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Nicolas Maduro élu président du Venezuela au 1er tour, avec 50,66% des voix! Après le défi démocratique, le nouveau défi socialiste.

Vivelepcf, 15 avril 2013

La bourgeoisie vénézuélienne n’a pas réussi à utiliser la mort d’Hugo Chavez pour renverser le cours de la Révolution bolivarienne.

Nicolas Maduro élu président du Venezuela au 1er tour, avec 50,66% des voix! Après le défi démocratique, le nouveau défi socialiste. dans Communisme-Histoire- Théorie 130415_maduroLa candidature de Nicolas Maduro, vice-président de Chavez, issu de son parti, le Parti socialiste unifié (PSUV), a emporté l’élection présidentielle du 14 avril 2013, au 1er tour, avec 50,66% des suffrages exprimés.

Ce résultat offre les conditions de la poursuite au Venezuela de la politique de justice sociale et d’approfondissement de la construction du socialisme entamée depuis l’arrivée de Hugo Chavez au pouvoir en 1999. Cette victoire constitue également un point d’appui fort pour tous les gouvernements et  organisations progressistes d’Amérique latine et du monde entier, en lutte contre l’impérialisme, à la mesure du rayonnement de l’expérience vénézuélienne ces dernières années, conjuguée à celle de Cuba.

Nous transmettons nos félicitations et remerciements chaleureux à nos camarades du Parti communiste du Venezuela, l’un des piliers politiques de la « Révolution bolivarienne ».

A nouveau, le pouvoir socialiste vénézuélien a relevé le défi démocratique. Il l’emporte, de façon incontestable, par les urnes,  malgré le poids des médias bourgeois, les pressions financières des oligarchies intérieures et extérieures. Ce n’est pas encore cette fois que les contempteurs de la « dictature chaviste », de là-bas comme de France (de droite ou de « gauche ») trouveront de quoi étayer leurs accusations diffamatoires.

Le principal candidat des partis bourgeois, Henrique Capriles, obtient 49,07% des voix, en progression de 4% sur les élections de l’an dernier. Ce résultat est potentiellement inquiétant. La bourgeoisie, et l’impérialisme américain avec elle, conservent une position économique prédominante. Au fil des années, ils ont affiné leur stratégie revancharde, renonçant au renversement brutal du régime. Le sabotage économique s’est fait plus insidieux, mais aussi redoutablement plus efficace. Faisant la part des choses, certains politiciens n’hésitent pas à reprendre à leur compte les avancées sociales arrachées avec Chavez. Chavez malade, puis Chavez mort, ils s’évertuent à personnifier sa politique pour mieux la dissocier du processus révolutionnaire qu’il a enclenché et qui doit continuer.

Nicolas Maduro n’est pas banquier mais chauffeur de bus. Il a accompagné toutes les étapes de l’action politique émancipatrice impulsée par Chavez. Avec l’appui populaire, avec le renforcement des partis politiques révolutionnaires, en coopération avec les expériences de résistance et de lutte des autres peuples de la région, nous ne doutons pas qu’il saura prolonger l’œuvre politique de son glorieux prédécesseur : Relever le défi du socialisme.

C’est l’avenir que nous souhaitons au peuple vénézuélien !

Pour Mélenchon, la guerre d’Algérie n’a été qu’une « guerre civile »

Pour Mélenchon, la guerre d’Algérie n’a été qu’une « guerre civile » dans Communisme-Histoire- Théorie 1313331-la_guerre_dalgerie_vue_par_le_pcf-298x300

Vivelepcf, 12 avril 2013

En recourant à Mélenchon, la direction de notre parti, le PCF, en a fait, malgré nous (malgré elle ?) son porte-parole, le porte-parole du Front de gauche dans les media. C’est un fait. Est-ce une raison pour oblitérer toutes les positions douteuses du personnage, lambertiste et mitterrandien ? D’autant plus quand elles heurtent frontalement le cœur de notre engagement communiste ?

Mélenchon était en voyage à Alger et a tenu une conférence le 12 février 2013. Ses propos, relatés par plusieurs journaux algériens, dont Liberté, ont choqué les progressistes algériens comme ils nous choquent.

Mélenchon s’est solidarisé avec Hollande qui l’avait précédé en décembre pour faire des affaires pour le compte des multinationales françaises.  A ce propos, il a déclaré : « La vie des nations est aussi faite de contrats. Si les Algériens ne sont pas contents des contrats, ils n’ont qu’à en signer avec d’autres pays ». On est loin des coopérations mutuellement avantageuses entre les peuples que, communistes, nous défendons. « Patriote », « républicain », Mélenchon défend la « patrie » des trusts à base française.

Interrogé sur la guerre au Mali, confirmant sa pratique du double discours, il refuse de qualifier « d’erreur » l’expédition militaire française.

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Alger, monument aux martyrs

Mais là où l’auditoire est tombé des nues, même le mieux intentionné à l’égard du patron du Front de gauche, abusivement présenté comme l’héritier des communistes, des anticolonialistes, c’est lorsque Mélenchon a commencé à exposer sa conception de la mémoire. Même si cela se discute, il a grossièrement rejeté le concept de « repentance ». Mais surtout, il a osé qualifier la guerre d’indépendance du peuple algérien, la Révolution algérienne, de « guerre civile ».

Son nationalisme « républicain » n’a décidément pas de limite de Dunkerque à Tamanrasset, de Mitterrand qui laissa guillotiner Audin à Sarkozy et Hollande avides de « contrats ».

Mélenchon, quand tu laisses aller ton franc-parler, vraiment, les communistes n’ont rien à faire avec toi !

Ken Loach sur Margaret Thatcher:

Ken Loach sur Margaret Thatcher:

« Margaret Thatcher fut le premier ministre le plus diviseur et destructeur des temps modernes : chômage de masse, fermeture d’usines, des communautés détruites, voilà son héritage. Elle était une combattante et son ennemi était la classe ouvrière britannique. Ses victoires, elle les a obtenues grâce à l’aide des figures politiquement corrompues du Parti travailliste et de nombreux syndicats.
Ken Loach sur Margaret Thatcher: dans BREVES 130410_thatcher_pinochetC’est à cause des politiques mises en place par elle que nous sommes aujourd’hui dans cette situation. D’autres Premiers ministres ont suivi son exemple, notamment Tony Blair. Elle a tiré les ficelles, il fut sa marionnette. Souvenez-vous qu’elle a qualifié Mandela de terroriste et qu’elle a pris le thé avec Pinochet, ce tortionnaire et assassin. Comment lui rendre hommage ? En privatisant ses obsèques. Faisons jouer la concurrence et allons au moins offrant. C’est ce qu’elle aurait fait. »

Massacre de Charonne (édito Comité Central du PCF de février 1962)

Le PCF après le massacre de Charonne le 8 février 1962

Le PCF après le massacre de Charonne (édito CC de février 1962)

  51 ans après le massacre de Charonne, nous reproduisons ci-dessous l’éditorial des Cahiers du communisme de février 1962, numéro intitulé « gaullisme et fascisme ».

Les analyses du Parti éclairent les collusions et intérêts communs entre pouvoir gaulliste au service du capital et fascistes de l’OAS qui expliquent la violence de la répression policière contre les manifestants antifascistes et anticolonialistes.

(Il n’est alors question que de 8 morts, la dernière victime, communiste également, devant décéder à l’hôpital peu après). 

 

Massacre de Charonne (édito Comité Central du PCF de février 1962) dans Communisme-Histoire- Théorie images8Devant le péril fasciste

 

Au moment où nous écrivons ces lignes, le peuple de Paris, au cours d’obsèques solennelles et grandioses, accompagne à leur dernière demeure les huit martyrs antifascistes tombés sous les coups de la police gaulliste le 8 février dernier.

L’assassinat de ces travailleurs, dont sept d’entre eux étaient communistes, a soulevé dans tout le pays et à l’étranger une émotion profonde et une réprobation unanime.

C’est pour protester et s’élever contre le danger grandissant du fascisme, contre la poursuites des plasticages criminels des hommes de l’OAS, pratiquement jamais inquiétés ou restant impunis, que la classe ouvrière et le peuple se sont dressés en de puissantes manifestations antifascistes. Mais c’est contre elles que le pouvoir gaulliste a dépêché ses forces policières et répandu le sang.

La diversion anticommuniste du gouvernement pour tenter de justifier sa sauvagerie policière, éclaire une peu plus sa nature profondément réactionnaire, éclaire sa collusion de fait avec l’OAS. Elle montre d’une façon tragique que le pouvoir gaulliste, pouvoir des monopoles s’attaque en fin de compte à tous ceux : communistes, socialistes, catholiques, démocrates et républicains qui entendent faire barrage à l’OAS et n’acceptent pas de vivre sous le joug d’une dictature personnelle synonyme d’oppression, de misère et de guerre.

Contre la montée du péril fasciste, l’idée que le peuple doit compter désormais sur ses propres forces unies pour lui barrer la route a fait d’importants progrès.

L’union réalisée, notamment au soir du 8 février, le démontre. Cette union s’est d’ailleurs puissamment renforcée lors de l’appel à la grève générale le jour des obsèques lancé par toutes les organisations syndicales parisiennes, auxquelles se sont associés notre Parti, le PSU, le Mouvement de la jeunesse communiste, le Mouvement de la paix.

Même les décisions de grève et de manifestation de la CFTC, FO et de la FEN, du Parti socialiste SFIO, lancées pour le lundi 12 février, bien qu’elles contiennent une part d’arrière-pensée et de manœuvre sont avant tout l’expression du puissant mouvement de masse contre le fascisme qui se développe actuellement.

Une telle prise de conscience du danger OAS et un tel développement de l’action unie pour lui faire échec, sont avant tout le résultat de la juste politique et de l’action courageuse menées par notre parti.

Dénonçant, d’une part, sans relâche la nature du pouvoir personnel ouvrant la voie au fascisme, travaillant, d’autre part, sans relâche à l’union de toutes les forces ouvrières et démocratiques, notre parti s’est révélé, une fois encore, la force principale dans la lutte antifasciste, le parti qui montre, non seulement, au peuple la voie de l’intérêt national, mais organise son combat pour reconquérir les libertés et la démocratie.

 

Le grand problème du moment réside donc dans l’organisation rapide et puissante de toutes les forces ouvrières et démocratiques afin de dresser un barrage infranchissable aux fascistes de l’OAS et de les écraser.

