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Présentation de la liste intégrale pour les municipales 2014 : « les voix de la colère », conduite par Olivier Tournay

Les candidats de notre liste, les 45 voix de la colère :

  1. Présentation de la liste intégrale pour les municipales 2014 : « les voix de la colère », conduite par Olivier Tournay dans Conseil Municipal de St Quentin 01.-photo-olivier-tournay-web_redimensionner TOURNAY Olivier – Saint-Jean – 36 ans – Professeur des écoles – Syndicaliste – Conseiller municipal PCF 
  1. 02 Corinne Becourt (2)_redimensionner BECOURT Corinne – Centre ville – 50 ans – Secrétaire de la section de St-Quentin du PCF- Travailleur social dans un Centre Social
  1. 03 aurélien jan 2 vign JAN Aurélien – Saint Martin – 33 ans – Professeur des écoles – Syndicaliste
  1. 04 Agathe Salle (2)_redimensionner SALLES Agathe – Centre ville – 31 ans – chargée de clientèle (transports)
  1. 05 jean-Luc Tournay (2)_redimensionner TOURNAY Jean-Luc – Neuville – 60 ans – Ouvrier espaces verts – Ancien conseiller régional, Syndicaliste et secrétaire de Section
  1.  06 suzanne barbaux vign BARBAUX LARIDOY Suzanne – Centre ville – 54 ans – Directrice d’un service d’aide à domicile- Syndicaliste- membre de la commission administrative paritaire du centre de gestion de l’Aisne
  1. 07 Jérôme Lesur (2)_redimensionner LESUR Jérôme – Remicourt – 42 ans – Professeur des écoles spécialisé – Militant associatif (culture et musique)
  1. 08 Carole Barloy (2)_redimensionner BARLOY Carole – Vermandois – 40 ans – Agent d’entretien en intérim – Militante associative de quartier
  1. 09 didier tassin vign TASSIN Didier – Vermandois – 48 ans – Ouvrier – Demandeur d’emploi – Militant associatif de quartier
  1. 10 Maryse Laplace (2)_redimensionner LAPLACE Maryse – Saint Martin – 58 ans – Responsable d’une équipe d’action sociale
  1. 11 Gérard Ervet (1)_redimensionner ERVET Gérard – Saint Martin – 59 ans – Gardien – Retraité – Militant associatif, Syndicaliste -administrateur du COS de la ville de St-Quentin
  1. 12 francine latouche vign LATOUCHE Francine – Europe -35 ans – Secrétaire (DE) – Militante associative
  1. 13 Serge Casier (2)_redimensionner CASIER Serge – Saint-Jean – 52 ans – Egoutier – Syndicaliste territoriaux
  1. 14 annie ducrocq - marié web DUCROCQ Annie – Saint-Martin – 63 ans – Employée de bureau (retraitée)
  1. 15 Jean-Marie Desmidt (2)_redimensionner DESMIDTS Jean-Marie – Centre ville – 50 ans – Gardien de gymnase – Syndicaliste territoriaux – militant associatif
  1. 16 Barbara Knockaert (2)_redimensionner KNOCKAERT Barbara – Saint-Jean – 36 ans – Professeur des écoles – Syndicaliste
  1. 17 loic deguise vign DEGUISE Loïc – Centre ville – 34 ans – Cuisinier (DE – interim)
  1. 18 Céline (2)_redimensionner TAVERNIER Céline – Faubourg d’Isle – 27 ans – Assistante administrative (commerce)
  1. 19 Ludovic Boulanger (1)_redimensionner BOULANGER Ludovic – Centre ville -34 ans – Chaudronnier Cheminot (Iinterimaire) – Militant associatif, entraîneur de football
  1. 20 marie paule afchain vignAFCHAIN Marie-Paule – Eeurope – 59 ans – travailleur social (DE)
  1. 21 thomas mendes vign MENDES Thomas – Neuville – 35 ans -Médiathécaire Militant associatif (sport, culture)
  1. 22 Aurélie Plé (2)_redimensionnerPLE Aurélie – Saint-Jean – 29 ans – Professeur des écoles – Syndicaliste
  1. 23 benoit lerosey 3_redimensionner LEROSEY Benoît – Remicourt -22 ans – Etudiant (Sciences-Po Paris)
  1. 24 blandine berna vign BERNA GRENIER Blandine- Neuville -54 ans -Mère au foyer – DE
  1. 25 Clément Salle (2)_redimensionner SALLES Clément – Centre ville – 33 ans -Technicien de laboratoire
  1. 26 Laurie Carpentier edimensionner CARPENTIER Laurie – Centre ville -31 ans – Travailleur social
  1. ludovic guin vignGUIN Ludovic – Remicourt -37 ans – Cheminot
  1. stéphanie VatVAT TUREK Stéphanie – Remicourt -39 ans – Professeur des écoles
  1. 29 Gauthier Ducos (2)_redimensionner DUCOS Gauthier – Centre ville – 40 ans -Tuyauteur soudeur en maladie professionnelle
  1. 30 mauricette tournay vign TOURNAY QUERTELET Mauricette – NEUVILLE – 60 ans – Ouvrière Câbleuse chez Hazemyer – syndicaliste – retraitée
  1. 31 Benjamin Mereaux (2)_redimensionner MEREAUX Benjamin – Remicourt -31 ans – Educateur spécialisé
  1. 32 Françoise Denivet (1)_redimensionner DENIVET DRUENNE Françoise – Neuville -56 ans – Employée libre-service (DE)
  1. christophe foubet vignFOUBET Christophe – Remicourt – 42 ans -Ouvrier qualifié
  1. 34 Céline Brion (2)_redimensionner BRION Céline – Faubourg d’Isle -30 ans – Assistante d’éducation – Ancienne conseillère Régionale jeune Picardie
  1. 35 Franck Mousset (2)_redimensionner MOUSSET Franck – Centre ville – 51 ans – Agent administratif (DE) – Adulte handicapé
  1. 36 sylvie mantelet vign  MANTELET CARON Sylvie – Faubourg d’Isle – 40 ans – Agent d’entretien
  1. 37 Jean-François Savary (2)_redimensionner SAVARY Jean-François – Saint-Jean – 56 ans – cheminot roulant- Retraité
  1. 38 Marie-france Kahn (2)_redimensionner KAHN Marie-France – Vermandois – 60 ans – Femme de chambre- Retraitée
  1. 39 Didier Pudepiece vignPUDEPIECE Didier – EUROPE- 55 ans – Ouvrier – Adulte Handicapé – Militant associatif
  1. 40 Marie Christiane Antoine (2)_redimensionner ANTOINE LARUE Marie-Christiane – Neuville -62 ans –Confectionneuse bobineuse -Retraitée
  1. 41 daniel bergougnoux vign BERGOUGNOUX Daniel – Faubourg d’Isle – 61 ans -Commerçant -Retraité
  1. 42 Monique Pottier (2)_redimensionner POTIER Claudine – Vermandois – 60 ans – auxiliaire de vie
  1. 43 dominique nowack vignNOWAK Dominique – Vermandois -59 ans – Expert-comptable – Essayiste
  1. 44 paulette carpentier vign CARPENTIER Paulette – Europe – 87 ans – Agent hospitalier – retraitée – ancienne conseillère municipale, ancienne responsable de l’Union des femmes française – Vétérante du PCF
  1. 45 Bernard Fontaine vignFONTAINE Bernard  – Europe – 73 ansOuvrier retraité – Ancien syndicaliste MBK – Vétéran du PCF

