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COMMUNIQUE DE LA SECTION SYNDICALE CGT DES EMPLOYES DE L’HUMANITE

 

Adresse à l’ensemble du Personnel de l’Humanité Lors de la dernière séance du Comité d’Entreprise, la représentante du collège employés considérant la situation de l’Humanité très grave, (confirmée par les commissaires aux comptes qui ont déposé une procédure d’alerte), a proposé que les prérogatives en matière économique, qui sont celles de l’institution, soient mises en oeuvre par la nomination d’un expert comptable avec mission élargie afin de réunir toutes les énergies pour sauver leur entreprise. En ayant un point de vue indépendant de la direction

Elle regrette que la délégation donnée par les employés à leur mandataire dans cette instance ne puisse s’exercer pleinement au service de leurs intérêts. Le CE étant une institution majeure de représentation des salariés, les moyens que lui confère la loi ne peuvent être détournés, voire contournés au prétexte de masquer les graves difficultés financières qui ne sont un secret pour personne ; c’est pourtant la position adoptée par le secrétaire du Comité d’entreprise qui a refusé cette proposition, mettant gravement en cause l’indépendance des élus et l’autonomie du Comité d’Entreprise vis-à-vis de l’employeur.

La section syndicale dénonce cette prise de position qui nuit gravement à la recherche et à la résolution des problèmes de gestion en continuant à cautionner l’absence cultivée de transparence nécessaire et urgente pour que chacun soit face à ses responsabilités.

Cette attitude relègue les salariés, qui sont aussi producteurs et agents économiques de l’entreprise, au rang d’assistés, les confinant à observer sans jamais prendre en compte leur point de vue, ce qui n’est, ni la doctrine de la CGT, ni la démocratie, ni ce pourquoi les élus se voient confier un mandat au CE.

Nous rappelons que la culture du secret mène à la connivence, à encourager la déresponsabilisation, la multiplication des décisions erratiques voire à les cautionner.

Les erreurs de gestion, quand elles se multiplient deviennent des fautes qui produisent les mêmes effets :

- Que ce soit la dernière réorganisation du service diffusion, notamment « l’externalisation du service relations lecteurs », faite sans aucune concertation avec les personnels concernés, en octobre dernier et qui, d’après la direction, « suit son cours », alors qu’elle s’avère catastrophique pour nos abonnés, les témoignages journaliers de nos lecteurs le prouvent, ils sont obligés d’appeler 3, 4 fois et souvent leur problème n’est pas réglé… Que fait la direction… Elle attend que la société SDVP (Le Parisien) reprenne la gestion de nos abonnés et poursuive la même politique avec la même société qui pose actuellement problème « Call expert ».

- Que ce soit l’absence d’une véritable politique commerciale qui fidélise nos lecteurs,

 

- Que ce soit la liquidation de la société SPDP, pourtant créée pour « mieux gérer les « abonneurs » laissant le journal sans aucun potentiel d’abonnements, sur ce sujet également aucune information n’a été donnée….

Le recours à un expert-comptable désigné et indépendant de la direction, n’est pas un coût, ni une dépense mais un moyen pour les salariés, qui sont aussi doués et capables d’un esprit de responsabilité, de mieux appréhender les données fournies par l’employeur pour faire des propositions efficaces d’amélioration du fonctionnement de l’entreprise. L’expert serait chargé de réaliser un diagnostic global de l’entreprise en toute indépendance et du point de vue des salariés.

Tant il est vrai que les dirigeants qui se sont succédés ont été « recasés », mais que les seuls salariés ont été exposés et ont toujours fait les frais des réorganisations successives, licenciés, ils sont souvent partis en silence dans l’indifférence, déstabilisés psychologiquement et traumatisés.

Alors que leur expertise, leur pratique, leur professionnalisme, leurs points de vue n’ont jamais ou peu été pris en compte. Il n’est plus tolérable que cette situation se perpétue au travers des institutions que par ailleurs tous les jours dans les colonnes du journal, nous dénonçons dans le comportement des employeurs.

La section syndicale CGT des Employés appelle à une véritable table ronde et négociation. Avec comme objectif une mobilisation de tout le personnel, de l’ensemble des partenaires sociaux, de la direction autour d’initiatives fortes, originales, de propositions sans exclusive, sans à priori, afin de créer les conditions pour que vive l’Humanité.

Le 8 juillet 2011

Lettre communiquée au Directeur du Journal

 

 

Un article de 2008

 Communistes, aidons l’Humanité pour qu’elle redevienne pleinement le journal des communistes

Depuis quelques jours, la secrétaire nationale du PCF, la Présidente du Conseil national du PCF, avec Patrick le Hyaric, directeur du journal, s’adressent à nous dirigeants et militants communistes pour que nous aidions l’Huma confrontée à un problème financier exceptionnel.

La société avec laquelle avait été signée la vente du siège de Saint-Denis pour 15,5 millions d’euros, si nos souvenirs sont bons la « SARL immobilière Paris-Saint-Denis », se trouve en défaillance et ne peut payer. Dans l’attente de trouver un autre acheteur, l’Huma qui a déjà déménagé à un besoin urgent de l’équivalent d’un prêt relais.

Les camarades sont donc invités à consentir des dons exceptionnels ou des prêts remboursables dès la vente réalisée.

L’attachement des communistes à leur journal ne se démentira pas, une fois de plus, nous l’espérons, comme nous redoublons d’ardeur dans la préparation de la Fête de l’Huma.

Mais nous ne pouvons manquer de relever que cette situation pose une nouvelle fois, en pleine préparation du 34ème congrès du PCF, la question des rapports entre le PCF ; les communistes et l’Humanité.

Dès qu’il y a besoin d’argent, la direction sortante du Parti sonne à la porte des communistes.

Pourtant la même direction, depuis des années, ne cesse de proclamer et d’établir la séparation entre le journal et le Parti. D’organe central du PCF, puis de journal du PCF, on est passé à l’Humanité tout court, journal de « ceux qui à gauche recherchent la voie d’un projet alternatif et de changement », pour reprendre le texte de la lettre qui nous a été adressée.

Il ne s’est pas agi simplement de changements de nom mais de lourdes évolutions de ligne éditoriale et de structure.

Comme beaucoup d’autres camarades, qui nous le disent dans nos sections, nous nous reconnaissons mal dans la ligne éditoriale en tant que militants communistes. Avec des hauts et des bas et tout en saluant le travail de nombreux journalistes et personnels de l’Huma.

Notre journal se doit d’être à contre-courant de l’idéologie dominante. Pourquoi laisser tant de place à des « intellectuels », même à des patrons, ou bien sans hiérarchie aux politiciens de « gauche », du PS, quand ce n’est pas de droite (les « débats » de l’HQ du samedi !), qui ont tout le reste de la presse et des media pour s’épancher.

L’interview sur une pleine page, offerte à Guillaume Pépy, PDG de la SNCF, sans analyse et contradiction dans l’édition du 26 juin n’est pas acceptable dans les colonnes de notre journal, quand on sait que le plan « Destination 2012 » dont il fait la promotion signifie la casse du service public et la privatisation.

Sous la « gauche plurielle », l’Huma était devenue un soutien du gouvernement, au point d’être souvent exaspérante. On n’est pas revenu depuis au journal communiste dont nous avons besoin.

Ceci ne va pas sans cela : en 2001, la direction du Parti a livré 20% du capital de l’Huma aux groupes privés Hachette-Lagardère, Bouygues et Caisses d’épargne, réunis dans la mal nommée « Société Humanité Investissements Pluralisme ». Lagardère et Bouygues pour garantir le pluralisme : une plaisanterie! Personne ne s’imagine que ces magnats des affaires et des media donnent de l’argent, même si c’est une goutte d’eau pour eux, sans contrepartie.

Dans l’immédiat, nous nous étonnons que l’on ne sollicite pas ces « bienfaiteurs du pluralisme » pour accorder le prêt relais, qui ne leur coûterait presque rien, dont l’Huma a besoin.

Quelle signification va prendre la vente du siège, acte douloureux qui ne doit pas être l’annonce d’une liquidation*? La vente est censée donner un ballon d’oxygène financier au journal pour deux à trois ans. C’est le temps des décisions. Nous sommes à la croisée des chemins, la dernière.


Le choix est le suivant :

1- continuer à laisser l’Huma devenir un journal comme les autres à tonalité de gauche, c’est-à-dire continuer à disparaître par étape, quitte à se réduire à un hebdomadaire. Déjà l’HD est présentée comme le « magazine de la gauche » (avec le slogan: « avec l’HD, la gauche a son magazine »). On a vu comment Regards a été livré à la « gauche » non communiste et ne cesse maintenant de tirer dans le dos du PCF.

2- ou bien rendre pleinement à l’Huma son identité militante et communiste, celle qui a fait qu’il se trouve encore tant de communistes, de sympathisants prêts à souscrire.

C’est la deuxième solution que nous défendons, renforcés par l’expérience de la vie du journal mais aussi des luttes ces dernières années.

A court terme, nous demandons que soit prise la décision de libérer le capital de l’Huma de la présence des groupes capitalistes. Leur participation au capital représenterait 500.000 euros. La vente du siège doit servir entre autre à cela. Ce serait un vrai investissement politique et financier. L’Humanité doit redevenir indépendant des puissances d’argent, entièrement le journal du PCF qu’il est et reste, qu’on le veuille ou non, dans tous les esprits.

La ligne éditoriale doit évoluer en conséquence pour rendre son caractère militant et son engagement au journal. Les articles de l’Huma ne doivent pas être des tracts, nous dit-on. Mais ils doivent servir parfois à en écrire et la vente de l’Huma doit pouvoir redevenir un acte politique militant! Les articles à propos du mouvement social doivent cesser d’être si descriptifs. Pour cela, les journalistes doivent être eux-mêmes engagés dans le combat de classe.

A propos du PCF : la séparation administrative a éloigné le journal des communistes mais pas la direction actuelle du parti du journal. Les articles politiques, notamment ceux concernant le parti lui-même, reflètent pratiquement exclusivement le parti pris de la direction. Cela ne peut plus durer. Tous les débats dans le parti doivent se retrouver dans l’Huma sans filtre, dans cette période cruciale.

Ceux qui pensent que l’Huma pour survivre doit devenir encore moins communiste se trompent ou sont de mauvaise foi.

Nous pensons strictement le contraire. L’Histoire l’a montré.

Stéphane AURIOL, Emmanuel DANG TRAN, membres du CN du PCF


*Certains se sont étonnés à juste titre que le journal ne vienne pas occuper les deux étages libérés pour location au Colonel Fabien mais loue de nouveaux bureaux.

 

Décès de Léo Figuères

Vivelepcf – 1er août 2011

 

Nous apprenons à l’instant de nos camarades de Malakoff le décès brutal de Léopold Figuères à l’âge de 93 ans.

Notre tristesse est énorme. Notre pensée va tout de suite à toute sa famille, à ses camarades les plus proches.

Nous pensions pouvoir compter encore sur l’expérience, la capacité d’analyse, la détermination communiste, intactes jusqu’aux derniers instants, de notre éminent camarade.

110801figueres.jpgSon dernier livre publié en 2010, « Capitalisme, socialisme(s), communisme », sert aujourd’hui de document de référence pour la formation de communistes, notamment de jeunes communistes. De ces jeunes, ceux qui ont imposé au dernier congrès du MJCF le rétablissement de l’objectif du socialisme comme phase transitoire du changement de société, ne pouv aient que se retrouver avec Léo.

images.jpgLe rôle de militant communiste ouvrier, de dirigeant, d’organisateur du PCF et de la JC de Léo Figuères est inestimable dès les années 1930, dans ses Pyrénées-Orientales d’origine, puis dans le Var et en Région Parisienne, au plan national ensuite. Il est témoin, acteur, animateur de toute la vie du Parti.

Il a été membre du Comité central de 1945 à 1976.

Ses activités dans la Résistance, ensuite dans le soutien à la lutte anticoloniale au Viêt-Nam, au nom du Parti (« Je reviens du Viêt-Nam libre »), lui valurent des années d’illégalité, qui valent bien les médailles d’autres.

Il fut député des Pyrénées-Orientales à la Libération. Comme élu, il sera surtout de 1965 à 1996 le maire communiste de Malakoff dont l’œuvre et la personnalité sont appréciées aujourd’hui encore de façon impressionnante par ses concitoyens. Il n’y avait qu’à le voir dans la Fête de la ville en juin 2011.

Grand dirigeant du Parti, Léo a été aussi un important théoricien.

Il a été directeur des Cahiers du communisme, auteur de très nombreux articles. Il a écrit de nombreux ouvrages dont « ce trotskysme, cet anti-léninisme » dont il nous avait suggéré qu’il avait une version actualisée « sous le coude ».

Dès les années 80, il met en garde la haute direction du Parti contre les choix opportunistes qui n’allaient cesser de s’accuser. Ses archives personnelles remises, comme celles du Parti, aux archives départementales de Seine-Saint-Denis, en témoignent, comme documents de l’histoire présente.

Contre toutes les attaques de l’anticommunisme déchaîné, du révisionnisme généralisé de gauche et de droite, après 1989/1991, Léo Figuères aura été de ces quelques dirigeants historiques du PCF qui n’ont rien laissé passer, qui ont poursuivi le combat pour la classe ouvrière, les masses laborieuses des nouvelles générations, pour le Parti dont elles ont besoin en France pour gagner leur émancipation : le PCF.

Elles lui sont déjà reconnaissantes. Elles le seront encore davantage demain.

Communiqué : La direction du PCF parvient péniblement à imposer Mélenchon. Des bases de résistance se développent pour faire resurgir le PCF dont les travailleurs et le pays ont besoin.

Enfin une nouvelle affiche,merci FredochCommuniqué, lundi 20 juin 2011 

Jean-Luc Mélenchon, un socialiste, mitterrandien, maastrichien sera le candidat d’un PCF dilué dans le Front de gauche à l’élection présidentielle de 2012.

C’est une nouvelle étape du processus de destruction du PCF et de ce qu’il représente, d’intégration dans le réformisme et la social-démocratie.

Cependant, les derniers mois ont montré, plus fortement, que des dizaines d’organisations du PCF, des milliers de militants ne l’acceptent pas. Ils constituent autant de bases de résistance pour faire resurgir le PCF dont les travailleurs et le pays ont besoin.

L’équipe dirigeante du PCF a peiné pour arriver à ses fins. Elle n’a trouvé, dans un vote interne sous contrôle et sous influence, que l’approbation d’un adhérent sur six (deux-tiers d’abstention).

C’est peu de dire que la personnalité et les positions de Mélenchon, qui sont celles du Front de gauche, n’ont suscité aucun engouement.

Les pressions des directions, à commencer par les annonces du secrétaire national Pierre Laurent, ont été d’une inconcevable lourdeur. Aucun débat national n’a été organisé. Dès le départ, la discussion a été orientée unilatéralement. La résolution du Conseil national du 8 avril la refermait sur les deux candidatures « Front de gauche ». Pendant des mois, les communistes n’ont reçu du CN ou de l’Huma aucun élément d’information sur tout autre choix.

Plus fondamentalement, la direction du Parti a annulé le congrès prévu justement en juin 2011. Elle a empêché les communistes de définir leurs objectifs pour 2011 et 2012, d’élaborer démocratiquement un programme communiste, qui aurait dû être la base de notre recherche de rassemblement.

Elle a choisi d’enfermer le débat interne dans des questions de personne, des enjeux politiciens et électoralistes, à l’opposé de ce que devrait porter le vote communiste.

Les marchandages, qui continuent, avec le PG pour les places aux législatives illustrent lamentablement la « nouvelle façon de faire de la politique » du Front de gauche.

Dans ce contexte, le choix que nous avons pris collectivement de présenter la candidature d’Emmanuel Dang Tran a été salutaire. A contre-courant du cadre imposé des débats, dans les limites où notre voix a pu se faire entendre, nous avons engagé la discussion sur le fond de la ligne politique du Front de gauche. Nous avons témoigné que toutes les organisations du PCF ne se résignaient pas au déclin du Parti, à la recherche d’arrangements à court-terme pour les prochaines élections, à des calculs politiciens. Nous sommes allés à la rencontre de centaines de communistes souvent laissés à l’écart de la vie du Parti, de salariés, de paysans, de jeunes.

Un programme communiste, une organisation de classe pour le mettre en avant, pour rassembler largement face à la politique du capital : oui, c’est toujours d’actualité pour beaucoup !

La cohérence politique de notre démarche a rencontré un écho que le résultat du vote interne ne traduit que très partiellement. Le maintien final de la candidature d’André Chassaigne a brouillé le sens du vote. Prétendre aujourd’hui que « 96% des communistes se sont prononcés pour le Front de gauche » relève de la supercherie. On ne leur jamais demandé leur avis en congrès.

Le fait accompli laissera des traces. Il conduit à une impasse.

Les questions de fond vont revenir tout de suite et l’on peut compter sur nous pour les poser. La candidature Mélenchon et la stratégie du Front de gauche n’y répondront pas.

Les grandes mobilisations, comme celle des cheminots pour le service public le 16 juin, celles des salariés de nombreuses entreprises pour les salaires, les luttes pour la sauvegarde de l’industrie – un combat brûlant pour les communistes – pour la protection sociale, l’écho des mouvements populaires de Grèce ou d’Afrique du Nord appellent des propositions de rupture et non d’aménagement du capitalisme.

L’illusion semée sur la possibilité de « peser à gauche » dans une majorité parlementaire social-démocrate fera long feu.

L’illusion de la réorientation de l’UE du capital ne tiendra pas devant la nécessité, pour que les luttes puissent gagner, de la remise en cause de l’application des traités et directives européens, de l’euro.

La période qui s’ouvre sera de plus en plus écrasée par la campagne électorale.

Le Front de gauche porte dangereusement la dilution du PCF dans un ensemble social-démocrate où Mélenchon reproduirait en petit, en farce, le coup de Mitterrand des années 70.

Notre priorité sera de mettre en avant à tous les niveaux dans le Parti, de la cellule au Conseil national, d’impulser dans les entreprises, les quartiers, les campagnes, des propositions communistes, des actions partant du mouvement populaire.

L’exigence reste pleine et entière de l’élaboration d’un programme communiste, et non d’ programme « partagé pour la gauche », portant un projet de société face au capitalisme, le socialisme. Nous allons continuer y contribuer.

Le maintien et de la reconstitution des organisations de classe du Parti, la cellule, la cellule d’entreprise, la section sont plus nécessaires que jamais pour le rassemblement et l’intervention politiques de ceux qui ont le plus intérêt à combattre le capitalisme. Nous allons nous y consacrer.

« Fais attention au Parti comme à la prunelle de tes yeux ! » recommandait Maurice Thorez.

Loin des combinaisons du Front de gauche, de la« métamorphose » du PCF en comités électoraux du Front de gauche, nous continuerons à relever le défi de faire vivre et de renforcer le PCF. Et nous serons de plus en plus nombreux pour cela !

Notamment à la Fête de l’Huma 2011 qui doit rester la Fête des communistes.

Stéphane AURIOL (PCF-RATP, CN 2005-2008), Corinne BECOURT (PCF 02, CN), Frédéric BERNABE (PCF 70, CN), Emmanuel DANG TRAN (PCF 75, CN), Fabienne DEBEAUVAIS (PCF 80, CN), Claude FAINZANG (PCF 75, CN), Eric JALADE (PCF 81, CN) ; Dominique NEGRI (PCF 38, CN)

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Conférence Nationale du PCF: Intervention de Corinne BECOURT, Membre du Conseil National du PCF

corinnebecourt.jpgDIMANCHE 5 JUIN 2011 – Intervention de Corinne BECOURT, Membre du Conseil National du PCF 

Signataire de la candidature collective Communiste d’Emmanuel DANG TRAN, membre du Conseil National

Commentaires : Aucun camarade  des différents départements,soutenant la candidature d’Emmanuel DANG TRAN, n’a eu la parole le vendredi et le samedi de la conférence (jours où les interventions étaient misent dans l’Huma…)  

« Revenons sur le fond ; Je propose donc l’adoption par la conférence nationale d’un amendement très court à la résolution proposée : 

« Le PCF a la responsabilité de porter une perspective politique de rupture avec la politique au service du capital, d’où qu’elle vienne 

Le PCF exclut, dans les conditions actuelles, tout programme commun avec la social-démocratie et toute participation à un gouvernement dirigé par elle. 

Evidemment, cela ne change rien à la nécessité d’éliminer Sarkozy mais sans ignorer le système politique dont il n’est qu’un élément. » 

Clôture des débats et aucune discussion sur cet amendement.

Travail gratuit obligatoire pour les allocataires du RSA : indigne !

images.jpg

Article du 8 MAI….Des idées qui font leur chemin à l’UMP, il est temps que nous nous levions digne et en colère…

A son tour, le jeune loup de l’UMP Laurent Wauquiez, ministre des affaires européennes, se lance dans une attaque démagogique répugnante. Il s’agit une nouvelle fois d’opposer les salariés entre eux, en l’occurrence les salariés mal payés avec les salariés privés d’emploi percevant le RSA.

Il accuse ces derniers de gagner trop ! Incroyable ! Qu’il y vienne ce propret M. Wauquiez, né dans la ouate patronale ! Vivre avec 500 euros, 700 euros ou les à peine 1000 euros net du SMIC. Il n’imagine même pas ce que c’est.

Il se permet de les accuser moralement d’être des assistés et demande qu’on les oblige à travailler gratuitement au moins 5 heures par semaine au nom « des droits et des devoirs ».

Cette politique d’humiliation permanente, d’atteinte à la dignité de celles et ceux qui se retrouvent dans les conditions les plus difficiles est contradictoire avec le travail d’insertion que les travailleurs sociaux et les personnes concernées mènent ensemble pour retrouver un emploi stable, vivre et faire vivre leur famille, reprendre pleinement leur place dans la vie sociale.

Mais ce n’est pas la préoccupation de M. Wauquiez et de ses amis politiques, tout au contraire.

Ce qu’ils veulent, c’est maintenir en concurrence des salariés très pauvres avec des salariés pauvres.

Ce qu’ils veulent, c’est que les patrons puissent profiter d’une main d’œuvre bon marché et même, pourquoi pas, gratuite.

Dès le départ, le RSA du ministre soi-disant de « gauche » d’un gouvernement de droite, Martin Hirsch, porte cette logique. Elle est malheureusement largement défendue au-delà de la « droite ». Avec stupéfaction, j’ai appris que le Conseil général de l’Aisne, avec sa majorité de gauche (Front de gauche compris) a adopté un document sur le RSA allant exactement dans le sens des propos de M. Waucquier. Pour « adapter la logique de droits et devoirs qui soumet l’octroi d’une allocation à l’engagement de démarche d’insertion », le Conseil général envisage de faire réaliser aux allocataires « des tâches contribuant à l’intérêt collectif de la société », en prenant garde « de ne pas tomber dans le droit du travail ». Voyons !

Aves mes camarades communistes et mes camarades syndiqués, nous en avons discuté le 1er mai : pas question de laisser faire !

Il est inadmissible que 60% des chômeurs ne soient pas indemnisés, que les minima sociaux soient si faibles, que des jeunes en dessous de 25 ans n’aient rien pour vivre.

Seule une vie quotidienne décente peut permettre de sortir la tête de l’eau. Les chômeurs, les jeunes, ne demandent pas la charité, des stages bidon mais de vrais emplois, répondant aux vrais besoins. Il faut plus de moyens pour de vraies formations.

Les salariés les plus précarisés ne sont pas les ennemis des smicards et des autres salariés, tout au contraire. Le SMIC doit être porté à 1600 euros net avec la reconnaissance des qualifications et le rétablissement d’une échelle mobile des salaires.

Que l’on ne nous dise pas qu’il n’y a pas d’argent. M. Waucquier en trouve pour diminuer l’impôt sur la fortune et les actionnaires du CAC 40 en ont empoché 43 milliards d’euros en dividendes !

C’est entre ces gens là et nous, salariés, smicards ou Rmistes que se situe la « fracture sociale » et que doit se développer la lutte des classes !

