Archive | mars 2014

« Je l’espère, un grand nombre de socialistes européens seront élus », Bernadette Ségol (Confédération européenne des syndicats -CES)

Il est plus facile de faire passer une vessie pour une lanterne que la Confédération européenne des syndicats (CES) pour une force de contestation de l’Europe du capital. Il y a peu de temps encore, ce conglomérat d’appareils syndicaux réformistes se lançait dans une croisade pour le traité de Lisbonne, contre toute dissidence nationale, notamment en Irlande.

Aujourd’hui, le rejet par les travailleurs et les peuples de l’Union européenne, sa perte de légitimité, atteignent des niveaux inédits après le massacre des droits sociaux dans les pays avec l’euro, au nom de la crise.

Les technocrates de la CES ont adapté leur discours de promotion de « l’Europe sociale ». Ils critiquent maintenant « l’austérité aveugle », appellent à un « plan de croissance » européen (donc capitaliste), au développement du « dialogue social européen ». Ces formules n’ont qu’un but : venir à la rescousse de l’UE et de ses institutions, précisément elles qui coordonnent l’austérité avec l’euro, qui appuient les gouvernements nationaux de droite ou de « gauche » dans leur politique de casse sociale.

Le « modèle social européen » que défend la CES n’existe pas hors de la « concurrence libre et non faussée » énoncée priorité dès le traité de Rome de 1957. Rappelons-le !

La CES, comme d’autres acteurs, entend faire de la campagne des élections européennes un moment de propagande majeur pour réhabiliter l’UE. Le repoussoir des « populismes anti-européens », le mythe de la « paix avec l’Europe » sont repris en boucle.

La CES, lobbyiste professionnelle, promeut particulièrement le Parlement européen, la démocratie à l’échelon supranational où elle ne peut pas exister, même en caricature… Elle insiste sur son nouveau rôle factice et trompeur : le PE devra approuver la désignation du futur président de la Commission européenne (les autres membres sont nommés par le Conseil européen, c’est-à-dire les gouvernements).

« Je l’espère, un grand nombre de socialistes européens seront élus », Bernadette Ségol (Confédération européenne des syndicats -CES) dans Europe 140307_s%C3%A9gol_schultz-300x264

Le 3 mars 2014, Bernadette Ségol, secrétaire générale de la CES (une technocrate française qui n’a jamais appartenu à un syndicat de salariés français…) est ainsi venue apporter le soutien de la CES au congrès électoral du Parti socialiste européen, le PSE qui regroupe le PS de François Hollande et ses alter ego des autres pays.

« Fin mai, je l’espère, un grand nombre de socialistes européens seront élus » dit-elle avant de conclure par un message : « Nous attendons des actes politiques courageux pour inverser les tendances actuelles. Martin, je suis certaine que tu as compris ce message. Nous continuerons alors comme nous l’avons fait jusqu’ici à travailler avec vous ». Quelle audace !

Martin ? C’est Martin Schulz, président social-démocrate allemand, du groupe PSE au PE et candidat à la présidence de la Commission européenne.

Les connivences de la CES avec la social-démocratie, comme avec les eurocrates, ne représentent guère un scoop. Mais il n’est pas inutile de les rappeler quand en France, les dirigeants du Parti de la gauche européenne (PGE), et certains leaders syndicalistes CGT, nous invitent systématiquement à nous aligner sur les initiatives de la CES.

Pour la présidence du la Commission, le PGE porte un autre héraut que Martin Schultz, le Grec Alexis Tsipras. La direction du PCF et Mélenchon en ont déjà fait le chef de file supranational de la campagne du Front de gauche en France (sans consulter les communistes).

Défendre une candidature à la présidence de la Commission européenne : on ne peut mieux collaborer à la mascarade et à la tentative de réhabilitation des institutions européennes ! Nous ne cessons de le dénoncer.

Soutenir Tsipras démarque-t-il malgré tout le PGE, Mélenchon et la direction du PCF de la CES social-démocrate ?

Que non ! Bernadette Ségol était invitée d’honneur du congrès du PGE à Madrid de décembre 2013 ! Son cœur est assez grand pour soutenir Schulz et Tsipras à la fois! Il faut dire que Tsipras érige en priorité absolue la défense de l’euro…  

La CES sait reconnaître ses amis, ceux de l’UE du capital ! Ses amis savent la reconnaître.

Communistes, syndicalistes révolutionnaires français, nous ne nous laisserons pas tromper.

Vivelepcf, 6 mars 2014

Installation du conseil municipal de Saint-Quentin (28/03/2014), intervention d’Olivier TOURNAY (PCF)

Conseil municipal  de Saint-Quentin du 28 mars 2014

Intervention d’Olivier TOURNAY (PCF)

Monsieur le Maire, Mesdames et Messieurs les Conseillers municipaux.

Au nom de la liste les Voix de la Colère, présentée par le PCF, je tenais en premier lieu à remercier les Saint-Quentinois qui nous ont accordé leur confiance ce dimanche 23 mars 2014.

Je tenais aussi à remercier encore une fois les camarades, ici ce soir, qui se sont pleinement investis durant ces derniers mois, et sans qui cette aventure humaine n’aurait pas eu lieu. Merci pour leur ténacité, leurs compétences et leur disponibilité qui ont permis de rendre cette campagne intense et enrichissante.

Ce soir, je ne ferais pas abstraction de l’entrée du FN dans cette assemblée. Je le déplore amèrement. Entrée permise par des politiques gouvernementales successives désastreuses pour la population : casse des retraites, casse des services publics, notamment de l’éducation nationale et ses 77 000 suppressions de postes qui ne seront pas compensés, baisse des dotations de l’Etat,  baisse des charges continue pour le patronat, le choix d’accorder des aides aux entreprises qui licencient et délocalisent plutôt que de nationaliser des savoirs faire (comme la sidérurgie ou le secteur automobile, …), augmentation de la TVA. La liste est bien longue  et voilà le résultat.

Pour qu’ils ne puissent pas jouer la petite musique de la diabolisation, de la victimisation, je rappellerai uniquement que derrière la façade ripolinée du FN, se trouve le même fond de commerce nauséabond : celui de l’extrême droite.

 Faut-il le préciser, ce sont désormais plusieurs oppositions qui sont représentées et qu’il ne peut y avoir de confusion.

Monsieur Bertrand, Monsieur le Maire, vous êtes certes élu, profitant d’une part d’une forte abstention et d’autre part, d’un rejet de la politique gouvernementale actuellement menée. Et bien entendu, je mettrai à profit ces mandats de conseiller municipal  et de conseiller communautaire qui m’ont été confiés pour proposer une autre orientation des budgets et pour m’opposer à toutes politiques allant à l’encontre des intérêts de la population : augmentation du prix des transports en commun ou de l’eau, privatisation des services municipaux,…

Ces attaques, je le crains, seront légions.

Merci de votre attention.

2014-02-10 aisne nouvelle

Cadeau d’entrée dans le « bloc européen » pour le peuple ukrainien : une hausse des tarifs du gaz de 50 % !

Dans quoi les intérêts égoïstes de l’UE et des États-Unis vont-ils plonger l’Ukraine ? Ce 27 mars, le FMI a annoncé son « plan d’aide » à l’Ukraine, sa première mesure : l’augmentation de 50 % des tarifs du gaz.

 

Le nouveau premier ministre ukrainien, le banquier Iasteniouk l’avait dit ouvertement :

 

« Les caisses sont vides, on fera tout pour éviter la faillite. Si on peut avoir un soutien financier du FMI, des Etats-unis, on le fera. Je suis prêt à être le premier ministre le plus impopulaire de l’histoire de mon pays ».

 

L’annonce du plan du FMI de 15 milliards de $ – préliminaire aux prêts accordés par l’UE et les Etats-unis, pour la même somme – montre le vrai visage des « indignés de Maidan ». La baisse du pouvoir d’achat sera terrible dans un pays où le salaire moyen est de 270 $ par mois.

D’abord, parce que le gouvernement a décidé de proclamer le gel des salaires et des retraites pour les fonctionnaires, et le salaire minimum qui s’élève à 85 $. Dans un pays où l’inflation devrait tourner entre 12 et 14 % en 2014, c’est autant de pouvoir d’achat en moins.

Ensuite,une hausse de presque toutes les taxes : taxes sur les voitures consommatrices d’énergie (celles des pauvres!) ; augmentation de l’impôt sur le revenu ; taxes sur les retraites ; enfin taxes sur le tabac ( + 30 %) et sur l’alcool ( + 40 %) qui toucheront les familles les plus vulnérables.

Enfin, la hausse des tarifs du gaz de 50 % par la suppression des subventions qui permettent aujourd’hui à des millions d’Ukrainiens de pouvoir se chauffer, se nourrir, qui leur permettent de ne pas sombrer dans la pauvreté.

Ianoukovitch avait refusé d’augmenter les tarifs : la raison du « coup d’Etat » ?

Pourquoi Viktor Ianoukovitch qui avait été loué pour sa position pro-européenne, ses dispositions envers les projets du FMI – à tel point que les européens l’ont soutenu en 2010 … face à Timochenko, appuyé soudain par les Russes – a-t-il soudain été voué aux gémonies ?

C’est que Ianoukovitch, politicien corrompu mais conscient des rapports de force, avait refusé cette mesure qui aurait tout simplement menacé sa position à la tête de l’Etat.

Ainsi, en 2011, Ianoukovitch annonçait son intention d’augmenter les tarifs du gaz en échange déjà d’un prêt du FMI de 15 milliards de $. Il acceptait alors l’intégralité du plan de réformes libérales.

