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La justice grecque déclare « illégale » la grève des sidérurgistes de Hellenic Halyvourgia : répression contre les luttes, pression sur les élections


La justice grecque déclare « illégale » la grève des sidérurgistes de Hellenic Halyvourgia : répression contre les luttes, pression sur les élections

Vivelepcf, 7 juin 2012 En lien : notre appel de soutien au Parti communiste grec, KKE, avec une deuxième liste de signataires.

 

Depuis neuf mois, les ouvriers de l’usine sidérurgique Hellenic Halyvourgia, à 50 km d’Athènes se battent contre le chantage patronal à la baisse des salaires (- 40% !) au nom de la rigueur et de la compétitivité.

Le 6 juin 2012, un tribunal d’Athènes a déclaré cette grève « illégale » ouvrant la voie à une nouvelle vague de répression et de licenciements de militants syndicaux.

Cette décision judiciaire ne doit évidemment rien au hasard. Le pouvoir au service du capitalisme veut donner un signal à 10 jours des élections législatives.

La lutte à Hellenic Halyvourgia est en effet devenue un symbole national de résistance, suscitant un élan de solidarité dans tout le pays. Elle est conduite par le syndicat PAME, principalement animé par les communistes du KKE.

Elle montre l’implication totale du capitalisme et du patronat grecs dans la faillite du pays qui doit leur permettre de maximiser leurs profits en écrasant les salaires et les acquis sociaux. Ces profiteurs préfèreraient se ranger parmi les victimes d’un système politique qu’ils contrôlent pourtant et d’une UE et d’un euro qu’ils défendent…

Pour les tenants du système, avant les élections, il faut indiquer au peuple en proie à la colère et la désespérance que l’issue n’est pas dans les luttes, dans les entreprises, dans le pays, mais dans les urnes avec une droite ou avec une « gauche radicale » (Syriza, social-démocratie de substitution) acceptant la tutelle européenne.

Le KKE, le PAME sont les seuls adversaires conséquents de ce scénario. A sa façon, le jugement du tribunal d’Athènes rend hommage à leur action.

Plus que jamais, soyons solidaires de ceux mènent la lutte des classes du côté des travailleurs !

« Majorité honteuse » à l’Assemblée, le versant moins glorieux de la « révolution citoyenne » !

« Majorité honteuse » à l’Assemblée, le versant moins glorieux de la « révolution citoyenne » !
 
Pour un Parti, la question du soutien à un Gouvernement se pose nécessairement à partir du moment où il dispose de députés à l’Assemblée nationale. L’épreuve de vérité a lieu au moment du vote de confiance ou d’une motion de censure, voire même au moment du vote du budget en cas de minorité de blocage.
Or, que vient de décréter le « leader » Jean-Luc Mélenchon, certainement soutenu par les autres dirigeants du Front de Gauche, avant même que les communistes ne se prononcent ?
Il a pris un « engagement solennel », « au nom du Front de gauche » (sic !) : « jamais le groupe du Front de gauche (sic !) ne votera une motion de censure déposée par la droiteSans être membre de la majorité, sans avoir demandé ni obtenu quelque poste que ce soit, nous prenons cet engagement solennel ».
 
Notons la contradiction entre le fait de s’afficher en dehors d’une majorité et le fait de ne pas voter de motion de censure, ce qui revient à soutenir le Gouvernement.
Et sur le fond, nous sommes en présence d’un Gouvernement maastrichtien d’austérité. Nous pouvons nous attendre à des restrictions et sacrifices divers, au nom des mots « dette publique et sociale », « compétitivité », « libre entreprise », « Europe » ou encore, plus prosaïquement, « responsabilité ».

L’avenir n’est pas écrit pendant les 5 années à venir. Il y aura des turbulences, des mouvements de fond, à gauche comme de droite. Si 3 millions de salariés sont dans la rue pour s’opposer à un nouvel allongement de la durée de cotisation et à l’application concrète de la « règle d’or » des finances publiques, ce qui équivaut à 50 milliards d’économies budgétaires dès la première année, de quel côté de la barricade les communistes devront-ils, sans sectarisme, se placer ? Du côté de Hollande ?

Sans avoir à en revenir à la période « classe contre classe », entre 1988 et 1993, les députés communistes ont voté par deux fois la censure contre Mitterrand-Rocard-Bérégovoy et leur politique de destruction des acquis sociaux.

Il est parfaitement insensé de dire à l’avance « on ne vous bloquera jamais » aux dirigeants PS. Cela donne le signal que les communistes seront les participants loyaux, avec peut-être des états d’âme, à la majorité Hollande-Ayrault-Aubry. Au motif de la « révolution citoyenne » en 2017 ? Ce n’est pas très mobilisateur !

Il n’est pas question de « faire la politique du pire », mais d’avoir la prétention d’incarner l’espoir d’une sortie du capitalisme. Il s’agirait d’engager le rapport de force, dans une vision dynamique et agissante du peuple, et non de se cantonner au rôle de rabatteur institutionnel du Parti socialiste.

L’avenir de la France dépend du niveau de conscience populaire, de la mise en mouvement de la classe ouvrière. Le communisme s’est toujours construit de manière autonome dans la gauche. Il est une gauche à lui tout seul, et non une simple partie de celle-ci. Ses identifiant sont forts et toujours plus d’actualité : respect de la souveraineté nationale des peuples, refus de la guerre et refus du capitalisme.
Dans la période à venir, nous aurons certes besoin du plus de députés communistes à l’Assemblée nationale (et non pas « Front de Gauche », encore moins d’un groupe « Front de Gauche »). Nos élus, nous le savons, sont des points d’appui, et non une fin en soit.
 
Mais nous aurons surtout besoin d’un Parti communiste qui réfléchit et analyse sur des bases marxistes et non opportunistes, porteur de propositions offensives et crédibles, un parti d’organisation et d’action, prenant systématiquement l’initiative des luttes, travaillant à une alliance populaire à la base.
 
Gautier WEINMANN, PCF à LEFOREST (62)

Xavier BERTRAND Aurait-il besoin du Front National ?

Parti Communiste Français-Section de Saint-Quentin22, rue de la Pomme Rouge-St-Quentin-

Blog:http://pcfsaintquentin.unblog.fr-pcfquentin@live.fr 

Xavier BERTRAND

Aurait-il besoin du Front National ?

 

Xavier BERTRAND  Aurait-il besoin du Front National ? dans Communisme-Histoire- Théorie images-1Le premier tour de l’élection présidentielle a vu la progression dangereuse du score du Front national. Dangereuse parce que la droite n’hésite plus à reprendre ses thèses. Dangereuse parce que certains candidats n’hésitent plus à s’en servir pour s’offrir « une belle promotion médiatique ». Quitte à le faire encore progresser…

 

A Saint-Quentin, Xavier BERTRAND met à disposition une salle pour une rencontre publique du F’Haine, une première. «En dehors du symbole évident d’une pratique de collaboration aujourd’hui quotidienne entre le FN et toute une partie de la droite classique, c’est une insulte aux Saint-Quentinois.

 

Pendant des mois, le pouvoir sarkozyste, le ministre Guéant succédant à Besson dans cette fonction, a tout fait pour banaliser le discours sécuritaire, discriminatoire et anti-immigrés du FN, de « l’identité nationale » à la croisade inventée contre la Burqa. C’est un choix politique bien réfléchi comme ce n’était pas par hasard que Mitterrand en 1983 assure la promotion de Le Pen à la télévision.

 

Révolutionnaire et internationaliste, Communiste en tout temps nous avons combattu les idées de haine, de rejet de l’autre, d’injustice. En son temps, Emile TOURNAY, Elu, dirigeant du PCF dans l’Aisne et à Saint-Quentin avait refusé tout prêt de salle au Front National, ce qui lui avait valu d‘ailleurs une comparution au tribunal ou il fut condamné au franc symbolique

Le vrai visage de ce parti reste fondamentalement nationaliste, antisocial, raciste, sexiste et homophobe. 

