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retrouvez nous sur notre nouveau site !

www.pcfsaintquentin.fr

Venir et nous trouver à la Fête de l’Humanité

Cette année, comme tous les années précédentes, la Section PCF de Saint-Quentin sera présente à la Fête de l’Humanité.

La Fête de l’Humanité se déroule dans le Parc départemental Georges Valbon à La Courneuve (93).

Il est fortement recommandé d’utiliser les transports en commun pour y venir. L’affluence (200.000 visiteurs par jour) entraîne de forts embouteillages aux environs de La Courneuve.

En transport en commun :

Stations desservies :

  • RER : ligne B, station « Le Bourget »
  • Métro : ligne 7, station « La Courneuve – 8 Mai 1945 »
  • Tramway : ligne T1, arrêt « La Courneuve – 8 Mai 1945 »
  • Bus : ligne 249, arrêt « Place du 16 août 1943 »

Plus d’informations : www.ratp.fr

NAVETTES GRATUITES

Les navettes gratuites sont mises à votre disposition du métro ligne 7, du tramway T1 et du RER B pour profiter de la Fête en toute sérénité.

Horaires des navettes :

- Vendredi : de 12h00 à 00h30
- Samedi : de 08h00 à 00h30
- Dimanche : de 08h00 à 21h00

OUVERTURE DE LA FÊTE DE L’HUMANITÉ

  • Vendredi : de 12h00 à 00h30
  • Samedi : de 09h00 à 00h30
  • Dimanche : de 09h00 à 20h00

Pensez à acheter votre billet avant de venir !
ATTENTION : Le billet est un PASS 3 jours : il n’y a pas de billet pour 1 ou 2 jours.

Les vignettes sont en prévente militante au tarif de 21€ (30€ sur place)

Nous nous trouverons dans l’allée Angela Davis, proche de la grande scène

Levez les yeux, un ballon devrait vous guider …

flyer fete huma v5

 

FETE DES LIBERTES 5 et 6 juillet 2014, Stade Municipal Plein Air à Saint-Quentin (Vélodrome-Rue de Thiers)

Fête des Libertés les 5 et 6 juillet

Stade Plein Air à Saint-Quentin- place du 87ème RI

Entrée gratuite

 

Sur facebook pour les informations complémentaire et le détail des groupes : https://www.facebook.com/events/765518510127779/?source=1

Concerts, débat, restauration, buvette, Méchoui, brocante, stands de cellules, stands politiques, culturels, associatifs, …
Fête des Libertés 5/6 juillet-Stade Plein Air
Album : Fête des Libertés 5/6 juillet-Stade Plein Air
Fête des Libertés 5 et 6 juillet 2014, stade municipal Plein Air à Saint-Quentin-Aisne Bienvenue à tous pour cette 3éme fête. A saint-Quentin, l'ensemble des partis politiques vous sollicitent à chaque élection, spécialistes de la langue de bois, des f
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Voir l'album

Pour une bonne organisation, n’oubliez pas de réservez pour le méchoui et la brocante…

La fête des libertés sera de retour cette année au stade Plein Air.
L’entrée reste gratuite.

Samedi, concerts à partir de 16h :
- Maldito Rapaz
- Lost Island
- Nada
- Quartier libre
- Toxic Waste

11H00, hommage à Claude Tournay, Militant communiste, dirigeant historique du PCF, ancien secrétaire fédéral, secrétaire de section, Conseiller Régional et Adjoint au maire à Saint-Quentin.

Dimanche toute la journée, pour toute la famille :
Brocante (à partir de 8h), Méchoui le midi (sur réservation) avec le karaoké de Gégé, débat à 15h00, stands culturels et politiques, espace enfants
Concerts :
- Madara
- Moka
- D-Rago

 

Infos militantes: Début du montage mardi 1er à 17h30 (chargement du camion et livraison sur le terrain).

MONTAGE -DEMONTAGE

Rendez-vous sur le terrain tous les matins à 9h30
Avec prise de repas commun pour ceux qui le souhaitent
Nous dormirons sur place à partir du jeudi

Équipe fixe (du mercredi au lundi) : Ludovic Boulanger, Gauthier Ducos, Haudegond Willo, Olivier Tournay, Corinne Becourt, Didier Tassin, Mouloud, Marcelle Marchandise, Franck Mousset

D’autres camarades rejoindront l’équipe de montage en fonction de leurs disponibilités : Jean Luc Tournay, William, Aurélien Jan, Serge Casier, Gérard, Maryse, Vvj Rt, Carole Barloy, …

Rejoignez-nous ! Tous les bras sont les bienvenus (pas les têtes, y’en a déjà trop) !

C’EST PARTIIIII !!!!!!!!!!!!!!!

Le personnel de La Poste de Saint-Quentin mobilisé face aux régressions de leurs conditions de travail

À Saint- Quentin, les postiers disent NON aux dégradations des conditions de travail. Ils ont raison ! Communistes, de La Poste ou d’autres entreprises de Saint-Quentin et des environs, des quartiers et des campagnes, nous soutenons pleinement leurs revendications contre l’alourdissement de la charge de travail, pour des créations de poste, pour l’arrêt de la nouvelle « réorganisation ».

article de l’Aisne Nouvelle :

Postés devant l’agence située sous les arcades du quartier Europe, huit guichetiers ont affiché leur mécontentement face à des « conditions de travail dégradées » et exposé leur crainte de ne pas « réussir à tenir le coup. » En cause : la mise en place d’une nouvelle organisation qui les contraint depuis trois semaines à un roulement permanent du personnel sur les six bureaux de la plaque Saint-Quentin Europe, Jean Bart et Faubourg d’Isle, Ribemont, Origny et Moÿ-de-l’Aisne.

Roulement permanent du personnel

« Cela fait 15 ans que je travaille au guichet Europe, je me retrouve aujourd’hui guichetière, caissière et comptable, sans formation préalable, au guichet du Faubourg d’Isle. Et ce pour seulement 4 mois, je serai sûrement envoyée ailleurs après », s’insurge Sylvie. Déroulant un planning où les horaires changent de jour en jour et les positions de semaine en semaine, Armelle, elle, « ne pensait jamais en arriver là à La Poste, je n’ai jamais vu une telle organisation. » « On ne pouvait pas faire plus compliqué, renchérit Michel Dubor, représentant du personnel CGT, toute l’équipe est impactée. Nous sommes très inquiets concernant les conséquences possibles de ces conditions qui sont réellement dégradées. »

De son côté, la direction indique que « la concertation sur la nouvelle organisation de Saint-Quentin Europe s’est faite avec la participation de l’ensemble du personnel du terrain depuis 6 mois ». En effet, les employés assurent avoir signalé les anomalies de la nouvelle organisation qui se préparait lors de réunions et de groupes de travail. Ils remarquent toutefois « un manque d’écoute » et demandent à revoir « la façon de travailler. »

À ce jour, suite à la suppression d’un poste de cadre et d’un poste de guichetier, l’équipe est composée de 14 employés, dont trois volants. « Ce planning est impressionnant, d’autant que les postes de volants ne sont pas nominatifs, explique Christophe Dumont, représentant du personnel Sud, chacun des employés est susceptible de tourner sur l’ensemble des bureaux et sur toutes les positions. Il est difficile pour eux d’organiser leur vie ».