Par la suite, face à l’impopularité d’une telle mesure, Ianoukovitch a reculé. En mars 2012, il qualifiait « l’exigence du FMI d’augmenter les prix de 50 % d’inacceptable. Nous ne sommes pas d’accord, et nous ne le serons jamais ».

Enfin après la nouvelle pression réalisée par le FMI en août 2013 pour l’octroi d’un nouveau plan, Ianoukovitch persistait, creusant son tombeau politique : « Les exigences du FMI, l’augmentation des tarifs du gaz pour les ménages ne seront pas acceptées. On ne laissera jamais passer une telle mesure qui aura un impact si négatif pour les Ukrainiens ».

Cela n’empêchait pas le président de réclamer un plan d’aide du FMI, en septembre 2013, il confiait : « On négocie avec le FMI depuis quatre ans, on est confiant pour arriver à un accord … on a rempli toutes les conditions, sauf une : l’augmentation des tarifs pour les ménages. Or, ce n’est pas possible ».

Ianoukovitch, enfant modèle du FMI ? Et pourtant, oui …

Car on ne peut reprocher à Ianoukovitch son zèle dans l’application des réformes libérales du FMI. Ce sont ces réformes qui ont aussi été à l’origine des déstabilisations, du mécontentement populaire, du manque de soutien des classes populaires à ce gouvernement corrompu mais élu.

En effet, il ne faut pas oublier que, depuis 2010, Ianoukovitch s’était considérablement rapproché de l’Union européenne, jusqu’à envisager la signature de l’Accord d’association ( = de libre-échange) avec l’UE, et du FMI.

Ianoukovitch avait adopté en 2010 un plan de réformes structurelles pour la période 2010/2014 sous le nom « Société prospère, économie compétitive, Etat efficace ». Tout un programme. Voici la liste des mesures qui n’ont pas satisfaites (!) le FMI. Les dieux de la finance ont toujours plus soif.

Première mesure : « réforme fiscale » avec une baisse de l’impôt sur les société de 25 à 21 % entre 2010 et 2012, il devait être réduit à 16 % en 2014. Dans le même temps, les taxes sur les PME, les taxes à la consommation et l’impôt sur le revenu devaient être relevés.

Deuxième mesure : la « réforme des retraites » qui prévoyait l’alignement de l’âge de départ de retraite des femmes sur celui des hommes, passant de 55 à 60 ans, et surtout le relèvement de 10 ans du nombre d’annuités de cotisations (de 20 à 30 ans pour les hommes, de 25 à 35 pour les femmes).

Troisième mesure : la « réforme de la santé » passant par l’autonomie des centres de santé, hôpitaux, par une « rationalisation » de l’offre hospitalière, l’introduction de la logique du chiffre. Ultimement, cette mesure devait permettre l’introduction de « prestataires de service » privés dans la santé, le début de la privatisation du secteur.

Quatrième mesure : une « réforme de l’énergie » qui prévoyait la libéralisation du secteur, contrôlé dans le gaz par Naftogaz. En accord avec les dispositions européennes, Ianoukovitch avait accepté de séparer Naftogaz d’une entité chargée du réseau (Ukrtranshaz) et une autre de l’extraction (Ukrgazvydobuvannya).

Ianoukovitch avait fait rentrer l’Ukraine en 2012 dans la « Communauté énergétique » avec l’UE – ce qui nécessitait la fin du monopole public dans l’énergie, l’introduction de la concurrence – il a mis fin la même année au monopole de Naftogaz sur les importations de gaz ukrainien.

C’est sous Ianukovitch qu’ont été signés des contrats juteux pour les multi-nationales : Chevron pour extraire du gaz à l’ouest du pays, l’anglo-hollandais Shell pour l’extraction de gaz de schiste, enfin l’américain Exxon pour le gaz de la Mer noire.

On pourrait également rajouter les intérêts allemands naissants. Profitant du changement de régime, RWE propose désormais de fournir du gaz (importé des Pays-Bas et de Norvège) à l’Ukraine. En 2013, les entreprises allemandes Siemens, FerroStahl et Deutsche Bank avaient formé un consortium pour rénover le gazoduc ukrainien « Soyouz ».

La libéralisation totale du secteur énergétique ukrainien, entamé par Ianoukovitch, sans doute achevé par le gouvernement actuel, devrait permettre aux géants de l’industrie gazo-pétrolière de faire main basse sur le gaz ukrainien.

Cinquième mesure : la « réforme du travail », ce fut un des rares échecs de Ianoukovitch. La réforme du Code du travail proposé en 2012, toute conçue dans les intérêts du patronat, n’a pas pu être adoptée, laissant le pays avec un code protecteur … hérité du code soviétique de 1971 !

Sixième mesure : la « réforme agraire », deuxième gros morceau avec la réforme énergétique. Le projet de loi de 2011 a permis de légaliser les acquisitions de terres faites par les grands fermiers après 1991 (les 20 plus gros propriétaires détiennent l’équivalent de la Belgique!).

Un projet de loi qui permettait surtout d’acheter et de vendre librement une des terres les plus fertiles d’Europe, source de convoitises pour les géants de l’industrie agro-alimentaire française ou allemande, tout comme les adeptes extra-européens du « land grabbing ».

Alors, Iankouvitch avait-il raison de se présenter comme un « élève modèle du pays », qui avait accompli « toutes les réformes sauf une » ?

Assurément, comme Kaddafi, Assad et d’autres qui ont pensé pouvoir monnayer leur position de pouvoir en échange de la soumission aux diktats du FMI, de l’appauvrissement de leur peuple, le retour de bâton est immédiat : les plans du FMI comme instrument pour déstabiliser le pays et favoriser le changement du régime.

On pourrait dresser une autre comparaison, toutes choses égales par ailleurs. Celle avec l’Italie. Berlusconi était l’incarnation du capitalisme italien au pouvoir – quoique divisant la classe dominante italienne – mais incapable de mener à bien les « réformes structurelles ».

Le FMI, l’UE, en lien avec des fractions dominantes de la classe bourgeoise italienne, l’ont éjecté, remplacé par leur Iasteniouk – Mario Monti – qui a commencé le travail, aujourd’hui achevé par le Tony Blair italien (qui sera-t-il en Ukraine?), M.Matteo Renzi.

En tout cas, pour le peuple ukrainien, avec de telles mesures, le pays qui vient en tête c’est la Grèce, réduite en quatre ans à l’état d’un pays du tiers-monde : « Bienvenue dans l’Union européenne » !

Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

Cinq ans après l’adhésion à l’UE, une majorité de Bulgares pense que l’intégration européenne n’a pas été positive

A deux mois des élections européennes, les peuples sont plus défiants que jamais envers l’Union européenne. La propagande européenne ne passe plus face à la réalité de la paupérisation des peuples. Le cas de la Bulgarie, entrée dans l’UE en 2008, en est caractéristique.

Pendant que les projecteurs sont braqués sur l’Ukraine, on ferme la lumière sur des mouvements populaires massifs dénonçant l’intégration européenne : hors de l’UE comme en Bosnie, ou dans l’UE comme en Slovénie, Bulgarie sans oublier la Grèce ou le Portugal bien sûr.L

La privatisation de l’électricité impulsée par l’UE, une tragédie

En Bulgarie, l’année 2013 a vu les plus grandes manifestations depuis 1997, si ce n’est depuis le début de l’histoire moderne de ce pays remettant en cause la captation du pouvoir par une mince oligarchie, son choix désastreux de l’intégration européenne et de la privatisation intégrale du pays.

En février, des dizaines de milliers de personnes descendaient dans la rue pour protester contre la hausse des frais de scolarité dans des universités médiocres, la dégradation de l’accès aux hôpitaux en décrépitude, enfin surtout contre la hausse des tarifs de l’électricité.

Derrière, c’était la privatisation du secteur de l’électricité qu’ils remettaient en cause, opérée en 2004, pour répondre aux critères d’adhésion à l’UE, d’intégration au marché commun de l’énergie.

Aujourd’hui, trois grands monopoles étrangers se partagent désormais le marché : l’allemand E-On inévitablement dans le nord-ouest, le groupe tchèque CEZ à l’ouest et l’autrichien EVN au sud-est.

Pour les ménages bulgares, la privatisation a été une tragédie : aujourd’hui la facture moyenne d’électricité est de 100 € dans un pays où le salaire minimum est à … 115 €, le salaire moyen à 350 €. Les cas où l’électricité représente plus de la moitié du budget sont fréquents.

Une pression qui a contraint le gouvernement de droite de Boyko Borisov à démissionner. Un gouvernement dans lequel le Ministre des Finances avait osé dire que « nationaliser l’électricité, c’est aller vers la collectivisation donc vers le goulag ! ».

Le nouveau gouvernement socialiste n’a guère changé la donne, se révélant proche des oligarques milliardaires, osant nommer le magnat médiatique Delyan Peevski à la tête de l’Agence de sécurité nationale (DANS), ne changeant rien à la situation du secteur de l’électricité.

Une décision qui a relancé l’indignation des manifestants, contraignant le gouvernement à retirer cette nomination. Les protestations ont continué face au refus du gouvernement socialiste d’opérer un changement de cap par rapport au consensus néo-libéral.

70 % pensent que l’UE n’a rien changé ou fait empiré la situation

Un an après, les Bulgares sont toujours dans la rue, à un rythme quasi-quotidien, pour manifester le ras-le-bol face à la politique d’un gouvernement aux ordres de l’Union européenne, des grands monopoles européens et des oligarques locaux.