 

Discours introductif de Corinne Bécourt, secrétaire de section :

Chers amis, chers camarades,

Je vous remercie au nom de la section de Saint-Quentin du PCF, d’avoir répondu aussi nombreux à notre invitation. Nous sommes réunis aujourd’hui, bien sûr pour vous présenter notre liste aux élections municipales, mais pas seulement.La situation est grave.La situation sociale explosive.Les gouvernements successifs, dirigés par l’Europe du capital, nous assassinent un peu plus chaque jour.Plus que jamais, notre pays à besoin d’une organisation offensive, le PCF avec des combattants, droits et déterminés.Nos nouvelles affiches, notre journal l’Éveil, donne le ton pour notre part : aucune compromission avec le capital et ses fidèles alliés.Je reprendrai ici un extrait d’une chanson que nous affectionnons particulièrement :

Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines? Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu´on enchaîne? Ohé, partisans, ouvriers et paysans, c´est l´alarme.

Exploitation, chômage, misère, Assez ! Il faut que ça change, que tout change !Ayons une pensée pour Nelson Mandela qui vient de nous quitter, souvenons-nous avec fierté, comme pour Angéla Davis, du rôle joué par le mouvement communiste international, le parti communiste français et en première ligne, les jeunes communistes qui menèrent une campagne de masse pour sa libération avec pour mot d’ordre « Libérer Mandela », ses mots fusent encore dans nos têtes.Alors que les hommages hypocrites pleuvent, Lang, Delanoë ou Sarkozy, aujourd’hui même Fabius ou Obama (les va-t-en-guerre en Afrique !), rendons lui l’hommage qu’il mérite.Rendons hommage au dirigeant révolutionnaire, au compagnon de route des communistes mais aussi à tous les autres résistants qui ont lutté avec lui, résistants, combattants de l’ANC et du PC sud Africain et qui furent éliminés.Je reprendrai la phrase dont il aimait à ponctuer ses discours : « La lutte continue » pour redonner le pouvoir au peuple : « Amandla Ngawethu » (le « pouvoir au peuple » en Xhosa).Nous rendrons hommage à Nelson Mandela, le jour de ses obsèques civiles, ce dimanche 15 décembre à 11h au monument de la résistance.Concernant les municipales et le programme, Olivier, tout à l’heure vous en donnera les grands axes, jusqu’au mois de février, nous irons à la rencontre de la population, nous l’étofferons, mais pas de précipitation, la campagne officielle c’est en mars….Et nous avons des luttes urgentes à mener, dont celle contre l’augmentation de la TVA, merci encore Monsieur Hollande.Les Saint-Quentinois sont concernés au premier chef, la perte de pouvoir d’achat sera dure pour le plus grand nombre, intenable pour certains. La TVA est l’impôt le plus injuste frappant davantage les plus pauvres. Une pétition et un tract sont d’ores et déjà à votre disposition.Pour finir, quelques mots sur notre liste, nous lui avons trouvé un nom qui nous ressemble, « Les voies de la colère », 45 camarades qui vont vous être présentés par Ervet Gérard.Bien sûr avec la parité et une présence du privé conséquente mais une liste qui ressemble aussi à l’état de notre ville, Merci Monsieur Xavier Bertrand, ex Ministre du chômage avec près de 27% de demandeurs d’emploi, d’intérimaires, de précaires.Des « voix de la colère » prêtes à agir avec vous.Haro au capital et à ses alliés.Vive le PCF.Je laisse la parole à Gérard pour cette présentation.Merci à tous.

Corinne BECOURTSecrétaire de la Section de Saint-Quentin du PCF

Benoît Roger, secrétaire départementale du PCF de l’Aisne, a pris la parole pour apporter le soutien de la fédération à Olivier Tournay et à la démarche de la Section de Saint-Quentin.

