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Au directeur de la fête de l’Humanité


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Fête de l’huma 2011, stand de Saint-Quentin par pcf-sq
 Plus de 60 ans sur la fête, ST QUENTIN c’est BIEN….

Au Directeur de la Fête de l’Humanité


Depuis plus de 60 ans, notre section participe à la Fête de l’Huma avec un stand entièrement militant, sans aucun soutien institutionnel.

Plus d’une quarantaine de communistes s’investissent, posent des congés personnels pour participer à l’animation de la Fête du journal du PCF, à son déploiement politique.

Le coût pour notre terrain flambe : plus de 3200€ cette année, dont 1000€ payés d’avance, en forte augmentation malgré la diminution de notre façade.

Aussi tu comprendras que l’emplacement que l’implantation de la Fête nous propose ne peut pas nous convenir. Depuis des années, nous étions à proximité de la scène centrale. Pour des raisons de sécurité, vous jugez bon – nous ne le contestons pas – de déplacer la rangée de stands où nous nous trouvions.

A une semaine de notre arrivée sur le terrain, les camarades sont très très inquiets au vu de la proposition :
Isolement et éloignement de l’allée centrale, parcage politique, peu d’arrière pour l’hébergement des militants…Le directeur technique nous avait dit que nous ne pouvions pas être Ave A.DELAUNE, axe central, car l’emplacement était réservé, hors nous nous apercevons que des modifications conséquentes ont eu lieu .

Je ne te dis pas la colère des camarades devant les stands géants de groupuscules insolvables comme le PG ou la GU ou la FASE qui profitent seulement du dévouement des communistes pour prendre des places, des indemnités, des remboursements de campagnes électorales à nos frais.

Je sais que tu aies bien conscient de tout cela et que tu as bien des choses à régler.

Au final, nous ne pourrons pas y faire grand chose si la direction de l’Humanité a décidé de régler des comptes politiques…nous comptons donc sur toi et l’esprit qui doit nous animer de respect et solidarité pour TOUTES les organisations et militants du parti qui donnent beaucoup pour l’avenir de notre journal.

Nous te remercions d’avance de trouver une solution respectueuse des communistes, avantageuse pour tous. Merci de me répondre assez rapidement, j’ai besoin de calmer l’exaspération des camarades.

Fraternellement,
Corinne Bécourt, secrétaire de section
Christian PLE, responsable aux manifestationsPARTI COMMUNISTE FRANCAIS

 

SECTION DE SAINT -QUENTIN
22, rue de la Pomme Rouge
02100 Saint-Quentin

 

Baisse de l’encadrement périscolaire des enfants : la réforme des rythmes scolaires, outil de toutes les régressions !

 

Brève, vivelepcf, 16 août 2013

Au cœur des vacances d’été, le gouvernement a pris une mesure lourde de conséquences pour la qualité des activités périscolaires, pour la sécurité des enfants et pour l’emploi.

Baisse de l’encadrement périscolaire des enfants : la réforme des rythmes scolaires, outil de toutes les régressions ! dans APPELS 130816_periscolaire1.jpg1_-300x109Le décret du 2 août 2013 permet de réduire l’encadrement des enfants.

On passera, dès la rentrée, d’un minimum d’un animateur pour 10 enfants scolarisés en maternelle à un pour 14, d’un animateur pour 14 enfants scolarisés en primaire à un pour 18. Potentiellement, la baisse d’encadrement, celle de l’emploi, pourraient atteindre 25%. Et même davantage puisque le décret prévoit une dérogation au code de l’action sociale et des familles permettant de comptabiliser les simple accompagnateurs « ponctuels » des animateurs.

Ce mauvais coup est directement lié à la réforme des rythmes scolaires. Seules seront concernées pour l’instant et à titre « expérimental » les communes passant à la semaine de 4,5 jours dès 2013. Il coule de source que l’intention est de le généraliser dès la rentrée suivante.

L’opération « rythme scolaire » bâclée par le ministre Peillon entraîne un mécontentement général, des enseignants, des directeurs d’établissement, des parents et des communes.

Ces dernières, asphyxiées par l’austérité et la baisse de leurs dotations de l’Etat, peinent à financer les activités périscolaires supplémentaires qui leur échoit avec ce nouveau recul de l’éducation nationale. Loin de revenir sur la loi Darcos de 2008 – suppression de deux heures d’école et des cours du samedi -, Peillon en aggrave les conséquences.

Soucieux d’éviter un nouveau tollé à la rentrée, le gouvernement promet des aides aux communes, entre 200 et 300 millions d’euros. Mais, cadeaux au patronat et austérité obligent, il veut rogner au maximum sur les dépenses pour les enfants.

C’est clairement l’objectif de ce décret, furtif mais antisocial, pris sous la présidence de François Hollande, celui qui prétend faire de la jeunesse sa priorité…

Avant même la rentrée, avec les (bons) syndicats, commune par commune, toute la communauté scolaire peut et doit agir pour que les élus locaux n’abaissent pas l’encadrement des enfants mais luttent avec elle pour que le gouvernement assume les conséquences de sa « réforme » des rythmes scolaires.

Casse des retraites : On prend les autres et on recommence ! Le rapport de force existe toujours pour les mettre en échec !

Vivelepcf, 14 mai 2013

Casse des retraites : On prend les autres et on recommence ! Le rapport de force existe toujours pour les mettre en échec ! dans APPELS 130514_retraites_ps-300x191

Quand les hiérarques du PS manifestaient en 2010...

Hollande et Ayrault viennent d’annoncer, à grand bruit, une nouvelle contre-« réforme » des retraites qui sera soumise au Parlement dès septembre prochain.

Ils reprennent exactement les mêmes prétextes que leurs prédécesseurs : l’ampleur des déficits (artificiels), la contrainte européenne. L’objectif est toujours le même : transférer progressivement l’argent des retraites vers le patronat et le profit capitaliste.

En face, les mêmes évidences demeurent. Pourquoi faire travailler les anciens (ou les maintenir au chômage) jusqu’à 65 voire 70 ans alors qu’il y a déjà  4 millions de chômeurs chez les plus jeunes dans le pays ?

Comment parler de déficit (14 milliards d’euros dit-on) quand les entreprises bénéficient de 30 milliards d’euros annuels d’exonérations de cotisations patronales ?  Et quand le gouvernement leur octroie un nouveau cadeau de 20 milliards d’euros par an, creusant le déficit du budget, avec le « Crédit d’impôt compétitivité ».

Hollande et Ayrault tâtent le terrain avant d’annoncer leurs mesures définitives. Mais on sait déjà que les sacrifiés seront les mêmes que sous Sarkozy et Fillon.

Les pistes avancées évoquent un nouvel allongement de la durée de cotisation, une hausse de la CSG, notamment pour les retraités eux-mêmes (alors qu’ils ont déjà cotisé toute leur vie active !), une baisse du pouvoir d’achat des pensions. Un précédent récent: avec la complicité de la CFDT, le Medef a obtenu une désindexation des retraites complémentaires. Elles ne suivent plus l’augmentation des prix.

On peut aussi compter sur le pouvoir pour essayer d’opposer à nouveau les salariés des différents régimes les uns aux autres pour mieux aligner les prestations de tous vers le bas, par exemple les pensions de réversion.

On peut aussi redouter une réforme plus structurelle mettant en cause le financement solidaire par la cotisation sociale.

Alors où est le changement depuis 2010 ?

En 2010, le PS avait participé aux grandes manifestations pour les retraites… En matière de retraites, le premier acte politique de Hollande et Ayrault aura été de maintenir la loi Sarkozy-Woerth. Il est vrai que le candidat Hollande n’avait, contrairement à son parti, rien promis sinon un rectificatif pour les carrières longues (qu’il a fait) et l’ouverture d’une négociation pour une nouvelle réforme, ce qu’il fait.

Par rapport à Sarkozy, il peut espérer compter sur la collaboration de certains syndicats comme la CFDT qui a déjà cosigné avec le Medef « l’accord » pour faciliter les licenciements (ANI). La CFDT est déjà prête à accepter l’allongement de durée de cotisation.

En 2013, le pouvoir compte sans doute que la désillusion de 2012 aboutisse à la résignation et au désengagement.

Communistes, nous mettrons toutes nos forces pour gagner l’inverse : l’expérience et les enseignements de 2010 et 2012 peuvent et doivent nourrir une résistance et une mobilisation victorieuses.

Le mouvement de 2010 a été massif pas le nombre de manifestants, plusieurs millions, et par le soutien populaire. De journée d’action en journée d’action, il a fallu des mois avant qu’il s’essouffle.

Mais, une nouvelle fois, la tactique des manifestations espacées, sans appel coordonné à la grève, n’a pas permis de concentrer efficacement cette force.

S’est posé également le problème de la perspective donné au mouvement. Jusqu’au bout, on a attendu le mot d’ordre immédiat unificateur qu’aurait dû être le retrait du projet de loi Woerth. La recherche de l’unité des organisations a abaissé le niveau des revendications.  Réclamer une « autre réforme » a fait diversion. ça y est, on va l’avoir ! La question du nombre d’annuités a été évacuée des revendications. Avec 41,5 ou 42 annuités, comment rassembler pour une retraite effective à 60 ans? L’abandon hier sur cette question facilite l’attaque du gouvernement aujourd’hui.

L’attaque de la droite en 2010 avait été préparée par la remise en cause des régimes dits « spéciaux » en 2007. La forte mobilisation, à la SNCF, à la RATP, à EDF, avec un large mouvement de grève, avait été court-circuitée par l’entrée en négociation des directions syndicales sur les bases du gouvernement. Cette expérience lourdement démobilisatrice doit être prise en compte. En 2010, en l’absence de revendication globale intégrant la remise en cause la « réforme » des régimes spéciaux, la mobilisation des secteurs clés des transports et de l’énergie a été faible.

Enfin et surtout, l’échec de 2010 est venu de l’illusion entretenue d’un changement par les élections en 2012. Maintenant, l’expérience est faite. La casse des retraites, la politique d’austérité ne se résument pas à un seul homme, même un Nicolas Sarkozy, et à son « obstination ». Le mouvement social ne saurait attendre un changement institutionnel, une future élection ou un changement de gouvernement.

C’est au contraire la victoire du mouvement populaire lui-même, sur une question capitale comme celle des retraites, qui ouvrira la voie à la rupture politique avec l’austérité et l’Union européenne.

C’est à partir de cette réflexion que nous continuons la bataille pour les retraites, sans rien lâcher sur les revendications sociales et politiques fondamentales, dont :

-          Le retour à la retraite à 60 ans

-          Le retour à 37,5 annuités (durée moyenne des carrières effectives lors de la liquidation des droits)

-          La prise en compte de la pénibilité avec une annuité de bonification pour 5 années travaillées.

-          Le relèvement immédiat du « minimum contributif » (retraite minimale) pour arriver à aucune retraite en dessous du SMIC.

