Archive | juillet 2013

Droit au respect, respect des droits et recherche d’emploi – témoignage

Sous quel prétexte devrions-nous nous laisser malmener par un employeur potentiel ?

Sous prétexte que l’on est à la recherche d’un emploi ?

Sous prétexte que le taux de chômage est élevé ?

Sous prétexte qu’il y a plusieurs candidats pour le poste que nous convoitons ?

Sous prétexte que notre temps est disponible ?

Sous prétexte que nous avons sérieusement besoin d’un peu d’argent ?

LES ANNONCES

Certaines entreprises vous font miroiter la possibilité de postuler à un emploi en publiant une annonce à Pôle Emploi. En fait, l’annonce est purement fictive. C’est juste une obligation légale due à je ne sais quelle règle du code du travail ou autre. En fait, le poste est pourvu par pistonnage ou par promotion interne. Dommage pour celle ou celui qui postule et va jusqu’à se déplacer ou appeler pour savoir ce qu’il en est de sa candidature. Dans le meilleur des cas, vous allez recevoir un courrier répondant négativement. La plupart du temps, l’employeur ne se donne même pas la peine de vous répondre.

LE RENDEZ-VOUS

Le recruteur ou sa secrétaire vous convoque à un rendez-vous avec une journée et un horaire non négociables. Si vous proposez une autre journée ou un autre horaire, c’est à vos risques et périls et l’employeur en tire déjà une première conclusion de caractère bien trempé à éviter, à conserver en 2ème choix ou à éliminer. Si vous êtes prêts à engager des frais pour venir à un entretien, vous n’obtiendrez pas pour autant plus de garanties qu’un autre candidat à vous de soupeser la valeur de l’enjeu.

LES HORAIRES

Pendant l’entretien, le recruteur n’hésite pas à vous faire part de dépassements d’horaire « occasionnels » ! Votre réaction est analysée immédiatement. Si vous évoquez leur paiement, leur récupération, une disponibilité si délai de prévenance de 24 à 48h voire votre indisponibilité, c’est fini ! Et oui, vous avez des enfants, une vie de famille, des loisirs, une vie sociale mais l’employeur s’en contre-fiche. Vous êtes corvéable à merci. Vous devez être disponible en permanence s’il vous recrute ! Cette disponibilité se cache sous le terme de polyvalence !

LE SALAIRE

S’il n’est pas précisé dans l’annonce, il ne faut pas s’attendre à des miracles ! Même si les compétences demandées dépassent largement le niveau de salaire que l’employeur est prêt à vous accorder.

L’ENTRETIEN

Vous êtes dans un état de stress maximal, difficile à gérer. Le recruteur s’en délecte. Il n’hésite pas à utiliser des termes anglicistes ou des abréviations que vous ne maîtrisez pas pour vous mettre en difficulté et estimer vos compétences. C’est tellement simple de juger les compétences d’une personne sur une demi-heure ou une heure d’entretien. Le recruteur a les pleins pouvoirs. Il faut vraiment être bien préparé à affronter cette épreuve difficile et incontournable. Il faut savoir vendre ses compétences en osant s’affirmer, le tout en maîtrisant le dosage entre la soumission et l’affirmation.

Mais qui sommes nous ?

Comment peuvent-ils se permettre de nous manquer autant de respect ?

Quel pouvoir leur donne-t-on ?

Sous prétexte que c’est lui qui va nous donner cet argent tant nécessaire à notre quotidien, nous sommes prêts à accepter des petits salaires, des horaires inadaptés au bien-être de nos enfants, de notre famille et de nous même, des vacances à des dates non choisies, des dépassements d’horaire non rémunérés, de payer la nounou au lieu de prendre des journées de garde d’enfant malade, …

Et, ça n’est pas encore assez ! Vous n’avez pas la garantie d’obtenir de lui un peu de considération. N’acceptons plus d’être maltraité par ces petits chefs qui se croient supérieurs à nous en tout ! Le code du travail existe. Les anciens se sont battus pour obtenir ses droits. Les conventions existent. Les syndicats travaillent pour les améliorer.

Les employeurs profitent de notre isolement, ils savent que nous sommes en situation de faiblesse, que l’emploi est un gage de qualité de vie et de reconnaissance sociale, que nous en avons besoin et que lui seul a le pouvoir de vous le donner.

Gardons la tête haute, cessons de courber l’échine ! Le recruteur et l’employeur ne sont que des hommes ou des femmes comme nous. Battons-nous !

A force de tirer sur la corde, un jour, le rapport de force changera, nous nous unirons à nouveau, ensemble nous dicterons les nouvelles règles à ces mêmes employeurs. Organisons-nous !

Une maman en recherche d’emploi

 

Journée brocante et barbecue dimanche 28 juillet, organisée par la cellule des Communistes de Gauchy

 

Ce sera l’occasion de se rencontrer, d’échanger autour d’un barbecue convivial, mais aussi de signer notre pétition contre les augmentations des tarifs  d’électricité .

Nous demandons :

  • le retrait immédiat de cette décision
  • la nationalisation complète d’EDF et de GDF permettant le contrôle des prix de l’énergie
  • la gratuité de l’énergie jusqu’au seuil indispensable à la dignité de chacun

: http://pcfsaintquentin.unblog.fr/2013/07/14/petition-contre-les-augmentations-des-tarifs-edf-annoncees-pour-2013-et-2014/ pour signer en ligne

 

Journée brocante et barbecue dimanche 28 juillet, organisée par la cellule des Communistes de Gauchy dans Divers 944549_10200468618138166_1575413851_n

 


Olivier Tournay : Pourquoi une liste ouverte présentée par le PCF ? Les raisons sont nombreuses, trop nombreuses.

