Archive | février 2014

Le 18 mars contre le « Pacte de responsabilité » : une journée très importante. RETRAIT PUR ET SIMPLE DU PACTE DE RESPONSABILITE !

On doit se féliciter de l’appel des syndicats CGT, FO, FSU et Solidaires à faire grève et manifester le 18 mars pour les salaires, l’emploi, la protection sociale et les services publics.

Le point naturel de convergence des revendications est l’exigence du retrait du projet de « Pacte de responsabilité » de François Hollande. Les unions syndicales départementales de Paris l’expriment sur leur tract d’appel titré: « NON AU PACTE DE SOLIDARITE ». Ce point de convergence, c’est ce que les militants, les luttes, le mouvement social, les travailleurs attendent.

Le 6 février, des manifestations ont eu lieu dans toute la France à l’appel de la CGT. Certains s’apprêtaient à gloser sur la faible mobilisation et l’isolement des cégétistes. La détermination des manifestants, leur recherche d’un point d’unification des luttes leur a cloué la bouche. L’unité à tout prix des directions syndicales ne saurait être un but en soi. L’union sur des objectifs concrets pour mettre en échec  la politique dirigée contre les travailleurs, si !

Les diversions et les pirouettes du pouvoir ne parviennent pas à en masquer l’importance et l’impact considérable du Pacte de responsabilité sur chaque famille de travailleurs.

Le Pacte est au cœur de sa politique antisociale. D’un côté, il comprend des cadeaux au patronat sans précédent : les 20 milliards d’euros par an du « Crédit d’impôt compétitivité » (CICE), des abaissements de cotisations sociales familiales pouvant aller jusqu’à leur suppression pur et simple de cette partie du salaire socialisé, 10 à 35 milliards d’euros suivant les scénarios. De l’autre côté, les familles doivent s’acquitter de 7 milliards d’augmentation de la TVA. Le financement des allocations familiales, déjà scandaleusement restreintes, est menacé dans son fondement même. Au total, 50 milliards d’euros de coupes des dépenses publiques et sociales sont annoncés.

La mise en scène du « dialogue social », des compromis, pour obtenir des « contreparties » du patronat apparaît pour ce qu’elle : une vaste supercherie. Les 30 milliards d’euros annuels d’exonérations de cotisations sociales patronales, depuis 15 ans, n’ont pratiquement pas créé d’emplois : les faits sont là ; même les économistes à la solde du pouvoir ne les contestent pas.

La collusion entre le MEDEF, la CFDT et le pouvoir apparaît encore plus au grand jour. L’illusion d’un consensus « social » après un accord MEDEF-CFDT ne prend plus. L’union « sacrée » pour l’austérité et pour gonfler les profits capitalistes, à laquelle a scandaleusement appelé Hollande dans ses vœux en faisant référence à 1914, ne prend pas.

La CFDT se trouve aujourd’hui rejoindre exactement les volontés du MEDEF : prolongement du CICE et division par deux des cotisations patronales familiales. La CFDT a choisi son camp depuis longtemps, ce n’est pas celui des travailleurs, c’est celui de la collaboration de classe.  La CFDT (et l’UNSA) peut bien signer de temps à autre, avec d’autres syndicats, des déclarations de diversion, fourre-tout, vagues, pleines de bons sentiments, surtout stérilisantes, sa fonction de syndicat jaune au plan national n’est plus contestable.

Les négociations sur le Pacte commencent officiellement le 28 février. Il n’y a évidemment rien de bon à en attendre. L’appel du 18 mars rend caduques les positions de repli, de résignation adoptées par certaines directions syndicales.

Certains camarades s’inquiètent de la proximité entre le 18 mars et les élections municipales. Qu’importe ! Ce n’est pas aux municipales, cette année, que se joue le changement de politique nationale. Aux électeurs de reconnaître localement leur droite et leur gauche, dans les cas où ils auront vraiment le choix.

Le débat des élections européennes, réduit à quelques semaines, va être aussi tronqué. Le consensus gauche/droite autour de l’intégration européenne va s’appuyer sur le rôle de repoussoir confié à l’extrême-droite. Le mirage de « l’Europe social » correspond bien à la mystification du « Pacte de responsabilité ». Les batailles nationales, contre l’austérité, ou encore contre la « réforme » ferroviaire, portent la rupture nécessaire avec l’UE du capital. Les illusions électorales semées pour 2012 n’ont coûté que trop cher aux luttes, notamment aux grandes mobilisations pour les retraites.

Certains camarades redoutent une nouvelle journée d’action isolée, sans lendemain, à l’image de l’organisation décousue de la mobilisation contre l’ANI (« accord » de casse du code du travail et de libéralisation du licenciement). Ne laissons pas ce scénario se reproduire ! La lutte contre le « Pacte de responsabilité » peut et doit être très rassembleuse.

Ces dernières semaines, les ultraréactionnaires ont tenu le pavé. On remarque que ces soi-disant défenseurs de la famille ne défendent pas les allocations familiales ! Tout le débat politique est en train d’être dévié vers la droite et les seules questions de société. Il n’est que plus important de développer la mobilisation la plus large sur les questions économiques et sociales cruciales, avec des objectifs précis et clairs.   

Communistes, nous mettrons toute notre énergie à alimenter la bataille contre le « Pacte de responsabilité », à en démasquer le contenu, à faire grandir l’exigence de son retrait pur et simple, de la suppression de tout ce qu’il comporte, le CICE, les hausses de TVA.

 article PCF Paris 15

Le Parti communiste d’Ukraine bientôt interdit ?

Le projet de loi est déposé au Parlement, solidarité avec nos camarades !

Nos camarades ukrainiens subissent des attaques sans précédent depuis plusieurs semaines. La dernière en date, la proposition déposée au Parlement du député de l’ « opposition » européiste, Oleg Lyashko, d’interdire le Parti communiste d’Ukraine.

Ce 23 février, un pas de plus a été franchi dans la chasse aux sorcières anti-communistes. Le projet de loi n° 4201, enregistré à la Rada (parlement ukrainien), propose l’interdiction du Parti communiste d’Ukraine.

Un Parti déjà dans la semi-clandestinité à l’ouest, maintenant le projet est porté au niveau national !

Ces dernières semaines, les communistes ont tout connu.

Les démolitions de monument en hommage à Lénine, à la lutte anti-fasciste de l’Armée rouge ; les interdictions dans plusieurs régions ; les attaques contre les sièges locaux et le siège national ; enfin, attaque armée contre le lieu présumé de résidence du secrétaire du Parti, heureusement erroné.

Cette fois, la proposition votée officiellement dans trois régions d’Ukraine sous contrôle de forces pro-européennes ‘radicales’, fascisantes, de fait une réalité dans tout l’Ouest du pays, où les communistes sont soumis à la terreur de rue, cette proposition est avancée au niveau national.

Son instigateur, M.Oleg Lyashko, est connu pour son populisme à tout crin, son européisme assumé qu’il a conduit à être en première ligne des manifestations pro-européennes, son désir d’exister, y compris dans des provocations parlementaires finissant en bagarre générale.

Interdire le Parti communiste : une preuve de conformité avec l’Union européenne ?

Officiellement, il fait partie d’un petit parti, le « Parti radical » dont il est le seul député. Toutefois, il avait déjà été élu député en 2006 pour le « bloc Timochenko » … bien qu’il en avait été exclu pour « collaboration avec la majorité (pro-Yanoukovitch!) ».

Une vraie girouette politique, dont la boussole reste l’adhésion à l’Union européenne, la collusion avec les différents clans oligarques, camouflés derrière une rhétorique populiste !

Le seul parti avec lequel il n’a pas flirté, c’est le Parti communiste. Lyashko s’était notamment fait connaître pour en être venu au poings en 2011 avec le député communiste Adam Martynuk, après que Lyasko a insulté le parlementaire.

Si dans l’immédiat, cette proposition risque de ne pas être acceptée, elle brise un tabou. Aucun des partis en compétition ces dernières semaines, liés à un clan oligarchique, à un bloc de puissance, n’a exprimé sa solidarité avec le Parti communiste face à ce déni de démocratie.

L’interdiction du Parti communiste est déjà une réalité dans plusieurs pays d’Europe – Lituanie, Lettonie, Hongrie –, d’autres mesures du même type ayant déjà été entreprise ailleurs, comme en Pologne ou en République tchèque.

Un Parti qui dérange : la vraie « opposition » de masse aux régimes des oligarques

Le secrétaire-général du KPU, Petro Simonenko, a posé une position ferme de refus de l’intimidation fascisante :

« On ne va pas se laisser intimider, cette proposition montrent qu’ils ne veulent pas entendre des opinions différentes, comprendre que l’Ukraine est diverse ».

« En 1991, ils ont interdit le Parti communiste. Après l’interdiction, le pays a été détruit, l’Ukraine a perdu presque toute souveraineté politique. Et maintenant ils essaient de le refaire, parce que nous disons la vérité. Le Parti communiste a un programme clair, donc ils essaient de l’éjecter de la scène politique ».

Ce programme politique, le KPU l’a réaffirmé ces derniers jours : il ne participera pas au gouvernement et sera le premier, et seul, parti d’opposition à cette « union sacrée », trêve entre clans oligarques dans leur lutte pour se partager le gâteau.

Un parti d’opposition constructifpour le maintien de l’unité et l’intégrité de l’Ukraine, la défense des intérêts nationaux de l’Ukraine, assimilés à ceux des travailleurs ukrainiens.

Mais un parti d’opposition inflexiblequi demande dès maintenant le retrait des réformes libérales précédents de Yanoukovitch – notamment dans la santé, sur les retraites – ; le refus de tout agenda décidé par l’Union européenne, la Russie ou le FMI ; enfin, une enquête sur les actes de violence, violation de lois, brutalités non-nécessaires commis par les divers camps ces dernières semaines.

On comprend mieux, qu’avec un tel programme, le Parti communiste se soit fait beaucoup d’ennemis en Ukraine dans les clans dirigeants … mais aussi beaucoup d’amis, au sein du peuple, des travailleurs de ce pays.

