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Non aux « contrats sans avenir », refusons cet avenir de précarité ! Exigeons des emplois stables et des salaires qui nous permettent de vivre

  • Les députés disent oui aux emplois d’avenir

L’Assemblée nationale a adopté définitivement mardi, par 363 voix contre 135, le projet de loi créant les emplois d’avenir

Groupe de la gauche démocrate et républicaine (15)
Pour: 15
MM. François Asensi, Bruno Nestor Azérot, Mme Huguette Bello, M. Alain Bocquet, Mme Marie-George Buffet, MM. Jean-Jacques Candelier, Patrice Carvalho, Gaby Charroux, André Chassaigne, Marc Dolez, Mme Jacqueline Fraysse, MM. Alfred Marie-Jeanne, Jean-Philippe Nilor, Nicolas Sansu et Gabriel Serville.

Article/Tract de la JC Paris 15 (envoyer un mail à jc.paris15@gmail.com pour obtenir une version PDF/Publisher du tract)

Missions d’intérim, stages bidons, CDD, contrats d’apprentissage. Et Pôle Emploi au début, au milieu et à la fin. Voilà l’avenir que réserve le patronat à la jeunesse.

Un avenir de sous-emplois, sous-payés, sous-qualifiés, sous-considérés pour des sous-travailleurs. Des contrats à durée limitée qui deviennent un horizon illimité

Un jeune sur deux subit aujourd’hui ces emplois poubelles, un sur quatre ne connaît tout simplement que le chômage.

Le gouvernement socialiste nous propose des « contrats d’avenir ». Une nouvelle formule pour la vieille recette des « contrats aidés », qui ont déjà montré toute leur inefficacité

Des « contrats aidés », mais qui aident qui? Est-ce qu’ils aident les jeunes à:

·         assurer leur insertion professionnelle dans le privé?: Non!

Sans formation qualifiante, sans garantie d’embauche à la sortie, le « contrat d’avenir », ce n’est qu’un CDD, un contrat à durée limitée, un de plus. Et quel avenir pour celui qui n’a pas été embauché après un an ou trois ans de «contrat d’avenir»? Le pôle emploi et les contrats poubelles.

·         Trouver un emploi stable dans le public?

Certainement pas!

Embaucher des contractuels pour faire le boulot de fonctionnaires, c’est embaucher une main d’œuvre sans statut et sans garantie salariale. Ce n’est pas non plus préparer ces jeunes aux concours de la fonction publique. A la sortie, c’est au mieux, une embauche comme « contractuels » précaires. Au pire, le retour à la case chômage.

Alors, des « contrats aidés », oui, mais des contrats qui aident surtout:

·        les patrons à embaucher des jeunes à bas salaires, en CDD, sur le dos du contribuable. L’État prend en effet en charge 75% du salaire (35% dans le secteur marchand). Une « aubaine ».

·         le gouvernement à masquer l’ampleur du chômage, officiel ou déguisé, avec 150 000 jeunes qui sortiront d’ici deux ans des statistiques du chômage. Cela lui sert à nier la nécessité de l’embauche des 150 000 postes de fonctionnaires supprimés depuis cinq ans.

Le gouvernement ne remplacera pas 2 fonctionnaires sur 3. Les « contrats d’avenir », c’est aussi des salariés précaires pour les remplacer.

Dans l’Éducation, le gouvernement va compter sur des étudiants payés 900€ pour assurer des « missions », de pions d’abord puis de profs remplaçants.

Pourtant, l’État a les moyens de créer des emplois stables. Les 150 000 « contrats d’avenir » vont coûter 2,5 milliards d’euros à l’Etat. C’est le coût de l’embauche de 150 000 fonctionnaires.

Emplois stables ou contrats précaires: c’est un choix politique!

On a eu raison de dire Non au CPE proposé par la droite en 2006. Le « contrat unique » précaire qu’on a jeté par la porte, le nouveau gouvernement veut le faire passer par la fenêtre. C’est toujours NON!

Ce n’est qu’un début. Le gouvernement prépare pour l’an prochain le « contrat génération ». Les patrons bénéficieront d’exonérations de cotisations pour embaucher des jeunes précaires.

Refusons la fatalité des bas salaires, du chômage et de la précarité. L’argent ne manque pas. En 2011, les entreprises du CAC 40 qui ont été privatisées depuis vingt ans ont réalisé des profits de 57 milliards d’euros. C’est l’équivalent d’une augmentation de 400 € de salaires pour tout le monde.

Prenons l’argent là où il est, c’est pourquoi nous revendiquons:

·         la transformation de tous les contrats précaires et aidés en CDI dans le privé, des contrats de droit privé en fonctionnaires dans le public;

·         l’embauche immédiate de 150 000 fonctionnaires plutôt que de 150 000 «contrats sans avenir»;

·         l’augmentation générale des salaires, avec un SMIC rehaussé à 1700 € net par mois;

·         le rétablissement des ANPE et des ASSEDIC à la place du Pôle Emploi, pour ne plus conditionner le droit aux allocations-chômage à l’acceptation de contrats poubelles;

Rejoins la Jeunesse communiste du 15ème dans la lutte. Une lutte immédiate pour l’amélioration de nos vies. Une lutte pour une société plus juste, plus humaine, basée sur une autre logique que celle du profit, que nous appelons socialiste. Cela se construit dès maintenant

Encadré 1: Le bilan des « emplois-jeunes » : des contrats aidés qui ne nous aident pas

Les emplois-jeunes, c’était la première version des contrats d’avenir.

Des « contrats aidés » instaurés par le gouvernement socialiste entre 1997 et 2002, et son ministre Dominique Strauss-Kahn.

Le bilan, dix ans après ? Une étude récente montre que :

  • les emplois-jeunes n’ont pas favorisé l’insertion professionnelle des jeunes;

  • ils n’ont pas facilité l’accès à un CDI;

  • ceux qui sont passés par les emplois-jeunes sont aujourd’hui moins bien payés: 250 € de moins par moins en moyenne;

N’acceptons pas cette nouvelle formule d’une vieille recette: exigeons des contrats stables et des salaires décents.

Encadré 2: Le modèle allemand: c’est mini-jobs et boulots à 1 €. Refusons la précarité pour tous!

A en croire certains, l’Allemagne serait un modèle à suivre.

Depuis les contre-réformes Hartz IV du gouvernement « de gauche » de Schroder, la précarité est devenue la norme pour les jeunes travailleurs allemands:

·         9 jeunes sur 10 sont payés moins de 800 € pour leur premier boulot;

·         6 jeunes sur 10 sont en contrat précaire;

·         9 premiers emplois sur 10 sont en intérim ou CDD;

·         5 millions de salariés (dont une majorité de jeunes) sont en «jobs» de 400 €/mois sans droits sociaux;

·         1 jeune sur 4 est au chômage et doit accepter des boulots à 1 € de l’heure pour garder ses allocs;

Industrie, Emploi, Le tract pétition de la section- l’appel à la grève et manifestation:MARDI 9 octobre

fichier pdf Industrie action et manif 9 octobre Le tract pétition de la section du PCF St-Quentin et l’appel à la manifestation du MARDI 9 octobre

Appel aux militants; Distributions aux entreprises cette semaine, prendre contact avec la section pour les modalités

Plus de 8000 emplois en jeu, plus de 3 millions de chômeurs, Agissons !