La défiance de la population envers son gouvernement est maximale : seuls 26 % des Bulgares ont confiance en leur gouvernement. A contrario, selon l’institut de sondage Alpha Research près de 80 % des Bulgares soutiennent les manifestations anti-gouvernementales.

Sept ans après l’intégration européenne, et les mirages promis par la classe politique locale, la désillusion est incontestable : Seuls 15 % des Bulgares pensent que l’adhésion à l’UE a amélioré leur situation contre 70 % qui pensent qu’elle ne l’a pas améliorée ou qu’elle l’a empirée.

Un autre sondage, plus nuancé, soulève le même constat : seuls 31 % des Bulgares estiment qu’il y a eu un impact positif de l’adhésion de la Bulgarie à l’UE, 17 % qu’elle a eu un impact négatif, 51 % aucun impact significatif.

Il faut dire que la Bulgarie reste un des pays les plus pauvres d’Europe : le salaire moyen est de 300 € par mois (seule l’Albanie fait pire en Europe!), une famille sur cinq vit sous le seuil de pauvreté, soit avec moins de 90 € par mois.

Le détail est encore plus désolant. Selon les syndicats bulgares, au vu des tarifs exorbitants de la nourriture, de l’énergie, des transports, il faut 980 € à une famille de quatre personnes pour répondre à ses besoins : seules 11 % des familles bulgares rentrent dans cette catégorie.

Les « poor workers », travailleurs pauvres ont explosé en Bulgarie, atteignant aujourd’hui le chiffre de 650 000 personnes, gagnant beaucoup moins que la moyenne nationale (de 300 €!), ils sont légion dans la vente, le bâtiment ou l’entretien.

Un an après l’intégration à l’Union européenne, les ménages bulgares avaient perdu 15 % de leurs revenus, passant en moyenne de 415 à 355 € entre 2008 et 2009.

De quoi rendre limpide la position sceptique des Bulgares vis-à-vis du mirage de l’intégration européenne.

Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

« Le Traité de Rome est passé inaperçu, c’est sans doute ce qui nous a permis d’aller aussi vite » – Maurice Faure, signataire pour la France

Maurice Faure, politicien radical sous la 4ème et la 5ème républiques, vient de mourir. Il était l’un des deux signataires pour la France du Traité de Rome, le 25 mars 1957, instituant ce qui allait être rebaptisé « l’Union européenne ».

A ce propos, Maurice Faure reconnaissait en 1989 : « L’événement que fut le Traité de Rome est passé inaperçu. C’est sans doute ce qui nous permis d’aller aussi vite ». « Le Traité de Rome est passé inaperçu, c’est sans doute ce qui nous a permis d’aller aussi vite » – Maurice Faure, signataire pour la France dans Europe 140308_faure-300x161

Le gouvernement du socialiste Guy Mollet enfonçait la France dans la guerre d’Algérie, lançait le pays dans une opération néocoloniale en Egypte à Suez. Cela a fait certes diversion dans l’opinion publique française à cette étape fondatrice de l’Europe du capital.

Au-delà, Maurice Faure avouait une permanence dans le processus d’intégration européenne : l’absence des peuples. Depuis l’origine, les serviteurs du capital en Europe avancent masqués.

Il n’est pas inutile de rappeler une autre permanence. Dès l’article 3 du Traité de Rome, figurait l’objectif d’établissement de la « concurrence libre et non faussée », mot à mot : « d’un régime assurant que la concurrence n’est pas faussée ». Cette formule qui est à juste titre, depuis le référendum de 2005, devenue la synthèse de l’UE du capital que les travailleurs de chaque pays rejettent et combattent. 

Certains, même dans une gauche qui aime à se présenter contestatrice, vantent une « idée européenne » d’origine, qui aurait été humaniste avant d’être déviée, vers laquelle il faudrait retourner. N’importe quoi !

L’Union européenne a toujours été entièrement conçue dans l’intérêt des groupes monopolistes capitalistes, sans et contre les peuples !

Prochaine citation d’un ancêtre de l’Union européenne à commenter : « L’Europe n’est qu’un mot employé par les puissances qui exigent des autres ce qu’elles n’osent pas réclamer en leur nom », Otto von Bismarck.

Brève, vivelepcf, 8 mars 2014

Faire entendre le NON à l’UE du capital, contre l’idéologie dominante, contre sa diversion d’extrême-droite, malgré le Front de gauche et le PGE ! – Pour rappel, la déclaration d’anciens résistants et déportés pour le NON en 2005.

Le pouvoir a décidé de réduire au minimum la campagne des élections européennes : à peine six semaines entre les municipales et le 25 mai. Il est clair qu’il redoute comme jamais, comme ses homologues des autres pays, le rejet populaire de l’UE et de l’euro.

Sur chaque pays, à tour de rôle, s’est abattue la politique antisociale d’austérité au moyen et au nom de l’euro.

Les impérialismes associés dans l’UE, avec les Etats-Unis, viennent aussi de réussir un coup d’Etat, sans hésiter à recourir aux fascistes, en Ukraine, pour finir de transformer ce pays en marché et en réservoir de matières premières et de main d’œuvre à vil prix pour les trusts.

L’UE, c’est la domination capitaliste, c’est l’exploitation, c’est la guerre ! Depuis le début !

En France, l’idéologie dominante s’efforce de détourner la colère, l’opposition de classe vers l’extrême-droite et sa démagogie. C’est la meilleure façon de la stériliser, de la couper du mouvement des luttes. Le repoussoir fasciste sert à valider le consensus capitaliste.

L’importance de faire vivre le point de vue communiste, celui du seul parti qui a condamné dès le départ l’entreprise capitaliste européenne, est plus grande que jamais.

La responsabilité de l’équipe dirigeante du PCF n’en est que plus lourde de s’enfoncer dans la « réorientation » des institutions de l’UE, de se fondre dans le Front de gauche du Maastrichien Mélenchon en France, dans le Parti de la gauche européenne en Europe.

Les communistes ont été privés de débat et de décision sur la l’UE, au dernier congrès comme avec l’adoption en catimini d’une « résolution » en novembre 2013. La ligne de soumission à la logique d’intégration européenne est imposée d’en haut.

Maintenant, les laborieuses tractations pour les places bien appointées au Parlement européen ont commencé entre PG et direction du PCF. Leurs bisbilles tactiques des municipales seront vite oubliées. On annonce en Ile-de-France en deuxième place l’ex-bras droit de Delanoë, Clémentine Autain, comme future élue FdG ! Lamentable !

Le Maastrichien Mélenchon se prend à tenir une posture plus eurocritique que la direction du PCF tout en tendant la main aux pires pro-européens : Cohn-Bendit, Eva Joly et cie…

Tout le Front de gauche se retrouve à défendre l’inconcevable pour les communistes : une candidature supranationale du PGE à la présidence de la Commission européenne, en l’occurrence, celle du leader grec de la « gauche » Alexis Tsipras.

C’est doublement inacceptable !

D’abord et avant tout, défendre une candidature à la présidence de la Commission européenne, c’est légitimer la soumission à l’UE du capital, conférer à son institution suprême une image démocratique. L’UE supranationale est conçue pour que les capitalistes de chaque pays puissent contourner les acquis sociaux et démocratiques des peuples, écraser les mouvements de classes qui existent au plan national. Le Parlement européen sert d’alibi « démocratique ».

Ensuite, Tsipras n’est pas un gentil « radical de gauche » mais un politicien à la solde de l’UE et des USA. En Grèce, son groupuscule Syriza, est devenu depuis la crise, l’appareil de substitution pour les socio-démocrates du PASOK, contraints de sacrifier leur précédente organisation. Tsipras a fait allégeance à son maître Obama. Il se fait le héraut en Europe… du sauvetage de l’euro qui massacre son propre peuple !

La direction du PCF, dans ses revirements et ses compromissions électorales, renie gravement les positions historiques de notre parti sur l’Europe, celle dont les luttes ont besoin en France comme dans les autres pays. La conversion à l’intégration européenne, à l’euro, au mythe de « l’Europe sociale », c’est l’expression actuelle du réformisme.

Nous ne pouvons l’accepter. Nous ne pouvons accepter le refus de toute confrontation.

C’est dans cet esprit, avec des camarades de dizaines de sections de France, que nous abordons la nécessité d’une expression communiste, de rupture avec l’UE du capital et l’euro, pour sauvegarder la SNCF par exemple de la « réforme » ferroviaire, dans cette période d’élection.

EDT pour vivelepcf, 18 mars 2014

Faire entendre le NON à l’UE du capital, contre l’idéologie dominante, contre sa diversion d’extrême-droite, malgré le Front de gauche et le PGE ! – Pour rappel, la déclaration d’anciens résistants et déportés pour le NON en 2005. dans Europe 140318_buchenwald_c%C3%A9r%C3%A9monie_lib%C3%A9ration-300x260

Nous reproduisons ci-dessous le texte initié par notre regretté camarade Emile TORNER en 2005 contre l’UE et sa constitution. Tous ceux qui se prétendaient progressistes à l’époque le reprirent.   La Résistance a montré le prix de la défense du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes !  