Le préavis déposé par la CGT et Sud a été suivi par 29 % du personnel, seul le bureau du Faubourg d’Isle a été fermé dans l’après-midi. « Stressés, sous pression, nous venons travailler avec la boule au ventre. Nous demandons à changer la façon de travailler, à trouver un système plus simple. »

http://www.aisnenouvelle.fr/region/la-poste-les-guichetiers-saint-quentinois-stresses-par-ia16b108n69032

Didier Porte…. à droite ! Mardi 13 mai 20h30à la MCL Gauchy..un petit coup de pub

Didier Porte.... à droite !
Mardi 13 mai 20h30
MCL Gauchy

Attention : spectacle tout neuf, pétri de causticité cinglante et truffé de sketches incandescents d’intelligence et de bonhomie.Conscient qu’un 
humoriste ne saurait s’abstraire des tendances lourdes de la société, Didier Porte a décidé de changer son fusil d’épaule et de mettre sa 
verve légendaire au service du juste combat contre le calamiteux pouvoir socialo-pas-communiste-du-tout et ses alliés  écolo-gauchisto-fumeurs-de-shit. Sus à l’oppression fiscale ! Haro sur 
la bien-pensance et le politiquement correct ! Mort à l’assistanat ! 

Vive le darwinisme social dans la bonne humeur, la xénophobie joyeuse et la brutalité policière souriante ! Désormais, Didier Porte est de droite !

Mise en scène : Marion Ciblat

Création lumière et régie : Elsa Fournet

Affiche : Mathieu Colloghan.

Les communistes de Saint-Quentin accueillent Vincent Peillon et continuent leur combat contre la réforme des rythmes scolaires

Lundi 10 mars, Vincent Peillon, ministre de l’Education nationale, était en visite dans le département.

Nous avons profité de son passage à Saint-Quentin pour continuer de dénoncer la réforme des rythmes scolaires qu’il tente de mettre en place malgré l’opposition de toute la communauté éducative, des parents d’élèves et de la majorité de la population.

Vous pouvez retrouver le tract que nous avons diffuser ici

Extrait de l’article du Courrier Picard :

 

Les fermetures (et ouvertures) de classe de septembre seront annoncées … après les municipales !

Il vaut mieux mettre certains problèmes au réfrigérateur avant les élections municipales pour mieux les réchauffer au micro-ondes après, à la puissance maximale.

C’est l’état d’esprit que traduisent les instructions données par le ministre Vincent Peillon à plusieurs recteurs d’académie en vue de reporter les opérations de carte scolaire, c’est-à-dire les annonces de fermeture (et très éventuellement d’ouverture…) de classes pour la rentrée 2014.

140203_fermeture_classe.jpg Il serait regrettable – devons-nous comprendre – de laisser s’échauffer les esprits des enseignants et des parents d’élèves pendant la campagne électorale et de mettre les candidats en difficulté. D’autant plus que l’application des nouveaux « rythmes scolaires », généralisée à la prochaine rentrée, ne manquera pas, comme aujourd’hui à Paris et dans d’autres villes, de bouleverser l’organisation des classes.

Courage, reportons ! Peillon lui-même s’assure une rente de député européen et pourrait bien laisser à un successeur le soin de gérer carte et rythmes scolaires 2014/2015.

Cela ne peux qu’inciter à interpeler dès maintenant responsables administratifs, élus et candidats pour les engager, autant que possible, autant que cela pourra servir pour les luttes à venir, pour la défense des moyens de l’éducation nationale. École par école.

Dans l’Aisne, pour la rentrée 2014, on nous gratifie de 4 postes pour tout le département. Autant dire que les fermetures de classes seront toujours d’actualité et les baisses des effectifs dans les classes toujours pas au goût du jour.

Bertrand tentant de faire oublier les 3 fermetures d’écoles et les 30 suppressions de postes d’enseignants dans notre ville lors de son mandat de maire et par le gouvernement dont il faisait partie ; le PS local feintant un intérêt pour nos enfants sans revenir concrètement sur les mesures de l’UMP et soutenant une réforme des rythmes scolaires décriées de tous les professionnels et parents ; tous deux ne font, en réalité, que se servir de l’école et de l’avenir de nos enfants pour leur ambition personnelle, prêts à sacrifier notre service public d’éducation.

Logement à Paris : la situation a continué à se dégrader pour le plus grand nombre sous Delanoë/Hidalgo. Pour que ça change, il faut le reconnaître !

Se loger à Paris est de plus en plus dur pour les travailleurs, les retraités, les jeunes. Cette réalité s’est aggravée encore, année après année, depuis 2001, lors des deux mandatures de Bertrand Delanoë et Anne Hidalgo. Il n’est pas question pour nous de leur faire porter la responsabilité entière du phénomène. Mais l’autoglorification de la municipalité sortante sur sa politique de logement est abusive, injustifiée, mensongère.  

A Paris, plus que partout ailleurs dans le pays, la spéculation immobilière fait rage et les habitants en font les frais. Loin de la combattre, la municipalité  l’a principalement accompagnée et aménagée.

Ne laissons pas le matraquage de la municipalité sortante de « gauche » masquer cette réalité et saper les luttes qui seront plus nécessaires que jamais dans les années à venir, localement et nationalement.

 

DEPUIS 2001, QUELQUES DONNEES. Le nombre de demandeurs de logement social à Paris est passé de 100.000 à 140.000, traduisant une extension générale du mal-logement. Les loyers dans le secteur « libre », pour les nouveaux baux, ont augmenté de 58% atteignant 23,9 euros en moyenne le m2. La part du budget des ménages parisiens consacrée au logement, a considérablement augmenté, sans amélioration notable de l’habitat. Cela vaut pour les locataires, comme pour les accédants à la propriété. Le « taux d’effort » est estimé à 24% en moyenne mais il dépasse souvent 40% dans les foyers aux salaires et retraites les plus faibles, même dans le parc social.

 

ENFUMAGE DE CAMPAGNE

Dans la campagne électorale des municipales, droite et gauche tiennent chacune leur posture en particulier sur le thème du logement.

La droite menée par Mme Koskiusko-Morizet traîne une réputation justifiée d’adversaire de l’extension du logement social et de connivence avec les profiteurs du marché immobilier. Dans les arrondissements, ses représentants entretiennent leur clientèle bourgeoise et petite-bourgeoise dans la peur des couches populaires criminogènes qui y afflueraient et dans la peur d’une baisse des prix du marché et de la valeur de leur patrimoine.

Face à cela, il n’en faut pas beaucoup à Mme Hidalgo et à la municipalité sortante pour sembler être de « gauche ». Ces derniers jours, l’annonce d’une piétonisation de la richissime avenue Foch, avec une pincée éventuelle de logements sociaux, a automatiquement déclenché l’hystérie des élus de droite du 16ème.

Hidalgo a choisi de mettre en avant le taux de logements sociaux comme argument principal de campagne à « gauche » en matière de logement. Dans son équipe, les candidats PCF (dont Ian Brossat, nommé récemment pdt de la Sempariseine par Delanoë, la plus importante société d’économie mixte de la Ville de Paris, responsable entre autres, des Halles et de Beaugrenelle), semblent avoir la mission de forcer le trait pour jouer la caution de « gauche ». Ils se targuent d’avoir obtenu une promesse de 30% de logements sociaux en 2030. Sauf que Hidalgo se présente pour un mandat allant jusqu’en 2020…

 

TAUX DE LOGEMENTS « SOCIAUX » : QUELLE SITUATION REELLE ?

La municipalité sortante se prévaut avant tout d’avoir porté de 14% à 19% la part des logements sociaux à Paris depuis 2001 (même 20% en comprenant les programmes non finalisés). Ce chiffre doit être largement relativisé, et ce faisant, on repère l’orientation réelle de la politique de Delanoë/Hidalgo.

De 2001 à 2012, ils prétendent avoir « produit » 61.000 logements sociaux.

Mais ce chiffre n’intègre pas la disparition de dizaines de milliers de logements à loyer modéré, « non conventionnés », faisant partie du « parc social de fait ». Depuis 2001, la moitié des 39.000 logements relevant de la loi de 1948 ont disparu ou ont vu leur loyer exploser. Les hôtels meublés sont détruits les uns après les autres. Les grandes entreprises publiques – La Poste, la SNCF etc. – ont activement liquidé leur patrimoine de foyers pour jeunes travailleurs. Avec les bailleurs dits « institutionnels », elles ont lourdement augmenté les loyers de leurs ensembles, non conventionnés, pour les rapprocher des prix du marché.