Retrait du plan de casse de PSA! 

Nationalisation intégrale de PSA et Renault!

De Saint-Quentin à Aulnay : SOLIDARITE 

 

GREVE ET MANIFESTATION
POUR L’EMPLOI ET L’INDUSTRIE
MARDI 9 OCTOBRE A l’appel de la CGT- 13h30 Place d’Italie à Paris

la CGT ORGANISE UN DEPART EN BUS- Réservation au 03.23.62.39.15

  • 8h30 de la Bourse du Travail, ou 8h45 place de la Liberté à Saint-Quentin (Sandwichs et boissons dans le bus)

 

Industrie, Emploi, Le tract pétition de la section- l'appel à la grève et manifestation:MARDI 9 octobre dans Divers Sans-titre-300x255PSA : c’est le moment de nationaliser ! Et de renationaliser intégralement Renault !

Vivelepcf

C’est le moment, la « valeur » boursière de PSA, 2 milliards d’euros, représente moins de 20 avions de guerre Rafale !

Sans surprise, François Hollande, après l’indignation, fait le choix de l’impuissance devant le plan de casse de 8000 emplois à PSA et la fermeture de l’usine Citroën d’Aulnay. Un rapport d’expert, de complaisance, vient habilement soutenir sa position : il critique la stratégie de la direction mais juge la restructuration inéluctable. Le gouvernement va s’appliquer à aménager le plan en reclassant des personnels dans les entreprises publiques, en abondant les primes de départ etc.

Et pourtant, les mêmes politiciens, de tous bords, n’ont cessé, durant toute la campagne, de proclamer leur volonté de redresser l’industrie en France.

Et bien ils le peuvent !

Aujourd’hui, le nouveau gouvernement fait le choix de valider la politique du tout profit des actionnaires de Peugeot, comme hier, le gouvernement précédent a délivré des aides publiques, directes et indirectes, aux capitalistes du secteur. Renault, dont l’Etat reste l’actionnaire de référence mais dont les profits sont absorbés à 85% par le privé, a impulsé la politique de délocalisation et de casse industrielle en France.

Une lutte nationale peut imposer d’autres choix à ces hypocrites, à commencer par le retrait pur et simple du plan de « restructuration » de PSA.

Les capitalistes de l’automobile doivent rendre l’argent des aides publiques reçues.

La concurrence destructrice organisée par l’UE, sur la base de l’exploitation des travailleurs de chaque pays, n’est pas une fatalité. Notre peuple a déjà dit NON. Faisons-le respecter !

L’industrie et l’industrie automobile en particulier sont des priorités nationales? Oui ! Alors gagnons la nationalisation des deux entreprises centrales, dont dépendent les équipementiers et sous-traitants, qui structurent des bassins d’emploi entiers, avant qu’il ne soit trop tard !

C’est le moment ! La capitalisation boursière de Peugeot-Citroën est tombée à 2,25 milliards d’euros. C’est 20 fois moins que le coût de l’avion de guerre Rafale ! Et nous devons exiger que sur son importante trésorerie, PSA rembourse la collectivité.

Historiquement, la nationalisation, après l’expérience de la Libération, n’a rien à voir en France avec les opérations de renflouement momentané par l’Etat des trusts comme General Motors aux Etats-Unis.

Un rapport de force existe pour, par la lutte, par l’intervention des salariés, se débarrasser des intérêts privés, gagner d’autres choix industriels : la réponse aux besoins face à la logique du profit.

Exigeons la nationalisation de PSA et la renationalisation intégrale de Renault !

 

Manifestation de défense des hôpitaux de l’Aisne, samedi 5 octobre à 10h, Hôpital de Laon 02

L’HÔPITAL  MALADE DE LA LOI DU PROFIT.

Depuis plus de 20 ans, les gouvernements successifs étranglent financièrement l’hôpital public. L’argent qui devrait revenir à l’Assurance maladie (comme à toute la Sécurité sociale) est massivement siphonné pour nourrir les profits des entreprises (33 milliards d’euros d’exonérations annuelles de cotisations sociales).

Au nom de « déficits » ainsi fabriqués, de « réforme » en « réforme », le pouvoir  à organisé la pénurie et le déclin de l’offre publique de soins : suppression de milliers d’emplois, de lits, de services, d’hôpitaux, dégradation des conditions de travail, des statuts des agents… La situation devient critique. Dans le même temps, les patients payent de plus en plus cher : forfait hospitalier, franchises, longs séjours, cotisations mutualistes. Cette politique fait le jeu des groupes privé lucratif qui s’enrichissent sur le dos du secteur public

Manifestation de défense des hôpitaux de l’Aisne, samedi 5 octobre à 10h, Hôpital de Laon 02 dans Le PCF à St Quentin affiche-hollande-2012-le-changement-c-est-maintenant1-150x112Le changement c’est maintenant!!! Hollande et son gouvernement doivent agir !

La section de Saint Quentin PCF  soutient la CGT dans sa lutte contre le démantèlement des hôpitaux.

 

2 Aisne dans Luttes, grèves, manifsUnion Syndicale Départementale CGT

Santé et Action Sociale de l’Aisne

 

Manifestation de défense des hôpitaux de l’Aisne 

Vendredi 5 octobre 2012 à 10h00 !!!

devant l’hôpital de Laon

Démanteler les Hôpitaux de l’Aisne nuit Gravement à la Santé des Axonais

Alors que le nombre de malades qui renoncent aux soins médicaux augmente dramatiquement dans l’Aisne, il est prévu une diminution de l’offre de soins qui est dangereuse pour la population.

L’égalité d’accès aux soins pour tous, sur tous les territoires, est aujourd’hui gravement menacée par la multiplication des fermetures de services dans les hôpitaux. Les patients subissent ainsi de nombreux transferts dans différents hôpitaux du département, de la région ou de la nation. Il est devenu quasiment impossible d’être traité pour la même affection dans un seul hôpital. Les zones rurales sont les plus touchées.

cgt-256x300 COMMUNISME LUTTE CONTRE LE CAPITAL GREVES MANIFESTATIONNous subissons également une pénurie croissante tant de médecins généralistes que de spécialistes. Et il est devenu impossible d’obtenir un rendez-vous chez un ophtalmologiste en moins de trois mois.

Le patient a désormais le sentiment d’être une marchandise « un rendez-vous dans un secteur privatisé de l’hôpital est toujours plus rapide qu’un rendez-vous dans le secteur public ».Pourquoi cette différence ?

De nombreuses autres choses sont à dire, … .

La santé n’est ni un luxe pour les plus riches, ni une marchandise pour les profiteurs,

ni un outil de gestion pour l’Etat

La Santé c’est l’affaire de toutes et tous !!!

Hôpitaux de l’Aisne en 2015 ???

Bohain, Chateau-Thierry, Chauny, Flavy-Le-Martel, Guise, Hirson, La Fere, Laon, Saint-Gobain, Saint-Quentin, Soissons, Tergnier, Vervins, Villiers-Saint-Denis

Téléphone : 03.23.23.67.51 Fax :03.23.23.67.69 Portable :06.50.58.18.99 E-mail :cgt@epsmd-aisne.fr

Le changement c’est maintenant!!!!! Le compte est loin d’y être , nous ne voyons rien venir

Le changement c'est maintenant!!!!! Le compte est loin d’y être , nous ne voyons rien venir dans ELECTIONS: Un moyen pas un objectif affiche-hollande-2012-le-changement-c-est-maintenant-300x2246 mai. Nouveau Président de la République.