Mais la lutte antifasciste ne saurait se mener efficacement et aboutir victorieusement sans avoir la claire conscience que le danger OAS ne se limite pas uniquement à l’éventualité d’un coup de force.

En effet, l’attitude complice du pouvoir à l’égard de l’OAS, la persistance des dirigeants socialistes de droite à refuser l’unité ouvrière, à prôner l’anticommunisme, à afficher certaines thèses rejoignant celles de l’OAS, montrent parfaitement que certains milieux n’ont pas abandonné l’idée d’un compromis avec les factieux. S’il est vrai que l’OAS ne repose sur aucune force populaire, qu’elle n’a aucune audience dans le peuple de notre pays, par contre, elle tire sa force et son arrogance de la mansuétude du pouvoir gangréné par ses hommes, elle tire aussi sa force de la politique de division et de capitulation des dirigeants socialistes de droite et de certains hommes politiques qui se réclament de la démocratie.

La vigilance et la nécessité de tout mettre en œuvre pour répondre à un éventuel coup de force fasciste ne sauraient donc nous faire oublier que les méthodes du néo-fascisme revêtent d’autres formes, celles par exemple de l’utilisation du compromis politique, et cela notamment sous prétexte d’éviter la guerre civile.

C’est pourquoi, il est nécessaire d’analyser et de dénoncer systématiquement l’attitude comlplice du pouvoir gaulliste en même temps que la politique de division des dirigeants socialistes de droite.

Il est bien évident que si des contradictions réelles, mais secondaires opposent le pouvoir aux hommes de Salan, il n’en reste pas moins que ce pouvoir du capital monopoliste et de la haute banque conserve pour adversaire principal : les masses populaires qu’il tente de courber toujours plus sous son joug.

Cette contradiction fondamentale entre la classe exploiteuse au pouvoir et les masses laborieuses, que notre parti a toujours éclairée ne saurait en aucun moment s’estomper. C’est elle, au contraire, qui explique que pour continuer à mener une politique antipopulaire et antinationale le pouvoir gaulliste se trouve tout naturellement entraîné à pactiser avec les factieux, à les utiliser, et, par conséquent, à composer avec eux.

Dans le conflit algérien, la recherche d’une solution la moins défavorable possible à l’impérialisme français se trouve ainsi aidée par la pression politique que représente l’agitation factieuse.

De plus, le pouvoir ne peut se priver de l’instrument de répression et d’oppression que représentent pour lui les forces du fascisme dans la lutte contre l’action grandissante des forces démocratiques et nationales.

Toutes ces constatations d’aujourd’hui confirment combien notre parti avait apprécié justement – et dès son avènement – la nature du pouvoir gaulliste qui porte en lui la menace du fascisme déclaré.

Les tentatives de compromis de certains milieux de gauche avec la bourgeoisie s’illustrent par des prises de position identiques, notamment à propos de l’Algérie.

Guy Mollet s’acharne toujours à réclamer sur le problème algérien des « garanties pour la minorité européenne » qui s’apparentent plus à des garanties de caractère colonial qu’à des garanties légitimes. En fait cette position rejoint les exigences colonialistes de de Gaulle et remet sans cesse en cause l’idée de l’application sans restriction du droit des Algériens à l’autodétermination et à l’indépendance.

Il en va de même des positions énoncées par Maurice Faure, président du Parti radical, sur cette question. Elles rejoignent aussi les déclarations politiques d’hommes comme Jules Romains, André Morice, Lacoste et Lejeune qui, sous couvert d’un prétendu « comité de la gauche », parlent à propos des négociations franco-algériennes du « dédain manifesté au peuple français d’Algérie ».

Mais aujourd’hui, étant donné les reculs des forces colonialistes et le développement continu de l’action populaire, rien ne doit s’opposer à la conclusion d’un accord aboutissant à la paix en Algérie.

L’accord politique entre certaines formations de gauche et la grande bourgeoisie au pouvoir ne se limite pas seulement à ce problème. Que ce soit sur la constitution antidémocratique imposée par de Gaulle, le Pacte Atlantique ou le Marché commun, de nombreux autres points d’accord unissent ces formations au pouvoir.

Ainsi, comme le déclarait Paul Laurent dans son rapport devant le Comité central de Choisy-le-Roi : « certains chefs politiques de la bourgeoisie, y compris les socialistes de droite, inquiets des difficultés plus grandes des monopoles capitalistes à continuer leur politique antipopulaire et antinationale, se préoccupent d’en redorer le blason, encore une fois sous le couvert d’une pseudo « troisième force ». Sans porter atteinte le moins du monde au système du pouvoir personnel, ils proposent, dans un soi-disant but d’apaisement, de capituler devant certains exigences de l’OAS ».

 

 

Ainsi au cours de la grande bataille engagée par notre peuple contre le péril fasciste, il est absolument indispensable de battre en brèche la politique de capitulation et de compromission des dirigeants socialistes de droite.

Le danger OAS actuel, inséparable de la désastreuse politique pratiquée par le pouvoir depuis trois années, n’est-il pas issu de la politique de division, de la politique de collaboration de classe pratiquée précisément par les dirigeants socialistes qui, sous couvert d’anticommunisme et par crainte du peuple, aidèrent de Gaulle à se hisser au pouvoir ?

L’anticommunisme – et cela apparaît de plus en plus aux yeux des masses actuellement dressées et unies dans le combat antifasciste – recouvre toujours la poursuite de la politique d’entente avec la grande bourgeoisie.

La répression sanglante organisée le 8 février dernier par le pouvoir gaulliste à l’égard des forces populaires dressées contre le péril OAS a découvert le vrai visage de la politique tyrannique, de la politique de classe de ce régime. Elle a souligné en même temps la gravité du danger fasciste, la nécessité et les possibilités de l’unité des forces ouvrières et nationales pour y mettre un terme.

Ella a montré dans sa tragédie tout le bien fondé de la politique nationale de notre Parti qui, avec confiance et persévérance, n’a cessé d’alerter et de travailler au rassemblement de toutes les énergies ouvrières et démocratiques afin d’en finir avec la guerre d’Algérie et son corollaire, le fascisme.

La bataille n’est pas terminée, c’est pourquoi les communistes redoubleront d’efforts pour continuer à créer et à renforcer des milliers et des milliers de comités antifascistes dans les entreprises et les quartiers. Ils poursuivront aux côtés de tous les combattants de la paix la lutte pour imposer la solution négociée du problème algérien. Ils continueront à propager avec audace et fierté la politique claire et unitaire de notre parti qui se révèle à travers les événements comme la seule juste et valable.

Ils renforceront dans cette période d’intense activité, l’organisation et les rangs de notre glorieux parti, le Parti des martyrs de la liberté.

 

13 février 1962

 

 

Conférence de section du 22 janvier -36éme congrès du PCF

36ème Congrès du PCF

 

Parti Communiste Français-

Section de Saint-Quentin

 

 

Compte rendu de la conférence de section du 22 janvier

 

Extrait du discours d’introduction de Jean-Luc Tournay

« Cher Camarade,

Je tiens d’abord au nom de la section de St Quentin, vous souhaiter tous mes vœux de bonheur, de luttes et de victoires, contre les licenciements qui explosent aujourd’hui, tous secteurs confondus, victoires pour plus de justices, d’égalité et de paix. La paix, un nom qui prend une nouvelle fois toute sa place chez les communistes.

 

Avant de poursuivre cette introduction, je voudrai donner quelques informations me concernant. J’ai donc retrouvé un emploi depuis le 7 janvier 2013. Hasard du calendrier, c’est la date anniversaire de mon frère Claude, que je salue au passage. C’est donc pour moi un grand soulagement moral mais surtout financier. Mais ce nouveau job m’a quelques peu handicapé, quant à la préparation de cette conférence de section, à commencer par ce rapport d’introduction, car franchement, je n’ai pas eu le temps de m’y consacrer davantage, et je vous prie de m’en excuser.Ca sera donc du tout venant, mais surtout du bref car je compte sur vous pour relever le débat.

Ceci dit, depuis le temps, je me suis dit, il y a bien quelques camarades qui vont prendre les choses en main pour mener cette conférence de section à bien. Corinne est passée par là et je le savais.

 

Voilà, je ne veux pas griller les étapes et essayons d’avancer ensemble. Vous le savez, notre prochain congrès se déroule dans un contexte très difficile. Tant sur la stratégie politique menée par la direction du PCF depuis plusieurs congrès, débouchant sur le front de gauche, que sur la situation politique nationale et internationale. Notamment avec ce qui se passe aujourd’hui au Mali. Une intervention militaire menée par la France, comprenant d’autres puissances impérialistes, indissociables de la dérive militariste et interventionniste de l’OTAN et de l’union européenne dans un contexte d’approfondissement de la crise du capitalisme.

 

L’intervention militaire au Mali, déclenchée une fois de plus, sous le prétexte de la « lutte contre les terroristes islamistes » est indissociable des plans des diverses puissances impérialistes, notamment la France, visant à reconstruire leur toile de puissance coloniale détruite par des décennies de lutte des peuples africains, à contrôler et exploiter les abondantes ressources naturelles de la région et en particulier du Mali. Notamment le pétrole et autres richesses du sous sol comme l’uranium.

 

Au plan national, je ne rentrerai pas dans les détails, la gauche est au pouvoir (Assemblée nationale, Sénat, Conseils régionaux, Conseils généraux ) mais le changement ce n’est pas maintenant. Nous avons quelques dératés. Ceci dit pour faire court, on le savait …

 

La situation de l’emploi dans ce pays, prend une tournure catastrophique : La sidérurgie, l’automobile, les services publics … pas un secteur épargné ! Bien sûr, nous héritons d’une situation politique de droite : Sarko,Bertrand, Fillion et d’autres qui semblent oublier qu’ils étaient au gouvernement il y a quelques moi. Toutes ces réformes Sarkozy qui ont tant fait mal au peuple, à la classe ouvrière. Notamment celle des retraites et tant d’autres aussi injustes les unes que les autres.

 

Dans ce contexte politique national, malgré un désaccord de fond avec la stratégie par le PCF, notamment avec le front de gauche. La section de St Quentin, a toujours été sur le terrain, avec les gens dans leurs combats et contre les expulsions, les coupures EDF, la qualité du chauffage dans les quartiers. La section a participé à tous les combats contre les inégalités, la misère, les licenciements, les attaques contre les sans papiers … Historiquement, notre section est connue et reconnue dans le St Quentinois.