Résumé de l’intervention lors de la fête des libertés (7 juillet 2013)

En 2014, cela fera 19 ans que Xavier Bertrand sera au pouvoir (il aura été député, conseiller général, maire, ministre du Travail). Mais pour quel bilan ? Concrètement, la ville de Saint-Quentin est écrasée par le chômage. Depuis le denier mandant municipal de 2008, le nombre de privés d’emploi a augmenté de 45%. Avec toutes ses casquettes, voilà son bilan. Et dire qu’il a fait de l’emploi sa priorité !

Pouvait-il en être autrement ? Peut-on mettre en application le programme de Nicolas Sarkozy (casse sociale, casse de la retraite, du code du travail, …) et s’attendre à du progrès social, à un mieux-vivre de la population ? Bien entendu que non.

Et de même au plan local. Voilà presque deux décennies que l’on brade les prérogatives de la ville, ses services publics au privé, que l’on finance outrageusement certaines entreprises ou associations. Alors que la population de la ville a de grandes difficultés à se loger correctement, la ville cesse d’investir dans la construction de logements sociaux.

Par contre, en terme de communication, de l’argent, il y en a.

Une télé à 750 000 euros par an, un journal municipal, des vidéos pour internet (50 000 euros !), un site internet à 150 000 euros. Voilà comment on gère l’argent de la ville.

Devrions-nous continuer à subir cela ?

Mais si battre Xavier Bertrand et la politique de l’UMP est un objectif, il ne doit en rien être une finalité. Sarkozy a bien été battu, et alors ? Les gens vivent-ils mieux ? Le gouvernement socialiste est loin, très loin des attentes. Nous attendions que la situation économique change, elle ne fait que perdurer, s’amplifier (réforme des retraites à venir, gel du pont d’indice et du SMIC,…).

Bref, il était impossible de donner un blanc-seing au gouvernement socialiste et à ses soutiens.

Aussi, cette décision a été motivée également par le danger que représente le FN. Ce parti, sous couvert de faux discours de lutte des classes, n’est qu’un parti ultra libéral, un parti qui attise la haine de l’autre, un parti qui montre les pauvres contre les pauvres. Il fallait donner une alternative aux déçus de l’UMP et du PS !

Et enfin, notre motivation première, celle qui doit pousser tous les communistes à se présenter à une majorité d’élection : le renforcement de l’organisation des travailleurs et de tous ceux qui souhaitent lutter contre le système. Utiliser cet outil comme tous ceux en notre possession pour porter plus loin cette idée, pour rassembler un maximum et s’organiser dans le but de résister activement à leur politique. Engagés, combatifs, prêts à agir dans toutes les luttes légitimes. Ce qui nous rassemble, c’est la colère, la rage, la révolte contre les injustices. Pendant que certains se gavent, s’enrichissent à outrance, volent le fruit de notre travail, volent nos acquis, nous, nous payons ! C’est cela la politique du Capital. Les dégâts sont immenses : chômage, pauvreté, souffrances, précarité font partie de notre quotidien. Profitons de cette échéance électorale pour faire savoir qu’il existe une alternative à ce système, un moyen de s’organiser pour résister, que nous y travaillons et que tous ceux qui souhaitent participer à son développement peuvent y prendre part.

C’est pour toutes ces raisons que nous avons choisi collectivement une liste présentée par le PCF, largement ouverte aux militants syndicaux et associatifs, à des personnalités reconnues dans leur quartier et leur entreprise pour leur résistance à la politique nationale d’austérité relayée par la municipalité de Xavier Bertrand. Une liste composée de gens qui ne sont pas des notables, qui s’opposent à la finance, au capitalisme, et qui luttent tout au long de l’année !

Au 1er tour, on choisit, au 2d tour, on élimine.

Olivier Tournay

La lutte paie : les agents de propreté de la ville obtiennent gain de cause après 6 jours de grève

Après six jours de mobilisation, les agents des services de propreté de la Ville ont trouvé un accord avec la mairie hier en fin d’après-midi.

Les agents de propreté, en grève depuis mercredi, vont reprendre le travail.

Les tambours et trompettes vont cesser de retentir devant le centre technique d’agglomération, rue de La Fère. Les agents de propreté grévistes ont rencontré hier le cabinet du maire pour une entrevue d’environ une heure. Les grévistes avaient rejeté la première proposition de la municipalité, qui consistait à faire une coupure le midi pour reprendre à 16 heures. Ils ont reçu un peu plus tard une réponse favorable à leurs doléances de la part de la municipalité.

« Le débrayage s’arrête. La mairie a répondu à nos revendications [...], les horaires de canicule nous serons appliqués comme pour tout le monde », indique Yvon Brin, délégué CGT. Désormais, dès que la température atteindra 28 º C, les agents chargés du nettoyage des rues ne travailleront que durant la matinée. Ces horaires s’appliqueront jusqu’à la fin de la semaine où une température caniculaire a été constatée.