Corinne Bécourt, PCF Saint-Quentin, membre du Conseil national du PCF -Aisne

Consultation des communistes :Extrait de la conférence d’E.Dang-Tran, membre du Conseil National du PCF

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Journal l’Humanité, Tribune d’Emmanuel Dang Tran – « Communistes » 8 Juin 2011, membre du Conseil National du PCF, candidat à la candidature- Présidentielles 2012

emmanueldangtranmembreduconseilnationaldupcf.jpgDans tous les déplacements que j’ai pu faire, j’ai rencontré des communistes, des salariés, des agriculteurs, qui sont à l’avant-garde des luttes, des jeunes qui aspirent à combattre le capitalisme. L’attente est immense d’un Parti communiste qui parle clair, qui soit offensif, sans compromis. Ce qu’a représenté historiquement notre parti, à qui notre pays doit toutes ses avancées sociales et démocratiques est quelque chose de très fort. Ma candidature est une décision collective. Elle est le moyen de sortir de la fausse alternative: Front de gauche ou Front de gauche.

 

Le débat est faussé depuis le départ. Tout est décidé « d’en haut ». Pierre Laurent a déjà proclamé que ce sera JL. Mélenchon dans tous les cas de figure. Comment parler de « nouvelle façon de faire de la politique » en entendant les marchandages interminables pour se répartir les circonscriptions aux législatives ! Le fait le plus grave, c’est l’annulation du congrès du Parti qui aurait dû définir nos objectifs politiques pour 2012 (et 2011).

 

Nous avons décidé de maintenir ma candidature afin de poser les questions de fond, de démarche et de contenu. Il serait encore possible de permettre aux communistes de travailler à un programme communiste. C’est ce que je propose d’ici la fin octobre 2011.

 

Le Front de gauche n’a rien de rassembleur. La méthode Coué pour gonfler les résultats électoraux n’y change rien. C’est une alliance étriquée avec des partis qui ne représentent rien dans la société. C’est surtout la poursuite de la stratégie d’effacement du PCF, rejetée par les communistes, de « métamorphose » en un parti comme les autres, enfermé dans les institutions, canalisant vers la social-démocratie, résigné à la logique réformiste de « l’Europe sociale ».

Des milliers de communistes, des dirigeants d’organisation du PCF ont la volonté de se battre, de faire vivre et de renforcer leur parti dans la lutte des classes.

Le PCF a la responsabilité de porter une perspective de rupture avec la politique au service du capital d’où qu’elle vienne. Le mouvement populaire, le discrédit du capitalisme attendent autre chose qu’une nouvelle « gauche plurielle » dans le cadre refermé de l’échéance de 2012. Nous ne devons semer aucune illusion sur une nouvelle alternance derrière la social-démocratie, exclure tout programme commun, toute participation à un gouvernement dirigé par elle. Ce qui ne change rien à la nécessité d’éliminer Sarkozy. Espérer « tirer à gauche le PS », on a déjà donné après 1981 et 1997 : C’est renier nos positions, affaiblir le mouvement social. On l’a vu sur les retraites.

Le consensus des partis de l’alternance se manifeste fondamentalement dans leur adhésion commune à l’UE du capital. Le mythe de l’Europe « sociale », propagée notamment par le Maastrichien Mélenchon ou la CES, fer de lance de Lisbonne, est le nouveau nom du réformisme. Ma candidature porte l’exigence que le PCF incarne à nouveau, comme il l’a fait historiquement seul, le rejet de l’UE du capital, le refus de l’application des traités et directives européens, la remise en cause de l’euro, et de façon indissociable l’échange et la coopération entre les peuples, l’internationalisme dans la résistance à l’UE, au FMI, à l’OTAN. Toutes nos batailles pour la protection sociale, les services publics, les (re)nationalisations, l’avenir de notre industrie et de notre agriculture en dépendent. Après le vote de classe à 55% contre la Constitution européenne, nous ne pouvons pas laisser le système recycler et dénaturer, avec le FN, l’opposition à l’UE.

Ces axes politiques clairs sont nécessaires pour renforcer le Parti, pour retourner à la porte des entreprises, dans les quartiers populaires, pour transformer la colère en luttes. Là est la raison d’être de notre engagement de communiste, liée à notre perspective de changement de société, le socialisme.

Dans la période qui s’ouvre, il faut que s’exprime le plus fortement le refus de l’effacement du PCF, de sa théorie et de sa forme d’organisation, la volonté des communistes de le faire vivre et de le renforcer. C’est tout le sens de ma candidature.

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Communiqué d’Emmanuel Dang Tran, à l’ouverture de la Conférence nationale du PCF, vendredi 3 juin 2011

emmanueldangtranmembreduconseilnationaldupcf.jpgFace à l’effacement derrière le Front de gauche et Mélenchon,

Redonnons confiance dans le PCF dont le pays a besoin !

 

Pierre Laurent l’a encore répété tel quel ce matin sur RTL : le candidat du PCF pour la présidentielle de 2012, ce sera Jean-Luc Mélenchon. Bravo la démocratie !

 

Ce n’est pas la « Conférence nationale », réunie ce week-end à Montreuil, qui va le contredire. Cette instance est principalement composée de membres des directions nationale ou départementales ou de camarades désignés par elles.

Elle va valider le programme « partagé » de « gauche » élaboré sans les communistes et le « paquet électoral » pour 2012.

Les longs marchandages pour se répartir les circonscriptions avec le Pg en disent long sur la « nouvelle façon de faire de la politique » du « Front de gauche ».

 

C’est peu de dire que le choix de s’aligner derrière le socialiste, mitterrandien et maastrichien qu’est Mélenchon ne passe pas dans le Parti. La vague de rejet est sensible dans tout le Parti malgré tous les artifices pour écarter les camarades de la décision : censure de l’information, intervention directe du secrétaire national, absence d’impulsion des débats etc.

 

André Chassaigne, candidat à la candidature du Front de gauche, a raison lorsqu’il écrit qu’en définitive, ce n’est pas une question de nom mais une question de démarche et de contenu.

C’est pour cela qu’il a annoncé qu’il se rallierait au choix de la Conférence nationale.

C’est pour cela que nous maintiendrons au vote des communistes, les 16, 17 et 18 juin, ma candidature, une candidature présentée collectivement (par 7 membres du CN, deux secrétaires fédéraux, des dizaines de secrétaires de section… n’en déplaise à l’Huma qui falsifie mes propos).

 

La direction nationale entend réussir le tour de force d’esquiver tout débat de fond sur la stratégie politique.

Elle a annulé le congrès ordinaire prévu initialement en juin 2011. Les communistes n’ont pas pu définir d’objectifs, en lien avec le mouvement populaire, pour les élections de 2012, ni de programme, sur la base desquels nous aurions pu envisager tout type d’alliance pour ces élections difficiles.

 

Non, se défiant de l’avis des communistes, derrière le nom de Mélenchon, la direction veut imposer une ligne politique bien précise.

 

Le « Front de gauche » n’a rien de rassembleur. La méthode Coué pour gonfler les résultats électoraux de 2009 et 2010 n’y change rien. C’est une alliance étriquée avec des partis qui ne représentent rien dans la société.

C’est la poursuite de la stratégie de « métamorphose » du PCF, massivement refusée par les communistes, en un parti comme les autres, enfermé dans les institutions, aligné derrière la social-démocratie, résigné à logique réformiste de l’Europe « sociale ».

Le Front de gauche, c’est la poursuite de l’effacement de l’organisation, des positions révolutionnaires du PCF, la transformation du PCF en groupes de colleurs d’affiche pour Mélenchon, en syndicat d’élus, en organisateur de débat de « spécialistes ».

 

L’électoralisme du Front de gauche dévalorisera encore la portée historique du vote communiste qui était lié, qui l’est encore avec notre action dans les luttes.

 

Mélenchon a compris l’aubaine de « l’offre politique » de la direction du Parti pour reproduire, en petit, en farce, l’opération de Mitterrand dans les années 70 qui a réussi à prendre 3 millions de voix au PCF.

 

Il faut donner un autre signe que ce choix de la résignation. C’est le sens de ma candidature. Des milliers de communistes, des dirigeants d’organisation du PCF ont la volonté de se battre, de faire vivre et de renforcer leur parti dans la lutte des classes. Il faut que cela se sache.

 

Quand j’entends Pierre Laurent et d’autres dire que Mélenchon, ce serait le « choix de la raison », cela me révolte.

 

Dans tous les déplacements que j’ai pu faire ces dernières semaines, j’ai rencontré des communistes, des salariés, des agriculteurs qui sont à l’avant-garde des luttes, des jeunes qui aspirent à combattre le capitalisme pour changer de société.

L’attente est immense d’un Parti communiste qui parle clair, qui soit offensif, sans compromis. Ce qu’a représenté historiquement notre parti, à qui notre pays doit toutes ses avancées sociales et démocratiques que le pouvoir au service du capital est en train de remettre en cause, est quelque chose de très fort. Le souvenir de Georges Marchais revient souvent. Le capitalisme est en crise. Il est désavoué massivement.

 

Quand trois millions de personnes manifestent pour la défense de la retraite à 60 ans, que 75% de la population condamne la politique du pouvoir sarkozyste, comment rester aligné sur plus petit dénominateur commun de la « gauche » et ne viser que 2012 ?

Espérer « tirer à gauche le PS », on a déjà donné après 1981 et 1997! C’est renier nos positions, affaiblir le mouvement social. Ce qui ne change rien pour moi à la nécessité de battre Sarkozy.

 

Comment pouvons-nous laisser aussi, après le vote de classe à 55% contre la Constitution européenne, le système recycler et dénaturer, avec le FN, l’opposition à l’UE du capital, à l’euro, à l’application des traités et directives désavoués par les peuples ?

Toute notre protection sociale, nos services publics, l’avenir de notre industrie et notre agriculture en dépendent.

 

Des axes politiques clairs sont nécessaires pour renforcer le Parti, pour retourner à la porte des entreprises, défendre des positions de rupture, y compris dans les syndicats, en bas des cités, pour transformer la colère en luttes.

 

Là est la raison d’être de notre engagement de communiste, liée à notre perspective de changement de société, le socialisme.

 

Certains communistes peuvent ne plus y croire et vouloir faire autre chose que le PCF. C’est leur droit et je les respecte. Mais alors qu’ils ne cherchent pas à détourner ce que représente le PCF !

 

Voilà ce que nous exprimerons à la Conférence nationale, puis avant le vote des communistes, conscients d’être à contre-courant de l’idéologie qui y sera dominante, mais aussi de la nécessité du renforcement de notre parti.

Plus que jamais, face au capitalisme, notre peuple a besoin du PCF.Lettre aux communistes

Pourquoi nous soumettons la candidature d’Emmanuel Dang Tran au vote des communistes de juin 2011

Cher(e) camarade,

Nous nous sommes réunis vendredi 1er avril pour faire le point de la situation du Parti après les cantonales et avant la réunion du Conseil national des 8 et 9 avril 2011.

La direction nationale a mis à l’ordre du jour la préparation des élections de 2012 et la désignation du candidat à la présidentielle.

Elle les a placées entièrement dans la poursuite du Front de gauche, avec son programme « partagé » et des négociations opaques avec les « partenaires ».

La « consultation » des communistes doit avoir lieu les 16, 17 et 18 juin 2011 après la Conférence nationale convoquée pour les 4 et 5 juin.

 

Confrontant nos analyses, celles des camarades contactés ces dernières semaines, nous avons pris la décision de répondre à l’appel à candidature lancé par le CN du 7 janvier et de soumettre un nom aux communistes, en l’occurrence celui d’Emmanuel Dang Tran.

 

Nous avons considéré que, bien malgré nous, le débat sur la présidentielle va s’imposer aux communistes et va avoir des conséquences déterminantes sur l’avenir du Parti dans la période décisive qui va jusqu’en 2012.

La direction nationale a annulé la tenue du congrès ordinaire avec pour résultat d’esquiver l’expression souveraine des communistes sur les questions de fond et de dégager la voie à son « Front de gauche » et à la ligne politique qu’il porte.

Totalement hostiles aux « primaires » politiciennes qu’elle nous a imposées, nous avons jugé que nous devions nous en emparer pour permettre l’expression des communistes pour une autre ligne.

 

Nous voulons en priorité soumettre au débat trois axes stratégiques:

 

1 – Le PCF a la responsabilité de porter une perspective politique de rupture avec la politique au service du capital, d’où qu’elle vienne. Le mouvement populaire, le discrédit du capitalisme attendent autre chose que l’avènement d’une nouvelle « gauche plurielle » dans le cadre refermé de l’échéance institutionnelle de 2012.

La direction du Parti négocie déjà, sans aucun mandat, un programme de gouvernement avec le PS et Europe Ecologie. Le symbole donné par la présence de Pierre Laurent sur la péniche aux côtés de Martine Aubry et de Cécile Duflot au soir des cantonales est désastreux. Le Front de gauche sort un « programme partagé » destiné à être compatible avec « toute la gauche » sans que le PCF ait élaboré son propre programme.

Le niveau du consensus entre la droite et le PS sur les questions économiques et sociales est apparu flagrant au moment de la bataille pour les retraites. L’alignement du PCF avec le Front de gauche sur le PS dans la perspective de 2012 handicape gravement la dynamique des luttes. Il rejaillit de façon très négative sur le débat politique dans les syndicats de tradition révolutionnaire.

Aussi, notre candidature porte l’exigence que le PCF donne la priorité, sans attendre 2012, au mouvement populaire et aux luttes, qu’il exclut, dans les conditions actuelles, tout programme commun avec la social-démocratie et toute participation à un gouvernement dirigé par elle. Evidemment, cela ne change rien à la nécessité d’éliminer Sarkozy mais sans ignorer le système politique dont il n’est qu’un élément.

 

2- Le consensus des partis de l’alternance se manifeste fondamentalement par leur adhésion commune à l’UE du capital. En violation de la souveraineté populaire, ils ont ratifié ensemble le Traité de Lisbonne rejeté au référendum de 2005. L’UE, ses traités, ses directives, sa monnaie unique sont à la fois le prétexte et l’instrument des politiques nationales de casse des acquis sociaux et démocratiques.

Notre opposition à l’UE du capital doit être sans réserves. Nous ne pouvons pas partager les conceptions du Maastrichien Mélenchon qui veut faire croire à un SMIC européen (à 400 euros !) grâce à l’euro, qui justifie l’intervention des armées européennes en Libye, préfiguration d’une « Europe-puissance ».

Le mythe de « l’Europe sociale » propagée par la Confédération européenne des syndicats, principal fer de lance « social » du traité de Lisbonne, n’est que le nouveau cache-sexe du réformisme. La défense de l’euro par les dirigeants du PCF et du PGE (« ne bazardons pas l’instrument » dit Pierre Laurent), la collaboration avec la CES sont des positions erronées. Comment peut-on combattre le « Pacte pour l’euro » sans nous opposer à l’euro qui est l’instrument coercitif de la politique antisociale du pacte ?

Aussi notre candidature porte l’exigence que le PCF incarne à nouveau, comme il l’a fait, seul, dès le début de la « construction » européenne, le rejet de l’UE du capital, le refus de l’application en France des traités et directives européens, la nécessité de la sortie de l’euro et de façon indissociable l’échange et la coopération entre les peuples, l’internationalisme dans la résistance à l’UE, à l’OTAN, à l’impérialisme.

 

3- Nous voulons exprimer aussi la conviction qu’il ne peut pas y avoir de rassemblement utile contre le capitalisme dans l’effacement du PCF, de sa théorie et sa forme d’organisation historiques.

Le « Front de gauche » constitue, au plan national, une fiction de rassemblement. Cette stratégie a été décidée, à toutes les étapes, en évitant l’expression souveraine des communistes.

Même sur le plan électoraliste qu’il privilégie, le Front de gauche ne fait pas ses preuves. Les dernières cantonales ont montré à nouveau l’atout que représente l’ancrage du PCF et de ses militants dans le pays (90% des voix du FdG). Mais nous n’échappons pas à la sanction de l’abstention (1.150.000 voix et 8,82% en 2008 pour le PCF seul, 820.000 voix et 8,46% en 2011 pour tout le FdG).

Avec Mélenchon et son Pg, le Front de gauche n’est qu’une alliance étriquée avec un pan de la social-démocratie dont le langage « populiste », démagogique ne saurait tromper sur la volonté de phagocyter le PCF et son héritage, nationalement et localement.

Avec ou sans Mélenchon, le FdG reprend à s’y méprendre la « métamorphose » du PCF que les communistes ont rejetée à l’Assemblée nationale extraordinaire de décembre 2007 puis au 34ème congrès. Un « programme de gauche » prend le pas sur le programme communiste. Une organisation du « Front de gauche », nationale avec les partenaires, locale par « circonscription électorale », supplante le PCF et ses organisations. Les communistes ne serviraient plus qu’à fournir les bras et moyens à cette nouvelle organisation.

Nous continuons à refuser catégoriquement la poursuite de la stratégie de mutation-effacement-liquidation du PCF.

La théorie marxiste, la forme d’organisation léniniste qui ont fait de notre parti un parti de classe et de masse sont plus d’actualité que jamais. Dans les entreprises, dans les quartiers, dans les campagnes, le besoin d’engagement politique conséquent contre l’exploitation capitaliste s’exprime toujours autant.

Dans le cadre imposé de l’élection présidentielle, dans ce contexte, nous entendons porter la nécessité de faire entendre le PCF en tant que tel, de présenter une candidature clairement PCF.

 

Après les régionales, les cantonales ont mis en évidence comment le système était prêt à recourir au fascisme, au FN, pour détourner la colère sociale. Cela souligne encore les responsabilités de notre parti, rempart historique contre le fascisme.

Nous condamnons sans appel tout discours qui se mêlerait à la campagne nauséabonde contre nos concitoyens issus de l’immigration. Nous faisons le choix de l’unité des travailleurs contre tout mouvement politique réactionnaire à fortiori fasciste. Nous ne laisserons pas l’idéologie dominante utiliser le FN pour disqualifier des propositions politiques aussi fondamentales que le refus de l’UE du capital.

 

La direction nationale du PCF a fait le choix d’empêcher les communistes de s’exprimer souverainement sur les orientations à suivre pour 2012. Elle a décidé d’enfermer le débat sur un choix de personnes.

Nous faisons le constat que ce que nous voulons exprimer, ce que des milliers de communistes veulent exprimer n’est pas possible avec les candidatures qui se sont actuellement déclarées.

 

Nous ne savons pas si la direction aura le courage de soumettre la candidature de Jean-Luc Mélenchon au vote des communistes. On aura compris combien nous la rejetons.

André Chassaigne, député du PCF, a fait acte de candidature à la candidature du Front de gauche.

Nous respectons les orientations de notre camarade mais constatons qu’elles sont opposées aux nôtres sur les trois axes stratégiques que nous retenons. André Chassaigne place sa candidature dans la perspective de la constitution d’une majorité gouvernementale de gauche avec le PS. Il se situe dans la logique d’acceptation et transformation de l’UE. Il fait résolument le choix du « Front de gauche » et a été l’un des opposants les plus déterminés, lors du 35ème « congrès » de juin 2010, à la présentation d’une candidature du PCF.

Si les communistes retiennent la candidature d’André au vote de juin, ils ne sauront pas ce qu’il en adviendra dans les négociations ultérieures au sein du « Front de gauche ».

Nous ne prenons pas en considération la candidature individuelle d’André Gerin suite à ses positionnements répétés en connivence avec l’UMP (Eric Raoult…) sur les questions de la sécurité et de l’immigration, ou bien en faveur d’un « capitalisme des métiers et des savoir faire ».

 

L’ensemble de ces éléments nous conduisent à proposer la candidature de notre camarade Emmanuel Dang Tran. Emmanuel a 39 ans. Il est membre du PCF depuis l’âge de 20 ans, secrétaire de la section du PCF Paris 15ème depuis 1999, membre du Conseil départemental du PCF Paris et membre du Conseil national du PCF depuis 2006.

Il fait partie des initiateurs des textes alternatifs aux 33ème congrès (Remettons le PCF sur les rails de la lutte des classes), 34ème congrès (Faire vivre et renforcer le PCF, une exigence de notre temps), 35ème congrès (Aujourd’hui plus que jamais, face au capitalisme, notre peuple a besoin du PCF »).

 

Nous avons déposé collectivement cette candidature au secrétariat national du PCF et au secteur « vie du Parti » le 6 avril.

Nous te proposons de t’associer à cette démarche en cosignant cette lettre.

 

Il est important de montrer que les communistes ne se laissent pas téléguider sur les chemins du Front de gauche et de la métamorphose de leur parti.

 

Cette déclaration de candidature précède la publication d’axes programmatiques.

Nous les avons évoqués dans notre tribune publiée dans l’Humanité du 9 février.

Il ne s’agit pas pour nous de rédiger un programme prétexte à remiser après les élections mais de donner une cohérence à nos positions dans les luttes actuelles. Notre candidature est au service des communistes, dès maintenant comme après le vote, pour construire l’alternative politique.

Les exigences de la renationalisation des grands services publics, avec reconquête des monopoles publics et rejet des directives européennes (ex : du secteur de l’énergie ou du secteur financier), du rétablissement d’une échelle mobile des salaires partant d’un SMIC à 1600 euros net, de la défense inflexible du financement de la Sécurité sociale par la cotisation sociale, du retrait des troupes d’Afghanistan et de la sortie de l’OTAN font partie des campagnes que nous animons dans nos organisations du PCF et dont nous demandons qu’elles deviennent des campagnes nationales. De même que la sortie de l’euro.

 

Nous le vivons dans les luttes, nous le constatons en faisant des adhésions : le besoin du PCF, du Parti historique, à qui les travailleurs de notre pays doivent l’essentiel de leurs acquis sociaux, est toujours plus grand.

Ne suivons pas les voies du renoncement, de la banalisation, de l’institutionnalisation, faisons vivre et renforçons le Parti né à Tours en 1920 !

L’alternative au capitalisme s’impose de plus en plus. Pour nous, elle a un nom : le socialisme.