Dernièrement, l’annonce d’une création d’une section St Quentinoise du front de gauche est une nouvelle basse besogne à l’encontre de ces centaines de communistes qui ont milité durement pour défendre l’image et les couleurs d’un parti communiste révolutionnaire. Ils en sont où avec leur section ? A ça pour éviter le débat, il fallait faire comme ça ! Mais quand on regarde les résultats de la dernière consultation pour les textes alternatifs, il n’y a pas photo !

 

Alors camarades ! Gardons le cap, ne nous laissons pas tenter par les sirènes mélanchonistes. Mélanchon, celui qui disait «  trente minutes après le premier tour des élections présidentielles, je me désiste pour F Hollande sans condition »

Hé oui, il y a du grain à moudre ! Oui camarade, continuons à gérer notre section d’une façon innovante, visible, proche des gens. Continuons nos actions sur les marchés, aux entreprises, dans les quartiers et villages. Comme on l’a toujours fait.

Le renfort de la Jeunesse à la section de St Quentin est un signe important pour sa continuité. Continuons notre fête des libertés, continuons notre fête de l’humanité, continuons nos rendez vous conviviaux, sans perdre de vue, qu’un jour toutes nos initiatives paierons, comme elles ont payé il y a quelques parce que notre section de St Quentin a toujours été unie.

 

Le rapport  d’activités et le bilan financier  ont reçu l’aval de la conférence, se  félicitant de la situation saine de la  section.

 

  1. 2.     Débat et discussion des amendements et des vœux pour la conférence fédérale


Vœu 1 / déclaration de principe :La base commune n’est pas légitime

1 abstention

1 refus de vote

adopté

Vœu 2 :Condamner l’aventure guerrière de l’impérialisme français au Mali.

1 abstention

adopté

Vœu 3 :Pour un projet propre au parti communiste

Unanimité

adopté

Vœu 4 :Rectification de la carte du PCF et notre logo marteau et faucille.

Unanimité

adopté

Vœu 5 :Pour la sortie de l’euro, pour rompre avec l’UE au service du capital, pour l’Europe des peuples.

Unanimité

adopté

Amendement 1 :Sur le chapitre 5 Statuts: Texte à supprimer concernant le choix des candidats aux élections par les communistes.

Unanimité

adopté

Amendement 2 :Sur le chapitre 4 Statuts : Rétablir et corriger la cotisation des adhérents

Unanimité

adopté

Amendement 3 :Sur le chapitre 4 Statuts : Rétablir la règle des quatre quarts pour les cotisations

Unanimité

adopté

  1. 3.    Concernant notre direction

Jean-Luc Tournay après 18 ans de bons et loyaux services ne souhaite plus être secrétaire de section. Il restera au bureau  et propose que Corinne devienne secrétaire de section.

Tous remercient l’investissement et l’engagement de Jean-Luc pendant dix huit ans. Il est reconnu comme un homme qui a beaucoup donné au parti sans contrepartie. Il restera avec nous pour d’autres luttes et prend des responsabilités différentes au sein du bureau de section.

Nous avons soumis au vote le nouveau comité de section et la nouvelle direction fortement renouvelée et rajeunie. Ils ont été élus à l’unanimité. Voici la composition du bureau de section :

1 BECOURT CORINNE Première secrétaire
2 TOURNAY JEAN LUC Secrétaire Organisation
3 TOURNAY OLIVIER Trésorier
4 JN AURELIEN Secrétaire Propagande
5 CARRIER SERGE Trésorier adjoint
6 CASIER SERGE Secrétaire adjoint organisation
7 CATTEAU JEAN PHILIPPE Secrétaire adjoint Propagande
8 PLE CHRISTIAN
9 DEGUISE LOIC
10 CARPENTIER LAURIE
11 DESMIDT JEAN MARIE
1213 GABERTLESUR MICHELEWILLIAM

Un rappel pour la soirée de nos voeux a été fait , ainsi que pour notre repas annuel qui se déroulera le samedi 9 mars 2013.

Nous avons finis bien sûr autour du verre de l’amitié  après cette soirée de travail pleine de fraternité.

 

Compte-rendu par

Jean Philippe Catteau

Membre du bureau de section

Le bureau de Section en image

 

 

 

Non à l’aventure guerrière de l’impérialisme français au Mali !

EDT pour vivelepcf 15, 13 janvier 2013

Le pays et la représentation nationale sont devant le fait accompli.

François Hollande a déclaré que la France était en guerre au Mali le lendemain des premiers affrontements. Depuis des semaines, il préparait l’opinion à cette intervention. Mais il promettait de placer de la chair à canon africaine en première ligne, ce qui s’est révélé impossible. Il y a déjà un soldat français mort au Mali et au moins deux dans le ratage de l’opération coordonnée en Somalie. Hollande se réjouit de « lourdes pertes chez les adversaires ». Oui la guerre, ça coûte et ça tue !

Personne ne peut être dupe des raisons avancées le Président. On connaît trop les refrains à la George Bush sur la guerre « humanitaire » et la « lutte contre le terrorisme » et les résultats des guerres d’Irak, d’Afghanistan ou d’ailleurs.

En Libye, les impérialistes français et britanniques ont servi de sous-traitants à l’impérialisme américain pour des questions principalement de pétrole. Cette guerre a décomposé le pays, ravivé et militarisé des conflits préexistants dans plusieurs pays d’Afrique noire dont le Mali. Elle a fait le lit d’une radicalisation politique « islamiste ».

Non à l’aventure guerrière de l’impérialisme français au Mali ! dans Communisme-Histoire- Théorie 130113_afrique_maliMaintenant, les intérêts impérialistes, notamment français, l’accès aux minerais, à l’uranium du Niger par exemple, se trouvent menacés par la déstabilisation de toute la région. C’est là qu’il faut chercher les vrais objectifs de guerre de l’Etat français. Certainement pas dans les appels à l’aide du président fantoche placé par l’Occident à Bamako.

Le déroulement militaire et les conséquences politiques de cette nouvelle aventure guerrière , en Afrique mais aussi ailleurs, sont imprévisibles. Afghanistan, Irak, Libye : la terreur de la guerre n’a fait que renforcer les « terroristes » ou les « islamistes » que l’OTAN prétendait combattre. La population du Mali, dans toutes ses composantes, du nord et du sud, vit des heures sombres. Mais l’issue d’une guerre menée par la puissance néocoloniale qui poursuit l’exploitation du pays, le maintient dans une extrême pauvreté et une dépendance politique, condamne une partie de sa jeunesse à l’émigration est douteuse.

François Hollande se prévaut d’un appui international général. Les puissances impérialistes chinoise et russe n’ont pas d’intérêts économiques et géopolitiques divergents avec les Etats-Unis et l’UE , dans le cas du Mali, contrairement à celui de la Syrie. Elles ne bloqueront pas les résolutions de l’ONU.

En France, les médias prétendent qu’il existe un consensus en faveur de cette guerre, de la gauche à l’extrême-droite. Là encore, le changement, ce n’est vraiment pas pour maintenant. Hollande met ses pas dans ceux de ses prédécesseurs, Sarkozy en Libye et en Côte d’Ivoire, Jospin en Afghanistan, sans remonter la sinistre guerre mitterrandienne au Tchad.

Communistes, nous ne rentrerons pas dans cette « Union sacrée », pas plus aujourd’hui qu’hier.

Nous demandons l’arrêt immédiat des opérations militaires françaises au Mali et l’ouverture de pourparlers de paix entre tous les belligérants.

Plus que jamais, nous demandons le retour en France de tous les soldats déployés en « opérations extérieures » : Plus un seul soldat français hors de France !

Nous demandons la sortie de la France de l’OTAN et de la politique extérieure intégrée de l’Union européenne.

Plus un homme, plus un sou pour la guerre impérialiste !

 

Motion déposée par la section de St-Quentin au Sous-Préfet le jeudi 29 novembre 2012

Motion déposée par la section de St-Quentin au Sous-Préfet le jeudi 29 novembre 2012 dans Divers pcf-st-quentin

 

PARTI COMMUNISTE FRANCAIS-                               Saint-Quentin le 29/11/2012     

Section de Saint-Quentin

22, rue de la Pomme rouge

02100 Saint-Quentin                                                                                                                      

 

 

 

MOTION remise à Monsieur le

                                                                                        SOUS-PREFET de Saint-QUENTIN 

 

   motion-palestine-201 dans Luttes, grèves, manifsSOLIDARITE AVEC GAZA ET RECONNAISSANCE DU PEUPLE PALESTINIEN A L’ONU

 

      Aujourd’hui, jeudi 29 novembre 2012, journée internationale de Solidarité avec le peuple Palestinien, un vote est prévu pour l’amélioration du statut de la Palestine, comme état non-membre à l’Assemblée Générale de l’ONU .

Cela fait prés d’un siècle que sont niés à ce peuple ses droits nationaux et jusqu’aux droits humains fondamentaux.

Depuis le 14 novembre 2012 , Israel a lancé une nouvelle offensive contre la bande de GAZA ;

Le triste bilan de cette opération fait état de 160 morts palestiniens et de plus de 1 000 blessés parmi la population civile.

Cette agression est étroitement liée avec les élections israéliennes qui se tiendront en janvier prochain.

Nous assistons à une attaque criminelle contre un peuple assiégé à GAZA. Cela n’a rien à voir avec la sécurité et tout à voir avec la négation du droit inaliénable de ce peuple à l’auto-détermination.

 

Le peuple Palestinien a subi la dépossession et l’exil forcé depuis 1948 ; prés d’un million de Palestiniens ont été expulsés de force de leurs maisons ; l’occupation israélienne en juin 1967 de la Cisjordanie et de la bande de Gaza n’a apporté que de nouvelles souffrances alors que la résolution 242 de l’ONU prévoit qu’Israel doit évacuer ces territoires.

 

Les politiques israéliennes tout au long de ses 45 années d’occupation ne reposent que sur l’expropriation des terres, les colonies, le siège de GAZA et la Cisjordanie, la démolition des maisons et le mur de la honte qui enserre cette terre palestinienne.

 

Mettre un terme à cette occupation est la seule issue pour les Palestiniens, pour pouvoir mener une vie de prospérité et de progrès, c’est la seule façon de concrétiser la liberté et la dignité de ce peuple.