La mairie s’est toutefois assurée qu’il y a un service minimum. À divers points stratégiques de la ville, des volontaires s’acquitteront de leur tâche d’entretien, y compris durant l’après-midi. Cette proposition avait été faite durant l’entretien avec les grévistes, mais il fallait attendre de trouver le nombre de personnes adéquat. Ces volontaires sont pour la plupart des saisonniers qui n’ont pas pris part à la mobilisation des agents du service de propreté.

De même, tous les agents travailleront durant les jours de marchés. « Si vous retirez les jours de marché, cela ne fait que trois jours par semaine où ces horaires pourront s’appliquer », explique Yvon Brin, qui avait déjà accepté avec ses collègues de travailler en horaire classique le mercredi, le jeudi et le vendredi.

source article du Courrier Picard

 

Hommage à Henri Alleg

EDT pour Pcf Paris 15, 20 juillet 2013

Henri Alleg est mort le 17 juillet 2013, à la veille de ses 92 ans.

Hommage à Henri Alleg dans Faire Vivre et Renforcer le PCF 130720_AllegJusqu’il y a à peine un an, avant qu’un accident de santé le freine, Henri restait un infatigable militant communiste. Pour beaucoup, dont remarquablement de nombreux jeunes, Henri constituait un repère, un référent, notamment dans les débats secouant le PCF et le mouvement communiste français.

Toujours disponible, toujours guidé par le marxisme-léninisme, toujours subtilement attentif à l’état des luttes et aux conditions du rassemblement, Henri a été jusqu’au bout un précieux conseil, un acteur entier du maintien et du renforcement d’un parti communiste authentique en France.

Sa mort invite à revisiter l’ensemble de son œuvre militante communiste, internationaliste, dont une part essentielle s’est déroulée en Algérie. Déjà la parution de ses « Mémoires algériennes » avait été l’occasion d’échanges passionnants.

Le nom d’Henri Alleg est lié à « la Question », ce témoignage implacable, au retentissement mondial, contre la torture pratiquée par la puissance impérialiste française.

Elle lui vaut aujourd’hui l’hommage d’héritiers directs des forces politiques qui défendirent le colonialisme, jusqu’au sommet de l’Etat, de personnages et d’organisations profondément anticommunistes. Ce n’est pas grave. Tant mieux peut-être.

L’engagement d’Henri Alleg dans la guerre d’indépendance du peuple algérien après 1954 découlait naturellement des positions et de l’action anticolonialistes du Parti communiste algérien. La réaction colonialiste connaissait l’un de ses pires ennemis. Elle ne manqua pas d’interdire en 1955 le PCA et le journal Alger Républicain dont Henri Alleg était directeur.

Pourchassé, arrêté en 1957, Henri Alleg subit le sort réservé à tous les patriotes et combattants anticolonialistes algériens.

Comme beaucoup de héros de toutes origines, il résiste et ne parle pas sous la torture. Comme un certain nombre, au gré des circonstances, il n’est pas assassiné, comme si tristement son camarade Maurice Audin.

Doté d’une détermination intacte, d’une la plume exceptionnelle de militant journaliste, il parvient à écrire et faire sortir du bagne les feuillets de « la Question », transmis et retranscrits en France par sa femme Gilberte, décédée il y a deux ans et indissociable, dans l’hommage communiste, au souvenir d’Henri.

Tous les engagements particuliers, précieux et féconds en eux-mêmes, d’Henri Alleg sont inclus dans l’engagement communiste global qui l’a animé et renforcé.   

Ses écrits contre la torture sont toujours d’actualité, toujours repris. Elle reste pratiquée partout dans le monde, et est même légalisée par les Etats-Unis.

Henri Alleg et ses camarades du PCA se sont dressés contre le racisme. Il représentait le système d’exploitation du peuple algérien, dans toutes ses composantes, pour le colonialisme, comme il reste une arme de division des travailleurs.

Ils ont combattu fondamentalement le colonialisme, bien identifié comme une forme historique de l’impérialisme et du capitalisme.

Ils ont combattu l’impérialisme et le capitalisme armés de la perspective de révolution socialiste, de l’exemple d’octobre 1917, de la théorie marxiste-léniniste.

Tout cela a composé un tout.

L’action d’Henri, dans les années 40 et au début des années 50, à la tête de Jeunesse communiste algérienne, dans le PCA, avec l’instrument unique qu’était en parallèle Alger républicain est exaltante et exemplaire.

Dans les conditions si spéciales, si dures, de la colonisation en Algérie, les camarades du PCA font le choix courageux et nécessaire d’aller vers toutes les composantes de la classe ouvrière, vers les plus exploitées, des docks aux mines, aux exploitations d’alfa, d’organiser leur colère et leurs luttes. Cela à contre-courant de tout, même de préjugés répandus en interne.

Après l’indépendance, les forces nationalistes bourgeoises algériennes arrivant au pouvoir, prêtes à une forme de socialisme non marxiste ne sont pas disposées à laisser de place au PCA, même à un héros de la notoriété d’Henri Alleg. Il doit quitter son pays d’adoption en 1965, tout en continuant à militer au PAGS, successeur du PCA et jusqu’au bout aux côtés de ses camarades algériens.

En France, il adhère au PCF. L’Humanité, organe central du Parti, a recours à sa plume. Il en devient secrétaire général. Il multiplie les articles de grand reporter, rédige plusieurs livres notamment sur les Etats-Unis, la Chine. Il demeure plus que jamais un militant, en France avec toujours un œil de l’autre côté de la Méditerranée.

