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Le changement c’est maintenant!!!!! Le compte est loin d’y être , nous ne voyons rien venir

Le changement c'est maintenant!!!!! Le compte est loin d’y être , nous ne voyons rien venir dans ELECTIONS: Un moyen pas un objectif affiche-hollande-2012-le-changement-c-est-maintenant-300x2246 mai. Nouveau Président de la République.

17 juin. Nouvelle majorité présidentielle.

 

CHANGEMENT ?

Le compte est loin d’y être !

Quatre mois après l’élection de François Hollande, seules quelques mesures timides ont été prises en faveur de la population.

Pire, le nouveau gouvernement a pratiquement repris à son compte la politique d’austérité précédente.

Tout ça pour ça ? Après une campagne électorale interminable de plus d’un an, les Français commencent à avoir l’impression que « la montagne a accouché d’une souris ».

Non seulement les quelques mesures prises (retraite à 60 ans pour quelques milliers de salariés largement financée par une hausse des cotisations, fin de la détaxation des heures supplémentaires, timide relance du logement social …) sont loin d’être à la hauteur des besoins mais le gouvernement a repris à son compte la politique d’austérité menée par l’ex-gouvernement Sarkozy et les autres gouvernements européens.

C’est le cas notamment pour les salaires et donc pour l’emploi, pour la santé, pour la reprise de la répression des Roms présentés comme des boucs émissaires ….

Les communistes n’en sont pas surpris : ce résultat était inscrit dans le refus d’une partie de la gauche de s’attaquer à la toute puissance des marchés financiers et de leur « outil » principal : l’Union européenne.

Comment, dans ces conditions, mener une autre politique que celles menées partout en Europe avec les conséquences que l’on connaît en Grèce, au Portugal … mais aussi en Allemagne avec ses 7,5 millions de travailleurs pauvres ?

 

UN VRAI RASSEMBLEMENT POUR UNE VERITABLE ALTERNATIVE

1981 – 1988 – 1997 – 2012 ? Pour la quatrième fois en 30 ans, la preuve est en passe d’être faite que l’alternance (changement de femmes et d’hommes au pouvoir) n’a rien à voir avec l’alternative politique (une autre politique).

Il ne peut pas y avoir de raccourcis. Il faudra bien, à un moment, bouger les lignes politiques entre une droite décomplexée (qui se rapproche chaque jour un peu plus du Front national) et une partie de la gauche qui, du parti socialiste aux verts en passant par le Front de gauche, promet le changement sans vouloir remettre en cause les marchés financiers, la monnaie unique et l’Union européenne

Pour les communistes, ce qui compte avant tout ce sont les hommes et les femmes qui subissent tous les jours l’exploitation du capital, l’exploitation de l’homme par l’homme.

Le rassemblement, c’est avec eux qu’il faut le construire, pas avec ceux qui affirment les représenter pour mieux les négliger ensuite.

Dans les entreprises, dans les quartiers, nous sommes des millions à vouloir que notre vie change.

Ensemble, nous sommes une force considérable, capable de bousculer tous les calculs politiciens.

Pour ce qui les concerne, c’est l’objectif auquel veulent contribuer les communistes.

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« Décroissance ou socialisme ? » par Domenico Moro

« Décroissance ou socialisme ? »

« Décroissance ou socialisme ? » par Domenico Moro dans Communisme-Histoire- Théorie 120809_Moro-300x225par Domenico Moro, économiste marxiste italien, membre du Parti des communistes italiens (PdCI) – 2011

Traduction AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

Ces dernières années s’est installée en Italie, comme dans d’autres pays avancés, ce qu’on appelle la théorie de la décroissance. Cette théorie tire sa fortune de divers facteurs. En premier lieu, de l’affaiblissement d’une tradition créative marxiste adaptée à notre époque, en partie en raison de l’offensive idéologique continue et massive à laquelle elle a été soumise de la part de la pensée dominante. La substitution de la contradiction homme-nature à celle travail salarié-capital, a été un des axes de cette offensive, qui a accordé une place centrale dans le débat public à des questions comme la crise écologique, l’épuisement des ressources naturelles et le changement climatique. Tous ces aspects ont contribué au développement de l’écologie comme courant politique autonome.

La décroissance, tout en appartenant à la tradition de l’écologie, en est une variante extrême. Selon la décroissance, il ne suffit pas d’éviter les gaspillages ou de miser sur un développement « durable » ou « éco-compatible » et sur les énergies renouvelables. Pour la décroissance, la seule planche de salut est de réduire drastiquement la consommation. Il ne suffit pas de stabiliser la croissance ou de réduire la stimulation compulsive de la croissance de la consommation, il faut revenir à des niveaux de consommation typiques d’une société pré-industrielle. La décroissance propose un modèle spécifique de société, « la société de la décroissance ». Celle-ci se caractériserait par une économie basée sur la petite propriété paysanne, locale et autarcique, dans laquelle les échanges entre divers territoires sont quasi inexistants, de fait une économie curieusement semblable à l’économie médiévale.