 

Depuis 2007 , l’Etat d’Israel maintient un blocus inhumain contre Gaza ; c’est une véritable catastrophe humanitaire .

Quelles sont les réactions de la communauté internationale ?

           Où est la France, du Président Hollande ?

 

Dans son discours à l’ONU le 25 octobre dernier, le président de la République Française met en garde contre le péril Syrien, Iranien, appelle à des interventions armées ; rien sur l’agression Israélienne !

          Il y a deux semaines, il accueillait en grande pompe le Premier ministre israélien Netanyahu, premier fauteur de guerre.

 

 Où est l’Union Européenne, «  prix Nobel de la Paix  » ?

Elle a signé en juillet, un accord de coopération avec Israel dans de nombreux domaines dont le militaire. L’UE importe massivement des biens «  made in Israel  » produits dans les territoires occupés.

La position des  Etats Unis d’OBAMA, n’est guerre différente de celle de la droite républicaine ; il apporte son soutien total au droit d’Israel de se défendre .

La France par le biais de son ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius a annoncé que Paris soutiendrai le Président palestinien, Mahmoud Abbas ; si c’est le cas ,il était grand temps que la France reconnaisse l’Etat Palestinien à l’ONU pour redonner crédit aux dirigeants palestiniens. La position française, hésitante jusque là, obtenue grâce à la mobilisation de l’opinion est affaiblie estimant que la négociation nécessaire entre Israel et l’OLP , pour l’existence effective de l’Etat Palestinien doit être «  sans condition immédiate   » , ce qui veut dire que les palestiniens ne devraient pas exiger l’arrêt de la colonisation avant toute discussion ! Autant dire que Paris ne compte pas exercer de pressions sur Tel-Aviv.

 

La mobilisation grandit en Palestine, mais aussi en Israel comme dans de nombreux pays.

 

Faisons la grandir en France à partir de revendications légitimes, de justice :

 

Arrêt des attaques meurtrières d’Israel et levée  immédiate du blocus israélien inhumain sur la bande de GAZA et la Cisjordanie.

Respect des résolutions de l’ONU, dont la 242 qui doit mettre fin à l’occupation israélienne.

Démantèlement de toutes les colonies et reconnaissance d’un Etat palestinien indépendant, dans les frontières de 1967, avec Jérusalem – Est comme capitale.

 

Exigeons du gouvernement français :

l’arrêt de toute collaboration militaire française avec Israel, d’achat et de vente d’armements avec ce pays.

Le boycott des produits israéliens issus des territoires palestiniens occupés.

La lutte contre toute forme de racisme, d’antisémitisme est indissociable de la lutte pour la paix le respect du droit des peuples, la justice et le développement

 

SECTION DU PARTI COMUNISTE FRANCAIS DE SAINT-QUENTIN

 

Non à la guerre, non à l’injustice coloniale, à Gaza comme ailleurs!

 

 

Non à la guerre, non à l'injustice coloniale, à Gaza comme ailleurs! dans Solidarité internationale imagesLa nouvelle opération militaire meurtrière lancée par l’armée israélienne contre Gaza sème le chaos et la mort parmi la population palestinienne, avec le silence complice de la France et avec le soutien actif des États-Unis.

Le bilan macabre s’alourdit de jour en jour : déjà 160 morts palestiniens ce lundi dont une majorité de civils, plus de 1000 blessés. En 2008, la précédente guerre contre Gaza avait fait 1 400 morts côté Palestinien.

Israël ne veut pas la paix. Il mène depuis quarante-cinq ans une guerre coloniale contre le peuple palestinien.

Depuis 1967, les forces israéliennes occupent la Cisjordanie et la bande de Gaza. Des territoires qu’Israël devrait évacuer, selon la résolution 242 de l’ONU. Il empêche la constitution d’un État palestinien indépendant.

Israël a profité des accords de paix d’Oslo, en 1994, pour mieux coloniser la Cisjordanie. En vingt ans, le nombre de colonies en Cisjordanie a doublé. Israël « protège » les 300 000 colons de Cisjordanie avec son armée. Un prétexte pour justifier l’occupation de la Palestine.

Depuis, l’État sioniste multiplie les attaques contre les populations civiles palestiniennes pour entretenir un climat de guerre permanent, empêcher toute résolution pacifique du conflit. Il contribue à renforcer un adversaire, les islamistes du Hamas, qui alimente cette spirale de la violence.

Le gouvernement israélien utilise aussi l’exutoire palestinien pour faire diversion avant les élections auprès de sa propre population, durement frappée par le capitalisme (40% de taux de pauvreté), .

Depuis 2007, il maintient un blocus inhumain contre Gaza. Une vraie catastrophe humanitaire.

Un million de Gazaouis souffrent de la faim, 90% de la population dépend de l’aide humanitaire.

Où est la réaction de la communauté internationale ?

Nulle part! Elle est trop occupée à participer à la destruction de la Syrie. Une guerre contre le principal allié dans la région de la résistance palestinienne.

Où est la France, du « président du changement » Hollande ? Dans son discours à l’ONU le 25 octobre, Hollande met en garde contre le péril syrien, iranien, appelle à des interventions armées. Rien sur l’agression israélienne. Il y a deux semaines, il accueillait en grande pompe le premier ministre israélien Netanyahu, premier fauteur de guerre.

Où est l’Union européenne, « prix Nobel de la paix » ? Elle a signé en juillet un accord de coopération avec Israël dans 60 domaines, dont celui militaire. L’UE importe massivement des biens « Made in Israël » produits dans les territoires occupés, cautionnant l’occupation. Le Parlement européen, député de droite, verts et socialistes réunis, vient scandaleusement de voter une résolution mettant en parallèle l’oppresseur israélien et ses victimes.  Les discours des uns et des autres pour la reconnaissance d’un statut de membre de seconde zone de l’assemblée de l’ONU pour l’Autorité palestinienne ne visent qu’à cacher l’appui sans faille au relai israélien de l’impérialisme.

Où sont les États-Unis de l’ « ami des peuples » Obama ? Un mois après le battage médiatique des présidentielles, la position d’Obama n’est guère différente de celle de la droite républicaine. Il apporte son «soutien total au droit d’Israël à se défendre».

45 ans d’oppression coloniale, de mépris du droit international, de complicité impérialiste, américaine, européenne, française: ça suffit !

La mobilisation grandit en Palestine, mais aussi en Israël, pour dénoncer cette nouvelle guerre. Elevons-la aussi en France à partir de revendications de simple justice :

  • Arrêt immédiat des attaques meurtrières d’Israël
  • levée immédiate du blocus israélien inhumain sur la bande de Gaza et la Cisjordanie ;
  • respect des résolutions de l’ONU, dont la n° 242 : fin de l’occupation israélienne, démantèlement de toutes les colonies au-delà des frontières de 1967 ;
  • Destruction du Mur d’Appartheid
  • Droit au retour de tous les réfugiés palestiniens.
  • Libération des prisonniers politiques palestiniens des geôles israéliennes.
  • reconnaissance d’un Etat palestinien indépendant et viable, dans les frontières de 1967, avec Jérusalem-est comme capitale

Exigeons du gouvernement français qu’il rompe avec la politique de collaboration avec l’Etat colonialiste et qu’il engage immédiatement:

  • L’arrêt de toute collaboration militaire française avec Israël, d’achat et de vente d’armements avec ce pays
  • Le boycott des produits israéliens issus des territoires palestiniens occupés ;

La lutte contre toute forme de racisme, d’antisémitisme est indissociable de la lutte pour la paix, le respect du droits des peuples, la justice et le développement.

 

Le combat contre la guerre, pour la liberté des peuples colonisés fait partie intégrante de notre engagement communiste. Rejoignez-nous!

Palestine, La France doit voter oui à la Paix -RASSEMBLEMENT JEUDI 29 NOVEMBRE à 18H00- Devant la sous-préfecture de Saint-Quentin

Palestine, La France doit voter oui à la Paix -RASSEMBLEMENT  JEUDI 29 NOVEMBRE à 18H00- Devant la sous-préfecture de Saint-Quentin dans Communisme-Histoire- Théorie palestine

RASSEMBLEMENT JEUDI 29 NOVEMBRE à 18H00 Devant la sous-préfecture de Saint-Quentin

Aux dirigeants européens et à tous les états membres de l’ONU : Nous vous demandons ins­tamment d’approuver la demande légitime de recon­nais­sance de l’état de Palestine et la réaf­fir­mation des droits du peuple pales­tinien.

 

http://www.france-palestine.org/Palestine-a-l-ONU

Palestine à l’ONU

Avaaz, Aux dirigeants européens et à tous les états membres de l’ONU :  Nous vous demandons ins­tamment d’approuver la demande légitime de recon­nais­sance de l’état de Palestine et la réaf­fir­mation des droits du peuple pales­tinien. dans Solidarité internationale palestine-e9287-150x147

Texte de la pétition traduit de l’anglais par RP (AFPS)

SIGNEZ LA PÉTITION (voir : « sign the petition » – en haut à droite de la page)

Aux dirigeants européens et à tous les états membres de l’ONU :

Nous vous demandons ins­tamment d’approuver la demande légitime de recon­nais­sance de l’état de Palestine et la réaf­fir­mation des droits du peuple pales­tinien. C’est le moment d’inverser le cours de décennies de dis­cus­sions de paix infruc­tueuses, de faire cesser l’occupation, et de se diriger vers la paix sur la base de deux états.

Signer


C’est énorme – Dans quelques jours, l’ONU pourrait voter la recon­nais­sance de la Palestine en tant qu’État – aidant à mettre un terme à 40 ans de répression et de vio­lence. Et nous pour­rions faire pencher la balance pour ce vote.

Un vote « Oui » pourrait amener deux états, Israël et la Palestine, vivant côte à côte dans la paix et la sécurité. Mais des fuites indiquent que les États-​​Unis, tombés sous la coupe de groupes d’extrême-droite qui dépensent jusqu’à 100 M$ par an en lob­bying et pour les élec­tions, sont dis­crè­tement en train de faire pression sur l’Europe pour anéantir ce vote.

Des son­dages montrent que la popu­lation sou­tient mas­si­vement le projet d’un état pales­tinien, et des experts éminents affirment que ce pourrait être la der­nière chance pour la paix, mais des diri­geants euro­péens faibles envi­sagent actuel­lement de liquider tout à la fois la paix et leurs propres démo­craties plutôt que de tenir tête aux extré­mistes amé­ri­cains. Ils pensent que le public se moque que la paix et les Pales­ti­niens soient sacrifiés une fois de plus. Montrons-​​leur à quel point ils se trompent.