Sa conviction et son expérience l’ont conduit à exprimer ses désaccords avec les abandons théoriques successifs du PCF à partir des années 70 puis à s’inscrire ouvertement dans l’opposition au processus liquidateur engagé après le sabotage gorbatchévien de l’URSS. Il a toujours refusé de jeter le bébé avec l’eau du bain et l’a dit publiquement, de plus en plus fort à partir des années 90 quand il participe à l’organisation des communistes pour continuer notre Parti.

Toute la vie de militant communiste internationaliste d’Henri Alleg a été empreinte d’une forte cohérence, quelle que soit le pays et l’époque.

Son passé héroïque et célébré fait taire, du moins édulcore les critiques de nos adversaires de classe. En fait peut-être pas tant en réalité que son absence de dogmatisme, son honnêteté intellectuelle, sa conviction et sa force de conviction. Ces qualités étaient inséparables de sa modestie.

Ce sont elles en tout cas qui continueront à inspirer et nourrir notre engagement et nos combats dans un mouvement communiste où Henri Alleg aura joué un grand rôle!

Nous adressons nos condoléances les plus attristées à toute sa famille, à ses camarades algériens du PADS, à ses compagnons d’Agir contre le colonialisme aujourd’hui, à tous les communistes qui l’estimaient.

Les obsèques auront lieu au funérarium du Père Lachaise, lundi 29 juillet 2013, à 10h30.

Les agents de propreté de la ville de Saint-Quentin sont en grève

Ils sont en grève depuis mercredi dernier. Ils débrayent une heure par jour. Ils réclament un changement d’horaire de leur journée de travail au vu des conditions météorologiques, forte chaleur. Ils veulent des horaires canicule. 

  • Halima Najibi
  • Publié le 19/07/2013 | 15:44, mis à jour le 19/07/2013 | 19:28
Grève des agents de propreté de la ville de Saint-Quentin © France 3 Picardie photo Cathy Colin
© France 3 Picardie photo Cathy Colin Grève des agents de propreté de la ville de Saint-Quentin

La moitié des effectifs est en grève. Aujourd’hui, le nettoyage du marché de la Zup Europe a été assuré par les intérimaires de 13h40 à 14h30. Un mouvement organisé par deux syndicats la CGT et la FAFPT (Fédération autonome de la Fonction publique territoriale) .  Actuellement les agents de propreté de la ville de Saint-Quentin travaillent tous les jours le matin de 7h30 à midi et de 13h30 à 16h30. Ils réclament pour les jours de marchés, les horaires suivants : 6h30 à 12h00 et de 13h30 à 15h30. Et pour le reste du temps ils souhaitent travailler de 6h00 à 13h30. La mairie leur propose un autre aménagement. Ils pourraient prendre leur pause à midi et reprendre le travail aux heures fraîches de la journée. Pour les agents cette solution n’est pas adaptée car elle impose une coupure trop importante. La situation est bloquée pour l’instant. Demain jour de marché en centre ville, les grévistes vont débrayer de 13h30 à 14h30.

article France 3 Picardie

 

La Section du PCF de Saint-Quentin apporte tout son soutien à ce mouvement de grève. Elle invite les agents à s’organiser encore et à s’unir à tous ceux qui luttent pour leurs conditions de travail ou de vie, pour faire face aux coups à venir et afin d’être toujours plus réactifs et efficaces face aux attaques.

Pétition contre les augmentations des tarifs EDF annoncées pour 2013 et 2014

signer la pétition en ligne


L’annonce par le gouvernement socialiste de 5 % d’augmentation des tarifs EDF au 1er aout 2013 est inacceptable. Alors que le nombre de demandeurs d’emploi ne cesse d’augmenter, que le nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté progresse constamment, que le point d’indice du salaire des fonctionnaires est toujours gelé et que nombre d’entre nous ne parviennent plus à joindre les deux bouts, les gouvernants se permettent une nouvelle fois de porter un coup à nos conditions de vie. Amputant notre budget pour les uns ou obligeant les autres à faire des sacrifices sur nos conditions de vie, cette décision est la résultante du choix du gouvernement d’obéir aux directives européenne.

Du gouvernement sarkozyste au gouvernement Hollande, la situation ne fait que s’aggraver. Les dirigeants font le choix politique de sacrifier la population au nom de la sacrosainte croissance et du système capitaliste.

Une seconde augmentation de 5 % s’appliquera un an plus tard, faisant grimper notre facture de plus de 10 % en moins de 13 mois.  De sérieux bruits courent sur une éventuelle troisième augmentation de 5 % en 2015, ce qui porterait la hausse à 15,8 % en deux ans. A cette annonce, les actions en bourse d’EDF se sont envolées.

Les 500 plus fortunés de France se sont enrichis de 25% en un an. Il est facile de comprendre à qui profite tous les sacrifices imposés au peuple. Les grands patrons, les dirigeants, les puissants ne voient jamais leurs privilèges remis en question.

La colère monte, le peuple se rassemble, le temps approche où ces injustices ne seront plus tolérées.

Nous demandons :

  • le retrait immédiat de cette décision
  • la nationalisation complète d’EDF et de GDF permettant le contrôle des prix de l’énergie
  • la gratuité de l’énergie jusqu’au seuil indispensable à la dignité de chacun

 

 signer la pétition en ligne

télécharger la version papier à imprimer et à renvoyer à la Section pour un envoi groupé

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Suppression des bourses aux étudiants, communiqué de la section de st Quentin du PCF par Olivier Tournay, Conseiller Municipal

Saint-Quentin, le 12/7/13

Non à la suppression des bourses départementales.

