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Aux dirigeants européens et à tous les états membres de l’ONU : Nous vous demandons ins­tamment d’approuver la demande légitime de recon­nais­sance de l’état de Palestine et la réaf­fir­mation des droits du peuple pales­tinien.

 

http://www.france-palestine.org/Palestine-a-l-ONU

Palestine à l’ONU

Avaaz, Aux dirigeants européens et à tous les états membres de l’ONU :  Nous vous demandons ins­tamment d’approuver la demande légitime de recon­nais­sance de l’état de Palestine et la réaf­fir­mation des droits du peuple pales­tinien. dans Solidarité internationale palestine-e9287-150x147

Texte de la pétition traduit de l’anglais par RP (AFPS)

SIGNEZ LA PÉTITION (voir : « sign the petition » – en haut à droite de la page)

Aux dirigeants européens et à tous les états membres de l’ONU :

Nous vous demandons ins­tamment d’approuver la demande légitime de recon­nais­sance de l’état de Palestine et la réaf­fir­mation des droits du peuple pales­tinien. C’est le moment d’inverser le cours de décennies de dis­cus­sions de paix infruc­tueuses, de faire cesser l’occupation, et de se diriger vers la paix sur la base de deux états.

Signer


C’est énorme – Dans quelques jours, l’ONU pourrait voter la recon­nais­sance de la Palestine en tant qu’État – aidant à mettre un terme à 40 ans de répression et de vio­lence. Et nous pour­rions faire pencher la balance pour ce vote.

Un vote « Oui » pourrait amener deux états, Israël et la Palestine, vivant côte à côte dans la paix et la sécurité. Mais des fuites indiquent que les États-​​Unis, tombés sous la coupe de groupes d’extrême-droite qui dépensent jusqu’à 100 M$ par an en lob­bying et pour les élec­tions, sont dis­crè­tement en train de faire pression sur l’Europe pour anéantir ce vote.

Des son­dages montrent que la popu­lation sou­tient mas­si­vement le projet d’un état pales­tinien, et des experts éminents affirment que ce pourrait être la der­nière chance pour la paix, mais des diri­geants euro­péens faibles envi­sagent actuel­lement de liquider tout à la fois la paix et leurs propres démo­craties plutôt que de tenir tête aux extré­mistes amé­ri­cains. Ils pensent que le public se moque que la paix et les Pales­ti­niens soient sacrifiés une fois de plus. Montrons-​​leur à quel point ils se trompent.

ENVOYEZ UN COURRIEL : (voir « send an email message »)

Si la Grande-​​Bretagne, l’Allemagne, la France et l’Espagne sou­tiennent la demande pales­ti­nienne, elle aura le poids et l’appui financier dont elle a besoin pour entamer un nouveau cha­pitre de liberté et de paix. Inondons-​​les de mes­sages leur demandant d’annoncer leur soutien :

Site du président français : http://www.elysee.fr/ecrire/

Adresse mail du Secré­taire aux affaires étran­gères bri­tan­nique : private.office@fco.gsi.gov.uk

Adresse élec­tro­nique du Ministres des affaires étran­gères allemand : presse@diplo.de

Site du Premier ministre espagnol : https://portal-scc.presidencia.gob….

Ci-​​dessous quelques argu­ments à uti­liser comme guide lorsque vous écrirez votre message

TROP C’EST TROP

-  il y a déjà eu des décennies d’occupation et de répression du peuple pales­tinien par Israël

-  pendant des années les États-​​Unis et Israël ont gardé la paix otage de pro­cessus qui n’ont rien apporté que plus de colo­ni­sation de la terre palestinienne

-  les États-​​Unis et Israël ne devraient pas se sortir impu­nément des pres­sions qu’ils exercent sur le reste du monde afin de faire voter « non » à ce qui est mora­lement et stra­té­gi­quement juste

C’EST LA SEULE VOIE VERS LA PAIX

-  actuellement il n’y a même pas un processus de paix en cours

-  c’est une nou­velle chance d’équilibrer la situation et de relancer une nou­velle voie vers la paix et la liberté

-  si la demande échoue, nous pouvons avoir de nou­velles décennies de vio­lences et les extré­mistes vont encore gagner du terrain