ENVOYEZ UN COURRIEL : (voir « send an email message »)

Si la Grande-​​Bretagne, l’Allemagne, la France et l’Espagne sou­tiennent la demande pales­ti­nienne, elle aura le poids et l’appui financier dont elle a besoin pour entamer un nouveau cha­pitre de liberté et de paix. Inondons-​​les de mes­sages leur demandant d’annoncer leur soutien :

Site du président français : http://www.elysee.fr/ecrire/

Adresse mail du Secré­taire aux affaires étran­gères bri­tan­nique : private.office@fco.gsi.gov.uk

Adresse élec­tro­nique du Ministres des affaires étran­gères allemand : presse@diplo.de

Site du Premier ministre espagnol : https://portal-scc.presidencia.gob….

Ci-​​dessous quelques argu­ments à uti­liser comme guide lorsque vous écrirez votre message

TROP C’EST TROP

-  il y a déjà eu des décennies d’occupation et de répression du peuple pales­tinien par Israël

-  pendant des années les États-​​Unis et Israël ont gardé la paix otage de pro­cessus qui n’ont rien apporté que plus de colo­ni­sation de la terre palestinienne

-  les États-​​Unis et Israël ne devraient pas se sortir impu­nément des pres­sions qu’ils exercent sur le reste du monde afin de faire voter « non » à ce qui est mora­lement et stra­té­gi­quement juste

C’EST LA SEULE VOIE VERS LA PAIX

-  actuellement il n’y a même pas un processus de paix en cours

-  c’est une nou­velle chance d’équilibrer la situation et de relancer une nou­velle voie vers la paix et la liberté

-  si la demande échoue, nous pouvons avoir de nou­velles décennies de vio­lences et les extré­mistes vont encore gagner du terrain

SOUTENEZ LE VOTE DU MONDE

-  c’est l’heure pour la Palestine – c’est une pro­po­sition diplo­ma­tique légitime et non-​​violente qui mérite le soutien total de l’Europe

-  l’ONU, la Banque Mon­diale et le FMI disent que les Pales­ti­niens sont prêts pour diriger leur propre État

-  la majorité des peuples en Europe et les 2/​3 des diri­geants mon­diaux sont déjà en faveur d’un état pales­tinien Pensez à être poli – nous serons beaucoup plus cré­dibles si nous sommes rai­son­nables et courtois

Posts sur Facebook :

L’Espagne, la France, l’Allemagne et la Grande-​​Bretagne n’ont pas encore pris position. Uti­lisez les argu­ments pré­cé­dents pour vous aider à écrire un message sur les pages facebook de leurs dirigeants.

Ou copiez le message ci-​​dessous et cliquez sur les liens pour les coller sur leurs pages.

En tant que citoyens concernés par cette question, nous vous demandons ins­tamment de vous tenir du bon côté de l’histoire face aux pres­sions des États-​​Unis et d’Israël, et de sou­tenir la réso­lution pales­ti­nienne à l’Assemblé générale des Nations unies. C’est le meilleur chemin vers la paix et la liberté et le public le sou­haite. C’est l’heure main­tenant pour la Palestine.

 

 

 

C’EST LA CRISE ?

C’EST LA CRISE ? dans Faire Vivre et Renforcer le PCF moraliser-le-capitalismePas pour tout le monde !

 

E

n 2011, les 500 Français les plus riches ont cumulé 267 milliards d’euros de gain. Soit à peu près autant que les recettes nettes de l’Etat pour la même année (271 milliards d’euros).

A eux seuls, ils auraient donc pu largement combler le déficit public actuel qui s’élève à 69,6 milliards d’euros (tout en conservant un peu plus de 200 milliards).

Redistribués aux 8,1 millions de pauvres officiellement recensés en France, ces profits représenteraient 33.000 euros pour chacun!

Pour ce qui concerne le déficit public de notre pays, il intègre 52 milliards d’intérêts payés aux marchés financiers. Si l’Etat se prêtait à lui-même via la Banque de France (à condition de sortir de la monnaie unique), ce déficit serait donc réduit à 17 milliards.

Si l’on revenait sur les allègements divers et les cadeaux consentis aux grandes fortunes, non seulement le déficit public n’existerait plus mais l’Etat disposerait d’assez de marges de manœuvres financières pour financer l’augmentation des salaires et la création d’emplois dans les services publics, la protection sociale.

 

Solidarité « Avec le peuple cubain, victime de l’ouragan ».

Pas une minute à perdre. La solidarité avec le peuple cubain, particulièrement avec les habitants du sud-est de l’île, doit être rapide et efficace.

Solidarité  « Avec le peuple cubain, victime de l’ouragan ». dans Solidarité internationale cuba-300x150Urgent : solidarité avec Cuba

L’ouragan « Sandy » qui vient de balayer le sud-est de Cuba a semé mort et désolation. Malgré les dispositions prises par les autorités avec notamment l’évacuation de 55.000 habitants, les vents dépassant 180 km/h et les pluies diluviennes ont provoqué, selon un bilan provisoire, la mort de 9 personnes à Santiago de Cuba et 2 à Guantanamo.

Des centaines de maisons ont été détruites. Des champs de canne à sucre et d’autres cultures ont été écrasés par les vents. Des inondations sont signalées en plusieurs endroits de la région alors que des vagues énormes ravagent le littoral et ont fait monter de deux mètres le niveau de la mer, signalent des observateurs.

Pas une minute à perdre. La solidarité avec le peuple cubain, particulièrement avec les habitants du sud-est de l’île, doit être rapide et efficace. Cuba Si se met immédiatement en relation avec ses partenaires cubains et lance une grande souscription :

« Avec le peuple cubain, victime de l’ouragan ».

Adressez vos dons de toute urgence à:

Cuba Si France
« Cyclone SANDY »
94, bld Blanqui,
75013 Paris

11 NOVEMBRE 2012 – 36ème Congrès du PCF ;Meeting de présentation du texte alternatif : « Ni abandon, ni effacement, un Parti résolument communiste dans l’affrontement de classe ! »

11 NOVEMBRE 2012 - 36ème Congrès du PCF 

10h00, 61 rue Violet, Paris 15ème (métro Emile Zola)

Meeting de présentation du texte alternatif :

 « Ni abandon, ni effacement, un Parti résolument communiste dans l’affrontement de classe ! »

11 NOVEMBRE 2012 - 36ème Congrès du PCF ;Meeting de présentation du texte alternatif :   « Ni abandon, ni effacement, un Parti résolument communiste dans l’affrontement de classe ! » dans 36éme Congrès du PCF pcf-sur-les-rails-120x150Le Conseil national du PCF s’est réuni les 13 et 14 octobre 2012. Il a adopté pour le prochain congrès une « proposition de base commune » aussi affligeante dans la forme que dans le fond. L’intitulé « Rallumer les étoiles » le traduit. Nous y voyons à la fois un signe de faiblesse et une volonté d’esquiver tous les débats de fond posés par les choix stratégiques d’effacement du Parti poursuivis depuis le dernier congrès statutaire qui remonte à 2008. On voudrait dégoûter les communistes, on ne s’y prendrait pas mieux.

Ce dernier CN a conforté notre intention, que nous avons exprimée notamment dans la déclaration du 23 juin, signée par des centaines de camarades, diffusée massivement à la Fête de l’Huma, de produire un texte alternatif. Nous l’avons annoncé au CN (voir les déclarations de Corinne Bécourt et Dominique Negri en lien). Nous l’avons annoncé par la voie d’un communiqué signé au départ de huit membres du Conseil national.

Ce texte expose précisément notre démarche et nos analyses. Il est notamment clair sur la caractérisation du Front de gauche, celle de l’UE du capital (En lien).

Ce texte préfigure point par point le texte alternatif dont un groupe de travail est en train de rédiger le projet, notamment  à partir des textes de congrès « Remettons le PCF sur les rails de la lutte des classes » de 2005 et « Plus que jamais, face au capital, le pays a besoin du PCF » de 2010.

Nous invitons tous les camarades à le cosigner comme l’ont fait déjà 230 camarades (par internet), dont 8 membres du CN, deux secrétaires fédéraux, 30 secrétaires de section etc. et à le faire signer.

Nous présenterons le texte alternatif définitif lors d’un

MEETING, le dimanche 11 novembre 2012

A 10h30, (accueil à partir de 9h30) (Table de livres, buffet)

61 rue Violet Paris 15ème (métro Emile Zola)

« Ni abandon, ni effacement, un Parti résolument communiste dans l’affrontement de classe »

 

Nous déposerons officiellement le texte alternatif le 17 novembre au Colonel Fabien.

La presse est informée régulièrement de nos initiatives. Nous invitons chaque camarade à nous faire part de ses réflexions, de la situation locale qu’il affronte. Nous avons un objectif premier parmi tous les autres, maintenir un Parti communiste en France, organisé comme tel qui, à partir de la protestation dans les entreprises et les localités, des aspirations de la jeunesse, puisse être efficace pour résister immédiatement à la super-austérité programmée, à terme contre l’ordre capitaliste.

Pour les 8 membres du CN initiateurs de l’appel (Corinne Bécourt, Frédéric Bernabé, Fabienne Debeauvais, Claude Fainzang, Eric Jalade, Dominique Negri, Christian Tabaglio),

Emmanuel Dang Tran

 

PS1 : Pour renvoyer sa signature : Cahiers communistes , 130 rue Castagnary, 75015 Paris

PS2: SOUSCRIPTION (Nous n’aurons pas les mêmes moyens que la direction!!). Voir au dos—Chèques à l’ordre de « Cahiers communistes », 130 rue Castagnary, 75015 Paris

« Le socialisme trahi » : 1985/1991, les causes de la chute de l’URSS

Le livre est désormais disponible en français, aux éditions Delga.

« Chute de l’URSS » prétend l’idéologie dominante ou « victoire de la contre-révolution » ?

 

« Le socialisme trahi » : 1985/1991, les causes de la chute de l’URSS dans Communisme-Histoire- Théorie le-socialisme-trahi-les-causes-de-la-chute-de-l-urss-r-keeran-t-kenny

le-socialisme-trahi-les-causes-de-la-chute-de-l-urss-r-keeran-t-kenny

Les historiens américains Roger Keeran et Thomas Kenny analysent les dernières années de l’Union soviétique.
Leur thèse est celle d’un choix, celui de franges dominantes du PCUS qui, avec Gorbatchev, ont voulu jeter le bébé plutôt que l’eau du bain et y ont réussi.