Seul pays à défendre l’unité et l’indépendance nationale, les intérêts des travailleurs, le KPU a survécu à la tentative de Yanoukitch de « plumer la volaille communiste » – cet électorat ouvrier de l’est du pays, russophone – feignant de récupérer certaines positions du parti.

Il avait fait le tour de force de passer en 2012 de 5,3 à 13,4 % des voix, doublant son nombre de voix (de 1,3 à 2,6 millions de voix), devenant la première force d’opposition à la « lutte de clans » entre oligarques pro-russes et pro-européens.

Les avertissements que nous faisons monter ces derniers mois nous montrent que nous ne sommes pas des Cassandre, la menace est bien réelle en Ukraine. Il est temps maintenant de faire monter la solidarité avec nos camarades ukrainiens : le fascisme ne passera pas !

 

Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

Solidarité avec le Parti communiste d’Ukraine interdit dans trois régions, semi-clandestin dans l’ouest du pays !

L’Ukraine est dans une guerre civile, alimentée par des ingérences étrangères, d’abord européennes, c’est un fait. Dans ce conflit des partis fascistes comme Svoboda et même des groupuscules encore plus radicaux font la loi : leur première cible, le Parti communiste.

 

Visiblement, l’Union européenne a la « démocratie sélective ».

Elle qui s’indigne du rétablissement de l’ordre de la part d’un gouvernement démocratiquement élu, respectueux du multi-partisme, elle ne trouve rien à redire quand des bandes armées fascistes prennent d’assaut les sièges des gouvernement régionaux et interdisent plusieurs partis.

Peut-être que l’accord de sortie de crise négocié à partir de vendredi * changera la donne, à l’heure où nous écrivons le Parti communiste vit toujours dans un état de semi-clandestinité à l’ouest du pays, victime des agressions des milices fascistes.

Le Parti communiste interdit dans 3 régions contrôlées par les fascistes !

map_Be4uDfrCcAAEqaz.jpgAinsi dans au moins deux régions, comme le rapport le Kyiv Post, il est déjà avéré queles Conseils régionaux – pris d’assaut par les forces fascistes liées à Svoboda et autres groupuscules néo-nazis – ont interdit non le « Parti des régions » et le « Parti communiste ».

Ces régions sont situées à l’ouest, à la frontière entre Ukraine et Pologne : Ivano-Frankovsk et Ternopol. Le Parti communiste a également été interdit dans la région de Poltava, au centre du pays, par ces mêmes groupes qui se sont emparés du Conseil régional.

On parle quand même du troisième parti du pays, qui avait recueilli 13,5 % en 2012, soit 2,6 millions de voix, qui compte 32 députés, le seul à incarner l’unité du pays, fort à l’Est, présent à l’ouest, refusant les ingérences étrangères, les fausses divisions entre oligarques !

L’Union européenne « démocratique » soutient des forces …

qui prônent le renversement de la démocratie !

N’oublions pas que la très « démocratique » Union européenne tolère en son sein des Etats qui interdisent les Partis communistes comme la Lettonie, la Lituanie ou la Hongrie, des Etats qui réhabilitent lourdement leur passé collaborationniste et pro-nazi.

Peut-être est-ce perçu comme un signe d’intégration à l’Union européenne que d’interdire le Parti communiste et de glorifier des collaborateurs comme le font les « manifestants pro-européens » à commémorant la figure de Stepan Bandera, collaborateur pendant la Seconde guerre mondiale ?

« Svoboda », ce parti fasciste qui anime les protestations pro-européennes a inscrit dans son programme l’ « interdiction de l’idéologie communiste » et le « renversement de la démocratie libérale » : il met son programme en action. Rassurez-vous, c’est un parti pro-européen !

Les forces communistes sont contraintes à agir dans la semi-clandestinité dans d’autres régions où les bandes fascistes font la loi, notamment à Rovno, en Volhynie ou à Lvov, toujours à l’ouest du pays. Les nouvelles de sièges locaux du Parti communiste se multiplient.

L’exigence d’une solidarité avec le PC ukrainien monte !

Pourtant, dans la tempête, le Parti communiste d’Ukraine (KPU) maintient une position juste : refus des ingérences extérieures, en particulier européennes ; résistance aux tentatives de coup d’Etat fasciste ; prédilection pour la solution politique négociée, avec proposition d’un État fédéral.

On ne peut que regretter l’absence de solidarité en Europe avec le KPU.

Le PGE prétend partager les positions du Parti communiste … mais défend en fait la position de l’Union européenne, souhaitant même donner un « contenu politique » à l’Accord d’association avec l’UE … exactement ce que va faire le Premier ministre polonais pour financer l’opposition !

Heureusement, certains partis en Europe, on pense au Parti communiste grec (KKE), le Parti communiste de la Fédération de Russie (KPRF) ou au Parti des communistes italiens (PdCI) ont exprimé leur solidarité avec le Parti communiste d’Ukraine, refusé les ingérences extérieures.

 

A nous, en France, d’exprimer aussi notre solidarité avec nos camarades ukrainiens : l’interdiction qui pèse sur le Parti communiste doit être levée et cessons d’apporter une « caution de gauche » aux dirigeants de l’Union européenne qui soutiennent cette pseudo-opposition noyautée par des groupes fascistes !

 

* cet article ayant été écrit dans la journée du vendredi 21 février, il se peut que les événements aient évolué d’ici-là

Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

Les stages poubelles pour tous, c’est la politique du gouvernement

Non à ce « Contrat première embauche » à 350 € déguisé !

Le stage, c’est devenu la norme pour rentrer dans le marché du travail : la précarité pour les jeunes travailleurs, une main d’œuvre bon marché pour les patrons. Ce que fait le gouvernement, c’est légaliser, légitimer, généraliser cette pratique qu’il faudrait abolir.

 

Nous sommes deux millions de stagiaires, deux millions à subir cette forme ultime de la précarité : temps de travail extensible, rémunération minime ou nulle, contrat temporaire.

 

Pour les patrons, c’est tout bénéfice. Ils peuvent ne pas payer leurs stagiaires, bénéficient d’exonérations de cotisations, faire effectuer toutes les tâches les plus ingrates (le fameux stage « standard-photocopieuse ») à une main d’œuvre docile, peu chère et plutôt qualifiée.

 

Le gouvernement légalise et généralise les stages poubelles

 

Comme toujours, il y a les annonces gouvernementales : des stages limités à six mois, une rémunération obligatoire après deux mois de stage, l’interdiction de remplacer des postes permanents par des stagiaires.

 

Merci patron … sauf que ces dispositions existent souvent déjà mais ne sont pas appliquées !

 

Est-ce que le seront maintenant ? Bien sûr que non. La loi prévoit les décrets d’application, qui ne sont pas encore publiés et ne le seront sans doute jamais. Et si il y a un doute, la loi prévoit « des dérogations » accordées avec générosité aux patrons.

 

Mais cette loi, ce n’est pas le statu quo, c’est un danger : c’est un « Contrat première embauche » généralisé à 400 €, sans aucune garantie sur le plan du Code du travail.

 

Un « contrat première embauche » à 350 € pour tous

 

Ce que la loi prévoit, c’est légaliser l’injuste : une rémunération obligatoire après deux mois à 30 % du SMIC, soit 350 €, sans cotisations sociales pour l’employeur, donc sans droits à la Sécurité sociale pour le stagiaire.

 

Et le patron n’a pas intérêt à payer plus … ou sinon il paiera des cotisations. La même logique que les « exonérations de cotisations » pour les bas salaires : de quoi pousser le patron à payer des bas salaires !

 

Pour les stagiaires en milieu hospitalier, par ailleurs, la rémunération n’est toujours pas obligatoire.

 

Ce que la loi prévoit, c’est légitimer l’arbitraire : la loi dépend du Code de l’Education, pas du Code du travail. Cela veut dire que le stagiaire peut travailler jusqu’à 48 h par semaine, 13 h par jour, la nuit, le dimanche, les jours fériés, sans rémunération des heures sup.

 

Ce que la loi prévoit, c’est généraliser le précaire : cette loi rend formel ce qui était informel, il crée donc un « Contrat de stage » qui ressemble aux fameux « contrats doctoraux » des universités créés en 2008, qui ont légalisé pour les étudiants très qualifiés le CDD de 3 ans à 1 300 €.

 

Lycéens, le « stage de découverte », c’est la découverte de l’exploitation !

 

Le « stage de découverte », on le connaît depuis longtemps en 3 ème, une semaine pour découvrir un métier. Depuis 2011, il y a désormais un autre « stage en entreprise » à la fin de la Seconde.

 

La loi prévoit que la scolarité peut comporter des « périodes de formation dans les entreprises », facultatives en filière générale, obligatoires en filières technologiques ou professionnelles.

 

En 2011, on a ajouté qu’il s’agissait de découvrir « l’engagement volontaire et bénévole … à travers un stage obligatoire en fin de seconde dans une association à but social ou humanitaire ».

 

Depuis 2011, des milliers de jeunes lycéens ont fait l’expérience de « l’engagement bénévole » dans ces « associations à but humanitaire », en fait des entreprises qui ne les paient pas pendant 2 à 4 semaines (la rémunération est obligatoire après 2 mois!), et leur font faire les tâches ingrates.

 

En lycée professionnel, ce sont de 16 semaines (pour les CAP) à 22 semaines (pour les Bac pro) en entreprise, souvent fractionnés en période de moins de deux mois.

 

Cela peut parfois être une expérience professionnelle enrichissante, c’est souvent une dure confrontation au monde du travail, c’est toujours un moyen pour le patron d’exploiter au maximum une main d’œuvre motivée et gratuite.

 

Fioraso dit qu’il « faut ouvrir les universités aux entreprises ». Peillon déclarait, lui voir « introduire l’entreprise dans nos collèges et lycées ». Ce que la droite la plus libérale n’a pas osé faire, vendre notre éducation aux marchands de lessive et de canons, c’est le PS qui va le faire !

 

Dans la « Loi Fioraso », il est indiqué que « le transfert des résultats de la recherche publique vers le monde économique ». Cela veut dire des chercheurs précaires en CDD, à 1 300 € payés par l’Etat pour les profits de l’Oréal, Total ou Sanofi. Recherche publique, profits privés !