Discours d’Olivier Tournay :

liste-pcf-019-300x224 02 Corinne Becourt (2)_redimensionner BECOURT Corinne – Centre ville - 50 ans - Secrétaire de la section de St-Quentin du PCF- Travailleur social dans un Centre Social 03 Aurélien Jan (2)_redimensionn dans Divers

Chers amis, chers camarades.

Rappelons pourquoi cette liste existe. Trois raisons à cela.

  1. Tout d’abord, nous devons faire face à une ville sinistrée :

  • Une population qui part

  • Une paupérisation croissante

  • Un chômage en explosion (+ 45% depuis 2008).

Tel est le bilan de Xavier Bertrand après 19 ans de pouvoir. Sa réponse est toute faite : « ce n’est pas moi, c’est les autres. Ce n’est pas moi, c’est la crise », tout en essayant de détourner l’attention avec un peu de Tour de France ou de « ville la plus sportive de France ».

Tel est son bilan, est pourtant, il aura été dans toutes les arcanes du pouvoir : maire, député, membre de la Communauté d’Agglomération, Conseiller Général, plusieurs fois ministre (dont du travail !). C’est donc lui qui est aux manettes, et c’est donc lui qui a mis en place la poltique destructrice de la droite, politique la plus libérale qui soit. Le triste état de la ville, c’est son bilan !

  1. A côté de cela, il a été évoqué la possibilité d’une liste avec le Parti socialiste.

Peut-être avez-vous lu la presse locale dernièrement. Le candidat PS s’en prend piteusement à nous, nous accusant de faire le jeu de la droite, nous accusant de collusion. Il essayait même de nous faire porter le chapeau de son échec anticipé. A-t-il si peu de choses à dire sur la politique menée à Saint-Quentin qu’il faille s’attaquer au PCF ?

Pour notre part, nous sommes porteurs d’idées, de combats (qui ne s’arrêtent pas aux portes des échéances électorales) et de valeurs à l’opposé de la politique menée par le gouvernement actuel (politique va-t-en guerre, hausse de la TVA – impôt le plus injuste- alors qu’il faut la supprimer, 20 milliards de cadeaux fiscaux au patronat, attaques contre le code du travail, contre-réforme des retraites)

On nous accuse de collusion avec l’UMP, mais ce que fait le gouvernement est dans la droite lignée de la politique économique menée par Nicolas Sarkozy.

Le candidat PS n’ayant nullement l’intention de remettre en cause la politique gouvernementale, une liste d’union était dès lors impossible.

  1. Enfin, entre les déçus de Xavier Bertrand, et les déçus du PS, notre liste est aussi le rempart contre le FN. Sous un discours faussement social, ce parti d’extrême droite véhicule des idées qui renvoient au rejet et à la haine de l’autre.

Voilà pourquoi nous présentons notre liste et voilà dans les grandes lignes ce que nous comptons faire dans la gestion de la ville.

Le premier mal de la ville est bien entendu l’emploi. Tous les candidats qui vous promettent des créations d’emploi vous mentent. Par contre, une mairie doit tout faire pour que les conditions soient réunies afin que l’emploi puisse se développer, que sa population ne fuie plus la ville, qu’elle soit éduquée et formée correctement.

Aussi, trouvez-vous acceptable que les loyers HLM aient augmenté de 20 % en 5 ans et que les projets de constructions soient arrêtés ? Se loger à Saint-Quentin, même en HLM, coûte trop cher, il faut stopper cette dérive.

Trouvez-vous acceptable que l’on ferme des écoles ?

Trouvez-vous acceptable que la dotation budgétaire par élève soit bien moins élevé ici que dans des villes avoisinantes ?

Trouvez-vous acceptable qu’il n’y ait qu’une crèche municipale pour 55 000 habitants alors que par exemple à Cahors (20 000 habitants), y en ait 4 ?

Tout ceci n’est que choix politiques, choix que Xavier Bertrand ne fait pas. C’est dans la jeunesse qu’il faut investir !

Trouvez-vous acceptable cette zone franche qui ne crée aucun emploi mais qui engendre des déserts médicaux dans de nombreux quartiers de la ville ? Il faut y mettre un terme.

Trouvez-vous acceptable qu’il y ait de moins en moins de trains qui desservent la ville ?

Il faut repenser le transport extra-urbain mais aussi urbain qui ne donne pas satisfaction.

Trouvez-vous acceptable que l’on brade la culture à une entreprise privée (500 000 euros par an) ?

Trouvez-vous acceptable que nombre de prérogatives de la ville soient confiées au privé (ex : une partie des espaces verts) ?

Nous mettrons un terme à toutes ces délégations de services publics dispendieuses pour que la mairie retrouve l’entièreté de ses prérogatives.

Trouvez-vous acceptable que l’on ait un prix de l’eau deux fois plus élevé qu’à Amiens ?

Trouvez-vous acceptable qu’il faille payer pour se rendre à l’hôpital ? 

Trouvez-vous acceptable que l’on mette en concurrence le service municipal d’aide aux personnes âgées avec le privé qui siphonne toute la demande solvable ?

Assez de ces services publics qui n’en portent que le nom. C’est un service public de qualité dont la ville à besoin, un service public qui soit un amortisseur social ! De l’argent, il y a en, et désormais, il faut qu’il soit mis au service de tous et nous aux services de quelques uns.

Alors, oui, face à ce constat, la population est en colère. Nous sommes en colère. Mais nous sommes aussi une perspective, qui ne doit surtout pas s’arrêter à une élection, mais s’emparer de la chose publique, s’emparer des luttes.