Une idée de société de ce type rentre pleinement dans le cadre des projets utopiques, qui abondent dans l’histoire des idées. Le retour à une société essentiellement paysanne, locale et autarcique impliquerait une régression de la société. Une économie basée sur l’auto-consommation annulerait les échanges et par conséquent réduirait à des niveaux très simples la division du travail. Cela se traduirait par l’affaiblissement de la productivité du travail lui-même, le développement scientifique et son application pour mettre les forces de la nature au service de l’Homme. Une économie de ce type pourrait soutenir au niveau mondial une pression démographique de quelques centaines de millions d’individus à l’échelle mondiale, et on comprend mal quel sort serait réservé aux sept milliards d’êtres humains que compte actuellement la planète.

Derrière la vision ingénue de la « société de la décroissance », plusieurs erreurs d’analyse, qui révèlent la faiblesse de ses fondements scientifiques, économiques et sociologiques. Une drastique réduction de la consommation et du développement est anti-historique, car cela ne s’est jamais produit dans l’historique que l’humanité régresse spontanément, et car il serait plus qu’improbable non seulement de ramener les centaines de millions d’européens et de nord-américains à la simple subsistance, mais surtout de nier à des milliards d’asiatiques, de latino-américains et d’africains la possibilité d’en sortir, comme en témoignent les soulèvements en Égypte et en Tunisie et les importants flux migratoires Sud-Nord actuels. Selon les théoriciens de la décroissance, ce serait la perspective millénariste et catastrophiste de la crise écologique et de l’épuisement des ressources naturelles qui se chargerait de convaincre des milliards d’individus de faire le grand bond en arrière.

Nous ne voulons pas nier la crise écologique, mais la décroissance oublie que les sources d’énergie et les technologies qui les utilisent ne sont pas des facteurs fixes dans l’histoire humaine. Elles sont des variablesdépendantes du développement des forces productives(en particulier de la recherche scientifique) et surtout, du moment que la technique n’est pas socialement neutre, de la modification des rapports de production. Ce qu’il faut comprendre, donc, c’est la cause de la crise écologique. La théorie de la décroissance fait fausse route en l’identifiant, en l’imputant exclusivement à l’industrie et à la consommation. Au contraire, la cause de la crise écologique est la même que celle de la crise économique, le mode de production capitaliste, basé sur la rapports de production travail salarié-capital. La consommation n’est pas la finalité du capital. La finalité du capital est le profit. Cela semble paradoxal, mais la théorie de la décroissance s’établit dans une phase historique où la consommation de masse, dans les pays les plus avancés, diminue et la pauvreté augmente, phénomènes allant de pair avec la contraction du salaire réel. Une phase dans laquelle les sociétés les plus avancées ne « croissent » plus, ou plutôt elles décroissent, à la suite d’une des crises les plus profondes de l’histoire du capitalisme. Et tout cela alors que ne cessent de croître les profits absolus, l’opulence des riches et donc que croissent leur – mais seulement la leur – consommation de luxe.

Pourtant, la décroissance nie que le problème soit celui des rapports de production basés sur le capital. Il nie également que la classe ouvrière puisse être la protagoniste de la transformation de la société et identifie socialisme et capitalisme comme des tendances nocives, développementalistes. La question devient ainsi éthique et morale, et la solution doit être recherchée dans un choix volontariste et individuel, dans la frugalité plutôt que dans la consommation équitable. La vraie question à poser, au contraire, avant même de savoir combien l’on produit, est pour quiet comment on produit. En effet, l’épuisement et le gaspillage des ressources humaines et naturelles dépendent non pas de l’industrie en soi, mais d’un système fondé sur la concurrence entre entreprises capitalistes et sur la recherche du profit maximal et le plus rapide possible. Cela dépend de l’anarchie d’un système sans direction unitaire et sans coordination, source de gaspillages et de sur-production, dans lequel l’homme et la société n’ont pas le contrôle sur les forces productives, qui pourtant les ont créées, mais par lesquelles ils sont dominés, comme si elles étaient des forces aveugles de la nature. Crise économique et crise écologique apparaissent ainsi comme des manifestations, bien que diverses, de la révolte de l’économie et de la nature contre l’irrationalité même de ce mode de production.

La décroissance ne peut pas être la solution, à savoir que sa théorie dissimule les causes et empêche de leur trouver une solution, dérivant vers des recettes utopiques et paradoxales. Ce qui est à affirmer, ce n’est pas un bond en arrière dans les degrés de civilisation, mais la nécessité de la production rationnelle et de la redistribution de la richesse sociale. Ce n’est pas la décroissance, mais la planification qui est la solution à l’anarchie du capital. En effet, seule la reprise en main des forces productives par les travailleurs librement associés selon un plan rationnel, le socialisme, peut permettre le dépassement des crises économiques et des crises écologiques. En ce sens, la critique de la décroissance n’est pas une excentricité découlant d’un purisme idéologique, mais une opération de clarification, nécessaire à la lutte qui attend ceux qui veulent changer réellement l’état des choses présent, et un jalon dans la reconstruction d’une pensée critique actuelle et fondée scientifiquement.