17 juin. Nouvelle majorité présidentielle.

 

CHANGEMENT ?

Le compte est loin d’y être !

Quatre mois après l’élection de François Hollande, seules quelques mesures timides ont été prises en faveur de la population.

Pire, le nouveau gouvernement a pratiquement repris à son compte la politique d’austérité précédente.

Tout ça pour ça ? Après une campagne électorale interminable de plus d’un an, les Français commencent à avoir l’impression que « la montagne a accouché d’une souris ».

Non seulement les quelques mesures prises (retraite à 60 ans pour quelques milliers de salariés largement financée par une hausse des cotisations, fin de la détaxation des heures supplémentaires, timide relance du logement social …) sont loin d’être à la hauteur des besoins mais le gouvernement a repris à son compte la politique d’austérité menée par l’ex-gouvernement Sarkozy et les autres gouvernements européens.

C’est le cas notamment pour les salaires et donc pour l’emploi, pour la santé, pour la reprise de la répression des Roms présentés comme des boucs émissaires ….

Les communistes n’en sont pas surpris : ce résultat était inscrit dans le refus d’une partie de la gauche de s’attaquer à la toute puissance des marchés financiers et de leur « outil » principal : l’Union européenne.

Comment, dans ces conditions, mener une autre politique que celles menées partout en Europe avec les conséquences que l’on connaît en Grèce, au Portugal … mais aussi en Allemagne avec ses 7,5 millions de travailleurs pauvres ?

 

UN VRAI RASSEMBLEMENT POUR UNE VERITABLE ALTERNATIVE

1981 – 1988 – 1997 – 2012 ? Pour la quatrième fois en 30 ans, la preuve est en passe d’être faite que l’alternance (changement de femmes et d’hommes au pouvoir) n’a rien à voir avec l’alternative politique (une autre politique).

Il ne peut pas y avoir de raccourcis. Il faudra bien, à un moment, bouger les lignes politiques entre une droite décomplexée (qui se rapproche chaque jour un peu plus du Front national) et une partie de la gauche qui, du parti socialiste aux verts en passant par le Front de gauche, promet le changement sans vouloir remettre en cause les marchés financiers, la monnaie unique et l’Union européenne

Pour les communistes, ce qui compte avant tout ce sont les hommes et les femmes qui subissent tous les jours l’exploitation du capital, l’exploitation de l’homme par l’homme.

Le rassemblement, c’est avec eux qu’il faut le construire, pas avec ceux qui affirment les représenter pour mieux les négliger ensuite.

Dans les entreprises, dans les quartiers, nous sommes des millions à vouloir que notre vie change.

Ensemble, nous sommes une force considérable, capable de bousculer tous les calculs politiciens.

Pour ce qui les concerne, c’est l’objectif auquel veulent contribuer les communistes.

2 commentaires

Coup- de gueule:L’opposition au TSCG, prétexte à une recomposition d’une « gauche de la gauche » pro-UE : Jean-Luc Mélenchon (PG), Eva Joly et Jean-Vincent Placé (EELV), Pierre Laurent (FdG-PGE) sur la même ligne !

Coup- de gueule:L’opposition au TSCG, prétexte à une recomposition d’une « gauche de la gauche » pro-UE : Jean-Luc Mélenchon (PG), Eva Joly et Jean-Vincent Placé (EELV), Pierre Laurent (FdG-PGE) sur la même ligne ! dans Europe 120912_M%C3%A9lenchon_Joly_21

Certains comme Eva Joly ou Jean-Vincent Placé défendent avec constance le projet d’une plus grande intégration dans l’UE, d’une Europe fédérale, « sociale ». Ils en ont le droit. Ils sont clairs.

Jean-Luc Mélenchon a été un des hérauts du PS dans la défense de Maastricht en 1992. Avec emphase et arrogance contre les communistes, il défendait ce Traité comme un « bon compromis de gauche » depuis son fauteuil sénatorial. Il n’a évidemment pas changé d’avis. Dans son opuscule « Qu’ils s’en aillent tous » de 2011, page 85, il pleure le refus de Chirac et Jospin d’accepter « l’offre allemande d’un parlement souverain à nos deux pays ». « Quel horizon concret de mon fédéralisme européen » larmoie-t-il. Ces positions profondes, qui l’amènent à tendre la main à Cohn-Bendit, ne l’empêchent pas de tenir une posture anti-européenne quand il s’agit de capter l’électorat communiste.

Du côté de la direction du PCF, le revirement s’est produit, sans ou plutôt contre les communistes, après l’abandon de la campagne contre le Traité d’Amsterdam adopté par Jospin en 1998 ; encore plus avec l’adhésion au Parti de la gauche européenne, financée par la commission européenne et intégrant dans ses statuts la loyauté aux traités de l’UE du capital. Le PGE a désigné en 2010 Pierre Laurent comme président. Ce n’est pas un hasard avant les batailles majeures qui se préparent en France. Mais en 2005, contre le traité constitutionnel, les communistes avaient spontanément retrouvé leurs positions de toujours contre l’Europe des trusts.

En 2012, tous ces politiciens, de bonne ou mauvaise foi, comme les académiciens de « gauche » des fondations ATTAC ou Copernic,  ont voulu faire croire, primo que François Hollande renégocierait le TSCG, secundo que le TSCG était renégociable et l’UE du capital amendable. Voilà que ces candides découvrent qu’il n’en sera rien et se lancent, ensemble, dans une croisade contre le TSCG, qui n’est rien qu’un instrument politique conjoncturel, une resucée des critères de Maastricht. Les élections sont passées, Hollande est bien élu, canalisons à qui mieux mieux l’opposition anticapitaliste, donc anti-UE, d’une nouvelle façon ! Fabius était bien contre le TCE. Hamon, Montebourg exhibent leurs doutes sur le TSCG.

La perspective hypocrite de recomposition à gauche, éliminant en particulier le point de vue communiste, se fait de plus en plus claire. Front de gauche, groupe parlementaire commun avec les élus PCF et Verts entre 2007 et 2012, maintenant posture commune anti-TSCG mais pro-UE : voilà qui en sont les prémisses.

Communistes, nous ne nous laisserons pas duper ! Non au TSCG, non à l’euro, non à l’UE ! Nous sommes au moins 55% depuis 2005 à l’avoir exprimé ! Et Oui au PCF et toutes ses positions historiques contre l’UE du capital, l’euro et l’atlantisme !

1 Commentaire

UE/euro : la seule question à poser, c’est comment rompre avec l’une et l’autre ! Déjouons les opérations politiques autour du « TSCG » !

UE/euro : la seule question à poser, c’est comment rompre avec l’une et l’autre ! Déjouons les opérations politiques autour du « TSCG » ! dans Communisme-Histoire- Théorie 120824_Sarko-95x95EDT pour vivelepcf, 18 août 2012

Hollande, après Sarkozy, ne pourra pas esquiver bien longtemps la question de l’UE. Dans quelques mois, sa politique d’austérité « équitable » a tous les risques de se transformer en super-austérité. Le capitalisme va continuer à utiliser sa propre crise pour s’attaquer aux acquis des travailleurs pays après pays en Europe. En 2013, la France est censée emprunter 400 milliards d’euros sur les marchés. Elle affrontera la concurrence des pays, comme l’Italie, où les salaires et les droits sociaux auront été écrasés. L’UE s’apprête à être, comme contre Grèce, Espagne ou Italie aujourd’hui, à la fois le prétexte et l’instrument, avec l’euro, pour imposer cette politique au peuple français.