Le Conseil Général a voté la suppression des bourses à destination des étudiants de l’Aisne.

Il justifie cette décision par le financement du RSA. Nous ne pouvons accepter cette mise en concurrence entre les bénéficiaires du RSA et les boursiers. Cela ne peut faire que le jeu du FN qui surfe sur l’opposition entre les plus démunis.

Il est vrai qu’il y a un véritable désengagement de l’Etat pour le financement du RSA (mais aussi de l’Action Sociale, de l’APA,…).

Mais pourquoi n’entendons nous plus (ou du bout des lèvres) le Conseil Général dénoncer cette situation, ce qu’il faisait très bien sous l’ère Sarkozyste.

On note au passage l’hypocrisie de la Droite, notamment de Xavier Bertrand, qui  ont beau jeu de dénoncer cette suppression alors même qu’ils sont à l’initiative du désengagement de l’Etat.

Si les bourses aux étudiants ne font pas partie des compétences obligatoires du Conseil Général, l’arbitrage financier aurait dû se faire au détriment de l’aide aux grandes entreprises.

L’Aisne est un territoire ravagé par le chômage, les jeunes auront encore moins accès aux études supérieures, aux diplômes qui, quoi qu’on en dise, restent un sésame pour l’emploi.

Pour les communistes de Saint-Quentin, un tel choix n’est pas acceptable, surtout par une majorité dite de gauche.

L’ensemble des élus du Conseil Général doivent revoir impérativement leur copie !

Pour le PCF de Saint-Quentin,

Olivier TOURNAY, conseiller municipal.

 

La section est signataire, s’associe à cette pétition et encourage ses adhérents et sympathisants à la rejoindre

pour signer, cliquer ici

L’Aisne Nouvelle : Le candidat rouge sera Olivier Tournay

SAINT-QUENTIN – Le militant Olivier Tournay a profité de la Fête des libertés ce dimanche au stade Bienfait pour annoncer sa candidature aux municipales 2014.

Si en 2008 les partis de Gauche étaient unis, les dissensions actuelles avec le PS ont incité le PCF à présenter sa propre liste avec, à sa tête, Olivier Tournay.
Ouverte à tous, les militants et sympathisants ne semblent pas pour autant envisager d’alliance avec le parti au pouvoir.
Olivier Tournay, 36 ans et père d’une petite fille, a grandi dans un environnement communiste. Fils de militants, à 14 ans il s’engage déjà auprès des jeunesses communistes et, à 17 ans, il est encarté. C’est donc tout naturellement que ses « camarades » l’ont poussé à rentrer au conseil municipal, il y a six ans, « sans plan de carrière ». Et à annoncer sa candidature pour les municipales de 2014.
Si ses convictions politiques sont profondément ancrées, Olivier Tournay ne fait pourtant pas cavalier seul : « Je suis la tête de liste du PCF, je n’en suis pas pour autant la tête pensante. Pour moi, la démocratie, ce n’est pas ça. »
Les thèmes de sa campagne seront abordés directement avec les militants, mais quelques grandes idées surgissent tout de même dans les discours. A commencer par l’économie. « Mon idée première est de ne pas aller chercher l’argent là où il n’y en a pas, mais s’en servir d’une autre façon, en le mettant à disposition du plus grand nombre. »

« Voter ne suffit pas, il faut se battre »

Les pieds sur terre, Olivier Tournay a des préoccupations davantage centrées sur la vie locale. « Je veux faire en sorte que les gens ne partent plus de Saint-Quentin. Les loyers sont chers et deux tiers de la population ne paient pas d’impôt. Le tissu économique est ruiné. » Solution, pour lui, cesser de donner des sommes « scandaleuses » au privé afin d’obtenir « un service public efficace et performant ».
Deuxième point d’honneur, l’éducation. « La municipalité ferme beaucoup d’écoles, déclare notre interlocuteur. Les villes alentour, Gauchy par exemple, ont beaucoup plus de moyens que nous. » Et si la situation de l’emploi « est catastrophique », le candidat martèle : « Si on veut que nos enfants aient un avenir, un travail, c’est tout de suite qu’il faut agir. » Notamment, avec la mise en place de crèches.
Quant au marché du travail, pour lui, « le maire doit faire en sorte que la ville soit en possession des meilleurs atouts pour que les emplois puissent s’installer ». Mais aujourd’hui, bien plus que l’UMP, l’adversaire principal du PCF n’est autre que le Front national : « Bien sûr, je crains que le FN ne remonte et c’est pour cela qu’on se présente. » Pour éviter également que « les déçus UMP et PS ne voient comme seule solution le FN ».
Réaliste face à ses chances d’obtenir les clés de la ville, le candidat PCF, perpétuellement en campagne, – « je le suis depuis que j’ai 14 ans », sourit-il – déclare toutefois ne pas s’arrêter à la municipalité. « C’est sûr que le vote draine du monde, mais si on s’arrête à ça, ça ne sert à rien. Voter ne suffit pas, il faut se battre. »

Une Fête des libertés sous le signe de l’engagement politique
De chants révolutionnaires en grillades, de concerts en débats, la Fête des libertés qui s’est tenu stade Marcel-Bienfait samedi et dimanche a ravi plus d’un spectateur. Une bonne partie de l’électorat du Parti communiste français saint-quentinois s’y est rassemblée. « C’est important pour nous de participer à ces manifestations, confie l’une des spectatrices. Dans le climat tendu actuel, c’est bon de se rassembler autour d’une même bannière. » Et l’annonce de la candidature d’Olivier Tournay aux municipales a participé à la fête, tous l’acclamant sous le sempiternel hymne communiste : L’Internationale. « On ne peut plus rester dans ce système, assène une militante. Battons-nous, que tous remettent en cause la politique du capitalisme. »

Maëla NOBELEN

L’Aisne Nouvelle du 8 juillet 2013

Quand SYRIZA faisait l’apologie du régime réactionnaire d’Erdogan et du « modèle turc » !