Dans un autre cadre, la relocation de logements occupés depuis longtemps donne lieu à des augmentations considérables.

Le solde réel des créations de logements à loyer modéré se révèle au mieux à peine positif : pas de quoi dégonfler la spéculation ! De surcroît, il convient d’observer la nature des 61.000 logements sociaux prétendument « produits », selon l’expression délibérément dénuée de signification juridique.

Dans le détail des opérations, on découvre que 17.000 des logements « produits » sont « à loyer intermédiaire » (prêts « PLS ») : 700 euros par mois le 2 pièces, nous ne considérons pas que cela constitue un loyer très modéré !

Ensuite, on relève que les « constructions » ne représentent même pas la moitié du total : 30.000 seulement. Et encore, sont comptabilisées dans les constructions des « réhabilitations lourdes ». Les autres programmes correspondent à des « acquisitions » d’immeubles existants selon des modalités bien diverses et des opportunités discutables.

 

EXEMPLES DANS LE 15EME (ET LE 14EME)

Quelques exemples dans le 15ème arrondissement aident à décrypter la réalité des chiffres. Selon Hidalgo, 6.800 logements sociaux auraient été « produits » depuis 2001.

Dans les soi-disant « constructions neuves », on trouve la « réhabilitation lourde » du foyer Adoma (ex-Saonacotra) de la rue de la Procession. De 420 chambres, on passera à 218 petits appartements, plus confortables certes, et conventionnés… Mais peut-on considérer qu’il y a création de logements sociaux ?

Rue Alphonse Bertillon, la direction de la SNCF a été heureuse de trouver des fonds publics complaisants pour rénover son foyer de travailleurs : ses chambres sont transformées en 211 petits appartements rénovés. Là encore, comment y voir une création de logements sociaux ?

Venons-en aux programmes d’« acquisitions » d’immeubles ou de logements existants. Sur ce procédé, nous n’avons pas de positions de principe : tout doit s’étudier au cas par cas.

Mais il nous est impossible d’admettre que l’argent destiné à financer la construction de logements sociaux (notamment les emprunts sur les fonds du livret A via la Caisse des dépôts) et les subventions de la Ville de Paris soient détournés pour racheter et conventionner des logements qui sont déjà « sociaux de faits ».

En 2006, 1200 logements, dans le 15ème et surtout dans le 14ème, à loyers très modérés mais non conventionnés (et non comptabilisés dans les 20%), sont achetés par la société HLM de la SNCF, La Sablière, avec mobilisation de prêts du logement social et d’argent de la Ville de Paris. Problème : ils appartenaient déjà à une société d’économie mixte contrôlée par la Ville ! Où est la création de HLM ? Nulle part ! Mais la contribution du contribuable n’est pas virtuelle !

En 2009, la Ville de Paris accepte complaisamment de faire racheter par Paris-Habitat 140 logements rue de Lourmel et avenue Emile Zola que la Caisse des Mines (retraite des mineurs) voulait liquider.

Dans le 14ème, rue de Gergovie, la municipalité a permis une opération particulièrement cynique des privatiseurs de la SNCF. 300 logements ont été construits à la fin des années 50 pour les cheminots et les personnes expulsées après le déplacement de la gare Montparnasse. Les loyers étaient modérés sans que l’immeuble soit « conventionné ». Dans les années 2000, la SNCF les a transférés vers sa filiale immobilière ICF-Novedis. Celle-ci a fortement augmenté les loyers d’une centaine de logements. En 2012, ICF-Novedis revend ces logements … à une autre filiale de la SNCF, La Sablière. Les 100 logements dont les loyers ont augmenté deviennent « à loyer intermédiaire ». Des fonds du Livret A et de la Ville sont mobilisés, notamment pour la réhabilitation. Non seulement, il n’y a pas de création de logements sociaux – seulement une manipulation administrative des chiffres – mais l’argent de l’épargnant et du contribuable est détourné pour alimenter une filiale spéculatrice de la SNCF.

Continuons ! La Tour Beaugrenelle sur le Front de Seine est tombée dans l’escarcelle du promoteur Gecina en 2000. Les 192 logements, classés ILN (loyers normés), étaient également « sociaux de fait » sans rentrer dans le décompte des logements sociaux. Gecina a espéré vendre mais a échoué devant la mobilisation des riverains contre le centre commercial Beaugrenelle. En 2011, le promoteur a trouvé une aide sans pareille pour se débarrasser, sans effectuer les travaux d’entretien, de ce bâtiment : Anne Hidalgo et la municipalité. Gecina a pu revendre l’immeuble au prix fort à une société HLM grâce à une subvention de la Ville et à un pompage, là aussi, des crédits normalement consacrés à la construction de logements sociaux. Delanoë et Hidalgo rentrent l’opération comme création de 192 logements sociaux : en fait, les loyers vont augmenter et les contribuables sont saignés.

HEUREUX COMME UN SPECULATEUR A PARIS !

Dans le même temps, grâce à la municipalité et à Anne Hidalgo, Gecina s’apprête à enregistrer 300 millions d’euros de plus-value en vendant le centre commercial Beaugrenelle à un fonds chinois…

Les « foncières », ces entreprises spéculatrices parasitaires, comme Gecina, gagnent à tous les coups grâce à Hidalgo et à la Sempariseine. Dans les opérations publiques d’aménagement, la municipalité leur cède des emprises pour enregistrer les plus gros profits. Non loin de Beaugrenelle, le summum est atteint sur les terrains de l’ancien hôpital Laënnec où la Ville a permis à la Cogedim de commercialiser des appartements de luxe à … 23.500 euros du mètre carré. Ailleurs, les prédateurs pratiquent allègrement la « vente à la découpe », Gecina rue Pradier dans le 19ème, 191 rue Saint-Charles dans le 15ème. Et quand ils veulent se débarrasser d’un actif résidentiel peu intéressant pour eux, ils n’ont qu’à demander : la Ville leur rachète (à Gecina, rue Balard, rue Sébastien Mercier etc.). A votre service !  

ASSEZ !

Il y a vraiment de quoi relativiser la politique de rachat et conventionnement d’immeubles existants. En résumé, souvent, ce sont des immeubles déjà sociaux de fait. D’autres fois, l’investissement public est démesuré. Mais quand de « bonnes affaires » se présentent pour la collectivité, comme en 2004 la déshérence de la Tour Flathotel, rue du Théâtre, Hidalgo préfère les laisser au privé (Pierre et Vacances) malgré le droit de préemption de la Ville.

La même logique est à l’œuvre concernant l’immobilier de bureau.

La municipalité rachète au prix fort les bureaux dont les promoteurs ne veulent plus, les transforme éventuellement, aux frais de la collectivité en logements (seulement 4500 de 2001 à 2012). Mais dans le même temps, elle appuie la construction de bureaux spéculatifs comme la Tour Triangle (120.000 m2) à la Porte de Versailles. Depuis 2001, l’offre de bureaux et le nombre de bureaux vides a encore augmenté. Il y aurait 2 millions de mètres carrés vides intra-muros.

 

CONCLUSIONS ET PROPOSITIONS DE LUTTE:

Nous n’acceptons pas que l’affichage « logement social », 20%, 30%, serve à masquer une dégradation de fait de la situation du logement à Paris. Il est inconcevable de laisser la municipalité de Paris de « gauche » cacher sa politique d’accompagnement des spéculateurs, tout en se lançant dans la compétition capitaliste entre capitales du monde. La transparence sur cette politique est nécessaire pour en changer, pour faire grandir, par la lutte, l’exigence d’une autre politique.