SOUTENEZ LE VOTE DU MONDE

-  c’est l’heure pour la Palestine – c’est une pro­po­sition diplo­ma­tique légitime et non-​​violente qui mérite le soutien total de l’Europe

-  l’ONU, la Banque Mon­diale et le FMI disent que les Pales­ti­niens sont prêts pour diriger leur propre État

-  la majorité des peuples en Europe et les 2/​3 des diri­geants mon­diaux sont déjà en faveur d’un état pales­tinien Pensez à être poli – nous serons beaucoup plus cré­dibles si nous sommes rai­son­nables et courtois

Posts sur Facebook :

L’Espagne, la France, l’Allemagne et la Grande-​​Bretagne n’ont pas encore pris position. Uti­lisez les argu­ments pré­cé­dents pour vous aider à écrire un message sur les pages facebook de leurs dirigeants.

Ou copiez le message ci-​​dessous et cliquez sur les liens pour les coller sur leurs pages.

En tant que citoyens concernés par cette question, nous vous demandons ins­tamment de vous tenir du bon côté de l’histoire face aux pres­sions des États-​​Unis et d’Israël, et de sou­tenir la réso­lution pales­ti­nienne à l’Assemblé générale des Nations unies. C’est le meilleur chemin vers la paix et la liberté et le public le sou­haite. C’est l’heure main­tenant pour la Palestine.

 

 

 

Réformer le lycée? Donnons-nous d’abord les moyens d’une éducation publique de qualité!

Article-Tract de la JC Paris 15

Après cinq ans de coupes de la droite dans le budget l’éducation nationale, de réduction de postes, de classes bondées et d’enseignement dévalorisé, il était temps que cela change.

Le nouveau gouvernement dit faire de l’éducation sa priorité. Sa première annonce, c’est une nouvelle «réforme» de l’école.

Cela fait dix ans que nos écoles, collèges et lycées subissent réforme sur réforme. Des contre-réformes qui ont dégradé la qualité de l’éducation, et sur lesquelles il faudrait revenir:

·         La réforme de l’enseignement technique et professionnel, avec le bac pro en 3 ans au lieu de 4, la suppression et le regroupement de filières techniques;

·         La réforme des lycées, avec moins d’heures de cours par discipline obligatoire, une réforme de programmes devenus incompréhensibles et des profs stagiaires balancés en salle de classe sans la moindre formation;

La première chose à faire, ce n’est pas de nouvelles «éformes». C’est d’abord de revenir sur les réformes des gouvernements précédents et donner à l’éducation les moyens dont elle manque.

150 000 postes ont été supprimés dans l’Éducation nationale, 71 lycées professionnels fermés depuis 2002. Comment garantir une éducation de qualité dans ces conditions?

La France est le pays développé qui compte le moins d’enseignants par élève et le pays d’Europe avec le plus d’élèves par classe. Comment espérer une éducation de qualité dans ces conditions?

On ne peut pas faire plus avec moins. Le gouvernement avait promis 60 000 créations de postes dans les cinq ans à venir.

A la rentrée, ce sera… 280 créations de postes d’enseignants de plus au collège et au lycée! Le compte n’y est pas. A ce rythme il faudrait plus d’un siècle pour compenser la saignée depuis 2002.

On parle de créations de postes pour les années à venir mais rien n’est clair: va-t-on uniquement remplacer les profs partant à la retraite ou vraiment embaucher? Va-t-on utiliser les étudiants embauchés en «d’avenir» pour faire les profs de seconde zone

Ce n’est pas vrai que l’État n’a pas les moyens d’offrir à tous une éducation de qualité.

Les guerres en Libye, en Côte d’Ivoire, en Afghanistan ont coûté en 2011 1,3 milliards d’euros. L’entretien de l’arme nucléaire française, c’est 4 milliards par an. C’est l’équivalent de 200 000 postes d’enseignants par an.

Notre éducation ou la guerre: c’est une affaire de choix de société!

Les profits en 2011 des 14 entreprises du CAC privatisées s’élèvent à 52 milliards d’euros, c’est les trois-quarts du budget de l’éducation nationale. Le montant des subventions à l’école privée, c’est 7 milliards d’euros par an perdus pour nos écoles et nos lycées publics.