Commentaire de la section des Relations internationales du CC du KKE

La « formation intensive » que le parti de l’« opposition officielle » a subi ces derniers mois continue à un rythme frénétique, au nom de la « gauche gouvernementale »ils promettent de sortir la Grèce de la crise capitaliste, sans perturber la participation du pays à l’Euro, l’UE, l’OTAN, sans perturber les monopoles et leur pouvoir.

C’est une ligne qui nous rappelle celui qui avait promis de faire une omelette sans casser les œufs ! Dur pour les apprentis sorciers de la « gauche » gouvernementale ! SYRIZA a intensifié ses « contacts » non seulement avec des cercles du patronat, de la SEB (Fédération des entreprises hélléniques) mais aussi avec les « think tanks » basés aux Etats-unis. Dans une récente conférence sur l’énergie, le représentant de SYRIZA demandait : « Il est curieux que les entreprises américaines soient plus intéressées par l’indépendance de l’Europe vis-à-vis du gaz naturel russe que l’Europe elle-même ». Dans le fond, il a pris le parti des Américains contre le capital Russe-Allemand-Italien sur l’oléoduc qui va être construit dans la région. En d’autres termes, plus SYRIZA sent l’odeur du pouvoir, plus il remue la queue.

Mais l’histoire même, bien plus riche que l’imagination humaine ne peut l’être, cause ses propres … événements « imprévus ». C’est ce qui s’est produit dans le cas de la position des partis grecs face aux grandes mobilisations populaires organisées en Turquie contre le gouvernement Erdogan.

Qu’est-ce que disait SYRIZA jusqu’alors ? Regardons certaines des déclarations de Rena Dourou, un des cadres de SYRIZA, responsables à la politique étrangère :

« Grâce au premier ministre Erdofan, qui a beaucoup avancé dans la constitution d’un nouveau modèle politique, il n’est pas surprenant que le peuple en Egypte, en Tunisie et en Libye rêvent du modèle turc » (interview l’an dernier à « Zaman »).

« Le parti gouvernemental a remporté une victoire importante, la troisième d’affilée, en obtenant 50% des voix : l’absence d’usure du parti au pouvoir est impressionnante. Pour résumer, les éléments de cette performance exceptionnelle sont liés à la démocratisation promue par le gouvernement, sa performance économique (croissance à deux chiffres), ainsi que par sa politique étrangère audacieuse et aux multiples facettes, qui établit des ponts avec le monde arabe, qui en retour après le printemps des soulèvements démocratiques, prend la Turquie comme un modèle à imiter » (journal « Epohi » du 20 juin 2011).

« La Turquie possède aujourd’hui toutes les conditions préalables pour constituer un modèle pour les peuples du Printemps arabe » (journal « Modern diplomacy », 30 décembre 2011).

Bien entendu, les mobilisations populaires massives et militantes en Turquie, tout comme la position du KKE, qui a pris immédiatement le parti du peuple turc en lutte et des communistes de Turquie, ont fait quelque peu bouger SYRIZA de sa position admirative, dans la période précédente, sur le « miracle turc » et son premier ministre Erdogan.

SYRIZA a donc condamné la violence de la part du gouvernement d’Erdogan, alors que Mme DOUROU a exprimé « des questions légitimes sur ses véritables intentions quant au modèle de société que le Premier ministre turc veut imposer », c’est-à-dire qu’avec tout ce qui s’est passé ces dernières semaines, la « gauche gouvernementale » est toujours à la recherche des intentions et du « modèle » d’Erdogan et l’appelle à remplir les « critères d’adhésion à l’UE » … comme une solution. L’UE, qui est une union du capital, une union qui s’est révélée être une « fosse aux lions » pour les droits et les libertés des travailleurs.

En Grèce, nous disons « vous ne pouvez cacher ni votre toux ni votre amour », et l’amour de SYRIZA pour l’Union européenne et pour Erdogan, elle ne peut vraiment pas le cacher

Traduction MA pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

Articles de presse sur l’annonce d’une liste communiste (PCF) avec Olivier Tournay en chef de file aux élections municipales de 2014 à Saint-Quentin

Courrier Picard du 8 juillet 2013 :

Le conseiller municipal d’opposition, Olivier Tournay, conduit la liste menée par le Parti communiste aux élections municipales. Il quitte les socialistes ralliés en 2008.

Olivier Tournay, 36 ans : « Je ne voulais pas être la caution de gauche d'une liste socialiste. »

 

 

Les communistes partent seuls aux élections municipales. Pas question, pour eux, de s’allier avec le Parti socialiste, comme en 2008. « Nous remettons en cause la politique du capital qu’elle vienne de droite ou de gauche », lance Corinne Bécourt, secrétaire de la section locale. La liste présentée par les communistes est menée par le conseiller municipal d’opposition, Olivier Tournay, 36 ans.