Nous demandons que les 100% des logements prévus dans les opérations publiques d’aménagement soient des logements sociaux.

Nous demandons que tous les logements sociaux, quel que soit l’arrondissement,  créés soient tous de véritable HLM et non des « logements intermédiaires ». Malgré le scandale de la Loi Boutin, 50% des Parisiens, 90% des demandeurs de logements sociaux ont des revenus inférieurs aux plafonds.

Nous demandons un vaste plan de transformation de bureaux en logements en même temps que l’arrêt du soutien de la municipalité aux constructions de bureaux comme à la Porte de Versailles.

Nous demandons une augmentation importante des taux des taxes et droits de mutations, dont les rendements devraient être entièrement consacrés au logement social.

Nous demandons à la Ville de Paris d’éliminer de ses partenaires les « foncières » et autres spéculateurs parasitaires.

Nous demandons aux élus parisiens d’intervenir pour le blocage des loyers à la relocation promis par Hollande et la ministre Duflot mais pas du tout mis en œuvre.

Une autre politique nationale du logement est possible. La municipalité de Paris pourrait y contribuer. Nos luttes, avec celles des habitants, les y contribueront !    

Pcf Paris 15, 21 janvier 2014

Belle réussite pour la soirée des voeux 2014 de la Section PCF de Saint Quentin

Discours introductif d’Olivier Tournay

2014-01-24 voeux PCF_01Le début d’année est traditionnellement le moment de la présentation des vœux. Le Gouvernement n’y fait pas exception et nous souhaite une bonne année. Mais bonne année pour qui ? Les coups anti-sociaux ne cessent de pleuvoir. L’an dernier, c’était la contre-réforme des retraites (en allant encore plus loin que Sarkozy). Cette année, c’est la hausse de la TVA, impôt le plus injuste qui soit. Voilà des étrennes dont nous nous serions bien passés, mais dont le MEDEF se délecte. Cette hausse va venir financer la baisse des « charges » (sic) patronales prévues dans le cadre de l’ANI. La France ne serait pas assez compétitive sur le marché mondial, mais on pourrait diviser encore par 10 les salaires que nous ne le serions toujours pas face à la Chine. Bref, ce coût du travail est un leurre pour s’attaquer (de manière systématique depuis 30 ans) aux acquis sociaux et se mettre en conformité avec le dogme des institutions européennes entièrement dévouées au capitalisme. Ce n’est pas le travail qui coûte cher mais la rémunération du capital.
Le maire de Saint-Quentin, Xavier Bertrand n’est pas en reste. Quelle tartufferie lors de ses vœux à la population ! Parlait-il vraiment de Saint-Quentin dans son discours tant nous avions du mal à reconnaître la ville ? Il évoque par exemple sans gêne l’installation d’une maison médicale au quartier Europe avant que le manque de médecin « ne se fasse sentir » ! La réalité, c’est 7000 habitants sans médecin des mois durant du fait de sa politique (la zone franche).  Sans oublier que l’ex ministre de la Santé qu’il fut, nous a gratifié des déremboursements de médicaments, instituant de fait une médecine à deux vitesses. Il évoque aussi durant son sermon une ville qui se relève, alors même que durant son dernier mandat, le chômage a augmenté de 51% à Saint-Quentin !
Pour ma part, je vous souhaite une année faite d’espoir, qui voit les Saint-Quentinois enfin écoutés, l’éducation de nos enfants enfin respectée, l’emploi et les salaires redevenir une priorité, notre droit à la santé reconquis, nos services publics préservés et développés.
Et pour que ces voeux se réalisent , qu’il ne soient pas que des voeux pieux, souhaitons que  2014 soit aussi une année de luttes, que les Saint-Quentionois expriment  haut et fort leur colére et agissent avec nous.

Michel Barbaux, Président du comité de soutien des Voix de la Colère pour les élections municipales, a pris la parole pour le lancement officiel de celui-ci.

Benoît Roger, secrétaire fédéral du PCF, est venu apporter le soutien de la fédération PCF de l’Aisne à la Section, à la liste les Voix de la Colère et à Olivier Tournay.

Intervention d’Aurélien Jan

Il y a maintenant un peu plus d’un an, je rejoignais le bureau de Section.
J’étais encore loin d’imaginer à quel point nos idées pouvaient représenter une force face au pouvoir en place.
Je n’imaginais pas à quel point il y a avait des ressources en chacun de nous mais aussi dans la Section, ses relations, ses connaissances, ses moyens et son savoir. J’ai constaté aussi l’attente pour une grande partie de la population d’une organisation solide, d’une alternative, d’un moyen de s’unir face aux attaques perpétuelles de la bourgeoisie, bref, d’un parti combatif, indépendant, fort et sur des positions de classe.
Cette année fut riche en vie et en apprentissage. Les rencontres, les combats et le travail de fond lui ont apporté un goût de fraternité et de convivialité.
Les municipales qui arrivent ne sont qu’une étape de plus dont nous devons sortir renforcés.
L’aventure est longue et seule notre persévérance et notre rigueur peuvent permettre d’aboutir à une fin heureuse.
Ce Parti communiste indispensable, à travers la Section de Saint Quentin, c’est nous tous qui le construisons.
Je vais donc conclure ces vœux par un mot adressé à tous ceux qui font vivre le Parti à Saint Quentin.
Je tiens à rappeler le rôle indispensable de tous les camarades qui se sont engagés l’année passée dans la vie de la Section, tous ceux qui contribuent à son développement. Et ils sont nombreux, militants de terrain, à faire ce travail quotidien de diffusion de nos idées, distribuant les tracts et les journaux dans leur entourage, sur les marchés, aux entreprises ; collant des affiches, les réalisant ; participant aux débats, aux soirées, à la mise en place de nos repas, de la fête des libertés, de la fête de l’huma ; les militants syndicaux qui continuent de défendre nos postions pour le bien des salariés et de la société ; les donateurs ; tous les adhérents qui sont venus grossir nos rangs, ceux qui ont rejoint le comité de Section et le bureau ; Jean-Luc, Serge, William, Paulette, Roger, tous ceux qui continue de nous apporter leur expérience de lutte ; et enfin, Corinne pour avoir, entre autre, sût préserver la Section, son indépendance et ses positions communistes qui ont toujours fait la force du parti.
Pour 2014, je n’aurais qu’un vœu, que notre organisation continue de se développer et de se structurer, que les cellules de quartier existantes continuent de progresser, que d’autres se créent partout, que nous réinvestissions les entreprises et tous les endroits où la population a besoin d’une organisation communiste. Et tout ceci, non pas dans un but opportuniste et purement électoraliste mais bien pour apporter à chacun la seule perspective crédible à ce système, celle d’une révolution socialiste.
Vive les luttes ! Vive le PCF ! Et Vive la Section de Saint Quentin !

La soirée s’est terminée par une réception conviviale.

L’album photos de la soirée

 

60 000 postes d’enseignants promis … à peine plus de 5000 trois ans plus tard

Après les retraites, la TVA, le CICE, l’ANI, … voilà une nouvelle promesse du candidat Hollande qui part en fumée.

Les 5 années de gouvernement de droite sous la présidence Sarkozy avaient saigné notre système éducatif. La politique de la RGPP (révision générale des politiques publiques) avec l’annonce populiste du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux, a fortement contribué à la ruine de nos services publics. Les conséquences en ont été diverses et variées allant de la privatisation au ralentissement des services en passant par les techniques managériales les plus dures pour combler le manque de personnel. Dans les services publics de santé, on assiste à des périodes d’attente allongées, des personnels en sous effectif poussés à combler les manques par une présence prolongée. La fatigue et le manque de personnel ont des répercussions directes sur la prise en charge des patients. Ces régressions touchent directement la qualité des services de santé. On constate les mêmes effets dans la police ou les services d’urgence.