Arrêtons de faire des cadeaux au privé, redonnons ces moyens à l’éducation publique!

Pour une éducation publique de qualité, gratuite pour tout le monde, il nous faut:

·         les 150 000 postes d’enseignants supprimés depuis dix ans;

·         une politique de soutien scolaire gratuite et publique et un personnel compétent et pour un suivi personnalisé en terme d’orientation après le bac;

·         revenir sur les réformes Châtel et Darcos de casse de l’éducation générale, professionnelle et technique;

Et des moyens:

·         exiger le retrait des troupes françaises des théâtres d’opération, la fin de la politique d’intervention armée, et la réallocation des moyens accordés à la guerre;

·         taxer les bénéfices des grandes entreprises, re-nationaliser celles privatisées depuis trente ans: les banques, EDF-GDF, France Télécom entre autres;

·         réorienter les fonds accordés à l’enseignement privé vers l’éducation publique;

Rejoins-nous pour mener le combat sur le terrain, pour améliorer notre quotidien et pour construire une autre société que celle basée sur le profit et la mise en concurrence des êtres humains: une société socialiste. Organise ta colère…..

 

 

On ne peut pas réussir ses études à 25 ou 30 dans une classe !

Nombre d’élèves par classe de lycée dans l’Union européenne

1 – Lettonie 16

2 à 5 Luxembourg,Royaume-Uni, Roumanie

5 Slovénie : 19

6 à 8 – Estonie, Finlande, Lituanie : 20

9 à 13 – Italie, Grèce, Chypre, Hongrie, Slovaquie : 21

14-15 – Autriche, Portugal : 22

16 – Pologne : 23

17-18 – Allemagne, Espagne 24

19 – France : 25

Est-ce normal que ce soit dans la deuxième puissance économique européenne que l’on trouve des classes sur-chargées ?

 Comment réussir avec des classes de 25 ou 30 ?

 Il faut embaucher pour qu’on puisse étudier dans de bonnes conditions !

 

 Un lycéen sur deux redouble en fac, ne les laissons pas sacrifier notre avenir!

 Une éducation sacrifiée au lycée, c’est des conséquences terribles en fac.

Sur la première année de fac, sur dix étudiants:

5 seulement passent en seconde année;

3 étudiants redoublent;

1 se réoriente

1 arrête déjà ses études

A la fin des études universitaires:

On compte 40% d’étudiants sortant sans diplôme, 90% pour les lycéens issus de bacs pro et technologiques!

Notre avenir à l’université et notre avenir professionnel, cela passe d’abord par une bonne formation au lycée.

 

Il nous faut des moyens pour notre éducation, maintenant!

 Non, les profs ne sont pas des privilégiés !

 Salaire des profs de lycée en début de carrière

1 – Luxembourg : 4 500 €/mois

2/3 – Danemark/Espagne : 2 700 €/mois

4/5 – Belgique/Pays-Bas : 2 200€/mois

7/8 – Irlande/Finlande : 2 000 €/mois

10/11/12 – Royaume-Uni/Italie/Autriche : 1 800 €/mois

13 – Grèce : 1 600 €/mois

14 – France : 1 550 €/mois

PCF St-Quentin 02ORGANISES TA COLERE , REJOINS LES COMMUNISTES

 

Pour la paix en Syrie, agir contre l’entreprise impérialiste d’asservissement et de dissolution du pays

Vivelepcf, 24 juillet 2012

Les événements de Syrie sont dramatiques. La situation de guerre, longtemps confinée à quelques villes, semble s’étendre à l’ensemble du pays. Il y a déjà des milliers de morts. Cela risque de n’être qu’un début.
Début 2011, un mouvement pacifique et légitime s’est développé porteur d’aspirations sociales et démocratiques. Il a été réprimé d’une façon inacceptable avant une libéralisation politique relative et bien trop tardive.
Les Etats-Unis, ses alliés européens de l’OTAN, Israël, ainsi que des dictatures du Golfe et la Turquie s’en servent comme prétexte à une ingérence massive, attisant la guerre, avec comme modèle et perspective, un scénario à la libyenne ou à l’irakienne, des dizaines de milliers de morts, une décomposition du pays, la fin de sa souveraineté, le pillage de ses richesses.
En France, nous ne pouvons pas l’accepter, nous ne pouvons rester sans rien faire.