 

Fraternellement,

 

 

Stéphane Auriol (Collectif PCF-RATP, CN de 2006 à 2008), Frédéric Bernabé (secrétaire fédération de la Haute-Saône, CN), Corinne Bécourt (Saint-Quentin, CN), Emmanuel Dang Tran (Secrétaire section PCF Paris 15, CN), Claude Fainzang (Paris 19, CN), Eric Jalade (secrétaire fédération du Tarn, CN), Dominique Negri (secrétaire section de Saint-Martin-d’Hères, CN)

vivelepcf@orange.fr
Ils s’associent à la lettre de candidature :

02 Corinne BECOURT, Saint-Quentin, membre du CN du PCF; Nora BELLICHE, Saint-Quentin; Jean-Claude BERNATETS, Chauny; Monica BERNATETS, Chauny; Jean Luc BRANCOURT, St Quentin; Laurie CARPENTIER, Saint-Quentin; Paulette CARPENTIER, Saint-Quentin, ancienne responsable UFF, vétéran; Serge CARRIER, St-Quentin; Serge CASIER, bureau de section, Saint-Quentin; Sébastien CORBONNOIS, Gauchy ; Loïc DEGUISE, Saint-Quentin; Guy DENIS, Saint-Quentin, vétéran ; Jean-Pierre DESENNE,Montescourt-Lizerolles; Jean-Marie DESMIDT, Saint-Quentin; Bernard FONTAINE, St Quentin, vétéran; Ghislaine FONTAINE, St-Quentin; Jean-Jacques GABERT, Saint-Quentin, cell. Gauchy; Michèle GABERT, Saint-Quentin, Gauchy;Jocelyne GUEZOU, St-Quentin; Dominique HURTEBISE, St-Quentin; Aurélien JAN, Saint-Quentin ; Georges LAVEILLE, St Quentin; Benoit LEROSEY, Saint-Quentin; Alexandre LESUR, St-Quentin; David MICHEL Saint-Quentin, cellule Gauchy; Dominique NOWACK, bureau de section, Saint-Quentin ; Raymond PAGE, St-Quentin; Christian PLE, St-Quentin; Sabrina PLE, St Quentin; Jean-Pierre POINT, vellule Gauchy ; Jacques POIX, Gauchy, vétéran ; Valérie POLLE, cellule Gauchy ; Martine PRISSETTE, secr. Cellule Gauchy ; Roger MARIE, St Quentin, Vétéran ;Arlette MARIE, veteran, St-Quentin; Brigitte TASSERIT, St Quentin ; Jean-Luc TOURNAY, Saint-Quentin, secrétaire de section ; Mauricette TOURNAY, Trésoriere cellule Victor Jara ; Olivier TOURNAY, Saint-Quentin, CD, conseiller municipal ; Baptiste TUTIN, Saint-Quentin, JC; Pierre VILLAUME, St Quentin ; Marie-Claire VILLAUME, St Quentin 03: Antoine LUBRINA, Désertines ; 06: Jean-Pierre POGGI, syndicaliste, Vallauris 07: Victor CATHELAIN, Sud-Ardèche ; Roger PAYEN, Sud-Ardèche; Pierre RENOUX, ancien résistant, militant anticolonialiste, Aubenas ; Claudine SABBATIER, Sud-Ardèche ; Henri SABATTIER, Sud-Ardèche, membre du secrétariat de section ; 08 : Jean-Charles VAN BERVESSELES, bureau de section de Charleville-Mézières, CD 09 : Jacques GERARD, Aston 10 : José GARCIA, Romilly, Comité de section, CD ; Jacqueline GARCIA, Romilly 13: Gabriel ATLANTE, Marseille/centre ville, JC ; Thomas BARBY, Marseille ; Magali DALET, Aix-en-Provence, CN de la JC; Lison GENY, Aix-en-Provence, CN de l’UEC; Jessica JADE, Aix-en-Provence, CN de la JC; Raymond MATTA, Salon-de-Provence; Fabien MARION, Durance-Tévarese, resp.Fédération JC ; Jeoffroy MOREAUX, Marseille-Belle-de-Mai, CN de la JC ; Léa TALRICH, Marseille/centre ville, CN de l’UEC ; Ysaline WAGNER, Aix-en-Provence, JC ; 17: Guy CONSTANT, Royan ; 18: Roger COULON, Vierzon ; Jean-Pierre DRELON, Vierzon, comité de section; 2A: Noël ZICCHINA, Ajaccio, CD ; 2B: Robert JEAN, Cap Corse, secrétariat de section, CD 21: Annie BIDAUD, Beaune; Bernard BIDAUD, Beaune; Tenessee GARCIA, Dijon, CN de l’UEC 24: Lydia CHARLET, Bergerac; Claude DELPLANQUE, Lanouaille, conseiller municipal et candidat aux cantonales, Serge FRICOUT, secrétaire du Comité Nord-Dordogne, CD ; Jean-Yves LEVALLOIS, secrétaire de la section de Jumilhac, maire-adjoint. 28: Yolande PIOT, Epernon; Gilbert TENEZE, Voves; 31:Françoise BERTRAND, Verfeil ; Robert BERTRAND, Verfeil, bureau de section ; André HAVET, Verfeil ; Janine HAVET, Verfeil ; Alice JALABERT, Verfeil ; Gilbert JALABERT, Verfeil ; Antoinette JEAN, Verfeil ; Marie MERINO, Verfeil ; Yvan MERINO, Verfeil, Bureau de section ; Marie-Thérèse NARDARI, Verfeil ; Yves NARDARI, Verfeil, bureau de section ; Chantal PEYRANNE, Verfeil ; Christian ROSALIE, Verfeil, trésorier de section ; Emeline SABATIER, Verfeil ; Michel SABATIER, Verfeil, bureau de section ; Fanny SEGOUFFIN, Saint-Lys ; Ygor SEGOUFFIN, Saint-Lys, bureau de section ; Christian SITKO, Verfeil ; Cyrille SITKO, Verfeil ; Emeline SITKO, Verfeil ; 32: Pierre CAUMONT, Marciac ; 33: Anne-Marie KOLLI, Bassin d’Arcachon, CD. ; Gilbert NAUDIER, Bordeaux 34: Jacques CLER, Montpellier ; Raymond CUBELLS, Béziers ; Monique ORTIZ, Béziers ; Philippe ORTIZ, Béziers ; 35:Jacqueline DANG TRAN, Rennes.37: Guy HAREL, Montlouis-sur-Loire; 38: Ana ARAUJO, Saint-Martin-d’Hères, JC ; Remi BARRA, Saint-Martin-d’Hères; René BARSOTTI, Saint-Martin d’Hères ; Pierre BAUDET, Saint-Martin-d’Hères, comité exécutif de section, CDH; Maryonne BELLEMAIN, Saint-Martin-d’Hères, comité exécutif de section; Anne-Célia BENSALOUDJI, Saint-Martin-d’Hères ; Franck CLET, Saint-Martin-d’Hères, CD; Eugène CORAL, Saint-Martin-d’Hères; Ana CORONA, Saint-Martin-d’Hères, conseiller municipal, CD; Yves DENUX, Saint-Martin-d’Hères; Suzanne GONZALES, Saint-Martin-d’Hères ; Laurent GUILLET, Saint-Martin-d’Hères; Roger GRAND, Saint-Martin-d’Hères; Marie-Lou HEMMERY, Saint-Martin-d’Hères, JC; Christophe JORQUERA, Saint-Martin-d’Hères, exécutif de section; Roger JORQUERA, Saint-Martin-d’Hères; Florence LANDOIS, Saint-Martin-d’Hères, suppléante du conseiller général nord ; Guiseppe LEONE, Saint-Martin-d’Hères ; Patrice MOREAU, Saint-Martin-d’Hères ; Vincent MONTEAGUDO, Saint-Martin-d’Hères; Dominique NEGRI, Secr. de la section de Saint-Martin-d’Hères, membre du CN PCF ; Jean Louis NEGRI, Saint-Martin-d’Hères, Gières; Albert PEPIN, Saint-Martin-d’Hères ; Jean-Claude PEPIN, Saint-Martin-d’Hères, membre de la direction de section; Nathalie PICCARRETA, Fontaine; Savino PICCARRETA, Echirolles, exécutif de section; Claudine PUYGRENIER, Saint-Martin-d’Hères; Henri PUYGRENIER, comité exécutif de section Saint-Martin-d’Hères; Juliette PUYGRENIER, Saint-Martin-d’Hères; N.PUYGRENIER, Saint-Martin-d’Hères; Gisèle QUARRE, Saint-Martin-d’Hères, cellule de Gières; Laurent RICHARD, section des Terres Froides; Georges RICHARD, Saint-Martin-d’Hères, exécutif de section; Jérôme RUBES, Saint-Martin-d’Hères, JC; Rui ROLO, Saint-Martin-d’Hères; Stéphane ROLLO, Saint-Martin-d’Hères, JC; François ROQUIN, Saint-Martin-d’Hères, exécutif de section.42: Thomas FEVRE, Saint-Etienne, Comité de section, CD; Grégoire PASTEUR, Saint-Etienne, JC ; Hélène VIALLETON, Saint-Etienne ; 43 : Jean-Luc VIAL, Retournac 46: Arsène CAZES, Saint-Paul ; 50: Jean-Claude PATE, Briquebec-Valognes, CD. 51 :Philippe KULEMANN, Epernay ; 54: Alain CORZANI, Bassin de Briey, Trésorier; Roger PIVA, Thil ; 57: Hugues MILLER, secr. cellule de Hayange ; Jean-Yves SCHAAF, Hayange, conseiller municipal délégué ; 58: Maurice ALEXANDRE, Nevers ; Roger BALOUP, Prémery ; Serge BOISSON, Prémery ; Gilles CHOQUEL, Dompierre ; Georges DALLOT, Prémery ; Roger JOLY, Urzy ; Daniel MAILLET, Nevers ; Liliane MAILLET, Nevers ; Jean-Luc PISONI, Prémery ; Raymond PORTRON, Urzy ; Paul RIO, Varennes-Vauzelles ; Patrick SAUSSAYE, Urzy ; 59: Jocelyn FONTAINE, Raismes ; Geoffrey HELSEN, Seclin, JC; Jean-François LAROSIERE, Douai, CD; Bernard LE MEUR, Feignies, secr. de cellule; Jean-Pierre LOTTIAUX, Feignies ; Michel POULY, Cellule Copin-Annoeullin, Seclin; 60: Claude SADIN, Noyon, Conseiller Municipal; Gérard TOLLET, Méru, secr. de section ; 61 :Dominique VAUJOIE, Tinchebray ; 62: Arlette DEGAUGUE, Béthune; Joël COPIN, Rouvroy; Jean-François PATTE, Arras ; Gautier WEINMANN, Leforest ; 64 :Joël YAN, Nay ; 69: Téo CLEMENT, Lyon, JC; Raphaël DA SILVA, Lyon, JC; Martine FERRIER, Lyon; Luc GARNODIER, Lyon, JC; Sarah RIOT, Lyon, JC; Claude SPORTISSE, Vénissieux ; Lucas WINIARSKI, Lyon, CN de la JC et de l’UEC ; 70: Frédéric BERNABE, Vesoul, secr. de la fédération de la Haute-Saône, membre du CN du PCF; Nasser DIFFALAH, Héricourt, CD; Germaine GERMAIN, Plancher-Bas; Roland GERMAIN, Plancher-Bas, Maire; Hubert GUERRIN, Plancher-Bas, CD; Fabienne LIEVIN, Saint-Rémy, CD; Patrick LIEVIN, Saint-Rémy, CD; Patrice MUZARD, Gray CD; Muguette PAQUIS, Champagney, CD ; André RUIZ, Champagney, CD ; Gabrielle VAGO, Héricourt CD ; 72: Fabien MORISOT, Le Mans; 73: Michel HÔTE, vétéran; Jean-Pierre MORENON, Lépin-le-lac; Claude MORIAZ, Lépin-le-lac; 75: Eva A., XVème; Pierre ARNAULT, XIXème; Albert BARRE, XVème ; Morane BARRE, XVème ; Abdallah BENBARA, XIIIème; Nicole BERNARD, XVème ; Christine BEYRIES, XVème; Olivier BOUCHARD, XXème; Serge BOUCHENY, XIIIème, membre honoraire du Parlement, président des vétérans du PCF Paris; David BORZAKIAN, XVème; Robert CHAUVET, XVème; Yann CHERRUAULT, XIVème; Stéphane CHOULY, RATP; Catherine CHRISTOFORIDES, XVIIIème ; Régine CORADIN, XVème, hôp. Necker ; Etienne COSTE, Paris XVIIIème; Camille COVACHO, XVème ; Paul COVACHO, XVème ;Anthony CREZEGUT, XVème, CD; Gerard CRISTINA, RATP PCF XV; Olivier DAVOISE, PCF RATP; Claude DEFFONTAINE, XVIème, Henri DERRIEN, XVème; Daniel DICONNE, XVème ; Stéphane DICONNE, XVème ; Bernard DOIX, LCPC, XVème; Rémy DUPONT, XVème ; Aïcha EL KHATIB, XVème; Claude FAINZANG, XIXème, CD, membre du CN PCF; Maroussia FORGUES, XVème; Simone FORGUES, XVème; David FRIGGE, XVème ; Pierre GASSANNE, XVème ; Josette GAWSEWITCH, XVème, CD; Stéphane GAWSEWITCH, SNCF, Xème ; François GUILLON, XVème ; Elise GUIRAUD, XVIIème; Joëlle GIRARD, XIIIème, CD; Julien HAGE, XVème; Nicole HOTTE-HUILLARD, XVème ; Joran JAMELOT, XVème ; Edmond JANSSEN, XIIIème ; Annie LANA, RATP, XIIIème ; Serge LANA, architecte, XIIIème ; Benjamin LANDAIS, Secr. de section Vème, CD; Michel LATREILLE, XVème ; Colette LAVEANT, XIIème; Paul LAVEANT, XIIème ; Ernest LE STRAT, XVème; Jean LEGER, XIXème; Fabrice LUCAS, XVème RATP; Yolaine MAIGROT, XIVème; Camille MARQUES, XIVème, CD; Robin MATTA, XVème, CN de la JC et de l’UEC; Michel PACLET, XVème; Junon PEINTRE, PCF RATP XVème; Paule PETIT, XVème ; Paul PINCHON, XIXème ; Gérard RAKOTONDRAHAJA, XVème; Marie-Thérèse REZE, XVème ; Gilles RIVOALAN, La Poste ; Monique ROUGIEUX, XXème ; Jean SALEM, XVème ; Luigi-Alberto SANCHI, XIXème; Jeanine SANTONI, XVème; Roger SANTONI, XVème; Jean-Claude SCHMIDT, XVème ; Nicole SOLET, XVème ; Emile TORNER, XVème; Marie-Christine VENDEVILLE, XIème, CD; Julien VILLAIN, Vème; Pierre YAGHLEKDJIAN, XVème Marcel YAHIAOUI, XVème (Citroën) ; Walter ZANET, RATP ; 77: Jean-Louis COTTY, Mitry-Mory; Alain KERHLEUS, Coulommiers; Yannick RAIN, Meaux ; Russell YATES, Meaux, secr. de section; 78: Jean-Claude DELVAL, Mantes-la-Jolie; Armelle HERVE, Mantes-la-Jolie, Secr. de section, CD; Pierre ILLE, Plaisir-Les-Clayes ; Bruno LECOMTE, Mantes-la-Jolie ; Marie LLORENTE, Mantes-la-Jolie; Louis LLORENTE, Mantes-la-Jolie; Marc JAMMET, Mantes-la-Jolie, CD; Josette VANDENDYCK, Mantes-la-Jolie 80: Georges COLLAS, Camon; Fabienne DEBEAUVAIS, Amiens, Conseillère municipale, CN du PCF ;Catherine DESCAMPS, Amiens ; 81: Chantal BAZY, les Bastides ; François BAZY, les Bastides ; Claude CAHORS, Lavaur ; Claudette CAHORS, Lavaur ; Jacques CARPENTIER, Graulhet; Joël CASTEX, Les Bastides ; Justin Clément, Lavaur ; Christophe DAMBRAINE, Lavaur, CD;Raymond DURAND, Lavaur, ancien trésorier fédéral; Marie-Solange FRASSIN ; Rémi GHIGO, Les Bastides ; Nana GOSSELET, Lavaur ; Raymond GOSSELET, Lavaur ; José HERNANDEZ, Albi, Collectif FD Huma; Marie-Lou HERNANDEZ, Albi ; Eric JALADE, Castres, Secr. de la fédération du Tarn, CN du PCF; Jeanne JIMENEZ, Castres, CD, Conseillère régionale; Jean-Pierre LATCHER, Lavaur, Trésorier; Gaby MARTINEZ, Graulhet ; Christiane ODETTI, secr. Section Lavaur, CD; Moha OUKZIZ, Albi, CD ; Jean-Marc PETIT, Lavaur ; Danièle RALLIERES, Bastides, CD; Yves RALLIERES, Bastides, secr. de section, CD; Roger RICARDOU, Lavaur ; 83: Monique CHATAIN, Carqueiranne; Jocelyne CHATAIN, Carqueiranne; Christiane MARCELLESI, Saint-Maximin, secrétaire de cellule; Jean-Baptiste MARCELLESI, Saint-Maximin, bureau de section ; Laurent MOREAUX, Cogolin ; Alain TOURNAY, Toulon; Josette TOURNAY, Toulon; 85 : Claude FRIOUX ; Jean-François GRIVAUD, le Poiré-sur-Vie ;87: Daniel CHATEIL, Limoges ; Michel PERRIN, Limoges SNCF, ancien secrétaire fédéral 89: Marc YAGHLEKDJIAN, Auxerrois, ancien secrétaire de cellule de Courson-Coulanges 91: Henri ALLEG, militant anticolonialiste, ancien directeur d’Alger Républicain, Palaiseau; Gilberte SALEM (†), militante anticolonialiste, Palaiseau, Joëlle SURAT-DUC, Vigneux; 92: Jean CHANTRELLE, Malakoff ; Laurence CHANTRELLE, Malakoff ; Jean CLAVEL, militant anti-colonialiste, Malakoff; François COLLIN, RATP, Le Plessis ; Pierre DARGHAM, Vanves, JC; Charles DREYFUS, Clamart ; Jean-Pierre HEROT, Boulogne ; Serge LINNIKOFF, Chaville ; Liliane SABATTIER, Bagneux; Albert SANTALUCIA, Bagneux; Léonore TOPELET, Malakoff, CN de la JC 93: Gerard COTTEVERTE, Noisy-le-Sec ; Alfred HERRERO, Bagnolet ; Gisèle HERRERO, Bagnolet ; Christian JOINEAU, Bagnolet ; Pierre JUIN, Montreuil ; Michel MANNKER, Saint Denis; Eliane ROUTIER, Noisy-le-Sec ; 94: Marie-France CHINAULT, Ivry-sur-Seine; Jacques DAMIANI, Fontenay-sous-Bois; Alain GIRARD, cellule Fidel Castro, Valenton; Christian GRAUX, Créteil; Raymond LEBERRUYER, Fontenay-sous-Bois ; Philipe MASLONKA, SNCF Villeneuve-Saint-Georges; Guy NIEL, Gentilly ; Emile PASTOR, Limeil-Brévannes ; 95: Roland BAUER, Villiers-le-Bel, maire-adjoint; Olivier BOISSY, Gonesse ; Lucienne GIBOUDEAUX, Villiers-le-Bel ; Serge GUILBAUD, Argenteuil; Joëlle REDOIS, Argenteuil; Jacques VOVARD, Argenteuil

Français de l’étranger : Jean-Marc CHAUVINEAU, Ho-Chi-Minh-Ville ; Régis ROULLET, Hô-Chi-Minh-Ville

Avec le soutien de :

Henri ALLEG, militant anti-colonialiste, ancien directeur d’ « Alger Républicain », Palaiseau ; Albert BARRE, ancien secrétaire du PCF XVème arrondissement de Paris ; Marie-Claude BEAUDEAU, sénatrice honoraire du Val d’Oise; Henri DERRIEN, ancien membre du secrétariat fédéral de Paris, ancien conseiller de Paris; Roger PAYEN, ancien résistant, adhérent du PCF depuis 1931, secrétaire de la rédaction de l’Humanité à la Libération, Sud-Ardèche ; Gilberte SALEM (†), Militante anti-colonialiste, Palaiseau ; Emile TORNER, ancien déporté-résistant, Paris XV

 

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Concurrence autour de la marque déposée « Front de gauche » ? Le PCF existe depuis 90 ans…

Par Dominique Negri, membre du Conseil national du PCF

Depuis quelques jours un émoi saisit certains membres et dirigeants du PCF.

 

Ils découvrent en effet que la marque « Front de gauche » a été déposée le 28 juillet 2009, en son nom propre, par un certain Gabriel Amard, membre de la direction nationale du Parti de gauche.

De son côté, un peu plus tard, la direction du PCF a déposé l’appellation « Front populaire de gauche ».

 

Toutes les informations sont vérifiables sur le site de l’Institut national de la propriété intellectuelle (INPI) et sont évidemment connues des premiers intéressés.

 

Cette concurrence pour la propriété du nom « Front de gauche » est significative du niveau de confiance et des arrière-pensées entre les partenaires du Front.

Pourtant, d’élections en élections, des européennes de 2009 aux législatives de 2012 en passant évidemment par les présidentielles, ils ont décidé de jouer l’unité avec des candidatures communes. On notera, au passage, combien le « Front de gauche » n’est qu’une création électoraliste…

 

On comprend aisément le jeu de Mélenchon et de son ex-courant du PS. Le PG ne représente à peu près rien en termes d’organisation et encore moins dans la société. S’identifier au Front de gauche (d’autant plus facilement vu la proximité des intitulés) leur permet de s’approprier une partie de ce que représente le PCF.

Et puisque c’est la direction du PCF qui est venue les chercher et qui a besoin d’eux, ils n’hésitent pas à pousser l’avantage en obtenant toujours plus de visibilité, de candidats, de postes d’élu aux dépens de notre parti.

En cas de divorce après 2012, l’aventure Front de gauche aura été tout bénéfice pour le PG.

 

La démarche de la direction du PCF ne peut se comprendre que dans la suite de la stratégie qu’elle poursuit depuis des années.

« Mutation », « Nouveau parti », « Collectifs antilibéraux », « Métamorphose », elle conduit avec constance, malgré les communistes, le processus d’effacement du PCF et de sa raison d’être.

Le « Front de gauche » est le nouveau moyen pour finir de « transformer » le PCF en un parti comme les autres, une coquille vide, une association d’élus, fondu dans un ensemble social-démocrate de gauche.

C’est peut-être y aller à grands traits que de l’écrire ainsi mais j’invite chacun à mesurer objectivement ce que représente le Front de gauche en termes de positionnements, de mode d’organisation et même d’alliance.

Imposer le Front de gauche et Mélenchon depuis 2008, en utilisant le caractère structurant des campagnes électorales, sans jamais avoir soumis ce choix aux communistes, c’est le moyen de transformer le PCF en « Front populaire de gauche ».

 

« Front populaire de gauche » et non « Front de gauche » ! Puisque M. Amard et le Pg ont grillé la politesse à la direction du Parti !

 

L’observation du processus de destruction du Parti communiste espagnol, sur plus de dix ans, avec des partenaires variés, pour en arriver à la « Gauche unie », est très instructive à ce titre.

 

Les communistes, les travailleurs n’ont pas besoin d’une nouvelle « marque déposée ». « Communiste », c’est beaucoup plus signifiant que « gauche ».

Depuis 90 ans, le PCF, par ses fondements théoriques, son organisation, son histoire représente quelque chose de très fort : un parti révolutionnaire conséquent.

Laissons donc le Front de gauche au Parti de gauche, à son dirigeant mitterrandien, à la Gauche unitaire et aux dizaines d’autres groupuscules qui frappent au portillon pour se partager ce qu’il espère être les dépouilles de notre grand parti. A tous ceux aussi qui, membres du PCF, pensent que celui-ci n’a plus de raison d’être. C’est leur droit. Mais qu’ils ne cherchent pas à entraîner notre parti dans leur choix !

 

Pour ma part, je fais partie de ceux qui affirment la nécessité du PCF pour notre peuple dans la lutte des classes contre un capitalisme qui continue toujours à dominer.

Faisons vivre le PCF, renforçons-le conformément à ce que son sigle continue à représenter dans l’inconscient collectif de notre pays, à l’attente qui s’exprime d’une perspective politique de rupture anticapitaliste.

 

Ouf, j’ai vérifié, les statuts du PCF sont bien déposés depuis 1920 !

24 mai 2011: nouveaux soutiens à la candidature d’EDT

 Pourquoi nous soumettons la candidature d’Emmanuel Dang Tran au vote des communistes de juin 2011

L’intégralité du texte EN PDF

Ils s’associent à la lettre de candidature :

Pour signer, renvoyer un mail à vivelepcf@orange.fr    Contact: 06 31 37 50 87

 

02 : Jocelyne GUEZOU, Saint-Quentin, CD ; 31 : Alain ALBERT, Verfeil ; Josiane IZARD, Verfeil ; Marc IZARD, Verfeil ;38 : Ezio GOY, Saint-Martin-d’Hères ; 67 : Alexis COSKUN, Strasbourg-Centre ; Olivier LEROY, Strasbourg-Centre ; Antoine SPLET, Strasbourg-Sud ; 75 :Jean-Pierre BARNIER, XVème ; Michelle TOTO, Ville de Paris ; 78 : Aline CAUVIN, Mantes-la-Jolie ; Joëlle LABAT, Mantes-la-Jolie ; Raymonde ROULLEAU, Mantes-la-Jolie ; 80 : Evelyne COLLAS, Camon ; Philippe CRIGNY, Amiens ; Antoine DERAY, Amiens ; Juliette DUDICOURT, Amiens ; Mourad LOUNI, Amiens ; Cédric MAISSE, Amiens ; Guislaine MAISSE, Amiens ; Jeanine MESSUVE, Amiens ; Roger SUBRA, Amiens ; Jeannette VACHE, Amiens ;81 : Maurice BERTRAND, Les Bastides ; Claude COUTOULY, Carmaux ; Michel DESIRAT, Les Bastides ; Christian ESTADIEU, Castres ; Nadine GARDIEN, Les Bastides ; René GOMEZ, Carmaux ; Jean-Pierre GUIGNARD, Les Bastides ; Claude MERCURIALI, Carmaux ; Solange PUECH, Les Bastides ; Martine TOMERAT, Les Bastides ; Roger VAREILLE, Les Bastides ; 95 : Ernest BETOULLIERES, Ermont-Franconville ;

 

 

LA CELLULE JEAN PETIT D’AMIENS VOTE LE SOUTIEN A LA CANDIDATURE D’EMMANUEL DANG TRAN

Extrait du Courrier Picard du 20 mai 2011

EN IMAGE À AMIENS

Emmanuel Dang Tran, communiste et candidat à la candidature à la présidentielle, est passé par Amiens cette semaine. Il est venu à l’invitation de Fabienne Debeauvais, membre du conseil national du PCF et secrétaire de la cellule Jean-Petit. À l’issue du débat, les membres de la cellule ont voté à l’unanimité leur soutien à cette candidature. Ils demandent par ailleurs à la direction de la section PCF d’Amiens d’ « indiquer où aura lieu l’assemblée générale programmée le 30 mai prochain ».