Mais en France, le pouvoir fait face à un obstacle particulier. En 2005, s’est déroulé un vote et la sanction populaire est tombée. Par référendum, le peuple a rejeté à 55% la « constitution » européenne qui reprenait l’ensemble des traités européens, Maastricht, Amsterdam, Lisbonne. Une claque notamment pour Hollande et Sarkozy qui avaient posé ensemble sur Paris Match pour le TCE. Le pari de « relégitimation » de l’UE a échoué. Bien sûr, gauche et droite se sont entendues pour adopter au Parlement en 2008 le Traité de Lisbonne avec l’essentiel des dispositions techniques du TCE (pas toutes, notamment pas l’inscription directe dans la loi française des directives européennes).

Mais, aujourd’hui plus encore, avec l’expérience de l’intrusion de l’UE et de la BCE sur les pays voisins, le discrédit à 55% de l’UE demeure. Un potentiel de résistance et de contestation notamment de l’euro existe et peut être développé. Une majorité encore plus large pense que l’euro a été une mauvaise chose.

Face à cette situation, l’idéologie dominante a adapté son discours, a temporisé. Sarkozy a très peu utilisé le prétexte européen pour faire passer ses contre-réformes. Sarkozy, puis Hollande ont adopté une posture de fermeté face à l’Allemagne d’Angela Merkel.

Surtout les partis du système ont tout fait pour minimiser, esquiver la question européenne pendant l’interminable campagne électorale de 2012.

Le système a confié au FN le soin de jouer son rôle habituel de repoussoir pour discréditer toute idée de rupture avec l’UE. Le Pen fille n’a pas eu à le mener jusqu’au bout, abandonnant la question de l’euro dans sa profession de foi. L’absence des positions historiques du PCF, celles qui ont alimenté nos campagnes contre Maastricht notamment a pesé lourd, avec le choix de la direction du Parti de l’effacement dans le Front de gauche, de l’alignement derrière le PGE, la CES et le Maastrichien, « fédéraliste », Mélenchon.

Les élections passées, Hollande réintroduit la question européenne avec l’adoption du Pacte budgétaire. Sur le plan politicien, il s’est débrouillé pour l’associé dans un « paquet », soumis au vote des députés et sénateurs, comprenant un volet « croissance » qui permettra à la gauche de se différencier de Sarkozy. Notons, au passage, que ce volet « croissance » n’est qu’un instrument de plus dans l’intégration dans l’UE du capital.

Le Pacte budgétaire est avant tout un instrument politique pour mettre une pression européenne sur les peuples. Son nom de code, en jargon européen, est « TSCG » pour « Traité sur la coopération et la gouvernance de l’Union économique et monétaire ». Mais il n’est en rien comparable aux traités de Maastricht ou de Lisbonne. Il ne concerne que 25 pays sur 27 (Royaume-Unis et République Tchèque ne l’ont pas signé). Il ne reprend pas les traités antérieurs. Il ne s’y substitue pas.

Il ne contient en fait que la reprise de la partie du Traité de Maastricht concernant les conditions de déficit et de dette publics pour adhérer à l’euro. Pour les capitalistes européens, ces fameux « critères de Maastricht » ont été bien politiquement très utiles pour compresser les dépenses publiques et sociales, les salaires, tout au long des années 90. Mais dans les faits, ils n’ont quasiment jamais été respectés par un seul Etat membre. Aujourd’hui, ils ont perdu leur efficacité politique.

Le premier objectif du TSCG est de réaffirmer solennellement les critères de Maastricht dans le contexte dramatisé de « crise de l’euro ».  La propagande fonctionne à plein : pour diminuer les déficits publics (creusés par les gouvernements eux-mêmes au profit des capitalistes), pour préserver l’UE et l’euro, il faut adopter le TSCG. Une fois le TSCG adopté, le gouvernement n’aurait plus de marges de manœuvre pour faire d’autres choix que l’austérité. Sous peine de sanctions européennes. On ne connaît que trop ce discours de défausse des gouvernements français. Répétons-le, jamais, les « critères de Maastricht » n’ont été observés mais jamais l’UE n’a pris le risque d’imposer les sanctions prévues à un peuple.

Non, l’atteinte véritable à la souveraineté nationale, à la capacité des peuples à résister au capitalisme, est ailleurs : elle est dans la monnaie unique, l’euro. L’échelon national est dépossédé de sa maîtrise. Au bout de 10 ans, tous ce que, communistes, nous avions dénoncé en combattant Maastricht se produit, la mise en concurrence exacerbée entre les peuples, l’écrasement des activités, des industries des pays les plus faibles, la baisse accélérée des salaires et des droits sociaux etc. La « crise de l’euro » est maintenant à la fois le moyen d’aggraver encore ses effets mais aussi de préparer un renforcement de la tutelle de l’UE du capital sur les peuples avec une intégration bancaire puis budgétaire. NON ! Nous avons dit à non à cela à 55% !

L’autre objectif du TSCG, c’est bien que l’on ne touche pas à l’euro, au consensus pour la sauvegarde l’euro.

Voilà pourquoi, y compris pour lutter contre l’application du TSCG, c’est une fausse-bonne idée, une erreur, voire une tromperie de demander un référendum sur le TSCG, comme le font, après avoir soigneusement attendu l’élection de Hollande, des associations de la « gauche de la gauche », Copernic, Attac ou le Front de gauche.

Non, le TSCG n’est pas un nouveau Traité de Maastricht ou de Lisbonne. L’ériger au même niveau, c’est rentrer dans l’opération politique du pouvoir et de l’UE. C’est dévaloriser les 55% de 2005, le point d’appui pour lutter contre la légitimité et la fatalité de l’application traités, directives et règlements européens, y compris le TSCG lui-même.

Les propos tenus par Pierre Laurent dans son interview à Nice Matin le 15 août sont gravement inconséquents : « L’enjeu est encore plus important que pour le traité de Maastricht il y a vingt ans, qui était déjà une erreur monumentale. » Pierre Laurent décide d’effacer la portée fondamentale de Maastricht. C’est conforme avec l’abandon de la contestation de l’euro et la conversion, avec le PGE, à la « réorientation » de l’UE. Comme dit le chanteur, « une erreur, c’est facile comme un et deux font quatre ». Maastricht, une erreur ? Mitterrand ne savait pas ce qu’il faisait peut-être ! Pour Pierre Laurent, il s’agit sans doute le moyen de gommer le fossé qui sépare les communistes des socialistes comme Mélenchon, chantre en 1992 de Maastricht, qu’il qualifia de « bon compromis de gauche ».

Dans les luttes à venir, l’abandon du point de vue communiste contre l’UE est désastreux.   

A 55%, les Français ont dit NON à tous les traités de l’UE. On leur demanderait maintenant de se prononcer sur une petite partie, un codicille.