Ce qui se passe en Syrie, c’est bien une guerre et non la répression d’une révolte populaire. Elle oppose deux forces armées, celle du régime en place d’une part, celle, d’autre part, structurée progressivement depuis des mois à partir d’éléments disparates et puissamment équipée par les puissances impérialistes qui ont intérêt à sa chute voire à l’éclatement de la Syrie. Les armes affluent via l’Arabie Saoudite et le Qatar. La Turquie sert de base arrière.

Une propagande mondiale est mise en œuvre pour justifier l’entreprise de déstabilisation de la Syrie. La télévision qatarienne Al Jezira inonde le monde arabe. La propagande est caricaturale en France. Elle n’est pas sans rappeler, par son outrance, celle qui précéda les guerres du Golfe.

Mais même les observateurs, lointains, « des droits de l’Homme », basés depuis des décennies à Londres ou à New York, à qui l’impérialisme a conféré un contrôle mondial totalitaire de « l’information », commencent à être obligés de reconnaître la situation de guerre. Il est ainsi maintenant avéré que le journaliste français Gilles Jacquier a été tué en janvier par un tir d’obus des « rebelles ». Les morts des « massacres » sont unilatéralement imputés à la cruauté du régime mais il se vérifie qu’ils ont été victimes aussi bien des armes et des crimes des uns que des autres, de l’horreur de la guerre. On ne peut plus cacher que, dans la population ou parmi les réfugiés, l’adhésion politique à la « rébellion » (ou au régime) est aussi faible que le refus de la guerre et l’inquiétude pour l’avenir du pays sont grands.

Pour la paix en Syrie, agir contre l’entreprise impérialiste d’asservissement et de dissolution du pays dans Communisme-Histoire- Théorie 120724_Bacahr_SarkoComme d’habitude, la démocratie a bon dos.  Ceux qui font semblant de découvrir que le régime, dont Bachar El Assad a hérité de son père, est un régime autoritaire, fondé entre autres sur un appareil répressif, prennent l’opinion publique pour des imbéciles. Ce sont les mêmes, qui tel Sarkozy sur la tribune du défilé du 14 juillet 2008, place de la Concorde, faisaient hier encore l’accolade au président syrien. Dans la croisade anti-syrienne pour la « démocratie » figurent, sans que cela n’émeuve les « amis de la démocratie » de sordides dictatures obscurantistes comme le Qatar ou l’Arabie Saoudite…

Les forces impérialistes occidentales ont changé de stratégie vis-à-vis de la Syrie.

Après la disparition de son allié soviétique en 1991, elles avaient cherché à renforcer leur influence, en s’accommodant du système en place, sans se soucier, ici comme ailleurs, de liberté politique, mais en forçant la « libéralisation » de l’économie du pays. Le peuple l’a payé d’une remise en cause d’une partie ses acquis sociaux et d’une nouvelle montée de la corruption.

A la faveur du mouvement de protestation populaire comme dans d’autres pays arabes en 2011, l’impérialisme a trouvé le moyen politique de tenter d’abattre l’Etat syrien.

Les « révoltes arabes » lui ont déjà permis d’intervenir militairement en Libye et de faire éclater la république pétrolière dans l’intérêt de ses multinationales. En Tunisie et en Egypte, l’impérialisme a adroitement accompagné la substitution au pouvoir des dictatures d’hier par de nouvelles équipes dirigeantes islamistes ultra-réactionnaires, qui préservent au mieux ses intérêts et ceux des capitalistes locaux et ne laissent aucun espoir de libéralisation démocratique réelle, encore moins d’amélioration des conditions d’exploitation des travailleurs. Au Barheïn, il a laissé son allié saoudien écraser la révolte populaire par les armes.

En Syrie, dans ce contexte global, à défaut de possibilité, pour l’instant, si près d’Israël, d’intervention militaire directe, l’impérialisme a œuvré par la propagande, par l’action des services secrets, par l’action extérieure massive. Le travail de déstabilisation et d’organisation d’une opposition armée s’est révélé long et laborieux. Les groupes d’opposition politiques sont très divisés et peu représentatifs, en dehors des islamistes, notamment les bourgeoisies émigrées. Le régime El Assad, échaudé par la situation de ses voisins, a fait des concessions politiques comme la fin de l’état d’urgence et tenue d’élections pluripartites. Sa cohésion, construite sur des décennies de dictature, reste grande.

