Comment s’organiser ?

S’il devient, aujourd’hui surtout, évident que la solution à nos problèmes ne viendra pas d’en haut, la question qui demeure est : comment faire pour qu’elle vienne d’en bas ? Régulièrement, nous lançons l’appel à s’organiser mais pourquoi et surtout comment.

Le pourquoi de la chose trouve son origine dans l’objectif même du communisme, c’est à dire l’appropriation du pouvoir par le plus grand nombre (les masses, le prolétariat, …). Cette appropriation ne se fait pas, comme le prétend la démocratie actuelle (démocratie bourgeoise) par des votes épisodiques. Elle prend forme par la réquisition des biens et des moyens de production par le peuple. Ces propriétés, devenant un bien commun à tous, peuvent alors servir l’intérêt général, c’est à dire produire en fonction des besoins, répartir le temps de travail entre tous pour que chacun ait un rôle dans une réelle société et que le travail soit un droit ; voilà en ce qui concerne le chômage et la surproduction. Le mal-logement trouve aussi sa solution (construction de logements par la communauté, droit au logement), il en va de même pour la santé, l’éducation, l’alimentation, le transport, … Plus de privilèges, chacun œuvre pour la société et reçoit en échange ce dont il a besoin pour vivre (nourriture, logement, santé, éducation,…).La notion d’égalité prend toute sa valeur. Nous ne sommes plus mis en concurrence les uns avec les autres. La seule limite est la force de travail de la société. Les coûts sont des temps de fabrication et donc des temps de travail, et non plus dépendants de la volonté de profit de quelques uns. Il serait illusoire de croire encore que, dans une société où règne le profit, quelques nouvelles lois pourraient modifier cet ordre des choses, il serait hypocrite et démagogique de le mettre dans un programme électoral, la tromperie ne ferait que renforcer le sentiment de résignation.

Les freins à cette forme d’organisation communiste de la société sont les grands propriétaires, ou actionnaires, ou tout autre forme de possession de grands capitaux. Leurs intérêts divergent tellement des nôtres qu’ils mettront tout en œuvre pour conserver cette forme de privilège et la façon dont ils conçoivent la société (propagande médiatique, maintien de l’ordre, surveillance des populations, …).

Après ce résumé (par raccourcis) des grandes lignes de ce qu’est une société communiste, voyons l’unique façon d’enrayer la machine et de renverser cet ordre social : la mise en place d’une organisation capable de s’y opposer. C’est ici qu’intervient le parti communiste et c’est dans cet unique objectif qu’il a été créé. A l’instar des autres partis, il n’est pas question de choisir « un chef » mais bien de créer l’organisation capable de renverser le système.

L’organisation commence au plus proche de nous. La première étape est de diffuser l’idée d’une autre forme d’organisation sociale, par le biais de discussions, de tracts, de journaux, d’affiches … Cette étape permet d’informer notre entourage mais aussi de recruter d’autres personnes capables de diffuser ces mêmes idées plus loin et à plus de monde et de grossir ainsi l’organisation. Ces petits groupes de proximité sont les cellules qui deviennent capables de s’organiser en autonomie et de mener leurs actions propres. Une fois organisés en quartier ou en entreprise, il devient nécessaire et indispensable d’avoir des contacts avec les autres groupes. Personne ne peut s’imaginer changer la société seul ou à partir d’un groupe restreint. Les cellules se regroupent ainsi en une section, les sections en fédérations et ainsi de suite. Le fait d’être rassemblés permet de mettre en commun les expériences, d’améliorer la diffusion de l’idée de changement mais aussi de pouvoir s’opposer réellement et efficacement lors des nombreux reculs que tentent de faire passer les « possédants », d’être réactif pour défendre nos droits, voire se battre pour en obtenir de nouveaux. Et ce jusqu’à ce que l’organisation soit suffisamment forte pour faire chuter le système tout entier.

La participation aux élections devient un moyen supplémentaire de lutte. Elle permet d’avoir une nouvelle tribune pour diffuser nos idées, de dénoncer les incohérences de leur système, de soutenir publiquement les groupes en lutte et éventuellement de voter de nouvelles règles favorables à la population.

Le parti communiste détient la structure, des finances, des moyens (impression, locaux, …), redonnons lui son sens premier. Dans le parti, du sympathisant à l’élu en passant par le distributeur de tract, de journaux, par celui maquettant les outils de communication, par le gérant de site ou de blog, par le trésorier des organisations, etc. chacun doit trouver sa place et œuvrer ainsi pour l’expansion du parti.

Bien sûr, nous sommes, aujourd’hui , bien loin de ce résultat mais chaque discussion en ce sens, chaque tract ou journal distribué, chaque personne acquise à notre cause est un pas vers la victoire finale. Prolétaires de tout pays, unissez-vous !

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