 

NOUS APPELONS A VOTER NON AU PROJET DE « CONSTITUTION » EUROPENNE

Déclaration d’anciens résistants et déportés—2005

Anciens résistants, anciens déportés, nous n’admettons pas que le 60ème anniversaire de la capitulation sans conditions de l’Allemagne nazie et de la libération des camps de la mort soit instrumentalisé pour promouvoir le projet de « Constitution » européenne soumis à référendum.
Nous incitons chacune et chacun à prendre connaissance et conscience par soi-même du contenu et de la portée de ce texte.

Pour notre part, nous considérons que le projet de « constitution » européenne va à l’encontre des idéaux de la Résistance qui continuent d’animer notre engagement.

En effet, ce texte, tout dédié aux marchés pour les puissances d’argent, programme la destruction du socle même des conquêtes démocratiques et sociales de la Libération, issues du Programme du Conseil national de la Résistance.
Nous nous sommes battus, beaucoup de nos camarades sont morts, pour la restauration de l’indépendance de notre pays et de la souveraineté de son peuple. Nous refusons aujourd’hui que ces libertés fondamentales soient bradées, sous couvert d’Europe, aux « grandes féodalités économiques et financières », maintenant multinationales, que dénonçait le CNR.
Nous nous sommes battus pour un monde de fraternité, pour
la coopération sincère entre tous les peuples. Rien n’est plus contraire à cet idéal que le primat universel attribué au principe de « concurrence », de tous contre tous, sous le règne du marché, par le projet de « constitution » européenne.

Epris de paix au plus profond de nous-mêmes, mobilisés depuis 1945 contre toutes les guerres de domination, nous rejetons ces « contre-valeurs »porteuses de l’injustice sociale et de l’écrasement des plus faibles qui firent le lit du fascisme et de la guerre. Nous dénonçons l’avènement d’un bloc militaire européen intégré et la hausse des dépenses d’armement explicitement inscrits dans le texte.

Pour toutes ces raisons, fidèles à notre engagement, nous nous associons à l’appel à voter NON au référendum émanant de militants syndicalistes, politiques, associatifs ci-dessous.

Référendum sur le projet de « Constitution » européenne :
nous appelons à voter NON

 parce que nous refusons la soumission du peuple français et des peuples d’Europe à la dictature des technocrates de l’Union européenne au service de l’ordre capitaliste.
 parce que nous voulons sanctionner les politiques de régression sociale et économique menées en France au service du MEDEF et des marchés financiers au nom de Maastricht et des traités européens que le projet de « constitution » européenne veut pérenniser.
 parce que nous refusons de voir sacrifier sur l’autel de l’Eurodémolition de Maastricht les acquis sociaux et démocratiques de notre peuple, l’héritage des luttes en France, de la Révolution française, de la Commune de Paris, du Front Populaire, du programme du Conseil national de la Résistance, de 1968, l’égalité républicaine, la laïcité.
 parce que nous refusons que la France s’intègre dans un bloc européen militarisé et aligné sur l’OTAN, ce qui est à l’opposé d’ œuvrer pour la paix.
 parce que nous voulons préserver le droit de notre peuple à disposer de lui-même, à pouvoir encore à l’avenir dire NON !
 parce que nous voulons le développement d’échanges et de coopérations entre peuples souverains mutuellement avantageuses pour les travailleurs de chaque pays d’Europe (comme de tous les continents).

Premiers signataires : Georges ABBACHI, ancien interné résistant, Georges ANGELI, déporté résistant, Buchenwald 14824, Simone BENHAMU, déportée politique, Lucien CHAPELAIN, déporté Buchenwald 20186, COTHIAS DU MEIX Josette, déportée résistante, chevalier de la Légion honneur, Béqui COVOIDIS, déportée politique, Jacques DAMIANI, lieutenant FTPF, Dachau 77710, Président d’une association d’anciens déportés résistants du Val de Marne, André DAUDONNET, résistant, agent de liaison entre Paris et Lyon sous la directive de Jacques Duclos, Rémi DUPONT, résistant, Jeunesse française libre, Jacqueline DURAND, veuve de Pierre DURAND, Buchenwald 49749, Léo FIGUERES, combattant volontaire de la Résistance, ancien maire de Malakoff, Jacqueline FOURRE, internée-résistante, évadée, agent de liaison FNL/FTPF/Rol-tanguy/CNRL Auguste GILLOT, carte du combattant, croix de guerre, Légion d’honneur, Georges FRISCHMANN, résistant, ancien député au Parlement européen, Suzanne GATELLIER, déportée résistante, Jean GAUTIER, déporté résistant, Sachsenhausen, Langenstein, Robert GELLY, cheminot résistant (janv 43 ?janv 44), puis maquis régional Cévennes (janv 44 ? sept 44), HUARD Raymond, déporté résistant, chevalier de la Légion d’honneur, Yvon JOUY, FFI 40/44 Marne, Odette LAURAIN, Croix du combattant, Croix de Combattant volontaire de la Résistance, LEROUX Eugène, déporté politique, Oranienburg-Sachsenhausen, chevalier de l’ordre du mérite, palmes académiques, MERCIER Pierre, clandestin dès juillet 39, section des cadres du Comité central du PCF, Médaille militaire, Croix de guerre, Médaille de la Résistance, Georges MEURIOT, interné Santé-Fresnes-Poissy-Clairvaux-Melun-Chalons sur Marne, déporté Buchenwald, 49978, André MORONI, responsable à Paris sous l’occupation de la jeunesse communiste et des Forces vives de la jeunesse patriotique, Eva PIERONI, déportée politique, André PIPARD, Résistant (Front National-Loire Inférieure), André PRENANT, ancien militant du Front national étudiant depuis 1942, FTPF depuis juillet 1943, lieutenant FTP-FFI pendant l’insurrection de Paris, chef du groupe de reconnaissance régimentaire de la brigade Fabien, Madeleine RABITCHOV, déportée-résistante, Auschwitz Ravensbrück, Gérard SCHMITZ, résistant FTPF, Lucienne ROLLAND, déportée résistante, officier de la Légion d’honneur, André SERRES, FTPF, Brigade Fabien (groupe de garde), Croix de guerre, croix du combattant volontaire, médaille militaire, Emile TORNER, déporté résistant, maquis FFI du Cher, « Compagnie Surcouf », Buchenwald 81 655, Président d’une association d’anciens déportés résistants de Paris, Camille TREBOSC, déporté résistant, Buchenwald 51372

Communiqué d’Olivier Tournay suite aux résultats des élections municipales

Au nom de la liste les Voix de la Colère, présentée par le PCF, je tenais à remercier les Saint-Quentinois qui nous ont accordé leur confiance ce dimanche 23 mars 2014.

Je tenais à remercier tout autant les camarades qui se sont pleinement investis durant ces derniers mois, et sans qui cette aventure humaine n’aurait pas eu lieu. Leur ténacité, leurs compétences et leur disponibilité ont permis de rendre cette campagne intense, enrichissante et exaltante.

Xavier Bertrand est certes élu, profitant d’une part d’une forte abstention et d’autre part, d’un rejet de la politique gouvernementale actuellement menée. Pour autant, je saurai mettre à profit les mandats de conseiller municipal et communautaire qui m’ont été confiés pour m’opposer à toute politique allant à l’encontre des intérêts de la population

Enfin, les luttes ne se mènent pas seulement durant les élections. Vous pouvez compter sur les communistes pour porter haut et fort, au-delà des assemblées les combats contre les politiques d’austérité, d’où qu’elles viennent.

Olivier TOURNAY

1ère réaction suite aux résultats de l’élection municipale de Saint-Quentin : Communiqué de Corinne Bécourt

La colère est forte !

Olivier Tournay est réélu Conseiller Municipal avec 7.72% des voix, nous progressons en pourcentage et en nombre d’électeurs, une belle victoire.

– A notre grand regret, Xavier Bertrand est élu dès le 1er tour ce qui lui permettra d’amplifier sa politique de casse sociale.

-Seule l’abstention sort réellement « victorieuse » de ce scrutin. Cette abstention est le résultat du dégoût des politiques menées successivement par la droite et la gauche, politique qui cassent le peuple un peu plus chaque jour…

– Trop de Saint-Quentinois se sont trompés de colère en votant Front National.

– Le PS à travers la candidature de Michel Garand s’écroule, c’est le juste résultat de leur politique nationale de casse que tous  nous subissons tous les jours. Ils portent la responsabilité de leur échec.

– Dans un contexte national difficile nous regrettons le manque de clarté du positionnement politique de notre direction nationale. Tous, nous avons besoin d’une organisation politique forte et revendicatrice. Les unions opportunistes avec le PS dès le premier tour au détriment de revendications claires pour les salariés et la population nuisent quotidiennement à l’organisation ouvrière sur des bases solides. Tout comme l’éloignement des positions de classe indispensables à la résistance à la politique du capital, accentué par son adhésion au Front de Gauche.

 

- La candidature de Lutte Ouvrière, a joué son rôle de dispersion, nous empêchant d’obtenir un deuxième siège pour porter plus haut nos revendications légitimes.

 

Nous sommes fiers du combat des communistes et sympathisants, de leur engagement à travers la liste « les voix de la colère ».

De nombreux Saint-Quentinois nous ont rejoint, notamment de nombreux jeunes. Nous avons creusé notre sillon, nous sommes prêts pour continuer le combat : CICE, sécurité sociale, retraites, défendons nos droits !

 

Un grand merci à tous les candidats, aux militants, aux électeurs, nous avons vécu une campagne exceptionnelle. Bravo

Vive les luttes, vive le PCF !

Corinne BECOURT
Secrétaire de la section de St-Quentin du PCF

Appel au personnel : Ville, Communauté d’Agglomération, CCAS

Le dimanche 23 mars prochain se tiendra le 1er tour des élections municipales.