L’objectif du Front National n’est pas la défense des salariés, des précaires, des chômeurs, des retraités… mais la recherche d’un profit maximum pour une minorité de nantis et des reculs sociaux pour tous les autres.  Le FN rend les pauvres, les immigrés responsables de tous les maux : cela évite de s’en prendre aux détenteurs de richesses et au patronat  En aucun cas, il s’agit pour lui de s’attaquer aux racines réelles de la crise actuelle, de lutter pour imposer au gouvernement et au patronat la prise en compte d’exigences sociales négligées depuis un quart de siècle, et en particulier un autre partage des richesses.

 

La lutte contre le fasciste se résume trop souvent à une simple opposition à l’extrême droite, ce qui l’empêche de prendre une véritable dimension politique. Ce n’est surtout pas se lancer dans un concours de populisme et d’invective avec les Le Pen, père et fille. A ce jeu-là, certains espèrent se faire valoir en cachant leurs compromissions politiques. A la fin, c’est l’extrême-droite qui gagne, dangereusement.

 

Ils veulent nous diviser, A nous de nous rassembler…Ecarter le danger de l’extrême-droite, au-delà de la dénonciation, c’est proposer une autre perspective politique.

 

Défendons des positions de rupture immédiate dans les entreprises et les quartiers où résident les travailleurs, dans une perspective de rupture avec le capitalisme. Ne laissons pas un pouce de terrain à la démagogie médiatisée de Mme Le Pen visant à les récupérer, à les dévoyer, à exploiter les compromissions des forces liées au système.

 

Pour la défense du système de retraite solidaire, pour une convergence de lutte vers la reconquête de la retraite à 60 ans, portons plus que jamais les exigences du retour à 37,5 annuités et de la suppression de toutes les exonérations de cotisations patronales.Jean-Marie Le Pen a toujours combattu cette avancée sociale. Voilà que sa fille prône la retraite à 60 ans et l’abaissement des annuités de cotisation. Cherchez l’erreur !

 

487335_4058518190041_1494747886_33386826_510834419_n-300x300 dans ELECTIONS: Un moyen pas un objectifPour les salaires (salaire net et salaire socialisé), nous devons toujours associer la revendication de l’augmentation du SMIC à un niveau permettant une réponse aux besoins premiers, 1700 euros net tout de suite, avec le rétablissement de l’échelle mobile des salaires, supprimée par la gauche mitterrandienne en 1982/83. Marine Le Pen reprend (et déforme) cette revendication fondamentale du mouvement ouvrier. Là aussi, cherchez l’erreur !

 

Sur l’Europe, nous avons combattu systématiquement, de façon conséquente, l’UE du capital. Toute notre argumentation contre Maastricht est validée par les faits, par le pillage des peuples organisé par les trusts au moyen en particulier de l’euro. Plus que jamais, portons ces positions !  Que Mélenchon ait défendu Maastricht et soit un rabatteur pour l’intégration européenne, c’est son problème. En 1991, Jean-Marie Le Pen estimait à la télévision que le bilan de la « construction » européenne était « globalement positif ». Depuis 1992, les nationalistes européens du FN ont pris la posture inverse de s’opposer à Maastricht pour semer le trouble. Le Pen fille est maintenant chargée de légitimer l’UE. Là encore, cherchez l’erreur !

 

Il n’existe pas de lutte contre le fascisme en dehors de la lutte pour la destruction du capitalisme !       

     Contre la collaboration UMP/FN: Samedi 2 JUIN à 10H 

Devant le PMU Quartier Europe afin de diffuser largement ce tract 

Les syndicats de classe du PAME grec et de la CGTP portugaise signent un appel commun critique envers la ligne de la CES: « Notre avenir n’est pas le capitalisme »

Les syndicats de classe du PAME grec et de la CGTP portugaise signent un appel commun critique envers la ligne de la CES: « Notre avenir n’est pas le capitalisme »

Traduction AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

Chers camarades,

 

nous sommes à la croisée des chemins. La nature généralisée et globale de la crise capitaliste, la tournure des événements en Grèce, au Portugal, en Irlande et dans tous les pays d’Europe imposent comme une nécessité que le mot d’ordre « Prolétaires de tous pays, unissez-vous ! » se fasse entendre plus fort que jamais.

 

Le mouvement ouvrier et populaire va être confronté à de nouvelles responsabilités, plus importantes dans la période à venir, en fonction de l’évolution des événements au sein de l’UE.

 

L’approfondissement de la crise capitaliste, ainsi que les impasses dans la gestion même par les représentants politiques du Capital, conduisent à l’escalade de l’offensive contre la classe ouvrière et son mouvement. Les rivalités inter-impérialistes s’intensifient, entre les gouvernements et des fractions de la ploutocratie. Les nouvelles vagues d’attaques, les réductions de salaires, les nouvelles coupes dans les droits et les dépenses sociales profitant au peuple, au nom de la réduction des déficits et de la dette publique visent à assurer aux monopoles européens une main d’œuvre meilleur marché et de nouvelles sphères d’action. La troïka – FMI, BCE, UE – en collaboration avec la classe bourgeoise de chaque pays et leurs représentants politiques remettent en cause les droits sociaux et les acquis des travailleurs, ainsi que la souveraineté nationale. Tout cela est confirmé par le « Pacte pour l’euro ».

 

Le rôle de l’UE comme un pacte de loups et d’oppresseurs de la classe ouvrière et des peuples, la classe ouvrière et les couches populaires en ont désormais l’expérience concrète.

 

Les mythes de la ploutocratie et de ses partisans, selon lesquels l’UE serait une « union de solidarité et une forteresse pour les peuples » volent en éclat. La crise capitaliste dans la zone euro continuera à s’approfondir. L’Union européenne deviendra de plus en plus réactionnaire et les travailleurs vivront dans des conditions d’extrême pauvreté qui iront en empirant si les peuples ne se révoltent pas.

 

Nous avons appris de l’histoire récente et de la réalité actuelle, nous devons refuser les mensonges de la ploutocratie et de leurs représentants politiques selon lesquels l’origine de la crise se trouve dans l’existence de droits pour les travailleurs ou à cause d’une mauvaise gestion économique. Il ne s’agit pas d’une crise de la dette.

 

Ce qui est à l’origine de la crise est une question cruciale. Car de l’analyse de la cause découle l’issue que l’on peut trouver à cette crise. Ils prétendent que les causes sont à trouver dans une mauvaise gestion, les scandales, le système financier global, les spéculateurs, les golden boys etc. Les libéraux, les sociaux-démocrates et les opportunistes essaient de semer la confusion chez les travailleurs. La crise n’est pas le fruit d’un dysfonctionnement du développement capitaliste normal comme les partis bourgeois, impérialistes et certaines directions syndicales tentent de le présenter, mais est le produit du développement capitaliste lui-même, il s’agit bien d’une nouvelle crise du capitalisme. Cette crise est une crise du capitalisme, et elle est causée par les profits colossaux du grand capital et leur accumulation d’une part, et l’intensification de l’exploitation de la main d’œuvre d’autre part. Le capitalisme est un système pourri et dépassé. Il ne peut pas être corrigé. Aussi longtemps qu’existera le capitalisme, il y aura toujours chômage, famine, guerre, exploitation brutale et oppression de la classe ouvrière et des couches populaires.

 

Nous sommes confrontés à une offensive généralisée qui souhaite ramener nos conditions de vie et de travail un siècle en arrière.

 

La situation actuelle ne concerne pas seulement la classe ouvrière de certains pays. Cet ouragan de mesures anti-populaires est mis en place partout par l’UE, le FMI et la BCE par les gouvernements libéraux et sociaux-démocrates, par leurs grandes coalitions, et par leurs versions qu’elles soient de centre-droit ou de centre-gauche (Allemagne, Italie, Grèce). De tels gouvernements servant les besoins actuels du capital ont généralement un soutien allant jusqu’aux nationalistes, comme en Grèce.