A partir d’une large documentation, minutieusement décortiquée, ils démontrent comment les peuples qui votèrent encore le 17 mars 1991 à 77,8% pour le maintien de l’URSS ont été trahis.
Ils replacent cette défaite majeure du mouvement ouvrier mondial dans l’ensemble des contradictions, historiques, économique de l’Union soviétique, théoriques du PCUS.

Mais ils réfutent toute idée de fatalité. Ils estiment que la « déstalinisation » à la façon de Kroutchev a réintroduit certaines valeurs du capitalisme, de « l’économie de marché », miné le socialisme, ouvert des brèches internes à la pression incessante et croissante de l’impérialisme. Dans un rapport de forces mondial dégradé pour le camp socialiste, la politique de Gorbatchev finit par faire de ces brèches des gouffres au bord desquels les apprentis sorciers se trouvent dépassés, comme également les résistances communistes.
Cette analyse précieuse répond à une attente qu‘avec beaucoup de camarades, nous avons exprimée depuis des années, celle d’une critique scientifique, nuancée, marxiste et communiste, les yeux ouverts sur le réel, de la fin des Etats socialistes, à mille lieues des repentances et autoflagellations de directions et intellectuels avides de reconnaissance par l’idéologie dominante et soucieux de transformations conformistes « à gauche » des partis communistes.

Elle contrecarre les poncifs que nous infligent les penseurs du reniement sur la nécessité d’une dose de capitalisme, de propriété privée et de démocratie bourgeoise dans le « dépassement » du capitalisme.  Elle n’ignore pas le rôle des partis communistes dans les étapes de construction du socialisme.

La trahison du socialisme a conduit au retour de la barbarie, en ex-URSS à son extension dans le monde entier. Mais 20 ans après, la victoire du capitalisme est loin d’être consommée. La contestation gagne et cherche des formes de ruptures révolutionnaires.

1917 demeure et redevient pour beaucoup une date majeure dans la longue histoire de l’émancipation des travailleurs, de celle de l’Humanité face au système de l’exploitation de l’Homme par l’Homme. Les partis authentiquement communistes restent la forme la plus avancée pour que les travailleurs, les peuples la conquièrent dans ce qui reste une permanence : la lutte des classes.

Un livre passionnant sur les causes internes de la victoire de la contre-révolution en URSS – 1987/1991.

En vente militante à 22 euros.

Industrie, Emploi, Le tract pétition de la section- l’appel à la grève et manifestation:MARDI 9 octobre

fichier pdf Industrie action et manif 9 octobre Le tract pétition de la section du PCF St-Quentin et l’appel à la manifestation du MARDI 9 octobre

Appel aux militants; Distributions aux entreprises cette semaine, prendre contact avec la section pour les modalités

Plus de 8000 emplois en jeu, plus de 3 millions de chômeurs, Agissons !

Retrait du plan de casse de PSA! 

Nationalisation intégrale de PSA et Renault!

De Saint-Quentin à Aulnay : SOLIDARITE 

 

GREVE ET MANIFESTATION
POUR L’EMPLOI ET L’INDUSTRIE
MARDI 9 OCTOBRE A l’appel de la CGT- 13h30 Place d’Italie à Paris

la CGT ORGANISE UN DEPART EN BUS- Réservation au 03.23.62.39.15

  • 8h30 de la Bourse du Travail, ou 8h45 place de la Liberté à Saint-Quentin (Sandwichs et boissons dans le bus)

 

Industrie, Emploi, Le tract pétition de la section- l'appel à la grève et manifestation:MARDI 9 octobre dans Divers Sans-titre-300x255PSA : c’est le moment de nationaliser ! Et de renationaliser intégralement Renault !

Vivelepcf

C’est le moment, la « valeur » boursière de PSA, 2 milliards d’euros, représente moins de 20 avions de guerre Rafale !

Sans surprise, François Hollande, après l’indignation, fait le choix de l’impuissance devant le plan de casse de 8000 emplois à PSA et la fermeture de l’usine Citroën d’Aulnay. Un rapport d’expert, de complaisance, vient habilement soutenir sa position : il critique la stratégie de la direction mais juge la restructuration inéluctable. Le gouvernement va s’appliquer à aménager le plan en reclassant des personnels dans les entreprises publiques, en abondant les primes de départ etc.

Et pourtant, les mêmes politiciens, de tous bords, n’ont cessé, durant toute la campagne, de proclamer leur volonté de redresser l’industrie en France.

Et bien ils le peuvent !

Aujourd’hui, le nouveau gouvernement fait le choix de valider la politique du tout profit des actionnaires de Peugeot, comme hier, le gouvernement précédent a délivré des aides publiques, directes et indirectes, aux capitalistes du secteur. Renault, dont l’Etat reste l’actionnaire de référence mais dont les profits sont absorbés à 85% par le privé, a impulsé la politique de délocalisation et de casse industrielle en France.

Une lutte nationale peut imposer d’autres choix à ces hypocrites, à commencer par le retrait pur et simple du plan de « restructuration » de PSA.

Les capitalistes de l’automobile doivent rendre l’argent des aides publiques reçues.

La concurrence destructrice organisée par l’UE, sur la base de l’exploitation des travailleurs de chaque pays, n’est pas une fatalité. Notre peuple a déjà dit NON. Faisons-le respecter !

L’industrie et l’industrie automobile en particulier sont des priorités nationales? Oui ! Alors gagnons la nationalisation des deux entreprises centrales, dont dépendent les équipementiers et sous-traitants, qui structurent des bassins d’emploi entiers, avant qu’il ne soit trop tard !

C’est le moment ! La capitalisation boursière de Peugeot-Citroën est tombée à 2,25 milliards d’euros. C’est 20 fois moins que le coût de l’avion de guerre Rafale ! Et nous devons exiger que sur son importante trésorerie, PSA rembourse la collectivité.

Historiquement, la nationalisation, après l’expérience de la Libération, n’a rien à voir en France avec les opérations de renflouement momentané par l’Etat des trusts comme General Motors aux Etats-Unis.

Un rapport de force existe pour, par la lutte, par l’intervention des salariés, se débarrasser des intérêts privés, gagner d’autres choix industriels : la réponse aux besoins face à la logique du profit.

Exigeons la nationalisation de PSA et la renationalisation intégrale de Renault !

 

« Décroissance ou socialisme ? » par Domenico Moro

« Décroissance ou socialisme ? »

« Décroissance ou socialisme ? » par Domenico Moro dans Communisme-Histoire- Théorie 120809_Moro-300x225par Domenico Moro, économiste marxiste italien, membre du Parti des communistes italiens (PdCI) – 2011

Traduction AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

Ces dernières années s’est installée en Italie, comme dans d’autres pays avancés, ce qu’on appelle la théorie de la décroissance. Cette théorie tire sa fortune de divers facteurs. En premier lieu, de l’affaiblissement d’une tradition créative marxiste adaptée à notre époque, en partie en raison de l’offensive idéologique continue et massive à laquelle elle a été soumise de la part de la pensée dominante. La substitution de la contradiction homme-nature à celle travail salarié-capital, a été un des axes de cette offensive, qui a accordé une place centrale dans le débat public à des questions comme la crise écologique, l’épuisement des ressources naturelles et le changement climatique. Tous ces aspects ont contribué au développement de l’écologie comme courant politique autonome.

La décroissance, tout en appartenant à la tradition de l’écologie, en est une variante extrême. Selon la décroissance, il ne suffit pas d’éviter les gaspillages ou de miser sur un développement « durable » ou « éco-compatible » et sur les énergies renouvelables. Pour la décroissance, la seule planche de salut est de réduire drastiquement la consommation. Il ne suffit pas de stabiliser la croissance ou de réduire la stimulation compulsive de la croissance de la consommation, il faut revenir à des niveaux de consommation typiques d’une société pré-industrielle. La décroissance propose un modèle spécifique de société, « la société de la décroissance ». Celle-ci se caractériserait par une économie basée sur la petite propriété paysanne, locale et autarcique, dans laquelle les échanges entre divers territoires sont quasi inexistants, de fait une économie curieusement semblable à l’économie médiévale.

Une idée de société de ce type rentre pleinement dans le cadre des projets utopiques, qui abondent dans l’histoire des idées. Le retour à une société essentiellement paysanne, locale et autarcique impliquerait une régression de la société. Une économie basée sur l’auto-consommation annulerait les échanges et par conséquent réduirait à des niveaux très simples la division du travail. Cela se traduirait par l’affaiblissement de la productivité du travail lui-même, le développement scientifique et son application pour mettre les forces de la nature au service de l’Homme. Une économie de ce type pourrait soutenir au niveau mondial une pression démographique de quelques centaines de millions d’individus à l’échelle mondiale, et on comprend mal quel sort serait réservé aux sept milliards d’êtres humains que compte actuellement la planète.

Derrière la vision ingénue de la « société de la décroissance », plusieurs erreurs d’analyse, qui révèlent la faiblesse de ses fondements scientifiques, économiques et sociologiques. Une drastique réduction de la consommation et du développement est anti-historique, car cela ne s’est jamais produit dans l’historique que l’humanité régresse spontanément, et car il serait plus qu’improbable non seulement de ramener les centaines de millions d’européens et de nord-américains à la simple subsistance, mais surtout de nier à des milliards d’asiatiques, de latino-américains et d’africains la possibilité d’en sortir, comme en témoignent les soulèvements en Égypte et en Tunisie et les importants flux migratoires Sud-Nord actuels. Selon les théoriciens de la décroissance, ce serait la perspective millénariste et catastrophiste de la crise écologique et de l’épuisement des ressources naturelles qui se chargerait de convaincre des milliards d’individus de faire le grand bond en arrière.