Réduire le débat européen au texte du TSCG, oui ou non, c’est rentrer dans le faux débat promu par le système sur les déficits publics. Dans le détail, le TSCG reprend exactement les critères de Maastricht « en vigueur » : 3% du PIB de déficit maximum et 60% de dettes publiques. Le seul point ajouté est une limite de déficit « structurel », c’est-à-dire du budget de fonctionnement, de 0,5% du PIB, sauf circonstances exceptionnelles. On voit le danger de rentrer dans le débat technique !

Communistes, nous ne sommes pas par principe pour des déficits publics mais pour prendre l’argent là où il est, le choix des déficits pouvant se justifier pour certains investissements. Notre problème n’est pas d’abord de s’opposer à la réduction des déficits mais qu’elle se fasse par des prélèvements sur la production de richesses détournée par les capitalistes.

La pétition de l’Huma reprend la notion de souveraineté nationale qui cesse enfin d’être confondue avec le nationalisme. Mais la perte essentielle de souveraineté ne réside pas dans les dispositifs de « sanctions » théoriques, politiques, qui seront aussi peu appliqués que ceux prévus par Maastricht mais bien dans la monnaie unique, l’euro.

On s’étonne que les promoteurs du référendum sur le TSCG ne se soient réveillés qu’après l’élection de François Hollande. Les uns et les autres ont fait semblant de croire, ont voulu faire croire que Hollande « renégocierait » le Pacte budgétaire, autrement qu’il ne l’a fait. C’était aller contre toute évidence. Le résultat de ce travail de rabattage pour Hollande est de faciliter sa position aujourd’hui pour faire passer le TSCG. Et puis, le seul fait d’imaginer que le TSCG soit « renégociable » en dit long sur l’adhésion profonde à la fatalité de l’UE du capital.

Evidemment, de référendum, il n’y en aura pas. L’affaire sera pliée au Parlement en quelques semaines. Mais comme Pierre Laurent le laisse entendre, l’objectif est sans doute ailleurs : « il faut qu’un nombre important de parlementaires de gauche s’opposent à cette ratification lors du vote en septembre ». L’initiative sur le TSCG s’inscrit dans la recomposition politique visée par le Front de gauche, comme par le PGE en Europe (ex : Syriza), constituer des « partis socialistes de gauche » pro-européens.  L’ex-rocardienne Lienemann est déjà sur les rangs pour rejoindre Mélenchon. Hamon et Montebourg, qui font paraître des états d’âme sur le TSCG, seront les contestataires de demain. Les parlementaires « verts » (élus par le PS…), chacun au nom de l’amour de l’UE, se répartissent les positionnements. On se souvient que, pressentant le résultat, le PS n’avait pas mis tous ses œufs dans le même panier en 2005 en délégant les Maastrichiens Fabius, aujourd’hui ministre des affaires étrangères, Bernard Cazeneuve, aujourd’hui ministre des affaires européennes ou Mélenchon pour canaliser le Non.

Depuis des mois, avec d’autres membres du Conseil national du PCF, des centaines de responsables et militants, nous demandons qu’une véritable initiative nationale pour la rupture avec l’UE du capital et la remise en cause de l’euro soit engagée par notre parti, dans la suite de ses positions historiques, notamment contre Maastricht, validées par l’expérience. A chaque niveau, nous nous sommes heurtés à des responsables sourds. Au CN, le débat a été refusé, comme il n’a jamais été discuté de l’initiative actuelle, tombée d’en haut, c’est-à-dire de la direction du « Front de gauche ». L’Humanité nous a envoyé la même fin de non-recevoir alors qu’abondent les tribunes des dirigeants du PG.

Aujourd’hui, plus que jamais, dans le cadre de la discussion nécessaire sur les moyens de faire échec au TSCG, nous remettons en avant notre appel et les propositions de campagnes que notre parti devrait porter :

-          Refus de l’application des traités, directives et règlements européens illégitimes

-          Nationalisation du secteur financier national

-          Dénonciation de la dette publique indue

-          Abandon de l’euro, qui dans le cas de la France, veut dire fin de l’euro et recouvrement des souverainetés monétaires nationales

-          Coopération monétaire via une monnaie internationale commune entre pays de l’UE ou non.

Contre l’alliance européenne des capitalistes, la résistance au plan national est décisive dans l’intérêt mutuel, internationaliste, des peuples!

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Pour la SORTIE DE L’EURO et la rupture avec l’UE au service du capitalisme

Pour la SORTIE DE L’EURO et la rupture avec l’UE au service du capitalisme dans Communisme-Histoire- Théorie en-tete-blog-20121-300x84

La situation politique exige plus que jamais l'existence d'un grand parti communiste dont la nécessaire indépendance de pensée doit être entièrement mise au service des travailleurs et de la lutte des classes.

Pour la SORTIE DE L’EURO et la rupture avec l’UE au service du capitalisme : Le PCF doit lancer une campagne 

Au nom des déficits et des dettes publics qu’ils ont eux-mêmes creusés, les gouvernements européens, de droite comme de « gauche », accélèrent leur politique de coupe des dépenses publiques, de casse des systèmes de protection sociale, de privatisations. Tant qu’il détient le pouvoir, le capitalisme utilise sa propre crise à son profit.

En France, le plan Fillon n’est qu’un avant-goût de ce que ce système réserve au peuple français quel que soit le résultat des élections de 2012.

De concert, l’Union européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international aident les gouvernements à saigner leur peuple. Plus que jamais, le Traité de Lisbonne, les directives européennes, l’euro apparaissent pour ce qu’ils sont : des instruments pour coordonner les politiques antisociales.

10 ans après, les peuples ont fait leur expérience. Tout ce que nous, communistes, dénoncions, dans les années 90, en combattant le Traité de Maastricht s’est vérifié. L’euro sert à aggraver la concurrence entre les travailleurs dans et hors la zone euro, exacerbant la xénophobie. L’euro facilite les délocalisations, favorise la domination des trusts les plus puissants contre les activités en développement répondant aux besoins des populations. C’est un instrument redoutable pour tirer les salaires et les acquis sociaux vers le bas, les prix des denrées élémentaires vers le haut. C’est un outil de domination, complice du dollar, conçu pour être hors de portée des peuples et les affamer au service de la finance mondiale.

Les travailleurs ne restent pas sans lutter. Un mouvement profond de contestation se développe partout.Par millions, ils manifestent dans les rues d’Athènes de Rome ou de Paris en 2010 contre la casse des retraites.

Pour l’instant, le système et ses relais réussissent à canaliser le mouvement vers l’alternance électorale entre des forces de droite ou de « gauche », qui sitôt les élections passées, appliquent plus ou moins la même politique : Grèce, Portugal, bientôt Espagne avec les élections anticipées de novembre. La France en 2012 ?

Derrière les promesses électorales démagogiques (PS grec avait promis 5% d’augmentations des salaires avant de les diminuer de 20%), un engagement de fond révèle le consensus qui relie les forces politiques de l’alternance : l’adhésion à l’UE, la défense de l’euro.