Coup- de gueule:L’opposition au TSCG, prétexte à une recomposition d’une « gauche de la gauche » pro-UE : Jean-Luc Mélenchon (PG), Eva Joly et Jean-Vincent Placé (EELV), Pierre Laurent (FdG-PGE) sur la même ligne !

Coup- de gueule:L’opposition au TSCG, prétexte à une recomposition d’une « gauche de la gauche » pro-UE : Jean-Luc Mélenchon (PG), Eva Joly et Jean-Vincent Placé (EELV), Pierre Laurent (FdG-PGE) sur la même ligne ! dans Europe 120912_M%C3%A9lenchon_Joly_21

Certains comme Eva Joly ou Jean-Vincent Placé défendent avec constance le projet d’une plus grande intégration dans l’UE, d’une Europe fédérale, « sociale ». Ils en ont le droit. Ils sont clairs.

Jean-Luc Mélenchon a été un des hérauts du PS dans la défense de Maastricht en 1992. Avec emphase et arrogance contre les communistes, il défendait ce Traité comme un « bon compromis de gauche » depuis son fauteuil sénatorial. Il n’a évidemment pas changé d’avis. Dans son opuscule « Qu’ils s’en aillent tous » de 2011, page 85, il pleure le refus de Chirac et Jospin d’accepter « l’offre allemande d’un parlement souverain à nos deux pays ». « Quel horizon concret de mon fédéralisme européen » larmoie-t-il. Ces positions profondes, qui l’amènent à tendre la main à Cohn-Bendit, ne l’empêchent pas de tenir une posture anti-européenne quand il s’agit de capter l’électorat communiste.

Du côté de la direction du PCF, le revirement s’est produit, sans ou plutôt contre les communistes, après l’abandon de la campagne contre le Traité d’Amsterdam adopté par Jospin en 1998 ; encore plus avec l’adhésion au Parti de la gauche européenne, financée par la commission européenne et intégrant dans ses statuts la loyauté aux traités de l’UE du capital. Le PGE a désigné en 2010 Pierre Laurent comme président. Ce n’est pas un hasard avant les batailles majeures qui se préparent en France. Mais en 2005, contre le traité constitutionnel, les communistes avaient spontanément retrouvé leurs positions de toujours contre l’Europe des trusts.

En 2012, tous ces politiciens, de bonne ou mauvaise foi, comme les académiciens de « gauche » des fondations ATTAC ou Copernic,  ont voulu faire croire, primo que François Hollande renégocierait le TSCG, secundo que le TSCG était renégociable et l’UE du capital amendable. Voilà que ces candides découvrent qu’il n’en sera rien et se lancent, ensemble, dans une croisade contre le TSCG, qui n’est rien qu’un instrument politique conjoncturel, une resucée des critères de Maastricht. Les élections sont passées, Hollande est bien élu, canalisons à qui mieux mieux l’opposition anticapitaliste, donc anti-UE, d’une nouvelle façon ! Fabius était bien contre le TCE. Hamon, Montebourg exhibent leurs doutes sur le TSCG.

La perspective hypocrite de recomposition à gauche, éliminant en particulier le point de vue communiste, se fait de plus en plus claire. Front de gauche, groupe parlementaire commun avec les élus PCF et Verts entre 2007 et 2012, maintenant posture commune anti-TSCG mais pro-UE : voilà qui en sont les prémisses.

Communistes, nous ne nous laisserons pas duper ! Non au TSCG, non à l’euro, non à l’UE ! Nous sommes au moins 55% depuis 2005 à l’avoir exprimé ! Et Oui au PCF et toutes ses positions historiques contre l’UE du capital, l’euro et l’atlantisme !

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Dans Libération, Pierre (Laurent), j’espère que tu parles pour toi-même !

Dans Libération, Pierre (Laurent), j’espère que tu parles pour toi-même !

http://www.liberation.fr/politiques/2012/08/15/le-communisme-n-est-pas-une-societe-parfaite-a-atteindre_839913

Dans Libération, Pierre (Laurent), j’espère que tu parles pour toi-même ! dans Communisme-Histoire- Théorie md0.libe_.com_-300x199Lettre d’Emmanuel Dang Tran , membre du Conseil national du PCF à Pierre Laurent, secrétaire national du PCF

24 août 2012

Cher Pierre,

Je ne participerai pas à « l’Université d’été » du Front de gauche qui débute aujourd’hui parce que ce n’est pas mon organisation politique. Mois après mois, les communistes peuvent voir la confirmation de la constitution d’une organisation parallèle qui supplante le PCF. Elle sert de moyen pour forcer sa transformation en parti de gauche comme les autres, dans le cadre d’une recomposition politique. Toutes les décisions structurantes, Mélenchon à Hénin-Beaumont, la campagne sur le TSCG, sont prises à un niveau « au-dessus » que même le Conseil national du PCF ne connaît pas.