Nous ne voulons pas nier la crise écologique, mais la décroissance oublie que les sources d’énergie et les technologies qui les utilisent ne sont pas des facteurs fixes dans l’histoire humaine. Elles sont des variablesdépendantes du développement des forces productives(en particulier de la recherche scientifique) et surtout, du moment que la technique n’est pas socialement neutre, de la modification des rapports de production. Ce qu’il faut comprendre, donc, c’est la cause de la crise écologique. La théorie de la décroissance fait fausse route en l’identifiant, en l’imputant exclusivement à l’industrie et à la consommation. Au contraire, la cause de la crise écologique est la même que celle de la crise économique, le mode de production capitaliste, basé sur la rapports de production travail salarié-capital. La consommation n’est pas la finalité du capital. La finalité du capital est le profit. Cela semble paradoxal, mais la théorie de la décroissance s’établit dans une phase historique où la consommation de masse, dans les pays les plus avancés, diminue et la pauvreté augmente, phénomènes allant de pair avec la contraction du salaire réel. Une phase dans laquelle les sociétés les plus avancées ne « croissent » plus, ou plutôt elles décroissent, à la suite d’une des crises les plus profondes de l’histoire du capitalisme. Et tout cela alors que ne cessent de croître les profits absolus, l’opulence des riches et donc que croissent leur – mais seulement la leur – consommation de luxe.

Pourtant, la décroissance nie que le problème soit celui des rapports de production basés sur le capital. Il nie également que la classe ouvrière puisse être la protagoniste de la transformation de la société et identifie socialisme et capitalisme comme des tendances nocives, développementalistes. La question devient ainsi éthique et morale, et la solution doit être recherchée dans un choix volontariste et individuel, dans la frugalité plutôt que dans la consommation équitable. La vraie question à poser, au contraire, avant même de savoir combien l’on produit, est pour quiet comment on produit. En effet, l’épuisement et le gaspillage des ressources humaines et naturelles dépendent non pas de l’industrie en soi, mais d’un système fondé sur la concurrence entre entreprises capitalistes et sur la recherche du profit maximal et le plus rapide possible. Cela dépend de l’anarchie d’un système sans direction unitaire et sans coordination, source de gaspillages et de sur-production, dans lequel l’homme et la société n’ont pas le contrôle sur les forces productives, qui pourtant les ont créées, mais par lesquelles ils sont dominés, comme si elles étaient des forces aveugles de la nature. Crise économique et crise écologique apparaissent ainsi comme des manifestations, bien que diverses, de la révolte de l’économie et de la nature contre l’irrationalité même de ce mode de production.

La décroissance ne peut pas être la solution, à savoir que sa théorie dissimule les causes et empêche de leur trouver une solution, dérivant vers des recettes utopiques et paradoxales. Ce qui est à affirmer, ce n’est pas un bond en arrière dans les degrés de civilisation, mais la nécessité de la production rationnelle et de la redistribution de la richesse sociale. Ce n’est pas la décroissance, mais la planification qui est la solution à l’anarchie du capital. En effet, seule la reprise en main des forces productives par les travailleurs librement associés selon un plan rationnel, le socialisme, peut permettre le dépassement des crises économiques et des crises écologiques. En ce sens, la critique de la décroissance n’est pas une excentricité découlant d’un purisme idéologique, mais une opération de clarification, nécessaire à la lutte qui attend ceux qui veulent changer réellement l’état des choses présent, et un jalon dans la reconstruction d’une pensée critique actuelle et fondée scientifiquement.

Le Parti communiste grec (KKE) appelle à la grève générale contre les nouvelles mesures anti-populaires adoptées par le gouvernement

Le Parti communiste grec (KKE) appelle à la grève générale contre les nouvelles mesures anti-populaires adoptées par le gouvernement dans Communisme-Histoire- Théorie KKE-300x300Répondre aux nouvelles mesures anti-populaires par la grève générale

 

Communiqué du Parti communiste grec (KKE)

Traduction JC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

Le gouvernement de coalition ND-PASOK-Gauche démocratique prendra de nouvelles mesures de casse sociale s’élevant au minimum à 13,6 milliards d’euros. Ce sont des mesures, comme celles sur le soi-disant « salaire minimum » par lesquelles ils videront de leur contenu les Conventions collectives nationales, tout ce qu’elles garantissent (grille des salaires, vacances, avantages et autres droits sociaux). Ils ont annoncé entre autres des baisses des salaires et des retraites dans le privé comme dans le public, la remise en cause d’avantages sociaux, le licenciement de 150 000 fonctionnaires, de nouvelles privatisations, la fermeture et la fusion d’hôpitaux, de nouvelles coupes encore plus drastiques dans la santé, l’éducation et la sécurité sociale, la hausse de l’impôt sur le revenu et l’imposition même des plus petites propriétés, des zones industrielles spéciales qui accorderont des aides scandaleuses au grand capital sous des conditions de travail moyenâgeuses et sans la moindre garantie, ainsi qu’une hausse importante du gaz et de l’électricité.

Ces mesures que le gouvernement de coalition et la troïka se préparent à « servir » au peuple ne nous mèneront qu’à la généralisation de la pauvreté, et à la ruine d’un nombre encore plus important de ménages issus des couches populaires.

La secrétaire-générale du Comité central du KKE, Aleka Papariga, a rendu la déclaration suivante le 28 août concernant les nouvelles mesures du gouvernement et de l’UE :

« Un grand nombre de mesures tombent sur le dos de notre peuple, pour lui retirer le peu qu’il lui reste. Bien entendu qu’il peut y avoir de petites variantes dans les formules de gestion du système. Mais on ne doit pas attendre que l’une ou l’autre de ces options l’emporte, de savoir dans quelle poche on ira prendre l’argent et comment on va gérer la situation. Ce qui compte, c’est que le peuple affronte ces mesures par une grève générale, et par l’intensification des luttes entre les grandes journées de grève. Chaque secteur doit lutter pour ses propres revendications et, dans le même temps, soutenir les mobilisations générales. Il n’est pas possible pour nous d’entendre qu’une nouvelle série de mesures aurait des effets tragiques et dans le même rester chez soi et se plaindre de façon fataliste et désabusée. Cela ne ferait que faciliter la tâche du gouvernement ».

C’est un appel du même type qui a été rendu public par le Front militant des travailleurs (PAME) tandis que les forces sur des positions de classe au sein de la GSEE ont émis une proposition de grève générale nationale qui insistait notamment sur le fait que « toute discussion avec le gouvernement et le patronat, qui ont comme but fondamental de casser l’ensemble des droits des travailleurs, doit cesser. Pas de dialogue social ! Pas de participation à ce dialogue, qui ne mène qu’à la soumission, à la compromission et à la capitulation de tout ce qu’il pouvait nous rester de droits du travail. Il contribue à faire passer ces mesures anti-ouvrières et anti-populaires. Le comité exécutif du GSEE n’a aucune légitimation formelle ou réelle pour participer à ce dialogue ».

Le 28 août, une réunion commune des secrétariats du PAME, PASEVE, PASY, MAS et OGE à Salonique a discuté de la préparation de la manifestation qui se tiendra à Salonique le 8 septembre. Les trois piliers fixés par le PAME comme cadre de la mobilisation sont :

  • Résistance aux nouvelles mesures du gouvernement, les mettre en échec par la mobilisation de masse ;

  • Organisation de la classe ouvrière et des couches populaires à partir de la base, renforcer les alliances sociales comme seule issue à la crise capitaliste dans les intérêts du peuple, dans la perspective d’une autre voie de développement ;

  • Soutien massif à la proposition d’abrogation des mémorandums et des accords d’emprunt ;

Les communistes israéliens lancent un appel à la mobilisation pour mettre en échec la guerre contre l’Iran préparée par le gouvernement israélien.

Pour l’avenir, pour la vie – arrêtons la guerre contre l’Iran !

Communiqué du Parti communiste d’Israël

Traduction MA pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

Les communistes israéliens lancent un appel à la mobilisation pour mettre en échec la guerre contre l’Iran préparée par le gouvernement israélien. dans Luttes, grèves, manifs 120816_CP_Isr-300x200Netanyahu et Barak embarquent les Israéliens et les peuples de la région dans une guerre d’une intensité inédite et aux périls et sans précédent. Même les responsables de diverses agences de renseignement, anciens et actuels, adressent des mises en garde publiques contre le déclenchement d’une guerre contre l’Iran qui sèmerait la destruction et le chaos en Israël. Néanmoins et en dépit des critiques et de l’opposition exprimées par la population et de leaders mondiaux de premier plan, Netanyahu et Barak continuent de défendre des lignes d’action dangereuses, et pourraient entraîner toute la région vers des destructions terrifiantes.

Nous actons, avec beaucoup d’inquiétude, que Netanyahu et Barak battent tous les records en termes d’aventurisme politique et sécuritaire, et qu’ils soumettent la vie de citoyens israéliens, Juifs et Arabes, à de terribles destructions. L’utilisation préméditée par le gouvernement israélien des souffrances d’habitants d’Israël (à la suite de la réaction éventuelle à l’agression israélienne) afin d’entraîner d’autres puissances et forces dans la guerre est particulièrement cynique.

Défendre cette aventure périlleuse et sanglante est aussi destiné à écarter la question de la paix israélo-palestinienne de l’ordre du jour en Israël et dans la région, ainsi qu’à esquiver les revendications de justice sociale en Israël. Au lieu de s’occuper de ces questions, le gouvernement d’Israël propose un agenda militariste et nationaliste. Les efforts de Netanyahu pour influencer, par ses manœuvres bellicistes, les élections aux États-Unis est aussi très préoccupant.

Le danger est certes terrible – mais rien n’est écrit à l’avance. Il est essentiel, et encore possible, d’empêcher la guerre. En ce moment critique, nous lançons un appel aux partis d’opposition, personnalités politiques, intellectuels, universitaires et journalistes, aux mouvements et forces de la société israélienne et même aux éléments sensés de l’establishment israélien, pour agir ensemble contre les manœuvres de guerre. Nous en appelons à développer une large mobilisation et des actions publiques contre la guerre.

Le Bureau politique appelle tous les organisations du Parti, la Jeunesse communiste israélienne (Banki-Shabiba) et le Hadash, tous les adhérents et sympathisants du Parti, à faire de la question de la lutte contre cette guerre régionale une priorité absolue.

Nous exhortons les militants des mouvements de protestation sociale à prendre clairement position contre la guerre, en partant du fait qu’au-delà des ravages qu’elle causera, une guerre régionale ira à l’encontre du changement et la justice sociale en Israël. Une guerre régionale et la justice sociale ne peuvent pas coexister.

Nous appelons les forces de gauche et les autres forces progressistes de la région et du monde entier à porter haut la voix de l’opposition à la guerre et à organiser des manifestations de masse afin de mobiliser l’opinion publique et les gouvernements du reste du monde contre la guerre que préparent Netanyahu et Barak contre l’Iran.