La liste « Les Voix de la Colère » présentée par le PCF et conduite par Olivier TOURNAY a acté dans ses priorités, les services publics. D’ailleurs, dernièrement, le Courrier Picard titrait lors de la présentation de notre programme : « En avant toute sur le service public ».

Dans cette liste, figurent des collègues de travail émanant de divers services, des syndicalistes, qui connaissent bien les difficultés liées à vos conditions de travail, puisqu’ils travaillent avec vous.

Olivier TOURNAY, tête de liste, et ses colistiers, font des propositions et s’engagent à réunir les syndicats afin de mettre en place un calendrier de réunions et examiner dans un premier temps certaines questions telles que : 

- l’IAT (Indemnité Administrative Technique)

- les conventions mutuelles

- la prévoyance maintien du salaire

- le CNAS pour tous…

Plus généralement, nous proposons : 

- de reprendre en régie les travaux effectués dans tous les secteurs par le privé : fin de toutes les délégations de service public

- un service municipal de pompes funèbres

- une nouvelle crèche municipale

- une maison municipale de la santé

D’autres propositions sont bien sûr à étudier.

C’est dans cet esprit que nous avons décidé d’être sur la liste «Les Voix de la Colère», menée par Olivier TOURNAY, pour être à votre écoute et qu’ensemble, nous agissions pour que le service public redevienne une priorité et un véritable outil au service de tous, à commencer par la ville et la Communauté d’Agglomération de Saint-Quentin.

 

Les candidats et membres du comité de soutien vous appellent à voter dès le 1er tour pour la liste « Les Voix de la Colère » :

Bécourt Corinne (candidate), Brin Yvon, Delannoy Rémy, Carpentier Laurie (candidate), Carrier Serge, Cartier Stéphane, Casier Serge (candidat), Desmidt Jean-Marie (candidat), Ervet Gérard (candidat),  Joube Jocelyne, Lemeur Daniel, Lesur Alexandre, Letient Philippe, Mendes Thomas (candidat), Osiol Jean-Marie, Polle Valérie, Poette Jean-Claude, Tassin Ruth, Timelli Dominique, Tournay Jean-Luc (candidat), Varenne Georges, Philippe Vernet

Notre profession et le bulletin de vote

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Le programme des Voix de la Colère pour les élections municipales de Saint-Quentin

Consulter et télécharger le programme intégral ici

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Stationnement gratuit pour l’hôpital public à Saint-Quentin

En 2006, le président du conseil d’administration de l’hôpital fait le choix de confier la gestion d’un parking pour l’hôpital à un groupe privé. Dans une logique de rendement, le parking sera payant. Xavier Bertrand, alors ministre du travail, soutient le projet.

Contrairement à certains, il ne s’agit pas de rendre gratuit (même pour quelques heures) le parking privé de l’hôpital. Ce qui reviendrait soit à casser le contrat avec Q-Park (et donc à payer les indemnités à la société privé), soit à financer ce temps de stationnement au privé.
Dans les 2 cas, il s’agirait bien d’offrir un contrat juteux à la société.

Notre choix est de fournir un moyen de stationnement aux abords de l’hôpital. Par exemple, en enlevant les plots posés par le maire sortant rue Henriette Cabot, ou encore en construisant un nouveau parking à proximité.

Le contrat d’exclusivité ne liant que l’hôpital et la société Q-Park, la municipalité n’en est pas tenue.

Stop au racket sur la santé !

Pour commencer à inverser la politique au service du capital, le 18 mars contre le « Pacte de responsabilité » : une étape très importante

La journée d’action nationale intersyndicale du 18 mars, dans les conditions de préparation et contexte politique que nous connaissons, a représenté une étape très importante dans la bataille contre la politique antisociale poursuivie par Hollande.

 

250.000 travailleurs ont manifesté en France, 40.000 à Paris. La mobilisation de la CGT, prépondérante, était deux fois plus importante en nombre que celle des noyaux déterminés du 6 février. L’idée d’un mouvement continu avance.

 

La journée du 18 mars a ciblé le cœur et l’actualité de la politique gouvernementale au service du capital : le soi-disant « Pacte de responsabilité ». Hausse de la TVA, menaces sur les allocations familiales, baisses drastiques des dépenses publiques, notamment au niveau des collectivités locales, correspondent aux nouveaux cadeaux colossaux consentis au profit capitaliste, le « Crédit d’impôt compétitivité », les abaissements de cotisations sociales patronales etc.

 

On est dans la réalité sensible – durement – par le plus grand nombre.

 

Sans surprise, le « changement » promis pour les élections de 2012 ne s’est pas produit. La formule a servi de leurre pour désamorcer la dynamique des luttes contre la casse des retraites. L’heure est à en reprendre le fil. L’opposition au « pacte » est concrète, loin de programmes fumeux renvoyant à un changement politique aux calendes grecques ou – plus fumeux et trompeur encore – à un infléchissement de l’UE du capital.

 

Le 18 mars solde et fait voler en éclats la comédie du dialogue social et des « contreparties » aux cadeaux au patronat. Elle acte la disqualification de la direction collaboratrice de la CFDT et l’abandon de l’unité syndicale sans principes.

 

La nécessité et la possibilité de ruptures immédiates sont posées. C’est la meilleure riposte à la politique du capital, aux dangereuses diversions des ultra-réactionnaires.

 

Communistes, nous prenons garde à toute récupération et déviation de ce mouvement en développement. Nous l’associons au rejet total de l’Union européenne du capital. Nous mettons toute notre organisation et notre énergie à soutenir et faire grandir l’opposition au « pacte de responsabilité » dans toutes ses dimensions. 

les 15 premiers m3 d’eau gratuits par an et par habitant, c’est financé !

La mesure est socialement juste.

A Saint-Quentin, le prix du m3 est d’environ 5,1€. Ces 15 premiers m3 coûtent environ 76€ par an et par habitant. Pour un ménage avec 2 enfants, c’est plus de 300€. Cette somme pèse fortement, comme toute les autres dépenses incompressibles (électricité, nourriture, loyer, …) sur les foyers, encore plus sur les bas salaires, les précaires et les chômeurs.

Pourquoi 15m3 ?

Nos calculs nous ont permis d’arriver à cette quantité raisonnable. Pour un couple avec 2 enfants, la consommation moyenne est de 120 m3. La mesure permet de prendre en charge 60m3 (15 x 4), soit la moitié de cette consommation, la part « vitale » au bien être de tous. Nous ne pouvions raisonnablement proposer la prise en charge de 30 m3 par personne, nos calculs et les ressources disponibles à la communauté d’agglomération nous permettre d’arriver à cette quantité.

Le financement ?

La mesure est financée par quatre axes principaux :

- un retour à une régie publique totale de l’eau (un gain moyen de 25% sur le coût du privé dans les agglomération où cela a été mis en place)
– une restauration du réseau de canalisation (25% de perte en fuite actuellement)
– une tarification progressive des m3 : vitaux (<15m3), utiles (entre 15 et 60 m3) et de confort (au delà de 60m3)
– un investissement de la communauté d’agglomération

N’hésitez pas à nous contacter pour toute question

Quand Hollande faisait allégeance à l’ambassadeur américain, en 2006 : « Nous serons plus pro-européens et pro-américains que Chirac »

La visite de François Hollande aux Etats-unis en février marquait, au-delà des échanges d’amabilités, l’affirmation d’une convergence totale de vues sur une politique étrangère impérialiste. Rien de surprenant si on lit des documents secrets publiés par Wikileaks.

 

Rien de top secret dans les deux dépêches publiées par l’ambassade américaine et révélées par Wikileaks, deux rapports à un an d’intervalle – juillet 2005, juin 2006 – dans la foulée du « Non » à la Constitution européenne de 2005, dans la préparation des présidentielles de 2007.

 

L’ambassadeur américain décrit la prestation de François Hollande, le 30 juin 2005, comme impressionnante, son analyse « raisonnée et éclairante ».

 

Qu’a dit François Hollande lors de ces rencontres ? Il évoque ses manœuvres de politicien roué au sein du PS, ses prédictions plutôt justes sur l’issue des primaires puis des présidentielles, le besoin de « changement » et de difficiles « réformes » du pays (déjà!), enfin, surtout, son adhésion pleine et entière à l’intégration européenne, ainsi que sa foi dans l’avenir de la relation atlantique.

 

Sa conception de la politique n’est guidée que par un objectif, le pouvoir, un moyen les manœuvres politiciennes. L’ambassadeur américain raconte comment Hollande tout à coup devient « enjoué » lorsqu’il évoque sa tactique électorale.

 

« Les réformes en France sont difficiles à mettre en oeuvre »

 

Pourtant, Sarkozy estime la bataille serrée pour 2007 et surtout la possibilité de mettre en œuvre les réformes nécessaires : « le vainqueur de 2007 n’aura pas un mandat pour réformer la France », a confié Hollande à l’ambassadeur … ce qui explique que l’homme de pouvoir Hollande ne semble pas affecté plus que cela par sa prédiction que Royal serait la candidate aux présidentielles.

 

Réformes ? Le mot revient dans les deux rencontres affublé des termes « difficiles », « nécessaires ». Selon Hollande, au vu de la division de la France en 2007 sur la question (dans la France post-Non de 2005), c’est trop tôt.