-          L’indexation des retraites sur le salaire moyen

-          La fin du scandale des exonérations de cotisations patronales, le rehaussement de leur taux suivant les besoins. L’abrogation du Crédit d’impôt compétitivité.

Une hausse du SMIC et le rétablissement d’une échelle mobile des salaires effaceraient automatiquement le besoin de financement des retraites.

C’est là le cœur, le moteur de notre système solidaire qu’il faut défendre et reconquérir !

La lutte contre « l’ANI » doit amorcer une riposte globale. Elle doit compléter le rejet du « CISE » (surtout ne pas l’entériner !)

RETRAIT de l’ANI, RETRAIT du CICE,

riposte globale à la politique du pouvoir !  


Vivelepcf, 3 avril 2013

Le gouvernement a instauré ce qu’il a appelé dans sa langue de bois le « Crédit d’impôt compétitivité emploi », CISE. Il s’agit en réalité de rembourser chaque année aux patrons l’équivalent de 6% de tous les salaires jusqu’à 2,5 fois le SMIC, 4% dès 2013.

La presse progressiste est-elle condamnée à accepter la publicité d’Etat pour le CICE?

Au total, le coût pour les caisses de l’Etat, pour le contribuable, s’élèvera à 20 milliards d’euros par an, 13 milliards dès cette année.  Aucune mesure unique de Sarkozy n’a atteint un tel niveau. C’est le plus gros cadeau octroyé au patronat depuis… les 18 milliards d’euros d’exonérations de cotisations sociales patronales accordés par la gauche plurielle au nom des « 35 heures ».

Comme celles-ci, elles ne créeront pas d’emploi mais consoliderons les profits et les dividendes des actionnaires. Et cela à une époque où les mêmes gouvernants ne cessent de fustiger les déficits publics !

La lutte contre « l’ANI » doit amorcer une riposte globale. Elle doit compléter le rejet du « CISE » (surtout ne pas l’entériner !) dans APPELS 130404_publicite_cice-300x202Le CISE a été adopté à la va-vite en décembre 2012, rencontrant peu d’opposition. Le débat public a été complètement escamoté. La mobilisation contre cette mesure scandaleuse n’a pas encore vraiment commencé à être organisée. C’est le moment !

Depuis quelques semaines, une mobilisation se construit contre ce que le pouvoir appelle, toujours dans sa langue de bois, « l’Accord national interprofessionnel » (ANI). Il s’agit en fait d’un projet de loi du gouvernement transcrivant dans la loi les dispositions de l’accord signé par le MEDEF, la CFDT, la CFTC et la CGC sur la flexibilisation du droit du travail, autrement dit de l’extension du droit à licencier (sur ce projet très grave, voir nos analyses antérieures).

A tous points de vue, cette mobilisation est très importante. Pour nous communistes, elle peut et doit marquer la reprise d’une riposte globale des salariés contre la politique au service du capital et de l’UE poursuivie par la gauche au pouvoir, maintenant que les illusions électorales sont retombées.

L’objectif pour nous est de reconstituer le rapport de forces, de la lutte contre les retraites par exemple en 2010, pour commencer à faire reculer immédiatement le pouvoir. Il ne saurait être d’accompagner le projet du gouvernement en les « amendant », de « marquer le coup » d’ici de futures et lointaines échéances électorales, d’entrer dans un scénario de recomposition politicienne. Place aux luttes !

Dans cet esprit, pour nous, l’exigence de retrait de l’ANI rejoint et complète entièrement celle du retrait du CISE, dont la dénonciation publique reste largement à faire.

Aussi, nous ne pouvons pas partager pas la logique de certaines personnalités politiques qui affichent leur opposition à l’ANI.

Une aile du PS adopte une posture critique envers le gouvernement, notamment sur l’ANI. Très bien. Mais quand la sénatrice PS, l’ancienne ministre Marie-Noëlle Lienemann déclare, reprise par l’Humanité (édition du 27 mars 2013) : « On n’était pas chaud pour les 20 milliards pour aider la compétitivité, mais à partir du moment où ils sont là, il faudrait les négocier ». Et à propos de l’ANI : « une marge de manœuvre existe pour le modifier ». Plus qu’un positionnement utile au succès de la lutte, cela s’apparente davantage à de l’accompagnement critique de la politique du pouvoir, même à de la pédagogie de la résignation.

Nous avons déjà exprimé notre critique fondamentale au concept de « licenciements boursiers » mis en avant par les parlementaires du Front de gauche. Nous renvoyons à notre analyse (Licenciements « boursiers » : une notion indéfinissable et dangereuse), illustrée depuis par le tripatouillage des comptes de PSA pour justifier la casse d’Aulnay.  La notion de « licenciements boursiers » représente une dangereuse négation réformiste de la fonction du chômage dans l’exploitation capitaliste.

Les députés Front de gauche reprennent leur proposition de loi « d’interdiction des licenciements boursiers » pour s’opposer de « façon constructive » à l’ANI. Cette initiative nous semble toujours malencontreuse. Dans le nouvel exposé des motifs, nous lisons : « lorsque le licenciement pour motif juridique aura été jugé sans cause réelle et sérieuse… l’entreprise perdra le cas échéant le bénéfice ou l’opportunité de bénéficier du Crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE). Le juge pourra ordonner le remboursement de tout ou partie du montant dont aura bénéficié l’entreprise au titre du CICE. »

Les députés du Front de gauche se montrent déjà résignés au CICE, jusqu’à en voir un moyen, complétement illusoire, de pression sur le patronat. Cette logique n’est pas de nature à encourager la détermination des salariés à lutter pour gagner.

RETRAIT de l’ANI, RETRAIT du CICE,

riposte globale à la politique du pouvoir !   

1er mai, fête des travailleurs, 10H30 devant la Bourse du Travail, Saint-Quentin 02

1er mai, fête des travailleurs, 10H30 devant la Bourse du Travail, Saint-Quentin 02 dans APPELS 549646_365216770263661_1637724203_n

Chargé d’histoire, de luttes et de sang versé, chargé de victoires, qu’il soit interdit ou férié. Le 1er mai est  le symbole du combat contre l’exploitation et la répression capitaliste. 

 

Mercredi 1er MAI 

 A Saint-Quentin

 BOURSE  DU TRAVAIL – 10H30

Continuons à faire monter les exigences  :

Le retrait de l’ANI, outil de casse du code du travail et de nos droits

· De renationalisation démocratique des grands services publics, avec reconquête des monopoles publics,

· De nationalisation du secteur financier, de l’industrie, de la métallurgie…             

· Du rétablissement d’une échelle mobile des salaires partant d’un SMIC à 1600 euros net,

· De la défense inflexible du financement de la Sécurité sociale par la cotisation sociale,

· De la sortie de l’OTAN.

· De la remise en cause de l’euro et de l’Europe du Capital.

Les mouvements émancipateurs dans le pays arabes montrent que les peuples peuvent reprendre la main mais aussi que les travailleurs ont besoin d’organisations révolutionnaires pour se battre.

En France, le PCF est l’organisation historique au service des travailleurs dans la lutte des classes.. ADHEREZ

arton765-111e8 dans BREVES

Pensez au muguet de la lutte

 

Le  1er MAI, c’est aussi la vente du muguet par le Parti Communiste, c’est un apport important  pour faire vivre  nos combats ! La lutte a un prix …

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Raffinerie Pétroplus : l’exigence de nationalisation monte !

Article Vivelepcf, 18 avril 2013

Raffinerie Pétroplus : l’exigence de nationalisation monte ! dans APPELS index1Aucune des offres de reprise, certaines improbables (Libye…), n’a été retenue par le Tribunal de commerce de Rouen (NB : les juges des tribunaux de commerce sont des patrons élus par des patrons…).

Doit-on se résigner à ce que la raffinerie Pétroplus de Petit-Couronne soit démantelée, les 470 emplois supprimés ? Pour Arnaud Montebourg, la réponse est OUI : « l’Etat ne fait pas des miracles » (RTL, 18/04/2013). Pour la CGT de Petit-Couronne, comme pour nous communistes, la réponse est NON : « Il faut nationaliser ».

En 2010, Total liquidait sa raffinerie de Dunkerque. En 2011, Pétroplus déjà liquidait la raffinerie de Reichstett dans le Bas-Rhin. En fait, à Petit-Couronne comme à Reichstett, le modeste groupe suisse effectue la sale besogne pour le compte de la puissante multinationale Shell qui s’est désengagée de France en 2008. A Berre-l’Etang dans les Bouches-du-Rhône, une autre ancienne raffinerie de Shell est en arrêt, menacée de fermeture définitive par son repreneur américain Lyondell Basell.

La suppression en l’espace de 4 ans de 30% de capacité de raffinerie française correspondrait-elle à une fatalité économique ? Tout au contraire !

Le pays se retrouve incapable de satisfaire ses propres besoins dans nombre de produits dont le gazole, encore moins de fournir des pays dépourvus de cette industrie. Au total la capacité de raffinerie, après la fermeture de Grand-Couronne et de Berre, est tombée à 70,5 millions de tonnes pour une consommation nationale de pétrole brut de 83 millions de tonnes en 2011 (77,3 de produits raffinés).

Et il ne s’agit pas « canards boiteux » dont se débarrassent les grands trusts pétroliers mais d’usines de pointe dotées d’un personnel hautement qualifié. Leur seul objectif, c’est de se reconcentrer sur des activités plus rentables encore, de laisser le raffinage à des sous-traitants, si possible dans certains pays étrangers où existent des conditions financières avantageuses, à divers titres.

Considérant tous ces éléments, pour éviter ce gâchis humain et économique, la CGT de Petit-Couronne a raison d’interpeler directement le gouvernement : « il faut nationaliser ».

L’intervention de l’Etat a déjà été massive, mais dans le mauvais sens.

Le ministre Montebourg n’a pas lésiné dans les déplacements et les discours pour en définitive faire accepter au pays la casse de Petit-Couronne.

Depuis des années, les gouvernements successifs font le jeu des trusts pétroliers. La privatisation d’Elf, le désengagement de l’Etat de Total, au fil des années 90, ont fait de l’ensemble unifié la première pompe à dividendes du CAC 40. Sur 8 à 12 milliards d’euros de profits annuels, Total ne paie même pas le tiers du taux normal d’impôt sur les sociétés avec ses montages à l’étranger. Autant dire que de l’argent, il y en a !

Petit-Couronne, Berre : les capitalistes préfèrent saccager l’outil industriel pour maximiser leur profit. On ne peut pas laisser faire ! Il appartient aux ouvriers, au pays.

Dans le secteur clé de l’économie qu’est l’énergie, la nationalisation (sans indemnisation puisqu’il s’agit quasiment de biens vacants) s’impose, d’abord immédiatement celle de ces deux sites, ensuite de l’ensemble de l’activité de raffinerie, passage obligé de toute l’activité pétrolière, ensuite encore, de toute l’énergie.

PSA prêt à racheter 10% de ses propres actions : plus que jamais nationaliser !