Pour l’UE, pour l’euro, c’est l’Union sacrée de la droite, du PS, du Medef. L’idéologie dominante y met toutes ses forces : « il faut sauver l’euro » et tous les sacrifices sont bons pour cela. Les syndicats réformistes, à l’image de la Confédération européenne des syndicats (la CES), fer de lance du Traité de Lisbonne, promeuvent une soi-disant « Europe sociale » pour mieux légitimer les institutions européennes et l’euro. Les organisations du capital s’efforcent de détourner la colère populaire vers une issue qui va enfoncer encore davantage les travailleurs : le renforcement de l’UE du capital, de ses institutions qui écrasent les démocraties nationales, l’établissement d’une « gouvernance européenne ». Le point d’arrivée, c’est le sinistre « Pacte pour l’euro », une politique imposée au moyen de l’euro, synonyme d’austérité à perpétuité et de mise sous tutelle des Etats démocratiques.

En France, comme ailleurs, le système assigne à sa roue de secours d’extrême-droite le soin, comme en 1992 contre Maastricht, ou en 2005 contre le TCE de dévoyer la lutte contre l’UE du capital, en les associant au nationalisme et au racisme. Le capital joue avec le feu : ne laissons pas faire !

Les peuples, quand on leur demande leur avis ne se trompent pas : NON à Maastricht ou au TCE au Danemark, en Irlande, aux Pays-Bas ou en France. Un vote de classe, celui des ouvriers, des paysans, des employés, de ceux qui ont le plus intérêt à combattre le capital, s’exprime à chaque fois contre l’UE. Un rapport de force existe liant luttes et rejet de l’UE du capital.

Voilà pourquoi nous pensons qu’il est primordial que notre parti le PCF reprenne son combat de toujours contre l’intégration européenne capitaliste. Le PCF est la seule force politique conséquente qui a toujours combattu l’intégration européenne depuis la CED (l’armée européenne) en 1953 jusqu’au combat contre Traité d’Amsterdam et la monnaie unique en 1998 en passant par le Traité de Rome.

La sortie de la France de l’euro, c’est-à-dire la fin de l’euro, vu la place centrale de notre pays, n’est pas synonyme d’avènement du socialisme. Bien sûr, mais ce serait une victoire politique majeure, une mise en échec historique de l’UE, l’explosion du consensus droite/PS en France. Evidemment, pour les communistes, elle ne peut que s’accompagner que d’autres mesures fondamentales telles que la remise en cause de la dette publique indue, la nationalisation du secteur financier, une autre politique fiscale et salariale. Elle va dans le sens du refus croissant de l’application du Traité de Lisbonne, des directives et règlements européens.

En 1992 comme en 2005, avec leur Parti, les communistes ont su aller à contre-courant. Nous nous souvenons que cela n’a pas été facile mais que cela a été finalement fécond pour les luttes. En 2012, le PCF doit refuser de céder à la pression réformiste dominante : aucune illusion ne peut être laissée, avec la CES ou le Parti de la gauche européenne, sur une réorientation contre-nature de l’UE ou de la BCE! Le débat ne saurait être esquivé dans le Parti pour cause de campagne électorale ou d’adhésion au Parti de la « Gauche européenne ».

Les institutions de l’UE n’ont d’objectif que d’éliminer les acquis sociaux et démocratiques nationaux, le droit, souvent chèrement payé, des peuples à disposer d’eux-mêmes. Elles tentent de tout porter au niveau supranational où ils n’ont pas de prise mais où les multinationales sont omnipotentes. Au contraire, la résistance au plan national est décisive dans l’intérêt mutuel,internationaliste, des peuples!

Aussi, responsables, militants, sympathisants du PCF, citoyens, nous demandons publiquement que le PCF, au regard de son rôle historique, lance une campagne nationale pour la sortie de l’euro. Nous nous engageons à forcer le débat sur cette question cruciale.

Premiers signataires: Stéphane AURIOL (PCF-RATP, Conseil national du PCF 2005-2008), Corinne BECOURT (PCF 02, CN), Frédéric BERNABE (PCF 70, CN), Emmanuel DANG TRAN (PCF 75, CN), Fabienne DEBEAUVAIS (PCF 80, CN), Claude FAINZANG (PCF 75, CN), Eric JALADE (PCF 81, CN) ; Dominique NEGRI (PCF 38, CN)


Je m’associe à cet appel. Je demande que le PCF, dans la suite de ses combats contre le Traité de Maastricht et la « constitution » européenne lance une campagne nationale pour la sortie de l’euro en vue de rompre avec l’UE du capital:

 

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Une civilisation sans Coca Cola est possible : la boisson emblématique de l’impérialisme exclue de Bolivie à compter du 21 décembre 2012 !

 vivelepcf.fr

Le ministre bolivien des affaires étrangères, David Choquehuanca, l’a rendu public le 13 juillet en présence du président Evo Morales. Le Coca Cola cessera d’être commercialisé en Bolivie à compter du 21 décembre 2012.

La date n’a pas été choisie au hasard. Ce solstice d’été (dans l’hémisphère sud) doit marquer, selon le calendrier traditionnel maya, la fin d’une civilisation et le début d’une autre.

A cette occasion, le président et le gouvernement boliviens ont prévu, à travers plusieurs manifestations, de marquer la fin de l’égoïsme, de la division, du capitalisme et le début de la « civilisation de la vie ».

La boisson capitaliste par excellence, le Coca cola, sera symboliquement abandonnée lors d’une grande fête en l’honneur de la « Mocochinche », boisson locale à base de pêche.

cocaAu-delà de la symbolique politique purement bolivienne, cette décision a des fondements qui concernent tous les peuples du monde. Le distributeur de la multinationale n’a pas réussi à obtenir le renouvellement de sa licence pour des raisons objectives.

Les études se suivent démontrant les problèmes de santé publique que cause la consommation des boissons sucrées industrielles. En France, une taxe spéciale a été édictée au nom de ce fait.

La multinationale Coca-Cola, de même que ses concurrents, se conduit comme un prédateur économique en Bolivie comme ailleurs. La décision du gouvernement bolivien suit plusieurs avertissements restés sans suite. Depuis des années, Coca-Cola et son relais en Bolivie s’accaparent la production nationale de sucre pour revendre au prix cher leurs bouteilles et canettes grâce à leur position dominante sur les réseaux de distribution et à la publicité envahissante que l’on connaît. Les subventions sur le sucre ont d’autres objectifs que de nourrir les profits de Coca-Cola.

Il y a quelques années en France, un profond mouvement montait contre l’invasion de Mac-Donald.

Poursuivons, avec l’aide des initiatives de nos amis boliviens, l’offensive contre Mac-Do, Coca-cola, etc. à la fois multinationales capitalistes et véhicules idéologiques de l’impérialisme US/UE.

Le 21 décembre 2012, nous trinquerons à la Mocochinche !

Le KKE pas invité à la FËTE DE L HUMANITE 2012,Chaque communiste a le devoir de protester auprès des directions du PCF


Notre camarade communiste grec Panagoulias nous informe…

Le parti communiste grec et son journal « Rizospastis » n’ont pas été invités à la fête de l’Huma pour la première fois. Le choix de la direction du PCF est clair. Elle met en avant depuis des semaines le parti de gauche grec, critique sans jamais les citer les positions du KKE, et décide carrément d’exclure un parti communiste de la fête !