 

Ainsi, en 2005, Hollande dénonce le fait que « les réformes en France sont difficiles à mettre en œuvre, car elles sont imposées par le parti majoritaire et ne sont pas l’objet d’un compromis entre les partenaires – un système qu’il a caractérisé comme inefficace ».

 

Vive le dialogue social, l’union sacrée, on connaît …

 

En 2006, Hollande, à l’approche des présidentielles, se disait inquiet que les « réformes ne soient introduites que très lentement, si ce n’est pas du tout » dans le mandat 2007-2012.

 

Sur le contenu de ces réformes, Hollande reste évasif pour la plus grande frustration de l’ambassadeur américain qui confie qu’il n’est pas sûr qu’Hollande « soit l’homme du changement » qu’il prétend être, notant qu’Hollande fait systématiquement référence au gouvernement Jospin.

 

A noter qu’en 2006, Hollande est présent à l’Ambassade avec un autre habitué visiblement, un certain Pierre Moscovici.

 

« Chirac parle de modèle social français, moi je parle de modèle social européen : ce modèle social français, personne n’en veut »

 

Un sujet sur lequel Hollande n’est pas évasif, c’est l’intégration européenne, vue par Hollande comme la seule voie pour l’avenir de la France.

 

Ainsi, sur le « Non » à la Constitution européenne, Hollande évoque un « déficit dans l’explication du traité » (vieille rengaine), le repli nationaliste, la peur de la mondialisation, et donc la nécessité de « relancer la construction européenne ».

 

Pour lui, il ne faut pas proposer un nouveau référendum sur la Constitution, on ne peut pas non plus la faire passer au Parlement (or, c’est ce qu’a fait Sarkozy avec le soutien des députés socialistes  !).

 

Moscovici garantit à l’ambassadeur qu’un gouvernement socialiste serait « plus pro-européen que ceux de Chirac ou Villepin ».

 

Hollande rajoute que lui, contrairement à Chirac ne parle pas de « modèle social français » mais de « modèle social européen ». En effet, selon le dirigeant socialiste d’alors, « ce modèle social français, personne n’en veut ailleurs » (sic).

 

« Avec les Etats-unis, les divergences doivent devenir l’exception » (Moscovici)

 

Et quelle politique étrangère pour la France ?

 

D’abord, Hollande ancre sa future politique dans l’Europe bien sûr, mais surtout en Afrique  : « la France a une responsabilité unique sur ce continent ». On l’a vu depuis, même si l’ambassadeur américain souligne que Hollande voit dans l’UE la « panacée » à tous les problèmes.

 

Sur l’Asie, Hollande souligne le malaise au sein du peuple français : « on peut pas dire aux travailleurs de plus travailler » (ce qu’il fait maintenant!), donc il faut des protections … mais surtout pas du protectionnisme, « juste que tout le monde joue les mêmes règles », donc le protectionnisme hypocrites à coups de normes sociales, environnementales, classique.

 

Enfin, sur la relation franco-américaine, le couple Hollande-Moscovici a de quoi séduire l’ambassadeur qui note que « on entend avec lui un ton singulièrement différent », évoquant l’intervention américaine en Irak.

 

Hollande critique alors Chirac, en 2006, sur son bras de fer avec les Etats-unis, comme un an auparavant, en 2005 il avait qualifié sa future politique étrangère de « ni Blair, ni Chirac », pas de soutien acritique, mais surtout pas d’obstruction gratuite à la politique américaine.

 

En 2006, on est plus proche de Blair que de Chirac en effet, Hollande affirmant la nécessité d’une «  politique étrangère ancrée plus fermement dans des valeurs universelles, tel le soutien à la démocratie, que dans une approche personnaliste comme celle de Chirac ».

 

Cela veut dire soutien aux interventions impérialistes américaines futures, avec sa propre politique.

 

Moscovici conclut par la nécessité de ne jamais aller au conflit avec les Etats-unis : « quand il y a des divergences, il faut ouvrir un dialogue, les différences doivent être l’exception, non la règle ».

 

Le commentaire fait par l’Ambassade révèle qu’ils ont été alors séduits par la prestation de François Hollande, bien que dubitatif sur sa capacité à incarner le changement en 2007. Sept ans après, le programme tracé par Hollande, évoqué plutôt à l’ambassade américaine que devant le peuple, est appliqué avec zèle.

Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

Le 18 mars contre le « Pacte de responsabilité » : une journée très importante. RETRAIT PUR ET SIMPLE DU PACTE DE RESPONSABILITE !

On doit se féliciter de l’appel des syndicats CGT, FO, FSU et Solidaires à faire grève et manifester le 18 mars pour les salaires, l’emploi, la protection sociale et les services publics.

Le point naturel de convergence des revendications est l’exigence du retrait du projet de « Pacte de responsabilité » de François Hollande. Les unions syndicales départementales de Paris l’expriment sur leur tract d’appel titré: « NON AU PACTE DE SOLIDARITE ». Ce point de convergence, c’est ce que les militants, les luttes, le mouvement social, les travailleurs attendent.

Le 6 février, des manifestations ont eu lieu dans toute la France à l’appel de la CGT. Certains s’apprêtaient à gloser sur la faible mobilisation et l’isolement des cégétistes. La détermination des manifestants, leur recherche d’un point d’unification des luttes leur a cloué la bouche. L’unité à tout prix des directions syndicales ne saurait être un but en soi. L’union sur des objectifs concrets pour mettre en échec  la politique dirigée contre les travailleurs, si !  

Les diversions et les pirouettes du pouvoir ne parviennent pas à en masquer l’importance et l’impact considérable du Pacte de responsabilité sur chaque famille de travailleurs.

Le Pacte est au cœur de sa politique antisociale. D’un côté, il comprend des cadeaux au patronat sans précédent : les 20 milliards d’euros par an du « Crédit d’impôt compétitivité » (CICE), des abaissements de cotisations sociales familiales pouvant aller jusqu’à leur suppression pur et simple de cette partie du salaire socialisé, 10 à 35 milliards d’euros suivant les scénarios. De l’autre côté, les familles doivent s’acquitter de 7 milliards d’augmentation de la TVA. Le financement des allocations familiales, déjà scandaleusement restreintes, est menacé dans son fondement même. Au total, 50 milliards d’euros de coupes des dépenses publiques et sociales sont annoncés.

La mise en scène du « dialogue social », des compromis, pour obtenir des « contreparties » du patronat apparaît pour ce qu’elle : une vaste supercherie. Les 30 milliards d’euros annuels d’exonérations de cotisations sociales patronales, depuis 15 ans, n’ont pratiquement pas créé d’emplois : les faits sont là ; même les économistes à la solde du pouvoir ne les contestent pas.

La collusion entre le MEDEF, la CFDT et le pouvoir apparaît encore plus au grand jour. L’illusion d’un consensus « social » après un accord MEDEF-CFDT ne prend plus. L’union « sacrée » pour l’austérité et pour gonfler les profits capitalistes, à laquelle a scandaleusement appelé Hollande dans ses vœux en faisant référence à 1914, ne prend pas.

La CFDT se trouve aujourd’hui rejoindre exactement les volontés du MEDEF : prolongement du CICE et division par deux des cotisations patronales familiales. La CFDT a choisi son camp depuis longtemps, ce n’est pas celui des travailleurs, c’est celui de la collaboration de classe.  La CFDT (et l’UNSA) peut bien signer de temps à autre, avec d’autres syndicats, des déclarations de diversion, fourre-tout, vagues, pleines de bons sentiments, surtout stérilisantes, sa fonction de syndicat jaune au plan national n’est plus contestable.

Les négociations sur le Pacte commencent officiellement le 28 février. Il n’y a évidemment rien de bon à en attendre. L’appel du 18 mars rend caduques les positions de repli, de résignation adoptées par certaines directions syndicales.

Certains camarades s’inquiètent de la proximité entre le 18 mars et les élections municipales. Qu’importe ! Ce n’est pas aux municipales, cette année, que se joue le changement de politique nationale. Aux électeurs de reconnaître localement leur droite et leur gauche, dans les cas où ils auront vraiment le choix.

Le débat des élections européennes, réduit à quelques semaines, va être aussi tronqué. Le consensus gauche/droite autour de l’intégration européenne va s’appuyer sur le rôle de repoussoir confié à l’extrême-droite. Le mirage de « l’Europe social » correspond bien à la mystification du « Pacte de responsabilité ». Les batailles nationales, contre l’austérité, ou encore contre la « réforme » ferroviaire, portent la rupture nécessaire avec l’UE du capital. Les illusions électorales semées pour 2012 n’ont coûté que trop cher aux luttes, notamment aux grandes mobilisations pour les retraites.

Certains camarades redoutent une nouvelle journée d’action isolée, sans lendemain, à l’image de l’organisation décousue de la mobilisation contre l’ANI (« accord » de casse du code du travail et de libéralisation du licenciement). Ne laissons pas ce scénario se reproduire ! La lutte contre le « Pacte de responsabilité » peut et doit être très rassembleuse.

Ces dernières semaines, les ultraréactionnaires ont tenu le pavé. On remarque que ces soi-disant défenseurs de la famille ne défendent pas les allocations familiales ! Tout le débat politique est en train d’être dévié vers la droite et les seules questions de société. Il n’est que plus important de développer la mobilisation la plus large sur les questions économiques et sociales cruciales, avec des objectifs précis et clairs.   

Communistes, nous mettrons toute notre énergie à alimenter la bataille contre le « Pacte de responsabilité », à en démasquer le contenu, à faire grandir l’exigence de son retrait pur et simple, de la suppression de tout ce qu’il comporte, le CICE, les hausses de TVA.