Article Vivelepcf, 20 avril 2013

PSA prêt à racheter 10% de ses propres actions : plus que jamais nationaliser ! dans APPELS cgtaulnayLa direction du groupe PSA Peugeot-Citroën a mis à l’ordre du jour de l’assemblée annuelle des actionnaires, le 24 avril prochain, le rachat de 10% des actions de son propre capital.

Soi-disant dans le « rouge », PSA trouve 340 millions d’euros, non pas pour maintenir l’appareil de production en France, encore moins pour investir, mais pour enrichir les actionnaires et faire remonter à terme le cours en bourse.

C’est proprement scandaleux, alors que 8.000 salariés doivent être mis sur le carreau !

Entre 1999 et 2011, PSA avait déjà distribué au total 3 milliards d’euros à ses actionnaires sous forme de rachats d’actions et autant en dividendes, dont 450 millions en 2011, pourtant année de « crise ».

La vérité éclate encore un peu plus nettement :

PSA utilise et exagère la crise pour accélérer aujourd’hui les restructurations, les suppressions de site industriel et d’emploi en France, les délocalisations, pour maximiser ses profits de demain.

Pour 2012, son bilan comptable affiché, « catastrophique », révèle de manipulations comptables grossières. Sur 5,0 milliards d’euros de pertes affichées, 4,7 sont le résultat de « dépréciations d’actifs ».

Les ventes mondiales de PSA ont certes reculé en 2012, à 3 millions de véhicules contre 3,4 millions en 2007, mais partant de niveau record depuis plusieurs années. Et l’essentiel du recul est dû au désengagement politique du marché iranien, suite à l’accord avec le groupe américain General Motors : 300.000 véhicules vendus en moins entre 2011 et 2012. Peu le savent, le marché iranien était le premier marché étranger de PSA.

Notons que PSA retarde aussi la sortie de nouveaux modèles.

Les forces existent pour empêcher cette politique de casse industrielle.

Avec courage et détermination, des centaines d’ouvriers de l’usine Citroën d’Aulnay, sous la conduite de la CGT, poursuivent une grève depuis plusieurs semaines pour « qu’aucun PSA ne se retrouve au pôle emploi ». Pour limiter l’incendie, la direction réprime d’un côté et négocie de l’autre des reclassements avec les syndicats d’accompagnement « majoritaires » (CFDT et syndicat maison). Ceux-ci tentent de récupérer à leur compte le résultat de l’action des grévistes.

Le gouvernement déploie toute son énergie dans le même sens d’aménagement du plan de suppressions d’emploi, par exemple en réservant des embauches dans les entreprises publiques aux ex-Citroën. Ce n’est pas cela qui diminuera le chômage !

Pendant ce temps, la direction de Renault profite du climat instauré avec le plan de PSA pour faire passer, en collaboration avec les syndicats d’accompagnement (CGC, FO, CFDT), son propre nouveau plan de « compétitivité », en réalité de suppressions de 7500 postes d’ici 2016 (sans licenciement) et d’augmentation de 6,5% du temps de travail, contre des promesses de maintien d’un niveau minimum de production en France. Le ministre Montebourg donne sa bénédiction à cet accord.

Partout, le rapport de force est tangent.

D’un côté, les grévistes de PSA reçoivent une large solidarité. La colère et la mobilisation des ouvriers de Citroën-Rennes ou de Renault Flins ne se démentent pas. Les manifestations contre les accords gouvernement/Medef/CFDT de flexibilisation du marché du travail ont marqué l’amorce d’une reprise des grandes mobilisations de 2009 et 2010, de convergences de lutte.

Mais de l’autre côté, les voies de l’accompagnement et de la résignation continuent de l’emporter.  Le gouvernement met toute son action politique et économique, des numéros de bateleur de Montebourg aux nouvelles aides financières directes, pour les faire prévaloir.

La nécessité d’une perspective alternative à la hauteur de l’attaque globale contre l’industrie automobile en France, de mots d’ordre d’ensemble, justes et réalistes, s’impose de plus en plus.

La nationalisation de PSA et la renationalisation intégrale de Renault, entreprises structurantes du secteur, devraient d’autant plus être à l’ordre du jour que l’intervention du gouvernement est massive. Les aides publiques attribués aux licencieurs se multiplient depuis des années, des milliards d’euros. Le gouvernement a accordé une garantie financière à la banque du groupe PSA à hauteur de 7 milliards d’euros en octobre 2012 (normalement en échange de l’absence de versement de dividendes ou de rachats d’actions – on va voir…).

La direction de PSA, avec son projet de rachat de 10% de ses propres actions finit de se disqualifier aux yeux du pays. Actuellement, la valeur boursière de PSA est au plus bas, 3,4 milliards d’euros. C’est bien moins que ce que représenterait la restitution des aides publiques détournées vers les actionnaires.

La revendication de la nationalisation de PSA et RENAULT! Oui tout de suite !

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Communistes, laissons Mélenchon à son populisme ! Notre manifestation, c’est celle du 1er mai !

EDT, 12 avril 2013

Ce qui est comique avec Mélenchon, c’est que l’idée de la fin du pouvoir personnel, version 5ème République, passe toujours par sa propre personne !

Regonflé par les médias, en ces temps d’affaires, il convoque tout seul, comme cela lui vient, un défilé national « républicain » pour le 5 mai 2013, à l’occasion de l’anniversaire de l’élection de François Hollande. Sur toutes les antennes, il se pose en chevalier blanc pourfendant ses ex-camarades du PS et celle qu’il veut à tout prix concurrencer, Marine Le Pen. La désastreuse expérience d’Hénin-Beaumont l’an dernier ne l’a pas détourné de ce qu’il imagine être un faire-valoir.

Voilà donc Mélenchon lance son annonce le jeudi 4 avril. Il ne prend pas la peine de prévenir ses amis de la « coordination nationale » autoproclamée du Front de gauche qui se réunit le même soir. Elle devra se réunir à nouveau le lendemain pour avaliser le choix du chef. Entre temps, Pierre Laurent s’est rallié à l’initiative, sans attendre la réunion du Conseil national du PCF, qui a lieu le 13 avril et qui n’aura plus qu’à enregistrer. Eva Joly et Olivier Besancenot, en perte de notoriété, saisissent la perche de Mélenchon. André Chassaigne affiche quelque réticence lundi 8 avant de s’aligner à son tour, du moins selon Pierre Laurent.

Rien que sur le fonctionnement, l’initiative du Front de gauche, pour une nouvelle « constitution », semblable à un coup politicien, est irrecevable.

Mais au-delà, qu’est-ce que l’affaire Cahuzac change à la situation politique ? Le spectacle d’un ministre du budget apôtre de l’austérité et de la lutte contre la fraude fiscale et fraudeur lui-même contribue objectivement à discréditer le gouvernement. Demain, si ses collusions avec l’industrie pharmaceutique sont avérées, on vérifiera pour qui roulent les gouvernants. Les dirigeants du PS, de l’aile gauche à l’aile droite, unanimement outragés par cette « trahison », auront encore plus de mal à masquer que leur parti est bien plus un parti bourgeois qu’un parti ouvrier. Une opportunité existe, dans le sens de l’action du PCF, pour obtenir enfin quelques moyens supplémentaires pour les services fiscaux contre la fraude.

Tout cela n’est pas à ignorer mais rien ne change dans l’appréciation de la politique mise en œuvre, hier comme aujourd’hui, par Hollande, Ayrault, hier avec le lieutenant Cahuzac. L’austérité prépare la super-austérité sous l’égide de l’Union européenne du capital. Et ma foi, il faut avoir été naïf ou sacrément manipulateur pour avoir imaginé ou fait croire que l’alternance social-démocrate aux élections de 2012 aller amener quelque inflexion politique.

Alors aujourd’hui, est-ce que l’on s’efforce de reconstituer l’immense rapport de force existant dans le pays, de soutenir les luttes pour rompre avec cette politique ? C’est normalement et constamment notre choix de communistes. Ou bien est-ce que l’on s’applique à diriger, à canaliser la colère contre des hommes et des chimères.  C’est le choix de Mélenchon et c’est un choix dangereux.

Depuis quelques semaines, se caricaturant lui-même, Mélenchon accumule les sorties injurieuses dans les médias. Content de lui, il en rediscute cyniquement autour d’un café avec les journalistes qu’il vient d’insulter. Il n’insulte pas que les journalistes mais surtout la classe ouvrière, les travailleurs, à qui ce notable éducaillé n’imagine pas s’adresser autrement que sur un mode vulgaire.

Maintenant il franchit un nouveau cap dans cet exercice de style dégradant. Nous avons toutes les raisons de ne pas apprécié Pierre Moscovici pour ses choix politiques. Mais le vouer à la haine publique, « il a un nom, il a une adresse », « il ne pense pas en français », tout cela relève du nationalisme le plus écoeurant. Les mots ont un sens ! Appeler à la « purification » de la vie politique évoque le pire. Mélenchon prend garde de ne pas dire « tous pourris », ce qui le compromettrait…

Mais quand il parle de « système intrinsèquement pourri », comment lui-même, disciple de Mitterrand et du trotskyste Lambert, qui se complaît à se décrire comme un ancien « cacique » à qui le PS avait donné une sinécure au Sénat puis au gouvernement, comme un habile maquignon de la politique la Communistes, laissons Mélenchon à son populisme ! Notre manifestation, c’est celle du 1er mai ! dans APPELS blog-hollande-melenchon_complotmain tendue un jour à Cohn-Bendit, le lendemain à Besancenot, n’y serait-il pas intégré ? Mélenchon a bien aussi appelé à voter pour Hollande « comme pour lui-même ». Camarades, ne soyons pas non plus masochistes au point de fermer les yeux sur le mépris que les gauchistes du PG (ex-PS !) manifestent à notre égard à propos de l’amnistie sociale comme des municipales.

L’affaire Cahuzac sert objectivement à la droite pour se remettre en selle, un an à peine après la défaite de Sarkozy, alors qu’elle partage profondément (ANI, Crédit d’impôt au patronat au nom de la compétitivité, TVA antisociale etc.) les choix gouvernementaux et européens. L’affaire Cahuzac embarrasse d’un côté le gouvernement mais elle lui sert de l’autre à faire diversion sur ces choix.

A baisser le niveau du débat, Mélenchon et ses amis rentrent dans leur jeu. Dans la surenchère « populiste », les gagnants sont toujours à droite, même quand ils traînent des « casseroles » parce que l’on attend rien d’autre d’eux : Berlusconi, Tapie, bientôt Sarkozy et Le Pen…

Non, les communistes n’ont rien à faire dans les calculs de Mélenchon, d’autant plus flatté par les journalistes qu’il les insulte !

Qu’est-ce qu’il y a à commémorer le 5 mai ? L’élection de Hollande ? La non-élection de Mélenchon ? Cette date empreinte d’institutionnalisme donne la perspective du Front de gauche en France, celle de la constitution d’un « bloc de gauche », une social-démocratie de rechange, pro-UE derrière des critiques minimales, comme dans les autres pays d’Europe sous l’égide du PGE, notamment à l’occasion des élections européennes.