Depuis quelques jours, de très nombreux camarades me contactent pour exprimer leur stupéfaction ou leur colère devant le contenu de la tribune que tu as écrite pour le quotidien « Libération », publiée le 15 août (texte intégral ci-dessous). Il est très regrettable que l’Humanité ne l’est pas reprise. A une semaine de la rentrée du Front de gauche, à quelques mois de notre congrès, les positions que tu exprimes indiquent, sans langue de bois, une orientation, une volonté politique qui sont effectivement de nature à choquer les communistes, surtout venant de la part du secrétaire national du PCF.

« C’est une révolution chez les communistes de ne plus avoir l’idéal comme horizon ! » résument logiquement les journalistes de Libération à ton interview: cela ne te dérange pas. De même, la perspective du maintien de la propriété privée des moyens de production ne te dérange pas. Tu considères que : « Le PCF d’aujourd’hui est l’héritier des traditions socialistes et communistes de la première moitié du XXe siècle ». Au moins, tu as le mérite de mettre les pieds dans le plat (à destination des lecteurs de Libération) et de mettre clairement le « Congrès de Tours » à l’envers à l’ordre du jour. Déjà l’an dernier, dans ton discours à la Fête de l’Huma, une formule avait fait mal. A tes « amis socialistes », tu disais : « Il y a 20 ans, vous nous demandiez d’être démocrates, nous le sommes devenus. Aujourd’hui, nous vous demandons d’être de gauche ».

Le PCF héritier de Blum ou de Sérol ? Pour moi, c’est inconcevable. La négation de l’identité du PCF, c’est aussi le contraire d’une perspective d’union et de rassemblement révolutionnaire. Le Front de gauche peut choisir les références qu’il veut, de Jules Moch à Mitterrand, inspirateur de Mélenchon mais qu’il le fasse de son côté. Il n’est pas acceptable que secrétaire national du PCF, tu entraînes notre Parti. Notre pays n’a pas besoin d’une deuxième social-démocratie, d’un plan B à gauche du PS.

Ce que nous pouvons constater une nouvelle fois, c’est la tentative de coup de force pour dénaturer le PCF, capter ce qu’il représente théoriquement et historiquement, pour mieux l’effacer. Depuis 20 ans, malgré les dégâts de cette ligne pour notre parti et le pays, les dirigeants successifs reprennent inlassablement ce projet destructeur, aussi grave que les transformations, changements de nom ou recompositions d’autres partis communistes notamment sous l’impulsion du Parti de la gauche européenne que tu présides.

Depuis la « Mutation » de Robert Hue, en passant par le congrès de Martigues en 2000, par les collectifs antilibéraux, par la remise en cause par Marie-George Buffet au CN de juin 2007 de la raison d’être même du Parti, maintenant par le Front de gauche, décidé en marge du 34ème congrès, sans les communistes, la stratégie des coups de force continue. Les communistes sont écartés. Tout se décide sans ou malgré eux. La mascarade de consultation en 24 heures après les législatives en est la dernière illustration.

L’effacement des positions de notre parti, de son organisation spécifique, pèse très lourd dans cette rentrée. Le lien est direct avec les positions théoriques que tu reprends.

La lutte nationale à préparer pour l’industrie, en partant notamment de la mobilisation à PSA, a besoin d’un parti qui remet en cause la propriété privée des moyens de production. Ce n’est en reprenant la promesse de Hollande de contrôler les « licenciements boursiers » (comme s’il y avait des licenciements non liés au profit capitaliste) que nous y contribuerons.

Tu parles, à juste titre, du financement de la sécurité social. Mais l’abandon ces dernières années de la revendication du retour aux 37,5 annuités, le projet de « modulation des cotisations sociales » du Front de gauche ne nous permettent pas de reprendre l’offensive pour la retraite à 60 ans.

Comment a-t-on pu laisser l’illusion, pendant la campagne électorale, que le TSCG était « renégociable » ? Plus que jamais alors que une politique de super-austérité se prépare au nom de l’euro et avec l’euro, la remise en cause de la monnaie unique, machine à broyer les acquis sociaux et démocratiques des peuples, s’impose, sur la base des analyses que notre parti avait mises en avant contre Maastricht.

Voilà ce dont il est impératif, en lien avec l’action, que les communistes discutent, à tous les niveaux, avec les travailleurs à qui nous nous adressons. Pour moi, ces luttes sont indissociables d’une perspective révolutionnaire, de rupture révolutionnaire, portée par un parti communiste.

Peut-on transformer le PCF en autre chose qu’un parti communiste ? Personnellement, je pense que c’est impossible.