La rupture de la direction du PCF avec l’histoire communiste conduit de plus en plus à la rupture avLe KKE pas invité à la FËTE DE L HUMANITE 2012,Chaque communiste a le devoir de protester auprès des directions du PCF dans Communisme-Histoire- Théorie téléchargementec les autres partis communistes. Il faut le faire savoir et redoubler d’effort pour faire connaitre les luttes et les débats des partis communistes de toute la planète ! Chaque communiste a le devoir de protester auprès des directions du PCF ( section, fédération, National et auprès de la direction du journal l’humanité.
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Plan de casse à PSA : préparer la lutte nationale pour l’industrie automobile en France

Vivelepcf, 12 juillet 2012

Plan de casse à PSA : préparer la lutte nationale pour l’industrie automobile en France dans Europe 120713_psa_rennesC’était un secret de polichinelle. La direction de PS a, comme prévu, attendu la fin de la période électorale pour dévoiler son plan de suppressions de poste et la fermeture de l’usine d’Aulnay-sous-Bois. Seul le nombre d’emplois directs supprimés excède les prévisions les plus autorisées : 8000 en France, dont 3500 à Citroën Aulnay et 1400 à Citroën Rennes.

PSA charge la barque, peut-être pour se laisser une petite marge de rétractation en cas de trop grandes difficultés politiques.

Personne ne peut être dupe du tableau financier apocalyptique présenté par la direction pour justifier ses coupes sombres. Elle a dû elle-même reconnaître que la fermeture d’Aulnay est préméditée depuis 5 ans. La conjoncture n’a pas changé au point de faire basculer le groupe de 600 millions d’euros de bénéfices en 2011, dont un tiers redistribué aux actionnaires, à des centaines de millions de pertes au premier semestre 2012. Les fils sont gros. Derrière, il y a des choix de gestion que la CGT, notamment, dénonce.

Ainsi, l’alliance atlantique conclue cette année avec le trust US General Motors (Opel en Europe) est lourde de conséquences économiques et politiques. Il conduit PSA à abandonner son premier marché à l’export, l’Iran (458.000 véhicules vendus l’an dernier, presque 20% des exportations). C’est la première cause du recul du chiffre d’affaires au 1er semestre 2012. Dans la durée, il est clair que PSA suit Renault  et engage un vaste processus de déplacement de ses sites de production et de ses foyers de profits, hors de France.

On mesure au passage la vanité du concept « d’interdiction des licenciements boursiers » mis en avant dans le programme de François Hollande (notion par ailleurs dangereuse sur le fond : il n’y pas de bons licenciements capitalistes !). Les capitalistes savent se créer des pertes quand ça les arrange pour mieux maximiser leurs profits plus tard ou ailleurs.

Le nouveau gouvernement est confronté à un défi politique majeur. Elu, à « gauche », sur un projet de « redressement industriel », il doit tenir aux yeux de l’opinion une posture d’opposition au plan de PSA donnant un semblant de résultat.

Il ne lui est pas possible de suivre le parler-vrai d’un Lionel Jospin, avouant en 1998 son choix de la non-intervention dans la fermeture de l’usine Renault de Vilvorde en Belgique.

Il ne peut pas reprendre le double-langage de Sarkozy. Au contraire, il ne peut que charger son héritage. C’est bien pour cela que PSA a laissé passer les élections. Sarkozy s’était montré habile. Il n’avait pas hésité, déjà, à dénoncer la désindustrialisation automobile, la délocalisation par les groupes français de productions aussitôt réimportées. Mais ce discours n’avait servi qu’à justifier l’attribution d’aides publiques massives : 6 milliards d’euros de prêts avantageux en 2009, 1 milliard d’euros de prime à la casse en 2010. Elles se sont aussitôt retrouvées dans les profits des constructeurs puis dans les dividendes des actionnaires sans que leur stratégie en soit du tout modifiée.

Quelles pistes alors pour le nouveau gouvernement et son ministre de pointe, Arnaud Montebourg ? Pour notre part, communistes, nous ne manifesterons aucune complaisance pour des effets d’affichage, de volontarisme, destinés en fait à conduire les salariés et l’opinion à la résignation.

PSA doit retirer son plan, un point c’est tout. Il n’est pas question de négocier, en connivence avec le licencieur, une limitation du nombre de suppressions d’emploi, un quota de nouveaux « emplois jeunes », une participation financière à la reconversion du site d’Aulnay, pas question de laisser attribuer pour cela de nouvelles aides publiques, même distribuées au nom de la recherche-développement… Le rôle des autorités publiques n’est pas d’aménager le plan de suppressions d’emploi pour le rendre socialement plus acceptable. Déjà, le PDG de la SNCF se dévouerait pour reprendre certains personnels de PSA. Le comble : la Commission européenne se dit sensible au problème de l’emploi industriel en France. Halte à l’hypocrisie !

Sur la base de ses orientations fondamentales en faveur du capital, le gouvernement de gauche n’ira pas plus loin que ce manège, sans lutte déterminée dans le pays.

Un rapport de force potentiel considérable existe pour imposer d’autres choix, d’importantes possibilités de mobilisation d’abord au sein de l’entreprise PSA, dans l’ensemble du secteur automobile, puis au niveau des bassins d’emploi menacés, enfin dans le pays tout entier en rapport avec l’importance d’une industrie historique.

Le patronat et l’idéologie dominante vont s’appliquer à isoler les travailleurs les uns des autres. Ils sont prêts à tout pour « radicaliser », extrémiser une partie des salariés, notamment ceux qui restent à PSA Aulnay, de façon à les couper de ceux des autres sites.

Pourtant toute l’entreprise est menacée. Les ouvriers de Citroën Rennes sont directement frappés : les 1400 suppressions programmées suivent les précédentes saignées. Ceux de Peugeot Sochaux savent, par expérience, qu’ils ont toutes les raisons de redouter que leur tour arrive. On sait déjà comment PSA va chercher à opposer les salariés de Vesoul, ceux d’Aulnay, voire ceux d’Opel sur les localisations des futurs centres logistiques.

L’unité s’impose aussi avec les salariés sous-traitants, premiers attaqués depuis des années, comme avec ceux de Renault qui ont inauguré, dans la souffrance, la stratégie du capital français automobile. Cette stratégie a fait passer en 10 ans notre industrie, l’une des seules au monde à maîtriser toutes les phases de conception et de production, d’un des plus grands exportateurs nets à une situation de déficit structurel.

Communistes, nous entendons travailler à ce rassemblement dans l’action à partir des propositions de rupture qui en sont les conditions. Il n’y a rien à gagner à négocier les contours du plan anti-« social » ou de ceux qui vont suivre ! L’Etat, le gouvernement sont pleinement responsables.

PSA doit rendre les aides publiques reçues depuis des années, de toute sorte. Elles s’élèvent à un tel montant que le groupe PSA saura être sensible à la pression.

L’Etat doit montrer le bon exemple. Le changement, c’est commencer maintenant par renverser la gestion de Renault, dont l’Etat est toujours l’actionnaire de référence, par virer Carlos Ghosn. L’entreprise, sous contrôle public, a été précurseur dans les délocalisations contre l’emploi en France, pour les actionnaires privés. Le processus doit être inversé.

Il faut rompre avec l’ordre capitaliste européen qui ruine les peuples, avec le libre-échange à outrance. Les capitalistes peuvent exploiter pour dix fois moins cher les ouvriers roumains que les Français. La monnaie unique, l’euro, comme les communistes l’ont dénoncé dès le départ, sert à la fois à exacerber la concurrence dans la zone euro et à permettre aux capitalistes d’exploiter à vil prix les salariés de l’UE, hors zone-euro.