Le 5 mai, un dimanche, restons chez nous ! Ou bien distribuons des tracts dans nos quartiers et villages !

Il n’est nul besoin de relire Lénine et « l’Etat et la révolution » pour savoir que toutes les avancées démocratiques bourgeoises sont bonnes à prendre pour les travailleurs mais aussi que la rupture ne peut pas partir des institutions bourgeoises. L’assemblage hétéroclite de bonnes réformes, peu probables, et de gadgets institutionnels que représente le projet fumeux de « 6ème république » ne fera converger aucune force efficace pour la rupture. Les ex-ministres de la gauche plurielle portent d’ailleurs la coresponsabilité de l’avènement du quinquennat…

Communistes, rendons-nous à l’évidence. Qu’on le veuille ou non, Mélenchon a les clés du Front de gauche. C’est lui le porte-parole depuis que la direction du Parti l’a intronisé pour parachever sa « mutation ». La manifestation du 5 mai, quelles que soient les variations de discours, portera son « coup de balayette », son « qu’ils s’en aillent tous » recopié par le sinistre comique italien Beppe Grillo. L’occasion ne se prête pas à autre chose. C’est ce personnage que l’on mettra en avant.

Camarades, n’allons pas  jouer les figurants de la farce! Aucun d’entre nous ne doit se laisser droguer par ces laides paroles du bateleur !

Notre place est ailleurs, dans une autre manifestation autrement plus symbolique et importante : Celle du 1er mai. Comme salariés, comme militants, comme syndicalistes de classe, nous y  avons toute notre place, pour porter les propositions de rupture nécessaires sur lesquelles les salariés peuvent se rassembler pour gagner, pour commencer à faire reculer la politique au service du capital.

NATIONALISATIONS ! Automobile, sidérurgie, énergie… imposons le débat quand le ministre Montebourg annonce de nouvelles « ouvertures du capital » et bénit les accords antisociaux chez Renault.

HAUSSE DES SALAIRES ! Quand le gouvernement décide de rembourser 6% des salaires au patronat avec le « crédit d’impôt compétitivité », soit 20 milliards d’euros par an, payés par la TVA antisociale !

DEFENSE DE LA SECURITE SOCIALE ! Le rapport de force existe pour mettre en échec le démantèlement des allocations familiales. Les millions de salariés, de retraités qui ont manifesté en 2010 contre la casse de la retraite à 60 ans n’ont pas disparu. La « gauche » les a trompés avant 2012, en liquidant la référence fondamentale au nombre d’annuités. Mais le rapport de force existe toujours face à l’orchestration de la résignation.

RUPTURE AVEC L’UNION EUROPENNE ! Mélenchon feint de critique « l’euro Merkel », sans se priver d’accents xénophobes. Le nostalgique de Maastricht préfère « l’euro Schröder », « l’euro des peuples ». Irlandais, Portugais, Espagnols, Grecs, Chypriotes etc. tous nos camarades appellent la fin de l’euro ! Communistes français, retrouvons nos positions de toujours !

Camarades, faisons un rêve ! Que les dirigeants du PCF continuent à s’exprimer posément, sans éclat de voix, sans chercher à concurrencer Mélenchon mais qu’ils portent distinctement, à la tête de la mobilisation de tout notre parti, ses positions historiques, plus justes que jamais, la riposte à la politique du capital.

Camarades des cellules et des sections, prenons nos responsabilités !

Vive le PCF !

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Expulsion: à Saint-Quentin pour les communistes c’est non!

La trêve hivernale est finie, juste un report de quelques jours, une petite bouffée d’oxygène très courte pour toutes ces familles.

Les expulsions locatives reprennent, jetant des milliers de personnes à la rue, sans solution de relogement.

Il est grand temps que le gouvernement agisse contre ces pratiques d’un autre siècle …

Quelle réalité après l’expulsion : La rue, cela deviendra t-il le lot de chacun?

Un toit c’est un droit !

Un logement pour tous!

La section de Saint-Quentin du PCF, n’acceptera jamais pour seule solution de mettre les familles dehors.

Le changement de gouvernement n’a pas modifié la donne.

Depuis 2000 le nombre d’expulsions a doublé, comme le nombre de sans logis, à mesure que les loyers et l’immobilier ont flambé, que la précarité salariale, la pauvreté se sont étendues, que les prix de l’énergie, des transports, des soins, ou des produits alimentaires se sont emballés…

Le logement cher, c’est le résultat des politiques libérales, qui ont permis aux spéculateurs, aux bailleurs privés et aux milieux de l’immobilier de s’enrichir, sur le dos des salariés et des couches populaires : les profits locatifs ont grimpé de 70% en 10 ans.

Alors qu’il faudrait résolument baisser les loyers, cesser les expulsions, abroger les lois qui précarisent les locataires et le logement social, réquisitionner et mobiliser massivement les logements et les bureaux vacants, les résultats se font attendre, dans un contexte de rigueur budgétaire, de renoncements, de baisse de la construction de HLM.

L’histoire de Jocelyne au RSA, mais souvent aussi des salariés « pauvres » précaires se retrouvent à la rue, dorment dans leur voiture :

Tous les ans, le même scénario : des familles dans des situations dramatiques, n’ayant plus aucun autre recours, nous contactent. Avec elles nous agissons, essayons de trouver une solution afin d’éviter l’extrême…

Cette année encore plusieurs dossiers sont en cours, dont celui de Jocelyne. Femme seule de 54 ans, sa vie,  comme beaucoup, elle l’a consacré à élever ses 3 enfants, un métier à plein temps qui ne lui a pas laissé la possibilité de se former, de trouver un emploi. A la maison c’est papa qui travaillait. Trouver un emploi à 53 ans, sans formation, mission impossible. Vivre avec  420€ par  mois , moins un loyer de 198€, ajoutons l’edf, l’assurance, il ne reste plus grand chose pour vivre.

L’Etat a mis en place pour répondre à ces situations un dispositif dangereux, le RSA. Le Conseil Général de L’Aisne chargé de sa mise en place  a pris des dispositions qui relève plus de l’atteinte à la dignité des personnes que de l’action sociale; Décisionnaire, il coupe, supprime des versements sur des minimas vitaux.

Le repli sur soi, c’est le chemin qu’à choisi cette maman. Ne plus payer le loyer ou qu’une partie, sa seule solution, compte-tenu des indus  et ou de ponctions réguliéres pour ne pas avoir suivi des injonctions du conseil général, dont certaines parfois affolent : une proposition d’emploi, de formation … non, aller à un atelier cuisine au  centre social. Quel sentiment cruel de « faire la charité ».

Pour l’instant ce dossier est reporté en cours de discussion avec l’OPAC. Nous espérons vivement une solution pour cette maman, mais nous sommes prêt aussi à agir si l’OPAC ne rennoncait pas totalement à son action.

Il est temps que la X.Bertrand, député, ex ministre du chômage prennent toutes ses responsabilités et interdise toute les expulsions à St-Quentin.

Il est temps que le gouvernement, prennent la mesure de la situation dans laquelle se trouve le peuple et remette complétement à plat le système de solidarité en France.

Expulsion: à Saint-Quentin pour les communistes c'est non! dans APPELS 75780257.

Parce que nous sommes contre l’indifférence et la barbarie, nous disons non aux saisies, non aux expulsions.

LE CHANGEMENT, C’EST POUR QUAND ?

Aujourd’hui, nous appelons le gouvernement à réagir et agir pour que des milliers de familles ne soient plus jetées à la rue, sans solution viable de relogement.

Nous appelons des mesures fortes.

Nous appelons des mesures rapides. index dans Le PCF à St Quentin

Nous demandons, pour répondre à l’urgence sociale :

  • Un moratoire sur les expulsions et la prolongation de la trêve hivernale.
  • La création d’un fonds des impayés, géré paritairement et alimenté par les bailleurs et les dépôts de garantie, notamment par l’apport des intérêts qu’ils produisent.
  • La baisse des loyers et du prix de l’énergie
  • la construction massive de logement social et l’application de la loi SRU obligeant les communes à disposer de 25 % de logement social
  • L’abrogation de toutes les mesures de marchandisation du logement social, (conventions d’utilité sociale-CUS, ventes, démolition, privatisation des bailleurs sociaux…) et de toutes celles qui précarisent les habitants (loi Boutin, loi LOPPSI2, loi de finances 2011 …)
  • La création d’un service public du logement pour : produire 200 000 vrais logements sociaux par an, agir contre la spéculation, lutter contre les taudis et les abus, faire respecter le droit au logement décent et accessible
  •   Pour financer les HLM nécessaires : doublement du plafond du Livret A et centralisation à 100% par l’Etat, suppression de la TVA et rétablissement du 1%.

  • Un emploi pour tous et une augmentation générale des salaires

 

Ne laissons pas faire. Ensemble, agissons !

 

Avec la populations, les voisins, organisons la solidarité dans la lutte contre les expulsions.

  • Tu connais une famille dans cette situation, qui n’a plus aucun recours possible
  • Tu es prêt à te mobiliser dans ton quartier si une expulsion se produisait
  • Contactes-nous par mail : pcfquentin@live.fr ou 06.26.09.26.48

 

 

Article de l’Aisne Nouvelle : http://www.aisnenouvelle.fr/article/social/expulsions-pourquoi-et-comment

Quand le PC jouait les gros bras ( Et nous y sommes encore prêts)
Secrétaire de section du Parti Communiste à Saint-Quentin, Corinne Bécourt se souvient. A une époque, dès que les responsables communistes, Claude et Jean-Luc Tournai, Corinne Bécourt, etc, étaient prévenus qu’une expulsion ou une saisie était prévue, la mobilisation sonnait. « Nous étions dès 7 heures du matin dans l’appartement aux côtés des locataires, pour empêcher le serrurier de forcer la porte et interdire l’entrée des déménageurs, de l’huissier, de la police. Nous bloquions l’accès au logement ».
Sur place, alors que les déménageurs avaient commencé à embarquer les meubles, c’était l’action forte. « Nous appelions du renfort, nous étions alors une quinzaine parfois une vingtaine avec les voisins, pour redescendre les meubles du camion. Les déménageurs qui étaient trois ou quatre ne pouvaient rien faire. On appelait le sous-préfet, on négociait un accord avec l’huissier, un étalement des dettes et le camion repartaient à vide. »
Corinne Bécourt se souvient être arrivée trop tard lors d’une saisie, d’avoir alors mobilisé ses troupes lors de la vente des meubles aux enchères, les avoir rachetés pour des sommes dérisoires et rendu à leurs malheureux propriétaires. « Les choses se sont empirées au fil des années, désormais les gens partent du jour au lendemain avant d’être expulsés tellement la pression est forte. Dernièrement une femme a mis elle-même ses meubles sur le trottoir pour les donner et s’est retrouvée à la rue. Notre objectif est de tout faire pour éviter les expulsions. Nous contactons les bailleurs, la sous-préfecture… ».