 

Dans la« Loi sur la refondation de l’école », on lit :

 

« l’école doit s’ouvrir : témoignages de professionnels, initiatives avec des associations et représentants d’entreprises, visites, stages et découverte des métiers et de l’entreprise, et projets pour développer l’esprit d’initiative et d’entreprise ».

 

On croyait que l’école devait apprendre l’ « esprit critique », la « citoyenneté », le lycée et la fac devaient nous offrir une « qualification », une « formation » … on apprend que le but, c’est d’avoir une main d’œuvre docile, dans le « moule de l’entreprise », prête aux stages poubelles !

 

STOP ! C’est faux de dire que la loi votée par le gouvernement « ne va pas assez loin », « porte des avancées ». Elle va dans le même sens, c’est un nouveau recul gravissime. Nous avons le droit à des emplois stables, salaires dignes. Nous réclamons dès maintenant :

 

  • La rémunération des stages au SMIC : si les stages deviennent la première embauche la plus fréquente, que l’on respecte la loi : le SMIC comme rémunération minimum !

     

  • Le respect du code du Travail dans les « contrats de stage » : durée de temps de travail limitée à 35 h par semaine, stage réellement limité à 6 mois, interdiction du travail le dimanche, la nuit, les jours fériés ;

     

  • L’interdiction des stages en entreprise non-rémunérés ;

     

  • La transformation en CDI des contrats précaires ; notre but n’est pas de réglementer les contrats précaires mais de les abolir : tous les CDD, intérim doivent devenir des CDI. Les « stages de découverte », exceptionnels, doivent déboucher sur un contrat stable ;

 

En 2006, nous avions dit non au CPE (Contrat Première embauche) de la droite comme une forme de sous-contrat précaire pour toute la jeunesse Aujourd’hui le PS nous le remet sur la table, sous la forme du stage à 400 € pour tous, c’est toujours non.

 

Rejoins les Jeunes communistes, rejoins-nous dans notre combat pour construire une autre société, libérée de l’exploitation !

 

Les stages poubelles pour tous, c’est maintenant !

 

  • Il y a aujourd’hui entre 1,5 et 2 millions de stagiaire, le chiffre a triplé depuis quatre ans ;

     

  • 55 % des jeunes entrés sur le marché du travail ont fait au moins un stage (en 2007) ;

     

  • La durée moyenne d’un stage est de deux mois ;

     

  • 30 % des stages sont rémunérés ;

     

  • 20 % des stages débouchent sur un recrutement, à 66 % en CDD ;

     

  • La rémunération, quand elle existe, est en moyenne de 480 € ;

 

Les « mini-jobs » à 1 € de l’Allemagne, c’est ça notre modèle ?

 

L’herbe est toujours plus verte ailleurs, à écouter nos dirigeants. François Hollande vient d’inviter Peter Hartz pour prendre conseil sur sa « réforme du travail » adoptée en 2003 par un gouvernement socialiste (sic).

 

Grâce aux « réformes Hartz », aujourd’hui en Allemagne, les jeunes de moins de 30 ans ont à 55 % un emploi précaire, à 28 % un stage (non-rémunéré pour moitié), 27 % un contrat temporaire. Seuls 9 % ont un emploi dépassant les 800 € par mois.

 

Parmi les nouvelles embauches, 43% sont en contrat intérimaire, 42% en CDD. Seules 15% sont des CDI.

 

5 millions de personnes – souvent de moins de 30 ans – tombent sous les lois Hartz qui imposent à tout chômeur de travailler 10-15 heures par semaine (pour faire baisser les chiffres du chômage, pardi!) pour un salaire maximum de 400 €, souvent plus proches de 200-250 €.

 

On parle même de ces « mini-jobs » à 1 € de l’heure, contrats-poubelles soi-disant d’intérêt général, en fait un véritable travail forcé.

 

Résultat, derrière le taux de chômage officiellement à 9 % … 20 à 25 % des jeunes Allemands vivent sous le seuil de pauvreté. Est-cela notre avenir ?

Article-Tract pour http://jeunescommunistes-paris15.over-blog.com/

« L’Ukraine est un terrain de jeu pour l’Union européenne et les USA face à la Russie »

Entretien avec le député communiste Alexander Golub

 

Traduction VL pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/ (depuis le site du Parti communiste d’Ukraine)

 

L’Ukraine est un enjeu dans le Grand jeu géopolitique. Les diplomates européens et américains, accompagnés par le choeur discordant de l’opposition, ne s’embarrassent pas du protocole et s’ingèrent activement dans les affaires politiques internes du pays, imposant des réformes, décidant même du sort de notre pays. L’Occident perçoit l’Ukraine comme un terrain de jeu. Quels sont les vrais objectifs des pressions extérieures sur l’Ukraine, voilà ce que le site d’information Golos.ua a demandé au député du Parti communiste Alexander Golub.

Question : Alexander, il semble que les événements dans le centre-ville de Kiev soient juste le cadre d’un affrontement géopolitique pour la conquête de l’Ukraine …

Réponse : Au vu des déclarations d’un certain nombre de politiciens occidentaux et à la suite de la révélation de la conversation téléphonique entre Victoria Nuland (secrétaire d’Etat américaine) et Jeffrey Payetta (ambassadeur américain à Kiev), cela devient évident : tous les événements à Kiev sont étroitement liés aux manœuvres d’acteurs venant d’outre-Atlantique et d’Europe de l’ouest. Sans un soutien moral, financier et l’aide apportée par certains spécialistes dans l’organisation de manifestations pour résister à la répression policière et aux pressions gouvernementales, « Maidan » aurait été impossible. Les politiciens occidentaux ne semblent pas considérer l’Ukraine comme un Etat indépendant. Ce qu’on voit aujourd’hui c’est que les pressions sur le gouvernement, la décision de renforcer les manifestations ou d’arrêter les combats : tout cela est décidé à l’étranger. L’Occcident veut utiliser l’Ukraine comme un terrain de jeu pour sa politique anti-russe, que ce soit en faisant pression sur la Fédération russe ou par son endiguement – militaire, politique et économique. L’Occcident tire aussi profit de la limitation du potentiel économique des anciennes Républiques soviétiques afin de ne pas avoir trop de compétiteurs en face, et afin qu’elles ne puissent pas, par leurs actions communes, protéger leurs marchés des biens étrangers.

Q : Dans le même temps, l’Union européenne et les Etats-unis sont rivaux dans la lutte pour l’Ukraine ?

 

Les positions américaines et européennes convergent sur une base anti-russe. Dans le même temps, les Etats-unis jouent un double jeu, défendant avant tout leurs intérêts. Pour parler de Mme Nuland, le scandale de Wikileaks nous montre bien comment les Américains traitent leurs alliés européens. Ils se considèrent eux-mêmes comme supérieurs et voient l’Union européenne comme un instrument pour réaliser leurs propres objectifs stratégiques. Pour la plupart des politiciens américains, l’Ukraine se situe sur le même plan que la Côte d’ivoire ou le Congo. L’Europe, comme rival des Etats-unis comprend bien que la situation en Ukraine est ambiguë. L’Union européenne, qui se trouve dans une crise économique et politique très sérieuse, ne peut pas ne pas prendre en compte la position de la Fédération russe. D’où la différence de ton dans les déclarations. Tout cela ne change pas bien entendu la nature des relations avec l’Ukraine. Notre pays, c’est notre avis, sera la victime de cette lutte, peu importe comment le rapport de forces se soldera. La lutte ne porte plus maintenant que pour savoir qui va se tailler la part du lion.

Q: Toutefois, dans la lutte géopolitique, il ne faut pas oublier la Russie …

Dans un contexte d’ingérence manifeste dans les affaires intérieures ukrainiennes, la Russie a affiché un certain détachement. La seule chose qu’elle utilisera le moment venu, ce sont les leviers économiques qu’elle use occasionnellement, faisant pression sur le sens des événements. Toutefois, la Russie demande à l’Ukraine de faire un choix en pleine conscience des enjeux. Moscou veut faire de l’Ukraine un Etat amical, stable : pour elle, pas question de semer le chaos économique chez nous et de nous enfermer dans la spirale de la dette. La Russie ne veut pas que l’Ukraine finisse par devenir un protectorat occidental, perde tout son potentiel industriel et que soit installée quelque part près de Kharkov une base de l’OTAN. Donc, la Russie défendra dans tous les cas ses intérêts, tout en envoyant des messages appelant au développement de relations entre nos deux peuples.

Q : Parmi les grandes déclarations sur les valeurs démocratiques, les Etats-unis et l’Union européenne ont parié sur certains acteurs politiques de l’opposition en vue des élections de 2015

Les marionnettistes occidentaux sont le moins du monde intéressés par le sort du peuple ukrainien et de notre économie. Il s’agit d’un conflit sur fond d’intérêts économiques. Ils ont besoin d’un homme qu’ils peuvent contrôler, ils pensent à Iasteniouk, proche des milieux financiers et bancaires, qui obéirait au doigt et à l’oeil à Washington. Klitschko est un politicien de bas niveau, un leader de faible envergure et les pays occidentaux ne peuvent s’assurer qu’il sera à la hauteur de la tâche qui lui sera confiée. Néanmoins, ils sont prêts à miser sur quiconque leur permettra de récolter un retour sur investissement.

Q : Y-a-t-il des moyens d’empêcher les ingérences et la manipulation de politiciens ukrainiens par l’Occident ?

Après la publication de ces conversations, cela devient évident qu’ils sont tous des marionnettes dont les ficelles sont tirés par d’autres. Donc le pouvoir comme l’opposition devraient afficher une volonté politique tout aussi forte. Or, cela ne se passera sans doute pas comme ça car les experts américains travaillent à la fois dans le camp de Ianoukovitch, dans celui de Klitchko et dans celui de Iasteniouk. Cette volonté se trouve canalisée par les intérêts financiers et immobiliers qui existent à l’ouest, et qui renvoient aux Etats-unis directement. Le peuple doit ici avoir son mot à dire et balayer tous ces leaders qui ne représentent pas la majorité des Ukrainiens. Toutefois, un certain sens de l’auto-préservation pousse les autorités à continuer à vouloir appliquer la Constitution, respecter nos lois et notre souveraineté. Ainsi l’intervention des diplomates, si elle ne sera pas stoppée, pourra être rendue bien plus difficile.