« Les déçus de Xavier Bertrand, il y en a partout »

Les 90 militants de la section, à jour de leur cotisation, ont voté pour la présentation d’une liste aux prochaines échéances municipales. Il n’y a eu qu’une abstention. « Aucun de nos militants ou de nos sympathisants n’a voulu faire une liste d’union », explique le candidat qui tient à préciser qu’il s’agit « d’une liste menée par le PCF mais ouverte ». La liste, « bien avancée », est toujours en cours de constitution. Un seul militant s’est porté candidat pour devenir la tête de liste. Il a été élu.

Olivier Tournay marque ses distances avec le Parti socialiste. « Je ne voulais pas être la caution de gauche sur une liste. Les militants socialistes soutiennent leur gouvernement, c’est légitime. Mais la politique économique en faveur de l’emploi a de quoi désabuser. » La liste commune aurait, selon lui, désavantagé les communistes. « Nous aurions été dispersés. Les socialistes auraient eu la parole. »

Le conseiller municipal d’opposition défie le maire sortant (qui n’a pas annoncé sa candidature) aux élections municipales. « Les déçus de Xavier Bertrand, il y en a partout. Il n’a pas la même aura que son prédécesseur (Pierre André N.D.L.R.) » Lors de le Fête des libertés, hier, il a rappelé ses chiffres : « En 2014, nous aurons eu dix-neuf ans de Xavier Bertrand. Il aura occupé tous les postes, de conseiller municipal à ministre. Pour quel bilan ? 45 % de chômeurs en plus, à Saint-Quentin, depuis 2008. »

L’autre adversaire de la section communiste est le Front national. « Les électeurs contestataires se tournent vers le Front national », regrette Olivier Tournay. Les communistes entendent rallier les déçus de la droite et de la gauche.

ALICE MEUNIER

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Article du Courrier Picard pré Fête des Libertés

 La Fête des libertés aura un goût de municipales au stade Bienfait

 

Publié le 04/07/2013

Par G. CA.

 

Quatre cellules viennent d’être réactivées, tout comme la parution du journal local de la section du PCF. Les communistes ne disent rien sur leurs intentions.

Partira, partira pas ? C’est la grande question politique du moment avec en ligne de mire les municipales de mars 2014. Les communistes, avec Olivier Tournay en tête, dévoileront officiellement leurs velléités dimanche, lors de la fête des libertés, le rendez-vous annuel des communistes saint-quentinois mais aussi axonais.

Cette fête avant tout politique n’aura pas la même saveur que les années précédentes. Les municipales ? « Faudra venir dimanche, répondent de concert Corinne Bécourt et Olivier Tournay. Ce sera clair. » Entre des concerts rock et de chanson française, l’annonce de la constitution d’une prochaine liste pourrait créer un sacré handicap aux socialistes, emmenés par Michel Garand. Même si rien n’a été dévoilé, quelques indices laissent penser que les militants sont en ordre de bataille.

Il y a d’abord « la réactivation de quatre cellules », souligne Corinne Bécourt. À Gauchy, Saint-Martin et Europe, les secrétaires de section ont tous une trentaine d’années. Celle du quartier Artois-Champagne devrait élire son secrétaire dans quelques jours. Et là encore, c’est la jeunesse qui prime. Ajoutons à cela la parution à nouveau du journal de la section locale du PCF mis en sommeil pendant quelques années, et cela donne quand même de sérieuses raisons de penser qu’un programme est en cours d’élaboration. « Les nombreux jeunes à la direction, ça donne un coup de fouet à tout le monde », assure Corinne Bécourt.

G. CA.

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Retraites – régimes « spéciaux »: le chaud et le froid pour faire reculer les acquis de tous les travailleurs

NDRL: on apprend aujourd’hui, 3 juillet, que la discussion sur le projet de loi de « réforme ferroviaire » devrait être décalée à la fin novembre, pour éviter la coïncidence avec les retraites…

Hollande et Ayrault laissent planer le doute sur le contenu de la nouvelle attaque contre les retraites des travailleurs programmée pour la fin de l’année.

La longue période de concertation dans le vide sert à conditionner l’opinion. Des rapports « d’experts » à la botte déclinent la panoplie des propositions antisociales. La mascarade de « sommet social » des 20 et 21 juin avec les syndicats veut faire croire à une concertation.

Dans le même temps, les médias de l’idéologie dominante désignent à la vindicte générale les fonctionnaires et les salariés du secteur public relevant des régimes « spéciaux ». On a l’habitude ! Le 16 juin pourtant, Hollande semble laisser entendre, à la télévision, qu’une nouvelle casse des régimes « spéciaux » ne serait pas à l’ordre du jour après celle de 2007 (à laquelle cette « gauche » a bien collaboré !).

Cette politique du « chaud-froid » est bien calculée, qu’on ne s’y trompe ! Toujours diviser les travailleurs pour mieux les exploiter. Toujours cacher un mauvais coup sous un autre. Immédiatement, il a des projets spécifiques contre le service public et les agents de la RATP et de la SNCF, pour préparer la mise en concurrence, suivant l’Union européenne, pour avancer dans la casse des statuts sociaux.