 

Notre vécu, notre expérience nous prouvent clairement que dans une Union européenne des monopoles, il n’y a pas de solution dans les intérêts du peuple. La rupture avec le pouvoir des monopoles et le retrait des organisations impérialistes est une nécessité.

 

Les directions de la Confédération européenne des syndicats (CES)portent également de lourdes responsabilités dans l’aggravation des conditions de vie de la classe ouvrière en Europe, dans la situation que nous connaissons actuellement. Elle porte de lourdes responsabilités pour avoir désarmé le mouvement ouvrier avec sa politique de conciliation avec le capital, sa politique de collaboration de classe avec le patronat et les organisations impérialistes. La direction de la CES,sous couvert de « dialogue social », soutient la ligne de la compétitivité capitaliste, répand des illusions et désoriente la lutte des travailleurs. Ces directions syndicalessouvent s’accordent et co-signent des coupes actées au nom de la crise, ils s’accordent avec la ligne qui soutient les licenciements de certains travailleurs pour sauver le reste. Ce sont les mêmes qui disent « Oui » aux formes flexibles de relations de travail, aux horaires de travail flexibles, au nom de la lutte contre le chômage. Ils cultivent le défaitisme. La logique qui sert les intérêts du capital crée de la désillusion, a des effets négatifs sur le mouvement syndical, paralyse et désoriente les syndicats. Ce n’est que par une lutte rassembleuse et sans compromissions menée par un mouvement syndical sur des positions de classe en Europe et dans le monde entier que l’espoir peut se reconstruire. Le renforcement du mouvement de classe en Europe renforcera la résistance contre le capital et les politiques anti-ouvrières ainsi que pour le droit au travail, pour des droits sociaux, et créera les bases d’une croissance visant à satisfaire les besoins de la classe ouvrière et des couches populaires.

 

Aujourd’hui, il y a un besoin urgent, celui d’un réveil des forces populaires et ouvrières contre l’alliance du capital contre le monde du travail, de l’organisation immédiate de leur lutte dans chaque lieu de travail, chaque secteur, et chaque quartier ouvrier et populaire. Plus que jamais, nous avons besoin d’une coordination et d’une direction de la classe ouvrière et du mouvement syndical sur des positions de classe, à l’échelle nationale et internationale, qui mettent en avant des formes supérieures de lutte, afin de battre et d’imposer la ruputre avec les partisans du capital. Le mot d’ordre « Organisation – Riposte » est aujourd’hui opportun, nécessaire et il doit être mis en œuvre.

 

Que les peuples n’acceptent pas de capituler ! Soulevons-nous !

Ce qu’il nous faut actuellement, c’est intensifier la lutte de classe, afin de poser des obstacles aux pires mesures qui s’annoncent. Mettre en échec ces nouveaux plans contre les travailleurs, et préparer le mouvement ouvrier à la riposte, qui doit viser à la rupture avec le pouvoir des monopoles.

Les syndicats doivent devenir le cœur de luttes massives et doivent forger un mouvement de résistance de masse, d’opposition à la mise en place de mesures contre le monde du travail.

Renforcer l’organisation sur les lieux de travail, la formation de comités au sein des entreprises, usines, quartiers, est une grande contribution à cet objectif.

Nous devons renforcer le débat sur le type de mouvement, d’alliances, de perspectives dont nous avons besoin. Il est nécessaire d’empêcher, pour ce qui dépend de nous, que de la frustration ressorte des difficultés de la lutte. Nous avons besoin d’un mouvement contre les exploiteurs capitalistes. Nous avons besoin d’un mouvement indépendant du syndicalisme proche des patrons et des gouvernements. Nous avons besoin d’un mouvement qui lutte non seulement pour des améliorations politiques, mais aussi pour tous les besoins de la classe ouvrière, pour la rupture et l’abolition des rapports d’exploitation. Nous avons besoin d’un mouvement organisé, profondément enraciné sur les lieux de travail, avant tout dans les lieux de production, les usines. Nous avons besoin d’un mouvement de masse et qui forgera l’alliance des travailleurs salariés avec les travailleurs indépendants, les petits paysans, les jeunes et les étudiants ainsi que les femmes.Nous avons besoin d’un mouvement internationaliste qui lutte pour un seul objectif dans chacun des pays.

Un tel mouvement sera en position de repousser avec succès l’offensive des monopoles et de leurs représentants politiques. Il sera en position de jouer un rôle important dans la lutte pour la rupture avec le pouvoir actuel, pour le pouvoir populaire, qui posera les bases de la satisfaction des besoins populaires.

Nous luttons, nous revendiquons et nous essayons dans l’action de former les conditions préalables nécessaires à la satisfaction des besoins de la classe ouvrière.

Par une ligne de lutte, qui nous donnera la force d’organiser la résistance, de gagner de nouveaux droits, de développer la lutte commune, l’alliance entre classe ouvrière et paysans, indépendants, qui mettra à l’ordre du jour la question des transformations au niveau du pouvoir et de l’économie. Des transformations qui libéreront la classe ouvrière de l’état d’exploitation et ouvrira la voia au développement basé sur le bien-être des familles ouvrières et populaires.

Pour que les événements suivent cette perspective, il nous faut un pouvoir ouvrier et populaire, qui représenterait les intérêts de la majorité du peuple.

Les luttes quotidiennes sont liées à la perspective de la lutte des mouvements ouvriers. Car, sans cela, nous nous arrêterions à mi-chemin. Et c’est d’une grande importance pour le développement même de la lutte.

Notre objectif est d’aider la classe ouvrière d’Europe à saisir que :

Notre avenir n’est pas le capitalisme


Sur la base de l’appel ci-dessus, nous estimons que plus que jamais, il nous faut un rassemblement de forces pour:

  • Une coordination syndicale militante dans chaque secteur;

 

  • Des luttes communes, de classe et de masse, avce des objectifs communs;

 

  • Le renforcement de la solidarité internationale dans tous les pays;

Appel signé par:

PAME – Grèce

CGTP-IN – Portugal

co-signé par:

CSU (P y J) – Espagne

USB – Italie

PEO – Chypre

La Commune de Paris doit toujours éclairer le mouvement ouvrier !

Voir aussi  http://vivelepcf.over-blog.fr/article-le-vote-front-de-gauche-n-est-pas-le-vote-communiste-106052077.html 

La Commune de Paris doit toujours éclairer le mouvement ouvrier !

 Vivelepcf – 28 mai 2012

 

La Commune de Paris doit toujours éclairer le mouvement ouvrier ! dans Communisme-Histoire- Théorie LA_COMMUNE_de_PARIS_18-224x30029 mai 1871 – 29 mai 2012 : Il y a 141 ans,  la Commune de Paris était écrasée dans le sang.

Toujours, nous célébrons le sacrifice des dizaines de milliers de Communards, hommes, femmes, jeunes massacrés aussi férocement que méthodiquement, cette semaine sanglante de 1871, par les troupes de la réaction versaillaise soutenue par les exploiteurs du monde entier.

Nous célébrons la portée profonde, grandiose, de la Commune de Paris pour l’ensemble du mouvement ouvrier international telle que Lénine l’avait déjà soulignée au début du siècle dernier:

« Le souvenir des combattants de la Commune n’est pas seulement vénéré par les ouvriers français, il l’est par le prolétariat du monde entier. Le tableau de sa vie et de sa mort, l’image du gouvernement ouvrier qui prit et garda pendant plus de deux mois la capitale du monde, le spectacle de la lutte héroïque du prolétariat et de ses souffrances après la défaite – tout cela a remonté le moral de millions d’ouvriers, fait renaître ses espoirs et gagné leur sympathie au socialisme. Le grondement des canons de Paris a tiré de leur profond sommeil les couches les plus arriérées du prolétariat et donné partout une impulsion nouvelle à la propagande révolutionnaire. C’est pourquoi l’œuvre de la Commune n’est pas morte ; elle vit jusqu’à présent en chacun de nous ».