Menons cette bataille. Nous, les 45 membres de cette liste, mais vous aussi, dans les quartiers, les entreprises, emparez vous de ce combat. Luttons efficacement contre cette politique nationale d’austérité, relayée à Saint-Quentin par Xavier Bertrand.

Retrait du plan de casse de PSA! Nationalisation de PSA et Renault!

PETITION

(lancée à la Fête de l’Humanité 2012):PLUS DE 1000 SIGNATURES AU STAND DE SAINT QUENTIN

Retrait du plan de casse de PSA!  Nationalisation de PSA et Renault! dans Communisme-Histoire- Théorie indexRetrait du plan de casse de PSA!  Nationalisation de PSA et Renault!

Sans surprise, François Hollande, après l’indignation feinte, joue l’impuissance devant le plan de casse de 8000 emplois à PSA et la liquidation de l’usine Citroën d’Aulnay. Un rapport d’expert, de complaisance, vient habilement soutenir sa position. Il critique la stratégie de la direction mais juge la « restructuration » inéluctable et oppose perfidement les ouvriers d’Aulnay à ceux de Madrid. Maintenant, le gouvernement va s’appliquer à aménager « socialement » le plan pour mieux le faire passer.

Et pourtant, les politiciens de tous bords n’ont cessé, durant toute la campagne électorale, de clamer leur volonté de redresser l’industrie. Et bien ils le peuvent mais il faut les y contraindre!

Aujourd’hui, au nom de la crise, le nouveau gouvernement accompagne la stratégie du tout profit des actionnaires de Peugeot, comme hier, le gouvernement précédent a délivré des milliards d’euros d’aides publiques, directes et indirectes, aux capitalistes du secteur. Renault, dont l’Etat reste l’actionnaire de référence mais dont les profits sont absorbés à 85% par le privé, a impulsé la politique de délocalisation et de casse industrielle en France.

Une lutte nationale peut imposer autre chose que ces choix hypocrites :

- Le retrait pur et simple du plan de « restructuration » de PSA.

- Le remboursement des aides publiques reçues.

- La fin de la mise en concurrence destructrice, organisée par l’UE, notamment avec l’euro, entre les travailleurs de chaque pays. Notre peuple a déjà dit NON aux traités européens. Faisons-le respecter !

L’industrie et l’industrie automobile en particulier sont des priorités nationales? Oui ! Alors posons la question de la nationalisation des deux entreprises centrales, dont dépendent les équipementiers et sous-traitants, qui structurent des bassins d’emploi entiers, avant qu’il ne soit trop tard !

Que l’on ne nous dise pas que c’est trop cher ! La capitalisation boursière de Peugeot-Citroën est tombée à 2,25 milliards d’euros. C’est 20 fois moins que le coût de l’avion de guerre Rafale !

Historiquement, la nationalisation, après l’expérience de la Libération, n’a rien à voir en France avec les opérations de renflouement momentané par l’Etat des trusts comme General Motors aux Etats-Unis. Un rapport de force existe pour, par la lutte, par l’intervention des salariés, se débarrasser des intérêts privés, gagner d’autres choix industriels dans l’intérêt du pays: la réponse aux besoins face à la logique du profit.

Nous demandons au gouvernement et au président d’imposer immédiatement le retrait du plan de casse des patrons de PSA, de nationaliser  PSA et de renationaliser intégralement Renault.

120913_pétition_FH1-721x1024 COMMUNISTE LUTTE CONTRE LE CAPITAL dans Faire Vivre et Renforcer le PCF

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UE/euro : la seule question à poser, c’est comment rompre avec l’une et l’autre ! Déjouons les opérations politiques autour du « TSCG » !

UE/euro : la seule question à poser, c’est comment rompre avec l’une et l’autre ! Déjouons les opérations politiques autour du « TSCG » ! dans Communisme-Histoire- Théorie 120824_Sarko-95x95EDT pour vivelepcf, 18 août 2012

Hollande, après Sarkozy, ne pourra pas esquiver bien longtemps la question de l’UE. Dans quelques mois, sa politique d’austérité « équitable » a tous les risques de se transformer en super-austérité. Le capitalisme va continuer à utiliser sa propre crise pour s’attaquer aux acquis des travailleurs pays après pays en Europe. En 2013, la France est censée emprunter 400 milliards d’euros sur les marchés. Elle affrontera la concurrence des pays, comme l’Italie, où les salaires et les droits sociaux auront été écrasés. L’UE s’apprête à être, comme contre Grèce, Espagne ou Italie aujourd’hui, à la fois le prétexte et l’instrument, avec l’euro, pour imposer cette politique au peuple français.

Mais en France, le pouvoir fait face à un obstacle particulier. En 2005, s’est déroulé un vote et la sanction populaire est tombée. Par référendum, le peuple a rejeté à 55% la « constitution » européenne qui reprenait l’ensemble des traités européens, Maastricht, Amsterdam, Lisbonne. Une claque notamment pour Hollande et Sarkozy qui avaient posé ensemble sur Paris Match pour le TCE. Le pari de « relégitimation » de l’UE a échoué. Bien sûr, gauche et droite se sont entendues pour adopter au Parlement en 2008 le Traité de Lisbonne avec l’essentiel des dispositions techniques du TCE (pas toutes, notamment pas l’inscription directe dans la loi française des directives européennes).

Mais, aujourd’hui plus encore, avec l’expérience de l’intrusion de l’UE et de la BCE sur les pays voisins, le discrédit à 55% de l’UE demeure. Un potentiel de résistance et de contestation notamment de l’euro existe et peut être développé. Une majorité encore plus large pense que l’euro a été une mauvaise chose.