Pour l’éducation, le bilan est tout autant alarmant. Au total, en 5 ans, ce sont 77 000 postes qui ont été supprimés. Les conséquences sont multiples et engendre une dégradation de la qualité de l’enseignement dans notre pays. Parmi les plus graves : augmentation du nombre d’élèves par classe, fermetures massives des écoles rurales et de proximité au profit de regroupements et de grosses structures, les élèves en difficulté ou en situation de handicap ne sont plus ou peu pris en charge, le remplacement des professeurs absents est compromis, les élèves tardent à voir venir l’enseignant remplaçant en cas de longue maladie ou de congé maternité, … autant de points mis en place au cours de plusieurs dizaines d’années pour faire progresser notre système éducatif et sacrifiés en 5 ans de politique réactionnaire et libérale.

Hollande, en campagne présidentielle, avait annoncé remettre 60 000 postes d’enseignants sur le quinquennat. La promesse ne couvrait même pas la casse du précédent gouvernement. Comme à l’habitude des socialistes, il ne s’agit pas d’un progrès social mais de limiter la casse ou plutôt d’organiser une casse plus étalonnée.

Ayrault et Peillon annonçaient en grande pompe une priorité sur le primaire. Comment s’est-elle concrétisée ?

  • En premier lieu, l’annonce d’une grande réforme des rythmes scolaires. Nous aurons droit à une réformette pesant sur les collectivités et les enseignants. Les effets sur l’enseignement ne sont pas concluants dans les mairies où elle est appliquée à la rentrée 2013, quand ceux-ci ne sont pas directement négatifs. Aucun progrès n’est noté pour notre système éducatif, les régressions sont multiples, le coût pour l’État est minime (notre article sur cette réforme). Il ne s’agit en réalité que d’une publicité pour le gouvernement socialiste au frais de la population et qui tourne au bras de fer avec les parents, les enseignants et les élus locaux. Pour tenter d’acheter la paix sociale, Peillon ira même jusqu’à octroyer une subvention exceptionnelle à la FCPE (principal fédération des parents d’élèves) de 150 000 euros. Au passage, le gouvernement aura aussi voté une réduction de l’encadrement des activités péri-scolaires pour rendre la réforme plus « gérable » par les communes.
  • Une annonce récente vient d’être faite visant à réduire le nombre d’heures de présence élèves pour les enseignants en zone d’éducation prioritaire (ZEP). Valable uniquement pour le second degré dans un premier temps, le gouvernement s’est vu forcer d’y consentir aussi pour le premier degré sous la pression des organisations syndicales. Peillon avait aussi tenté d’augmenter le nombre d’heures de présence élèves pour les professeurs en classe prépa. Ces deux reculs du gouvernement sont aussi dûs à la crainte de convergence des luttes dans le domaine de l’éducation. L’ensemble du système éducatif aurait alors pu s’opposer massivement et conjointement à un gouvernement déjà fragilisé. Il y a fort à parier que cela n’est que partie remise pour les socialistes.
  • Enfin, la question du recrutement des enseignants. Si le gouvernement ne pouvait pas se permettre de revenir totalement sur sa promesse électorale, on est en revanche très loin du compte et des 60 000 postes promis. À la rentrée 2013, ce ne sont que 3046 postes qui ont été créés. À la rentrée 2014, le solde net sera de 2355 postes, donc déjà en recul par rapport à 2013.  Ces chiffres sont aussi à mettre en parallèle avec les 30 000 nouveaux élèves attendus à la rentrée 2014, à la baisse du taux horaire dans l’enseignement en éducation prioritaire et à un total de 840 000 enseignants en France. Au final, il est probable que ce recrutement (moins de 0,5% du total) ne suffise pas à faire face à ces variables et engendrent de nouvelles augmentations d’effectif dans les classes.

Peillon a déjà annoncé qu’il repoussait la carte scolaire après les élections municipales, ce qui n’augure rien de bon. Ce calendrier obligera les équipes pédagogiques et les administrations à gérer dans l’urgence les changements imposés.

Comme à son habitude (depuis son arrivée au pouvoir et chaque fois qu’il l’a eu), le gouvernement socialiste annonce des réformes progressistes qui cachent en fait des régressions dans la continuité des gouvernements précédents.

Ne nous leurrons pas et n’attendons rien des politiques opportunistes en place. Seul un rapport de force concret pourra permettre de stopper les reculs sur nos acquis. Seule l’organisation des masses peut permettre l’établissement de ce rapport de force. Et seules des positions de ruptures avec les institutions actuelles peuvent permettre de créer cette organisation dans des perspectives de changement de société.

article AJ pour la Section PCF de Saint-Quentin

14 commentaires

NON aux augmentations de TVA prévues en janvier

1525259_10200617127984503_162141459_nLes Voix de la Colère disent non aux augmentations de la TVA prévues pour janvier. Une quinzaine de camarades a investi la cité de Vermand ce samedi matin pour aller à la rencontre de la population, discuter de cette nouvelle injustice et faire signer une pétition.

L’exaspération monte devant cette politique injuste qui accompagne la poussée du chômage, la montée des difficultés quotidiennes. Elle est attisée par les désillusions après les élections de 2012. La «gauche» au pouvoir s’applique à cultiver la résignation, à faire oublier les mobilisations exceptionnelles de 2010 pour les retraites, pour les services publics, à accompagner les plans de suppression d’emploi  en faisant accepter le déclin de l’appareil productif. 1507625_10200617129464540_1141323945_nSous Hollande et Ayrault, comme sous Sarkozy et Fillon, le patronat et le capital continuent de plus belle à utiliser leur propre crise pour accélérer la casse des acquis sociaux et démocratiques, renforcer l’exploitation, mettre en péril l’avenir de la réponse aux besoins du peuple. L’Union européenne et son instrument l’euro les y aident plus que jamais.

L’augmentation des taux de TVA au 1er janvier, voulue par le gouvernement, dans la suite de son prédécesseur, est insupportable :

  • parce que la TVA est un impôt profondément injuste. Frappant la consommation, elle frappe proportionnellement davantage les petits revenus. Les 10% de ménages les plus pauvres doivent y consacrer 11,5% de leurs revenus contre 5,9% pour les 10% de ménages les plus riches. Choix aggravant pour 2014, à côté de la hausse du taux normal de 19,6% à 20%, le pouvoir augmente le taux réduit de 7% à 10%. Or ce taux s’applique à des produits et services indispensables. Par exemple, les tarifs des transports en commun risquent d’augmenter encore de 3% (ou bien ce seront les investissements qui pâtiront).
  • parce qu’elle ne contribue en rien aux dépenses publiques et sociale utiles. Au contraire, le budget 2014 d’austérité organise leur diminution. Les 6,5 milliards d’euros de TVA nouvelle vont aller gonfler les caisses du patronat, en étant affectés au « crédit d’impôt compétitivité » (CICE). Alors qu’il se plaint sans arrêt des déficits publics, le gouvernement les creuse en octroyant ce cadeau, d’un montant inédit depuis 15 ans, aux entreprises. Au titre du CICE, elles recevront du budget de l’Etat 10 milliards d’euros en 2014, 20 milliards en 2015. Ces sommes compenseront 4% puis 6% des salaires qu’elles versent (en dessous de 2000 euros net). En tant que consommateurs, les salariés et leurs parents vont rembourser une partie de leurs propres salaires à leur patron. Ce dispositif est scandaleux ! Les 180 milliards d’euros d’aides publiques versées par an aux entreprises ont fait la preuve de leur inefficacité pour l’emploi mais de leur faculté à gonfler les profits. L’Union européenne du capital applaudit l’initiative du gouvernement français. Travailleurs, révoltons-nous !
  • parce qu’elle va prélever 170 euros en moyenne sur chaque foyer, pour un total de 6,5 milliards d’euros par an.
  • parce qu’elle s’ajoute à toutes une série de nouvelles ponctions frappant les salariés et les retraités. Ils subissent de plein fouet l’augmentation de l’électricité de 5% en juillet, 50 euros en moyenne par foyer, suivant l’envolée des tarifs du gaz. Tout cela pour préparer la concurrence et la privatisation alors qu’EDF et GDF-Suez amassent les profits. 3 millions de ménages aux revenus modestes, de veuves et de veufs notamment, sont devenus, parfois lourdement, imposables sur le revenu depuis 2011 (à la suite du gel des barèmes et de l’extinction de la demi-part accordée pour avoir élevé des enfants). La liste des prélèvements est longue : chacun fait sa dure addition !