L’entreprise impérialiste et ses relais locaux se sont employés à détourner le mouvement social, légitime et pacifique, l’aspiration à une libéralisation politique, pour établir un climat de violence, à provoquer la réaction l’appareil répressif d’El Assad, à exacerber, par le sang, les divisions religieuses historiques, à dévoyer un par un des cadres du régime, à inonder d’argent et d’armes les candidats potentiels à la rébellion. Indéniablement, leur plan avance maintenant plus rapidement. Vers quelle perspective ? La plus sombre pour le peuple syrien.

Pourquoi la coalition impérialiste associant l’Occident, USA, UE, Israël, la Turquie, les dictatures du Golfe veut-elle détruire l’Etat syrien ? C’est le dernier Etat du monde arabe à affichage laïque et socialiste, non aligné historiquement sur l’impérialisme occidental. Il se situe géographiquement sur les routes du pétrole. Il possède la dernière armée non asservie à l’impérialisme occidental. La Syrie a été un point d’appui décisif dans la mise en échec en 2006 de la guerre israélienne au Liban. L’Etat colonialiste, fer de lance de l’impérialisme, ne le tolère pas et exige sa destruction. Pour la Turquie, dirigée par des islamistes, c’est aussi l’occasion d’étendre sa zone d’influence économique à ses portes, de renforcer la pression sur le peuple Kurde.

Le risque est maintenant réel d’un scénario à l’iraquienne avec décomposition de l’Etat, éclatement du pays, affrontements intercommunautaires, captation des richesses et paupérisation générale. Il n’y a pas d’illusion à avoir, c’est le choix de l’impérialisme. La « paix » en Irak depuis 2004 a fait entre 115.000 et 140.000 morts violentes. En Syrie, dans les années 20, les colonialistes français avaient déjà échafaudé un plan de partition du pays entre zones sunnite, alaouite etc.

120725_Syrie-300x261 cessez le feu dans Solidarité internationaleLa Russie, animée par ses seuls intérêts géostratégiques et économiques, s’efforce d’empêcher cette perspective, de rendre possible une transition politique qui maintienne une certaine cohésion et indépendance du pays, sous protectorat conjoint des puissances impérialistes.

L’urgence, c’est l’arrêt du processus de guerre. En France, nous pouvons agir pour la paix en Syrie.

François Hollande et Laurent Fabius se sont empressés mettre leurs pas dans ceux de Sarkozy, Hollande envisageant même une intervention militaire directe. La France confirme son rôle d’éclaireur de l’impérialisme américano-européen. Les leçons des expéditions derrière l’OTAN, décidées par les gouvernements successifs, en Afghanistan, en Irak et en Libye, dramatiques pour ces pays, lourdes pour le nôtre, ne suffisent donc pas !

Nous condamnons ces positions graves des gouvernants français. Nous demandons que la France exclue et condamne toute intervention militaire, sous l’égide de l’ONU ou non. Nous demandons qu’elle agisse, notamment à la tribune de l’ONU, pour :

-          Un cessez-le-feu immédiat et l’ouverture de pourparlers entre les parties en guerre

-          L’interdiction, sous peine de sanction, de toute livraison d’armes à l’un ou l’autre des belligérants

-          La condamnation de toute intervention politique étrangère en Syrie.

-          La défense des droits élémentaires de la femme et de l’homme en Syrie comme dans tous les pays de la région, dont l’Arabie Saoudite.

-          La restauration de l’intégrité territoriale de la Syrie avec l’évacuation par Israël du Plateau du Golan illégalement annexé.

-          Pour une reconnaissance d’un Etat palestinien dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-est comme capitale, clef de la paix dans toute la région.

La paix en Syrie passe par l’arrêt de l’ingérence impérialiste.  L’avenir de la Syrie passe le respect du droit de son peuple syrien de lui-même et des richesses de son pays. Il passe par la paix.  

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