 

AMIENS_EDT.jpg

 

 

Liste des signataires

02Corinne BECOURT, Saint-Quentin, CD, membre du CN du PCF; Nora BELLICHE, Saint-Quentin; Jean-Claude BERNATETS, Chauny; Monica BERNATETS, Chauny; Jean Luc BRANCOURT, St Quentin; Laurie CARPENTIER, Saint-Quentin; Paulette CARPENTIER, Saint-Quentin, ancienne responsable UFF, vétéran; Serge CARRIER, St-Quentin; Serge CASIER, bureau de section, Saint-Quentin; Sébastien CORBONNOIS, Gauchy ; Loïc DEGUISE, Saint-Quentin; Guy DENIS, Saint-Quentin, vétéran ; Jean-Pierre DESENNE,Montescourt-Lizerolles; Jean-Marie DESMIDT, Saint-Quentin; Bernard FONTAINE, St Quentin, vétéran; Ghislaine FONTAINE, St-Quentin; Jean-Jacques GABERT, Saint-Quentin, cell. Gauchy; Michèle GABERT, Saint-Quentin, Gauchy; Dominique HURTEBISE, St-Quentin; Aurélien JAN, Saint-Quentin ; Georges LAVEILLE, St Quentin; Benoit LEROSEY, Saint-Quentin; Alexandre LESUR, St-Quentin; David MICHEL Saint-Quentin, cellule Gauchy; Dominique NOWACK, bureau de section, Saint-Quentin ; Raymond PAGE, St-Quentin; Christian PLE, St-Quentin; Sabrina PLE, St Quentin; Jean-Pierre POINT, vellule Gauchy ; Jacques POIX, Gauchy, vétéran ; Valérie POLLE, cellule Gauchy ; Martine PRISSETTE, secr. Cellule Gauchy ; Roger MARIE, St Quentin, Vétéran ;Roger Arlette, St Quentin, Vétéran?  Brigitte TASSERIT, St Quentin ; Jean-Luc TOURNAY, Saint-Quentin, secrétaire de section ; Mauricette TOURNAY, Trésoriere cellule Victor Jara ; Olivier TOURNAY, Saint-Quentin, CD, conseiller municipal ; Baptiste TUTIN, Saint-Quentin, JC; Pierre VILLAUME, St Quentin ; Marie-Claire VILLAUME, St Quentin 03: Antoine LUBRINA, Désertines ; 06: Jean-Pierre POGGI, syndicaliste, Vallauris 07: Victor CATHELAIN, Sud-Ardèche ; Roger PAYEN, Sud-Ardèche; Pierre RENOUX, ancien résistant, militant anticolonialiste, Aubenas ; Claudine SABBATIER, Sud-Ardèche ; Henri SABATTIER, Sud-Ardèche, membre du secrétariat de section ; 08 : Jean-Charles VAN BERVESSELES, bureau de section de Charleville-Mézières, CD 09 : Jacques GERARD, Aston 10 : José GARCIA, Romilly, Comité de section, CD ; Jacqueline GARCIA, Romilly 13: Gabriel ATLANTE, Marseille/centre ville, JC ; Thomas BARBY, Marseille ; Magali DALET, Aix-en-Provence, CN de la JC; Lison GENY, Aix-en-Provence, CN de l’UEC; Jessica JADE, Aix-en-Provence, CN de la JC; Raymond MATTA, Salon-de-Provence; Fabien MARION, Durance-Tévarese, resp.Fédération JC ; Jeoffroy MOREAUX, Marseille-Belle-de-Mai, CN de la JC ; Léa TALRICH, Marseille/centre ville, CN de l’UEC ; Ysaline WAGNER, Aix-en-Provence, JC ; 17: Guy CONSTANT, Royan ; 18: Roger COULON, Vierzon ; Jean-Pierre DRELON, Vierzon, comité de section; 2A: Noël ZICCHINA, Ajaccio, CD ; 2B: Robert JEAN, Cap Corse, secrétariat de section, CD 21: Annie BIDAUD, Beaune; Bernard BIDAUD, Beaune; Tenessee GARCIA, Dijon, CN de l’UEC 24: Lydia CHARLET, Bergerac; Claude DELPLANQUE, Lanouaille, conseiller municipal et candidat aux cantonales, Serge FRICOUT, secrétaire du Comité Nord-Dordogne, CD ; Jean-Yves LEVALLOIS, secrétaire de la section de Jumilhac, maire-adjoint. 28: Yolande PIOT, Epernon; Gilbert TENEZE, Voves; 31:Françoise BERTRAND, Verfeil ; Robert BERTRAND, Verfeil, bureau de section ; André HAVET, Verfeil ; Janine HAVET, Verfeil ; Alice JALABERT, Verfeil ; Gilbert JALABERT, Verfeil ; Antoinette JEAN, Verfeil ; Marie MERINO, Verfeil ; Yvan MERINO, Verfeil, Bureau de section ; Marie-Thérèse NARDARI, Verfeil ; Yves NARDARI, Verfeil, bureau de section ; Chantal PEYRANNE, Verfeil ; Christian ROSALIE, Verfeil, trésorier de section ; Emeline SABATIER, Verfeil ; Michel SABATIER, Verfeil, bureau de section ; Fanny SEGOUFFIN, Saint-Lys ; Ygor SEGOUFFIN, Saint-Lys, bureau de section ; Christian SITKO, Verfeil ; Cyrille SITKO, Verfeil ; Emeline SITKO, Verfeil ; 32: Pierre CAUMONT, Marciac ; 33: Anne-Marie KOLLI, Bassin d’Arcachon, CD. ; Gilbert NAUDIER, Bordeaux 34: Jacques CLER, Montpellier ; Raymond CUBELLS, Béziers ; Monique ORTIZ, Béziers ; Philippe ORTIZ, Béziers ; 35:Jacqueline DANG TRAN, Rennes.37: Guy HAREL, Montlouis-sur-Loire; 38: Ana ARAUJO, Saint-Martin-d’Hères, JC ; Remi BARRA, Saint-Martin-d’Hères; René BARSOTTI, Saint-Martin d’Hères ; Pierre BAUDET, Saint-Martin-d’Hères, comité exécutif de section, CDH; Maryonne BELLEMAIN, Saint-Martin-d’Hères, comité exécutif de section; Anne-Célia BENSALOUDJI, Saint-Martin-d’Hères ; Franck CLET, Saint-Martin-d’Hères, CD; Eugène CORAL, Saint-Martin-d’Hères; Ana CORONA, Saint-Martin-d’Hères, conseiller municipal, CD; Yves DENUX, Saint-Martin-d’Hères; Suzanne GONZALES, Saint-Martin-d’Hères ; Laurent GUILLET, Saint-Martin-d’Hères; Roger GRAND, Saint-Martin-d’Hères; Marie-Lou HEMMERY, Saint-Martin-d’Hères, JC; Christophe JORQUERA, Saint-Martin-d’Hères, exécutif de section; Roger JORQUERA, Saint-Martin-d’Hères; Florence LANDOIS, Saint-Martin-d’Hères, suppléante du conseiller général nord ; Guiseppe LEONE, Saint-Martin-d’Hères ; Patrice MOREAU, Saint-Martin-d’Hères ; Vincent MONTEAGUDO, Saint-Martin-d’Hères; Dominique NEGRI, Secr. de la section de Saint-Martin-d’Hères, membre du CN PCF ; Jean Louis NEGRI, Saint-Martin-d’Hères, Gières; Albert PEPIN, Saint-Martin-d’Hères ; Jean-Claude PEPIN, Saint-Martin-d’Hères, membre de la direction de section; Nathalie PICCARRETA, Fontaine; Savino PICCARRETA, Echirolles, exécutif de section; Claudine PUYGRENIER, Saint-Martin-d’Hères; Henri PUYGRENIER, comité exécutif de section Saint-Martin-d’Hères; Juliette PUYGRENIER, Saint-Martin-d’Hères; N.PUYGRENIER, Saint-Martin-d’Hères; Gisèle QUARRE, Saint-Martin-d’Hères, cellule de Gières; Laurent RICHARD, section des Terres Froides; Georges RICHARD, Saint-Martin-d’Hères, exécutif de section; Jérôme RUBES, Saint-Martin-d’Hères, JC; Rui ROLO, Saint-Martin-d’Hères; Stéphane ROLLO, Saint-Martin-d’Hères, JC; François ROQUIN, Saint-Martin-d’Hères, exécutif de section.42: Thomas FEVRE, Saint-Etienne, Comité de section, CD; Grégoire PASTEUR, Saint-Etienne, JC ; Hélène VIALLETON, Saint-Etienne ; 43 : Jean-Luc VIAL, Retournac 46: Arsène CAZES, Saint-Paul ; 50: Jean-Claude PATE, Briquebec-Valognes, CD. 51 :Philippe KULEMANN, Epernay ; 54: Alain CORZANI, Bassin de Briey, Trésorier; Roger PIVA, Thil ; 57: Hugues MILLER, secr. cellule de Hayange ; Jean-Yves SCHAAF, Hayange, conseiller municipal délégué ; 58: Maurice ALEXANDRE, Nevers ; Roger BALOUP, Prémery ; Serge BOISSON, Prémery ; Gilles CHOQUEL, Dompierre ; Georges DALLOT, Prémery ; Roger JOLY, Urzy ; Daniel MAILLET, Nevers ; Liliane MAILLET, Nevers ; Jean-Luc PISONI, Prémery ; Raymond PORTRON, Urzy ; Paul RIO, Varennes-Vauzelles ; Patrick SAUSSAYE, Urzy ; 59: Jocelyn FONTAINE, Raismes ; Geoffrey HELSEN, Seclin, JC; Jean-François LAROSIERE, Douai, CD; Bernard LE MEUR, Feignies, secr. de cellule; Jean-Pierre LOTTIAUX, Feignies ; Michel POULY, Cellule Copin-Annoeullin, Seclin; 60: Claude SADIN, Noyon, Conseiller Municipal; Gérard TOLLET, Méru, secr. de section ; 61 :Dominique VAUJOIE, Tinchebray ; 62: Arlette DEGAUGUE, Béthune; Joël COPIN, Rouvroy; Jean-François PATTE, Arras ; Gautier WEINMANN, Leforest ; 64 :Joël YAN, Nay ; 69: Téo CLEMENT, Lyon, JC; Raphaël DA SILVA, Lyon, JC; Martine FERRIER, Lyon; Luc GARNODIER, Lyon, JC; Sarah RIOT, Lyon, JC; Claude SPORTISSE, Vénissieux ; Lucas WINIARSKI, Lyon, CN de la JC et de l’UEC ; 70: Frédéric BERNABE, Vesoul, secr. de la fédération de la Haute-Saône, membre du CN du PCF; Nasser DIFFALAH, Héricourt, CD; Germaine GERMAIN, Plancher-Bas; Roland GERMAIN, Plancher-Bas, Maire; Hubert GUERRIN, Plancher-Bas, CD; Fabienne LIEVIN, Saint-Rémy, CD; Patrick LIEVIN, Saint-Rémy, CD; Patrice MUZARD, Gray CD; Muguette PAQUIS, Champagney, CD ; André RUIZ, Champagney, CD ; Gabrielle VAGO, Héricourt CD ; 72: Fabien MORISOT, Le Mans; 73: Michel HÔTE, vétéran; Jean-Pierre MORENON, Lépin-le-lac; Claude MORIAZ, Lépin-le-lac; 75: Eva A., XVème; Pierre ARNAULT, XIXème; Albert BARRE, XVème ; Morane BARRE, XVème ; Abdallah BENBARA, XIIIème; Nicole BERNARD, XVème ; Christine BEYRIES, XVème; Olivier BOUCHARD, XXème; Serge BOUCHENY, XIIIème, membre honoraire du Parlement, président des vétérans du PCF Paris; David BORZAKIAN, XVème; Robert CHAUVET, XVème; Yann CHERRUAULT, XIVème; Stéphane CHOULY, RATP; Catherine CHRISTOFORIDES, XVIIIème ; Régine CORADIN, XVème, hôp. Necker ; Etienne COSTE, Paris XVIIIème; Camille COVACHO, XVème ; Paul COVACHO, XVème ;Anthony CREZEGUT, XVème, CD; Gerard CRISTINA, RATP PCF XV; Olivier DAVOISE, PCF RATP; Claude DEFFONTAINE, XVIème, Henri DERRIEN, XVème; Daniel DICONNE, XVème ; Stéphane DICONNE, XVème ; Bernard DOIX, LCPC, XVème; Rémy DUPONT, XVème ; Aïcha EL KHATIB, XVème; Claude FAINZANG, XIXème, CD, membre du CN PCF; Maroussia FORGUES, XVème; Simone FORGUES, XVème; David FRIGGE, XVème ; Pierre GASSANNE, XVème ; Josette GAWSEWITCH, XVème, CD; Stéphane GAWSEWITCH, SNCF, Xème ; François GUILLON, XVème ; Elise GUIRAUD, XVIIème; Joëlle GIRARD, XIIIème, CD; Julien HAGE, XVème; Nicole HOTTE-HUILLARD, XVème ; Joran JAMELOT, XVème ; Edmond JANSSEN, XIIIème ; Annie LANA, RATP, XIIIème ; Serge LANA, architecte, XIIIème ; Benjamin LANDAIS, Secr. de section Vème, CD; Michel LATREILLE, XVème ; Colette LAVEANT, XIIème; Paul LAVEANT, XIIème ; Ernest LE STRAT, XVème; Jean LEGER, XIXème; Fabrice LUCAS, XVème RATP; Yolaine MAIGROT, XIVème; Camille MARQUES, XIVème, CD; Robin MATTA, XVème, CN de la JC et de l’UEC; Michel PACLET, XVème; Junon PEINTRE, PCF RATP XVème; Paule PETIT, XVème ; Paul PINCHON, XIXème ; Gérard RAKOTONDRAHAJA, XVème; Marie-Thérèse REZE, XVème ; Gilles RIVOALAN, La Poste ; Monique ROUGIEUX, XXème ; Jean SALEM, XVème ; Luigi-Alberto SANCHI, XIXème; Jeanine SANTONI, XVème; Roger SANTONI, XVème; Jean-Claude SCHMIDT, XVème ; Nicole SOLET, XVème ; Emile TORNER, XVème; Marie-Christine VENDEVILLE, XIème, CD; Julien VILLAIN, Vème; Pierre YAGHLEKDJIAN, XVème Marcel YAHIAOUI, XVème (Citroën) ; Walter ZANET, RATP ; 77: Jean-Louis COTTY, Mitry-Mory; Alain KERHLEUS, Coulommiers; Yannick RAIN, Meaux ; Russell YATES, Meaux, secr. de section; 78: Jean-Claude DELVAL, Mantes-la-Jolie; Armelle HERVE, Mantes-la-Jolie, Secr. de section, CD; Pierre ILLE, Plaisir-Les-Clayes ; Bruno LECOMTE, Mantes-la-Jolie ; Marie LLORENTE, Mantes-la-Jolie; Louis LLORENTE, Mantes-la-Jolie; Marc JAMMET, Mantes-la-Jolie, CD; Josette VANDENDYCK, Mantes-la-Jolie 80: Georges COLLAS, Camon; Fabienne DEBEAUVAIS, Amiens, Conseillère municipale, CN du PCF ;Catherine DESCAMPS, Amiens ; 81: Chantal BAZY, les Bastides ; François BAZY, les Bastides ; Claude CAHORS, Lavaur ; Claudette CAHORS, Lavaur ; Jacques CARPENTIER, Graulhet; Joël CASTEX, Les Bastides ; Justin Clément, Lavaur ; Christophe DAMBRAINE, Lavaur, CD;Raymond DURAND, Lavaur, ancien trésorier fédéral; Marie-Solange FRASSIN ; Rémi GHIGO, Les Bastides ; Nana GOSSELET, Lavaur ; Raymond GOSSELET, Lavaur ; José HERNANDEZ, Albi, Collectif FD Huma; Marie-Lou HERNANDEZ, Albi ; Eric JALADE, Castres, Secr. de la fédération du Tarn, CN du PCF; Jeanne JIMENEZ, Castres, CD, Conseillère régionale; Jean-Pierre LATCHER, Lavaur, Trésorier; Gaby MARTINEZ, Graulhet ; Christiane ODETTI, secr. Section Lavaur, CD; Moha OUKZIZ, Albi, CD ; Jean-Marc PETIT, Lavaur ; Danièle RALLIERES, Bastides, CD; Yves RALLIERES, Bastides, secr. de section, CD; Roger RICARDOU, Lavaur ; 83: Monique CHATAIN, Carqueiranne; Jocelyne CHATAIN, Carqueiranne; Christiane MARCELLESI, Saint-Maximin, secrétaire de cellule; Jean-Baptiste MARCELLESI, Saint-Maximin, bureau de section ; Laurent MOREAUX, Cogolin ; Alain TOURNAY, Toulon; Josette TOURNAY, Toulon; 85 : Claude FRIOUX ; Jean-François GRIVAUD, le Poiré-sur-Vie ;87: Daniel CHATEIL, Limoges ; Michel PERRIN, Limoges SNCF, ancien secrétaire fédéral 89: Marc YAGHLEKDJIAN, Auxerrois, ancien secrétaire de cellule de Courson-Coulanges 91: Henri ALLEG, militant anticolonialiste, ancien directeur d’Alger Républicain, Palaiseau; Gilberte SALEM (†), militante anticolonialiste, Palaiseau, Joëlle SURAT-DUC, Vigneux; 92: Jean CHANTRELLE, Malakoff ; Laurence CHANTRELLE, Malakoff ; Jean CLAVEL, militant anti-colonialiste, Malakoff; François COLLIN, RATP, Le Plessis ; Pierre DARGHAM, Vanves, JC; Charles DREYFUS, Clamart ; Jean-Pierre HEROT, Boulogne ; Serge LINNIKOFF, Chaville ; Liliane SABATTIER, Bagneux; Albert SANTALUCIA, Bagneux; Léonore TOPELET, Malakoff, CN de la JC 93: Gerard COTTEVERTE, Noisy-le-Sec ; Alfred HERRERO, Bagnolet ; Gisèle HERRERO, Bagnolet ; Christian JOINEAU, Bagnolet ; Pierre JUIN, Montreuil ; Michel MANNKER, Saint Denis; Eliane ROUTIER, Noisy-le-Sec ; 94: Marie-France CHINAULT, Ivry-sur-Seine; Jacques DAMIANI, Fontenay-sous-Bois; Alain GIRARD, cellule Fidel Castro, Valenton; Christian GRAUX, Créteil; Raymond LEBERRUYER, Fontenay-sous-Bois ; Philipe MASLONKA, SNCF Villeneuve-Saint-Georges; Guy NIEL, Gentilly ; Emile PASTOR, Limeil-Brévannes ; 95: Roland BAUER, Villiers-le-Bel, maire-adjoint; Olivier BOISSY, Gonesse ; Lucienne GIBOUDEAUX, Villiers-le-Bel ; Serge GUILBAUD, Argenteuil; Joëlle REDOIS, Argenteuil; Jacques VOVARD, Argenteuil

 Français de l’étranger : Jean-Marc CHAUVINEAU, Ho-Chi-Minh-Ville ; Régis ROULLET, Hô-Chi-Minh-Ville

Avec le soutien de :

Henri ALLEG, militant anti-colonialiste, ancien directeur d’ « Alger Républicain », Palaiseau ; Albert BARRE, ancien secrétaire du PCF XVème arrondissement de Paris ; Marie-Claude BEAUDEAU, sénatrice honoraire du Val d’Oise; Henri DERRIEN, ancien membre du secrétariat fédéral de Paris, ancien conseiller de Paris; Roger PAYEN, ancien résistant, adhérent du PCF depuis 1931, secrétaire de la rédaction de l’Humanité à la Libération, Sud-Ardèche ; Gilberte SALEM (†), Militante anti-colonialiste, Palaiseau ; Emile TORNER, ancien déporté-résistant, Paris XV

 

vivelepcf@orange.fr

06.31.37.50.87

DEBAT DES COMMUNISTES : Rencontre à Saint-Quentin avec Emmanuel DANG TRAN

appfullproxy.pngpcffaucillemarteau.gifInvitation  

Assemblée générale/débat

MARDI 24 MAI A 19H00

22, rue de la Pomme Rouge à Saint-Quentin

untitled.bmpAvec la participation d’Emmanuel DANG TRAN

Membre du Conseil National du PCF

candidat au vote des communistes en juin 2011

La lettre aux communistes et les soutiens:

Plus que jamais, face au capitalisme, notre peuple a besoin du PCF.

Pourquoi nous soumettons la candidature d’Emmanuel Dang Tran

 au vote des communistes de juin 2011

Cher(e) camarade,

Nous nous sommes réunis vendredi 1er avril pour faire le point de la situation du Parti après les cantonales et avant la réunion du Conseil national des 8 et 9 avril 2011.

La direction nationale a mis à l’ordre du jour la préparation des élections de 2012 et la désignation du candidat à la présidentielle.

Elle les a placées entièrement dans la poursuite du Front de gauche, avec son programme « partagé » et des négociations opaques avec les « partenaires ».

La « consultation » des communistes doit avoir lieu les 16, 17 et 18 juin 2011 après la Conférence nationale convoquée pour les 4 et 5 juin.

 

Confrontant nos analyses, celles des camarades contactés ces dernières semaines, nous avons pris la décision de répondre à l’appel à candidature lancé par le CN du 7 janvier et de soumettre un nom aux communistes, en l’occurrence celui d’Emmanuel Dang Tran.

 

Nous avons considéré que, bien malgré nous, le débat sur la présidentielle va s’imposer aux communistes et va avoir des conséquences déterminantes sur l’avenir du Parti dans la période décisive qui va jusqu’en 2012.

La direction nationale a annulé la tenue du congrès ordinaire avec pour résultat d’esquiver l’expression souveraine des communistes sur les questions de fond et de dégager la voie à son « Front de gauche » et à la ligne politique qu’il porte.

Totalement hostiles aux « primaires » politiciennes qu’elle nous a imposées, nous avons jugé que nous devions nous en emparer pour permettre l’expression des communistes pour une autre ligne.

 

Nous voulons en priorité soumettre au débat trois axes stratégiques:

 

1 – Le PCF a la responsabilité de porter une perspective politique de rupture avec la politique au service du capital, d’où qu’elle vienne. Le mouvement populaire, le discrédit du capitalisme attendent autre chose que l’avènement d’une nouvelle « gauche plurielle » dans le cadre refermé de l’échéance institutionnelle de 2012.

La direction du Parti négocie déjà, sans aucun mandat, un programme de gouvernement avec le PS et Europe Ecologie. Le symbole donné par la présence de Pierre Laurent sur la péniche aux côtés de Martine Aubry et de Cécile Duflot au soir des cantonales est désastreux. Le Front de gauche sort un « programme partagé » destiné à être compatible avec « toute la gauche » sans que le PCF ait élaboré son propre programme.

Le niveau du consensus entre la droite et le PS sur les questions économiques et sociales est apparu flagrant au moment de la bataille pour les retraites. L’alignement du PCF avec le Front de gauche sur le PS dans la perspective de 2012 handicape gravement la dynamique des luttes. Il rejaillit de façon très négative sur le débat politique dans les syndicats de tradition révolutionnaire.

Aussi, notre candidature porte l’exigence que le PCF donne la priorité, sans attendre 2012, au mouvement populaire et aux luttes, qu’il exclut, dans les conditions actuelles, tout programme commun avec la social-démocratie et toute participation à un gouvernement dirigé par elle. Evidemment, cela ne change rien à la nécessité d’éliminer Sarkozy mais sans ignorer le système politique dont il n’est qu’un élément.