Q : Quelles seront les conséquences de ces influences étrangères sur le sort de l’Ukraine ?

Si la crise politique et économique n’est pas stoppée, alors il est assez illusoire d’espérer que l’Ukraine reste le pays qu’elle est aujourd’hui. Il est plus probable qu’elle sera séparée en plusieurs morceaux – devenus des protectorats d’autres pays. Ce seront des Etats sous la dépendance d’autres. Il ne sera guère possible de parler de l’Ukraine comme d’un Etat indépendant.

Quand SYRIZA et Alexis Tsipras mettaient leurs espoirs dans l’élection de François Hollande pour « changer l’Europe » !

En ce début février, M.Alexis Tsipras était présent à Paris pour présenter sa candidature à la Commission européenne. Il n’avait pas de mots pour décrire sa déception face à la politique de François Hollande. Il faut dire qu’il avait fait sa campagne en 2012 … en Grèce !

Ce 3 février, Tsipras rendait publique sa profession de foi à Paris. Dans son discours, sept reprises, il a exprimé sa déception, son indignation, sa rage face à la politique de François Hollande, celle « du défenseur de la politique la plus à la droite que l’Europe ait subi ».

« Si le gouvernement Hollande était différent, l’Europe d’aujourd’hui serait différente » ! Avec des si …

Pourtant, Alexis ne peut éviter de nourrir la nostalgie de son rêve avorté d’un « Grand soir » électoral : « Si le gouvernement Hollande était différent, toute l’Europe d’aujourd’hui serait différente ! ». Avec des « si », on refonderait l’Europe !

Au moment de la crise de l’Union européenne, instrument de domination du grand capital discrédité auprès des peuples, il ne propose encore dans son discours que de « réunifier l’Europe », « reconstruire l’Union européenne », « changer l’Europe ».

Le tout sur la base d’un « New Deal » européen, un « Plan Marshall » pour l’Europe, un allégement de la dette semblable à celui de la RFA en 1953. De drôle de références à la fois keynésiennes et atlantistes, pour un candidat présenté comme « radical » dans la presse dominante.

On sait que ces derniers mois Alexis Tsipras n’a pas manqué de rassurer les grands de ce monde : le ministre de l’Économie allemand à Berlin, les responsables du FMI à Washington, jusqu’à envoyer une lettre à Mario Draghi, à Herman van Rompuy et José Barroso avec le même discours : « Je ne suis pas dangereux, je veux sauver l’Euro et l’Europe, aidez-moi ».

Alors pourquoi – lui qui sème encore tant d’illusions – expriment ces illusions perdues face à Hollande ? Il faut revenir sur les déclarations de SYRIZA, en particulier, de M.Tsipras entre 2010 et 2012 pour comprendre cet acte d’apostasie.

Hollande, Tsipras et le « vent du changement » en Europe

 

SYRIZA, en particulier Alexis Tsipras, avait depuis longtemps préparé le terrain opposant l’ « Europe des Merkel-Sarkozy » au « vent du changement » que pouvait compter l’élection d’un président « de gauche » en France, pouvant faire basculer l’Europe à gauche.

Dès 2010, Tsipras disait qu’il « ne serait pas possible pour la Grèce d’avoir un gouvernement engagé dans le mémorandum si le ministre de l’Économie français déclarait que le pacte budgétaire devait être modifié ».

C’était le 17 mai 2010, devant le groupe parlementaire de SYRIZA. De quoi laisser un espoir de changer la situation en Grèce … si un gouvernement « progressiste » était élu en France !

Trois jours après, toujours en 2010, il ajoutait au Comité central de SYRIZA : « la volonté populaire est nécessaire pour sortir de la voie à sens unique des néo-libéraux ». Par néo-libéraux, il faut attendre Sarkozy-Markel. Par volonté populaire, vote bien sûr.

Si des doutes subsistaient, l’euphorie du côté de SYRIZA en 2012 – année électorale en Grèce comme en France – suffit à les dissiper. Pour Tsipras, l’élection de Hollande marquait le « vent du changement » capable de faire basculer l’Europe à gauche.

« Il y a une forte exigence de renverser les talibans du néo-libéralisme, je souhaite que cela vienne d’une victoire de Hollande en France »

L’égérie des plateaux télé, la députée Rena Dourou, responsable de SYRIZA aux Affaires étrangères, allait plus loin en mars 2012 quand elle disait de François Hollande :

« que le degré de son engagement à renégocier (le pacte d’austérité) dépendra en fin de compte du pourcentage du candidat du Front de gauche (…) qui permettra de peser de façon efficace sur Hollande (…) Si le résultat des urnes confirme les bons sondages, ce sera la preuve que l’unité de la gauche peut changer la donne – une leçon que n’a pas apprise le KKE chez nous ! »

Un autre dirigeant de premier plan de SYRIZA, Papadimoulis, pouvait rajouter une couche sur les ondes de Radio FM, le 4 mai, entre les deux tours : « il y a une forte exigence de renverser les talibans du néo-libéralisme, et je souhaite que cela vienne d’une victoire de Hollande en France ».

Si on continue dans l’image, Hollande est aux talibans du néo-libéralisme ce que Bush est à Ben Laden : son alter ego.

« Si j’étais Français, je ferais comme Mélenchon : je voterai Hollande au deuxième tour, sans conditions »

Et Tsipras lui-même, Qu’en pensait-il ?

Il défend Mélenchon dans un entretien avec le site protagon.gr le 4 mai, quand celui-ci annonçait qu’il voterait pour Hollande sans conditions au deuxième tour. « Je ferais pareil si j’étais Français »disait-il, « sans illusions ». Ces illusions, il les gardait pour le peuple grec !

Après la première place de Hollande au 1er tour, Tsipras criait au triomphalisme en conférence de presse, le 29 avril : « la mobilisation des peuples européennes devient une force de changement qui vient renverser les politiques destructrices de Sarkozy-Merkel ». Le changement, c’est maintenant !

Lors de sa rencontre avec Pierre Laurent et Jean-Luc Mélenchon à Paris, le 21 mai, juste après l’élection de Hollande, le sourire aux lèvres, Alexis Tsipras pouvait prophétiser :

« Il y a un vent de changement, une ambiance de rupture en Europe »… même si il conseillait amicalement à Hollande de « faire attention à ne pas devenir ‘Hollandreou’ ».

On était alors en Grèce dans la campagne pour les secondes élections législatives, qui virent SYRIZA faire un bond électoral de 4,5 % en 2009 à 26,9 % en 2012, à grand renfort de couverture médiatique et de transfuges du navire PASOK en train de prendre l’eau !

Tsipras pouvait conclure un meeting électoral place Omonia à Athènes, le 14 juin 2012 : « oui, l’Europe de Juin est bien différente de celle de Mai. L’atmosphère politique a changé ».

Que s’est-il passé entre mai et juin ? L’élection de François Hollande, porteur d’un « vent du changement », devait changer la France, changer l’Europe, offrir des perspectives au peuple grec. Deux ans après, que reste-t-il de ces illusions semées par Tsipras ?

Les modèles de Tsipras : Soares, Papandreou, Mitterrand, les fossoyeurs de l’alternative !

 

Le peuple grec continue à mourir sous les coups de l’austérité coordonnée par Merkel et Hollande – qui est venu en février 2013 pour encourager la poursuite des coupes sociales, des privatisations dont les monopoles français espèrent tirer profit.

Ce 3 février, M.Tsipras peut bien pester contre Hollande. Quelle est sa référence pour changer l’Europe ?

Lisons sa déclaration : l’Union de la gauche de 1981, menée par des « vrais socialistes » qui avaient pour nom Soares au Portugal, Papandreou en Grèce, Mitterrand en France : les fossoyeurs de l’espoir,les tueurs d’alternative en Europe.

Méfiance, face aux fausses alternatives, « veillons et armons-nous en pensée », comme disait le révolutionnaire allemand Georg Buchner !

Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/ * 

* nous avons puisé dans les propos tenus par les dirigeants de SYRIZA dans les médias grecs, et nous remercions en cela nos camarades grecs de nous avoir indiqué certaines des déclarations citées ci-dessus.

Xavier Bertrand : son véritable bilan – Éveil n°4 – Corinne Bécourt

Bilan local-national : en faveur des plus riches

10 ans ministre à Paris derrière Raffarin, Villepin, Fillon et Sarkozy…

Xavier Bertrand n’est vraiment pas l’homme du changement !

La maladie de Pierre André a contraint Xavier Bertrand à devenir maire de Saint-Quentin en octobre 2010. L’élu local a laissé la place à un apparatchik national de l’UMP, ex-vizir de Sarkozy qui se voit déjà Calife en 2017…

A bientôt 50 ans, M. Bertrand a déjà un lourd passif politique. Les Saint-Quentinois, comme tous en France, en subissent chaque jour durement les conséquences.

En 10 ans, il a été ministre sous Raffarin, Villepin, Fillon, Chirac et Sarkozy : rien que cela ! En 10 ans, il n’a interrompu sa carrière ministérielle que pour présider l’UMP. Autant dire qu’il est pleinement comptable du bilan de leur politique antipopulaire à la solde du grand patronat et de l’Union européenne.

Ministre de la santé, puis du travail (du chômage), il y a apporté sa contribution personnelle : elle est profondément antisociale.

Issu du monde de l’assurance privée, il s’est particulièrement appliqué à démanteler le système solidaire d’assurance maladie, la Sécurité sociale. Il a défendu entre autres l’instauration des « franchises médicales », ces prélèvements non remboursés sur les soins et les médicaments. Les plus âgés d’entre nous sont particulièrement frappés. Dans le scandale du Mediator, on a découvert que, ministre, il avait maintenu, malgré des alertes, la commercialisation du médicament dangereux des laboratoires du milliardaire Servier.

