politique conséquente qui a toujours combattu l’intégration européenne depuis la CED (l’armée européenne) en 1953 jusqu’au combat contre Traité d’Amsterdam et la monnaie unique en 1998 en passant par le Traité de Rome.

La sortie de la France de l’euro, c’est-à-dire la fin de l’euro, vu la place centrale de notre pays, n’est pas synonyme d’avènement du socialisme. Bien sûr, mais ce serait une victoire politique majeure, une mise en échec historique de l’UE, l’explosion du consensus droite/PS en France. Evidemment, pour les communistes, elle ne peut que s’accompagner que d’autres mesures fondamentales telles que la remise en cause de la dette publique indue, la nationalisation du secteur financier, une autre politique fiscale et salariale. Elle va dans le sens du refus croissant de l’application du Traité de Lisbonne, des directives et règlements européens.

En 1992 comme en 2005, avec leur Parti, les communistes ont su aller à contre-courant. Nous nous souvenons que cela n’a pas été facile mais que cela a été finalement fécond pour les luttes. En 2012, le PCF doit refuser de céder à la pression réformiste dominante : aucune illusion ne peut être laissée, avec la CES ou le Parti de la gauche européenne, sur une réorientation contre-nature de l’UE ou de la BCE! Le débat ne saurait être esquivé dans le Parti pour cause de campagne électorale ou d’adhésion au Parti de la « Gauche européenne ».

Les institutions de l’UE n’ont d’objectif que d’éliminer les acquis sociaux et démocratiques nationaux, le droit, souvent chèrement payé, des peuples à disposer d’eux-mêmes. Elles tentent de tout porter au niveau supranational où ils n’ont pas de prise mais où les multinationales sont omnipotentes. Au contraire, la résistance au plan national est décisive dans l’intérêt mutuel,internationaliste, des peuples!

Aussi, responsables, militants, sympathisants du PCF, citoyens, nous demandons publiquement que le PCF, au regard de son rôle historique, lance une campagne nationale pour la sortie de l’euro. Nous nous engageons à forcer le débat sur cette question cruciale.

Premiers signataires: Stéphane AURIOL (PCF-RATP, Conseil national du PCF 2005-2008), Corinne BECOURT (PCF 02, CN), Frédéric BERNABE (PCF 70, CN), Emmanuel DANG TRAN (PCF 75, CN), Fabienne DEBEAUVAIS (PCF 80, CN), Claude FAINZANG (PCF 75, CN), Eric JALADE (PCF 81, CN) ; Dominique NEGRI (PCF 38, CN)


Je m’associe à cet appel. Je demande que le PCF, dans la suite de ses combats contre le Traité de Maastricht et la « constitution » européenne lance une campagne nationale pour la sortie de l’euro en vue de rompre avec l’UE du capital:

 

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Un député PCF méconnaissable : Patrice Carvalho (Oise)

Un député PCF méconnaissable : Patrice Carvalho (Oise) dans Divers 120723_carvalhoPatrice Carvalho a retrouvé le siège de député de la circonscription de Noyon dans l’Oise qu’il avait occupé entre 1997 et 2002. Le 17 juin 2012, il a obtenu 42,7% des voix dans le cadre d’une triangulaire avec l’UMP et le FN. Il est un des 7députés membres du PCF restants.

 

Depuis 2002, la plupart des communistes l’ont perdu de vue. Mais certains se souviennent encore de ces prises de position et de ses votes lors du gouvernement Jospin, parmi les très rares à refuser d’avaliser les reniements de la « gauche plurielle », des ministres et de la direction du PCF. Pour marquer symboliquement la quasi-absence d’ouvriers dans la représentation nationale, lui, l’ancien de Saint-Gobain était venu en bleu de travail à la première séance de la législature.

 

C’était il y a 15 ans. Malheureusement, tout le monde peut changer. Patrice Carvalho avait déjà manifesté son changement de logique en s’intégrant dans l’exécutif de « gauche plurielle » de l’Oise avec rang de second vice-président du Conseil général.

 

Dans la continuité de son allégeance sur le PS, il se rapproche en 2009 de Robert Hue qui prône, avec son « Mouvement unitaire pour le progrès », MUP, un courant « communiste » dans une gauche unie derrière le PS. Dans la mouvance du MUP, Patrice Carvalho figure sur la liste PS aux régionales de 2010 en Picardie rejetant la liste « Front de gauche » et la liste des communistes derrière Maxime Gremetz.

 

Est-ce l’approche des élections législatives qui lui faire revoir l’expression de son suivisme derrière le PS ? En 2011 et 2012, il n’est plus question de MUP, mais de Front de gauche. Carvalho se réconcilie avec la direction du PCF de l’Oise et fait campagne pour Mélenchon, même si depuis qu’il est de nouveau député, il « avoue ne pas trop l’aimer » (Le Monde du 13 juillet 2012). Ce choix ne l’a pas desservi électoralement, d’autant plus que le PS a tardé à désigner un candidat « divers gauche » contre lui ‘après l’avoir soutenu dès le 1er tour aux cantonales de 2011) et lui a fourni un suppléant « apparenté socialiste ». Le Monde constate que ses affiches sont roses et ne portent aucune référence au PCF. Pas de quoi gêner Carvalho, pour qui ses électeurs sont avant tout « carvalhistes ».

 

On peut bien être d’origine ouvrière et devenir un bon notable local démontre et assume le député Carvalho.

 

Quel créneau lui reste-t-il pour s’illustrer pendant la prochaine législature ?

 

Dans la même interview du Monde, Patrice Carvalho semble avoir fait un choix : dénoncer la proposition du droit de vote des étrangers aux élections locales (pourtant défendue par les communistes depuis les années 70) et fustiger le mariage homosexuel. De quoi faire parler de soi, accompagner la dérive d’une partie de l’électorat local, sans troubler les parrains du PS !

 

Les anti-communistes, sous Sarkozy, (ah comme il manque aux éditorialistes du Figaro !) avaient fait leur miel des prises de positions de l’ex-député maire de Vénissieux, André Gerin qui associait une revendication « identitaire communiste » à une défense zélée des dispositions anti-immigrés du gouvernement, « identité nationale » ou « croisade anti-burqa », à des positionnements sécuritaires dignes de son complice et préfacier, l’ex-député UMP Eric Raoult.

 

Gerin, disqualifié et à la retraite, aurait-il trouvé un successeur, tout aussi prêt à dévaloriser l’identité communiste et ouvrière ?

La page complète accordée par Le Monde à Patrice Carvalho le laisse craindre.

Il ne reste que 7 députés membres du PCF

Vivelepcf, 16 juillet 2012

 

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