Archive | juin 2013

Des miettes pour les peuples d’Europe

Des miettes pour les peuples d'Europe dans BREVES chomage-europe-mars-2013-270x300

L’Europe débloque 600 000 millions sur 2 ans pour aider 300 000 jeunes en France à trouver du travail. Soit 1000€ par personne et par an. Soit 83€ par mois. Quelle mascarade !

Seule l’Allemagne semble tirer son épingle du jeu, seul pays européen à descendre sous la barre des 6% de chômage. Ces chiffres sont à nuancer par la politique humainement désastreuse en matière d’emploi, entre le million de travailleurs à 1€ par heure, l’absence de salaire minimum, les enchères inversées à qui vendra sa force de travail le moins cher, etc. En réalité, seuls le gouvernement allemand et les riches patrons se frottent les mains pendant que le peuple se saigne. Esclavage du XXIe siècle …

Ils prennent tout et nous laissent des miettes, ils s’engraissent sur notre dos, sans notre force de travail, ils n’ont rien et perdent tous leurs privilèges. Unissons-nous, organisons-nous et quand nous serons prêts …

Article Vive le PCF !

Olivier Tournay (PCF) prend à défaut Xavier Bertrand lors du Conseil Municipal

http://www.dailymotion.com/video/x11b55z

Conseil Municipal de Saint-Quentin du 24 juin 2013

Y aura-t-il annualisation du temps de travail des centres sociaux, de la médiation ? Réponse cinglante de Xavier Bertrand à ma question : dire cela, c’est de la « malveillance », c’est un « tuyau percé ». Et pour enfoncer le clou, il passe la parole à deux adjoints… qui délivrent une réponse bien moins tranchée. Qu’en est-il alors ? Demandons aux services : l’annualisation est bel et bien envisagée. Elle est même en cours de négociation. Xavier Bertrand est contredit par ses adjoints et ses services. Ambiance ! Le maire ne connait-il pas ses dossiers ou était-ce de sa part un bien grossier mensonge ?

Pour rappel, les conséquences de l’annualisation seront
- des amplitudes de travail pouvant aller du lundi au samedi , de 7h30 à 22h00,
- un planning mensuel établi 15 jours avant la date d’effectivité et transmit une semaine avant au salarié.
- une modification possible du planning la veille , voir 48h avant selon les secteurs.

Cela s’appelle de la haute flexibilité et faire des salariés une variable d’ajustement économique.

Olivier Tournay

 

Conseil municipal du 24 juin 2013 : intervention d’Olivier Tournay

http://www.dailymotion.com/video/x11cb3i

Monsieur le Maire, Mesdames et Messieurs les Conseillers municipaux

Il nous est demandé dans ce rapport de prendre acte du rapport d’activités de la société Sport événements, dans le cadre de la Délégation de Service Public pour l’année 2012, puisque c’est la société Bleu Ciel production qui a repris la délégation.

Quelques remarques.

En 1er point, il est assez surprenant de constater des écarts importants entre les charges du prévisionnel voté en 2012 et les comptes de résultats 2012.

Par exemple, le défilé aérien prévu pour l’année 2012 à 15 000 euros. Le compte de résultats est pourtant de 44 843 euros en charge. Trois fois plus. Faut-il en conclure qu’il a fallu payer pour voir défiler la gendarmerie mobile, la police nationale, la police municipale, l’EPIDE, la croix rouge ? Je ne le pense pas. Alors pourquoi cet écart ?

On constate aussi que le tournoi de basket et le meeting de boxe de l’automne n’ont pas eu lieu (tout comme le marathon prévu en juin 2013). A quoi sert donc ce prévisionnel ?

Comment explique-t-on que le concert des années 80 soit présenté dans le rapport comme étant à moitié prix, 25 euros avec une contribution de la ville de Saint-Quentin à hauteur de 50 000 euros, alors que pour le même type de concert (la tournée officielle) qui a lieu à Lille par exemple dans quelques jours, on trouve des places au même prix ? Drôle de promo !

J’avais soulevé une question lors du conseil municipal du 19 novembre 2012, question pour laquelle vous vous étiez engagé à répondre. Vous disiez précisément : « Vous avez soulevé des points très précis qui seront soumis [au délégataire] et nous verrons à ce qu’il vous soit apporté une réponse par écrit (…). J’ai demandé à assister à l’entretien entre la mairie et le délégataire : refus de votre part. Je pensais pourtant que vous étiez de ceux qui estiment que quand on a rien à se reprocher, on a rien à craindre d’un entretien. Ce ne vous dit rien ?

Quoi qu’il en soit, 7 mois plus tard, question qui reste sans réponse jusqu’à ce jour. Nous allons sûrement l’avoir ce soir !