 

2- Le consensus des partis de l’alternance se manifeste fondamentalement par leur adhésion commune à l’UE du capital. En violation de la souveraineté populaire, ils ont ratifié ensemble le Traité de Lisbonne rejeté au référendum de 2005. L’UE, ses traités, ses directives, sa monnaie unique sont à la fois le prétexte et l’instrument des politiques nationales de casse des acquis sociaux et démocratiques.

Notre opposition à l’UE du capital doit être sans réserves. Nous ne pouvons pas partager les conceptions du Maastrichien Mélenchon qui veut faire croire à un SMIC européen (à 400 euros !) grâce à l’euro, qui justifie l’intervention des armées européennes en Libye, préfiguration d’une « Europe-puissance ».

Le mythe de « l’Europe sociale » propagée par la Confédération européenne des syndicats, principal fer de lance « social » du traité de Lisbonne, n’est que le nouveau cache-sexe du réformisme. La défense de l’euro par les dirigeants du PCF et du PGE (« ne bazardons pas l’instrument » dit Pierre Laurent), la collaboration avec la CES sont des positions erronées. Comment peut-on combattre le « Pacte pour l’euro » sans nous opposer à l’euro qui est l’instrument coercitif de la politique antisociale du pacte ?

Aussi notre candidature porte l’exigence que le PCF incarne à nouveau, comme il l’a fait, seul, dès le début de la « construction » européenne, le rejet de l’UE du capital, le refus de l’application en France des traités et directives européens, la nécessité de la sortie de l’euro et de façon indissociable l’échange et la coopération entre les peuples, l’internationalisme dans la résistance à l’UE, à l’OTAN, à l’impérialisme.

 

3- Nous voulons exprimer aussi la conviction qu’il ne peut pas y avoir de rassemblement utile contre le capitalisme dans l’effacement du PCF, de sa théorie et sa forme d’organisation historiques.

Le « Front de gauche » constitue, au plan national, une fiction de rassemblement. Cette stratégie a été décidée, à toutes les étapes, en évitant l’expression souveraine des communistes.

Même sur le plan électoraliste qu’il privilégie, le Front de gauche ne fait pas ses preuves. Les dernières cantonales ont montré à nouveau l’atout que représente l’ancrage du PCF et de ses militants dans le pays (90% des voix du FdG). Mais nous n’échappons pas à la sanction de l’abstention (1.150.000 voix et 8,82% en 2008 pour le PCF seul, 820.000 voix et 8,46% en 2011 pour tout le FdG).

Avec Mélenchon et son Pg, le Front de gauche n’est qu’une alliance étriquée avec un pan de la social-démocratie dont le langage « populiste », démagogique ne saurait tromper sur la volonté de phagocyter le PCF et son héritage, nationalement et localement.

Avec ou sans Mélenchon, le FdG reprend à s’y méprendre la « métamorphose » du PCF que les communistes ont rejetée à l’Assemblée nationale extraordinaire de décembre 2007 puis au 34ème congrès. Un « programme de gauche » prend le pas sur le programme communiste. Une organisation du « Front de gauche », nationale avec les partenaires, locale par « circonscription électorale », supplante le PCF et ses organisations. Les communistes ne serviraient plus qu’à fournir les bras et moyens à cette nouvelle organisation.

Nous continuons à refuser catégoriquement la poursuite de la stratégie de mutation-effacement-liquidation du PCF.

La théorie marxiste, la forme d’organisation léniniste qui ont fait de notre parti un parti de classe et de masse sont plus d’actualité que jamais. Dans les entreprises, dans les quartiers, dans les campagnes, le besoin d’engagement politique conséquent contre l’exploitation capitaliste s’exprime toujours autant.

Dans le cadre imposé de l’élection présidentielle, dans ce contexte, nous entendons porter la nécessité de faire entendre le PCF en tant que tel, de présenter une candidature clairement PCF.

 

Après les régionales, les cantonales ont mis en évidence comment le système était prêt à recourir au fascisme, au FN, pour détourner la colère sociale. Cela souligne encore les responsabilités de notre parti, rempart historique contre le fascisme.

Nous condamnons sans appel tout discours qui se mêlerait à la campagne nauséabonde contre nos concitoyens issus de l’immigration. Nous faisons le choix de l’unité des travailleurs contre tout mouvement politique réactionnaire à fortiori fasciste. Nous ne laisserons pas l’idéologie dominante utiliser le FN pour disqualifier des propositions politiques aussi fondamentales que le refus de l’UE du capital.

 

La direction nationale du PCF a fait le choix d’empêcher les communistes de s’exprimer souverainement sur les orientations à suivre pour 2012. Elle a décidé d’enfermer le débat sur un choix de personnes.

Nous faisons le constat que ce que nous voulons exprimer, ce que des milliers de communistes veulent exprimer n’est pas possible avec les candidatures qui se sont actuellement déclarées.

 

Nous ne savons pas si la direction aura le courage de soumettre la candidature de Jean-Luc Mélenchon au vote des communistes. On aura compris combien nous la rejetons.

André Chassaigne, député du PCF, a fait acte de candidature à la candidature du Front de gauche.

Nous respectons les orientations de notre camarade mais constatons qu’elles sont opposées aux nôtres sur les trois axes stratégiques que nous retenons. André Chassaigne place sa candidature dans la perspective de la constitution d’une majorité gouvernementale de gauche avec le PS. Il se situe dans la logique d’acceptation et transformation de l’UE. Il fait résolument le choix du « Front de gauche » et a été l’un des opposants les plus déterminés, lors du 35ème « congrès » de juin 2010, à la présentation d’une candidature du PCF.

Si les communistes retiennent la candidature d’André au vote de juin, ils ne sauront pas ce qu’il en adviendra dans les négociations ultérieures au sein du « Front de gauche ».

Nous ne prenons pas en considération la candidature individuelle d’André Gerin suite à ses positionnements répétés en connivence avec l’UMP (Eric Raoult…) sur les questions de la sécurité et de l’immigration, ou bien en faveur d’un « capitalisme des métiers et des savoir faire ».

 

L’ensemble de ces éléments nous conduisent à proposer la candidature de notre camarade Emmanuel Dang Tran. Emmanuel a 39 ans. Il est membre du PCF depuis l’âge de 20 ans, secrétaire de la section du PCF Paris 15ème depuis 1999, membre du Conseil départemental du PCF Paris et membre du Conseil national du PCF depuis 2006.

Il fait partie des initiateurs des textes alternatifs aux 33ème congrès (Remettons le PCF sur les rails de la lutte des classes), 34ème congrès (Faire vivre et renforcer le PCF, une exigence de notre temps), 35ème congrès (Aujourd’hui plus que jamais, face au capitalisme, notre peuple a besoin du PCF »).

 

Nous avons déposé collectivement cette candidature au secrétariat national du PCF et au secteur « vie du Parti » le 6 avril.

Nous te proposons de t’associer à cette démarche en cosignant cette lettre.

 

Il est important de montrer que les communistes ne se laissent pas téléguider sur les chemins du Front de gauche et de la métamorphose de leur parti.

 

Cette déclaration de candidature précède la publication d’axes programmatiques.

Nous les avons évoqués dans notre tribune publiée dans l’Humanité du 9 février.

Il ne s’agit pas pour nous de rédiger un programme prétexte à remiser après les élections mais de donner une cohérence à nos positions dans les luttes actuelles. Notre candidature est au service des communistes, dès maintenant comme après le vote, pour construire l’alternative politique.

Les exigences de la renationalisation des grands services publics, avec reconquête des monopoles publics et rejet des directives européennes (ex : du secteur de l’énergie ou du secteur financier), du rétablissement d’une échelle mobile des salaires partant d’un SMIC à 1600 euros net, de la défense inflexible du financement de la Sécurité sociale par la cotisation sociale, du retrait des troupes d’Afghanistan et de la sortie de l’OTAN font partie des campagnes que nous animons dans nos organisations du PCF et dont nous demandons qu’elles deviennent des campagnes nationales. De même que la sortie de l’euro.

 

Nous le vivons dans les luttes, nous le constatons en faisant des adhésions : le besoin du PCF, du Parti historique, à qui les travailleurs de notre pays doivent l’essentiel de leurs acquis sociaux, est toujours plus grand.

Ne suivons pas les voies du renoncement, de la banalisation, de l’institutionnalisation, faisons vivre et renforçons le Parti né à Tours en 1920 !

L’alternative au capitalisme s’impose de plus en plus. Pour nous, elle a un nom : le socialisme.

 

Fraternellement,

 

 

Stéphane Auriol (Collectif PCF-RATP, CN de 2006 à 2008), Frédéric Bernabé (secrétaire fédération de la Haute-Saône, CN), Corinne Bécourt (Saint-Quentin, CN), Emmanuel Dang Tran (Secrétaire section PCF Paris 15, CN), Claude Fainzang (Paris 19, CN), Eric Jalade (secrétaire fédération du Tarn, CN), Dominique Negri (secrétaire section de Saint-Martin-d’Hères, CN)

Ils s’associent à la lettre de candidature :

 

02: Marie ARLETTE, Saint-Quentin, vétéran; Corinne BECOURT, Saint-Quentin, membre du CN du PCF; Nora BELLICHE, Saint-Quentin; Jean-Claude BERNATETS, Chauny; Monica BERNATETS, Chauny; Jean Luc BRANCOURT, St Quentin; Laurie CARPENTIER, Saint-Quentin; Paulette CARPENTIER, Saint-Quentin, ancienne responsable UFF, vétéran; Serge CARRIER, St-Quentin; Serge CASIER, bureau de section, Saint-Quentin; Sébastien CORBONNOIS, Gauchy ; Loïc DEGUISE, Saint-Quentin; Guy DENIS, Saint-Quentin, vétéran ; Jean-Pierre DESENNE,Montescourt-Lizerolles; Jean-Marie DESMIDT, Saint-Quentin; Bernard FONTAINE, St Quentin, vétéran; Ghislaine FONTAINE, St-Quentin; Jean-Jacques GABERT, Saint-Quentin, cell. Gauchy; Michèle GABERT, Saint-Quentin, Gauchy; Dominique HURTEBISE, St-Quentin; Aurélien JAN, Saint-Quentin ; Georges LAVEILLE, St Quentin; Benoit LEROSEY, Saint-Quentin; Alexandre LESUR, St-Quentin; David MICHEL Saint-Quentin, cellule Gauchy; Dominique NOWACK, bureau de section, Saint-Quentin ; Raymond PAGE, St-Quentin; Christian PLE, St-Quentin; Sabrina PLE, St Quentin; Jean-Pierre POINT, vellule Gauchy ; Jacques POIX, Gauchy, vétéran ; Valérie POLLE, cellule Gauchy ; Martine PRISSETTE, secr. Cellule Gauchy ; Marie ROGER, St Quentin, Vétéran ; Brigitte TASSERIT, St Quentin ; Jean-Luc TOURNAY, Saint-Quentin, secrétaire de section ; Mauricette TOURNAY, Trésoriere cellule Victor Jara ; Olivier TOURNAY, Saint-Quentin, CD, conseiller municipal ; Baptiste TUTIN, Saint-Quentin, JC; Pierre VILLAUME, St Quentin ; Marie-Claire VILLAUME, St Quentin 03: Antoine LUBRINA, Désertines ; 06: Jean-Pierre POGGI, syndicaliste, Vallauris 07: Victor CATHELAIN, Sud-Ardèche ; Roger PAYEN, Sud-Ardèche; Pierre RENOUX, ancien résistant, militant anticolonialiste, Aubenas ; Claudine SABBATIER, Sud-Ardèche ; Henri SABATTIER, Sud-Ardèche, membre du secrétariat de section ; 08 : Jean-Charles VAN BERVESSELES, bureau de section de Charleville-Mézières, CD 09 : Jacques GERARD, Aston 10 : José GARCIA, Romilly, Comité de section, CD ; Jacqueline GARCIA, Romilly 13: Gabriel ATLANTE, Marseille/centre ville, JC ; Thomas BARBY, Marseille ; Magali DALET, Aix-en-Provence, CN de la JC; Lison GENY, Aix-en-Provence, CN de l’UEC; Jessica JADE, Aix-en-Provence, CN de la JC; Raymond MATTA, Salon-de-Provence; Fabien MARION, Durance-Tévarese, resp.Fédération JC ; Jeoffroy MOREAUX, Marseille-Belle-de-Mai, CN de la JC ; Léa TALRICH, Marseille/centre ville, CN de l’UEC ; Ysaline WAGNER, Aix-en-Provence, JC ; 17: Guy CONSTANT, Royan ; 18: Roger COULON, Vierzon ; Jean-Pierre DRELON, Vierzon, comité de section; 2A: Noël ZICCHINA, Ajaccio, CD ; 2B: Robert JEAN, Cap Corse, secrétariat de section, CD 21: Annie BIDAUD, Beaune; Bernard BIDAUD, Beaune; Tenessee GARCIA, Dijon, CN de l’UEC 24: Lydia CHARLET, Bergerac; Claude DELPLANQUE, Lanouaille, conseiller municipal et candidat aux cantonales, Serge FRICOUT, secrétaire du Comité Nord-Dordogne, CD ; Jean-Yves LEVALLOIS, secrétaire de la section de Jumilhac, maire-adjoint. 28: Yolande PIOT, Epernon; Gilbert TENEZE, Voves; 31:Françoise BERTRAND, Verfeil ; Robert BERTRAND, Verfeil, bureau de section ; André HAVET, Verfeil ; Janine HAVET, Verfeil ; Alice JALABERT, Verfeil ; Gilbert JALABERT, Verfeil ; Antoinette JEAN, Verfeil ; Marie MERINO, Verfeil ; Yvan MERINO, Verfeil, Bureau de section ; Marie-Thérèse NARDARI, Verfeil ; Yves NARDARI, Verfeil, bureau de section ; Chantal PEYRANNE, Verfeil ; Christian ROSALIE, Verfeil, trésorier de section ; Emeline SABATIER, Verfeil ; Michel SABATIER, Verfeil, bureau de section ; Fanny SEGOUFFIN, Saint-Lys ; Ygor SEGOUFFIN, Saint-Lys, bureau de section ; Christian SITKO, Verfeil ; Cyrille SITKO, Verfeil ; Emeline SITKO, Verfeil ; 32: Pierre CAUMONT, Marciac ; 33: Anne-Marie KOLLI, Bassin d’Arcachon, CD. ; Gilbert NAUDIER, Bordeaux 34: Jacques CLER, Montpellier ; Raymond CUBELLS, Béziers ; Monique ORTIZ, Béziers ; Philippe ORTIZ, Béziers ; 35:Jacqueline DANG TRAN, Rennes.37: Guy HAREL, Montlouis-sur-Loire; 38: Ana ARAUJO, Saint-Martin-d’Hères, JC ; Remi BARRA, Saint-Martin-d’Hères; René BARSOTTI, Saint-Martin d’Hères ; Pierre BAUDET, Saint-Martin-d’Hères, comité exécutif de section, CDH; Maryonne BELLEMAIN, Saint-Martin-d’Hères, comité exécutif de section; Anne-Célia BENSALOUDJI, Saint-Martin-d’Hères ; Franck CLET, Saint-Martin-d’Hères, CD; Eugène CORAL, Saint-Martin-d’Hères; Ana CORONA, Saint-Martin-d’Hères, conseiller municipal, CD; Yves DENUX, Saint-Martin-d’Hères; Suzanne GONZALES, Saint-Martin-d’Hères ; Laurent GUILLET, Saint-Martin-d’Hères; Roger GRAND, Saint-Martin-d’Hères; Marie-Lou HEMMERY, Saint-Martin-d’Hères, JC; Christophe JORQUERA, Saint-Martin-d’Hères, exécutif de section; Roger JORQUERA, Saint-Martin-d’Hères; Florence LANDOIS, Saint-Martin-d’Hères, suppléante du conseiller général nord ; Guiseppe LEONE, Saint-Martin-d’Hères ; Patrice MOREAU, Saint-Martin-d’Hères ; Vincent MONTEAGUDO, Saint-Martin-d’Hères; Dominique NEGRI, Secr. de la section de Saint-Martin-d’Hères, membre du CN PCF ; Jean Louis NEGRI, Saint-Martin-d’Hères, Gières; Albert PEPIN, Saint-Martin-d’Hères ; Jean-Claude PEPIN, Saint-Martin-d’Hères, membre de la direction de section; Nathalie PICCARRETA, Fontaine; Savino PICCARRETA, Echirolles, exécutif de section; Claudine PUYGRENIER, Saint-Martin-d’Hères; Henri PUYGRENIER, comité exécutif de section Saint-Martin-d’Hères; Juliette PUYGRENIER, Saint-Martin-d’Hères; N.PUYGRENIER, Saint-Martin-d’Hères; Gisèle QUARRE, Saint-Martin-d’Hères, cellule de Gières; Laurent RICHARD, section des Terres Froides; Georges RICHARD, Saint-Martin-d’Hères, exécutif de section; Jérôme RUBES, Saint-Martin-d’Hères, JC; Rui ROLO, Saint-Martin-d’Hères; Stéphane ROLLO, Saint-Martin-d’Hères, JC; François ROQUIN, Saint-Martin-d’Hères, exécutif de section.42: Thomas FEVRE, Saint-Etienne, Comité de section, CD; Grégoire PASTEUR, Saint-Etienne, JC ; Hélène VIALLETON, Saint-Etienne ; 43 : Jean-Luc VIAL, Retournac 46: Arsène CAZES, Saint-Paul ; 50: Jean-Claude PATE, Briquebec-Valognes, CD. 51 :Philippe KULEMANN, Epernay ; 54: Alain CORZANI, Bassin de Briey, Trésorier; Roger PIVA, Thil ; 57: Hugues MILLER, secr. cellule de Hayange ; Jean-Yves SCHAAF, Hayange, conseiller municipal délégué ; 58: Maurice ALEXANDRE, Nevers ; Roger BALOUP, Prémery ; Serge BOISSON, Prémery ; Gilles CHOQUEL, Dompierre ; Georges DALLOT, Prémery ; Roger JOLY, Urzy ; Daniel MAILLET, Nevers ; Liliane MAILLET, Nevers ; Jean-Luc PISONI, Prémery ; Raymond PORTRON, Urzy ; Paul RIO, Varennes-Vauzelles ; Patrick SAUSSAYE, Urzy ; 59: Jocelyn FONTAINE, Raismes ; Geoffrey HELSEN, Seclin, JC; Jean-François LAROSIERE, Douai, CD; Bernard LE MEUR, Feignies, secr. de cellule; Jean-Pierre LOTTIAUX, Feignies ; Michel POULY, Cellule Copin-Annoeullin, Seclin; 60: Claude SADIN, Noyon, Conseiller Municipal; Gérard TOLLET, Méru, secr. de section ; 61 :Dominique VAUJOIE, Tinchebray ; 62: Arlette DEGAUGUE, Béthune; Joël COPIN, Rouvroy; Jean-François PATTE, Arras ; Gautier WEINMANN, Leforest ; 64 :Joël YAN, Nay ; 69: Téo CLEMENT, Lyon, JC; Raphaël DA SILVA, Lyon, JC; Martine FERRIER, Lyon; Luc GARNODIER, Lyon, JC; Sarah RIOT, Lyon, JC; Claude SPORTISSE, Vénissieux ; Lucas WINIARSKI, Lyon, CN de la JC et de l’UEC ; 70: Frédéric BERNABE, Vesoul, secr. de la fédération de la Haute-Saône, membre du CN du PCF; Nasser DIFFALAH, Héricourt, CD; Germaine GERMAIN, Plancher-Bas; Roland GERMAIN, Plancher-Bas, Maire; Hubert GUERRIN, Plancher-Bas, CD; Fabienne LIEVIN, Saint-Rémy, CD; Patrick LIEVIN, Saint-Rémy, CD; Patrice MUZARD, Gray CD; Muguette PAQUIS, Champagney, CD ; André RUIZ, Champagney, CD ; Gabrielle VAGO, Héricourt CD ; 72: Fabien MORISOT, Le Mans; 73: Michel HÔTE, vétéran; Jean-Pierre MORENON, Lépin-le-lac; Claude MORIAZ, Lépin-le-lac; 75: Eva A., XVème; Pierre ARNAULT, XIXème; Albert BARRE, XVème ; Morane BARRE, XVème ; Abdallah BENBARA, XIIIème; Nicole BERNARD, XVème ; Christine BEYRIES, XVème; Olivier BOUCHARD, XXème; Serge BOUCHENY, XIIIème, membre honoraire du Parlement, président des vétérans du PCF Paris; David BORZAKIAN, XVème; Robert CHAUVET, XVème; Yann CHERRUAULT, XIVème; Stéphane CHOULY, RATP; Catherine CHRISTOFORIDES, XVIIIème ; Régine CORADIN, XVème, hôp. Necker ; Etienne COSTE, Paris XVIIIème; Camille COVACHO, XVème ; Paul COVACHO, XVème ;Anthony CREZEGUT, XVème, CD; Gerard CRISTINA, RATP PCF XV; Olivier DAVOISE, PCF RATP; Claude DEFFONTAINE, XVIème, Henri DERRIEN, XVème; Daniel DICONNE, XVème ; Stéphane DICONNE, XVème ; Bernard DOIX, LCPC, XVème; Rémy DUPONT, XVème ; Aïcha EL KHATIB, XVème; Claude FAINZANG, XIXème, CD, membre du CN PCF; Maroussia FORGUES, XVème; Simone FORGUES, XVème; David FRIGGE, XVème ; Pierre GASSANNE, XVème ; Josette GAWSEWITCH, XVème, CD; Stéphane GAWSEWITCH, SNCF, Xème ; François GUILLON, XVème ; Elise GUIRAUD, XVIIème; Joëlle GIRARD, XIIIème, CD; Julien HAGE, XVème; Nicole HOTTE-HUILLARD, XVème ; Joran JAMELOT, XVème ; Edmond JANSSEN, XIIIème ; Annie LANA, RATP, XIIIème ; Serge LANA, architecte, XIIIème ; Benjamin LANDAIS, Secr. de section Vème, CD; Michel LATREILLE, XVème ; Colette LAVEANT, XIIème; Paul LAVEANT, XIIème ; Ernest LE STRAT, XVème; Jean LEGER, XIXème; Fabrice LUCAS, XVème RATP; Yolaine MAIGROT, XIVème; Camille MARQUES, XIVème, CD; Robin MATTA, XVème, CN de la JC et de l’UEC; Michel PACLET, XVème; Junon PEINTRE, PCF RATP XVème; Paule PETIT, XVème ; Paul PINCHON, XIXème ; Gérard RAKOTONDRAHAJA, XVème; Marie-Thérèse REZE, XVème ; Gilles RIVOALAN, La Poste ; Monique ROUGIEUX, XXème ; Jean SALEM, XVème ; Luigi-Alberto SANCHI, XIXème; Jeanine SANTONI, XVème; Roger SANTONI, XVème; Jean-Claude SCHMIDT, XVème ; Nicole SOLET, XVème ; Emile TORNER, XVème; Marie-Christine VENDEVILLE, XIème, CD; Julien VILLAIN, Vème; Pierre YAGHLEKDJIAN, XVème Marcel YAHIAOUI, XVème (Citroën) ; Walter ZANET, RATP ; 77: Jean-Louis COTTY, Mitry-Mory; Alain KERHLEUS, Coulommiers; Yannick RAIN, Meaux ; Russell YATES, Meaux, secr. de section; 78: Jean-Claude DELVAL, Mantes-la-Jolie; Armelle HERVE, Mantes-la-Jolie, Secr. de section, CD; Pierre ILLE, Plaisir-Les-Clayes ; Bruno LECOMTE, Mantes-la-Jolie ; Marie LLORENTE, Mantes-la-Jolie; Louis LLORENTE, Mantes-la-Jolie; Marc JAMMET, Mantes-la-Jolie, CD; Josette VANDENDYCK, Mantes-la-Jolie 80: Georges COLLAS, Camon; Fabienne DEBEAUVAIS, Amiens, Conseillère municipale, CN du PCF ;Catherine DESCAMPS, Amiens ; 81: Chantal BAZY, les Bastides ; François BAZY, les Bastides ; Claude CAHORS, Lavaur ; Claudette CAHORS, Lavaur ; Jacques CARPENTIER, Graulhet; Joël CASTEX, Les Bastides ; Justin Clément, Lavaur ; Christophe DAMBRAINE, Lavaur, CD;Raymond DURAND, Lavaur, ancien trésorier fédéral; Marie-Solange FRASSIN ; Rémi GHIGO, Les Bastides ; Nana GOSSELET, Lavaur ; Raymond GOSSELET, Lavaur ; José HERNANDEZ, Albi, Collectif FD Huma; Marie-Lou HERNANDEZ, Albi ; Eric JALADE, Castres, Secr. de la fédération du Tarn, CN du PCF; Jeanne JIMENEZ, Castres, CD, Conseillère régionale; Jean-Pierre LATCHER, Lavaur, Trésorier; Gaby MARTINEZ, Graulhet ; Christiane ODETTI, secr. Section Lavaur, CD; Moha OUKZIZ, Albi, CD ; Jean-Marc PETIT, Lavaur ; Danièle RALLIERES, Bastides, CD; Yves RALLIERES, Bastides, secr. de section, CD; Roger RICARDOU, Lavaur ; 83: Monique CHATAIN, Carqueiranne; Jocelyne CHATAIN, Carqueiranne; Christiane MARCELLESI, Saint-Maximin, secrétaire de cellule; Jean-Baptiste MARCELLESI, Saint-Maximin, bureau de section ; Laurent MOREAUX, Cogolin ; Alain TOURNAY, Toulon; Josette TOURNAY, Toulon; 85 : Claude FRIOUX ; Jean-François GRIVAUD, le Poiré-sur-Vie ;87: Daniel CHATEIL, Limoges ; Michel PERRIN, Limoges SNCF, ancien secrétaire fédéral 89: Marc YAGHLEKDJIAN, Auxerrois, ancien secrétaire de cellule de Courson-Coulanges 91: Henri ALLEG, militant anticolonialiste, ancien directeur d’Alger Républicain, Palaiseau; Gilberte SALEM (†), militante anticolonialiste, Palaiseau, Joëlle SURAT-DUC, Vigneux; 92: Jean CHANTRELLE, Malakoff ; Laurence CHANTRELLE, Malakoff ; Jean CLAVEL, militant anti-colonialiste, Malakoff; François COLLIN, RATP, Le Plessis ; Pierre DARGHAM, Vanves, JC; Charles DREYFUS, Clamart ; Jean-Pierre HEROT, Boulogne ; Serge LINNIKOFF, Chaville ; Liliane SABATTIER, Bagneux; Albert SANTALUCIA, Bagneux; Léonore TOPELET, Malakoff, CN de la JC 93: Gerard COTTEVERTE, Noisy-le-Sec ; Alfred HERRERO, Bagnolet ; Gisèle HERRERO, Bagnolet ; Christian JOINEAU, Bagnolet ; Pierre JUIN, Montreuil ; Michel MANNKER, Saint Denis; Eliane ROUTIER, Noisy-le-Sec ; 94: Marie-France CHINAULT, Ivry-sur-Seine; Jacques DAMIANI, Fontenay-sous-Bois; Alain GIRARD, cellule Fidel Castro, Valenton; Christian GRAUX, Créteil; Raymond LEBERRUYER, Fontenay-sous-Bois ; Philipe MASLONKA, SNCF Villeneuve-Saint-Georges; Guy NIEL, Gentilly ; Emile PASTOR, Limeil-Brévannes ; 95: Roland BAUER, Villiers-le-Bel, maire-adjoint; Olivier BOISSY, Gonesse ; Lucienne GIBOUDEAUX, Villiers-le-Bel ; Serge GUILBAUD, ‏Argenteuil; Joëlle REDOIS, Argenteuil; Jacques VOVARD, Argenteuil