Commune-de-Paris-appel-aux-ouvrieres-181x300 dans Faire Vivre et Renforcer le PCFSamedi 26 mai s’est déroulée, comme chaque année depuis 1880, la montée au Mur des Fédérés au cimetière du Père Lachaise. Le souvenir de la Commune a été et reste encore l’un des plus conflictuels.

Le pouvoir et la réaction y sont encore plus allergiques qu’à l’évocation des révolutionnaires de 1793. Dans leur inconscient collectif, les possédants ont encore peur. Ils ont raison ! L’histoire de La Commune porte en elle leur renversement. Dans les programmes et manuels scolaires, cet épisode est toujours minimisé et caricaturé. La commémoration de la Commune était d’autant plus insupportable à la droite que les expériences socialistes issues de la Révolution d’octobre 1917 étaient les héritières directes de sa remise en cause de leur domination universelle.

Depuis 1989/1991, la droite française s’est assouplie. Elle commence à envisager reléguer la Commune dans l’histoire officielle consensuelle, c’est-à-dire privée de son sens politique, un peu comme Sarkozy a été mandaté pour le faire avec le résistant communiste Guy Môcquet. En 2000, Jacques Toubon et Jean Tibéri, alors maires du 13ème et de Paris, inauguraient ainsi la place de la Commune de Paris en appelant à la réconciliation nationale…

Jusqu’alors, ce rôle était dévolu aux socio-démocrates. Après 1920, ils se sont évertués à ne pas laisser cet héritage si important du mouvement ouvrier français au PCF.

La Montée au Mur des Fédérés en 1936, dans les circonstances unitaires du Front populaire dont le PCF était à l’impulsion, en ont été le symbole avec l’intervention de Léon Blum. En 2012, même François Hollande arrive à se référer à la Commune, à côté de Delanoë à la Mairie de Paris, le jour de son investiture.

Il n’en est que plus important, pour nous communistes, de ne pas laisser avancer l’entreprise de banalisation de l’histoire et des enseignements révolutionnaires de la Commune.

Marx, dans « la Guerre civile en France – 1872 », Engels et Lénine les ont analysés. Ils ont, de façon centrale, à la lumière des Communards, pousser leur analyse de l’Etat. (Nous en rappelons quelques phrases pour inviter à l’étude de ces textes fondamentaux.)

Lénine synthétise dans « l’Etat et la révolution – 1917 ». Il cite la nouvelle préface de Marx et Engels au Manifeste de 1848 : « La Commune, notamment, a démontré que la classe ouvrière ne peut pas se contenter de prendre la machine d’Etat, toute prête, de la faire fonctionner pour son propre compte ». Il précise : « L’idée de Marx est que la classe ouvrière doit briser, démolir « la machine de l’Etat toute prête », et ne pas se borner à en prendre possession ».

Marx, Engels puis Lénine montrent la portée révolutionnaire, novatrice des décisions de la Commune dans ce sens comme « la suppression de l’armée permanente et son remplacement par le peuple en armes », la suppression du parlementarisme : « au lieu de décider tous les trois ou six ans quel membre de la classe dirigeante « représentera » et foulera aux pieds le peuple au Parlement, le suffrage universel devait servir au peuple constitué en communes à recruter des ouvriers, des surveillants, des comptables pour ces entreprises ».

A la fin de l’introduction par Engels de l’édition de 1891 de la « Guerre civile en France », largement citée par Lénine, on lit : « en réalité, l’Etat n’est rien d’autre qu’une machine pour l’oppression d’une classe par une autre, et cela, tout autant dans la république démocratique que dans la monarchie ; le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il est un mal dont hérite le prolétariat vainqueur dans la lutte pour la domination de classe et dont, tout comme la Commune, il ne pourra s’empêcher de rogner aussitôt au maximum les côtés les plus nuisibles, jusqu’à ce qu’une génération grandie dans des conditions sociales nouvelles et libres soit en état de se défaire de tout ce bric-à-brac de l’Etat ».

Deux lignes plus loin, à ceux qui l’ont en « terreur », « philistins » d’hier et socio-démocrates d’aujourd’hui, Engels adresse en conclusion : « Eh bien, Messieurs, vous voulez savoir de quoi cette dictature a l’air ? Regardez la Commune de Paris. C’était la dictature du prolétariat ».

Déjà en 1891, l’étude de la Commune de Paris était objet de lutte idéologique.

En 2012, un appel émanant de plusieurs organisations de gauche réclame la « réhabilitation des Communards » par l’Etat. Nous ne pouvons pas partager cet objectif.

L’Etat d’aujourd’hui, sa tutelle l’UE sont autant au service de la bourgeoisie et du capital qu’hier. Que l’Etat ait dû concéder des acquis aux travailleurs au cours de l’histoire de la lutte des classes, comme après la Commune de 1871 la forme républicaine plutôt que la forme monarchique, n’y change rien.

L’appel des associations de 2012 rappelle à juste titre que la Commune est « la première et seule fois où dans notre pays le pouvoir fut exercé par le peuple et pour le peuple. » Pourquoi aider l’Etat d’aujourd’hui à récupérer son antithèse d’hier ?

On lit dans le texte de ces organisations : « rétablir dans leurs droits les communards, c’est donner un sens à leur combat pour une société plus juste ». Leur combat n’a pas besoin pour avoir du sens d’une validation officielle de François Hollande ou d’une stèle gravée du nom de Tibéri ou Delanoë ! Au contraire !

Dépourvu largement de la théorie du socialisme scientifique, d’un parti communiste – c’était leurs faiblesses - les Communards ont donné au monde un exemple éclatant de prise du pouvoir populaire contre les possédants et leur Etat. Cette perspective révolutionnaire est plus que jamais un phare, un point d’appui dans les luttes de tous les jours.

Communistes, ne laissons pas, pas plus aujourd’hui qu’hier, le souvenir de la Commune de Paris au réformisme, même bien intentionné !

« Tant qu’un homme pourra mourir de faim à la porte d’un palais où tout regorge, il n’y aura rien de stable dans les institutions humaines » (Eugène VARLIN – 1839 – 1871)

Élections, piège à cons ?

Élections, piège à cons ?

 Échange instructif  avec Jean Salem sur la place des élections dans notre stratégie politique

Jean Salem, professeur de philosophie à la Sorbonne, animateur du séminaire Marx XXI.

 C’est une vingtaine de camarades de la JC du 15ème et d’ailleurs qui ont participé à l’initiative organisée par notre section avec Jean Salem, professeur de philosophie à la Sorbonne, animateur du séminaire Marx XXI.

Une initiative qui prenait pour thème son dernier livre « Elections, piège à cons ? », d’une actualité certaine au sortir d’une année électorale qui nous a emmené, en tant que communistes, à nous reposer la question du sens des élections pour une organisation révolutionnaire comme la nôtre.Élections, piège à cons ? dans Communisme-Histoire- Théorie 9782081248793

Le secrétaire de la JC 15 a insisté sur la nécessité de replacer les élections dans notre stratégie politique : celle de la conquête d’une autre société que le capitalisme, le socialisme, qui passe par une rupture politique révolutionnaire.

Une fois arrivée au constat qu’aucune révolution sociale aboutie n’est arrivé au pouvoir par les urnes, de Cuba à la Russie, que la plupart des transformations sociales profondes conquises chez nous l’ont été par la lutte – grandes grèves de 36, Résistance, mai 68 – et enfin que chaque fois que la bourgeoisie a été mise en difficulté, elle n’a pas hésité à abolir le jeu électoral, comme au Chili en 1973 par exemple, quelle place pour les élections dans notre ligne politique ?