Les communistes de Saint-Quentin accueillent Vincent Peillon et continuent leur combat contre la réforme des rythmes scolaires

Lundi 10 mars, Vincent Peillon, ministre de l’Education nationale, était en visite dans le département.

Nous avons profité de son passage à Saint-Quentin pour continuer de dénoncer la réforme des rythmes scolaires qu’il tente de mettre en place malgré l’opposition de toute la communauté éducative, des parents d’élèves et de la majorité de la population.

Vous pouvez retrouver le tract que nous avons diffuser ici

Extrait de l’article du Courrier Picard :

 

Conseil municipal (3-3-2014) – vidéosurveillance : mythe technologique de 4 millions d’euros à Saint-Quentin – intervention d’Olivier TOURNAY (PCF)

Conseil municipal du 3 mars 2014

 

Intervention d’Olivier TOURNAY (PCF)

 

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(crédit photo : aisne nouvelle)

 

 

Monsieur le Maire, mesdames et messieurs les conseillers municipaux.

 

Il nous est demandé de voter une demande de subvention en faveur du déploiement de la vidéosurveillance. Aussi, il est peut être temps d’en tirer quelques conclusions après 5 ans de mise en service.

Et comme depuis le début, je n’aborderai pas la question sous un angle philosophique, est-ce bien ou mal d’être en permanence sous l’œil des caméras. J’en reste à un positionnement politique sur l’impact et le coût de la vidéosurveillance pour la commune, car nous ne pouvons pas nous contenter de ce poncif de votre cru « Qui n’a rien à se reprocher, n’a pas à craindre la vidéosurveillance ».

 

 

En effet, alors que les études scientifiques non inféodées à des lobbys sécuritaires prouvent à la fois le peu d’efficacité et le coût exorbitant de la vidéosurveillance, des communes, comme Saint-Quentin, continuent de s’équiper. Quelle est la motivation? Faire de la démagogie auprès des électeurs.

 

Car :

  1. C’est un enjeu national : ça a été sous la présidence de Nicolas Sarkozy une injonction de l’Etat. Et cela continue de l’être aujourd’hui. En 2013, Manuel Valls a imposé que le fond de l’Etat reste stable.

 

Car :

  1. C’est un enjeu local, Comment est perçue la vidéosurveillance pour le moment ? Une partie de la population est en demande, celle en particulier qui ressent le plus le sentiment d’insécurité, qui n’est pas forcement liée à l’expérience réelle de l’insécurité. Cette population se dit rassurée (personnes âgées, commerçants de centre ville). Une autre partie de la population y est indifférente. Aussi, dans les villes où la vidéosurveillance est mise en place, les élus ne rencontrent pas de résistance et s’en servent activement auprès des électeurs.

C’est exactement ce qu’il se passe à Saint-Quentin.

 

 

Concrètement, la vidéosurveillance à Saint-Quentin, c’est :

 

- Un budget de plus de 4 millions d’euros d’argent public dépensés depuis 2009 (estimation basse – matériel, réparation, local, personnel)

- Des dotations qui émanent l’Etat pour son installation tandis que l’on fait des coupes sombres dans les effectifs de la Police Nationale (2002 : 150 000 policiers en France, 2010 : 144 000, et à Saint-Quentin : c’est 18% de policiers en moins entre 2002 et 2011[1]. Vous a-t-on entendu sur le sujet ? Non. Tout comme pour la casse de la Protection Juridique de la Jeunesse, de  l’éducation nationale. On n’éduque plus, on réprime.

- Du personnel qui est censé   visionner ce que filment près d’une centaine caméras, alors qu’ils n’ont que 20 écrans à leur disposition.

- Du personnel, humainement incapable de se concentrer des heures durant sur ces écrans.

- Des caméras que personne ne visionne après 1h du matin en semaine.

Cela n’a pas de sens.

 

La vidéosurveillance, c’est aussi :

- Une délinquance qui se déplace hors du champ des caméras (l’effet plumeau)

- Un effet dissuasif qui reste nul. Cela n’a pas de sens ! La délinquance, un coup ça monte, un coup ça baisse. Globalement, comme l’an dernier la délinquance générale baisse. Tant mieux. Mais comme l’an dernier, il faut s’intéresser à ce qui est potentiellement du ressort de la vidéosurveillance.

L’atteinte aux biens baisse légèrement[2] : -0.36% (2211 cas en 2013 contre 2219 en 2012, avec un taux d’élucidation de 17%)

L’atteinte volontaire à l’intégrité physique augmente : +3,4%[3]

Le trafic de stupéfiant, en hausse !

 

Au final, ce qui est potentiellement du ressort de la vidéosurveillance, l’atteinte aux biens et l’atteinte aux personnes restent en cumulé stable alors que ce qui fait une fois de plus baisser la statistique de la délinquance générale, ce sont les infractions économiques et financières, qui n’ont aucun lien avec la vidéosurveillance !

 

Je ne suis pas le seul à pointer la quasi nullité des effets de la vidéosurveillance sur la délinquance. La Cour de comptes pointe elle aussi « des modalités contestables d’installation et d’exploitation ». Elle estime qu’ “aucune étude d’impact, réalisée selon une méthode scientifiquement reconnue, n’a encore été publiée[4]

 

 

Et c’est bien ce que je demande depuis 5 ans, ce sont des preuves par le biais d’une véritable étude scientifique à Saint-Quentin. Cette étude,  vous la refusez systématiquement et allez me faire du sensationnel en listant un certain nombre de faits divers que la vidéosurveillance aura filmé. Sauf qu’il y a une différence majeure entre des faits divers, aussi dramatiques soient-ils et une étude scientifique, par définition chiffrée pour être la plus objective possible. Des faits spectaculaires, ici comme ailleurs ils en existent. Mais un cas ne prouve pas l’intérêt de dépenser des millions d’euros d’argent public. L’étude scientifique a pour but de dépasser les faits divers, de dépasser le mythe technologique que vous entretenez.

Pourquoi la ville de Saint-Quentin ferait elle exception en matière d’impact de la vidéosurveillance  sur la délinquance ? Même la Grande-Bretagne, précurseur en la matière, en est revenue, Scotland Yard qualifiant l’expérience de « véritable fiasco »[5].

Dernier point, ce qui m’a fortement surpris ce matin en récupérant les données que vos services ont mis à ma disposition, ce que vous n’aviez pas l’évolution de la délinquance par quartier (bien que les statistiques existent). Comment appréhendez-vous ce si coûteux système si vous n’avez rien en interne pour comparer les zones qui sont vidéosurveillées et celles qui ne le sont pas. C’est incroyable d’agir ainsi à l’aveugle !

 

Avec tout ce que coûte cette vidéosurveillance au contribuable, on pourrait en faire des choses nettement plus intéressantes pour le bien-être de la population et en termes de prévention. A Saint-Quentin, ce choix pourrait représenter des emplois municipaux de proximité (que ce soit des gardiens d’immeubles, des éducateurs de rue, des agents de médiation), en mesure de réguler les conflits de la vie quotidienne de manière autrement plus efficace. Une présence humaine de la part de personnes qui connaissent le terrain et la population.

Tout en laissant à la Police Nationale ce qui entre dans ses prérogatives, les crimes et délits.

 

Vous l’aurez compris, ce que je préconise, c’est une autre utilisation de l’argent public, sans escroquer la population sur le sentiment d’insécurité !

 

 

 

Annexe :

 

  1. critères méthodologiques pour étudier la vidéosurveillance (Sébastien Roché, directeur de recherche au CNRS)

-          Se restreindre à quelques délits bien précis.

-          Choisir des « morceaux de ville » (l’analyse de l’impact ne peut être basé sur les individus mais sur des territoires, similaires, qu’il faut comparer avec l’utilisation u non de la VS)

-          Contrôler les fluctuations générales (la délinquance est toujours sujette à des fluctuations contextuelles)

-          Comparer des zones témoins (avant et après l’installation de la VS, avec un recul d’au moins deux ans dans chaque cas ; tout en la comparant avec des zones sans VS. Mais attention aux déplacements de la délinquance).

-          Tenir compte des effets concurrents (comme le fait que des zones soient éclairées, ce qui rend plus difficile le passage à l’acte, et n’est pas forcement le fruit de la VS)

 


[1] Source Police Nationale : 2002 environ 151, 2007 : 138, 2011 : 124 fonctionnaires en poste

[2] 2211 cas en 2013 contre 2219 en 2012, source Direction Départementale de la Sécurité Publique de l’Aisne.

[3] 2012 : 736, 2013 : 761, source Direction Départementale de la Sécurité Publique de l’Aisne.

[4] Source :  Cour des Comptes , novembre 2010 http://www.ccomptes.fr/index.php/content/download/37262/603805/version/2/file/PAR201023.pdf

[5] http://www.dailymail.co.uk/news/article-564240/Billions-spent-CCTV-failed-cut-crime-led-utter-fiasco-says-Scotland-Yard-surveillance-chief.html

Concert des Voix de la Colère – Vendredi 7 mars à 20h

Les Voix de la Colère,

liste présentée par le PCF

et conduite par Oliver Tournay vous invite à :

une soirée concert

Vendredi 9 mars à 20h

Salle Europe, rue Henri Barbusse

 

au programme :

Wazem en Solo Boy

The Buffalo Riders

Madara

DJ Méro

D. Rago

 

concert7mars

Un nouveau gouvernement «démocratique» ukrainien … avec les leaders de partis fascistes aux postes-clés !