La société Bleu Ciel Production a été créée dans l’objectif d’être uniquement dédiée au contrat de délégation (ce que vous rappeliez aussi Monsieur le Maire lors du conseil de novembre 2012).

Or, pourrions nous savoir pourquoi la société Bleu Ciel Production apparaît avant le 1er janvier 2013 sur des événements pris en charge par Sport Evénements ?

Deux exemples : le concert du 5 juillet 2012. On trouve les logos des deux sociétés sur l’affiche.

Même cas de figure pour le concert des années 80.

Aussi,

  • soit cela a été fait dans le cadre de la délégation de service public et cela pose problème car cela anticipait le vote du Conseil municipal du 19 novembre 2012.
  • Soit cela n’a pas été fait dans le cadre de la délégation de service public et cela pose problème car la société n’était alors plus entièrement dédiée à ladite délégation.

J’ai de surcroît demandé à vos services ces derniers jours les rapports techniques concernant ces deux événements, et je n’y vois pas apparaître la société Bleu Ciel Production.

Le contrat de la délégation de service public nous indique dans l’article 3.1 que le délégataire peut «  sous-traiter certaines missions objet du contrat pour peu que la collectivité donne son accord et que la traçabilité comptable en soit parfaitement assurée (…) »

Monsieur le Maire, vous ne sembliez pas en novembre connaître ce point, c’est étonnant. Encore plus étonnant au regard la somme très importante engagée chaque année (500 000 euros) et surtout lorsque l’on compare cette délégation aux crédits, souvent très faibles perçus, dans le cadre du contrat urbain de cohésion sociale, crédits qui doivent être défendus, justifiés, parfois corrigés par les porteurs du projet, pour permettre des bilans fondés sur des critères d’appréciation.

C’est normal et il y a bien là « deux poids, deux mesures » !

Pour conclure et en attendant vos réponses, nous continuons d’affirmer que la ville a suffisamment de services et de personnes compétences en matière culturelle et sportive, alors quel est l’intérêt de s’aliéner à un très coûteux contrat avec une société privée.

 

 Olivier Tournay

 

 

 

Notre tract pour la Fête des Libertés 2013

Tiré à 12 000 exemplaires

Bientôt dans vos boîte aux lettres

(grâce entre autres aux camarades en charge de la distribution)

 

Notre tract pour la Fête des Libertés 2013 dans Journaux de Section tract-a4-recto-petit

 

tract-a4-verso-petit dans Le PCF à St Quentin

Les effets désastreux de la privatisation du rail britannique épinglés dans un rapport commandé par les syndicats

« The great train robbery : les conséquences économiques et politiques de la privatisation du rail » : voilà le titre du rapport réalisé par le Centre de recherche sur le changement socio-culturel de Manchester, commandité par le Congrès des syndicats britanniques (TUC).

Le rapport a fait la une de la presse britannique. Il est dans notre intérêt en France, au moment où le gouvernement socialiste prépare une « réforme ferroviaire » qui irait dans le sens de la mise en concurrence, d’apprendre les leçons de la privatisation britannique.

Tout d’abord, rappelons que la privatisation du rail avait été préparé dans les années 1980, sous Thatcher, avec l’éclatement de l’unicité du British Rail en entités autonomes par secteurs géographiques (Network SouthEast) ou secteur d’activité (fret).

En application de la directive européenne 91/440, la Grande-Bretagne divise en 1993 gestion du réseau confiée à RailTrack, et exploitants mis en concurrence, à l’origine une vingtaine d’entités publiques sectorisées.

En 1996, avant les élections législatives, le Parti conservateur privatise l’ensemble des opérateurs, gestionnaires du réseau, fret comme exploitants voyageurs.

Reniant ses promesses, le gouvernement de Tony Blair va achever la privatisation de ce qu’il restait à vendre … avant de re-nationaliser le gestionnaire du réseau car c’est un poste structurellement déficitaire et donc non-rentable. Il faut bien socialiser les pertes !

Vingt ans après, le bilan de la libéralisation-privatisation du rail est édifiant, un véritable « pillage » des usagers et des fonds publics, siphonnés par une poignée de monopoles privés. Reprenons l’argumentaire des privatiseurs, point par point :

  1. Les tarifs les plus élevés au monde : l’argument de la « baisse des tarifs » ne tient pas en Grande-Bretagne. Les tarifs du rail sont désormais, en moyenne, deux fois plus élevés qu’en France, dans le secteur nationalisé. Depuis 1996, l’augmentation des tarifs du train a été trois fois supérieure à celle de l’augmentation moyenne des salaires. La Grande-Bretagne dispose des tarifs les plus élevés du monde : une conséquence de la privatisation ;