Une fois que l’on a abandonné la perspective du socialisme, dilué le marxisme, abandonné l’organisation léniniste, que l’on s’est rallié aux à la condamnation des expériences socialistes du 20ème siècle venant de l’idéologie dominante (au lieu de faire notre propre analyse critique communiste), maintenant que l’on ne fait plus de différence entre le mouvement socialiste et le mouvement communiste de la première moitié du 20ème siècle en France, je ne vois pas comment on peut prétendre poursuivre le PCF. On ne peut que le détruire.

Le débat peut exister. Mais Pierre, quand tu écris dans Libération, parle en ton nom et non au nom des communistes.

Transformer le PCF en autre chose qu’un parti communiste : non seulement je pense que c’est impossible, mais ce n’est pas le choix que je fais comme des milliers de camarades et bien d’autres encore. Moins que jamais, nous n’accepterons, dans les mois qui viennent, que la souveraineté des communistes soient bafouée. Plus que jamais, nous alimenterons le débat, des sections au Conseil national, et nous ferons tout pour faire vivre et renforcer le PCF.

Reçois, cher Pierre, mes salutations fraternelles,

 

Emmanuel Dang Tran

 

«Le communisme n’est pas une société parfaite à atteindre», Libération, 15 août 2012
De la suite dans les idées (5/5) «Libération» profite de la pause estivale pour sonder le cortex idéologique de cinq responsables politiques. Aujourd’hui : Pierre Laurent (PCF).

Pierre Laurent est secrétaire national du Parti communiste français (PCF).

Quel sens cela a-t-il de se dire «communiste» en 2012 ?

Le communisme, c’est une mise en commun, un partage. Et la révolte contre l’injustice est toujours autant d’actualité. Tous les systèmes d’aliénation doivent être dépassés pour inventer une autre manière de vivre ensemble. Après plusieurs décennies de mondialisation accélérée, on voit aujourd’hui émerger la question des «biens communs» de l’humanité et revenir celle de la maîtrise sociale des richesses. Pendant une partie du XXe siècle, les idées communistes ont été dogmatisées, jusqu’à être détournées de leur objet dans les pays de l’Est. Mais les idées communistes, au-delà des caricatures et de leurs perversions profondes, restent valables. Cela suppose un effort d’invention extrêmement profond pour penser des solutions dans un monde très différent.

Par exemple ?

L’impasse majeure des expériences communistes a été l’aveuglement démocratique. Il a empêché de dépasser les obstacles rencontrés. Aujourd’hui, les modèles représentatifs touchent leurs limites à cause d’un niveau inédit de savoir dans la société. Les démocraties doivent être profondément renouvelées. Le sens de la production doit être repensé. La question du sens des richesses produites, qu’il s’agisse de leur utilité et de leur finalité, devient décisive pour l’avenir écologique de la planète.

En tant que communiste, êtes-vous toujours opposé à la propriété privée des moyens de production ?

La vision étatiste, centralisée de la propriété collective est dépassée, mais pas l’appropriation sociale des richesses. Le système de la Sécurité sociale, créé en France à la Libération à l’initiative d’un ministre PCF, est une idée profondément communiste ! Prélever à la source une partie des richesses pour la consacrer au bien-être social des populations, c’est communiste ! Mais cela n’est pas contradictoire avec l’existence d’entreprises privées ! Le communisme aujourd’hui est tout sauf un égalitarisme qui s’imposerait de manière administrative et qui nierait le travail. Les individus ont besoin de confronter librement leurs envies de création. Mais, je n’aspire pas à une société idéale.

C’est une révolution chez les communistes de ne plus avoir l’idéal comme horizon !

Je suis animé par le fait de rêver une société, mais ça n’a rien à voir avec définir une société idéale. Je ne crois pas plus au communisme par plans quinquennaux. Le communisme est un mouvement, un chemin de projets partagés, sans cesse remis en discussion. Ce n’est pas une société parfaite à atteindre.

Le communisme d’aujourd’hui ne serait-il pas devenu le socialisme d’hier ?

Entre 1830 et 1917, le Manifeste du Parti communiste de Marx et Engels se décline dans une multitude d’expériences dites socialistes. Mais à partir de 1917, un débat traverse les forces socialistes dans le monde entier, et un très grand nombre d’entre elles choisit la voie communiste. Relisez les textes socialistes de 1936, vous verrez la distance avec ce que dit le PS actuel. Le PCF d’aujourd’hui est l’héritier des traditions socialistes et communistes de la première moitié du XXe siècle, alors que la plupart des sociaux-démocrates ont perdu le fil de cette tradition.

Mais pourquoi garder le nom «communiste» ? Par nostalgie ?

Parce que la gauche française s’est structurée en deux grands courants issus de la même matrice. Les communistes et les socialistes. Cela marque les consciences et les cultures. A partir des années 60, ces deux grands courants ont eu des stratégies communes de conquête du pouvoir à travers un programme commun, la gestion de municipalités, des expériences gouvernementales. C’est une originalité française d’avoir eu en Europe une gauche très à gauche ! Mais on voit aujourd’hui, à rebours de l’histoire, le PS français vouloir faire tardivement une mue sociale-démocrate. Au moment où toute la gauche française doit repenser ses fondamentaux ! Avec la stratégie du Front de gauche, le PCF est engagé dans une transformation très profonde. En tirant les leçons de son histoire et grâce aux nouvelles générations.

