L’Eveil mai 2013 : EUROPE, BRISONS LEUR PROJET

Il ne se passe pas un jour sans que soient annoncés une fermeture d’usine et des centaines de suppressions d’emplois.
Les patrons et les capitalistes français, aidés par les gouvernements successifs, l’UE et l’OMC, maximisent leurs profits en détruisant des pans entiers de l’appareil productif.
L’industrie automobile et la sidérurgie sont des exemples emblématiques de cette politique de casse comme de la montée des luttes pour s’y opposer.
Cette stratégie du capital n’est pas nouvelle. Il met en scène sa propre crise, au nom de la compétitivité, en connivence avec les pouvoirs de droite ou de «gauche» pour écraser les acquis sociaux, les conditions de travail et les salaires. En s’appuyant sur les directives européennes, les gouvernants démantèlent les services publics, les livrent à la privatisation, à l’appétit des capitalistes. La crise de la dette et des déficits publics, avec l’euro, de prétexte à l’aggravation de cette politique. Les « marchés financiers » en sont les commandeurs.
Les politiciens qui se succèdent au pouvoir rivalisent d’hypocrisie mais leur politique va toujours dans le même sens. Ils multiplient les aides publiques au patronat, mettent la pression sur les salariés, les retraités, les jeunes, attaquent la sécurité sociale et les statuts du travail, et accélèrent encore la marchandisation des services publics.
Il n’y a plus de grain à moudre pour ceux qui voudraient aménager les ravages du capitalisme. Il faut des propositions de rupture à la hauteur des attaques. Nous vous proposons de nous engager, travailleurs, militants syndicalistes, jeunes, retraités pour un vaste programme de nationalisations démocratiques, dans l’esprit de celles gagnées à la Libération.
Cela ne peut plus durer. Le peuple, les salariés, doivent prendre le contrôle des secteurs clefs de l’économie. Ceux-ci doivent être nationalisés ou renationalisés sans indemnités pour les gros actionnaires, gorgés d’aides publiques depuis tant d’années, voire par voie de réquisition. La lutte pour la nationalisation va de pair avec la lutte pour des droits nouveaux aux travailleurs.
Sidérurgie, industrie pharmaceutique, énergie, chimie, aéronautique, transports, industrie automobile, autoroutes font partie des secteurs prioritaires à remettre sous le contrôle de la Nation, débarrassés de l’intérêt des actionnaires, sur un autre plan, avec la grande distribution et le secteur financier.
Partout dans le monde, notamment en Amérique latine,les peuples qui s’émancipent nationalisent les grands moyens de production et d’échange.
En France c’est possible aussi, engagez vous dans la lutte !
excellent, bravo.