Face à cette situation, l’idéologie dominante a adapté son discours, a temporisé. Sarkozy a très peu utilisé le prétexte européen pour faire passer ses contre-réformes. Sarkozy, puis Hollande ont adopté une posture de fermeté face à l’Allemagne d’Angela Merkel.

Surtout les partis du système ont tout fait pour minimiser, esquiver la question européenne pendant l’interminable campagne électorale de 2012.

Le système a confié au FN le soin de jouer son rôle habituel de repoussoir pour discréditer toute idée de rupture avec l’UE. Le Pen fille n’a pas eu à le mener jusqu’au bout, abandonnant la question de l’euro dans sa profession de foi. L’absence des positions historiques du PCF, celles qui ont alimenté nos campagnes contre Maastricht notamment a pesé lourd, avec le choix de la direction du Parti de l’effacement dans le Front de gauche, de l’alignement derrière le PGE, la CES et le Maastrichien, « fédéraliste », Mélenchon.

Les élections passées, Hollande réintroduit la question européenne avec l’adoption du Pacte budgétaire. Sur le plan politicien, il s’est débrouillé pour l’associé dans un « paquet », soumis au vote des députés et sénateurs, comprenant un volet « croissance » qui permettra à la gauche de se différencier de Sarkozy. Notons, au passage, que ce volet « croissance » n’est qu’un instrument de plus dans l’intégration dans l’UE du capital.

Le Pacte budgétaire est avant tout un instrument politique pour mettre une pression européenne sur les peuples. Son nom de code, en jargon européen, est « TSCG » pour « Traité sur la coopération et la gouvernance de l’Union économique et monétaire ». Mais il n’est en rien comparable aux traités de Maastricht ou de Lisbonne. Il ne concerne que 25 pays sur 27 (Royaume-Unis et République Tchèque ne l’ont pas signé). Il ne reprend pas les traités antérieurs. Il ne s’y substitue pas.

Il ne contient en fait que la reprise de la partie du Traité de Maastricht concernant les conditions de déficit et de dette publics pour adhérer à l’euro. Pour les capitalistes européens, ces fameux « critères de Maastricht » ont été bien politiquement très utiles pour compresser les dépenses publiques et sociales, les salaires, tout au long des années 90. Mais dans les faits, ils n’ont quasiment jamais été respectés par un seul Etat membre. Aujourd’hui, ils ont perdu leur efficacité politique.

Le premier objectif du TSCG est de réaffirmer solennellement les critères de Maastricht dans le contexte dramatisé de « crise de l’euro ».  La propagande fonctionne à plein : pour diminuer les déficits publics (creusés par les gouvernements eux-mêmes au profit des capitalistes), pour préserver l’UE et l’euro, il faut adopter le TSCG. Une fois le TSCG adopté, le gouvernement n’aurait plus de marges de manœuvre pour faire d’autres choix que l’austérité. Sous peine de sanctions européennes. On ne connaît que trop ce discours de défausse des gouvernements français. Répétons-le, jamais, les « critères de Maastricht » n’ont été observés mais jamais l’UE n’a pris le risque d’imposer les sanctions prévues à un peuple.

Non, l’atteinte véritable à la souveraineté nationale, à la capacité des peuples à résister au capitalisme, est ailleurs : elle est dans la monnaie unique, l’euro. L’échelon national est dépossédé de sa maîtrise. Au bout de 10 ans, tous ce que, communistes, nous avions dénoncé en combattant Maastricht se produit, la mise en concurrence exacerbée entre les peuples, l’écrasement des activités, des industries des pays les plus faibles, la baisse accélérée des salaires et des droits sociaux etc. La « crise de l’euro » est maintenant à la fois le moyen d’aggraver encore ses effets mais aussi de préparer un renforcement de la tutelle de l’UE du capital sur les peuples avec une intégration bancaire puis budgétaire. NON ! Nous avons dit à non à cela à 55% !

L’autre objectif du TSCG, c’est bien que l’on ne touche pas à l’euro, au consensus pour la sauvegarde l’euro.

Voilà pourquoi, y compris pour lutter contre l’application du TSCG, c’est une fausse-bonne idée, une erreur, voire une tromperie de demander un référendum sur le TSCG, comme le font, après avoir soigneusement attendu l’élection de Hollande, des associations de la « gauche de la gauche », Copernic, Attac ou le Front de gauche.

Non, le TSCG n’est pas un nouveau Traité de Maastricht ou de Lisbonne. L’ériger au même niveau, c’est rentrer dans l’opération politique du pouvoir et de l’UE. C’est dévaloriser les 55% de 2005, le point d’appui pour lutter contre la légitimité et la fatalité de l’application traités, directives et règlements européens, y compris le TSCG lui-même.

Les propos tenus par Pierre Laurent dans son interview à Nice Matin le 15 août sont gravement inconséquents : « L’enjeu est encore plus important que pour le traité de Maastricht il y a vingt ans, qui était déjà une erreur monumentale. » Pierre Laurent décide d’effacer la portée fondamentale de Maastricht. C’est conforme avec l’abandon de la contestation de l’euro et la conversion, avec le PGE, à la « réorientation » de l’UE. Comme dit le chanteur, « une erreur, c’est facile comme un et deux font quatre ». Maastricht, une erreur ? Mitterrand ne savait pas ce qu’il faisait peut-être ! Pour Pierre Laurent, il s’agit sans doute le moyen de gommer le fossé qui sépare les communistes des socialistes comme Mélenchon, chantre en 1992 de Maastricht, qu’il qualifia de « bon compromis de gauche ».