En revenant sur notre histoire et sur nos références théoriques, les élections ont trois fonctions :

  • c’est une tribune, celle que mettait en avant déjà Marx et Engels. Elle n’a de sens que si sont affirmées des idées communistes et si elles ne sont pas cachées derrière des formations au contenu idéologique flou dans l’espoir d’hypothétiques gains électoraux ou de sièges ;

  • c’est un thermomètre. Lénine défendait la démocratie bourgeoise comme le meilleur régime pour l’expression des idées communistes, dans l’Etat et la révolution. Il n’y a aucune contradiction, les élections permettent de voir l’état du rapport de force même déformé, par les fraudes ou les manipulations idéologiques. Un résultat électoral n’a de sens encore une fois que si il est l’expression d’un message politique clair ainsi que d’un travail d’une organisation de classe et de masse dans la société ;

  • c’est un point d’appui enfin. Gramsci, souvent mécompris, a réalisé une critique féroce des institutions bourgeoises et des Appareils idéologiques d’État (médias, école, université) qui créent un consensus dans la société civile autour de la défense de l’ordre capitaliste. Le rôle du Parti communiste est de briser ce consensus d’abord dans la société (civile) et pas dans les institutions politiques. Pour Gramsci, le parti, par ses cellules de quartier et d’entreprises, doit mener un long travail préalable, une guerre de position, où il va s’agir de faire bouger le rapport de force (faire bouger les tranchées), conquérir des points d’appui (les casemates/forteresses de la bourgeoisie), un préalable à la guerre de mouvement : la révolution proprement dite ;

Jean Salem a ensuite développé devant nous les principaux éléments de réflexion présents dans son livre, une présentation organisée en trois axes :

  • la critique acerbe du cirque électoral, alimenté par un jeu médiatique qui verrouille toute émergence d’une alternative. Des mascarades électorales où ceux qui présentent un discours de gauche s’empressent le lendemain de contredire leurs promesses, où le népotisme (« les dynasties démocratiques ») et le clientélisme règnent ;

  • le constat d’un pouvoir confisqué par les élections. Certes, les élections sont bien un « baromètre » pour juger du « degré de maturité de la conscience populaire » (Engels). Lénine, très finement dans le contexte du tsarisme, adaptait ses consignes de vote au contexte : tantôt abstention, tantôt vote à telle élection, en fonction de ce qui pouvait y être gagné. Mais il faut bien s’attendre par ce que l’on entend par démocratie. Pour un démocrate comme Rousseau, les élections et la représentation sont antithétiques à la démocratie, la vraie, celle directe, reposant sur une souveraineté inaliénable. Rousseau disait ainsi du peuple anglais qu’il n’est « libre qu’une fois tous les trois ans », avant et après les élections il disparaît en tant que peuple. De toute manière, la démocratie représentative telle qu’on l’a connue, tend elle aussi à être remise en cause par un système capitaliste qui n’hésite pas à bafouer les votes des peuples lorsqu’ils ne correspondent pas. On peut penser aux vote contre le Traité constitutionnel européen entre 2005 et 2008 en Hollande, en Irlande et en France, tous déjugés par les « élus » du suffrage universel ;

  • le spectacle d’une élection ininterrompue, tout coule à l’élection, tout en dérive. C’est l’ « électionite », on saute d’une élection à une autre, les lignes politiques s’adaptent au gré des sondages, vérité absolue qui oppose une opinion publique sage à des minorités, la rue, trop bruyante. La politique n’en est réduite qu’au détail, à la frivolité, aux artifices médiatiques ;

L’intervention de Jean Salem a été saluée par tous les jeunes communistes présents et a donné lieu à un débat animé autour de questions d’actualité pour l’essentiel :

la question de Mélenchon et du Front de gauchea été évoquée. Tous ont émis de lourdes critiques sur l’effacement de notre point de vue communistes mais les interprétations ont divergé entre ceux qui voient certains éléments positifs tantôt dans la campagne de Mélenchon tantôt dans la radicalisation d’une partie de l’électorat, et une majorité inquiète d’une dérive de personnalisation, de « peoplisation », bien intégrée au cirque médiatique décrit par Jean Salem mais aussi d’un enfermement dans un cadre institutionnel, électoral, maîtrisé par la classe dominante. Dans l’ensemble, il a été rappelé que la vingtaine d’adhésions de la JC 15 depuis septembre l’ont été ni sur une base d’adhésion ni de dénigrement public du Front de gauche mais bien sur une base de lutte, sur l’affirmation de nos principes communistes et sur notre travail de terrain,dans les quartiers, lycées et entreprises du 15ème ;

la Grècea aussi préoccupé certains camarades, avec l’opposition de plus en plus nette entre le PC Grec, le KKE, et Syriza, une coalition hétérogène dite de « gauche radicale ». Il a été unanimement salué le rôle essentiel joué par le KKE dans le développement des luttes en Grèce et il a été évoqué les positions conciliantes de Syriza avec l’UE, à tel point que M.Tsipras, son leader a récemment écrit une lettre aux dirigeants de l’UE pour proposer ses services afin d’assurer la stabilité en Grèce et en Europe !

La question du rejet de la Vème république a enfin été posée, avec son système présidentiel qui aboutit à la personnalisation de la politique, et le scrutin majoritaire, qui bi-polarise le débat politique autour d’une alternance sans alternative. De Gaulle l’a conçu pour tuer le Parti communiste, il faut rompre avec elle non seulement dans les discours mais aussi dans les faits. Ne pas succomber à la personnalisation et à l’alternance sans alternative.

Le débat s’est poursuivi autour d’un verre, dans une ambiance fraternelle. Tous d’accord sur un point : si il ne faut pas négliger l’opportunité des élections pour faire entendre nos idées communistes, le changement ne passera pas par les élections !

Voici la vidéo de l’intervention de Jean Salem :http://vimeo.com/42581330

 

 

 

LRetrait des candidatures PCF: Version longue de notre déclaration pour le tract et notre fête des Libertés du DIMANCHE 8 JUILLET 2012

PCF SAINT QUENTIN

FETE DES LIBERTES 2012

Pour les communistes de la section du PCF Saint-Quentin, il faut lutter sans attendre !

Les communistes du Saint-Quentinois se sont réunis en assemblée générale mardi 15 mai 2012.

Camarades des quartiers et des entreprises, nous avons analysé les résultats des élections présidentielles.

Nous nous félicitons de la sanction infligée à Sarkozy et à son gouvernement, notamment au désormais ex-ministre du chômage, Xavier Bertrand, mis largement en minorité à Saint-Quentin. Notre action incessante y a contribué pour beaucoup.

Mais nous ne pouvons aussi que constater que François Hollande est élu sur un programme de poursuite de l’austérité sous l’égide de l’UE, que le système a réussi à détourner la colère populaire, notamment dans l’Aisne, vers l’extrême-droite.

Pour nous, il n’y aucun répit à laisser au nouveau pouvoir en cours de constitution, au Medef, aux forces capitalistes. L’heure est à la lutte sans attendre.

Un rapport de force considérable s’est manifesté depuis des années contre la politique du capital. Dans les conditions politiques nouvelles, nous voulons mettre tout en œuvre pour le concrétiser en victoires pour la classe ouvrière.

10 millions de personnes pour la défense de la retraite à 60 ans : gagnons l’abrogation de la loi Woerth, le retour aux 37,5 annuités, la fin des exonérations de cotisations patronales.

3 millions de personnes contre la transformation de La Poste en SA, contre la dégradation du service public, contre la concurrence « européenne », gagnons la reconquête de l’entreprise nationale, du monopole public.

Idem pour l’hôpital public, le logement social etc.

Nous avons l’intention de prendre tous les nouveaux élus sur leurs contradictions, leur hypocrisie.

Nous entendons ce que nous disent nos camarades du Parti communiste grec (KKE), comment on tente de tromper leur peuple avec une « gauche » du moindre mal qui amène au pire, pendant que l’on fait monter le fascisme.

C’est dans ce contexte et cet état d’esprit que nous abordons de façon offensive les trois semaines de campagne des élections législatives.

A Saint-Quentin, il faut parachever la défaite de Xavier Bertrand, il faut faire reculer l’extrême-droite en dénonçant au fond sa démagogie « sociale ».

Le Front de gauche, la direction de la fédération du PCF de l’Aisne ont décidé de se soumettre à des accords politiciens nationaux plutôt que de respecter la souveraineté des communistes et les statuts du PCF. C’est lamentable.