Ministre du travail, il s’est impliqué au 1er rang dans la casse de la retraite à 60 ans, dans la précarisation des contrats de travail, dans les aides aux entreprises qui licencient. Il a affaibli les moyens de Pôle emploi. Entre fin 2010 et 2012, temps de son dernier passage au ministère, le chômage a bondi de 9 à 10% en France, de 13,2 à 15% dans l’Aisne. Xavier Bertrand y a gagné une solide pratique de la langue de bois pour déguiser la réalité de sa politique.

En 2012, Hollande est élu. Communistes saint-quentinois, nous ne nous sommes pas fait d’illusions sur le « changement » et nous n’en avons pas propagé. Nous combattons fermement aujourd’hui comme hier la politique de casse sociale poursuivie par le successeur de Xavier Bertrand, Michel Sapin. Nous dénonçons et combattons les hausses de TVA (la TVA « sociale » dont rêvaient Sarkozy et Bertrand), la remise en cause des allocations familiales, destinées à nourrir les profits des patrons qui délocalisent. Ce n’est pas une politique de gauche !

Mais comment de son côté, Xavier Bertrand pourrait-il prétendre s’opposer à la poursuite de la politique qu’il a défendue ? Il est bien mal à l’aise. Il attaque les personnes. Il fait de la surenchère réclamant par exemple la retraite à 65 ans. Ça promet !

A Saint-Quentin, il détourne l’attention en faisant venir Miss France, le Tour de France, en changeant le sable des plages d’été.

Communistes, nous luttons et nous lutterons après les élections pour que la municipalité résiste à la casse sociale nationale d’où qu’elle vienne. Refuser les fermetures d’école, défendre les moyens de l’hôpital, créer des centres de santé conventionnés, améliorer l’habitat et le chauffage, arrêter les aides aux entreprises qui licencient. Localement on peut résister avec les gens, les salariés, les chômeurs, les retraités, les jeunes. Face à la politique nationale des Xavier Bertrand et à son application locale, faites le choix de la résistance, d’exprimer votre colère, de l’organiser, de lutter !

Corinne Bécourt

Sortie de l’Éveil n°4

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Saint-Quentin: le PCF dévoile son programme très social (article Aisne Nouvelle, 10/02/2014)

PUBLIÉ LE 10/02/2014

Par AURÉLIEN WÄLTI

Quelques jours après le PS, les communistes ont présenté leur programme. La gratuité de certains services est au cœur du projet. Pour le financer, ils pourraient supprimer la plage de l’Hôtel-de-Ville.

A 36 ans, le professeur des écoles veut remettre le service public au cœur de la vie saint-quentinoise.PhotoGaël HÉRISSÉ

Une poignée de chips arrosée d’un communard (kir au vin rouge), L’Internationale entonnée le poing levé et un parlé populaire à toutes les tables. Devant près de 140 «camarades» conviés à la traditionnelle «soirée couscous» du Parti communiste saint-quentinois à la salle Paringault, samedi soir, la tête de liste PCF Olivier Tournay a présenté les grandes lignes de son programme pour les élections municipales et communautaires de mars prochain, quelques jours après Michel Garand (tête de liste PS et alliés). Aucune augmentation des impôts n’est prévue.

1 Suppression de la plage de l’Hôtel-de-Ville L’annonce n’a pas été faite lors de la soirée de samedi soir mais, afin de faire des économies, Olivier Tournay pourrait supprimer la plage de l’Hôtel-de-Ville «qui coûte un fric fou» et favoriser celle située aux abords du parc d’Isle. Pour financer ses projets, il réduira également les dépenses de communication, les subventions accordées à Matélé qui «pourrait redevenir une webtélé»et arrêtera totalement la politique instaurée par la majorité actuelle concernant la vidéosurveillance.

2 «L’eau vitale» gratuite Le PCF souhaite rendre gratuit pour tous ce qu’il appelle «l’eau vitale», c’est-à-dire «les quinze premiers mètres cubes consommés par an et par personne.» Pour cela et afin de contrecarrer «l’augmentation de 71% en dix ans du prix de l’eau», il compte mettre en place une tarification progressive suivant trois échelons: «l’eau vitale» gratuite (moins de 15 m3 par an et par personne),«l’eau utile» (de 15 à 50 m3 par an et par personne) et«l’eau de confort» (plus de 50 m3 par an et par personne).«La fin du contrat avec Véolia arrivant à son terme dans un peu plus d’un an, l’eau reviendrait en régie publique, détaille Olivier Tournay. Ce qui permettrait de faire 25% d’économie», entre autres.

3 La mort municipalisée Afin de prendre en charge le coût des démarches funéraires pour ceux qui ne le peuvent pas, le PCF souhaite créer un service public des obsèques.

4 Refonte du réseau de bus La grille tarifaire et les dessertes du réseau de bus Pastel, «mal agencé», seront totalement refondues. Après «renégociation avec la Caisse des dépôts», «une tarification sociale à accès restreint» sera mise en place avec notamment, la gratuité des transports pour les enfants et les étudiants. «Une structure en étoile avec beaucoup d’arrêts à la basilique» redessinera le réseau actuel afin de desservir certaines zones qui ne le sont pas actuellement.

5 Un Parking gratuit pour l’hôpital «Il n’y aura plus à payer un parking pour se faire soigner et aller visiter sa famille.» Pour ce faire, le PCF a plusieurs pistes: renégocier avec le gestionnaire du parking Q-Park, requalifier les trottoirs à proximité pour en faire des places non payantes ou créer un parking gratuit dans le champ tout proche. Le conseiller municipal souhaite également «mettre fin au parking aérien payant en centre-ville et installer des zones bleues» sur la place pour redynamiser le cœur de ville.

6 Construction de logements sociaux Pour consolider son ambition sociale, le PCF imposera «une baisse immédiate des loyers» pour les logements sociaux aux mains d’Habitat saint-quentinois, «la construction de nouveaux logements» et «la fin de la vente du patrimoine public» qui a été engagée.

7 Deux salles pour la musique et les sports Promise par la majorité municipale depuis longtemps mais sans jamais l’avoir concrétisée, la salle des musiques actuelles a intégré le programme communiste: «Nous, nous la ferons!». Une Maison des sports en accès libre sera créée dans les bâtiments inutilisés de Plein-Air.

8 Plus de crèches Une nouvelle crèche sera construite à Saint-Quentin. La dotation aux élèves sera augmentée et atteindra les 60 euros.

 

 

Contre l’ensemble Pacte de «responsabilités» – TVA – CICE : Construire un front de lutte pour gagner maintenant, c’est possible !

Le pacte de « responsabilités » est le plus gros mauvais coup contre les salariés depuis des années : 35 milliards d’euros, correspondant à la fin du financement des allocations familiales par les cotisations sociales patronales. Pour faire avaler ce « gros morceau », vieille lune du Medef, le pouvoir de « gauche » a mis les formes. Il s’y prend par étape, sur fond de propagande sur la « compétitivité » et de prétextes européens. Les exonérations de cotisations patronales n’ont jamais créé d’emplois : même leurs économistes n’arrivent pas à le montrer.

Côté cadeaux aux patrons, il a fait passer fin 2012, le « Crédit d’impôt compétitivité », le CICE, 20 milliards d’euros par an en 2015, presque sans opposition, sans mobilisation. Il s’agit pourtant de faire rembourser par le contribuable – salariés, retraités avant tout – 6% des salaires (inférieurs à 2500 euros par mois). D’ici 2016, le CICE sera complété ou sera fondu dans un nouveau dispositif exonérant le patronat des cotisations familiales : 15 milliards de plus pour eux.

Côté sacrifices aux salariés et aux familles, les allocations ne sont plus revalorisées au rythme des salaires. Leur caractère universel est remis en cause par des plafonds de plus en plus bas. Le CICE est financé par des hausses considérables de TVA qui pèsent en moyenne de 170 euros par an par foyer (6,5 milliards au total et ce n’est qu’un début). La TVA antisociale que Sarkozy n’a pas réussi à imposer est instaurée. D’autres coupes budgétaires suivront, notamment contre les politiques du logement et de la petite enfance.

Toutes ces attaques, ces provocations au monde du travail, à ceux qui vivent déjà de plus en plus difficilement depuis des années, donnent un point de convergence des luttes concret, rassembleur, sinon des syndicats d’accompagnement, d’une majorité large du monde du travail.

Bien sûr, communistes, nous sommes pour un changement radical de politique, pour une remise en cause globale (et non une simple « remise à plat » et réorientation) des 230 milliards d’euros d’aides au profit. Mais il faut engager le mouvement sur un point qui fédère et développe les luttes immédiatement. Nous payons trop cher les illusions semées d’un changement de majorité politique avec l’alternance. Le rapport de force contre la casse de la retraite à 60 ans et le retrait de la loi Woerth en 2010 a été gâché.

Rassemblons les salariés, les familles contre les pertes de pouvoir d’achat, les hausses de TVA, la casse des allocations familiales ! Dans ce cadre, dénonçons et exigeons la fin du CICE !

article PCF Paris 15

Le pacte de « responsabilités » n’est pas négociable, contre telle ou telle contrepartie : exprimons son rejet sans conditions !