 

Saint-Quentin, la ville où le chômage vous sourit – Quarante salariés de Xavier Bou convoqués avant d’être licenciés (Article Courrier Picard)

Courrier Picard

 

| SOCIAL |

Ils ont rencontré hier après-midi l’administrateur judiciaire et leur futur ex-employeur. C’est la suite logique du plan de redressement en vue d’apurer une dette colossale.

 

 

Saint-Quentin, la ville où le chômage vous sourit - Quarante salariés de Xavier Bou convoqués avant d'être licenciés  (Article Courrier Picard) dans APPELS 2132251307_3060745_1

 

 

Ce n’est pas une petite charrette que prépare l’administrateur judiciaire. Depuis le placement en redressement de la holding EGA et de deux filiales, BO-Pure et XS Finances, le 11 mars, Xavier Bou a été contraint de tailler dans son effectif pour redresser la barre financière de ses sociétés en grande difficulté.

Hier après-midi, le plan de redressement s’est donc poursuivi à la salle Paringault, mise à disposition par la Ville. « Ce qui est regrettable, c’est de se retrouver dans une salle municipale. Est-ce que c’est le rôle de la Ville de prêter une salle pour licencier ? », s’est indigné Lionel Pawlik, de la CGT, représentant des 40 salariés, convoqués collectivement lors de cet entretien préalable au licenciement.

Cette rencontre ne s’est pas organisée uniquement avec leur tutelle provisoire. Peu après 14 heures, l’entrepreneur Xavier Bou est entré dans la salle, accompagné pour cela par Dominique Gruny, ex-patron de la papeterie La Couronne de Gauchy, elle aussi passée par un plan de licenciement l’année dernière. Le mari de la députée suppléante de Xavier Bertrand, Pascale Gruny, est-il venu apporter ses conseils en matière de gestion de conflits sociaux ? C’est le bruit qui courait hier.

Les futurs ouvriers licenciés ne se sont pas montrés véhéments envers leur ancien employeur. Certes, quelques-uns l’ont hué mais tous lui ont tourné le dos pour montrer à quel point ils ne comprennent toujours pas pourquoi ils se retrouvent aujourd’hui à la porte de Pôle emploi.

« L’administrateur va leur expliquer les modalités du plan de licenciement, parce que tout le monde a reçu sa lettre, poursuit Lionel Pawlik. On ne leur a pas proposé de postes de reclassement mais conseillé de suivre le contrat de sécurisation professionnelle. » Ce qui leur permettra de toucher 80 % de leur salaire brut, tout en essayant de décrocher un nouveau poste dans une autre entreprise. Le tribunal de commerce a laissé six mois de délai à l’entrepreneur de travaux publics pour redresser ses comptes bancaires dans le rouge.

Et depuis un mois donc, 40 ouvriers sur les 57 qu’emploie Xavier Bou à travers ses trois sociétés, se sont retrouvés sur la liste noire. Sur quels critères les a-t-il choisis ? « En fonction du nombre d’enfants, de l’ancienneté », répond Lionel Pawlik. Beaucoup espéraient hier en savoir davantage sur le montant du passif que le patron n’a pas souhaité, pour l’heure, rendre public.

« Il paie au cul du camion »

Néanmoins, la vie de quelques chantiers se poursuit. « Nous continuons de travailler mais nous avons du mal à obtenir des matières premières », avoue ainsi l’un de ces salariés en sursis. « Et quand on les a, c’est la moitié », embraye un autre. Les principaux fournisseurs en matériaux et notamment Gedimat Bruhy-Vacherand, ont de plus en plus de mal à honorer les livraisons puisque Xavier Bou leur doit des centaines de milliers d’euros. Résultat, les chantiers avancent au gré des règlements honorés par l’entrepreneur. « Maintenant, il est obligé de payer au cul du camion », indique un quadragénaire. Par exemple, le chantier de la résidence Augusta, vitrine du savoir-faire de Xavier Bou, est en stand-by. Le promoteur immobilier, présent sur le salon de l’habitat ce week-end, doit relancer les travaux de la friche Babou au travers de nouveaux appels d’offres. Ce qui induira forcément des retards sur la livraison des 42 futurs appartements de standing en plein centre ville. Et d’autres chantiers en cours ont aussi été stoppés net puisqu’ils coûteraient trop cher à terminer.

Les salariés espèrent au moins obtenir la raison pour laquelle les sociétés ont coulé. « Le tribunal de commerce va nommer un expert pour savoir où ça a péché », indique Lionel Pawlik. La charrette aura déjà fait du chemin.
GUILLAUME CARRÉ

Rassemblement du 9 avril 2013 : les communistes saint-quentinois contre l’ANI

Rassemblement du 9 avril 2013 : les communistes saint-quentinois contre l'ANI dans APPELS 20130409_171624-300x225

 

 

Le président Hollande et sa majorité gouvernementale s’apprêtent à faire passer une destruction sans précédent du code du travail. Le Medef peine à cacher sa satisfaction devant cette contre-réforme similaire à celles qu’inspire l’Union européenne dans les autres pays comme l’Italie.

Aucun salarié ne peut plus croire aux illusions propagées sur le « changement » avec l’alternance électorale. Le gouvernement Hollande-Ayrault va jusqu’à accorder 20 milliards d’euros de nouveaux cadeaux fiscaux au patronat et au capital au nom du « choc de compétitivité ». Il reprend à son compte les hausses de TVA voulues hier par Sarkozy. Il s’attaque aux allocations familiales. Sur le dossier emblématique des retraites, il prépare l’opinion à une aggravation des contre-réformes Fillon et Woerth. Etc.

De changement, il n’y en a que dans le ton et la méthode. A l’arrogance succède la mise en scène de l’impuissance et de la fatalité. A l’hypocrite « dialogue social » de Raffarin et Sarkozy, Hollande, fort du soutien inédit que lui ont apporté les principales centrales syndicales, Hollande passe à l’institutionnalisation de la « négociation sociale », pour ne pas dire de la collaboration de classe. Elle lui permet de se défausser vis-à-vis du pays.

Depuis des années, la colère populaire monte dans notre pays. Nous étions des millions à manifester en 2009 contre l’austérité. Nous avons été 10 millions au total, soutenus par l’immense majorité, à manifester pour la défense de la retraite à 60 ans et de son financement solidaire. Des luttes conséquentes, d’ampleur nationale, se développent pour le maintien de l’activité productive, pour les salaires, pour les services publics : PSA, Goodyear, Virgin, SNCF, Hôpital etc.

La perspective politique ne peut plus être détournée vers un prochain « changement » électoral, vers une recomposition politicienne au Parlement.

La lutte pour les retraites ne s’est pas heurtée à « l’obstination et la surdité » de Sarkozy mais au choix général de l’UMP et du PS d’appliquer en France la politique en faveur du patronat et du capital coordonnée par l’UE : faire payer leur propre crise au monde du travail. La suite, on la connaît.

a perspective politique de « changement » réel, ne saurait être un aménagement, une renégociation des projets gouvernementaux mais leur mise en échec par le mouvement populaire.

  • Les « accords de compétitivité », l’augmentation du temps de travail avec gel ou baisse des salaires pendant 2 ans : C’est inacceptable, ce n’est pas négociable ! On sait, exemple de Continental ou de Bosch, que cela n’empêche pas les licenciements, mais ne fait que gonfler les profits. 

  • La mobilité interne obligatoire dans l’entreprise sous peine de licenciement pour « motif personnel » : C’est inacceptable, ce n’est pas négociable !

  • La réduction de 5 à 2 ans des possibilités du salarié de contestation devant les prud’hommes de son licenciement : C’est inacceptable, ce n’est pas négociable ! 

L’ensemble de l’ANI est inacceptable et n’est pas négociable. Les forces existent pour gagner le retrait du projet de loi.

Plus que jamais, communistes, nous portons, au cœur des luttes et des entreprises, des propositions de rupture comme la nationalisation des constructeurs automobile, de la sidérurgie, le refus de l’application des directives européennes de mise en concurrence des services publics.

RETRAIT DU PROJET DE LOI REPRENANT L’ANI

Le soi-disant « Accord national interprofessionnel sur le marché du travail » (ANI) vise à faciliter les licenciements. Entre autres, il légalisera le chantage patronal au « maintien de l’emploi », contre baisse des salaires et augmentation du temps de travail, ou contre mobilité forcée.

L’ANI serait ainsi le fruit d’un « accord » entre les organisations patronales et certaines organisations syndicales (CFDT, CFTC et CGC, minoritaires) et devrait rentrer dans la Loi, sans discussion, en tant que tel. La CFDT, qui avait soutenu la loi Fillon contre les retraites, confirme, sans surprise, son orientation en se prévalant du soutien des principaux syndicats européens de la Confédération européenne des syndicats (CES), fer de lance du Traité de Lisbonne rejeté par le peuple français.

Restriction des allocations aux familles : un vote du Sénat à la quasi-unanimité de bien mauvais augure

« S’attaquer aux plus fragiles, limiter le rôle des travailleurs sociaux, des juges…pour financer les conseils généraux
Y.Daudigny, Président du Conseil Général de L’Aisne et Sénateur,
les députés  « dit » de gauche; le Front de Gauche, dont  Pierre Laurent doivent rendre des comptes!

 

Le Sénat vient de voter une proposition de loi UMP supprimant le versement des allocations familiales aux familles dont les enfants sont placés.

Brèves, vivelepcf, 3 avril 2013

Le gouvernement a engagé l’attaque contre les allocations familiales. Il y aura peut-être « mariage et adoption pour tous » mais plus allocations pour tous. Pour livrer l’argent des cotisations sociales familles au patronat, au nom de la « compétitivité », le pouvoir se pare d’un prétexte social, en déclarant viser les ménages aisés. Mais, c’est le fondement de la politique familiale, le principe de l’universalité des allocations, à terme toutes les familles qui sont attaqués.

Restriction des allocations aux familles : un vote du Sénat à la quasi-unanimité de bien mauvais augure dans APPELS imagesLe Sénat vient dangereusement d’ouvrir une brèche en adoptant une proposition de loi UMP par 329 voix contre 16. Elle prévoit de supprimer le versement des allocations familiales aux familles dont les enfants sont placés. Les départements, responsables de ces services sociaux, les récupéreraient (l’Aide à l’enfance pour l’allocation de rentrée scolaire). Pour l’instant, les allocations sont maintenues aux familles sauf avis contraire du juge pour enfants qui a le pouvoir de décider d’une répartition. Demain, elles seraient automatiquement transférées aux départements, le juge ne conservant la possibilité que d’en laisser 35% aux familles.

Ce vote est particulièrement choquant. Dans 80% des cas, le placement a pour cause, non des maltraitances, mais la situation de misère des parents, notamment le logement. Le placement doit être temporaire. L’objectif est le retour des enfants dans le cadre affectif familiales. Le pouvoir du juge permet d’apprécier chaque cas au regard de cet objectif.