Les catastrophes sociales que préparent les grands groupes capitalistes français exigent de remettre ces débats en avant, dans la suite du rejet à 55% par notre peuple de la « constitution européenne » en 2005.

En début de quinquennat, PSA, Renault, Sanofi, Total espèrent faire passer à moindre coût leurs restructurations. Le gouvernement espère limiter les dégâts politiques et préserver son engagement fondamental pour l’UE du capital.

120528_carte_jlm_2012-300x200 COMMUNISME LUTTE CONTRE LE CAPITAL GREVES MANIFESTATION dans Faire Vivre et Renforcer le PCFCommunistes, avec les salariés de l’automobile, dans l’intérêt du peuple travailleur, nous oeuvrons à une lutte globale pour mettre en échec le plan de casse de PSA.     

Licenciements « boursiers » : une notion indéfinissable et dangereuse

Licenciements « boursiers » : une notion indéfinissable et dangereuse

Vivelepcf – 29 mai 2012

24 mai 2012 : Pierre Laurent, Nicole Borvo et Roland Muzeau, dirigeants du PCF et des groupes Front de gauche au Parlement, adressent une lettre au premier ministre lui demandant d’inscrire à l’ordre du jour de la rentrée parlementaire l’examen de leur proposition de loi contre les « licenciements » boursiers. Jean-Marc Ayrault leur a répondu le lendemain s’engageant, entre autres, à ce que le Parlement « adopte rapidement un certain nombre de mesures précises sur les licenciements boursiers ».

Un gentil échange de bons procédés avant les législatives !

Du côté de la direction du PCF, la préoccupation est clairement de préparer le terrain au soutien à la future majorité de gauche et, si possible, à une nouvelle participation au gouvernement. Depuis 1997, sinon 1981, le prétexte, l’illusion, théorisés pour justifier cet alignement, serait la possibilité, l’obligation même, de « tirer à gauche » le PS au sein même des institutions. On peut voir ce que ça a donné dans la gauche plurielle, ce que ça donne dans les villes et les régions.

Aux adhérents du PCF, privés de congrès, privés de débat sur les conditions d’une participation au gouvernement, il faut donner quelques gages avant une fausse consultation en 12 heures le lendemain du 2ème tour des législatives.

Avant d’aller au fond, nous faisons constater une fois de plus que les propositions du Front de gauche rentrent impeccablement bien dans les plans du PS : on dirait un programme partagé !

Dès la primaire interne au PS à l’automne 2011, alors qu’il était plus prudent que son ombre, François Hollande s’est  déjà prononcé pour la pénalisation des « licenciements boursiers ».  Les nouveaux ministres Michel Sapin et Benoît Hamon multiplient les déclarations dans ce sens. En demandant ce que le PS a déjà programmé, la direction du PCF a optimisé ses chances d’être exaucée. En échange, le pouvoir gagnera du « Front de gauche » une estampille « gauche » à son début d’action. N’est-ce pas la raison d’être du Front ?

Maintenant sur le fond, la notion de « licenciement boursier » est aussi vague que dangereuse.

Les licenciements « boursiers » seraient des licenciements effectués par les patrons dans le but de faire monter le cours en bourse de l’entreprise.

Remarquons d’abord qu’à peine 10% des salariés travaillent dans des sociétés cotées en bourse et seraient concernés. De très grandes entreprises ne sont pas cotées, aucune PME ou presque. Ensuite, il est  impossible dans la pratique d’établir le lien entre politique de casse de l’emploi et évolution des cours.

L’expression de licenciement « boursier », en elle-même, renvoie à une analyse fausse et dangereuse de la crise. Ce ne serait pas la crise du capitalisme mais le résultat de la financiarisation de l’économie, au mauvais cholestérol du capitalisme financier, qui empêcherait le capitalisme productif de fonctionner sainement. De Obama, à Sarkozy, maintenant à Hollande, ce refrain de l’idéologie dominante est infligé sans retenue.  Dans l’exposé des motifs de la proposition de loi du Front de gauche, on lit de même : « C’est la logique de financiarisation de l’économie, pourtant à la source de la crise, qui perdure ». Le programme du Front de gauche est sur la même ligne : « l’humain d’abordn’exprime pas simplement une préférence morale, il dit aussi notre stratégie contre la crise. En refusant la domination du capital financier sur le travail… » Dès 1915, Lénine analysait l’interpénétration de la production et de la finance dans le capitalisme au stade impérialiste.

Reportée à la question de l’emploi, du chômage et des licenciements, cette propagande induit l’idée qu’il y a les mauvais licenciements, les licenciements « boursiers » et les autres, regrettables peut-être mais que l’on ne peut éviter.

Mais pourquoi un patron licencie-t-il ? Parce qu’il ne peut pas faire autrement, le pauvre, la mort dans l’âme ? Vraiment ? Et puis le patron est un élément d’un système : le capitalisme !

Les patrons et les actionnaires ne poursuivent qu’un objectif : le profit (et non d’abord, les cours de la bourse). Dans ce cadre, ils s’affrontent sauvagement entre eux. La pression sur les salaires, les conditions de travail, l’emploi, la disparition d’activités ou d’entreprise sont des moyens et des effets de cette concurrence à tous les niveaux dans cette quête du profit. Au plan économique général, le capitalisme développe et entretient, dans l’intérêt des possédants, l’armée de réserve des chômeurs.

Ces vérités étant rappelées, nous devons être contre tous les licenciements ! Et écarter radicalement le slogan trompeur, gauchiste, faussement anticapitaliste, de « fin des licenciements boursiers ».

Les rédacteurs de la proposition de loi « Front de gauche » vont loin dans la logique de la collaboration de classe. Se référant à un avis de la Cour d’appel de Paris invalidant, 10 ans après, des licenciements chez LU– le juridique au secours ! – ils se félicitent et reprennent à leur compte sa conclusion « légitime » selon laquelle « la compétitivité du secteur d’activité n’était soumise à aucune menace particulière ». Donc, lorsqu’un patron peut arguer d’une perte de compétitivité dans la concurrence, les licenciements sont légitimes ?

Dans le détail, entreprise par entreprise, dans cadre piégé, dominé par leurs adversaires, les salariés et leurs organisations syndicales ont raison d’utiliser tous les moyens, même juridiques, mais aussi politiques, pour mettre en échec les plans de licenciements.

Que des moyens nouveaux, plus efficaces, soient apportés aux représentants des salariés, à tous les salariés, pour mettre en cause la validité du motif économique d’un plan de licenciements, là, bien sûr, ça va dans le bon sens. Mais n’appelez pas ça la lutte contre des licenciements boursiers !

Le PCF avait des propositions solides comme l’obligation de reclassement, avec maintien du salaire et du statut, le rétablissement de l’autorisation préalable de licenciement, supprimée en 1988, avec des moyens nouveaux pour l’inspection du travail. Une meilleure indemnisation du chômage et des moyens pour le Pôle emploi, avec la suppression des conséquences de la fusion ANPE-ASSEDIC  par la droite: voilà des propositions à élever dans la lutte ! Hollande, le PS et l’UE ne les concèderont pas comme ça !

 

PS : Nous reviendrons dans un prochain article sur la question des aides publiques aux entreprises reprise dans la proposition de loi du Front de gauche, qui dans la suite de 1997/2002, de la Commission Hue notamment, les légitime au nom de les contrôler et au lieu de les dénoncer.