  1. Des trains qui arrivent de moins en moins à l’heure : les trains qui n’arrivent pas à l’heure, c’est aussi cela l’efficacité du privé. Un train sur six circule avec plus de 10 minutes en Grande-Bretagne (15%), contre un train sur dix en France (10%). La faute est rejetée sur « Network Rail », le gestionnaire du réseau, condamné ainsi à une amende de 90 millions d’euros la semaine dernière ;

  2. Un matériel roulant de plus en plus vieux : la modernisation conséquence de la privatisation, rien n’est plus faux. Depuis la privatisation, l’âge moyen du matériel roulant a augmenté, il était de 16 ans en 1996, il est de 18 ans aujourd’hui. L’investissement dans le renouvellement du matériel roulant a chuté de moitié entre 1993 et 2013 ;

  3. Un système excessivement coûteux : comme pour la Santé ou l’Education, contrairement aux idées reçues, le rail public coûte excessivement moins cher que le rail privé. Déjà le rapport McNulty publié en 2011 rappelait que les coûts du système fragmenté britannique étaient 40% supérieurs à ceux du système nationalisé français ;

  4. L’ouverture à la concurrence … c’est la domination des monopoles étrangers !: dans un secteur où un seul réseau existe, la « libre concurrence » est encore plus qu’ailleurs un leurre. De fait, le système privatisé britannique a conduit rapidement à l’émergence de monopoles nationaux, comme le britannique FirstGroup qui contrôle 7 des 23 « opérateurs privés » et surtout à la main basse des grands monopoles européens : l’Allemand Deutsche Bahn, l’Hollandais NS et enfin la SNCF (via Keolis) ont pris possession de 11 des 23 opérateurs du chemin de fer britannique. Quatre entreprises contrôlent donc 80% du rail britannique !

  5. Des investissements publics et une dette publique ! : la privatisation n’a pas conduit à la baisse des investissements publics mais au contraire à leur augmentation : 6 milliards d’euros de subventions par an pour financer les projets d’infrastructures, c’est deux fois plus qu’avant la privatisation. Ces projets d’infrastructures plombent les comptes du « Network Rail », sciemment re-nationalisée en 2001 : le gestionnaire public accumule désormais une dette de 40 milliards d’euros ;

  6. Mais des profits privés !: Si les pertes sont socialisées, les profits, eux, sont bien privatisés : en 2012, la seule Deutsche Bahn a réalisé 1 milliard d’euros de profit sur le réseau anglais. Les opérateurs privés bénéficient des investissements publics dans le réseau puisque 90% des profits sont ensuite directement reversés aux actionnaires. En outre, le gestionnaire public du réseau, malgré son endettement, continue à pratiquer des tarifs préférentiels pour l’usage du réseau : les droits de péage ont baissé de moitié depuis dix ans ;

La libéralisation puis la privatisation du rail, suivant les directives européennes mais en fonction d’un choix délibéré du grand capital britannique : un désastre patent pour les usagers, les contribuables et les travailleurs mais une opportunité pour les monopoles.

Un désastre qui a coûté la vie à plusieurs centaines d’usagers et de travailleurs britanniques, il suffit de se rappeler de la catastrophe de Landgrove-Broke qui a coûté la vie à 31 usagers et blessé 500 autres : les opérateurs privés ne voulaient pas à l’époque investir dans des dispositifs de sécurité.

Le désastre est tel que certaines fractions du capital britannique commencent désormais à reconsidérer l’ (in-)efficacité d’un système ferroviaire privatisé : le Parti travailliste se déchire désormais sur la re-nationalisation potentielle du rail.

Dans le même temps, les syndicats du rail défendent ardemment la nationalisation du rail. Certains liés aux calculs d’une fraction du camp travailliste. D’autres, comme le syndicat de classe RMT, dans une perspective véritable de refondation d’un service public national.

Pour nous français, ces débats nous ramènent un siècle en arrière, avant la nationalisation de la SNCF : la défense du monopole public est plus que jamais une nécessité !

Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

Le PC brésilien salue les mobilisations historiques dans le pays et appelle « au-delà de l’indignation à changer de système ! »

Le Brésil connaît actuellement des mobilisations inédites depuis plus de vingt ans : plus de 200 000 manifestants dans les rues des plus grandes villes du pays ce lundi 17 juin.

Pourtant, le mouvement est parti d’une simple protestation contre la hausse des tarifs des transports urbains à Sao Paulo, dans un contexte de préparation de la Coupe du monde 2014, avec la Coupe des confédérations, censée occuper le peuple en jouant sur la fibre footbalistico-patriotique.

Mais loin de l’image d’Epinal du pays émergent, le Brésil reste un pays immensément inégalitaire où une fine couche élitiste capte l’essentiel des profits, une forte minorité reste sous l’emprise de la faim, de la maladie et de l’ignorance, et enfin où la majorité subit la montée du coût de la vie, la modération salariale et les privatisations orchestrées depuis dix ans par le gouvernement de « gauche » de Lula puis Dilma.