Mais pour les sénateurs, souvent élus départementaux, la préoccupation est visiblement tout autre. Il s’agit de faire le fond des poches de familles parmi les plus pauvres, à défaut de s’attaquer à la politique d’austérité des finances locales des gouvernements successifs.

C’est une politique contre les familles, en l’occurrence contre les familles les plus précaires, contraire à l’esprit des allocations familiales.

Les sénateurs UMP, la plupart des sénateurs PS et les sénateurs Front de gauche ont voté ensemble. Seuls 4 sénateurs PS et les 12 sénateurs EELV ont suivi l’avis négatif de la ministre Dominique Bertinotti, courageusement à contre-courant sur un sujet qui semble lui tenir à cœur.

Il reste quelques semaines pour faire entendre aux députés la voix de la raison et de l’intérêt de la famille, du moins sur cette question précise.  

Scandale Cahuzac : que les tribunaux jugent les personnes ! Que les luttes mettent en échec leur politique d’injustice sociale !

Vivelecpf, 2 avril 2013

Scandale Cahuzac : que les tribunaux jugent les personnes ! Que les luttes mettent en échec leur politique d’injustice sociale ! dans APPELS 130402_cahuzac-300x200L’ex-ministre Jérôme Cahuzac a avoué publiquement aujourd’hui avoir menti au Président de la République, au Parlement et au peuple. Il cesse désormais de nier qu’il détient un compte à l’étranger. Il fait l’objet d’une mise en examen pour fraude fiscale et risque l’emprisonnement.

Ces faits sont graves, extrêmement choquants. Pendant des années, le président PS de la Commission des finances de l’Assemblée, puis le ministre du budget a donné des leçons d’austérité aux travailleurs, aux jeunes, aux retraités. Et il n’est pas capable lui-même de s’en tenir au respect des lois fiscales, pourtant déjà si scandaleusement favorables aux riches, qu’il a fait voter.

Les conséquences politiques sont lourdes. La colère contre l’injustice sociale risque d’être détournée encore davantage vers les règlements de comptes politiciens, les attaques personnelles, sur fond de « tous pourris ».

L’UMP saisit aussitôt la balle au bond. Elle veut faire oublier l’affaire Woerth,  faire oublier qu’elle tente sans arrêt de faire passer des lois « d’amnistie fiscale » pour les exilés fraudeurs fiscaux (ses députés viennent encore de déposer une proposition de loi le 28 mars dernier dans ce sens !).

Sarkozy, objet lui-même d’une mise en examen étonnante pour « abus de faiblesse » sur son amie politique Mme Bettencourt, rit sous cape. Politiciens, démagogues et bateleurs, font leur beurre et fourbissent leurs coups et leurs insultes.

Que vérité éclate entièrement et que justice soit faite ! C’est tout ce que nous souhaitons dans le cas lamentable de M. Cahuzac, plus grand commis de l’industrie pharmaceutique que de l’Etat !

Mais la plupart de ses collègues, de droite ou de « gauche », s’en tiennent personnellement à la légalité pour mettre en œuvre leur politique de profonde injustice sociale envers le monde du travail.

C’est avant tout dans les luttes que nous la combattrons et la mettrons en échec, non dans les tribunaux, encore moins dans la vindicte publique.

Ne laissons pas les « affaires » détourner notre attention hors de cette seule perspective de changement politique : le renforcement du camp des travailleurs dans la lutte des classes, dès les semaines prochaines contre la casse industrielle, contre le démantèlement du code du travail, contre les 20 milliards d’euros de « Crédit d’impôt compétitivité » déplacés des poches des travailleurs vers les comptes des possédants, qu’ils soient situés en France ou à l’étranger.

CE NE SONT PAS LES VACANCES QU’IL FAUT REDUIRE MAIS LE NOMBRE D’ELEVES PAR CLASSE !

Par les camarades de Jarny http://www.pcfjarnisy54.fr/

 

Le ministre de l’Éducation Peillon a annoncé qu’il pensait réduire les vacances des lycées et des enseignants : de huit à six semaines l’été.

Le ministre prétend faire la réforme « dans les intérêts des lycéens » : ne nous laissons pas tromper.

Moins de vacances peut-être, plus d’élèves par classe, c’est sûr

En dix ans, 100 000 postes de profs ont été supprimés, le nombre moyen d’élèves par classe de lycée est passé de 26 à 30.

Officiellement, il n’y a pas de limite maximum… sauf le nombre de chaises ou de tables dans chaque salle!

Les études prouvent que réduire le nombre d’élèves par classe, c’est augmenter la réussite de tous : on apprend mieux et plus vite, on décroche moins quand le prof peut nous aider un par un, on prend plus la parole en classe.

Le ministre défend des intérêts économiques plutôt que celui des lycéens ou des profs!

CE NE SONT PAS LES VACANCES QU'IL FAUT REDUIRE MAIS LE NOMBRE D'ELEVES PAR CLASSE ! dans APPELS 444444444444444444g-216x300Alors quels intérêts défend le ministre, en réduisant les vacances plutôt que le nombre d’élèves par classe ?

 

· Plus d’élèves par classe : c’est moins de réussite pour les élèves, plus de difficulté pour les profs pour assurer des cours compréhensibles pour tous;

 

· Moins de vacances d’été : c’est ce que réclame l’industrie du tourisme dans la division des vacances en zones, c’est ce que déconseillent les spécialistes du rythme scolaire pour faire une vraie coupure pendant l’été ;

 

Comme le dit lui-même Peillon : « Il faut conjuguer l’intérêt de la France qui est économique, l’intérêt de l’industrie touristique avec celui de nos enfants ».

 

Autrement dit, c’est l’intérêt de l’industrie touristique et les intérêts budgétaires qui l’emportent sur le nôtre !

Et ne nous laissons pas avoir par les discours sur les vacances plus courtes et les résultats meilleurs dans les autres pays : l’herbe n’est pas plus verte ailleurs !

C’est faux que dans la plupart des autres pays, les vacances d’été sont plus longues : 9 semaines en Belgique, 11 en Finlande, 12 en Espagne ou en Italie !

Par contre, la France est bien la championne du sur-effectif au lycée : 30 élèves par classe en France contre 26 en Allemagne, 23 en Espagne, 21 en Italie, 20 en Finlande.

Ce que nous demandons, c’est des moyens pour nous permettre d’étudier, un calendrier et des classes enfin pensés pour notre réussite et pas pour des intérêts économiques :

 

· ré-émbauche immédiate de 100 000 enseignants ; 

 

· retour sur la réforme des lycées Châtel de 2010 qui a rendu les programmes incompréhensibles, réduit le nombre d’heures dans les matières fondamentales; 

 

· limite maximum d’élèves par classe à 25 en collège et au lycée ; 

 

· maintien des vacances d’été à huit semaines, et maximum de six semaines entre chaque période de vacances. 

Les retraités corvéables jusqu’à 67 ans, taillables à vie ? NON !

Pcf Paris 15, 26 mars 2013

 

Les retraités ont toutes les raisons de protester et de manifester ! Ils ont toutes les raisons de construire, avec les actifs et les jeunes, la riposte nationale à la politique de casse sociale poursuivie par Hollande, de concert avec l’UE.

En effet, ils figurent parmi les premiers frappés. Une campagne est lancée, de nouveau, pour les présenter comme les heureux héritiers d’avant la « crise », sinon comme des embusqués. On veut les opposer à leurs enfants et petits-enfants. C’est inacceptable.

Comme tous, les retraités vont payer au prix cher les 20 milliards d’euros de crédits d’impôt au patronat au nom de la compétitivité. Cette mesure, couplée au retour de la TVA antisociale de Sarkozy ne doit pas passer. 20 milliards, c’est davantage que le « déficit » de la Sécurité sociale.

Les retraités corvéables jusqu’à 67 ans, taillables à vie ? NON ! dans APPELS retraite9Comme tous et plus encore, les retraités paient la hausse des tarifs et la dégradation des services publics, l’augmentation des impôts etc. Jamais autant de retraités n’ont été obligés d’effectuer des petits boulots de complément, de pointer aux banques alimentaires, d’autant plus qu’ils ont souvent à aider eux-mêmes leurs enfants.

Plus que les autres, les retraités paient la moindre prise en charge des soins pour les maladies chroniques, les déremboursements.

Le gouvernement précédent avait commencé. La perte progressive du bénéfice de la demi-part fiscale des retraités ayant élevé des enfants, fait très mal, à une population, notamment féminine, qui est loin d’être aisée. La gauche au pouvoir, qui avait dénoncé cette mesure, se garde bien de la remettre en cause.

Au nom de la compétitivité et du financement de la « dépendance », s’annoncent de nouveaux prélèvements. Le pouvoir prévoit de leur faire payer encore plus de CSG (2% ?) pour financer les retraites. C’est scandaleux. Les retraités ont déjà cotisé toute leur vie active pour les retraites.

Le gouvernement a infligé aux deux-tiers des retraités une « contribution additionnelle » de 0,3% qu’il espère voir passer comme une lettre à la poste.

Les retraites, dans un système de solidarité entre travailleurs actifs et retraités, devraient être indexées sur les salaires. Elles ne le sont plus depuis longtemps. Voilà maintenant que le patronat et le gouvernement lancent l’idée de les désindexer de leur indice des prix.

Un récent accord CFDT/FO/Medef prévoit déjà une désindexation des retraites complémentaires par rapport à l’inflation. Ce précédent est gravissime.

1 ou 2 % de pouvoir d’achat perdus chaque année, cela fait 25% à 80 ans. Trois-quarts de vie, une demie vie, voilà à quoi on aurait droit quand on est vieux ?

Nous pourrions continuer la liste des mauvais coups.

Retraités, actifs, jeunes, l’avenir est devant nous dans la lutte !

Le pouvoir parie sur un manque de dynamisme des anciens, sur la division entre générations, pour les attaquer frontalement. Il attaque de même les jeunes condamnés à des années de précarité, par exemple avec les « emplois d’avenir ». De même, il oppose toujours perfidement les salariés du public et ceux du privé.

Communistes, nous n’avons propagé avant 2012 aucune illusion sur un « changement » avec l’élection de François Hollande. Les luttes considérables de 2009 ou de 2010, contre la casse de la retraite à 60 ans, réunissant des millions de travailleurs, dont de nombreux retraités, ont buté sur une perspective bornée aux échéances électorales. Les élections sont passées. Rien n’a changé mais le rapport de force existe toujours.

Il n’est pas question pour nous que la colère, les luttes, dans l’industrie, les services publics, soient à nouveau détournées, vers la perspective d’un changement institutionnel lointain ou vers quelque populisme.

L’objectif, c’est de commencer à faire échec à la politique conjointe de Hollande et de l’UE tout de suite, par la mobilisation.

La riposte à l’accord Hollande/Medef/CFDT sur le « marché du travail » a montré les possibilités de reprise d’une mobilisation de masse dans le pays. Contre les 20 milliards au patronat, contre la casse du code du travail, contre une nouvelle contre-réforme des retraites, pour que l’argent aille à la réponse aux besoins, à l’économie, au social, pour des nationalisations, pour la sécurité sociale, une riposte générale peut gagner!