9 commentaires

Manifestations du 6 février 2014 : lieux et horaires dans l’Aisne et partout en France

Notre article sur cette journée de lutte en fin de liste

Ain 01 

Ville : BOURG EN BRESSE
Lieu : Rassemblement devant le MEDEF
Heure : 15h00
Organisation : CGT

Aisne 02 

Ville : SAINT-QUENTIN
Lieu : Rassemblement place Saint-Eloi
Heure : 16h30
Organisation : CGT

Ville : SOISSONS
Lieu : Rassemblement parc Saint-Pierre
Heure : 11h00
Organisation : CGT
Allier 03 

Ville : MONTLUCON
Lieu : Installation de 7h jusqu’à 17 h d’un barnum place de la mairie avec animation militante. Rassemblement à 15h avec prise de parole puis déplacement en voitures escargot jusqu’au MEDEF.
Heure : -
Organisation : CGT, FSU

Ville : MOULINS SUR ALLIER
Lieu : Rassemblement devant la CCI puis manifestation jusqu’à la Préfecture
Heure : 11h00
Organisation : CGT, FSU 

Alpes de Haute Provence  04

Ville : DIGNES
Lieu : Rassemblement place du Général de Gaulle
Heure : 11h00
Organisation : CGT

 

 

 

 

Hautes-Alpes 05
Ville : GAP
Lieu : Rassemblement devant la Préfecture
Heure : 12h00
Organisation : CGT
 
Alpes-Maritimes 06 

Ville : NICE
Lieu : Manifestation départ esplanade de la Gare Thiers
Heure : 10h00
Organisation : CGT

Ardèche 07

 

Ville : ANNONAY
Lieu : Rassemblement devant la Chambre de Commerce et d’Industrie 38 Rue Sadi Carnot
Heure : 14h00
Organisation : CGT
Ville : AUBENAS
Lieu : Rassemblement place du Champ de Mars
Heure : 15h00
Organisation : CGT
Ville : LE CHEYLARD
Lieu : Rassemblement devant Bijoux GL avenue Saunier
Heure : 14h00
Organisation : CGT
Ville : PRIVAS
Lieu : Rassemblement devant la Préfecture
Heure : 10h30
Organisation : CGT
Ardennes 08 

Ville : CHARLEVILLE MEZIERES

Lieu : Rassemblement place Ducale
Heure : 14h00
Organisation : CGT

Ville : GIVET
Lieu : Barrage filtrant et distribution de tracts de 7h30 à 9h00 quai du Fort de Rome
Heure : -
Organisation : CGT
Ariège 09
Ville : PAMIERS
Lieu : Manifestation départ Aubert Duval
Heure : 10h30
Organisation : CGT, FSU
Aube 10 

Ville : TROYES
Lieu : Manifestation départ place Jean Jaurès
Heure : 14h00
Organisation : CG

Aude 11 

Ville : CARCASSONNE
Lieu : Rassemblement devant l’usine La Fabrique du Sud, ex usine PILPA
Heure : 18h00
Organisation : CGT

Ville : NARBONNE
Lieu : Rassemblement place de la Mairie
Heure : 18h00
Organisation : CGT
Aveyron 12 

Ville : RODEZ
Lieu : Rassemblement devant le MEDEF suivie d’une manifestation à 14h30 jusqu’à la Préfecture
Heure : 12h00
Organisation : CGT, FSU, SOLIDAIRES

Bouches-du-Rhône  13 

Ville : MARSEILLE
Lieu : Manifestation départ du vieux port
Heure : 10h30
Organisation : PG, PCF, JC, UNEF, Ensemble, Rouge Vifs, ATTAC, NPA, Solidaires, FSU, CGT, Collectif du 1er Juin, FMF, Mouvement de la Paix, Collectif droit des Femmes, UEC

Calvados  14 

Ville : CAEN
Lieu : Manifestation départ place Saint-Pierre
Heure : 10h30
Organisation : CGT

Ville : LISIEUX
Lieu : Manifestation départ place Mitterrand
Heure : 10h30
Organisation : CGT
Cantal 15 

Ville : AURILLAC
Lieu : Manifestation départ place des Carmes jusqu’à la Préfecture
Heure : 10h30
Organisation : CGT

Charente 16 

Ville : ANGOULEME
Lieu : Rassemblement devant le MEDEF
Heure : 17h00
Organisation : CGT, FSU, SOLIDAIRES

Ville : ROUMAZIERES
Lieu : Rassemblement de 11 à 14h00 place du Marché
Heure : -
Organisation : CGT
Charente-Maritime  17 

Ville : LA ROCHELLE
Lieu : Organisation de trois cortèges avec opération escargot au départ de la place de Verdun, du crématorium de Mireuil et devant Solvay pour converger en direction du marché de la Pallice où une manifestation se rendra jusqu’au siège du MEDEF
Heure : 10h30
Organisation : CGT

Ville : ROCHEFORT
Lieu : Rassemblement sur les deux zones industrielles, ZI canal des Sœurs, à proximité d’Europcar et ZI de l’Arsenal, à proximité de la société STTS
Heure : 11h30
Organisation : CGT
Ville : ROYAN
Lieu : Rassemblement devant l’hôtel des entreprises, rue François Arago suivi d’une opération escargot en ville
Heure : 10h30
Organisation : CGT
Ville : SAINTES
Lieu : Rassemblement devant le palais de justice
Heure : 11h00
Organisation : CGT
Cher 18 

Ville : BOURGES
Lieu : Manifestation départ place Séraucourt
Heure : 10h30
Organisation : CGT, FSU

Ville : LA GUERCHE
Lieu : Manifestation départ place du Général de Gaulle
Heure : 10h30
Organisation : CGT, FSU
Ville : SAINT-AMAND MONTROND
Lieu : Manifestation départ place Carrée
Heure : 10h30
Organisation : CGT, FSU
Ville : SAINT-FLORENT SUR CHER
Lieu : Manifestation départ place de la République
Heure : 10h30
Organisation : CGT, FSU
Ville : VIERZON
Lieu : Manifestation départ du forum République
Heure : 10h30
Organisation : CGT, FSU
Corrèze  19 

Ville : USSEL
Lieu : Rassemblement départemental devant les fonderies CONSTELIUM en vente et organisation d’une conférence de presse
Heure : 16h30
Organisation : CGT

Corse-du-Sud   2A 

Ville : AJACCIO
Lieu : Rassemblement à l’union départementale
Heure : 10h00
Organisation : CGT, FSU

Haute-Corse 2B 

Ville : BASTIA
Lieu : Rassemblement devant la Préfecture
Heure : 11h00
Organisation : CGT, FO, UNSA

Côte d’Or  21 

Ville : BEAUNE
Lieu : Rassemblement devant la sous Préfecture
Heure : 17h00
Organisation : CGT

Ville : DIJON
Lieu : Manifestation départ place du Bareuzai
Heure : 14h00
Organisation : CGT
Ville : MONTBARD
Lieu : Rassemblement devant la sous Préfecture
Heure : 17h00
Organisation : CGT
Côtes d’Armor  22 

Ville : GUINGAMP
Lieu : Rassemblement devant la sous-préfecture
Heure : 17h30
Organisation : CGT

Ville : LANNION
Lieu : Rassemblement devant le Tribunal
Heure : 11h30
Organisation : CGT
Ville : SAINT-BRIEUC
Lieu : Rassemblement parc des Promenades
Heure : 10h30
Organisation : CGT
Dordogne 24 

Ville : BERGERAC
Lieu : Manifestation départ du Palais de Justice.
Heure : 17h30
Organisation : CGT

Ville : PERIGUEUX
Lieu : Manifestation départ du Palais de Justice
Heure : 10h30
Organisation : CGT
Doubs 25 

Ville : BESANCON
Lieu : Manifestation départ place de la Révolution
Heure : 12h00
Organisation : CGT

Drôme 26 

Ville : MONTELIMAR
Lieu : Rassemblement devant le Théâtre
Heure : 11h30
Organisation : CGT

Ville : VALENCE
Lieu : Manifestation
Heure : 14h00
Organisation : CG
Eure 27 

Ville : EVREUX
Lieu : Manifestation départ devant la Bourse du Travail
Heure : 14h00
Organisation : CGT

Eure-et-Loir 28 

Ville : CHARTRES
Lieu : Manifestation départ place des Halles
Heure : 10h30
Organisation : CGT

Finistère 29 

Ville : BREST
Lieu : Rassemblement devant l’entreprise JABIL
Heure : 11h00
Organisation : CGT

Ville : MORLAIX
Lieu : Rassemblement place de la Mairie
Heure : 11h00
Organisation : CGT
Ville : QUIMPER
Lieu : Rassemblement devant la préfecture
Heure : 11h00
Organisation : CGT
Ville : QUIMPERLE
Lieu : Rassemblement place Charles de Gaulle
Heure : 11h00
Organisation : CGT
Gard 30 

Ville : NIMES
Lieu : Rassemblement départemental devant le MEDEF puis devant la Préfecture
Heure : 15h00
Organisation : CGT

Haute-Garonne 31Ville : SAINT-GAUDENS
Lieu : Rassemblement place jean Jaurès
Heure : 17h00
Organisation : CGT, FSU, SOLIDAIRES
Ville : TOULOUSE
Lieu : Manifestation départ Saint Cyprien
Heure : 10h30
Organisation : CGT, FSU, SOLIDAIRES
Gers 32 

Ville : AUCH
Lieu : Rassemblement place de la Libération
Heure : 11h30
Organisation : CGT, FSU, SOLIDAIRES

Gironde 33 

Ville : BORDEAUX
Lieu : Manifestation départ devant le MEDEF
Heure : 11h30
Organisation : CGT, FSU, SOLIDAIRES

Hérault 34 

Ville : MONTPELLIER
Lieu : Manifestation départ du Peyrou
Heure : 14h30
Organisation : CGT, FSU

Ile-et-Vilaine 35 

Ville : FOUGERES
Lieu : Rassemblement devant la sous-préfecture
Heure : 17h30
Organisation : CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES

Ville : RENNES
Lieu : Rassemblement devant l’ancienne Préfecture Martenot
Heure : 12h00
Organisation : CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES
Indre 36 

Ville : CHATEAUROUX
Lieu : Rassemblement place de la République
Heure : 10h00
Organisation : CGT

Indre-et-Loire 37 

Ville : TOURS
Lieu : Manifestation départ place Jean Jaurès
Heure : 10h00
Organisation : CGT, FSU, SOLIDAIRE

Isère 38 

Ville : BOURGOIN JALLIEU
Lieu : Manifestation départ devant le Conseil Général
Heure : 10h00
Organisation : CGT

Ville : GRENOBLE
Lieu : Manifestation départ place de Verdun
Heure : 10h00
Organisation : CGT
Ville : LA TOUR DU PIN
Lieu : Rassemblement devant la sous-préfecture
Heure : 14h00
Organisation : CGT
Ville : ROUSSILLON
Lieu : Manifestation départ place de la République
Heure : 10h00
Organisation : CGT
Jura 39
Ville : DOLE
Lieu : Manifestation
Heure : 10h30
Organisation : CGT
Ville : LONS LE SAUNIER
Lieu : Manifestation
Heure : 15h00
Organisation : CGT
Loir-et-Cher  41 