1480528_10200617141704846_1431790354_nDans le même temps, les tenants du système s’appliquent à détourner la colère populaire vers des batailles stériles pour les salariés, vers des défouloirs électoraux aux perspectives étroitement politiciennes, vers l’extrême-droite, parti de la haine autant que de la bourgeoisie, repoussoir chargé de dévoyer les propositions de rupture, en particulier, en cette année d’élections européennes, avec l’UE et l’euro.
Des initiatives diverses se développent contre les hausses de TVA. Le PS de M. Hollande avait dénoncé la «TVA sociale» de Sarkozy mais il suit maintenant les pas. Cette bataille précise s’inscrit dans la contestation de l’ensemble de la politique du pouvoir.
L’expérience le vérifie à nouveau : toute perspective de changement ne peut partir que des luttes et de leurs convergences sur des positions de rupture, à chaque niveau.

le tract au format PDF

TVA 12 13 -3

TVA 12 13 -32

 

1 Commentaire

Le bilan calamiteux de la Zone Franche à Saint-Quentin

La zone franche est une mesure de défiscalisation des entreprises.

 

Deux constats à Saint-Quentin :

-          elle n’a rien apporté en terme d’emplois (la nécessité de création d’emploi est purement théorique)

-  elle produit un effet pervers. Ici et ailleurs, des professions libérales, par exemple des médecins, se délocalisent, il n’y a pas d’autre terme, et bénéficient entre autre d’une exonération  de leur impôt sur le revenu allant jusqu’à 100 000 euros ! En clair, des médecins, avec un revenu très confortable par rapport à la moyenne, peuvent ne pas payer d’impôt sur le revenu.

Bilan pour l’accès au soin à Saint-Quentin ? Des pans entiers de la ville sans médecin ou presque : quartier Saint-Martin, quartier Neuville, quartier de Remicourt, quartier Europe. Il n’y a qu’à regarder la carte de l’implantation des médecins qui s’agglutinent Boulevard Richelieu.

zone franche 2012 et médecins à saint quentin

Et la mairie dans tout ça ?  Nous ne l’avons pas entendue se plaindre des effets pervers de la zone franche, ni demander à l’amender. Elle installe une maison de santé, comme pis-aller. Mais que fait le législateur, le député Xavier Bertrand pour garantir à tous véritablement l’accès aux soins de proximité ? Que fait le maire ex-ministre de la santé dans sa ville ? Rien. Par contre, les déremboursements de 50c par boite de médicament, c’est bien lui (mesure sur laquelle le gouvernement socialiste ne revient pas !)

 

 

Soutien à l’Education Nationale : le mouvement prend de l’ampleur

Des personnels enseignants et non enseignants du second degré (collège et lycée) nous ont transmis une lettre ce matin, celle-ci est adressée au ministre.

Ils y dénoncent les dégradations multiples des conditions de travail et apportent leur soutien au personnel du premier degré dans leur demande d’abrogation du décret Peillon sur les rythmes scolaires.

Voici leur lettre :

Soutien à l'Education Nationale : le mouvement prend de l'ampleur dans Divers ccf14112013_00000

Xavier Bertrand, chantre de la pseudo-sécurité, enfreint le Code de l’éducation – Conseil municipal (30/09/2013) – Olivier Tournay (PCF)

Conseil municipal du 30 septembre 2013

Intervention d’Olivier TOURNAY

Monsieur le Maire, mesdames et messieurs les conseillers municipaux

Monsieur le Maire, vous demandez une rallonge de 57 000 euros pour la vidéosurveillance. Non pas cette fois pour étendre le réseau, mais selon les informations données en commission des finances, pour le réparer. Plus de 10% du budget annuel pour des réparations ! Je ne rouvre pas le débat, car de toute façon, de débat il n’y a pas, attendu que vous éludez systématiquement sur le sujet.  Vous allez me donnez je n’en doute pas quelques exemples ensuite prouvant le bien fondé de ce système, mais au final ne prouvant rien du tout, car vous persistez à refuser toute étude approfondie en la matière. On pourrait savoir ainsi pourquoi la délinquance continue d’augmenter en centre-ville, alors que l’essentiel des caméras y sont implantées. Mais pour le coup, circulez, il n’y a rien à voir : la vidéosurveillance, ça marche. Pourquoi ? Parce que !

Légère parenthèse, je suis surpris Monsieur le Maire que vous ne cherchiez pas à faire financer votre si chère vidéosurveillance par des prestataires privés. En effet, vous avez inauguré la semaine dernière un radar pédagogique (jusque là, rien à redire) financé par un organisme d’assurance privé (avec une belle pub sur le radar).  On substitue donc les prérogatives d’une municipalité à un organisme privé en échange d’une publicité, ce que je ne cautionne absolument pas. Mais comble du comble, vous avez fait distribuer à l’intérieur même des écoles Xavier Aubryet et Theillier Desjardins un document qui enjoint les parents d’élèves à céder le droit à l’image de leurs enfants dans le cadre de cette inauguration, à titre gracieux au groupe AXA, pour je cite, «  reproduire, représenter, conserver et utiliser [leur] image pour la réalisation de tout support (papier, vidéo, numérique, etc.) ».

Or, vous n’êtes pas sans savoir que le Code de l’Education, par sa circulaire n°2001-053, article II.1 relatif à la publicité et l’interdiction de tout démarchage en milieu scolaire stipule que « les maîtres et les élèves ne peuvent en aucun cas servir collectivement ou individuellement à quelque publicité que ce soit ». Vous avez franchi deux frontières :

1- L’école, preuve à l’appui, n’est pas pour vous un lieu protégé, sacralisé.

2- Barrière franchie en matière de droit, et c’est là tout le paradoxe, vous Monsieur le Maire, le chantre de la pseudo sécurité (pseudo car vous avez préférer laisser chuter les effectifs de la police nationale à Saint-Quentin, pour la substituer à des écrans), avec ou sans caméra sponsorisée dans cette rue, vous avez été pris en flagrant délit !

 

Merci de votre attention.

Journée brocante et barbecue dimanche 28 juillet, organisée par la cellule des Communistes de Gauchy

 

Ce sera l’occasion de se rencontrer, d’échanger autour d’un barbecue convivial, mais aussi de signer notre pétition contre les augmentations des tarifs  d’électricité .

Nous demandons :

  • le retrait immédiat de cette décision
  • la nationalisation complète d’EDF et de GDF permettant le contrôle des prix de l’énergie
  • la gratuité de l’énergie jusqu’au seuil indispensable à la dignité de chacun

: http://pcfsaintquentin.unblog.fr/2013/07/14/petition-contre-les-augmentations-des-tarifs-edf-annoncees-pour-2013-et-2014/ pour signer en ligne

 

Journée brocante et barbecue dimanche 28 juillet, organisée par la cellule des Communistes de Gauchy dans Divers 944549_10200468618138166_1575413851_n

 


L’Eveil, mai 2013 : RSA, témoignage d’un système méprisant

 RSA : Machine à broyer !