La situation nationale est si grave pour l’avenir du PCF et du pays. Ces irresponsables, pour des raisons que nous n’osons même pas imaginer,  choisissent d’effacer le Parti de la classe ouvrière, le Parti de la Résistance et des fusillés derrière un opportuniste comme Jean-Luc Mélenchon, que personne n’a jamais pris pour un révolutionnaire, même de loin, en 30 ans au Sénat ou sous le gouvernement Jospin.

En ce qui nous concerne, nous prenons nos responsabilités de militants et responsables communistes conséquents. Nous faisons le choix de préparer la riposte populaire de la façon la plus efficace.

Dans la confusion de la campagne électorale, aggravée par les prétentions laissées au FN, nous décidons de retirer nos candidatures aux législatives

Nous confions à Corinne Bécourt et Olivier Tournay le rôle de porte-parole et d’organisateurs de notre action communiste dans les luttes, pour faire monter dans la circonscription l’oppositions à la politique du capital d’où qu’elle vienne.  Des législatives nous n’attendons que la défaite de Xavier Bertrand et le recul du FN.

Corinne et Olivier, candidats ou non, animeront notre action dans ce sens.

Quand certains veulent se cacher derrière des opportunistes pour on ne sait quel avantage politicien, nous sommes fiers d’être communistes, héritiers de la lute de nos anciens, de leur sacrifice si souvent, branchés sur la lutte des travailleurs, la colère de ceux qui souffrent.

Venez vous battre avec nous ! Adhérez à la section du PCF Saint-Quentin ! Vive le PCF !

 

Le Front de gauche : au service de la lutte des places !

Le Front de gauche : au service de la lutte des places ! Pour des candidatures de rassemblement présentées par le PCF, il n’est pas trop tard.

Déclaration, 11 mai 2012, vivelepcf

Il se confirme que le marchandage électoraliste fait partie de la raison d’être du Front de gauche. Après les européennes, les régionales, les tractations pour la répartition des candidats aux  législatives a occupé pratiquement toute l’année 2011, au mépris de la souveraineté des communistes et des statuts du PCF.

Il se révèle aujourd’hui qu’elles ne sont pas encore terminées et même qu’elles s’effectuent sous le parrainage d’un autre partenaire que les composantes du FdG : le grand frère PS.

C’est parlant sur la « nouvelle manière de faire de la politique » dans la perspective de la fumeuse « 6ème République ».

Le chef Mélenchon montre l’exemple. Le sénateur PS honoraire de l’Essonne et actuel député européen du Languedoc lorgne une place au Palais Bourbon.

Tel son ex-camarade Jack Lang avant son atterrissage dans les Vosges, il a été annoncé candidat potentiel par ses collaborateurs aux quatre coins du pays : dans les Bouches-du-Rhône, le Val-de-Marne, l’Hérault. Maintenant, il irait dans le Pas-de-Calais dans la circonscription où se présente Marine Le Pen.

Pierre Laurent et le secrétaire départemental du PCF du Pas-de-Calais ont déjà donné leur bénédiction à l’opération, sans demander leur avis aux adhérents, au nom de la lutte contre le FN.

En quoi cette personnalité, un « cacique » du PS pendant 30 ans comme il s’en vante lui-même, serait-elle plus efficace que des candidats portés par les militants communistes des entreprises, villes et villages du Pas-de-Calais pour faire reculer l’extrême-droite ?

Sa campagne des présidentielles pose question. Le recours à l’insulte n’a pas masqué l’incapacité du socialiste Mélenchon à démonter la démagogie « sociale » des Le Pen. On peut se demander s’il n’a pas plutôt cherché à se servir de l’anti-lepénisme comme faire valoir électoral suivant l’exemple son maître Mitterrand qui a assuré en 1983 la promotion médiatique de Jean-Marie Le Pen. La question du rôle du FN pour le système et de la façon de le contrer doit être discutée et creusée au sein du PCF.

L’opposition au FN, après le score de Marine Le Pen, sert de prétexte à la recherche d’arrangements entre Front de gauche et PS un peu partout en France.

Main ils étaient déjà sur les rails bien avant. En témoignent les protestations éplorées de Pierre Laurent et Marie-George Buffet après l’accord PS-EELV en novembre. Elles ont dévoilé l’existence d’un autre accord avec Martine Aubry. Dans la 11ème circonscription de Seine-Saint-Denis, le député ex-PCF Asensi (en place depuis 32 ans !) et sa suppléante Clémentine Autain n’auraient pas dû se voir opposer une candidature commune PS-EELV, en l’occurrence celle de l’ex-PCF Gatignon. Quelle tambouille !

Ensuite en janvier, Pierre Laurent appelait le PS à « démentir » l’arrivée du globe-trotter Jack Lang dans la 4ème circonscription de l’Aisne, implicitement réservée au Front de gauche Lanouilh. En février, le Courrier Picard révèle l’amorce d’un accord avec le PS dans la 1èrecirconscription de la Somme. Dès janvier Mélenchon demandait à des candidatures uniques de la gauche dans 90 circonscriptions.

 

Aujourd’hui, ces situations se confirment. Les négociations nationales se finalisent. On laisse entendre des candidatures uniques de la gauche dans une cinquantaine de circonscriptions, une dizaine pour le FdG.

Tout cela pose des questions politiques de fond aux communistes

L’an dernier, lors de la consultation interne pour la candidature à la présidentielle, André Chassaigne avait été clair sur son adhésion au  Front de gauche et son souci de ne pas créer de fracture avec le PS, pour mieux le « tirer à gauche ». C’est sa position et celle d’une bonne partie de la direction du PCF. Soit.

D’autres avaient appelé les communistes à voter Chassaigne « tactiquement » pour s’opposer à l’OPA de Mélenchon. Nous en retrouvons aujourd’hui beaucoup alignés derrière Mélenchon et le Front de gauche. Pourtant ces derniers n’ont pas changé de nature ni d’orientation. Est-ce un nouveau choix tactique ? Pour sauver des places ?

Pour nous, le ralliement à Hollande « sans conditions » du Front de gauche confirme sa vocation :

- être une force d’appoint du gouvernement PS, avec ou sans participation directe (celle de Robert Hue, présenté par le FdG dans le Val d’Oise aux sénatoriales de 2011, étant pratiquement acquise)

- être un outil potentiel de canalisation de la colère populaire, d’accompagnement réformiste de la poursuite de la politique au service du capital et de l’UE par la nouvelle majorité.

C’est pour cela que le PS condescend à laisser se former un groupe parlementaire FdG étoffé.

C’est en tout cas notre analyse et nous sommes plus que jamais totalement en désaccord avec cette stratégie.

L’attaque que le capital, l’UE et leurs relais préparent sont trop graves pour laisser encore effacer le PCF et ses positions de ruptures. Il est encore temps de se sortir de l’impasse politicienne du Front de gauche telle qu’elle apparaît à nouveau, de faire vivre et renforcer le PCF y compris en allant vers tous ceux qui aspirent au changement et n’ont pas trouvé d’autre bulletin de vote que celui du Front de gauche.

Il n’est pas trop tard pour des candidatures de rassemblement présentées par le PCF aux législatives, avec comme objectif de battre la droite et de faire reculer l’extrême-droite mais aussi de préparer une solide opposition à la politique du prochain gouvernement.

La bataille pour le maintien et le développement d’une organisation communiste en France, au cœur des luttes,  ne fait que commencer.

Les travailleurs, le pays vont avoir besoin des communistes !

1 Commentaire

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Bonjour à tous,

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par mail ou par téléphone. à Corinne ou moi-même ainsi qu’à Olivier.

TARIF:      POTS 3 BRINS  + ROSE   5.50 euros

BOUQUETS  3 BRINS  +  ROSE   2.5O euros

MERCI POUR VOTRE PARTICIPATION !