Le communisme productiviste et l’écologie sont-ils compatibles ?

Ils sont inséparables. Produire toujours plus sans se poser la question de savoir si on répond à des besoins utiles, cela n’a pas de sens. La réflexion écologique permet de s’interroger sur le sens de l’activité humaine. Mais pour penser la transition écologique, nous aurons besoin d’outils industriels. On peut à la fois défendre notre industrie et défendre le fait qu’elle doit connaître une mutation. Nous sommes bien conscients que si la prévention écologique n’est pas intégrée dans l’activité industrielle, celle-ci va continuer à faire des dégâts environnementaux.

Les déchets nucléaires engagent des générations… Vous êtes toujours pronucléaire ?

Pour certains, le nucléaire est devenu l’alpha et l’oméga de la question écologique. C’est très réducteur. Deux questions se posent : est-ce que la maîtrise de cette technologie dans de bonnes conditions écologiques est possible ? Est-ce que les risques sont supportables et répondent aux enjeux énergétiques ? Si la société répond que le nucléaire ne doit pas être utilisé, les ouvriers du secteur, avec leur haut niveau de qualification, peuvent facilement se reconvertir. Si on considère qu’il reste nécessaire, il faut créer des conditions de sécurité suffisantes pour les salariés comme pour la société.

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Les communistes israéliens lancent un appel à la mobilisation pour mettre en échec la guerre contre l’Iran préparée par le gouvernement israélien.

Pour l’avenir, pour la vie – arrêtons la guerre contre l’Iran !

Communiqué du Parti communiste d’Israël

Traduction MA pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

Les communistes israéliens lancent un appel à la mobilisation pour mettre en échec la guerre contre l’Iran préparée par le gouvernement israélien. dans Luttes, grèves, manifs 120816_CP_Isr-300x200Netanyahu et Barak embarquent les Israéliens et les peuples de la région dans une guerre d’une intensité inédite et aux périls et sans précédent. Même les responsables de diverses agences de renseignement, anciens et actuels, adressent des mises en garde publiques contre le déclenchement d’une guerre contre l’Iran qui sèmerait la destruction et le chaos en Israël. Néanmoins et en dépit des critiques et de l’opposition exprimées par la population et de leaders mondiaux de premier plan, Netanyahu et Barak continuent de défendre des lignes d’action dangereuses, et pourraient entraîner toute la région vers des destructions terrifiantes.

Nous actons, avec beaucoup d’inquiétude, que Netanyahu et Barak battent tous les records en termes d’aventurisme politique et sécuritaire, et qu’ils soumettent la vie de citoyens israéliens, Juifs et Arabes, à de terribles destructions. L’utilisation préméditée par le gouvernement israélien des souffrances d’habitants d’Israël (à la suite de la réaction éventuelle à l’agression israélienne) afin d’entraîner d’autres puissances et forces dans la guerre est particulièrement cynique.

Défendre cette aventure périlleuse et sanglante est aussi destiné à écarter la question de la paix israélo-palestinienne de l’ordre du jour en Israël et dans la région, ainsi qu’à esquiver les revendications de justice sociale en Israël. Au lieu de s’occuper de ces questions, le gouvernement d’Israël propose un agenda militariste et nationaliste. Les efforts de Netanyahu pour influencer, par ses manœuvres bellicistes, les élections aux États-Unis est aussi très préoccupant.

Le danger est certes terrible – mais rien n’est écrit à l’avance. Il est essentiel, et encore possible, d’empêcher la guerre. En ce moment critique, nous lançons un appel aux partis d’opposition, personnalités politiques, intellectuels, universitaires et journalistes, aux mouvements et forces de la société israélienne et même aux éléments sensés de l’establishment israélien, pour agir ensemble contre les manœuvres de guerre. Nous en appelons à développer une large mobilisation et des actions publiques contre la guerre.

Le Bureau politique appelle tous les organisations du Parti, la Jeunesse communiste israélienne (Banki-Shabiba) et le Hadash, tous les adhérents et sympathisants du Parti, à faire de la question de la lutte contre cette guerre régionale une priorité absolue.

Nous exhortons les militants des mouvements de protestation sociale à prendre clairement position contre la guerre, en partant du fait qu’au-delà des ravages qu’elle causera, une guerre régionale ira à l’encontre du changement et la justice sociale en Israël. Une guerre régionale et la justice sociale ne peuvent pas coexister.

Nous appelons les forces de gauche et les autres forces progressistes de la région et du monde entier à porter haut la voix de l’opposition à la guerre et à organiser des manifestations de masse afin de mobiliser l’opinion publique et les gouvernements du reste du monde contre la guerre que préparent Netanyahu et Barak contre l’Iran.