Retraités, vous avez toute votre place dans ce combat !

Le 9 avril contre la loi Gouvernement-Medef-CFDT : étape vers une riposte globale

 

Le 9 avril contre la loi Gouvernement-Medef-CFDT : étape vers une riposte globale dans APPELS 130329_luttes_saint-nazaire-copie-1NOUS SOUTENONS LA MOBILISATION CONTRE LE PROJET DE LOI DE FLEXIBILISATION DU MARCHE DU TRAVAIL ISSU DE L’ACCORD MEDEF-CFDT DU 11 JANVIER

 

JOURNEE DE GREVE ET DE MANIFESTATION :

Mardi 9 avril 2013

 

Nos analyses sur le projet de loi:

Faisons capoter l’accord Hollande-Medef-CFDT contre les salariés!

Négociations patronat/syndicats sur le « marché du travail » : un accord gagnant/perdants !

« Négocier » ? Cautionner la casse du code du travail avec le patronat ?

 

Nos slogans unitaires:

- Retrait du projet de loi Ayrault/Medef/CFDT!

- Non aux 20 milliards d’euros de cadeaux au patronat sur les salaires! (crédit d’impôt compétitivité)

- Non à la nouvelle remise en cause des Allocations familiales et des retraites

Hollande/Pujadas aux Français : Je fais ce que je peux, rien que ce que jeux mais tout ce que je peux, pas plus. Pour les patrons !


PCF Paris 15, 29 mars 2013

François Hollande éprouve le besoin de justifier sa politique devant les Français. Ils pourraient être tentés, effectivement, de la contester de plus en plus.

Il s’y est appliqué sur France 2 ce 28 mars après les informations du soir. Son « sparring partner », le journaliste David Pujadas, résolument positionné du côté des entreprises, a su trouver le ton « punchy », impertinent, qui a permis au Président de mettre en valeur ses mesures, même les plus antisociales.

Hollande/Pujadas aux Français : Je fais ce que je peux, rien que ce que jeux mais tout ce que je peux, pas plus. Pour les patrons ! dans APPELS 130329_pujadas_hollande Face à Pujadas, Hollande se défend d’augmenter les impôts des entreprises. Pour la « compétitivité », il leur accorde 20 milliards d’euros par an, avec le CISE, « crédit d’impôt solidarité emploi ». En clair, il fait payer par la collectivité, par les salariés eux-mêmes, 4% en 2013 puis 6% à partir de 2014 de leurs propres salaires (jusqu’à 2,5X le SMIC). Ce hold-up n’a même pas de précédent sous Sarkozy. Il ne rencontre quasiment aucune résistance. Pujadas et Hollande le banalisent.

Rappelons que 40 milliards d’euros de dividendes vont être servis aux actionnaires des seules firmes du CAC 40 cette année. Mais au nom de l’emploi, il faut toujours donner plus à ceux qui profitent. Hollande, dit-il lui-même, n’est pas un président socialiste, mais « le président de tous les Français », surtout des riches. Son inspirateur, le patron Louis Gallois, dont le rapport préconise d’abattre des pans entiers de la sécurité sociale, n’est pas qu’une référence « pour la gauche » mais « pour tout le pays ».

Hollande s’y applique avec son « choc de simplification » qui a pour but de réduire les contrôles publics sur les agissements patronaux.

Hollande s’y applique surtout en s’attaquant à son tour, frontalement, à la Sécurité sociale, aux allocations familiales et aux retraites. Les premières seront diminuées aux dépens d’un certain nombre d’enfants. Pour les secondes, il faudra cotiser encore plus longtemps que 42 ans ! Hollande n’exclut pas de désindexer les pensions et d’amputer, encore, le pouvoir d’achat des retraités.

Gravement irresponsables ont décidément été ceux, qui en 2010, alors que nous étions 10 millions à manifester, ont invité à attendre le départ de Sarkozy !

Entre la guerre et la famille, Hollande, le « gentil », choisit de préserver… le budget de la guerre ! Le Tartarin du Mali promet de sanctuariser les dépenses militaires et notamment l’arme nucléaire. La tentation de livrer officiellement des armes, à nos frais, aux terroristes syriens le démange comme son ministre Fabius.

Quelles contreparties à cette politique patronale pour les travailleurs et la population ? Hollande a bien du mal à en trouver à présenter.

Pour le pouvoir d’achat, il cite le plafonnement des frais bancaires, du racket contre les petites gens devrait-il dire, et les baisses de tarif du gaz. De qui se moque-t-il ? 0,4% de baisse contre 80% de hausse ces dernières années ! Aucune privatisation n’est remise en cause.

L’avenir de l’industrie suscite bien quelques larmes mais aucune remise en cause de l’intérêt capitaliste. Bien au contraire, les casseurs, les délocaliseurs, vont bénéficier de prêts avantageux de la Banque publique d’investissements et de l’UE, au nom du « Pacte de croissance ».

Les travailleurs apprécieront que Hollande se vante d’avoir contribué au sauvetage de l’euro – Pujadas insiste – l’instrument qui permettra à l’UE, à la BCE et aux gouvernements nationaux, de continuer à étrangler le peuple français comme le Portugais ou le Chypriote.

Soi-disant à l’écoute du pays, Hollande n’entend que les conciliabules de la collaboration de classe. Il vante, haut et fort, le projet de loi de flexibilisation du marché du travail, issu de ce qui est improprement appelé ANI (accord national interprofessionnel), signé entre le MEDEF et la CFDT. Face au chômage : licencions plus facilement, augmentons le temps de travail en diminuant les salaires ! Hollande pousse l’indécence jusqu’à saluer le geste de Carlos Ghosns de prendre sur son salaire pour pouvoir supprimer 8000 postes à Renault, entreprise dont l’Etat reste l’actionnaire de référence.

N’en jetons plus ! Passons sur les commentaires oiseux sur le mariage et le cumul des mandats !

Le ton lénifiant, la complaisance journalistique ne sauraient cacher la gravité de l’aggravation de la politique au service des possédants, au nom d’une crise « plus longue que prévue ».

Ne laissons pas ceux qui ont cultivé des illusions sur le changement avec Hollande, nourrir aujord’hui des désillusions résignées, des populismes stériles et dangereux ! Il n’y a ni place pour un soutien critique à la gauche au pouvoir ou pour une opposition « constructive ».

Le rapport de force existe toujours pour que les salariés, les retraités, les jeunes luttent et mettent un coup d’arrêt à cette politique.

C’est notre perspective, à nous communistes, de contribuer à donner les moyens à ce mouvement de gagner.

C’est pour cela que nous nous investissons entièrement dans la mobilisation contre l’accord CFDT-MEDEF, marquée par la prochaine journée de grève et de manifestation du 9 avril. Pour nous, elle s’intègre dans la construction d’une riposte globale, contre la politique du gouvernement, en particulier contre les 20 milliards de nouveaux cadeaux au patronat, contre la casse de la Sécurité sociale.

Lénifiante ou arrogante, la politique au service du capital et de l’UE doit et peut être mise en échec !

Contre « l’ANI »: faire converger les forces face à la politique au service du capital

Contre « l’ANI »: faire converger les forces face à la politique au service du capital dans APPELS nouveau-document-microsoft-publisher--300x204Le rapport de force existe pour imposer la rupture avec la politique au service du Medef !

 Faisons capoter l’accord Hollande-Medef-CFDT contre les salariés!

Source : Pcf Paris 15ème, 3 mars 2013

Le président Hollande et sa majorité gouvernementale s’apprêtent à faire passer une destruction sans précédent du code du travail.

Sa portée est très grave. Le soi-disant « Accord national interprofessionnel sur le marché du travail » (ANI) vise à faciliter les licenciements. Entre autres, il légalisera le chantage patronal au « maintien de l’emploi », contre baisse des salaires et augmentation du temps de travail, ou contre mobilité forcée.

Le Medef peine à cacher sa satisfaction devant cette contre-réforme similaire à celles qu’inspire l’Union européenne dans les autres pays comme l’Italie.

Aucun salarié ne peut plus croire aux illusions propagées sur le « changement » avec l’alternance électorale.

Le gouvernement Hollande-Ayrault va jusqu’à accorder 20 milliards d’euros de nouveaux cadeaux fiscaux au patronat au nom du « choc de compétitivité ». Il reprend à son compte les hausses de TVA voulues hier par Sarkozy. Il s’attaque aux allocations familiales. Sur le dossier emblématique des retraites, il prépare l’opinion à une aggravation des contre-réformes Fillon et Woerth. Etc.

De changement, il n’y en a que dans le ton et la méthode. A l’arrogance succède la mise en scène de l’impuissance et de la fatalité. A l’hypocrite « dialogue social » de Raffarin et Sarkozy, Hollande, fort du soutien inédit que lui ont apporté les principales centrales syndicales, passe à l’institutionnalisation de la « négociation sociale », pour ne pas dire de la collaboration de classe. Elle lui permet de se défausser vis-à-vis du pays.

L’ANI serait ainsi le fruit d’un « accord » entre les organisations patronales et certaines organisations syndicales (CFDT, CFTC et CGC, minoritaires) et devrait rentrer dans la Loi, sans discussion. La CFDT, qui avait soutenu la loi Fillon contre les retraites, confirme, sans surprise, son orientation en se prévalant du soutien des principaux syndicats européens de la Confédération européenne des syndicats (CES), fer de lance du Traité de Lisbonne rejeté par le peuple français.

Depuis des années, la colère populaire monte dans notre pays. Nous étions des millions à manifester en 2009 contre l’austérité. Nous avons été 10 millions au total, soutenus par l’immense majorité, à manifester pour la défense de la retraite à 60 ans et de son financement solidaire.

Des luttes conséquentes, d’ampleur nationale, se développent pour le maintien de l’activité productive, pour les salaires, pour les services publics : PSA, Goodyear, Virgin, SNCF, Hôpital etc.

La perspective politique ne peut plus être détournée vers un prochain « changement » électoral, vers une recomposition politicienne au Parlement. La lutte pour les retraites ne s’est pas heurtée à « l’obstination et la surdité » de Sarkozy mais au choix général de l’UMP et du PS d’appliquer en France la politique en faveur du patronat et du capital coordonnée par l’UE : faire payer leur propre crise au monde du travail.

La suite, on la connaît. On l’observe en Grèce, au Portugal, en Italie, en Allemagne aussi où 7 millions de salariés travaillent pour 1 euro de l’heure.

La perspective politique de «changement », ne saurait être un aménagement, une renégociation des projets gouvernementaux mais leur mise en échec par le mouvement populaire.

Les « accords de compétitivité », l’augmentation du temps de travail avec gel ou baisse des salaires pendant 2 ans : C’est inacceptable, ce n’est pas négociable ! On sait, à l’exemple de Continental ou de Bosch, que cela n’empêche pas les licenciements, mais ne fait que gonfler les profits.