 Depuis mes 18 ans, j’ai toujours travaillé mais il y a quelques mois, les problèmes ont commencé. J’ai d’abord perdu mon emploi, essayé de rebondir sans succès et me suis enfoncé dans cette spirale que trop d’entre nous connaissent. Je me suis finalement retrouvé sans indemnité chômage grâce aux règles drastiques des assedics… Il a fallu presque deux mois pour activer mon RSA . Bien sûr, pendant ce temps, je n’avais rien. Non seulement, la façon de garder dans la société, un individu exsangue avec quelques euros est inadmissible et, en plus, il y a un manque total de discernement au sein des instances décisionnaires. Au mois de novembre, Pôle Emploi a fini par me verser un vieil arriéré (un indu de 2011), cela a été considéré comme une ressource et a été enlevé de mes droits. J’ai donc dû vivre avec 73 euros par mois et cela pendant trois mois. De plus, grave injustice, l’état s’est « remboursé » de ce qu’il m’avait versé (l’indu de 2011), quelle honte ! Il est urgent de revoir ce système au plus vite. Le conseil général, l’Etat et l’administration en général doivent comprendre que cette institution doit être en état d’alerte et d’urgence permanent. Nous ne sommes pas des chiffres. Halte à la logique du profit !

 Ne nous laissons pas décourager et battons nous pour que le RSA ne soit, un jour, plus nécessaire en France et que d’ici là il devienne juste et un vrai appui pour tous.

Le mardifeste du Parti Communiste 7

Tous les mardis, un épisode du Manifeste

Épisode précédent

  1. Le socialisme allemand ou socialisme « vrai »

La littérature socialiste et communiste de la France, née sous la pression d’une bourgeoisie dominante, expression littéraire de la révolte contre cette domination, fut introduite en Allemagne au moment où la bourgeoisie commençait sa lutte contre l’absolutisme féodal.

Philosophes, demi-philosophes et beaux esprits allemands se jetèrent avidement sur cette littérature, mais ils oublièrent seulement qu’avec l’importation de la littérature française en Allemagne, les conditions de vie de la France n’y avaient pas été simultanément introduites. Par rapport aux conditions de vie allemandes, cette littérature française perdait toute signification pratique immédiate et prit un caractère purement littéraire. Elle ne devait plus paraître qu’une spéculation oiseuse sur la réalisation de la nature humaine. Ainsi, pour les philosophes allemands du XVIIIe siècle, les revendications de la première Révolution française n’étaient que les revendications de la « raison pratique » en général, et les manifestations de la volonté des bourgeois révolutionnaires de France n’exprimaient à leurs yeux que les lois de la volonté pure, de la volonté telle qu’elle doit être, de la volonté véritablement humaine.

L’unique travail des littérateurs allemands, ce fut de mettre à l’unisson les nouvelles idées françaises et leur vieille conscience philosophique, ou plutôt de s’approprier les idées françaises en partant de leur point de vue philosophique.

Ils se les approprièrent comme on fait d’une langue étrangère par la traduction.

On sait comment les moines recouvraient les manuscrits des œuvres classiques de l’antiquité païenne d’absurdes légendes de saints catholiques. À l’égard de la littérature française profane, les littérateurs allemands procédèrent inversement. Ils glissèrent leurs insanités philosophiques sous l’original français. Par exemple, sous la critique française du régime de l’argent, ils écrivirent « aliénation de la nature humaine », sous la critique française de l’État bourgeois, ils écrivirent « abolition du règne de l’universalité abstraite », et ainsi de suite.

La substitution de cette phraséologie philosophique aux développements français, ils la baptisèrent : « philosophie de l’action », « socialisme vrai », « science allemande du socialisme », « justification philosophique du socialisme », etc.

De cette façon on émascula formellement la littérature socialiste et communiste française. Et, comme elle cessait d’être l’expression de la lutte d’une classe contre une autre entre les mains des Allemands, ceux-ci se félicitèrent de s’être élevés au-dessus de l’« étroitesse française » et d’avoir défendu non pas de vrais besoins, mais le besoin du vrai ; non pas les intérêts du prolétaire, mais les intérêts de l’être humain, de l’homme en général, de l’homme qui n’appartient à aucune classe ni à aucune réalité et qui n’existe que dans le ciel embrumé de l’imagination philosophique.

Ce socialisme allemand, qui prenait si solennellement au sérieux ses maladroits exercices d’écolier et qui les claironnait avec un si bruyant charlatanisme, perdit cependant peu à peu son innocence pédantesque.

Le combat de la bourgeoisie allemande et surtout de la bourgeoisie prussienne contre les féodaux et la monarchie absolue, en un mot le mouvement libéral, devint plus sérieux.

De la sorte, le « vrai » socialisme eut l’occasion tant souhaitée d’opposer au mouvement politique les revendications socialistes. Il put lancer les anathèmes traditionnels contre le libéralisme, le régime représentatif, la concurrence bourgeoise, la liberté bourgeoise de la presse, le droit bourgeois, la liberté et l’égalité bourgeoises ; il put prêcher aux masses qu’elles n’avaient rien à gagner, mais au contraire, tout à perdre à ce mouvement bourgeois. Le socialisme allemand oublia, fort à propos, que la critique française, dont il était l’insipide écho, supposait la société bourgeoise moderne avec les conditions matérielles d’existence qui y correspondent et une Constitution politique appropriée, toutes choses que, pour l’Allemagne, il s’agissait précisément encore de conquérir.

Pour les gouvernements absolus de l’Allemagne, avec leur cortège de prêtres, de pédagogues, de hobereaux et de bureaucrates, ce socialisme devint, contre la bourgeoisie menaçante, l’épouvantail rêvé.

Il ajouta son hypocrisie doucereuse aux coups de fouet et aux coups de fusil par lesquels ces mêmes gouvernements répondaient aux émeutes des ouvriers allemands.

Si le « vrai » socialisme devint ainsi une arme contre la bourgeoisie allemande aux mains des gouvernements, il représentait directement, en outre, un intérêt réactionnaire, l’intérêt de la petite bourgeoisie allemande. La classe des petits bourgeois léguée par le XVIe siècle, et depuis lors sans cesse renaissante sous des formes diverses, constitue pour l’Allemagne la vraie base sociale du régime établi.

La maintenir, c’est maintenir en Allemagne le régime existant. La suprématie industrielle et politique de la grande bourgeoisie menace cette petite bourgeoisie de déchéance certaine, par suite de la concentration des capitaux, d’une part, et de l’apparition d’un prolétariat révolutionnaire, d’autre part. Le « vrai » socialisme lui parut pouvoir faire d’une pierre deux coups. Il se propagea comme une épidémie.

Des étoffes légères de la spéculation, les socialistes allemands firent un ample vêtement, brodé des fines fleurs de leur rhétorique, tout imprégné d’une chaude rosée sentimentale, et ils en habillèrent le squelette de leurs « vérités éternelles », ce qui, auprès d’un tel public, ne fit qu’activer l’écoulement de leur marchandise.

De son côté, le socialisme allemand comprit de mieux en mieux que c’était sa vocation d’être le représentant grandiloquent de cette petite bourgeoisie.

Il proclama que la nation allemande était la nation exemplaire et le philistin allemand, l’homme exemplaire. À toutes les infamies de cet homme exemplaire, il donna un sens occulte, un sens supérieur et socialiste qui leur faisait signifier le contraire de ce qu’elles étaient. Il alla jusqu’au bout, s’élevant contre la tendance « brutalement destructive » du communisme et proclamant qu’il planait impartialement au-dessus de toutes les luttes de classes. À quelques exceptions près, toutes les publications prétendues socialistes ou communistes qui circulent en Allemagne appartiennent à cette sale et énervante littérature.