L’avenir des peuples de la région, y compris des citoyens d’Israël, ne reposera pas sur d’épouvantables guerres d’annihilation et d’agression mais bien au contraire – sur une paix stable et générale au Proche-Orient dont le cœur est la paix israélo-palestinienne – qui doit être instaurée sur la base de l’Initiative de paix arabe et des résolutions de l’ONU.

Les guerres ne peuvent éradiquer les armes nucléaires – seul un accord général de démilitarisation, en termes de dispositifs nucléaires et d’armes de destruction massive, de l’ensemble du Proche et du Moyen-Orient le permettrait. A cet égard, nous demandons au gouvernement israélien de signer le traité de non-prolifération des armes nucléaires.

Pour l’avenir, pour la vie – arrêtons la guerre !

Une civilisation sans Coca Cola est possible : la boisson emblématique de l’impérialisme exclue de Bolivie à compter du 21 décembre 2012 !

 vivelepcf.fr

Le ministre bolivien des affaires étrangères, David Choquehuanca, l’a rendu public le 13 juillet en présence du président Evo Morales. Le Coca Cola cessera d’être commercialisé en Bolivie à compter du 21 décembre 2012.

La date n’a pas été choisie au hasard. Ce solstice d’été (dans l’hémisphère sud) doit marquer, selon le calendrier traditionnel maya, la fin d’une civilisation et le début d’une autre.

A cette occasion, le président et le gouvernement boliviens ont prévu, à travers plusieurs manifestations, de marquer la fin de l’égoïsme, de la division, du capitalisme et le début de la « civilisation de la vie ».

La boisson capitaliste par excellence, le Coca cola, sera symboliquement abandonnée lors d’une grande fête en l’honneur de la « Mocochinche », boisson locale à base de pêche.

cocaAu-delà de la symbolique politique purement bolivienne, cette décision a des fondements qui concernent tous les peuples du monde. Le distributeur de la multinationale n’a pas réussi à obtenir le renouvellement de sa licence pour des raisons objectives.

Les études se suivent démontrant les problèmes de santé publique que cause la consommation des boissons sucrées industrielles. En France, une taxe spéciale a été édictée au nom de ce fait.

La multinationale Coca-Cola, de même que ses concurrents, se conduit comme un prédateur économique en Bolivie comme ailleurs. La décision du gouvernement bolivien suit plusieurs avertissements restés sans suite. Depuis des années, Coca-Cola et son relais en Bolivie s’accaparent la production nationale de sucre pour revendre au prix cher leurs bouteilles et canettes grâce à leur position dominante sur les réseaux de distribution et à la publicité envahissante que l’on connaît. Les subventions sur le sucre ont d’autres objectifs que de nourrir les profits de Coca-Cola.

Il y a quelques années en France, un profond mouvement montait contre l’invasion de Mac-Donald.

Poursuivons, avec l’aide des initiatives de nos amis boliviens, l’offensive contre Mac-Do, Coca-cola, etc. à la fois multinationales capitalistes et véhicules idéologiques de l’impérialisme US/UE.

Le 21 décembre 2012, nous trinquerons à la Mocochinche !

Licenciements « boursiers » : une notion indéfinissable et dangereuse

Licenciements « boursiers » : une notion indéfinissable et dangereuse

Vivelepcf – 29 mai 2012

24 mai 2012 : Pierre Laurent, Nicole Borvo et Roland Muzeau, dirigeants du PCF et des groupes Front de gauche au Parlement, adressent une lettre au premier ministre lui demandant d’inscrire à l’ordre du jour de la rentrée parlementaire l’examen de leur proposition de loi contre les « licenciements » boursiers. Jean-Marc Ayrault leur a répondu le lendemain s’engageant, entre autres, à ce que le Parlement « adopte rapidement un certain nombre de mesures précises sur les licenciements boursiers ».

Un gentil échange de bons procédés avant les législatives !

Du côté de la direction du PCF, la préoccupation est clairement de préparer le terrain au soutien à la future majorité de gauche et, si possible, à une nouvelle participation au gouvernement. Depuis 1997, sinon 1981, le prétexte, l’illusion, théorisés pour justifier cet alignement, serait la possibilité, l’obligation même, de « tirer à gauche » le PS au sein même des institutions. On peut voir ce que ça a donné dans la gauche plurielle, ce que ça donne dans les villes et les régions.

Aux adhérents du PCF, privés de congrès, privés de débat sur les conditions d’une participation au gouvernement, il faut donner quelques gages avant une fausse consultation en 12 heures le lendemain du 2ème tour des législatives.

Avant d’aller au fond, nous faisons constater une fois de plus que les propositions du Front de gauche rentrent impeccablement bien dans les plans du PS : on dirait un programme partagé !