Dans les luttes à venir, l’abandon du point de vue communiste contre l’UE est désastreux.   

A 55%, les Français ont dit NON à tous les traités de l’UE. On leur demanderait maintenant de se prononcer sur une petite partie, un codicille.

Réduire le débat européen au texte du TSCG, oui ou non, c’est rentrer dans le faux débat promu par le système sur les déficits publics. Dans le détail, le TSCG reprend exactement les critères de Maastricht « en vigueur » : 3% du PIB de déficit maximum et 60% de dettes publiques. Le seul point ajouté est une limite de déficit « structurel », c’est-à-dire du budget de fonctionnement, de 0,5% du PIB, sauf circonstances exceptionnelles. On voit le danger de rentrer dans le débat technique !

Communistes, nous ne sommes pas par principe pour des déficits publics mais pour prendre l’argent là où il est, le choix des déficits pouvant se justifier pour certains investissements. Notre problème n’est pas d’abord de s’opposer à la réduction des déficits mais qu’elle se fasse par des prélèvements sur la production de richesses détournée par les capitalistes.

La pétition de l’Huma reprend la notion de souveraineté nationale qui cesse enfin d’être confondue avec le nationalisme. Mais la perte essentielle de souveraineté ne réside pas dans les dispositifs de « sanctions » théoriques, politiques, qui seront aussi peu appliqués que ceux prévus par Maastricht mais bien dans la monnaie unique, l’euro.

On s’étonne que les promoteurs du référendum sur le TSCG ne se soient réveillés qu’après l’élection de François Hollande. Les uns et les autres ont fait semblant de croire, ont voulu faire croire que Hollande « renégocierait » le Pacte budgétaire, autrement qu’il ne l’a fait. C’était aller contre toute évidence. Le résultat de ce travail de rabattage pour Hollande est de faciliter sa position aujourd’hui pour faire passer le TSCG. Et puis, le seul fait d’imaginer que le TSCG soit « renégociable » en dit long sur l’adhésion profonde à la fatalité de l’UE du capital.

Evidemment, de référendum, il n’y en aura pas. L’affaire sera pliée au Parlement en quelques semaines. Mais comme Pierre Laurent le laisse entendre, l’objectif est sans doute ailleurs : « il faut qu’un nombre important de parlementaires de gauche s’opposent à cette ratification lors du vote en septembre ». L’initiative sur le TSCG s’inscrit dans la recomposition politique visée par le Front de gauche, comme par le PGE en Europe (ex : Syriza), constituer des « partis socialistes de gauche » pro-européens.  L’ex-rocardienne Lienemann est déjà sur les rangs pour rejoindre Mélenchon. Hamon et Montebourg, qui font paraître des états d’âme sur le TSCG, seront les contestataires de demain. Les parlementaires « verts » (élus par le PS…), chacun au nom de l’amour de l’UE, se répartissent les positionnements. On se souvient que, pressentant le résultat, le PS n’avait pas mis tous ses œufs dans le même panier en 2005 en délégant les Maastrichiens Fabius, aujourd’hui ministre des affaires étrangères, Bernard Cazeneuve, aujourd’hui ministre des affaires européennes ou Mélenchon pour canaliser le Non.

Depuis des mois, avec d’autres membres du Conseil national du PCF, des centaines de responsables et militants, nous demandons qu’une véritable initiative nationale pour la rupture avec l’UE du capital et la remise en cause de l’euro soit engagée par notre parti, dans la suite de ses positions historiques, notamment contre Maastricht, validées par l’expérience. A chaque niveau, nous nous sommes heurtés à des responsables sourds. Au CN, le débat a été refusé, comme il n’a jamais été discuté de l’initiative actuelle, tombée d’en haut, c’est-à-dire de la direction du « Front de gauche ». L’Humanité nous a envoyé la même fin de non-recevoir alors qu’abondent les tribunes des dirigeants du PG.

Aujourd’hui, plus que jamais, dans le cadre de la discussion nécessaire sur les moyens de faire échec au TSCG, nous remettons en avant notre appel et les propositions de campagnes que notre parti devrait porter :

-          Refus de l’application des traités, directives et règlements européens illégitimes

-          Nationalisation du secteur financier national

-          Dénonciation de la dette publique indue

-          Abandon de l’euro, qui dans le cas de la France, veut dire fin de l’euro et recouvrement des souverainetés monétaires nationales

-          Coopération monétaire via une monnaie internationale commune entre pays de l’UE ou non.

Contre l’alliance européenne des capitalistes, la résistance au plan national est décisive dans l’intérêt mutuel, internationaliste, des peuples!

1 Commentaire

Fête Humanité 2011 en vidéo, et la programmation 2012

http://www.dailymotion.com/video/xs7axwFête Humanité 2011 en vidéo, et la programmation 2012 dans Faire Vivre et Renforcer le PCF

http://fete.humanite.fr/

Concerts

Il y a une multitude de scènes à la fête de l’Humanité. Jazz, rock, classique… il y en a pour tous les goûts !

Edouard Ferlet

New Order

Patti Smith

BB Brunes

Orchestre national de France

Hubert Felix Thiefaine

Bénabar

Future of the Left

Peter Doherty

Shaka Ponk

Parov Stelar

Dub Inc.