Ville : BLOIS
Lieu : Manifestation départ de la Préfecture
Heure : 14h30
Organisation : CGT

Ville : ROMORANTIN
Lieu : Manifestation départ devant la Halle
Heure : 10h30
Organisation : CGT
Ville : VENDOME
Lieu : Manifestation départ place de la Liberté
Heure : 10h30
Organisation : CGT
Loire 42 

Ville : ROANNE
Lieu : Manifestation départ de la Sécurité Sociale
Heure : 10h30
Organisation : CGT

Ville : SAINT-ETIENNE
Lieu : Manifestation départ de la Bourse du Travail
Heure : 11h00
Organisation : CGT
Haute Loire 43 

Ville : LE PUY EN VELAY
Lieu : Rassemblement devant le MEDEF
Heure : 11h00
Organisation : CGT, FSU, SOLIDAIRES

Loire Atlantique 44 

Ville : ANCENIS
Lieu : Manifestation départ station Esso
Heure : 14h00
Organisation : CGT, SOLIDAIRES

Ville : NANTES
Lieu : Manifestation départ place du Commerce
Heure : 14h30
Organisation : CGT, SOLIDAIRES
Ville : SAINT-NAZAIRE
Lieu : Manifestation départ place de l’Amérique Latine
Heure : 10h00
Organisation : CGT, SOLIDAIRES
Loiret 45 

Ville : MONTARGIS
Lieu : Manifestation départ place du Pâtis
Heure : 10h30
Organisation : CGT

Ville : ORLEANS
Lieu : Manifestation départ place du Martroi
Heure : 10h30
Organisation : CGT
Lot 46 

Ville : CAHORS
Lieu : Rassemblement devant la Préfecture
Heure : 14h30
Organisation : CGT

Ville : FIGEAC
Lieu : Rassemblement
Heure : 14h30
Organisation : CGT
Ville : SOUILLAC
Lieu : Rassemblement
Heure : 17h00
Organisation : CGT
Lot-et-Garonne 47 

Ville : AGEN
Lieu : Rassemblement devant BMS UPSA
Heure : 11h15
Organisation : CGT

Ville : FUMEL
Lieu : Rassemblement devant Metaltemple
Heure : 12h00
Organisation : CGT
Ville : MARMANDE
Lieu : Rassemblement esplanade de Mare
Heure : 15h00
Organisation : CGT
Lozère 48 

Ville : MENDE
Lieu : Rassemblement place de la République
Heure : 16h30
Organisation : CGT

Maine-et-Loire  49 

Ville : ANGERS
Lieu : Manifestation départ place du Ralliement
Heure : 10h30
Organisation : CGT

Ville : CHOLET
Lieu : Manifestation départ place Travot
Heure : 10h30
Organisation : CGT
Ville : SAUMUR
Lieu : Manifestation départ place de la Mairie
Heure : 10h30
Organisation : CGT
Ville : SEGRE
Lieu : Manifestation départ place de la République
Heure : 10h30
Organisation : CGT
Manche 50 

Ville : AVRANCHES
Lieu : Manifestation départ place de la Mairie
Heure : 10h30
Organisation : CGT

Ville : CHERBOURG
Lieu : Manifestation départ place de la Mairie
Heure : 10h30
Organisation : CGT
Ville : SAINT-LO
Lieu : Manifestation départ place de la Mairie
Heure : 10h30
Organisation : CGT
Marne 51 

Ville : CHALONS EN CHAMPAGNE
Lieu : Manifestation départ Maison des Syndicats
Heure : 10h00
Organisation : CGT

Ville : EPERNAY
Lieu : Manifestation départ place Carnot
Heure : 10h00
Organisation : CGT
Ville : REIMS
Lieu : Manifestation départ Maison des Syndicats
Heure : 10h00
Organisation : CGT
Ville : VITRY LE FRANCOIS
Lieu : Manifestation départ espace Lucien Herr
Heure : 10h00
Organisation : CGT
Haute-Marne 52 

Ville : CHAUMONT
Lieu : Déploiement en entreprises et distribution de tracts sur tout le département
Heure : -
Organisation : CGT

Mayenne 53 

Ville : LAVAL
Lieu : Rassemblement place du jet d’eau
Heure : 10h30
Organisation : CGT

Meurthe-et-Moselle 54 

Ville : NANCY
Lieu : Rassemblement devant la Préfecture
Heure : 15h00
Organisation : CGT

Ville : TOMBLAINE
Lieu : Rassemblement chez le député maire
Heure : 18h30
Organisation : CGT
Meuse 55 

Ville : BAR LE DUC
Lieu : Manifestation départ de la Gare SNCF
Heure : 14h30
Organisation : CGT

Morbihan 56 

Ville : LE PALAIS
Lieu : Rassemblement au Port
Heure : 10h30
Organisation : CGT

Ville : LORIENT
Lieu : Rassemblement place Aristide Briand. Un village des revendications sera tenu toute la journée au centre ville
Heure : 11h00
Organisation : CGT
Ville : PONTIVY
Lieu : Rassemblement devant la permanence du député
Heure : 11h00
Organisation : CGT
Ville : VANNES
Lieu : Rassemblement à La Rabine
Heure : 10h30
Organisation : CGT
Moselle 57 

Ville : METZ
Lieu : Manifestation départ place Mazelle
Heure : 14h30
Organisation : CGT

Nièvre 58 

Ville : NEVERS
Lieu : Rassemblement devant la Préfecture
Heure : 17h00
Organisation : CGT

Nord 59 

Ville : DUNKERQUE
Lieu : Manifestation place Jean Bart
Heure : 15h00
Organisation : CGT

Ville : LILLE
Lieu : Manifestation régionale départ porte de Paris
Heure : 14h30
Organisation : CGT
Ville : VALENCIENNES
Lieu : Manifestation place d’Armes
Heure : 09h30
Organisation : CGT
Oise 60 

Ville : COMPIEGNE
Lieu : Rassemblement et distribution de tracts au péage de l’autoroute A1 de Chevrieres
Heure : 09h00
Organisation : CGT

Orne 61 

Ville : ALENCON
Lieu : Rassemblements entre 7h et 10h dans toutes les Unions Locales avec ciblage d’entreprise et de zone industrielle pour aller au contact des salariés où nous en sommes pas implantés avec distribution du 8 pages NVO. Certaines Unions Locales organisent des stands avec animation dans des villes du département.
Heure : -
Organisation : CGT

Pas-de-Calais 62 

Ville : LILLE
Lieu : Manifestation régionale départ porte de Paris
Heure : 14h30
Organisation : CGT

Puy-de-Dôme 63 

Ville : CLERMONT-FERRAND
Lieu : Manifestation départ place Delille
Heure : 10h30
Organisation : CGT

Pyrénées-Atlantiques 64 

Ville : BAYONNE
Lieu : Manifestation
Heure : 11h00
Organisation : CGT

Ville : PAU
Lieu : Manifestation
Heure : 11h00
Organisation : CGT
Hautes- Pyrénées 65 

Ville : TARBES
Lieu : Distribution massive de tracts sur cinq ronds-points de la ville
Heure : -
Organisation : CGT

Pyrénées-Orientales 66 

Ville : PERPIGNAN
Lieu : Rassemblement et Manifestation place de la Victoire avec table des revendications des syndicats
Heure : 10h30
Organisation : CGT

Bas-Rhin 67 

Ville : STRASBOURG
Lieu : Rassemblement devant la DIRECCTE, 6 rue Gustave Adolphe Hirn
Heure : 12h00
Organisation : CGT

Haut-Rhin 68 

Ville : MULHOUSE
Lieu : Rassemblement devant le centre de tri. Conférence de Presse à 12h00.
Heure : 10h00
Organisation : CGT

Rhône 69 

Ville : LYON
Lieu : Manifestation départ de la gare des Brotteaux, place Jules Ferry
Heure : 10h00
Organisation : CGT

Ville : VILLEFRANCHE SUR SAONE
Lieu : Rassemblement à la sous-préfecture, place des Arts
Heure : 17h00
Organisation : CGT
Haute-Saône 70 

Ville : VESOUL
Lieu : Mise en place d’un stand CGT sur la place Edwige Feuillère dès 8h30 le matin pour distribution et échanges avec la population suivi d’une conférence de presse. Manifestation à 11h au départ de la place Edwige Feuillère
Heure : -
Organisation : CGT

Saône-et-Loire 71 

Ville : CHALON SUR SAONE
Lieu : Manifestation départ Maison des Syndicats
Heure : 15h00
Organisation : CGT

Ville : GUEUGNON
Lieu : Rassemblement de 9h30 à 12h00 sur le Marché
Heure : -
Organisation : CGT
Ville : LOUHANS
Lieu : Manifestation départ de la Halle
Heure : 15h00
Organisation : CGT
Ville : MACON
Lieu : Manifestation départ place Genevès
Heure : 14h00
Organisation : CGT
Sarthe 72 

Ville : LE MANS
Lieu : Manifestation départ du Palais des Congrès et de la Culture jusqu’à la Préfecture
Heure : 09h30
Organisation : CGT

Savoie 73 

Ville : ALBERTVILLE
Lieu : Rassemblement rond-point Géant Casino
Heure : 10h30
Organisation : CGT

Ville : CHAMBERY
Lieu : Rassemblement place des Eléphants
Heure : 14h00
Organisation : CGT
Haute-Savoie 74 

Ville : ANNECY
Lieu : Manifestation départ de la Préfecture
Heure : 14h30
Organisation : CGT, FSU

Paris 75 

Ville : PARIS
Lieu : Manifestation départ place de la République
Heure : 14h00
Organisation : CGT

Seine-Maritime 76 

Ville : DIEPPE
Lieu : Manifestation départ place Louis Vitet
Heure : 10h30
Organisation : CGT

Ville : LE HAVRE
Lieu : Manifestation départ Franklin
Heure : 10h00
Organisation : CGT
Ville : ROUEN
Lieu : Manifestation départ cours Clémenceau
Heure : 10h30
Organisation : CGT
Seine-et-Marne 77 

Ville : NEMOURS
Lieu : Manifestation départ place de la République
Heure : 11h00
Organisation : CGT