Dès la primaire interne au PS à l’automne 2011, alors qu’il était plus prudent que son ombre, François Hollande s’est  déjà prononcé pour la pénalisation des « licenciements boursiers ».  Les nouveaux ministres Michel Sapin et Benoît Hamon multiplient les déclarations dans ce sens. En demandant ce que le PS a déjà programmé, la direction du PCF a optimisé ses chances d’être exaucée. En échange, le pouvoir gagnera du « Front de gauche » une estampille « gauche » à son début d’action. N’est-ce pas la raison d’être du Front ?

Maintenant sur le fond, la notion de « licenciement boursier » est aussi vague que dangereuse.

Les licenciements « boursiers » seraient des licenciements effectués par les patrons dans le but de faire monter le cours en bourse de l’entreprise.

Remarquons d’abord qu’à peine 10% des salariés travaillent dans des sociétés cotées en bourse et seraient concernés. De très grandes entreprises ne sont pas cotées, aucune PME ou presque. Ensuite, il est  impossible dans la pratique d’établir le lien entre politique de casse de l’emploi et évolution des cours.

L’expression de licenciement « boursier », en elle-même, renvoie à une analyse fausse et dangereuse de la crise. Ce ne serait pas la crise du capitalisme mais le résultat de la financiarisation de l’économie, au mauvais cholestérol du capitalisme financier, qui empêcherait le capitalisme productif de fonctionner sainement. De Obama, à Sarkozy, maintenant à Hollande, ce refrain de l’idéologie dominante est infligé sans retenue.  Dans l’exposé des motifs de la proposition de loi du Front de gauche, on lit de même : « C’est la logique de financiarisation de l’économie, pourtant à la source de la crise, qui perdure ». Le programme du Front de gauche est sur la même ligne : « l’humain d’abordn’exprime pas simplement une préférence morale, il dit aussi notre stratégie contre la crise. En refusant la domination du capital financier sur le travail… » Dès 1915, Lénine analysait l’interpénétration de la production et de la finance dans le capitalisme au stade impérialiste.

Reportée à la question de l’emploi, du chômage et des licenciements, cette propagande induit l’idée qu’il y a les mauvais licenciements, les licenciements « boursiers » et les autres, regrettables peut-être mais que l’on ne peut éviter.

Mais pourquoi un patron licencie-t-il ? Parce qu’il ne peut pas faire autrement, le pauvre, la mort dans l’âme ? Vraiment ? Et puis le patron est un élément d’un système : le capitalisme !

Les patrons et les actionnaires ne poursuivent qu’un objectif : le profit (et non d’abord, les cours de la bourse). Dans ce cadre, ils s’affrontent sauvagement entre eux. La pression sur les salaires, les conditions de travail, l’emploi, la disparition d’activités ou d’entreprise sont des moyens et des effets de cette concurrence à tous les niveaux dans cette quête du profit. Au plan économique général, le capitalisme développe et entretient, dans l’intérêt des possédants, l’armée de réserve des chômeurs.

Ces vérités étant rappelées, nous devons être contre tous les licenciements ! Et écarter radicalement le slogan trompeur, gauchiste, faussement anticapitaliste, de « fin des licenciements boursiers ».

Les rédacteurs de la proposition de loi « Front de gauche » vont loin dans la logique de la collaboration de classe. Se référant à un avis de la Cour d’appel de Paris invalidant, 10 ans après, des licenciements chez LU– le juridique au secours ! – ils se félicitent et reprennent à leur compte sa conclusion « légitime » selon laquelle « la compétitivité du secteur d’activité n’était soumise à aucune menace particulière ». Donc, lorsqu’un patron peut arguer d’une perte de compétitivité dans la concurrence, les licenciements sont légitimes ?

Dans le détail, entreprise par entreprise, dans cadre piégé, dominé par leurs adversaires, les salariés et leurs organisations syndicales ont raison d’utiliser tous les moyens, même juridiques, mais aussi politiques, pour mettre en échec les plans de licenciements.

Que des moyens nouveaux, plus efficaces, soient apportés aux représentants des salariés, à tous les salariés, pour mettre en cause la validité du motif économique d’un plan de licenciements, là, bien sûr, ça va dans le bon sens. Mais n’appelez pas ça la lutte contre des licenciements boursiers !

Le PCF avait des propositions solides comme l’obligation de reclassement, avec maintien du salaire et du statut, le rétablissement de l’autorisation préalable de licenciement, supprimée en 1988, avec des moyens nouveaux pour l’inspection du travail. Une meilleure indemnisation du chômage et des moyens pour le Pôle emploi, avec la suppression des conséquences de la fusion ANPE-ASSEDIC  par la droite: voilà des propositions à élever dans la lutte ! Hollande, le PS et l’UE ne les concèderont pas comme ça !

 

PS : Nous reviendrons dans un prochain article sur la question des aides publiques aux entreprises reprise dans la proposition de loi du Front de gauche, qui dans la suite de 1997/2002, de la Commission Hue notamment, les légitime au nom de les contrôler et au lieu de les dénoncer.

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