Bohringer-Lubat

Daniel Darc

Zoufris Maracas

Erik Marchand Balkanik sextet

Orchestre Symphonique Divertimento

W.E.T

Stereosapiens

Yas & the Lightmotiv

Mustang

Madame Dame+

Seb Martel

Rodolphe Burger

Kabal

3 minutes sur mer

Bernard Lubat et Richard Bohringer

Apéro- swing avec Marc Perron

Michel Portal + invité

Romanes- Lubat

 Bex

Jean-Marc Padovani

Barbara Carlotti

Hippocampus Jass Gang

Jeanne Added en Solo

Andy Emler MegaOctet

Jean-Phillippe Viret, Fabrice Moreau et Edouard Ferlet

Franck Tortiller et François Corneloup

50ème anniversaire de l’indépendance de l’Algérie. Documents et articles sur l’action du PCF.

Vivelepcf

50ème anniversaire de l’indépendance de l’Algérie. Documents et articles sur l’action du PCF. dans Communisme-Histoire- Théorie 120715_Affiches-300x201-1LE 19 MARS 1962, LES ACCORDS D’EVIAN METTAIENT FIN À LA GUERRE D’ALGÉRIE. LE 5 JUILLET 1962, LE PEUPLE ALGÉRIEN RECOUVRAIT SON INDÉPENDANCE.

132 ans d’oppression coloniale prenaient fin. Une période de presque huit ans de souffrances inouïes pour le peuple algérien s’achevait, de drames aussi pour les Algériens d’origine européenne et pour l’ensemble du peuple français.

Communistes, nous participons pleinement à la commémoration et à la célébration de cet anniversaire. Notre Parti, le PCF, nos camarades du PCA, Parti communiste algérien, ont joué un rôle important, décisif dans cette grande victoire contre le colonialisme, l’impérialisme, pour l’accession d’un peuple à son droit à disposer de lui-même.

A travers plusieurs textes historiques et plusieurs analyses d’aujourd’hui, nous souhaitons, modestement, participer à cet aspect des commémorations qui nous concerne plus directement. Nous en sentons d’autant plus l’importance que l’attaque a été incessante pour nier et dévaloriser les positions et l’action, unique en France, de notre grand Parti, quand, du PS à l’extrême-droite, toutes les autres formations politiques ont défendu, d’une façon ou d’une autre, les intérêts de classe de la bourgeoisie colonialiste et couvert sa sale « guerre sans nom ».

Pour le PCF, l’anticolonialisme est un élément fondateur.

La huitième condition de l’adhésion à la 3ème internationale au Congrès de Tours stipule : « Dans la question des colonies et des nations opprimées, il est nécessaire qu’une attitude particulièrement marquée et claire soit prise par les partis des pays dont la bourgeoisie est en possession des colonies et opprime d’autres nations. Tout parti qui désire appartenir à la IIIe Internationale est tenu de démasquer les manigances de « ses » impérialistes dans les colonies, d’appuyer, non seulement par des paroles, mais par des faits, les mouvements libérateurs des colonies, d’exiger l’expulsion de ses impérialistes nationaux hors des colonies, de cultiver dans le cœur des ouvriers de son pays des relations vraiment fraternelles avec les populations ouvrières des colonies et des nations opprimées et de mener, dans les troupes de son pays, une agitation systématique contre toute oppression des peuples coloniaux ».

De la guerre du Rif en 1923 à la guerre d’Indochine, le PCF s’est montré fidèle, dans les positions et les actes, à cet engagement fondamental. L’Appel du 10 juillet 1940 de Jacques Duclos et Maurice Thorez, au moment où le peuple français doit lui-même se battre pour son indépendance, affirme qu’il « n’y a de Paix véritable que dans l’indépendance des peuples et les communistes qui revendiquent pour la France le droit à son indépendance, proclament aussi le droit à l’indépendance des peuples coloniaux asservis par les impérialistes. »

120715_Thorez_1939_Alger-95x95 17 OCTOBRE 1961 dans Luttes, grèves, manifsConcernant l’Algérie, l’anti-impérialisme, l’anticolonialisme, guident Maurice Thorez, lors dès son déplacement en 1939, quand il qualifie l’Algérie de « nation en voie de formation ». Ils amènent en 1954, après le 1er novembre, le PCF à affirmer clairement le « bien-fondé des revendications nationales du peuple algérien ».

EN LIEN : La déclaration du Bureau politique du PCF du 8 novembre 1954.

Le PCF est seul contre tous les autres partis politiques français, qui se sont tous rangés du côté des intérêts impérialistes. Dans une situation idéologique défavorable, le PCF s’applique à faire grandir le rapport de force pour la paix en Algérie en partant des intérêts objectifs de la classe ouvrière et de l’immense majorité du peuple français.

En 1956, après les élections de janvier, qui donnèrent une majorité de gauche à l’Assemblée, suivant une perspective politique d’union des forces de gauche, le PCF fait le pari d’une jonction à la base des travailleurs communistes et des travailleurs influencés par la SFIO pour une autre politique, notamment en Algérie. Ce pari, exprimé par le vote de confiance à Guy Mollet, échoue. La SFIO peut utiliser les pleins pouvoirs, que le gouvernement aurait obtenus par ailleurs, pour renforcer la répression colonialiste et pousser, de façon irréversible, l’escalade guerrière, élargissant le fossé entre les peuples.

Les communistes dénoncent aussitôt le double langage et ses sinistres conséquences.

EN LIEN : La déclaration du Bureau politique du PCF du 27 avril 1956, Paix en Algérie120715_Algérie_PCF_19561 3éme internationale dans Solidarité internationale

(EN LIEN : Sur le combat des communistes du PCA en Algérie au même moment, lire un hommage à Henri Maillot, assassiné le 5 juin 1956.)