Français de l’étranger : Jean-Marc CHAUVINEAU, Ho-Chi-Minh-Ville ; Régis ROULLET, Hô-Chi-Minh-Ville

 

Avec le soutien de :

Henri ALLEG, militant anti-colonialiste, ancien directeur d’ « Alger Républicain », Palaiseau ; Albert BARRE, ancien secrétaire du PCF XVème arrondissement de Paris ; Marie-Claude BEAUDEAU, sénatrice honoraire du Val d’Oise; Henri DERRIEN, ancien membre du secrétariat fédéral de Paris, ancien conseiller de Paris; Roger PAYEN, ancien résistant, adhérent du PCF depuis 1931, secrétaire de la rédaction de l’Humanité à la Libération, Sud-Ardèche ; Gilberte SALEM (†), Militante anti-colonialiste, Palaiseau ; Emile TORNER, ancien déporté-résistant, Paris XV

 

vivelepcf@orange.fr

06.31.37.50.87

Contacts : C.Becourt (06 26 09 26 48) – D .Negri (06 83 56 52 27)

Pour s’associer à cette lettre

Et/ou pour soutenir la candidature d’Emmanuel Dang Tran

vivelepcf@orange.fr

Les nouveaux signataires et le texte :Pourquoi nous soumettons la candidature d’Emmanuel Dang Tran au vote des communistes de juin 2011-Conférence Nationale du PCF

 Pour signer, renvoyer un mail à vivelepcf@orange.fr

Avec le soutien de :

 02: Corinne BECOURT, Saint-Quentin, membre du CN du PCF; Nora BELLICHE, Saint-Quentin; Jean-Claude BERNATETS, Chauny; Monica BERNATETS, Chauny; Jean Luc BRANCOURT, St Quentin; Laurie CARPENTIER, Saint-Quentin; Paulette CARPENTIER, Saint-Quentin, ancienne responsable UFF, vétéran; Serge CARRIER, St-Quentin; Serge CASIER, bureau de section, Saint-Quentin; Sébastien CORBONNOIS, Gauchy ; Loïc DEGUISE, Saint-Quentin; Guy DENIS, Saint-Quentin, vétéran ; Jean-Pierre DESENNE,Montescourt-Lizerolles; Jean-Marie DESMIDT, Saint-Quentin; Bernard FONTAINE, St Quentin, vétéran; Ghislaine FONTAINE, St-Quentin; Jean-Jacques GABERT, Saint-Quentin, cell. Gauchy; Michèle GABERT, Saint-Quentin, Gauchy; Dominique HURTEBISE, St-Quentin; Aurélien JAN, Saint-Quentin ; Georges LAVEILLE, St Quentin; Benoit LEROSEY, Saint-Quentin; Alexandre LESUR, St-Quentin; David MICHEL Saint-Quentin, cellule Gauchy; Dominique NOWACK, bureau de section, Saint-Quentin ; Raymond PAGE, St-Quentin; Christian PLE, St-Quentin; Sabrina PLE, St Quentin; Jean-Pierre POINT, Cellule Gauchy ; Jacques POIX, Gauchy, vétéran ; Valérie POLLE, cellule Gauchy ; Martine PRISSETTE, secr. Cellule Gauchy ; Marie ROGER, St Quentin, Vétéran ; Marie ARLETTE, Saint-Quentin, vétéran; Brigitte TASSERIT, St Quentin ; Jean-Luc TOURNAY, Saint-Quentin, secrétaire de section ; Mauricette TOURNAY, Trésoriere cellule Victor Jara ; Olivier TOURNAY, Saint-Quentin, CD, conseiller municipal ; Baptiste TUTIN, Saint-Quentin, JC; Pierre VILLAUME, St Quentin ; Marie-Claire VILLAUME, St Quentin 03: Antoine LUBRINA, Désertines ; 06: Jean-Pierre POGGI, syndicaliste, Vallauris 07: Victor CATHELAIN, Sud-Ardèche ; Roger PAYEN, Sud-Ardèche; Pierre RENOUX, ancien résistant, militant anticolonialiste, Aubenas ; Claudine SABBATIER, Sud-Ardèche ; Henri SABATTIER, Sud-Ardèche, membre du secrétariat de section ; 08 : Jean-Charles VAN BERVESSELES, bureau de section de Charleville-Mézières, CD 09 : Jacques GERARD, Aston 10 : José GARCIA, Romilly, Comité de section, CD ; Jacqueline GARCIA, Romilly 13: Gabriel ATLANTE, Marseille/centre ville, JC ; Thomas BARBY, Marseille ; Magali DALET, Aix-en-Provence, CN de la JC; Lison GENY, Aix-en-Provence, CN de l’UEC; Jessica JADE, Aix-en-Provence, CN de la JC; Raymond MATTA, Salon-de-Provence; Fabien MARION, Durance-Tévarese, resp.Fédération JC ; Jeoffroy MOREAUX, Marseille-Belle-de-Mai, CN de la JC ; Léa TALRICH, Marseille/centre ville, CN de l’UEC ; Ysaline WAGNER, Aix-en-Provence, JC ; 17: Guy CONSTANT, Royan ; 18: Roger COULON, Vierzon ; Jean-Pierre DRELON, Vierzon, comité de section; 2A: Noël ZICCHINA, Ajaccio, CD ; 2B: Robert JEAN, Cap Corse, secrétariat de section, CD 21: Annie BIDAUD, Beaune; Bernard BIDAUD, Beaune; Tenessee GARCIA, Dijon, CN de l’UEC 24: Lydia CHARLET, Bergerac; Claude DELPLANQUE, Lanouaille, conseiller municipal et candidat aux cantonales, Serge FRICOUT, secrétaire du Comité Nord-Dordogne, CD ; Jean-Yves LEVALLOIS, secrétaire de la section de Jumilhac, maire-adjoint. 28: Yolande PIOT, Epernon; Gilbert TENEZE, Voves; 31:Françoise BERTRAND, Verfeil ; Robert BERTRAND, Verfeil, bureau de section ; André HAVET, Verfeil ; Janine HAVET, Verfeil ; Alice JALABERT, Verfeil ; Gilbert JALABERT, Verfeil ; Antoinette JEAN, Verfeil ; Marie MERINO, Verfeil ; Yvan MERINO, Verfeil, Bureau de section ; Marie-Thérèse NARDARI, Verfeil ; Yves NARDARI, Verfeil, bureau de section ; Chantal PEYRANNE, Verfeil ; Christian ROSALIE, Verfeil, trésorier de section ; Emeline SABATIER, Verfeil ; Michel SABATIER, Verfeil, bureau de section ; Fanny SEGOUFFIN, Saint-Lys ; Ygor SEGOUFFIN, Saint-Lys, bureau de section ; Christian SITKO, Verfeil ; Cyrille SITKO, Verfeil ; Emeline SITKO, Verfeil ; 32: Pierre CAUMONT, Marciac ; 33: Anne-Marie KOLLI, Bassin d’Arcachon, CD. ; Gilbert NAUDIER, Bordeaux 34: Jacques CLER, Montpellier ; Raymond CUBELLS, Béziers ; Monique ORTIZ, Béziers ; Philippe ORTIZ, Béziers ; 35:Jacqueline DANG TRAN, Rennes.37: Guy HAREL, Montlouis-sur-Loire; 38: Ana ARAUJO, Saint-Martin-d’Hères, JC ; Remi BARRA, Saint-Martin-d’Hères; René BARSOTTI, Saint-Martin d’Hères ; Pierre BAUDET, Saint-Martin-d’Hères, comité exécutif de section, CDH; Maryonne BELLEMAIN, Saint-Martin-d’Hères, comité exécutif de section; Anne-Célia BENSALOUDJI, Saint-Martin-d’Hères ; Franck CLET, Saint-Martin-d’Hères, CD; Eugène CORAL, Saint-Martin-d’Hères; Ana CORONA, Saint-Martin-d’Hères, conseiller municipal, CD; Yves DENUX, Saint-Martin-d’Hères; Suzanne GONZALES, Saint-Martin-d’Hères ; Laurent GUILLET, Saint-Martin-d’Hères; Roger GRAND, Saint-Martin-d’Hères; Marie-Lou HEMMERY, Saint-Martin-d’Hères, JC; Christophe JORQUERA, Saint-Martin-d’Hères, exécutif de section; Roger JORQUERA, Saint-Martin-d’Hères; Florence LANDOIS, Saint-Martin-d’Hères, suppléante du conseiller général nord ; Guiseppe LEONE, Saint-Martin-d’Hères ; Patrice MOREAU, Saint-Martin-d’Hères ; Vincent MONTEAGUDO, Saint-Martin-d’Hères; Dominique NEGRI, Secr. de la section de Saint-Martin-d’Hères, membre du CN PCF ; Jean Louis NEGRI, Saint-Martin-d’Hères, Gières; Albert PEPIN, Saint-Martin-d’Hères ; Jean-Claude PEPIN, Saint-Martin-d’Hères, membre de la direction de section; Nathalie PICCARRETA, Fontaine; Savino PICCARRETA, Echirolles, exécutif de section; Claudine PUYGRENIER, Saint-Martin-d’Hères; Henri PUYGRENIER, comité exécutif de section Saint-Martin-d’Hères; Juliette PUYGRENIER, Saint-Martin-d’Hères; N.PUYGRENIER, Saint-Martin-d’Hères; Gisèle QUARRE, Saint-Martin-d’Hères, cellule de Gières; Laurent RICHARD, section des Terres Froides; Georges RICHARD, Saint-Martin-d’Hères, exécutif de section; Jérôme RUBES, Saint-Martin-d’Hères, JC; Rui ROLO, Saint-Martin-d’Hères; Stéphane ROLLO, Saint-Martin-d’Hères, JC; François ROQUIN, Saint-Martin-d’Hères, exécutif de section.42: Thomas FEVRE, Saint-Etienne, Comité de section, CD; Grégoire PASTEUR, Saint-Etienne, JC ; Hélène VIALLETON, Saint-Etienne ; 43 : Jean-Luc VIAL, Retournac 46: Arsène CAZES, Saint-Paul ; 50: Jean-Claude PATE, Briquebec-Valognes, CD. 51 :Philippe KULEMANN, Epernay ; 54: Alain CORZANI, Bassin de Briey, Trésorier; Roger PIVA, Thil ; 57: Hugues MILLER, secr. cellule de Hayange ; Jean-Yves SCHAAF, Hayange, conseiller municipal délégué ; 58: Maurice ALEXANDRE, Nevers ; Roger BALOUP, Prémery ; Serge BOISSON, Prémery ; Gilles CHOQUEL, Dompierre ; Georges DALLOT, Prémery ; Roger JOLY, Urzy ; Daniel MAILLET, Nevers ; Liliane MAILLET, Nevers ; Jean-Luc PISONI, Prémery ; Raymond PORTRON, Urzy ; Paul RIO, Varennes-Vauzelles ; Patrick SAUSSAYE, Urzy ; 59: Jocelyn FONTAINE, Raismes ; Geoffrey HELSEN, Seclin, JC; Jean-François LAROSIERE, Douai, CD; Bernard LE MEUR, Feignies, secr. de cellule; Jean-Pierre LOTTIAUX, Feignies ; Michel POULY, Cellule Copin-Annoeullin, Seclin; 60: Claude SADIN, Noyon, Conseiller Municipal; Gérard TOLLET, Méru, secr. de section ; 61 :Dominique VAUJOIE, Tinchebray ; 62: Arlette DEGAUGUE, Béthune; Joël COPIN, Rouvroy; Jean-François PATTE, Arras ; Gautier WEINMANN, Leforest ; 64 :Joël YAN, Nay ; 69: Téo CLEMENT, Lyon, JC; Raphaël DA SILVA, Lyon, JC; Martine FERRIER, Lyon; Luc GARNODIER, Lyon, JC; Sarah RIOT, Lyon, JC; Claude SPORTISSE, Vénissieux ; Lucas WINIARSKI, Lyon, CN de la JC et de l’UEC ; 70: Frédéric BERNABE, Vesoul, secr. de la fédération de la Haute-Saône, membre du CN du PCF; Nasser DIFFALAH, Héricourt, CD; Germaine GERMAIN, Plancher-Bas; Roland GERMAIN, Plancher-Bas, Maire; Hubert GUERRIN, Plancher-Bas, CD; Fabienne LIEVIN, Saint-Rémy, CD; Patrick LIEVIN, Saint-Rémy, CD; Patrice MUZARD, Gray CD; Muguette PAQUIS, Champagney, CD ; André RUIZ, Champagney, CD ; Gabrielle VAGO, Héricourt CD ; 72: Fabien MORISOT, Le Mans; 73: Michel HÔTE, vétéran; Jean-Pierre MORENON, Lépin-le-lac; Claude MORIAZ, Lépin-le-lac; 75: Eva A., XVème; Pierre ARNAULT, XIXème; Albert BARRE, XVème ; Morane BARRE, XVème ; Abdallah BENBARA, XIIIème; Nicole BERNARD, XVème ; Christine BEYRIES, XVème; Olivier BOUCHARD, XXème; Serge BOUCHENY, XIIIème, membre honoraire du Parlement, président des vétérans du PCF Paris; David BORZAKIAN, XVème; Robert CHAUVET, XVème; Yann CHERRUAULT, XIVème; Stéphane CHOULY, RATP; Catherine CHRISTOFORIDES, XVIIIème ; Régine CORADIN, XVème, hôp. Necker ; Etienne COSTE, Paris XVIIIème; Camille COVACHO, XVème ; Paul COVACHO, XVème ;Anthony CREZEGUT, XVème, CD; Gerard CRISTINA, RATP PCF XV; Olivier DAVOISE, PCF RATP; Claude DEFFONTAINE, XVIème, Henri DERRIEN, XVème; Daniel DICONNE, XVème ; Stéphane DICONNE, XVème ; Bernard DOIX, LCPC, XVème; Rémy DUPONT, XVème ; Aïcha EL KHATIB, XVème; Claude FAINZANG, XIXème, CD, membre du CN PCF; Maroussia FORGUES, XVème; Simone FORGUES, XVème; David FRIGGE, XVème ; Pierre GASSANNE, XVème ; Josette GAWSEWITCH, XVème, CD; Stéphane GAWSEWITCH, SNCF, Xème ; François GUILLON, XVème ; Elise GUIRAUD, XVIIème; Joëlle GIRARD, XIIIème, CD; Julien HAGE, XVème; Nicole HOTTE-HUILLARD, XVème ; Joran JAMELOT, XVème ; Edmond JANSSEN, XIIIème ; Annie LANA, RATP, XIIIème ; Serge LANA, architecte, XIIIème ; Benjamin LANDAIS, Secr. de section Vème, CD; Michel LATREILLE, XVème ; Colette LAVEANT, XIIème; Paul LAVEANT, XIIème ; Ernest LE STRAT, XVème; Jean LEGER, XIXème; Fabrice LUCAS, XVème RATP; Yolaine MAIGROT, XIVème; Camille MARQUES, XIVème, CD; Robin MATTA, XVème, CN de la JC et de l’UEC; Michel PACLET, XVème; Junon PEINTRE, PCF RATP XVème; Paule PETIT, XVème ; Paul PINCHON, XIXème ; Gérard RAKOTONDRAHAJA, XVème; Marie-Thérèse REZE, XVème ; Gilles RIVOALAN, La Poste ; Monique ROUGIEUX, XXème ; Jean SALEM, XVème ; Luigi-Alberto SANCHI, XIXème; Jeanine SANTONI, XVème; Roger SANTONI, XVème; Jean-Claude SCHMIDT, XVème ; Nicole SOLET, XVème ; Emile TORNER, XVème; Marie-Christine VENDEVILLE, XIème, CD; Julien VILLAIN, Vème; Pierre YAGHLEKDJIAN, XVème Marcel YAHIAOUI, XVème (Citroën) ; Walter ZANET, RATP ; 77: Jean-Louis COTTY, Mitry-Mory; Alain KERHLEUS, Coulommiers; Yannick RAIN, Meaux ; Russell YATES, Meaux, secr. de section; 78: Jean-Claude DELVAL, Mantes-la-Jolie; Armelle HERVE, Mantes-la-Jolie, Secr. de section, CD; Pierre ILLE, Plaisir-Les-Clayes ; Bruno LECOMTE, Mantes-la-Jolie ; Marie LLORENTE, Mantes-la-Jolie; Louis LLORENTE, Mantes-la-Jolie; Marc JAMMET, Mantes-la-Jolie, CD; Josette VANDENDYCK, Mantes-la-Jolie 80: Georges COLLAS, Camon; Fabienne DEBEAUVAIS, Amiens, Conseillère municipale, CN du PCF ;Catherine DESCAMPS, Amiens ; 81: Chantal BAZY, les Bastides ; François BAZY, les Bastides ; Claude CAHORS, Lavaur ; Claudette CAHORS, Lavaur ; Jacques CARPENTIER, Graulhet; Joël CASTEX, Les Bastides ; Justin Clément, Lavaur ; Christophe DAMBRAINE, Lavaur, CD;Raymond DURAND, Lavaur, ancien trésorier fédéral; Marie-Solange FRASSIN ; Rémi GHIGO, Les Bastides ; Nana GOSSELET, Lavaur ; Raymond GOSSELET, Lavaur ; José HERNANDEZ, Albi, Collectif FD Huma; Marie-Lou HERNANDEZ, Albi ; Eric JALADE, Castres, Secr. de la fédération du Tarn, CN du PCF; Jeanne JIMENEZ, Castres, CD, Conseillère régionale; Jean-Pierre LATCHER, Lavaur, Trésorier; Gaby MARTINEZ, Graulhet ; Christiane ODETTI, secr. Section Lavaur, CD; Moha OUKZIZ, Albi, CD ; Jean-Marc PETIT, Lavaur ; Danièle RALLIERES, Bastides, CD; Yves RALLIERES, Bastides, secr. de section, CD; Roger RICARDOU, Lavaur ; 83: Monique CHATAIN, Carqueiranne; Jocelyne CHATAIN, Carqueiranne; Christiane MARCELLESI, Saint-Maximin, secrétaire de cellule; Jean-Baptiste MARCELLESI, Saint-Maximin, bureau de section ; Laurent MOREAUX, Cogolin ; Alain TOURNAY, Toulon; Josette TOURNAY, Toulon; 85 : Claude FRIOUX ; Jean-François GRIVAUD, le Poiré-sur-Vie ;87: Daniel CHATEIL, Limoges ; Michel PERRIN, Limoges SNCF, ancien secrétaire fédéral 89: Marc YAGHLEKDJIAN, Auxerrois, ancien secrétaire de cellule de Courson-Coulanges 91: Henri ALLEG, militant anticolonialiste, ancien directeur d’Alger Républicain, Palaiseau; Gilberte SALEM (†), militante anticolonialiste, Palaiseau, Joëlle SURAT-DUC, Vigneux; 92: Jean CHANTRELLE, Malakoff ; Laurence CHANTRELLE, Malakoff ; Jean CLAVEL, militant anti-colonialiste, Malakoff; François COLLIN, RATP, Le Plessis ; Pierre DARGHAM, Vanves, JC; Charles DREYFUS, Clamart ; Jean-Pierre HEROT, Boulogne ; Serge LINNIKOFF, Chaville ; Liliane SABATTIER, Bagneux; Albert SANTALUCIA, Bagneux; Léonore TOPELET, Malakoff, CN de la JC 93: Gerard COTTEVERTE, Noisy-le-Sec ; Alfred HERRERO, Bagnolet ; Gisèle HERRERO, Bagnolet ; Christian JOINEAU, Bagnolet ; Pierre JUIN, Montreuil ; Michel MANNKER, Saint Denis; Eliane ROUTIER, Noisy-le-Sec ; 94: Marie-France CHINAULT, Ivry-sur-Seine; Jacques DAMIANI, Fontenay-sous-Bois; Alain GIRARD, cellule Fidel Castro, Valenton; Christian GRAUX, Créteil; Raymond LEBERRUYER, Fontenay-sous-Bois ; Philipe MASLONKA, SNCF Villeneuve-Saint-Georges; Guy NIEL, Gentilly ; Emile PASTOR, Limeil-Brévannes ; 95: Roland BAUER, Villiers-le-Bel, maire-adjoint; Olivier BOISSY, Gonesse ; Lucienne GIBOUDEAUX, Villiers-le-Bel ; Serge GUILBAUD, ‏Argenteuil; Joëlle REDOIS, Argenteuil; Jacques VOVARD, Argenteuil

Français de l’étranger : Jean-Marc CHAUVINEAU, Ho-Chi-Minh-Ville ; Régis ROULLET, Hô-Chi-Minh-Ville

Henri ALLEG, militant anti-colonialiste, ancien directeur d’ « Alger Républicain », Palaiseau ; Albert BARRE, ancien secrétaire du PCF XVème arrondissement de Paris ; Marie-Claude BEAUDEAU, sénatrice honoraire du Val d’Oise; Henri DERRIEN, ancien membre du secrétariat fédéral de Paris, ancien conseiller de Paris; Roger PAYEN, ancien résistant, adhérent du PCF depuis 1931, secrétaire de la rédaction de l’Humanité à la Libération, Sud-Ardèche ; Gilberte SALEM (†), Militante anti-colonialiste, Palaiseau ; Emile TORNER, ancien déporté-résistant, Paris XV

 

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 Lettre aux communistes

Plus que jamais, face au capitalisme, notre peuple a besoin du PCF.