Le petit chantage du gouvernement est clair: « on ne touchera pas trop vite à vos retraites si vous acceptez pour les uns la réforme ferroviaire, pour les autres, la suite de la marche à la privatisation ».

Les cheminots et les agents de la RATP viennent massivement de montrer qu’ils ne sont pas dupes.

Le 13 juin, les agents de la SNCF étaient plus de 50% de grévistes, 75% dans l’exploitation, contre la « réforme » ferroviaire qui menace la SNCF d’éclatement, prépare la concurrence du transport de voyageurs et prépare la fin du statut des cheminots remplacé par un statut dégradé des salariés du rail. Le 27 juin, les agents du fret et du commercial ont poursuivi l’action générale sur leurs revendications particulières.

Le 6 juin, à Bus et MRB, le 3 au ferré, les agents de la RATP ont mené la grève la plus suivie depuis 2007 contre la dégradation des conditions de travail et en particulier l’augmentation du temps de travail, sous toutes ses formes, y compris les plus insidieuses.

Pour notre avenir, pour celui de nos services publics, la lutte est le seul choix payant !Retraites – régimes « spéciaux »: le chaud et le froid pour faire reculer les acquis de tous les travailleurs dans Luttes, grèves, manifs 130703_r%C3%A9gimes_sp%C3%A9ciaux_sncf-300x168

Les retraites, c’est notre affaire à tous ! Nous sommes bien placés pour le savoir ! Le recul les uns sera un recul des autres. Les mesures les plus précisément annoncées – nouvel allongement de la durée de cotisation, hausse de la CSG des retraités – nous concernent directement. Opposons-nous à la nouvelle contre-réforme ! Exigeons plus que jamais notamment le retour aux 37,5 annuités !

Ils disent encore « pénibilité », font semblant de chercher des systèmes… Rétablissons pour tous les agents concernés à la RATP le 1/5ème, modèle de prise en compte de la pénibilité pour les retraites (pour que les agents aient la même espérance de vie que tous et non la même durée de retraite !).

Pour la même raison, nous n’avons rien à céder, à négocier sur notre temps de travail !

Face au prétexte de concurrence, à l’épouvantail, disqualifié, des directives européennes, opposons le maintien, le rétablissement et l’extension des monopoles publics du transport !

Le gouvernement a peur d’une conjonction de la colère de l’ensemble des travailleurs avec les luttes dans les entreprises, un nouveau mouvement pour les retraites et une mobilisation d’un secteur stratégique, les transports.

Il a raison d’avoir peur parce que c’est notre avenir, celui de nos anciens, celui de nos enfants que nous allons défendre !

Pcf Paris 15 – RATP – 27 juin 2013

Le groupe des bureaucrates à la tête de la JC de Paris fait expulser 20 militants par la Police : Lamentable !

Jeunes communistes du 15ème arrondissement de Paris. Communiqué, 30 juin 2013


 Aujourd’hui, dimanche 30 juin, plus de vingt jeunes et étudiants communistes du 15ème et d’ailleurs ont été empêchés de participer à la Conférence fédérale des Jeunes communistes de Paris par le groupe à la tête de la JC de Paris qui n’a pas hésité à employer des méthodes indignes d’une organisation démocratique, allant jusqu’à appeler la police à la rescousse.

D’abord ce groupe dirigeant prétend organiser une conférence Fédérale sans y inviter tous les adhérents de la fédération, et en dissimulant le lieu de la réunion aux militants.

Ensuite, samedi 29 Juin, Anthony Crézégut, responsable des JC du 15ème, reçoit de la secrétaire fédérale Shirley Wirden une lettre d’intimidation et de menaces de poursuites judiciaires, dans la continuité de sa volonté de l’exclure du conseil départemental, et d’exclure l’ensemble des JC du 15ème, au mépris des règles statutaires.

Ce matin, quatre vigiles (comment les qualifier de camarades ?) empêchent physiquement l’entrée à la salle de réunion de la Conférence fédérale, normalement ouverte à tous les adhérents. Refusant tout dialogue avec des militants calmes et pacifiques, une direction minoritaire et bureaucratique se barricade derrière le rideau de fer du local de la section PCF du 19ème arrondissement sous les yeux des jeunes militants stupéfaits.

Perdant avec son sang froid tout sens de la mesure, Shirley Wirden décide finalement de recourir à la police pour disperser les militants qui ne demandaient qu’à participer au débat démocratique de leur fédération.

Refus du débat démocratique, traitement bureaucratique de différends politiques : ces méthodes rappellent celles du patronat et de la droite auxquelles nous sommes confrontés dans nos entreprises et nos quartiers, elles n’ont rien à voir avec notre conception de l’organisation : fraternelle, démocratique et surtout révolutionnaire.

Pour nous, le geste est révélateur : en faisant appel à la police pour surmonter leur insuffisance politique, le groupe dirigeant de la JC de Paris a jeté le masque : celui d’une clique de bureaucrates ambitieux et sans le moindre lien avec les luttes et les aspirations de la jeunesse et des salariés.

Les jeunes communistes du 15ème arrondissement de Paris se réuniront démocratiquement, en assemblée générale pour décider des suites à donner à ce coup de force. Entre-temps, notre priorité ira comme toujours au renforcement de notre organisation sur des bases de classe, pour mener la lutte contre la politique anti-sociale du gouvernement, du patronat et de l’Union Européenne.

Vive la Jeunesse communiste !