N’oubliez pas le rassemblement du 1er mai  10 H 30 devant la Bourse du Travail


POUR LE PCF

Jean-Luc TOURNAY

Liste du Comité de soutiens à Corinne BECOURT et Olivier TOURNAY, candidats PCF à l’élection législative de juin 2012, contre le capital et son représentant X.Bertrand et le FN, présidé par Jérôme LESUR

 
Président du Comité de soutien
Jérôme LESUR,Président du Comité de soutien des candidats PCF, Corinne BECOURT et Olivier TOURNAY- Election législative juin 2012

 

Liste du Comité de soutiens  à Corinne BECOURT  et Olivier TOURNAY, candidats PCF à l'élection législative de juin 2012, contre le capital et son représentant X.Bertrand et le FN, présidé par Jérôme LESUR dans Communisme-Histoire- ThéorieLes  signataires: rejoigniez nous….

Les dimanches 10 et 17 juin 2012, je vote Communiste,

 

 

ELOUAMARI Antoine ST QUENTIN

BELLICHE Karima Contrôleuse SCNF GAUCHY

CARLIER Christian Demandeur emploi ST QUENTIN

CASIER Julien Employé restauration ST QUENTIN

LEFEVRE LEONIE Retraitée ST QUENTIN

TANTER Pierre Agent fontion publique ST QUENTIN

SID AHMED Akim Demandeur emploi ST QUENTIN

BELGHAZI Brahim Livreur ST QUENTIN

MALTERRE Jean Michel Tuyauteur ST QUENTIN

RAYMOND Jean Claude Peintre ST QUENTIN

PASSONNIER Fernand Retraité ETREILLERS

MOSTEFAI Mouloud Cuisinier ST QUENTIN

DEBEUGNY Bertrand, mécanicien insdustrie , demandeur d’emploi ST QUENTIN

PESANT Georges, retraité MBK, vice président départemental et président association des anciens combattants ST QUENTIN

MARCHANDISE Marcelle, Contrat CAE ST QUENTIN

PAHU Patrick, centre hospitalier ST Quentin, pré retraite ST QUENTIN

FAUCHEUX Elsa , enseignante

BENICOURT Jean Loup, commercant marchés ST QUENTIN

PARBEAU Corinne Demandeur emploi ST QUENTIN

PEREZ Jean Claude Rétraité commerçant marchés MAGNY LA FOSSE

CHAEIB Sadok Retraité MBK ST QUENTIN

GUILLES Charles Invalidité ST QUENTIN

DELVILLE Angélique Animatrice petite enfance ST QUENTIN

CAULLIEZ Evelyne Ouvrière MBK ST QUENTIN

FREJ Abdelfadil Ouvrier textile -Retraité ST QUENTIN

BOUDJEMLINE Abdelhamid Association Anciens combattants-Retraité ST QUENTIN

FONTAINE Annie Retraitée ST QUENTIN

FONTAINE MARC Retraité-Routier ST QUENTN

NOWACK Patrice Assocation anciens combattants-Travailleur social ST QUENTN

NOWAK MICHEL Président Association Anciens combattants , enseignant retraité ST QUENTIN