Pourquoi nous soumettons la candidature d’Emmanuel Dang Tran au vote des communistes de juin 2011

5 avril 2011

Cher(e) camarade,

Nous nous sommes réunis vendredi 1er avril pour faire le point de la situation du Parti après les cantonales et avant la réunion du Conseil national des 8 et 9 avril 2011.

La direction nationale a mis à l’ordre du jour la préparation des élections de 2012 et la désignation du candidat à la présidentielle.

Elle les a placées entièrement dans la poursuite du Front de gauche, avec son programme « partagé » et des négociations opaques avec les « partenaires ».

La « consultation » des communistes doit avoir lieu les 16, 17 et 18 juin 2011 après la Conférence nationale convoquée pour les 4 et 5 juin.

 

Confrontant nos analyses, celles des camarades contactés ces dernières semaines, nous avons pris la décision de répondre à l’appel à candidature lancé par le CN du 7 janvier et de soumettre un nom aux communistes, en l’occurrence celui d’Emmanuel Dang Tran.

 

Nous avons considéré que, bien malgré nous, le débat sur la présidentielle va s’imposer aux communistes et va avoir des conséquences déterminantes sur l’avenir du Parti dans la période décisive qui va jusqu’en 2012.

La direction nationale a annulé la tenue du congrès ordinaire avec pour résultat d’esquiver l’expression souveraine des communistes sur les questions de fond et de dégager la voie à son « Front de gauche » et à la ligne politique qu’il porte.

Totalement hostiles aux « primaires » politiciennes qu’elle nous a imposées, nous avons jugé que nous devions nous en emparer pour permettre l’expression des communistes pour une autre ligne.

 

Nous voulons en priorité soumettre au débat trois axes stratégiques:

 

1 – Le PCF a la responsabilité de porter une perspective politique de rupture avec la politique au service du capital, d’où qu’elle vienne. Le mouvement populaire, le discrédit du capitalisme attendent autre chose que l’avènement d’une nouvelle « gauche plurielle » dans le cadre refermé de l’échéance institutionnelle de 2012.

La direction du Parti négocie déjà, sans aucun mandat, un programme de gouvernement avec le PS et Europe Ecologie. Le symbole donné par la présence de Pierre Laurent sur la péniche aux côtés de Martine Aubry et de Cécile Duflot au soir des cantonales est désastreux. Le Front de gauche sort un « programme partagé » destiné à être compatible avec « toute la gauche » sans que le PCF ait élaboré son propre programme.

Le niveau du consensus entre la droite et le PS sur les questions économiques et sociales est apparu flagrant au moment de la bataille pour les retraites. L’alignement du PCF avec le Front de gauche sur le PS dans la perspective de 2012 handicape gravement la dynamique des luttes. Il rejaillit de façon très négative sur le débat politique dans les syndicats de tradition révolutionnaire.

Aussi, notre candidature porte l’exigence que le PCF donne la priorité, sans attendre 2012, au mouvement populaire et aux luttes, qu’il exclut, dans les conditions actuelles, tout programme commun avec la social-démocratie et toute participation à un gouvernement dirigé par elle. Evidemment, cela ne change rien à la nécessité d’éliminer Sarkozy mais sans ignorer le système politique dont il n’est qu’un élément.

 

2- Le consensus des partis de l’alternance se manifeste fondamentalement par leur adhésion commune à l’UE du capital. En violation de la souveraineté populaire, ils ont ratifié ensemble le Traité de Lisbonne rejeté au référendum de 2005. L’UE, ses traités, ses directives, sa monnaie unique sont à la fois le prétexte et l’instrument des politiques nationales de casse des acquis sociaux et démocratiques.

Notre opposition à l’UE du capital doit être sans réserves. Nous ne pouvons pas partager les conceptions du Maastrichien Mélenchon qui veut faire croire à un SMIC européen (à 400 euros !) grâce à l’euro, qui justifie l’intervention des armées européennes en Libye, préfiguration d’une « Europe-puissance ».

Le mythe de « l’Europe sociale » propagée par la Confédération européenne des syndicats, principal fer de lance « social » du traité de Lisbonne, n’est que le nouveau cache-sexe du réformisme. La défense de l’euro par les dirigeants du PCF et du PGE (« ne bazardons pas l’instrument » dit Pierre Laurent), la collaboration avec la CES sont des positions erronées.  Comment peut-on combattre le « Pacte pour l’euro » sans nous opposer à l’euro qui est l’instrument coercitif de la politique antisociale du pacte ?

Aussi notre candidature porte l’exigence que le PCF incarne à nouveau, comme il l’a fait, seul, dès le début de la « construction » européenne, le rejet de l’UE du capital, le refus de l’application en France des traités et directives européens, la nécessité de la sortie de l’euro et de façon indissociable l’échange et la coopération entre les peuples, l’internationalisme dans la résistance à l’UE, à l’OTAN, à l’impérialisme.

 

3- Nous voulons exprimer aussi la conviction qu’il ne peut pas y avoir de rassemblement utile contre le capitalisme dans l’effacement du PCF, de sa théorie et sa forme d’organisation historiques.

Le « Front de gauche » constitue, au plan national, une fiction de rassemblement. Cette stratégie a été décidée, à toutes les étapes, en évitant l’expression souveraine des communistes.

Même sur le plan électoraliste qu’il privilégie, le Front de gauche ne fait pas ses preuves. Les dernières cantonales ont montré à nouveau l’atout que représente l’ancrage du PCF et de ses militants dans le pays (90% des voix du FdG). Mais nous n’échappons pas à la sanction de l’abstention (1.150.000 voix et 8,82% en 2008 pour le PCF seul, 820.000 voix et 8,46% en 2011 pour tout le FdG).

Avec Mélenchon et son Pg, le Front de gauche n’est qu’une alliance étriquée avec un pan de la social-démocratie dont le langage « populiste », démagogique ne saurait tromper sur la volonté de phagocyter le PCF et son héritage, nationalement et localement.

Avec ou sans Mélenchon, le FdG reprend à s’y méprendre la « métamorphose » du PCF que les communistes ont rejetée à l’Assemblée nationale extraordinaire de décembre 2007 puis au 34ème congrès. Un « programme de gauche » prend le pas sur le programme communiste. Une organisation du « Front de gauche », nationale avec les partenaires, locale par « circonscription électorale », supplante le PCF et ses organisations. Les communistes ne serviraient plus qu’à fournir les bras et moyens à cette nouvelle organisation.

Nous continuons à refuser catégoriquement la poursuite de la stratégie de mutation-effacement-liquidation du PCF.

La théorie marxiste, la forme d’organisation léniniste qui ont fait de notre parti un parti de classe et de masse sont plus d’actualité que jamais. Dans les entreprises, dans les quartiers, dans les campagnes, le besoin d’engagement politique conséquent contre l’exploitation capitaliste s’exprime toujours autant.

Dans le cadre imposé de l’élection présidentielle, dans ce contexte, nous entendons porter la nécessité de faire entendre le PCF en tant que tel, de présenter une candidature clairement PCF.

 

Après les régionales, les cantonales ont mis en évidence comment le système était prêt à recourir au fascisme, au FN, pour détourner la colère sociale. Cela souligne encore les responsabilités de notre parti, rempart historique contre le fascisme.

Nous condamnons sans appel tout discours qui se mêlerait à la campagne nauséabonde contre nos concitoyens issus de l’immigration. Nous faisons le choix de l’unité des travailleurs contre tout mouvement politique réactionnaire à fortiori fasciste. Nous ne laisserons pas l’idéologie dominante utiliser le FN pour disqualifier des propositions politiques aussi fondamentales que le refus de l’UE du capital.

 

La direction nationale du PCF a fait le choix d’empêcher les communistes de s’exprimer souverainement sur les orientations à suivre pour 2012. Elle a décidé d’enfermer le débat sur un choix de personnes.

Nous faisons le constat que ce que nous voulons exprimer, ce que des milliers de communistes veulent exprimer n’est pas possible avec les candidatures qui se sont actuellement déclarées.

 

Nous ne savons pas si la direction aura le courage de soumettre la candidature de Jean-Luc Mélenchon au vote des communistes. On aura compris combien nous la rejetons.

André Chassaigne, député du PCF, a fait acte de candidature à la candidature du Front de gauche.

Nous respectons les orientations de notre camarade mais constatons qu’elles sont opposées aux nôtres sur les trois axes stratégiques que nous retenons. André Chassaigne place sa candidature dans la perspective de la constitution d’une majorité gouvernementale de gauche avec le PS. Il se situe dans la logique d’acceptation et transformation de l’UE. Il fait résolument le choix du « Front de gauche » et a été l’un des opposants les plus déterminés, lors du 35ème « congrès » de juin 2010, à la présentation d’une candidature du PCF.  

Si les communistes retiennent la candidature d’André au vote de juin, ils ne sauront pas ce qu’il en adviendra dans les négociations ultérieures au sein du « Front de gauche ».

Nous ne prenons pas en considération la candidature individuelle d’André Gerin suite à ses positionnements répétés en connivence avec l’UMP (Eric Raoult…) sur les questions de la sécurité et de l’immigration, ou bien en faveur d’un « capitalisme des métiers et des savoir faire ».

 

L’ensemble de ces éléments nous conduisent à proposer la candidature de notre camarade Emmanuel Dang Tran. Emmanuel a 39 ans. Il est membre du PCF depuis l’âge de 20 ans, secrétaire de la section du PCF Paris 15ème depuis 1999, membre du Conseil départemental du PCF Paris et membre du Conseil national du PCF depuis 2006.

Il fait partie des initiateurs des textes alternatifs aux 33ème congrès (Remettons le PCF sur les rails de la lutte des classes), 34ème congrès (Faire vivre et renforcer le PCF, une exigence de notre temps), 35ème congrès (Aujourd’hui plus que jamais, face au capitalisme, notre peuple a besoin du PCF »).

 

Nous avons déposé collectivement cette candidature au secrétariat national du PCF et au secteur « vie du Parti » le 6 avril.

Nous te proposons de t’associer à cette démarche en cosignant cette lettre.

 

Il est important de montrer que les communistes ne se laissent pas téléguider sur les chemins du Front de gauche et de la métamorphose de leur parti.

 

Cette déclaration de candidature précède la publication d’axes programmatiques.

Nous les avons évoqués dans notre tribune publiée dans l’Humanité du 9 février.

Il ne s’agit pas pour nous de rédiger un programme prétexte à remiser après les élections mais de donner une cohérence à nos positions dans les luttes actuelles. Notre candidature est au service des communistes, dès maintenant comme après le vote, pour construire l’alternative politique.

Les exigences de la renationalisation des grands services publics, avec reconquête des monopoles publics et rejet des directives européennes (ex : du secteur de l’énergie ou du secteur financier), du rétablissement d’une échelle mobile des salaires partant d’un SMIC à 1600 euros net, de la défense inflexible du financement de la Sécurité sociale par la cotisation sociale, du retrait des troupes d’Afghanistan et de la sortie de l’OTAN font partie des campagnes que nous animons dans nos organisations du PCF et dont nous demandons qu’elles deviennent des campagnes nationales. De même que la sortie de l’euro.     

 

Nous le vivons dans les luttes, nous le constatons en faisant des adhésions : le besoin du PCF, du Parti historique, à qui les travailleurs de notre pays doivent l’essentiel de leurs acquis sociaux, est toujours plus grand.

Ne suivons pas les voies du renoncement, de la banalisation, de l’institutionnalisation, faisons vivre et renforçons le Parti né à Tours en 1920 !

L’alternative au capitalisme s’impose de plus en plus. Pour nous, elle a un nom : le socialisme.

 

Fraternellement,

 

 

Stéphane Auriol (Collectif PCF-RATP, CN de 2006 à 2008), Frédéric Bernabé (secrétaire fédération de la Haute-Saône, CN), Corinne Bécourt (Saint-Quentin, CN), Emmanuel Dang Tran (Secrétaire section PCF Paris 15, CN), Claude Fainzang (Paris 19, CN), Eric Jalade (secrétaire fédération du Tarn, CN), Dominique Negri (secrétaire section de Saint-Martin-d’Hères, CN)

 

Contacts : C.Becourt (06 26 09 26 48) – D .Negri (06 83 56 52 27)

Pour s’associer à cette lettre 

Et/ou pour soutenir la candidature d’Emmanuel Dang Tran

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Des dirigeants du PCF à la rescousse de l’euro ?

Réflexion Emmanuel DANG TRAN, 28 mai 2011

Même si la direction du Parti lui fait le moins de publicité possible, ma candidature contribue à ouvrir le débat sur l’euro, une question qui est présente, je le vérifie partout au fil de mes déplacements, dans toutes les discussions de communistes ou presque.

Dans l’Huma-dimanche daté du 19 mai, les chroniqueurs Francis Wurtz et Jean-Christophe le Duigou dénoncent fermement toute revendication de « sortie de l’euro ». En décembre dernier déjà, Pierre Laurent se prononçait pour une réorientation de la BCE mais s’exclamait à propos de l’euro « ne bazardons pas l’instrument ! ».

Il y a de quoi être étonné. Le PCF est l’organisation qui a le plus précisément depuis l’origine dénoncé et combattu l’Europe supranationale du capital.

De l’Acte unique en 1986 au Traité d’Amsterdam en 1998, en passant bien sûr la grande campagne de 1992 contre Maastricht, nous avons avec force argumentation expliqué les dangers de la monnaie unique, l’arme supplémentaire qu’elle allait représenter pour les capitalistes européens contre les peuples.

Tout ce que nous avions annoncé et dénoncé se réalise. L’euro sert à aggraver la mise en concurrence des travailleurs des différents pays à la fois de la zone euro elle-même et de la périphérie. Il contribue à exacerber la xénophobie un peu partout en Europe. La monnaie unique encourage les délocalisations, favorise les secteurs capitalistes les plus puissants, compromet le développement des activités productives les plus faibles, pays par pays. L’euro, comme le démontre le « Pacte pour l’euro », est un instrument redoutable pour tirer les salaires, les acquis sociaux vers le bas, dans tous les pays, y compris l’Allemagne.

Le rapport de force que nous avons contribué à construire de façon déterminante contre l’UE du capital se retrouve, renforcé, contre l’euro aujourd’hui. Les 55% de NON au projet de « constitution » européenne, un vote de classe, ne se sont pas évaporés.

Le lien entre la monnaie unique et la « vie chère », principalement l’insuffisance des salaires et des pensions par rapport à l’envolée de toutes les dépenses de base, est largement établi, même si c’est parfois de façon simpliste en apparence.

L’euro comme instrument pour affamer les peuples au profit de la finance internationale est bien identifiable dans les crises grecque, portugaise ou irlandaise.

Dans ces conditions, comment pouvons-nous, communistes laisser la revendication de la sortie de l’euro au FN ?

Je réfute tout de suite l’argument consistant à dire qu’aucune de nos propositions ne peut être assimilée au FN. Si nous avions raisonné comme cela, nous n’aurions pas combattu Maastricht ou le TCE. Nous savons aussi, tous, combien nos propositions, notre projet de société sont strictement à l’opposé de ceux du FN, de tout nationalisme. Et nous avons les moyens de le faire comprendre.

Bien évidemment, la fin de l’euro, le retour au franc ne signifient pas l’avènement du socialisme en France. J’en suis le premier conscient. Le pouvoir resterait dans les mains du capitalisme français. En Grande Bretagne, la même politique d’austérité peut être menée par les socio-démocrates ou les conservateurs sans besoin de l’euro.

Devant la mise en péril de l’euro, certains économistes bourgeois envisagent des « plans B » pour continuer à saigner les peuples même sans l’euro ou avec une zone euro réduite à quelques pays.

Mais le retour de la souveraineté monétaire au niveau national ouvre, notamment en France, d’autres possibilités d’intervention populaire sur cet élément décisif de l’économie. Voilà bien ce que craignent les capitalistes français en général. En 1936, le Front populaire a brisé le règne des 200 familles sur la Banque de France.

Et puis pour nous communistes, le rejet de la monnaie unique ne s’apparente pas à un simple slogan. Il va avec une série de propositions fondamentales comme la remise en cause des dettes publiques indues, par exemple celles qui ne servent qu’à payer les intérêts de la dette elle-même, l’objectif, que le Parti devrait défendre sans ambiguïté, d’une renationalisation de l’ensemble du secteur financier.

A mon sens, effectivement, l’opposition à l’euro n’a de sens aussi qu’allant de pair avec un rejet général de l’UE du capital, de l’application, contre les peuples et en particulier le nôtre, des traités, directives et règlements, conçus dans l’intérêt du capital.

Qu’est-ce qui est le plus réaliste ?

Réorienter la politique supranationale de la BCE, convaincre ces financiers d’intégrer, comme la FED américaine, un objectif hypocrite de plein emploi dans les statuts de la Banque de Francfort ?

Ou bien s’appuyer, nous en France, comme nos camarades dans les autres pays, sur le rapport de force réel qui existe, sur les contradictions entre capitalistes eux-mêmes pour mettre à bas, dans cette période donnée de « crise », l’un des instruments principaux de l’exploitation capitaliste ?

Poser la question, c’est y répondre.

Le choix de la direction du PCF dans le Front de gauche, avec le Maastrichien Mélenchon, avec le Parti de la gauche européenne, suivant la Confédération européenne des syndicats, propagandiste du Traité de Lisbonne, d’afficher envers et contre tout un parti pris « pro-européen » est injustifiable et extrêmement préjudiciable au mouvement populaire.

Assez de renoncements, de perméabilité à l’idéologie dominante !

Notre parti, et il a les moyens de le faire, doit reprendre le fil et la cohérence d’analyse et d’action qui l’ont amené à être le plus efficace contre l’UE du capital !

Conférence nationale : préparation en Dordogne

Serge FRICOUT-Membre du CD

 

A l’attention de Laurent PEREA

Secrétaire Fédéral -PCF 24

Cher Camarade,

Après la lecture à tête reposée des comptes-rendus du CN des 8 & 9 avril dernier, des débats qui ont suivi et de la résolution, de nombreuses questions se posent aux membres du PCF ; pour ma part, je t’informe de ma position.

 

En 1er lieu, je crois que le débat a montré dans la diversité des interventions qu’y compris dans le CN, nombre de camarades ont des difficultés à concevoir qu’on leur enlève leur droit premier qui est celui de décider en toute connaissance de cause.

 

D’aucuns dans la discussion disent refuser de signer un chèque en blanc, d’autres n’admettent pas que les orientations du Front de Gauche aient été signées avant le CN (ce qui devient une pratique récurrente) d’autres encore refusent le chantage à la candidature.

 

Enfin, certains affirment que la démarche de l’accord FdG n’est pas acceptable mettant en avant le fait que la souveraineté des communistes doit être assurée sur l’accord et les candidatures ; d’ailleurs, le vote de la résolution marque bien s’il en était besoin les difficultés dans lesquelles se trouvent nos dirigeants.

 

En second lieu, je voudrai aborder la question du contenu. A sa lecture, on comprend mieux les déclarations ci-dessus.

 

En effet, dans cette déclaration, on nous parle d’alternative mais toujours pas de changement comme si nos concitoyens avaient besoins de parti politique marchant sur des oeufs, acceptant le système actuel ou ne cherchant qu’à l’améliorer à la marge en ces temps de difficultés de tous ordres.

 

Ensuite, celle-ci aborde le programme partagé sachant que celui-ci est encore une fois négocié au sommet dans des tractations qui n’en finissent pas et n’est pas définitif, on nous propose qu’il soit mis à l’appréciation du PCF.

 

Une telle opacité déconcerte mais au fait, avec quels documents votés et actés la délégation du PCF intervient-elle dans ces réunions ? En fait, avec quel programme ?

 

Car il me semble en dernier lieu que la maitrise des enjeux, du sens et des objectifs doit porter l’engagement communiste et non pas celui de quelques personnalités.

 

Il est également demandé que le PCF et ses adhérents investissent pleinement la démarche FdG. Y aurait-il chez certains dirigeants du PCF des doutes à ce sujet ?

 

Seraient-ils en train de sous-entendre qu’après les expériences européennes, régionales etc… une certaine défiance s’installe. Préviendraient-ils une remise en cause ou tout simplement auraient-ils peur du débat de fond ?

… / …

 

D’autant qu’on nous annonce après les comités, les forums et tutti quanti la création de « collectifs de circonscription » ou « ateliers législatifs ». Cela n’irait-il pas dans le sens d’une organisation parallèle qui supplanterait le PCF ?

 

Il est écrit noir sur blanc plus loin que l’objectif essentiel est d’aboutir à un groupe FdG à l’Assemblée et bien entendu au Sénat avec une composante du PCF.

 

Cela ne sous tend-il pas de fait la fin des groupes PCF et donc de son expression politique au niveau de la représentation nationale ?

 

Le 3ème point aborde le sujet des élections, une petite observation en introduction : l’on peut dire que les présidentielles sont imposées dans le débat public par les autres partis et les médias.

 

Sachant que notre direction rentre dans ce jeu, cela ne peut que nous inquiéter concernant notre engagement politique s’appuyant sur l’avis des adhérents, le débat sur les idées.

 

Cette façon de faire de la politique est-elle aussi remise en cause aux risques d’avoir des conséquences déterminantes sur l’avenir du PCF pendant cette période jusqu’en 2012 ?

 

Pourquoi dans ce cadre avoir annulé la tenue du congrès ordinaire qui aurait permis d’aborder les questions de fond en mettant en avant la souveraineté des adhérents ?

 

Quand à la façon dont la déclaration aborde les candidatures pour cette élection, elle me laisse un goût amer dans la bouche. D’un coté, on affirme que l’essentiel des discussions des communistes doit porter sur le choix entre 2 candidats étiquetés FdG, donc on ne parle plus de contenu, de perspectives, d’idées.

 

Ces deux « favoris » seraient-ils d’accord sur tout ?

 

Alors, pourquoi deux candidatures pour les mêmes choix stratégiques ? Voudrait-on tromper nos camarades sur la marchandise alors qu’il nous faudrait baser notre réflexion sur 3 axes importants pour l’avenir de la population et d’un véritable changement :

 

  • le PCF pour une rupture avec la politique du capital s’appuyant sur les luttes, pas pour une nouvelle gauche plurielle derrière le PS
  • le PCF contre l’UE du capital, la tromperie réformiste de l’Europe sociale donc un PCF pour la sortie de l’UE
  • le rassemblement avec un PCF renforcé et non dilué et transformé dans un FdG à dominante sociale-démocrate

 

d’autant qu’on écrit plus loin qu’il faut une exigence claire : respecter l’adresse aux communistes de janvier qui ne met en avant qu’une stratégie électoraliste de bon ton dans le débat actuel.

 

Pour finir, on nous dit que tous les documents seront à notre disposition, j’attends cela avec impatience, espérant que les 4 candidats voire moins seront traités sur le même pied d’égalité et que nous pourrons nous déterminer en ayant tous les éléments.

 

Comme tu peux le voir, ce débat n’est pas terminé ; Laurent DOUSSEAU me dit souvent que j’ai tendance à noircir le tableau mais il vaut mieux prévenir que guérir d’autant que ces dernières années le vécu de notre Parti doit nous laisser sur nos gardes.

 

Si quelque chose n’existe plus, on ne peut rien faire pour le sauver ; la nature a horreur du vide et à force d’effacer l’image du PCF du paysage politique, on laisse tout loisir aux autres partis de dessiner l’avenir de nos concitoyens pour le pire et surtout pas pour le meilleur.

 

Reçois, Cher Camarade, mes fraternelles salutations.

 

Serge FRICOUT

Dans l’Aisne aussi:Moins les communistes seront informés, mieux on leur fera avaler le « Front de gauche » et JL.Mélenchon.

Consultation PCF 2012 : la bataille de l’information ! Moins les communistes seront informés, mieux on leur fera avaler le « Front de gauche » et JL.Mélenchon.