L’avenir des peuples de la région, y compris des citoyens d’Israël, ne reposera pas sur d’épouvantables guerres d’annihilation et d’agression mais bien au contraire – sur une paix stable et générale au Proche-Orient dont le cœur est la paix israélo-palestinienne – qui doit être instaurée sur la base de l’Initiative de paix arabe et des résolutions de l’ONU.

Les guerres ne peuvent éradiquer les armes nucléaires – seul un accord général de démilitarisation, en termes de dispositifs nucléaires et d’armes de destruction massive, de l’ensemble du Proche et du Moyen-Orient le permettrait. A cet égard, nous demandons au gouvernement israélien de signer le traité de non-prolifération des armes nucléaires.

Pour l’avenir, pour la vie – arrêtons la guerre !

Pour la SORTIE DE L’EURO et la rupture avec l’UE au service du capitalisme

Pour la SORTIE DE L’EURO et la rupture avec l’UE au service du capitalisme dans Communisme-Histoire- Théorie en-tete-blog-20121-300x84

La situation politique exige plus que jamais l'existence d'un grand parti communiste dont la nécessaire indépendance de pensée doit être entièrement mise au service des travailleurs et de la lutte des classes.

Pour la SORTIE DE L’EURO et la rupture avec l’UE au service du capitalisme : Le PCF doit lancer une campagne 

Au nom des déficits et des dettes publics qu’ils ont eux-mêmes creusés, les gouvernements européens, de droite comme de « gauche », accélèrent leur politique de coupe des dépenses publiques, de casse des systèmes de protection sociale, de privatisations. Tant qu’il détient le pouvoir, le capitalisme utilise sa propre crise à son profit.

En France, le plan Fillon n’est qu’un avant-goût de ce que ce système réserve au peuple français quel que soit le résultat des élections de 2012.

De concert, l’Union européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international aident les gouvernements à saigner leur peuple. Plus que jamais, le Traité de Lisbonne, les directives européennes, l’euro apparaissent pour ce qu’ils sont : des instruments pour coordonner les politiques antisociales.

10 ans après, les peuples ont fait leur expérience. Tout ce que nous, communistes, dénoncions, dans les années 90, en combattant le Traité de Maastricht s’est vérifié. L’euro sert à aggraver la concurrence entre les travailleurs dans et hors la zone euro, exacerbant la xénophobie. L’euro facilite les délocalisations, favorise la domination des trusts les plus puissants contre les activités en développement répondant aux besoins des populations. C’est un instrument redoutable pour tirer les salaires et les acquis sociaux vers le bas, les prix des denrées élémentaires vers le haut. C’est un outil de domination, complice du dollar, conçu pour être hors de portée des peuples et les affamer au service de la finance mondiale.

Les travailleurs ne restent pas sans lutter. Un mouvement profond de contestation se développe partout.Par millions, ils manifestent dans les rues d’Athènes de Rome ou de Paris en 2010 contre la casse des retraites.

Pour l’instant, le système et ses relais réussissent à canaliser le mouvement vers l’alternance électorale entre des forces de droite ou de « gauche », qui sitôt les élections passées, appliquent plus ou moins la même politique : Grèce, Portugal, bientôt Espagne avec les élections anticipées de novembre. La France en 2012 ?

Derrière les promesses électorales démagogiques (PS grec avait promis 5% d’augmentations des salaires avant de les diminuer de 20%), un engagement de fond révèle le consensus qui relie les forces politiques de l’alternance : l’adhésion à l’UE, la défense de l’euro.

Pour l’UE, pour l’euro, c’est l’Union sacrée de la droite, du PS, du Medef. L’idéologie dominante y met toutes ses forces : « il faut sauver l’euro » et tous les sacrifices sont bons pour cela. Les syndicats réformistes, à l’image de la Confédération européenne des syndicats (la CES), fer de lance du Traité de Lisbonne, promeuvent une soi-disant « Europe sociale » pour mieux légitimer les institutions européennes et l’euro. Les organisations du capital s’efforcent de détourner la colère populaire vers une issue qui va enfoncer encore davantage les travailleurs : le renforcement de l’UE du capital, de ses institutions qui écrasent les démocraties nationales, l’établissement d’une « gouvernance européenne ». Le point d’arrivée, c’est le sinistre « Pacte pour l’euro », une politique imposée au moyen de l’euro, synonyme d’austérité à perpétuité et de mise sous tutelle des Etats démocratiques.

En France, comme ailleurs, le système assigne à sa roue de secours d’extrême-droite le soin, comme en 1992 contre Maastricht, ou en 2005 contre le TCE de dévoyer la lutte contre l’UE du capital, en les associant au nationalisme et au racisme. Le capital joue avec le feu : ne laissons pas faire !

Les peuples, quand on leur demande leur avis ne se trompent pas : NON à Maastricht ou au TCE au Danemark, en Irlande, aux Pays-Bas ou en France. Un vote de classe, celui des ouvriers, des paysans, des employés, de ceux qui ont le plus intérêt à combattre le capital, s’exprime à chaque fois contre l’UE. Un rapport de force existe liant luttes et rejet de l’UE du capital.

Voilà pourquoi nous pensons qu’il est primordial que notre parti le PCF reprenne son combat de toujours contre l’intégration européenne capitaliste. Le PCF est la seule force politique conséquente qui a toujours combattu l’intégration européenne depuis la CED (l’armée européenne) en 1953 jusqu’au combat contre Traité d’Amsterdam et la monnaie unique en 1998 en passant par le Traité de Rome.

La sortie de la France de l’euro, c’est-à-dire la fin de l’euro, vu la place centrale de notre pays, n’est pas synonyme d’avènement du socialisme. Bien sûr, mais ce serait une victoire politique majeure, une mise en échec historique de l’UE, l’explosion du consensus droite/PS en France. Evidemment, pour les communistes, elle ne peut que s’accompagner que d’autres mesures fondamentales telles que la remise en cause de la dette publique indue, la nationalisation du secteur financier, une autre politique fiscale et salariale. Elle va dans le sens du refus croissant de l’application du Traité de Lisbonne, des directives et règlements européens.

En 1992 comme en 2005, avec leur Parti, les communistes ont su aller à contre-courant. Nous nous souvenons que cela n’a pas été facile mais que cela a été finalement fécond pour les luttes. En 2012, le PCF doit refuser de céder à la pression réformiste dominante : aucune illusion ne peut être laissée, avec la CES ou le Parti de la gauche européenne, sur une réorientation contre-nature de l’UE ou de la BCE! Le débat ne saurait être esquivé dans le Parti pour cause de campagne électorale ou d’adhésion au Parti de la « Gauche européenne ».

Les institutions de l’UE n’ont d’objectif que d’éliminer les acquis sociaux et démocratiques nationaux, le droit, souvent chèrement payé, des peuples à disposer d’eux-mêmes. Elles tentent de tout porter au niveau supranational où ils n’ont pas de prise mais où les multinationales sont omnipotentes. Au contraire, la résistance au plan national est décisive dans l’intérêt mutuel,internationaliste, des peuples!

Aussi, responsables, militants, sympathisants du PCF, citoyens, nous demandons publiquement que le PCF, au regard de son rôle historique, lance une campagne nationale pour la sortie de l’euro. Nous nous engageons à forcer le débat sur cette question cruciale.

Premiers signataires: Stéphane AURIOL (PCF-RATP, Conseil national du PCF 2005-2008), Corinne BECOURT (PCF 02, CN), Frédéric BERNABE (PCF 70, CN), Emmanuel DANG TRAN (PCF 75, CN), Fabienne DEBEAUVAIS (PCF 80, CN), Claude FAINZANG (PCF 75, CN), Eric JALADE (PCF 81, CN) ; Dominique NEGRI (PCF 38, CN)


Je m’associe à cet appel. Je demande que le PCF, dans la suite de ses combats contre le Traité de Maastricht et la « constitution » européenne lance une campagne nationale pour la sortie de l’euro en vue de rompre avec l’UE du capital:

 

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Une civilisation sans Coca Cola est possible : la boisson emblématique de l’impérialisme exclue de Bolivie à compter du 21 décembre 2012 !

 vivelepcf.fr

Le ministre bolivien des affaires étrangères, David Choquehuanca, l’a rendu public le 13 juillet en présence du président Evo Morales. Le Coca Cola cessera d’être commercialisé en Bolivie à compter du 21 décembre 2012.

La date n’a pas été choisie au hasard. Ce solstice d’été (dans l’hémisphère sud) doit marquer, selon le calendrier traditionnel maya, la fin d’une civilisation et le début d’une autre.

A cette occasion, le président et le gouvernement boliviens ont prévu, à travers plusieurs manifestations, de marquer la fin de l’égoïsme, de la division, du capitalisme et le début de la « civilisation de la vie ».

La boisson capitaliste par excellence, le Coca cola, sera symboliquement abandonnée lors d’une grande fête en l’honneur de la « Mocochinche », boisson locale à base de pêche.

cocaAu-delà de la symbolique politique purement bolivienne, cette décision a des fondements qui concernent tous les peuples du monde. Le distributeur de la multinationale n’a pas réussi à obtenir le renouvellement de sa licence pour des raisons objectives.

Les études se suivent démontrant les problèmes de santé publique que cause la consommation des boissons sucrées industrielles. En France, une taxe spéciale a été édictée au nom de ce fait.

La multinationale Coca-Cola, de même que ses concurrents, se conduit comme un prédateur économique en Bolivie comme ailleurs. La décision du gouvernement bolivien suit plusieurs avertissements restés sans suite. Depuis des années, Coca-Cola et son relais en Bolivie s’accaparent la production nationale de sucre pour revendre au prix cher leurs bouteilles et canettes grâce à leur position dominante sur les réseaux de distribution et à la publicité envahissante que l’on connaît. Les subventions sur le sucre ont d’autres objectifs que de nourrir les profits de Coca-Cola.

Il y a quelques années en France, un profond mouvement montait contre l’invasion de Mac-Donald.

Poursuivons, avec l’aide des initiatives de nos amis boliviens, l’offensive contre Mac-Do, Coca-cola, etc. à la fois multinationales capitalistes et véhicules idéologiques de l’impérialisme US/UE.

Le 21 décembre 2012, nous trinquerons à la Mocochinche !

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