La guerre est dramatiquement meurtrière et ruineuse. Elle déstabilise le pays. L’opinion publique française se montre de plus en plus réceptive à l’analyse et à l’action des communistes. Le PCF développe la lutte, notamment dans les entreprises, également parmi le contingent. Cela comptera dans l’échec du putsch des généraux félons en 1961.

L’engagement, le sacrifice jusqu’à plusieurs années de dur emprisonnement des « soldats du refus », ces appelés refusant de porter les armes contre le peuple algérien, est une des formes les plus conscientes et courageuses d’action de militants communistes (écouter par exemple l’interview de Jean Clavel sur France Inter).

120715_soldat_refus_2-95x95 Algérie1958 : L’impérialisme français doit changer son fusil d’épaule et désigne de Gaulle pour assurer la persistance de ses intérêts. De Gaulle comprend que la domination impérialiste devra chercher de nouvelles formes, partition du pays, maintien de la mainmise sur les matières premières, etc. Mais il perpétue la guerre encore 4 années pour cela, se jouant entre autres des « européens » d’Algérie, prolongeant toutes les souffrances, continuant à couvrir l’usage de la torture…

Là encore, le PCF est la seule organisation politique, organisation de masse, à dénoncer et combattre le jeu du pouvoir gaulliste, à mener jusqu’au bout la bataille pour la paix, contre la résurgence fasciste.

En 1960, il démonte « l’autodétermination », version de Gaulle, à laquelle celui-ci a dû se résigner tout en cherchant à préserver les intérêts de la classe capitaliste.

120715_paix_Algerie_meeting_SMH1 assassinatEN LIEN : L’article du 11 mars 1960 de Maurice Thorez sur « l’autodétermination ».

Pour le pouvoir gaulliste, en aucun cas, les reculs inéluctables de l’impérialisme en Algérie ne doivent se traduire par une avancée des forces progressistes en métropole. D’où la complaisance trouble du vieux réactionnaire et de son appareil pour le terrorisme fasciste de l’OAS, ses pratiques répressives jusqu’à la dernière heure, jusqu’au racisme d’Etat et aux crimes d’Etat du 17 octobre 1961 ou du 8 février 1962.

Le PCF est le premier à réagir à la répression atroce de la manifestation des Algériens en Région parisienne du 17 octobre 1961.

EN LIEN : La déclaration du BP du PCF du 18 octobre 1961.

Aussi contre la tentative de division des mémoires, l’article :  50ème anniversaire du massacre du 17 octobre 1961. L’Etat impérialiste a recours au crime raciste: souvenons-nous-en et opposons-lui l’unité des travailleurs !120715_affiche_PCF_OAS1 auto détermination des peuples

Les militants communistes continuent de payer le prix fort de leur engagement pour la paix en Algérie, contre les fascistes de l’OAS et l’impérialisme gaulliste. Le massacre de Charonne en témoigne dramatiquement le 8 février 1962. Il n’empêche pas, au contraire, la montée du mouvement populaire.

EN LIEN : Le PCF après le massacre de Charonne le 8 février 1962.

La mémoire des victimes de Charonne illustre la portée du combat quotidien des communistes (et des cégétistes) dans les entreprises et les quartiers pour la paix, lire aussi Un hommage aux victimes de Charonne.

Malgré son acharnement, l’impérialisme français représenté par de Gaulle doit concéder les Accords d’Evian, signés le 19 mars 1962. 

Maurice Thorez appelle à voter « oui » au référendum d’avril 1962. EN LIEN : son appel « Oui à la paix ».

En mars 1962, le Parti communiste algérien salue le rôle décisif du PCF dans la grande victoire que les Accords d’Evian représentent pour le peuple algérien mais pour le peuple français :

« Le PCF a été le seul parti français à soutenir, avant la guerre de libération, l’aspiration de l’Algérie à l’indépendance. Au lendemain du 1er novembre 1954, il a été le seul parti français à donner les raisons politiques du soulèvement et à préconiser des négociations sur la base de la satisfaction des aspirations nationales de notre peuple.

Il n’a cessé de déployer durant ces années de guerre, des efforts patients pour rassembler les masses dans de larges actions, moyen décisif pour imposer en France la paix négociée aux colonialistes. Il a mené avec persévérance le combat politique et idéologique contre le chauvinisme et la thèse de « l’Algérie française ». Il a expliqué inlassablement aux Français le sens et la justesse de notre lutte nationale. Il a combattu les obstacles et manœuvres sur le chemin de la négociation… »

EN LIEN : L’intégralité de la lettre du PCA au PCF en lien.  

Un bel et juste hommage à une longue lutte qui doit continuer à inspirer les combats des communistes aujourd’hui contre l’impérialisme.  

 

Ce cinquantième anniversaire est bien sûr aussi l’occasion de faire le bilan de 50 années d’indépendance de l’Algérie. Ce n’est pas notre objet ici.

Nous renvoyons cependant, comme document, au programme du PCA du 18 avril 1962. On peut y lire dans l’avant-propos : « Pour que l’indépendance soit complète, les institutions coloniales doivent être remplacées par un État réellement démocratique, permettant à chaque Algérien de participer effectivement à l’exercice de la souveraineté nationale, de sortir les pays de son sous-développement et de l’amener rapidement au rang de nation moderne et prospère. »

 

EN LIEN : Le programme du PCA du 18 avril 1962.

 

A lire aussi:

120715_mémoire_algérienne1 colonialisme1962 – 2012 : Henri Alleg répond aux questions de jeunes communistes

1962 – 2012 : CE QUE, COMMUNISTES, NOUS COMMÉMORONS
Un grand merci au rédacteur du site http://vivelepcf.fr/ pour cet article

 

 

 

 

 

 

 

 

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