Ville : PARIS
Lieu : Manifestation départ place de la République
Heure : 14h00
Organisation : CGT
Yvelines 78 

Ville : PARIS
Lieu : Manifestation départ place de la République
Heure : 14h00
Organisation : CGT

Deux-Sèvres 79 

Ville : NIORT
Lieu : Organisation d’une conférence de presse
Heure : -
Organisation : CGT

Somme 80 

Ville : ALBERT
Lieu : Manifestation départ Hôtel de Ville
Heure : 11h30
Organisation : CGT

Ville : AMIENS
Lieu : Manifestation départ Maison de la Culture
Heure : 14h30
Organisation : CGT
Ville : CHAULNES
Lieu : Manifestation départ de la Gare
Heure : 14h00
Organisation : CGT
Tarn 81 

Ville : ALBI
Lieu : Distribution massive de tracts sur différents site du département
Heure : -
Organisation : CGT

Tarn-et-Garonne 82 

Ville : MONTAUBAN
Lieu : Rassemblement devant la Préfecture
Heure : 14h30
Organisation : CGT

Var 83 

Ville : TOULON
Lieu : Manifestation départ place de la Liberté
Heure : 10h30
Organisation : CGT

Vaucluse 84 

Ville : AVIGNON
Lieu : Manifestation départ rue de la République
Heure : 10h30
Organisation : CGT

Vendée 85 

Ville : LA ROCHE SUR YON
Lieu : Manifestation départ place Napoléon
Heure : 14h30
Organisation : CGT

Vienne 86 

Ville : CHATELLERAULT
Lieu : Rassemblement à l’union locale
Heure : 10h30
Organisation : CGT

Ville : POITIERS
Lieu : Rassemblement départemental place d’Armes
Heure : 14h00
Organisation : CGT
Haute-Vienne 87 

Ville : LIMOGES
Lieu : Rassemblement devant le MEDEF
Heure : 11h00
Organisation : CGT

Ville : SAINT-JUNIEN
Lieu : Rassemblement place de la Bourse du Travail
Heure : 14h30
Organisation : CGT
Vosges 88 

Ville : EPINAL
Lieu : Distribution massive de tracs sur la journées dans les Unions Locales et dans les entreprises
Heure : -
Organisation : CGT

Yonne 89 

Ville : AUXERRE
Lieu : Manifestation départ Maison des Syndicats
Heure : 15h00
Organisation : CGT

Ville : SENS
Lieu : Rassemblement devant la sous-préfecture
Heure : 10h30
Organisation : CGT
Territoire-de-Belfort 90 

Ville : BELFORT
Lieu : Manifestation départ Maison du Peuple
Heure : 10h00
Organisation : CGT

Essonne 91 

Ville : PARIS
Lieu : Manifestation départ place de la République
Heure : 14h00
Organisation : CGT

Hauts-de-Seine 92 

Ville : PARIS
Lieu : Manifestation départ place de la République
Heure : 14h00
Organisation : CGT

Seine-Saint-Denis 93 

Ville : PARIS
Lieu : Manifestation départ place de la République
Heure : 14h00
Organisation : CGT

Val-de-Marne 94 

Ville : PARIS
Lieu : Manifestation départ place de la République
Heure : 14h00
Organisation : CGT

Val-d’Oise 95 

Ville : PARIS
Lieu : Manifestation départ place de la République
Heure : 14h00
Organisation : CGT

source : carte de France CGT des manifestations

Le cœur de François Hollande penche du côté du patronat, de la finance et de l’Union européenne. Ce n’est pas une découverte.

TVA anti-sociale, aides aux licencieurs, extension du travail du dimanche… : Sarkozy en a rêvé, Hollande et la « gauche » arrivent le faire. Pour l’instant. Les travailleurs, les familles le paient très cher. Pour 2014, la feuille de route du gouvernement et du patronat est très lourde comprenant la suppression du financement des allocations familiales, une étape gravissime de la casse de la SNCF, une super-austérité, notamment avec l’assèchement des finances des communes.

La droite parlementaire, dont les méfaits sont encore frais, n’arrive pas à se distinguer et se concentre déjà sur les élections de 2017 pour se refaire un visage d’alternance. Le pouvoir recourt à toutes les diversions politiques sans craindre de gonfler les extrêmes-droites. C’est très grave. On voit ce qui se passe dans d’autres pays.

On mesure à quel point les illusions semées sur un « changement » aux élections de 2012 ont été néfastes. Le gouvernement a pu réussir à faire passer tranquillement sa nouvelle contre-réforme des retraites, entérinant la fin de la retraite à 60 ans et éteignant le souvenir brûlant de l’immense mobilisation populaire de 2010. Etiqueté de « gauche », il escompte jouer bien plus efficacement, contre les travailleurs, de cette grande duperie qu’est le « dialogue social ».

Il peut compter, secteur par secteur, sur la complaisance des organisations syndicales de collaboration. On vient de le voir dans le cas du travail du dimanche, comme on l’a vu avec « l’Accord national interprofessionnelle » de casse du droit du travail. La multiplication des plans de suppressions d’emploi depuis son application à l’automne 2013 en est le sinistre résultat. PSA, La Redoute, Goodyear… malgré le cinéma de Montebourg.

Pour l’instant, ça roule pour le CAC 40 : 80 milliards d’euros de profits en 2013, 43 milliards de dividendes à distribuer. Ça roule pour les grandes fortunes, en forte hausse, 24 milliards pour Bettancourt, 11 pour Pineau, 13 pour Serge Dassault qui profite de la politique de guerre impérialiste en Afrique comme de ses influences dans le monde politique.

Qu’on ne nous présente plus un président « mou et indécis » ! Encore une diversion ! Comme son prédécesseur, il est le serviteur zélé du pouvoir capitaliste.

Alors stop ou encore ?

Pour le pouvoir au service du Medef, c’est « toujours plus ». Le « Pacte de responsabilités » organise encore à 10 à 15 milliards d’euros de cadeaux au patronat, réalisant le rêve historique de celui-ci : se débarrasser de la solidarité envers les familles. D’autres mauvais coups sont sous-jacents, notamment en matière de fiscalité. Les syndicats de collaboration, en soignant les manières, rentrent dans le jeu du calcul de « contreparties ». Il convient de les démasquer, de démasquer leur adhésion profonde à la fatalité de la « concurrence libre et non faussée » organisée par l’Union européenne.

Communistes, nous militons pour le renforcement du point des travailleurs dans le rapport de force sur des positions de convergence, de résistance et de rupture.

Dans l’immédiat, nous nous battons et appelons à se battre pour

-          le retrait du « CICE – crédit d’impôts compétitivité » – 20 milliards d’euros au patronat par an sur les salaires – et l’annulation des hausses de TVA.

-          la suppression des exonérations de cotisations sociales patronales, 35 milliards d’euros par an, aux dépens de la Sécu et les dépenses sociales de l’Etat, sans effet sur l’emploi.

-          l’abandon de la « réforme » ferroviaire, étape de l’éclatement et de la privatisation de la SNCF programmée pour ce semestre. Toutes les batailles pour le service public peuvent être reliées à cet objectif.

-          la nationalisation d’Arcelor-Mittal et de PSA. Il est inconcevable que l’Etat (Montebourg !) rentre à hauteur de 1,5 milliard d’euros dans le capital de PSA pour faciliter la casse de la production et l’arrivée de capitaux chinois.

-          la fin de l’application des traités et directives européens, pour la rupture avec l’euro, instrument destiné à imposer les politiques de destruction économique et sociale dans chaque pays.

Les prochaines élections municipales, au-delà des enjeux locaux, ne permettront pas d’exprimer cette exigence d’alternative politique. Le débat des élections européennes sera réduit à quelques semaines, tronqué, mis en scène cyniquement  par le système autour de sa composante d’extrême-droite.

C’est plus que jamais par les luttes sur ces objectifs de rupture, partant de la résistance au quotidien dans les entreprises, les quartiers et les campagnes, que peut s’organiser efficacement la colère.

Adhérez au PCF !

article Pcf Paris 15, 28 janvier 2014

33 commentaires

Les fermetures (et ouvertures) de classe de septembre seront annoncées … après les municipales !

Il vaut mieux mettre certains problèmes au réfrigérateur avant les élections municipales pour mieux les réchauffer au micro-ondes après, à la puissance maximale.

C’est l’état d’esprit que traduisent les instructions données par le ministre Vincent Peillon à plusieurs recteurs d’académie en vue de reporter les opérations de carte scolaire, c’est-à-dire les annonces de fermeture (et très éventuellement d’ouverture…) de classes pour la rentrée 2014.

140203_fermeture_classe.jpg Il serait regrettable – devons-nous comprendre – de laisser s’échauffer les esprits des enseignants et des parents d’élèves pendant la campagne électorale et de mettre les candidats en difficulté. D’autant plus que l’application des nouveaux « rythmes scolaires », généralisée à la prochaine rentrée, ne manquera pas, comme aujourd’hui à Paris et dans d’autres villes, de bouleverser l’organisation des classes.

Courage, reportons ! Peillon lui-même s’assure une rente de député européen et pourrait bien laisser à un successeur le soin de gérer carte et rythmes scolaires 2014/2015.

Cela ne peux qu’inciter à interpeler dès maintenant responsables administratifs, élus et candidats pour les engager, autant que possible, autant que cela pourra servir pour les luttes à venir, pour la défense des moyens de l’éducation nationale. École par école.

Dans l’Aisne, pour la rentrée 2014, on nous gratifie de 4 postes pour tout le département. Autant dire que les fermetures de classes seront toujours d’actualité et les baisses des effectifs dans les classes toujours pas au goût du jour.

Bertrand tentant de faire oublier les 3 fermetures d’écoles et les 30 suppressions de postes d’enseignants dans notre ville lors de son mandat de maire et par le gouvernement dont il faisait partie ; le PS local feintant un intérêt pour nos enfants sans revenir concrètement sur les mesures de l’UMP et soutenant une réforme des rythmes scolaires décriées de tous les professionnels et parents ; tous deux ne font, en réalité, que se servir de l’école et de l’avenir de nos enfants pour leur ambition personnelle, prêts à sacrifier notre service public d’éducation.

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