La mobilité interne obligatoire dans l’entreprise sous peine de licenciement pour « motif personnel » : C’est inacceptable, ce n’est pas négociable !

La réduction de 5 à 2 ans des possibilités du salarié de contestation devant les prud’hommes de son licenciement : C’est inacceptable, ce n’est pas négociable !  

L’ensemble de l’ANI est inacceptable et n’est pas négociable. Les forces existent pour gagner le retrait du projet de loi.

De même, il ne saurait être question pour nous de réclamer en échange des 20 milliards d’euros de crédits d’impôts aux entreprises (encore 100 millions pour la famille Peugeot!) les « contreparties » insignifiantes que le pouvoir est prêt à concéder.

 

Plus que jamais, communistes, nous portons, au cœur des luttes et des entreprises, des propositions de rupture comme

· la nationalisation des constructeurs automobile, de la sidérurgie…

· le refus de l’application des directives européennes de mise en concurrence des services publics,

LE RETRAIT DU PROJET DE LOI REPRENANT L’ANI  

Manifestation unitaire du 5 mars 2013, liste des cortèges par département

A l’appel des syndicats, contre la casse du code du travail :

Le point sur l’Aisne en fin d’article

 Saint Quentin, devant la sous-préfecture à 16H45

 

Préavis de grève national pour le 5 mars 2013

Madame la Ministre,

Dans le cadre de l’appel interprofessionnel unitaire à la journée d’action du 5 mars, la Fédération CGT des Services Publics appelle les agents et salariés de son champ professionnel à participer à cette journée pour l’emploi et les garanties collectives, et contre l’« accord national pour un nouveau modèle économique et social au service de la compétitivité des entreprises et de la sécurisation de l’emploi et des parcours professionnels ».

Cet accord minoritaire conduit essentiellement à instaurer des dispositions remettant en cause des droits élémentaires pour les salariés en matière de contrat de travail, de prérogatives des comités d’entreprises, d’accès à la justice, de garanties collectives nationales.

Cet accord sécurise juridiquement les employeurs dans les processus de licenciement et en limitant les délais de recours ou en fixant un barème et un plafond pour les préjudices subis par les salariés.

En revanche cet accord flexibilise encore davantage les salariés. Il le fait, par exemple, grâce à la mobilité interne imposée sous peine de licenciement pour motif personnel dans le cas d’accord d’entreprise. Il le fait aussi en permettant de contraindre les salariés, pendant une période pouvant aller jusqu’à deux ans, d’accepter une baisse de salaire, de modifier son temps de travail, sous peine de licenciement pour motif économique individuel, dans le cas d’accord dit de « maintien dans l’emploi ».

Le contrat à durée déterminée intermittent dans les petites entreprises de certaines branches participe de cette flexibilisation généralisée et fragilise encore davantage le CDI.

Les salariés de droit privé de notre champ professionnel sont pleinement concernés, et les fonctionnaires et agents publics ne sont pas à l’abri de telles dispositions.

L’histoire récente démontre que les reculs sociaux imposés au secteur privé se déclinent rapidement dans la fonction publique : retraite, jour de carence, précarité…

Dans les services publics et la Fonction Publique, malgré un dialogue social renouvelé, les faits sont accablants. L’essentiel des réformes en matière de politiques publiques et de financements publics, mis en place sous le gouvernement précédent restent d’actualité : loi HPST et création des ARS pour la santé et l’action sociales, RGPP remplacée par la Modernisation de l’Action Publique, réforme des collectivités locales, gel du point d’indice, etc.

Dans le cadre de cette journée unitaire pour l’emploi, la Fédération CGT des Services Publics dépose en conséquence un préavis de grève pour le mardi 5 mars 2013, de 00h à 24h concernant l’ensemble des agents et des salariés des services publics territoriaux, pour la satisfaction des revendications suivantes :

- Modèle économique et social au service de la compétitivité des entreprises et de la sécurisation de l’emploi et des parcours professionnels »
- Création de postes de fonctionnaires partout où cela est nécessaire
- Titularisation des agents non titulaires
- Abrogation de la loi de réforme territoriale
- Augmentation de la valeur du point d’indice
- Abrogation de la disposition injuste de la journée de carence

Nous vous prions d’agréer, Madame la Ministre, l’expression de nos respectueuses salutations.

Pour la Fédération CGT des Services Publics,
Baptiste TALBOT,
Secrétaire général


Préavis de grève adressé le 19 février 2013 à :
Madame Marylise LEBRANCHU
Ministre de la Réforme de l’État, de la Décentralisation et de la Fonction publique
80, rue de Lille
75007 Paris

 

01 Bourg-en-Bresse 14h30 Champs de foire
03 Moulins 16h00 Pl d’Allier
03 Montluçon 16h00 Pl Jean Dormoy
03 Vichy 16h00 Pl de la Poste
05 Gap 11h00 Préfecture
07 Annonay 14h00 Gare routière
07 Aubenas 14h30 Champs de Mars
07 Privas 10h00 Conseil Général
08 Charleville-Mézières 14h00 Préfecture
09 Pamiers 10h00 Aubert-Duval
10 Troyes 14h00 Jean Jaurès
12 Rodez 15h00 Place d’Armes
13 Marseille 10h30 Vieux Port
13 Arles 10h30 République
16 Angoulème 10h00 Gare
16 Cognac 17h30 Sous-Préfecture
17 La Rochelle 10h30 Place de Verdun
17 Saintes 10h30 Palais de justice
17 Rochefort 10h30 Place Colbert
18 Bourges 10h30 Place Séraucourt
18 Vierzon 10h30 Forum République
18 St Amand 10h30 Place Carrée
18 St Florent 10h30 République
18 La guerche 10h30 Place Gal de Gaulle
19 Brive 10h30 Permanence Député
19 Tulle 15h00 Permanence Député
21 Dijon 14h30 Place de la libération
24 Périgueux 17h30
24 Bergerac 17h30
24 Sarlat 17h30
26 Montélimar 14h00 Théâtre
27 Évreux 11h00 Bourse du Travail
29 Quimperlé 11h00 Av. Coat Ker
29 Quimper 11h00 Pl. de la Résistance
29 Brest 11h00 Pl. de la Liberté
29 Morlaix 11h00 Mairie
30 Nîmes 15h00 Maison Carrée
30 Alès 11h00 Sous-Préfecture
31 Toulouse 10h30 Jeanne d’Arc
31 St Gaudens 15h30 Pl Jean Jaurès
32 Auch 10h30 Patte d’oie
33 Bordeaux 11h30 République
34 Montpellier Le Peyrou
34 Agde Cars → Montpellier 06 19 81 19 89
35 Rennes 11h00 Mairie
37 Tours 14h30 Pl. Anatole France
38 Grenoble 10h00 Angle Foch – J. Jaurès
38 Villefontaine 10h30 Permanence députée
38 Vienne 14h30 Permanence Député
42 St Etienne 11h00 Bourse du travail
42 Roanne 10h30 Sécurité Sociale
43 Puy-en-Velay 11h00 Pl Cadelade
44 Nantes 10h30 Pl du Commerce
44 St Nazaire 10h30 Pl Amérique Latine
44 Ancenis 10h30 Station Esso
44 Chateaubriand 10h30 Mairie
45 Orléans 10h30 Cathédrale
45 Montargis 10h30 Pl. du Pâtis
45 Gien 10h30 Pl de la Victoire
50 Avranches 15h00 Mairie
50 Granville 10h30 Nouvelle CCI
50 Cherbourg 10h30 Mairie
50 St Lo 10h30 Mairie
51 Reims 10h00 Maison des Syndicats
51 Eperney 10h00 Pl Carnot
51 Châlons 10h00 Maison des Syndicats
51 Vitry-le-François 17h00 Espace Lucien Herr
54 Nancy 15h00 Pl Dombasle
55 Bar-le-Duc 15h00 Gare SNCF
57 Metz 14h30 Pl Mazelle
59 Lille 14h30 Préfecture
59 Valenciennes 10h00 Pl d’Armes
59 Douai 09h30 Pl Barlet
59 Maubeuge 11h00 Chambre Patronale
60 Beauvais 14h00 Pl Jean Hachette
60 * Chambly 10h00 Mairie
60 Compiègne 10h00 Cours Guynemer
61 Alençon 11h00 Préfecture
61 Flers 16h30 Pl du Marché
62 Outreau 14h30 Pte de Paris
62 Béthune 10h30 Mairie
62 Bruay 10h30 Mairie
62 Manif régionale → Lille 14h30 Pte de Paris
63 Clermont-Ferrand 10h00 Pl du 1er mai
64 Pau 10h30
64 Bayonne 10h30
65 Tarbes 11h00 Bourse du Travail
67 Strasbourg 10h30 Pl de Lattre
69 Lyon 09h30 Bellecourt
69 Villefranche/S 17h00 Pl des Arts
70 Vesoul 17h00 Pl Edwige Feuillère
71 Chalon/ S 15h00 Medef
71 Mâcon 15h00 Place Genevès
71 Montceau-les-Mines 15h00 Mairie
71 Le Creusot 15h00 L’ALTO
71 Bourbon Lancy 14h00 Hôtel de ville
74 Annecy 14h30 Préfecture
75 à 78 – 91 à 95 Paris 14h00 Châtelet
76 Le Havre Franklin
76 Dieppe 10h00 Gare SNCF
76 Rouen 10h00 Préfecture
76 Elbeuf 10h00 Gare
76 Fécamp 10h00 Maison des Syndicat
76 Lillebonne 16h30 Mairie
77 * Mitry-Mory Cars voir en dessous
80 Amiens 14h30 Maison de la culture
80 Friville-Escarbotin 14h00
81 Albi 14h30 Pl du Vigan
84 Avignon 10h30 République
85 La Roche/Yon 14h00 Pl du Théâtre
86 Châtellerault 10h00 Mairie
86 Poitiers 14h00 Promenade des cours
87 Limoges 11h00 Préfecture
88 Épinal 14h30 Préfecture

 

 

60 Montataire cars

  • 09h00 (Mairie) vers → Chambly
  • 13h00 (Mairie) vers → Beauvais
  • Renseignements au 06 75 03 26 54

 

77 Mitry-Mory cars

  • Bourse du travail 13h
  • Mairie centrale 13h10
  • Mairie annexe 13h 20

 

02 l’Aisne, liste des rassemblements :

  • Laon, devant la préfecture à 14H30
  • Soissons, devant la sous-préfecture à 16H00 ·
  • Saint Quentin, devant la sous-préfecture à 16H45
  • Bohain, à la mairie, pour « sensibiliser » M. le Député Maire, M. Bricout sur la dimension régressive et antisociale de « l’accord compétitivité-emploi », dès 15H30
  • Chauny, place de la mairie à 14H00

Tract pour la grève du 5 mars 2013

 

Tract pour la grève du 5 mars 2013 dans APPELS accord-emploi2

accord-emploi-verso2 dans Le PCF à St Quentin

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