Révolution !
Militants communistes, nous vivons avec vous, dans les quartiers, nous travaillons à vos côtés dans les usines,les entreprises, les services publics, à vos côté aussi nous subissons l’arme de destruction du capital : «le chômage». De l’organisation mondiale du chômage par les plus riches, les grands patrons, de l’organisation de l’Europe du Capital qui, avec son Euro, nous enfonce un peu plus chaque jour dans la misère ; de l’organisation nationale de l’alternance, échange de bonnes pratiques entre la droite UMP et la ‘dite «gauche» PS ; des promesses non tenues, aux attaques graves contre le monde du code du travail, dont l’ANI, outil de destruction du code du travail, on nous oppose les étrangers, les assistés, les religions, sortant vite de ces courants de pensées qui ne servent qu’à nous diviser pour mieux régner. De tous ces politiciens, où la donne serait changée par les élections, la révolution citoyenne, l’austérité, le libre échange, la révolution bleu Marine, … Laissez-moi rire ! On prend les mêmes et on recommence. Maintenir la perspective de changement à partir des élections est grave et emprunt de désillusion.
A qui profite ce système ? A la montée dramatique des idées fascisantes, du FN, à l’abstention et à la résignation.
Si un simple bulletin dans les urnes peut apporter quelques améliorations de nos conditions ou un moyen de porter haut nos idées, le véritable changement ne peut pas en découler. Les élections en France sont le fait d’une démocratie bourgeoise où les représentants ne cherchent qu’une seule chose, le pouvoir. Voila un bien sombre tableau. N’y aurait-il plus rien à faire qu’à subir, qu’à se résigner ? Existe-t-il un autre chemin ?
Des peuples en Europe ne se résignent pas. Le KKE (parti Communiste grec) est à la pointe des combats, des luttes formidables naissent et se développent grâce à une organisation qui ne lâche rien. Chypre, le Portugal se battent et bien d’autres encore.
En Amérique Latine, un chauffeur de bus, Nicolas Maduro vient d’être élu «Présidenta Vénézuela», d’autres pays d’Amérique Latine sont en route aussi vers la révolution. Leurs premiers actes : réquisitionner, nationaliser, se réapproprier ce qui nous appartient, seuls outils pour barrer la route au Capital.
Alors et nous, en France à Saint-Quentin ?
Toutes les révolutions se sont construites à partir de petits groupes, chaque Homme à un rôle à jouer, chacun à sa façon peut agir, à la base, s’organiser. Il n’y a pas de grandes et de petites luttes. Chacun en diffusant nos idées par le biais de journaux, de tracts, d’affiches,… Chaque quartier en développant les solidarités, en bloquant toute expulsion, en s’organisant pour combattre chaque injustice. Chaque entreprise, en se battant, contre les licenciements, pour l‘augmentation générale des salaires.
La grève générale est la première marche pour bloquer l’économie et aller vers la révolution pour le socialisme et le communisme. J’entends certains déjà me dire «impossible». Que ceux-là continuent à «survivre», à subir.
Communistes, nous croyons à cette révolution, nous la prônons et nous ferons tout pour l’organiser, elle se fera classe contre classe. Supprimer l’exploitation de l’homme par l’homme, nous débarrasser du capitalisme. Créer une société sans classe et une organisation sociale sans État, où chaque action, chaque production sera fait dans l’intérêt général, où chacun aura un rôle et une place dans la société, voilà le but du Communisme, voilà pourquoi nous luttons.
Cette révolution est possible, cette révolution c’est vous aussi, peuple en marche, c’est ensemble que nous la réaliserons.
REJOIGNEZ NOUS !
ORGANISONS NOTRE COLÈRE ET LA RIPOSTE !
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