Imagine-t-on une élection où les électeurs n’entendraient parler que d’un seul choix, ne recevraient qu’une seule profession de foi ?

C’est ce qui est en train de se passer dans le PCF avant la Conférence nationale des 4 et 5 juin et le vote des adhérents des 16,17 et 18 juin sur les présidentielles.

Pourtant, 4 candidats ont répondu à l’appel à candidatures que la direction nationale a été obligée de lancée suivant les statuts du Parti…

 

1°- Dans son rapport au Conseil national, prononcé en tant que secrétaire national, Pierre Laurent choisit le Front de gauche et Jean-Luc Mélenchon.

2°- Dans sa résolution du 9 avril, la majorité des membres du CN décrète que « compte-tenu de l’engagement très majoritaire des adhérents dans la stratégie du Front de gauche, l’essentiel de la discussion porte déjà sur le choix entre les candidatures de JL.Mélenchon et d’André Chassaigne ». Mais d’où tiennent-ils ça ? Jamais les communistes n’ont pu se prononcer sur le Front de gauche. La direction a réussi le tour de force de sortir son choix stratégique fondamental des discussions des 34ème et 35ème congrès, le 36ème étant reporté après la consultation.

3°- Encore mieux maintenant, un grand nombre des fédérations, chargées de diffuser les informations aux communistes avant la conférence nationale, évitent d’envoyer les déclarations de candidatures des candidats et même le résumé de la discussion du CN.

 

Les fédérations d’Ile-de-France notamment ont fait très fort.

Elles ont édité à plus de 10.000 exemplaires une brochure comprenant : le rapport de Pierre Laurent au CN du 8 avril pour le Front de gauche, la résolution du CN pour le Front de gauche, le texte d’accord du Front de gauche, déjà signé 3 jours avant la tenue même du CN et le programme soi-disant « partagé » du Front de gauche.

 

Vive la démocratie avec le « Front de gauche »!

 

Une option est décidément insupportable à la direction du Parti. Tout lui est bon pour occulter entièrement la voix de ceux qui proposent une candidature clairement présentée par le PCF sur des choix de fond : un rassemblement partant des luttes plutôt qu’une nouvelle « gauche plurielle », le rejet sans ambiguïtés de l’UE du capital, le refus de la métamorphose du PCF avec le Front de gauche.

 

La direction nationale craint le débat ouvert et la position, informée, des communistes.

 

Exigeons des directions fédérales, de la direction nationale la communication à tous les adhérents de toutes les déclarations de candidature et notamment du texte collectif proposant celle d’Emmanuel Dang Tran !

 

Utilisons tous les moyens pour cela !

Intervention d’Emmanuel DANG TRAN, fédération de Paris -Conseil National du PCF des 8 et 9 avril 2011

untitled.bmpIntervention d’Emmanuel DANG TRAN, fédération de Paris

Membre du Conseil National du PCF

Ma candidature est une décision collective de responsables d’organisation du Parti de tout le pays.

Après réflexion, nous avons considéré qu’elle sera le moyen de sortir de la fausse alternative dans laquelle on enferme les communistes: pile le Front de gauche, face le Front de gauche.

Et le « Front de gauche », comme Pierre Laurent a été obligé de le dévoiler à l’instant, ce sera Jean-Luc Mélenchon pour les présidentielles.

 

Quand j’entends parler ici d’innovations démocratiques, de formes inédites de « démocratie participative », avec le Front de gauche, j’aurais presque envie de rire.

A ceux qui luttent aux travailleurs, le « Front de gauche » donne le spectacle de « primaires » comme au PS et maintenant il nous conduit à un  marchandage des circonscriptions législatives entre ses courants. Quel progrès démocratique !

 

Le Front de gauche n’amène pas davantage de démocratie au sein du PCF, bien au contraire. Tout est décidé d’avance, ailleurs et « en haut ».

 

Je rappelle, et continuerai à le faire, que jamais les communistes n’ont pu se prononcer sur la stratégie du Front de gauche.

Sa création avec Mélenchon a été décidée en parallèle du 34ème congrès, sans que les communistes se prononcent. De même, le principe de candidatures communes pour 2012 a été acté lors d’un congrès « extraordinaire », non statutaire, sans que les communistes ne puissent non plus s’exprimer souverainement. 

Le congrès ordinaire prévu en juin 2011 a été annulé. Du coup, le choix des candidatures se fait sans que les communistes aient défini leur stratégie.

Le « programme partagé » tombe d’en haut, élaboré par des « experts », dans le but affiché d’être acceptable par toute la gauche, sans que nous n’ayons notre propre programme communiste à « partager ».

Aujourd’hui, notre réunion du Conseil national a lieu alors que l’accord avec les partenaires du Front est déjà signé depuis trois jours…

 

La finalité de cette suite de coups de force doit bien apparaître aux yeux des communistes et de tous ceux pour qui le PCF représente un outil important dans la lutte. Avec le Front de gauche à nouveau, au moyen de Mélenchon, la direction du Parti revient à la charge pour imposer la « métamorphose » du PCF que les communistes ont massivement refusée en 2007 et en 2008.

 

Face à ce scénario, il est décisif que les communistes s’expriment sur les questions stratégiques de fond qu’esquive le jeu interne au Front de gauche entre Mélenchon et André Chassaigne, qu’ils s’expriment sur le rôle que le PCF peut et doit jouer dans la situation politique. C’est ce que nous voulons rendre possible avec ma candidature. 

 

En deux mots, le contexte politique est marqué par le discrédit de la politique au service du capital, du capitalisme lui-même, par le développement de luttes dans des secteurs de plus en plus divers, mais aussi par une absence de perspective d’alternative institutionnelle.

C’est encore ce que les cantonales viennent de montrer par l’abstention massive.

Deux autres réflexions rapides à propos des cantonales :

- Le système a recours au FN pour dévoyer la colère populaire. Nous devons le prendre très au sérieux, évidemment, ne tolérer aucun glissement individuel vers le discours de l’UMP sur l’immigration et la sécurité, ne pas laisser au FN l’opposition artificielle au consensus droite/PS notamment sur l’UE.

- La méthode Coué ne devrait pas avoir de place ici. Le résultat des cantonales montre l’ancrage du PCF (l’insignifiance du PG…) mais le Front de gauche est en recul de 300.000 voix sur 2008 et même de 120.000 voix sur 2004 par rapport au PCF, alors que l’extrême-gauche ne présentait pas de candidats.

Pour les communistes, les élections sont une occasion de relayer la stratégie du Parti dans les luttes. On le voit, dans la démarche électoraliste du Front de gauche, c’est le contraire, elles sont le moyen d’imposer au Parti une stratégie institutionnelle.    

 

Nous mettons en avant et soumettons au débat trois axes stratégiques.

 

1°- Pour nous, la perspective ouverte par la situation politique, l’objectif de battre Sarkozy, ne doivent pas nous amener à une nouvelle « gauche plurielle ».

L’image de Pierre Laurent sur la péniche aux côtés de Aubry et Duflot a été un symbole désastreux.

Le programme rendu public par le PS n’est pas « timide » : il va dans le mauvais sens, par exemple avec le projet de fusion de la CSG et de l’impôt sur le revenu qui menace tout le financement solidaire de la Sécurité sociale par la cotisation sociale. Soyons clairs dès à présent : excluons toute participation à un gouvernement PS !

 

2°- L’ampleur du consensus PS/droite se manifeste (il ne peut pas être masqué) dès qu’il s’agit de l’UE. L’offensive idéologique est massive à « gauche » pour faire rentrer ceux qui luttent dans le leurre réformiste de « l’Europe sociale ». Le PCF doit y résister au lieu de s’associer au Maastrichien Mélenchon ou de suivre la Confédération européenne des syndicats, fer de lance du Traité de Lisbonne.

Le PCF doit redevenir le Parti qui rejette radicalement l’UE du capital, ses traités et directives, leur application, dans la suite de l’expression majoritaire de notre peuple contre le TCE en 2005.

Sur l’euro, comment pouvons-nous combattre le « Pacte pour l’euro » sans remettre en cause l’euro lui-même ? L’euro est le moyen pour imposer le Pacte, l’austérité aux peuples. Dans les années 90, dans nos campagnes contre les traités de Maastricht et d’Amsterdam, nous avions développé une excellente proposition, que je me souviens avoir défendue ardemment, celle de la monnaie commune de coopération. Elle est toujours d’actualité et pourrait porter une grande campagne aujourd’hui pour la sortie de l’euro.

 

3°- Dans la période actuelle, nous avons besoin d’une candidature clairement présentée par le PCF.

Pour rassembler sur perspective de rupture partant des luttes.

La question du rassemblement est centrale mais quel rassemblement ?

Le Front de gauche porte une démarche politicienne et électoraliste, entièrement rivée vers l’enjeu institutionnel, tournée vers la « gauche » social-démocrate.

Cette alliance étriquée d’organisations est tout le contraire du rassemblement que doit porter le PCF en 2011 comme en 2012. Les travailleurs, le pays ont besoin que nous mettions en avant des positions de rupture immédiate avec la politique du capital, s’appuyant sur le mouvement populaire et les luttes, dans une perspective anti-capitaliste, qui, pour nous, est le socialisme. Rassembler sur ces bases, c’est la raison d’être de notre Parti.

- Pour arrêter le processus d’effacement du Parti.

La poursuite de l’effacement du PCF dans le cadre de la recomposition politique prévue avec le Front de gauche est inacceptable. Elle est indéniable. L’accord signé du Front de gauche institue un Conseil national du Front de gauche, doté d’un président, des collectifs locaux du Front de gauche, supplantant les organes du PCF, etc.

Pour nous, le renforcement du PCF, comme parti de classe et de masse, est une priorité. Elle s’oppose à la poursuite du Front de gauche qui est l’instrument de la « métamorphose » du PCF que refusent les communistes.

 

Je finis par ce qui devrait être au centre des réflexions de notre CN : notre action nationale dans les luttes actuelles. Pourquoi ne pas lancer de grandes campagnes pour le SMIC à 1600 euros net et le rétablissement d’une échelle mobile des salaires, contre les augmentations des tarifs de l’énergie, la renationalisation intégrale de GDF et d’EDF, le rétablissement des monopoles publics, pour l’arrêt des guerres françaises en Libye (n’en déplaise à Mélenchon), en Afghanistan, pour la sortie de l’OTAN.

 

Le rassemblement des travailleurs dans la lutte des classes se joue en 2011 avant 2012

Intervention de Corinne Bécourt, fédération de l’Aisne, n°88 -Conseil National du PCF des 8 et 9 avril 2011

corinnebecourt.jpg  Quel mépris pour les communistes !

Ce CN commence mais toutes les décisions sont déjà signées par l’exécutif avec « d’autres ». Et pour occuper les communistes, on leur organise un faux débat. L’alternative, c’est soit le Front de gauche, soit… le Front de gauche! Et le Front de gauche à la présidentielle, ce sera Mélenchon. Toute la préoccupation des premiers dirigeants nationaux est de savoir comme le faire passer aux communistes.

 

Les stratégies mortifères pour le Parti se succèdent. De la « Mutation », aux « collectifs anti-libéraux », en passant par « Bouge l’Europe », c’est toujours le même processus qui à l’œuvre avec maintenant le Front de gauche : la transformation, la métamorphose du PCF en un parti comme les autres, institutionnel et électoral, une courroie de transmission de la social-démocratie.

 

On ne cesse de mesurer les conséquences pour les travailleurs de la défaillance de notre parti comme parti révolutionnaire, portant des positions de classe. 

L’auto-satisfaction, l’auto-justification du Front de gauche, après les cantonales, est complètement déplacée. L’abstention est le fait majeur et le Front de gauche n’y échappe pas du tout, perdant 350.000 voix sur les résultats du PCF en 2008.

 

Un mot sur le FN. Je suis outrée de la banalisation de ce parti d’extrême-droite. Je condamne les positions, irresponsables, de ceux, à gauche, comme André Gerin, qui mettent leur pas dans les pas des dirigeants de l’UMP sur les questions de l’immigration et de la sécurité. Je suis écœurée des courbettes échangées par Mélenchon et Le Pen à l’entrée du Parlement européen comme on les voit sur une vidéo circulant sur internet. Il y a des gens qu’on ne salue pas ! Vraiment ce Mélenchon ne peut pas nous représenter !

 

Le texte « d’accord » du Front de gauche que vous avez adopté trois jours avant notre réunion du CN engage une négociation sur la répartition des circonscriptions aux législatives qui place les responsables et élus du PCF sous pression. Dans le même temps, il institue un collectif national du Front de gauche et des collectifs de circonscription. Que l’on ne vienne pas nous dire que l’organisation parallèle, doublant le PCF, n’est pas en route !

 

Nous demandons l’annulation de cet accord, caduque puisque nous ne nous sommes pas prononcés en tant qu’organe dirigeant du PCF.

 

Cette suite de coups de force pour imposer le Front de gauche aux communistes est inadmissible. Elle montre combien vous avez peur de l’expression souveraine des communistes, en connaissance de cause. Rappelons-le : Le Front de gauche et l’accord avec Mélenchon ont été décidés en parallèle du 34ème congrès. Le principe de candidatures communes a été retenu à l’occasion d’un congrès non statutaire, où les communistes n’ont pas pu se prononcer sur un texte. Le congrès ordinaire où les communistes auraient pu se prononcer sur une ligne politique a été annulé.

 

Dans ces conditions, je fais partie de ceux, déjà une centaine de responsables de fédération et de section du PCF, des jeunes militants, qui ont pris la décision de présenter une candidature «franchement communiste, celle d’Emmanuel Dang Tran. L’objectif est d’imposer le débat sur les questions de fond, sortant du jeu de postures. Les communistes doivent entendre une autre voix, la leur, celle d’une organisation dotée d’un vraie projet communiste, de propositions de lutte pour des ruptures avec la politique au service du capital, d’un projet de société : le socialisme.

 

Je comprends parfaitement que même des dirigeants du Parti, des élus n’y croient plus, ne croient plus au PCF. Mais alors, qu’ils aillent créer leur « Linke » ailleurs et qu’ils laissent les communistes, les travailleurs et les jeunes, les militants syndicalistes, faire vivre et renforcer le Parti communiste dont ils ont besoin.  

 

Que signifie la décision des députés PCF-FdG d’exclure Maxime Gremetz du groupe parlementaire GDR ?

208344107793422639030100002251190403798926712008n.jpg Le 12 avril 2011, le bureau de la composante « communiste et Parti de gauche » du groupe parlementaire de la « Gauche démocrate et républicaine » (GDR) a pris la décision d’exclure Maxime Gremetz, député de la Somme, du groupe GDR.

Les députés PCF-FdG ont considéré que « son comportement était humainement et politiquement inadmissible ».

 

Nous nous interrogeons sur le sens et l’objectif réels de cette décision.

 

Les faits reprochés à Maxime Gremetz par la présidence de l’Assemblée nationale, qui lui ont valu son exclusion temporaire, contestée par Maxime, relèvent du règlement intérieur et n’ont rien de politique qui s’opposerait aux « valeurs du groupe GDR ». Ils n’ont rien de commun avec les écrits et propos inacceptables d’autres députés sur l’immigration par exemple.

 

Ils ne sauraient justifier la décision d’écarter du groupe, où se retrouvent les députés communistes, un camarade, dirigeant historique du PCF, élu député communiste pour la première fois en 1978.

 

Maxime est un symbole, celui de l’élu communiste combatif, issu de la classe ouvrière. Nous ne suivons pas toujours ses positions et initiatives personnelles. Mais nous ne pouvons pas accepter qu’il soit mis au ban du Parti, comme cela, depuis des années.

 

Un pas nouveau est franchi.

Il ne peut pas ne pas être lié au coup de force de la direction du Parti pour imposer la disparition du PCF dans le Front de gauche à l’occasion des élections présidentielles.

Aux communistes qui refusent et combattent ce scénario, on veut indiquer une voie : la sortie.

 

Nous ne l’acceptons pas.

 

La constitution du groupe GDR en 2007 a elle-même constitué un coup de force contre le PCF, marquant la disparition du groupe communiste et apparentés.

Peu de communistes en ont été informés exactement.

Le groupe GDR a été constitué avec des élus « divers gauche » d’outre-mer, les députés Verts présentés par le PS, dont Martine Billard, passée au Pg.

Depuis le 1er septembre 2010, Yves Cochet, député Europe-écologie de Paris (présenté par le PS), anticommuniste revendiqué, est président du groupe.

 

Ce groupe n’est pas qu’un groupe « technique ». Sa déclaration de constitution lui fixe notamment comme objectif de « rassembler la gauche ». Depuis l’abaissement, en 2008, à 15 du nombre de députés nécessaire à la constitution d’un groupe, plus rien ne s’oppose à la reconstitution du groupe communiste, sinon l’absence de volonté de certains députés, pourtant élus grâce aux voix du PCF.

 

En politiciens finauds, les représentants du Pg ont pris garde de voter contre Maxime Gremetz et l’ont même soutenu aux cantonales contre les dirigeants du PCF local.

 

Pour nous, sur ce sujet comme sur tous les autres, il est temps de faire la clarté en ne cachant rien des questions de fond.

Nous demandons que soit aussitôt reconstitué le groupe « Communistes et apparentés » à l’Assemblée nationale, que ce groupe soit dirigé par un député PCF. Ceux qui s’y opposent doivent donner leurs arguments aux communistes.

Nous demandons que Maxime Gremetz soit réintégré dans le groupe GDR, s’il le souhaite, et rétabli pleinement dans ses droits de communiste dans son parti, le nôtre, le PCF. 

Emmanuel Dang Tran (secrétaire de la section de Paris 15ème)

Frédéric Bernabé (secrétaire de la fédération de la Haute-Saône),

Corinne Bécourt (section Saint-Quentin),

Claude Fainzang (section Paris 19ème), Eric Jalade (secrétaire de la fédération du Tarn),

Dominique Negri (secrétaire de la section de Saint-Martin d’Hères),

membres du Conseil national du PCF

CN du PCF des 8 et 9 avril 2011 – Intervention de Dominique NEGRI (38)

Conseil national du PCF des 8 et 9 avril 2011


Intervention de Dominique Negri, fédération de l’Isère

 

Notre expérience des cantonales à Saint-Martin-d’Hères a renforcé notre conviction : des candidats PCF, s’appuyant sur une section PCF qui lutte au quotidien, sont les meilleurs rassembleurs contre les représentants de la politique du capital, extrême-droite comprise.

 

Dans l’ensemble de l’Isère, le Front de gauche a été source de la plus grande confusion. Il n’y a pas eu d’accord départemental devant les prétentions démesurées du PG, notamment à Grenoble. Sur le 3ème canton, il y avait deux candidats se réclamant du Front de gauche. Les électeurs communistes ne s’y sont pas retrouvés.

 

Dans notre section, à Saint-Martin-d’Hères nord, le Pg a choisi de violer l’accord national du Front en se présentant contre l’élu PCF.

René Proby, conseiller sortant et maire PCF, et sa suppléante, Florence Landois, PCF et dirigeante syndicale ont donc dû affronter, en plus du PS et des écologistes, une candidature « Front de gauche ». Je dis bien « Front de gauche » car tout le matériel du Pg, affiches, tracts… était mis aux couleurs du « Front de gauche ». Résultats : 4,8% pour ce « Front de gauche », 35,9% pour les candidats communistes !

 

Les trois autres sortants communistes ou apparentés sont aussi réélus mais dans des conditions très différentes. Malgré l’absence d’accord départemental, ils ont décidé d’arborer l’étiquette FdG. 

Dans les cantons de Vinay (candidat non PCF) et de Roussillon, les sortants n’avaient pas de concurrents PS, suite à un accord de non agression.

Dans le canton d’Echirolles Est, les candidats ont eu le droit au soutien de Mélenchon et de Pierre Laurent, à un jet de pierre de notre canton où le Pg nous attaquait…

Avec ces particularités, il est instructif de souligner que René Proby réalise le meilleur score de l’agglomération grenobloise par rapport aux candidats du Front de gauche.

Au second tour, le candidat PCF mobilise massivement à Saint-Martin d’Hères, 73% face au FN (69% à Echirolles, 61% à Roussillon). A Vinay, le sortant garde de justesse son siège contre la droite.

 

Un mot sur le FN. Il n’a pas d’adversaire plus déterminé que le PCF. Il n’y a pas à débattre avec lui comme le fait Mélenchon. Ce doit être « tolérance zéro » dans le Parti pour ces individualités qui dérivent et accompagnent les campagnes anti-immigrés du pouvoir UMP. 

Notre riposte : notre analyse de classe, la recherche du rassemblement des travailleurs.

 

J’en viens à la « Conférence Nationale » aux présidentielles et législatives.

 

Ne forçons pas la réalité ! Les cantonales ne montrent aucune « dynamique du Fdg ». Pour les gens que nous avons rencontrés au porte-à-porte, le PCF reste un repère de résistance et de lutte. Le FdG et son projet de recomposition politique ne représentent rien.

 

Des débats vifs secouent le CN depuis ce matin (il est 21h50). Avec la revue de leurs qualités et défauts, qui de Mélenchon ou d’André Chassaigne poursuivra au mieux la stratégie du Front de gauche aux présidentielles ?  

La discussion est entièrement enfermée dans les échéances institutionnelles. Ce qui devrait être notre priorité, ce qui est la mienne, est absent : le mouvement populaire, les luttes, la perspective qu’ils appellent dès maintenant ! Je le constate, désolée…

Pour les communistes, ce débat ne laisse qu’une perspective : l’effacement dans le Front de gauche.

 

La marche forcée continue. Le texte d’accord avec le Pg est écrit et signé avant la tenue notre CN.

Il prévoit, par exemple, la création d’un « collectif national du FdG » et de collectifs de circonscription sous l’autorité des candidats du FdG. Voilà qui préfigure clairement une nouvelle organisation qui évince le PCF.

 

Sur la ligne politique, les communistes ne sont pas davantage consultés. Leur souveraineté est bafouée. Le candidat du FdG portera la ligne de « gauche », « partagée » par les dirigeants du FdG. Mais le congrès du PCF a été annulé et aucun programme du PCF n’a été défini.

 

Face à ce débat faussé dès le départ, je fais partie des responsables et des militants du Parti qui ont décidé de donner une autre possibilité d’expression aux communistes, celle du refus de la disparition de ce que représente le PCF dans le FdG, celle d’une ligne d’action communiste pour 2011 et 2012. C’est pour cela que nous présentons la candidature d’Emmanuel Dang Tran.

 

Il y a une autre perspective pour le PCF que de se fondre dans une aile gauche d’un futur gouvernement PS après 2012, celle de porter des propositions de rupture avec la politique du capital, correspondant aux attentes de ceux qui sont prêts à lutter.

Il y une autre perspective pour le PCF que de se diluer dans un ensemble qui reprend toutes les illusions sur « l’UE sociale ». L’UE est et restera celle du capital ! On ne peut pas aménager, réorienter le « Pacte pour l’euro ». Il faut demander la sortie de l’Euro, instrument de la politique antisociale dans tous les pays.

 

Quel dommage que notre CN ne pense pas à lancer des campagnes d’action !

Je fais une proposition. Elle correspond à une exigence populaire forte et pose des questions politiques fondamentales. Nous avons pu l’observer dans la campagne des cantonales.

Lançons une pétition nationale contre les augmentations des tarifs du gaz et de l’électricité, pour la renationalisation intégrale d’EDF et de GDF ! Le sujet est sensible : même Sarkozy a compris qu’il fallait faire semblant d’agir sur ce point et de promettre de stopper les augmentations jusqu’en 2012.

A partir de la vie quotidienne peut et doit monter la nécessité de rompre avec l’UE du capital, ses directives, ses traités. La renationalisation de l’énergie, la reconquête des monopoles publics sont des exigences qui l’affrontent directement. Le référendum de 29 mai 2005 a montré les possibilités de rassemblement populaire pour cela.

 

Arrêtons d’avoir, même ici au CN, comme point de départ, que le PCF est dépassé ! C’est tout le contraire que nous constatons. Sa raison d’être est plus actuelle que jamais face au capitalisme en crise.

Pierre, nous te demandons d’adresser à tous les communistes, pour les informer avant la Conférence nationale, notre courrier expliquant la candidature d’E. Dang Tran.

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