2. Le socialisme conservateur ou bourgeois

Une partie de la bourgeoisie cherche à porter remède aux anomalies sociales, afin de consolider la société bourgeoise.

Dans cette catégorie, se rangent les économistes, les philanthropes, les humanitaires, les gens qui s’occupent d’améliorer le sort de la classe ouvrière, d’organiser la bienfaisance, de protéger les animaux, de fonder des sociétés de tempérance, bref, les réformateurs en chambre de tout acabit. Et l’on est allé jusqu’à élaborer ce socialisme bourgeois en systèmes complets.

Citons, comme exemple, la Philosophie de la misère de Proudhon.

Les socialistes bourgeois veulent les conditions de vie de la société moderne sans les luttes et les dangers qui en découlent fatalement. Ils veulent la société actuelle, mais expurgée des éléments qui la révolutionnent et la dissolvent. Ils veulent la bourgeoisie sans le prolétariat. La bourgeoisie, comme de juste, se représente le monde où elle domine comme le meilleur des mondes. Le socialisme bourgeois systématise plus ou moins à fond cette représentation consolante. Lorsqu’il somme le prolétariat de réaliser ses systèmes et d’entrer dans la nouvelle Jérusalem, il ne fait que l’inviter, au fond, à s’en tenir à la société actuelle, mais à se débarrasser de la conception haineuse qu’il s’en fait.

Une autre forme de socialisme, moins systématique, mais plus pratique, essaya de dégoûter les ouvriers de tout mouvement révolutionnaire, en leur démontrant que ce n’était pas telle ou telle transformation politique, mais seulement une transformation des conditions de la vie matérielle, des rapports économiques, qui pouvait leur profiter. Notez que, par transformation des conditions de la vie matérielle, ce socialisme n’entend aucunement l’abolition du régime deproduction bourgeois, laquelle n’est possible que par la révolution, mais uniquement la réalisation de réformes administratives sur la base même de la production bourgeoise, réformes qui, par conséquent, ne changent rien aux rapports du Capital et du Salariat et ne font, tout au plus, que diminuer pour la bourgeoisie les frais de sa domination et alléger le budget de l’État.

Le socialisme bourgeois n’atteint son expression adéquate que lorsqu’il devient une simple figure de rhétorique.

Le libre-échange, dans l’intérêt de la classe ouvrière ! Des droits protecteurs, dans l’intérêt de la classe ouvrière ! Des prisons cellulaires, dans l’intérêt de la classe ouvrière ! Voilà le dernier mot du socialisme bourgeois, le seul qu’il ait dit sérieusement.

Car le socialisme bourgeois tient tout entier dans cette affirmation que les bourgeois sont des bourgeois – dans l’intérêt de la classe ouvrière.

Au Bangladesh, les travailleurs du textile enfin autorisés à former des syndicats : une conquête dans le sang

Le désastre humain a révélé toute l’hypocrisie des pays occidentaux, et de leurs multinationales, pour qui la liberté se limite à la libre-entreprise et s’arrête aux portes de la liberté d’expression, de manifestation, d’organisation syndicale.

1 127 morts au dernier décompte macabre : la catastrophe humaine vécue au Bangladesh a dévoilé les conditions d’esclavage moderne des ouvriers du Bangladesh devenu, avec la Chine, l’ « atelier du monde » dans le secteur textile.

La catastrophe a ému les travailleurs du monde entier, a enragé les ouvriers et ouvrières locaux qui réclament désormais non seulement des normes de sécurité fermes mais aussi l’expropriation des employeurs et enfin la liberté d’organisation syndicale.

Car les grandes firmes occidentales comme Benetton, H et M ou Carrefour ont choisi le Bangladesh comme terre d’élection pour deux raisons : le pays offre le coût du travail le plus bas au monde (1 $ par jour) ; le gouvernement assure un environnement favorable aux entreprises.

Favorable aux entreprises, cela veut dire peu d’impôts, pas de cotisations sociales patronales, aucun droit du travail contraignant, et surtout répression de tout mouvement syndical organisé.

Au Bangladesh, la répression contre le mouvement syndical est constante : le droit de grève n’est pas reconnu dans les « services essentiels » ; la syndicalisation impossible dans le secteur public mais limité dans le privé à la reconnaissance par les autorités de l’organisation syndicale.

Dans le secteur textile, la situation est encore plus simple : le droit à la liberté syndicale est proprement nié.

La présence d’une organisation aurait, selon plusieurs voix concordantes, sans doute permis de défendre la sécurité sur le lieu de travail, organisé un droit de retrait des salariés au vu des conditions de plus en plus périlleuses de travail, telles que constatées avant la catastrophe.

La portée de la décision adoptée le 13 mai ne doit pas être sur-estimée mais elle vaut pour son symbole : les 4 millions de travailleurs du textile se voient enfin reconnaître le droit à l’organisation syndicale sans autorisation préalable de l’employeur.

Cette mesure s’inscrit toutefois dans une volonté de faire descendre la pression au moment où la colère des ouvriers sur place monte. Dans le même temps, le gouvernement annonçait la fermeture de 18 usines pour raisons de sécurité.

Cette mesure ne doit soulever aucune illusion. Le droit de grève et les droits syndicaux étaient censés être reconnus en droit, mais contredits en pratique par la complaisance de l’Etat avec les multi-nationales, par les multiples réserves à leur application, les rendant inopérants.

Ce que la catastrophe révèle, ce que cette annonce médiatique dévoile, c’est ce que la mondialisation capitaliste est prêt à détruire au nom du profit :

les salaires, les droits sociaux, les services publics pour les travailleurs exploités du cœur ; les droits fondamentaux et la vie pour les travailleurs de la périphérie super-exploités.

Rappelons cette citation du Capital (chapitre XXXI), reprise d’un économiste anglais du XIX ème siècle, d’une tragique actualité :

« Le capital abhorre l’absence de profit ou un profit minime, comme la nature a horreur du vide. Que le profit soit convenable, et le capital devient courageux : 10 % d’assurés, et on peut l’employer partout; 20 %, il s’échauffe !, 50 %, il est d’une témérité folle; à 100%, il foule aux pieds toutes les lois humaines; 300 %, et il n’est pas de crime qu’il n’ose commettre ».

Identifier le taux de profit des multi-nationales du textile, c’est comprendre jusqu’où elles étaient prêtes à aller dans le crime et l’horreur humaine.

Face à de telles crimes, l’indignation humaniste n’est qu’une première prise de conscience. Elle doit mener à l’action politique révolutionnaire visant au renversement de ce système inique.

Journal municipal de mai 2013, tribune d’Olivier TOURNAY (PCF) pour l’Opposition

Journal municipal de mai 2013, tribune d'Olivier TOURNAY (PCF) pour l’Opposition dans Conseil Municipal de St Quentin olivier-216x300Une chose est sûre, le Maire UMP Xavier Bertrand, ex Ministre du Travail (+42% de chômeurs depuis 2008 à St-Quentin) et la majorité ne partagent pas nos valeurs.

3.7 millions  pour une vidéosurveillance inefficace

690 000 €/an pour une télé locale

730 000 € pour une seule et même association

500 000 €/an à une entreprise privée sans que la mairie ne donne le détail de son activité et j’en passe…

Il s’agit d’argent public dilapidé  alors qu’un peu plus, chaque jour, les Saint-Quentinois se serrent la ceinture !

Au contraire nous voulons que l’argent public serve à l’amélioration du quotidien de la population : des services publics pour tous et pas un euro de plus pour le privé.

C’est dans les écoles qu’il faut investir (au lieu de les fermer), l’accès au logement, les crèches, les services aux personnes,  un projet culturel équilibré, la gratuité du parking de l’hôpital, la baisse du coût de l’eau…

voilà d’autres choix politiques nécessaires pour Saint-Quentin !

 

Notre journal de mai

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