PIERIN Françis Commerçant marché ST QUENTIN

BERNA Stéphane Demandeur d’emploi ST QUENTIN

BILLEMOND JEAN LUC RETRAITE ST QUENTIN

BILLEMOND MARIE THERESE AGENT DE PRODUCTION ST QUENTIN

MANTELET Céline Lycéenne ST QUENTIN

MANTELET Jean Jacques Invalidité ST QUENTIN

MANTELET Nicolas Lycéen ST QUENTIN

MANTELET Sylvie Mère au Foyer ST QUENTIN

BARLOY Carole Agent d’entretien ST QUENTIN

DELAPLACE Claudine Agent d’entretien ST QUENTIN

DELAPLACE Eloise Demandeur d’emploi ST QUENTIN

HERBIN Françis Bâtiment- Chef d’équipe ST QUENTIN

MANIETTE JACKY Bénévole associatif Demandeur d’emploi ST QUENTIN

MATER Claudine Retraitée ST QUENTIN

TASSIN Ruth Agent d’entretien ST QUENTIN

AFCHAIN Marie Paule Animatrice insertion ST QUENTIN

FOREST MICHEL Facteur -Retraité ST QUENTIN

LANCELIN Mickael Maçon ST QUENTIN

PUDEPIECE Jean Jacques Routier ST QUENTIN

SOYE Jean Paul Vulcanosateur ST QUENTIN

BERNA Florian Demandeur d’emploi ST QUENTIN

BERNA Mallory Anmatrice saisonnière ST QUENTIN

BERNA Mickael Demandeur d’emploi ST QUENTIN

COUTTE Mauricette retraitée ST QUENTIN

DERMIEN René Retraité ST QUENTIN

DRUENNE Amandine Mère au foyer ST QUENTIN

KUBIAC ANDRE Retraité textile ST QUENTIN

SOUVENT Denise Mère au foyer ST QUENTIN

THUBE Frédéric Couvreur ST QUENTIN

ALAPETITE Stéphanie Responsable associative-Mére au foyer ST QUENTIN

BERGOUGNOUX DANIEL Commerçant ST QUENTIN

BERTIN Marcel Retraité textile ST QUENTIN

LEGRAND Denis Saisonnier ST QUENTIN

PARADIS Gérard Demandeur d’emploi ST QUENTIN

PIERIN Johann Demandeur d’emploi ST QUENTIN

RZEPKA  CHRISTIAN Demandeur d’emploi ST QUENTIN

TOPIN CEDRIC Enseignant Spécialisé NEUVILLE ST AMAND

BOULANGER Ludovic (Toufik) Chaudronnier cheminot ST QUENTIN

DELAIRE Elisabeth Agent d’entretien ST QUENTIN

DELAPLACE Pascal Chauffeur ST QUENTIN

GORLIER Alice Responsable de rayon grande distribution ST QUENTIN

MERAULT Benjamin Educateur ST QUENTIN

MORET Katy Agricultrice bio Attilly

VARENNE  Benoit Ouvrier boulanger ST QUENTIN

DEGUISE LOIC Employé restauration ST QUENTIN

LESUR William Ancien responsable comité chômeur HOLNON

BELLICHE Nora Employée services publiques GAUCHY

BRANCOURT  JEAN LUC Retraité – Etp Giraudy colleur d’affiches ST QUENTIN

CARNIELLO FREDOCH Infographiste Responsable associatif ST QUENTIN

DESMIDTS JEAN MARIE Syndicaliste et responsable associatifs ST QUENTIN

FOUBET Christophe Technicien méthodes ST QUENTIN

GOBINET RICO Moniteur Educateur ST QUENTIN

KERENFLECH CORINNE Mère au foyer Responsable Associatif ST QUENTIN

MARIE ROGER Retraité syndicaliste Hôpital ST QUENTIN

TASSERIT BRIGITTE RECEPTIONNISTE ST QUENTIN

BLONDEL Françoise Agent d’entretien ST QUENTIN

BLANCHARD EMMANUEL Doctorant ST QUENTIN

DUCHE Vincent Enseignant, ancien secrétaire départemental de la FSU 02 GRUGIES

LESUR ALEXANDRE fonction publique Syndicaliste ST QUENTIN

PLE Aurélie Enseignante ST QUENTIN

SALLES AGATHE Empoyé transports ST QUENTIN

TIMELLI DOMINIQUE Agent entretien ST QUENTIN

TOURNAY JOSETTE Enseignante RETRAITEE de st -Quentin Var

VILLAUME  Marie Claire Retraitée Hôpital ST QUENTIN

VILLAUME  PIERRE Syndicaliste-Retraité Le Creuset ST QUENTIN

CARRIER Serge Syndicaliste retraité Ville St-Quentin ST QUENTIN

CASINELLI Jérôme Intermittent du spectacle ST QUENTIN

CORBISET Muriel Retraitée SIT HARLY

DEGUELDAIRE Jean Michel Demandeur d’emploi ROUVROY

HELIN Antoine Educateur ST QUENTIN

LARIBI Fétoum Demandeur d’emploi ST QUENTIN

MARIE Arlette Retraitée ST QUENTIN

POUPON OLIVIER demandeur d’emploi ST QUENTIN

POUPON PASCAL commercant marchés ST QUENTIN

ALEC Vasilé Cariste ST QUENTIN

ALI Jeanne Retraitée ST QUENTIN

ALI  ALAIN Retraité syndicaliste Soprocos ST QUENTIN

BEAUFORT BRUNO ST QUENTIN

BEGHIN Bernard Retraité ST QUENTIN

BEGHIN Noelle Retraitée ST QUENTIN

BERLEMONT Léonie Enseignante ST QUENTIN

BERNA BLANDINE Demandeur d’emploi ST QUENTIN

BERNA PATRIK Demandeur d’emploi ST QUENTIN

BONNARD Mélanie demandeur d’emploi ST QUENTIN

BOUCLY Elisabeth Retraitée commerce ST QUENTIN

BROTONNE Linda Vendeuse ST QUENTIN

CARPENTIER LAURIE Animatrice ST QUENTIN

CARPENTIER PAULETTE retraitée Hôpital  ST QUENTIN

CARRIER SERGE Retraité syndicaliste HARLY

CASIER  SERGE Communaute d agglomeration Syndicaliste ST QUENTIN

CATTEAU Jean Philippe Chef de dépôt -Responsable associatif ST QUENTIN

CORBONNOIS  SEBASTIEN Musicien Responsable Associatf GAUCHY

DENIS GUY Retraité-Syndicaliste, ancien conseiller Prudhomme ST QUENTIN

DENIVET FRANCOISE Demandeur emploi ST QUENTIN

DUMONT Renaud Conseiller Principal d’ Education, lycée Jean BOUIN ST QUENTIN

GABERT JEAN JACQUES agent de maitrise MBK GAUCHY

GABERT MICHELLE Retraitée MBK  GAUCHY

HURTEBISE DOMINIQUE Demandeur Emploi Licencié SIT ST QUENTIN

JAN AURELIEN Enseignant  ST QUENTIN

JOUBE  JOCELYNE retraitée fonction publique ST QUENTIN

KERENFLECH Sébastien Étudiant Laon ST QUENTIN

LARUE-ANTOINE Marie Christiane Retraitée ST QUENTIN

LAVEILLE GEORGES Artisans retraité ST QUENTIN

LEPINE LYONNELLE Bibliothécaire ST QUENTIN

LEROSEY Benoit Etudiant Paris ST QUENTIN

LESUR  jérome  Professeur des écoles spécialisé ST QUENTIN

MICHEL David Gérant GAUCHY

NOWACK Dominique Expert comptable ST QUENTIN

PESANT Philippe Invalide MONTESCOURT LIZEROLLES

PLE CHRISTIAN Chef entreprise Artisan ST QUENTIN

PLE SABRINA Comptable  GAUCHY

POETTE Jean Claude Fonction publique ST QUENTIN

POINT Jean Pierre Employé municipal GAUCHY

POLLE Valérie Animatrice ST QUENTIN

PUDEPIECE DIDIER demandeur d’emploi ST QUENTIN

SAUVET  BRUNO Invalide ST QUENTIN

SAVARY   Jean François Cheminot retraité ST QUENTIN

SOUAILLE Claudine Ouvrière Soprocos HOMBLIERES

TASSIN DIDIER Demandeur d’emploi-Responsable associatif ST QUENTIN

TOURNAY Jean Luc Secrétaire de la Section de St-Quentin du PCF ST QUENTIN

TOURNAY MAURICETTE Electro mécanicienne ST QUENTIN

VAN DAMME Denys Commercial SAINT SIMON

VARENNE Georges Cadre territorial-Syndicaliste ST QUENTIN

VAT STEPHANIE Enseignante spécialisée ST QUENTIN

VENANT VALERIE EMPLOYEE DE COMMERCE ST QUENTIN

VITASSE Christian Fonction publique ST QUENTIN

Et des camarades hors circonscription aussi :

kolli Anne Marie a écrit: Secrétaire de cellule . Tout mon soutien pour une Député communiste, révolutionnaire et humaniste Bassin d’Arcachon (33)

BERNATETS Monica professeur des universités retraité -Vétérante pcf- CHAUNY

BERNATETS Jean Claude Expert comptable retraité-Véterant du PCF CHAUNY

LE ROY Olivier Mouvement Jeunes Communistes et PCF Haute Garonne

BERNABE Frédéric Membre du Conseil National du PCF Haute-Saône

DANG TRAN Emmanuel Membre du Conseil National du PCF PARIS

JALADE Rric Secrétaire Fédéral Haute-Saône -Membre du Conseil National du PCF TARN

NEGRI Dominique Membre du Conseil National du PCF ISERE

CARON Patrice Conseiller municipal communiste de Roye (80) , je vous apporte mon soutien le plus entier, pour l’identité du Parti Communiste, pour le combat de classe plus que nécessaire aujourd’hui et pour demain ROYE 80

EVELOY Jean Marie Retraité industrie pharmaceutique AVENTIS HIRSON

FONTAINE Jocelyn Le militant Le responsable l’élu communiste de la fédération du nord, soutient sans faille les candidats aux législatives Corinne Bécourt et Olivier Tournay de StQuentin Aisne RAISME- NORD

GARCIA Jacky Vétérante pcf Côte d’Or

HERNANDEZ José Membre de la comminssion nationale PCF entreprises Albi, 81, Tarn

HERVE YannIck Musicien 50210 – Montpinchon

MALONSKA Philippe Agent SNCF-Syndicaliste Ile de France

NEGRI Domnique Fonctionnaire-Syndicaliste- Membre du Conseil National du PCF ISERE

POULY Michel je te souhaite une pêche d\’enfer et gagner ta place de députée pour l\’Aisne et St Quentin. amitié Michel d\’Annoeullin Annoeullin- NORD

SELLIER Patrick ex salarié d’Abélia Décors à Abbeville ((80 )),syndicaliste CGT Picardie

SINGER Alain « salarié du batiment et «  »de la france d’en bas »  Picardie

TOURNAY Alain Commercial Grande distribution Toulon Var

RIO Paul Vétérante pcf NIEVRE

L’appel du Président du Comité de Soutien, Jérôme LESUR, pourquoi il s’engage…

Moi LESUR  Jérôme je m’engage en tant que président du comité de soutien des candidatures PCF pour les législatives 2012 de Corinne BECOURT et d’Olivier  TOURNAY:

Car sur cette candidature le féminin de député n’est pas « suppléante »,

-         Pour en finir avec la sociale démocratie qui n’en a que le nom,

-         Pour défendre les plus faibles,

-         Pour que les chômeurs, les sans emplois, les malades ne soient plus considérés comme des coupables,

-         Pour défendre les travailleuses et les travailleurs pauvres,

-         Pour un choix de société où les plus forts contribuent à aider les plus faibles,

-         Pour une répartition des richesses,

-         Pour une école où chacun y trouve sa place,

-         Pour une retraite digne de ce nom,

-         Pour un toit décent pour tous,

-         Pour que l’accès au logement soit un droit,

-         Pour que l’accès au travail soit un droit,

-         Pour une augmentation générale des salaires et une reconnaissance par le travail,

-         Pour la nationalisation de l’eau, de l’électricité, du gaz, des autoroutes, des banques,

-         Pour un impôt sur les grandes fortunes,

-         Pour le plafonnement des salaires des chefs d’entreprises, 

-         Pour une baisse du budget de la défense,

-         Pour une égalité de salaire entre les hommes et les femmes,

-         Pour une réelle parité,

-         Pour que l’accès à la culture soit un droit

-         Pour des élections législatives à la proportionnelles

-         Pour de vrais services publics

-         Pour une taxe sur les flux financiers,

 

-         Contre la xénophobie,

-         Contre les injustices sociales,

-         Contre