L’instauration d’un gouvernement par la force présentée comme une victoire démocratique, la célébration de l’arrivée au pouvoir d’activistes fascisants comme celle de combattants de la liberté : même nos médias ont de la peine désormais à nous vendre la mascarade ukrainienne.

 

« Maintenant, le règne des banquiers va commencer ». On n’est pas en 1848 mais en 2014, en Ukraine. Derrière la mascarade d’une « insurrection populaire » animée par les groupuscules fascistes, manipulée depuis Berlin, Washington, la réalité d’un gouvernement qui n’a rien de révolutionnaire.

 

Le nouveau Premier ministre est le banquier Arseni Iasteniouk. Favori des États-Unis, il connaît bien le régime ukrainien pour y avoir occupé tous les postes-clés : président du Parlement, Ministre des Affaires étrangères, Minçistre de l’Economie, président de la Banque centrale. Il y a appliqué alors avec zèle une ligne pro-européenne et de soumissions aux diktats du FMI.

 

Dans les postes-clés ont été installés des leaders pro-européens, du parti de Timoschenko, très proche de l’Allemagne et de l’UE dans un gouvernement composé essentiellement de bureaucrates, de trafiquants, de banquiers et de voyous fascistes, certains cumulards.

 

Un mélange hétéroclite mais cohérent : des banquiers prêts à obéir au FMI, de « businessmen » nés de la chute de l’URSS formés aux Etats-unis, des « ministres professionnels » pro-européens, trempés dans les scandales de corruption, proches des clans oligarques. Regardons cela en détail.

 

Aux affaires étrangères, des bureaucrates pro-européens

 

Aux Affaires étrangères, Andei Dechitsia, diplomate de formation, pro-européen, il a travaillé notamment dans les institutions internationales. La dernière en date, l’OSCE, l’Organisation pour la sécurité et la coopération européenne !

 

A l’intégration européenne, Boris Tarasiuk, un politicien professionnel, il a déjà servi comme ministre des Affaires étrangères dans quatre gouvernements différents de 1992 à 2007. Pro-européen, atlantiste, il a déjà été ambassadeur au Bénélux, représentant de l’Ukraine à l’OTAN.

 

Il est également le fondateur de l’Institut pour la coopération euro-atlantique (IEAC), une fondation qui milite activement pour l’adhésion de l’Ukraine à la fois à l’UE et à l’OTAN.

 

A la politique régionale, Volodimir Groysman, jeune loup, maire de Vinnitsa. Cet ancien membre du « Parti des régions » de Ioutchenko a fait fortune dans l’agro-business et l’immobilier, c’est aussi un ami de l’oligarque de Vinnitsa pro-européen et pro-américain Petro Poroshenko. Grosyman est par ailleurs réputé pour être proche du gouvernement polonais.

 

A l’économie, des banquiers proches des « oligarques »

 

A l’économie, Pavlo Cheremeta, la vitrine officielle, cet économiste de propagande formé aux Etats-unis est le fondateur de la première « business school » à Kiev, il est à la tête d’un réseau d’universités, écoles de commerces en Europe centrale et orientale diffusant l’idéologie libérale, tout comme la « Kiev school of economics » dont il était le président jusqu’en février 2014.

 

Aux finances, Oleksander Chlapak, le vrai homme fort. Successivement vice-président de PrivatBank – la 1 ère banque privée du pays – vice-président de la Banque centrale d’Ukraine et enfin président du Trésor national ukrainien, tout en ayant servi entre-temps comme Ministre de l’économie et de l’intégration européenne !

 

Chlapak est connu pour être le représentant de l’oligarque Kolomoysky, la deuxième fortune du pays, à la tête d’un conglomérat réunissant banques (PrivatBank), métallurgie, pétrole, médias, finance.

 

A l’énergie, Youri Prodan, a déjà été ministre sous Ioutchenko au même poste. Il est connu pour avoir travaillé à la création du « Marché national de l’énergie », censé réguler le marché national de l’énergie, en fait aboutissant à un partage du gâteau entre groupes oligarchiques et à une corruption généralisée. Prodan est également très proche du groupe du millardaire Igor Kolomoisky.

 

A la justice, Pavlo Petrenko, spécialiste du consulting privé en droit, il a été pendant plusieurs années Conseiller général de la Caisse des bons du trésor ukrainienne, une des premières banques du pays.

 

Enfin à l‘Intérieur, le businessmen véreux Arsen Avakov, fondateur d’une banque commerciale et d’un fonds d’investissement, condamné pour prise illégale de terres, abus de pouvoir, il est sur la liste internationale d’Interpol. Un bon garant du respect du droit et de l’ordre juste !

 

Des fascistes aux postes-clés … jusqu’au numéro 2 du régime !

 

Le vice-premier ministre, numéro 2 derrière Iasteniouk, est Alexander Sytch. Membre du parti fasciste « Svoboda ». Il est connu pour ses interventions virulentes au Parlement, sa croisade « anti-avortement », son anti-communisme fervent (sa région Ivano-Frankisvk a fait interdire le PC).

 

La présidence du Conseil de sécurité nationale, organe suprême pour la défense et l’intérieur, est confiée à Andrei Parubiy, fondateur du Parti national-social (inspiré du NSDAP de Hitler, oui !) ancêtre de Svoboda, dont il fut le leader de sa jeunesse para-militaire, il a dirigé les forces d’auto-défense à Maidan, aujourd’hui il se dit membre de l’ « opposition modérée » (sic).

 

Dans un autre poste majeur, le Bureau du Procureur général, on retrouve un membre de Svoboda, Oleg Makhnitsky. Le procureur général dispose du pouvoir suprême sur le plan judiciaire, pouvant notramment lever l’immunité parlementaire pour faire inculper tout élu.

 

Le ministère de l’Agriculture est confié à Olexandr Myrni, autre membre de « Svoboda ». Ce millionnaire fasciste a fait fortune dans … l’agro-alimentaire. Les grands groupes allemands, polonais, américains qui lorgnent sur le « grenier » ukrainien peuvent être rassurés !

 

Enfin, le ministère de l’écologie va aussi à un membre du parti « Svoboda », Andrei Mokhnyk. Lui qui n’y connaît rien à l’écologie est aussi un farouche opposant des énergies renouvelables.

 

Cela va peut-être décevoir – comme le notent les médias ukrainiens – les multi-nationales qui avaient signé des accords pour ce type d’énergie, mais cela va rassurer par contre les multi-nationales du gaz, de l’électricité, du pétrole qui peuvent être les mêmes.

 

A l’Education, Sergei Kvit a fréquenté dans sa jeunesse diverses organisations néo-nazies, dont le « Trident », organisation se revendiquant des groupes collaborateurs pendant la dernière guerre.

 

Aux Sports, le voyou Dimitri Bulatov, héros des indignés à crânes crasés pour avoir organisé la logistique sur la place Maidan, est aussi connu pour ses liens très étroits avec le groupe ultra-fasciste « Secteur Droit ».

 

On pourrait aussi ajouter une égérie du mouvement, la journaliste anti-corruption Tatiana Tchornovol à la tête du Bureau anti-corruption qui fut responsable à la communcation de l’UNA-UNSO, groupe néo-nazi se revendiquant du nationalisme ukrainien collaborant avec les nazis, mantenant des relations très proches avec le parti néo-nazi NDP.

 

A noter que si les deux principaux dirigeants des partis d’extrême-droite ne sont pas au gouvernement, ce n’est pas parce qu’on les a exclus mais … parce qu’ils ont refusé les postes, préférant se préserver pour les prochaines élections.

 

Ainsi, le chef de Svoboda, Oleg Tyahnybok s’est vu proposer le poste de vice-premier ministre. Celui du parti néo-nazi « Secteur droit », Dmitri Yarosh a refusé le poste de vice-secrétaire du Conseil de sécurité national, attendant mieux peut-être.

 

Et des bouffons (corrompus) à la pelle, partout !

 

On pourrait continuer la liste des membres du gouvernement, même les miettes lancées aux « manifestants » n’ont pas convaincu même les plus fanatiques ou crédules des dits « indignés de Maidan ».

 

On peut penser à Olga Bogomolets aux Affaires humanitaires.

 

Cette millionnaire formée aux Etats-unis a fait fortune dans la création après 1991 de cliniques laser, d’instituts privés de dermatologie et de cosmétologie. Elle investit depuis sa fortune dans des institutions philanthropiques … avant tout destinés à glorifier la nation ukrainienne éternelle, bien ancrée à l’ouest.

 

Aux affaires sociales, Lioudmila Denisova, elle aussi déjà ministre du même poste pendant trois ans, elle a déjà été dénoncée par plusieurs ONG pour abus de pouvoir, népotisme et détournement de fonds. Une belle figure morale !

 

On pourrait continuer, pour rire, avec l’acteur raté Yevhen Nischchuk à la Culture, le recteur d’université servile Sergei Kvit à l’Education, ou le docteur formé aux Etats-unis et en Allemagne, Oleg Musiy à la Santé : tous ont suscité au mieux les réticences, au pire la désapprobation générale même des étudiants, milieux culturels et de santé pro-européens !

 

 

Arrêtons le massacre, arrêtons la mascarade. L’Union européenne – en soutenant ce coup d’Etat et ce gouvernement fantoche – a enterré la démocratie, montré l’hypocrisie de son discours, précipité le risque de guerre avec la Russie : que l’on sache enfin à qui nos dirigeants veulent confier le sort d’un des plus grands pays d’Europe.

Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

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