Voici le communiqué du Parti communiste brésilien face à ces mobilisations :

Traduction AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

Le PCB (Parti communiste brésilien) salue et s’engage de façon militante dans le mouvement énergique né d’une manifestation à São Paulo contre l’augmentation des tarifs des bus.

La violence policière stupide déployée contre les manifestants à Rio de Janeiro, Porto Alegre, Brasília, Belo Horizonte et dans de plus en plus de villes brésiliennes, indépendemment du parti politique du Gouverneur ou du Préfet. Dans la défense des institutions bourgeoises, il n’y a pas de répression plus ou moins « démocratique ».

On peut noter que cette violence est exactement la même dans tous les pays capitalistes où les peuples se soulèvent contre les remises en cause de nos droits et la fascisation de l’État, nécessaire pour les mettre en œuvre. Les mêmes uniformes de gladiateurs, les mêmes armes cyniquement appelées « non-léthales » : balles en caoutchouc, gaz poivre et lacrymogènes.

Au Brésil, la fascisation de plus en plus nette de l’État est conforme au choix du gouvernement de sortir de la crise du capitalisme par plus de capitalisme. Il faut une bonne dose de répression pour approfondir la privatisation de notre pétrole, des ports, aéroports, autoroutes, pour expulser les indiens de leurs terres, « flexibiliser » les droits, adopter un Code forestier pour l’agro-négoce, exonérer et favoriser le capital.

Dans notre pays, l’explosion populaire a fini par se manifester, en proportion aux illusions semées en 10 ans d’un gouvernement qui se dit de « gauche », mais dont la principale préoccupation est le développement du capitalisme brésilien.

Ici, la fascisation de l’Etat s’est accentué afin que le pays puisse accueillir « en paix » le nouveau Pape et les méga-événements (Coupes des confédérations et du monde, Olympiades).

Il est évident que l’augmentation des tarifs ne fut que l’étincelle d’un mouvement qui tend à se développer et qui trouve ses origines dans une insatisfaction systémique. Elle eut le même effet catalyseur que celui des arbres de la Place Taksim, en Turquie. Mais à l’origine de l’indignation, se trouvent le démantèlement de la santé et de l’éducation, les privatisations, la brutalité policière, la corruption, l’injuste répartition des revenus, l’inflation, la précarisation du travail, l’absence de perspectives pour la majorité des jeunes et surtout le sentiment de la trahison de la part du gouvernement et la mascarade de la démocratie bourgeoise.

Les huées qui furent réservés à la Présidente pour l’ouverture de la Coupe des confédérations n’étaient pas gratuites, tout comme l’apparition d’une nouvelle et énergique banderole de soutien aux manifestations. Le football étant un sport populaire au Brésil, la vocation capitaliste de ce gouvernement apparaît encore plus patente, lui qui défend, par un Ministre des sports qui se dit « communiste », [NdT : Orlando Silva Jr, ministre est membre du Parti communiste du Brésil dit PCdoB, issu d'une scission d'une PCB, partisan aujourd'hui d'une ligne de collaboration gouvernement avec les gouvernements de centre-gauche Lula puis Dilma] la privatisation des stades et de la sélection brésilienne elle-même (sponsorisées par une banque et une marque de boissons) et l’élitisation de l’accès aux stades, transformant le football en une marchandise de luxe.

Mais il est important d’attirer l’attention sur l’origine des problèmes qui nous conduisent à nous indigner, et pas seulement les causes. Plus il y a de capitalisme, et plus il y a d’injustice et d’exclusion. Le cœur de la lutte, c’est d’être contre le système capitaliste et pour une société socialiste.

L’Eveil, mai 2013 : RSA, témoignage d’un système méprisant

 RSA : Machine à broyer !

 Depuis mes 18 ans, j’ai toujours travaillé mais il y a quelques mois, les problèmes ont commencé. J’ai d’abord perdu mon emploi, essayé de rebondir sans succès et me suis enfoncé dans cette spirale que trop d’entre nous connaissent. Je me suis finalement retrouvé sans indemnité chômage grâce aux règles drastiques des assedics… Il a fallu presque deux mois pour activer mon RSA . Bien sûr, pendant ce temps, je n’avais rien. Non seulement, la façon de garder dans la société, un individu exsangue avec quelques euros est inadmissible et, en plus, il y a un manque total de discernement au sein des instances décisionnaires. Au mois de novembre, Pôle Emploi a fini par me verser un vieil arriéré (un indu de 2011), cela a été considéré comme une ressource et a été enlevé de mes droits. J’ai donc dû vivre avec 73 euros par mois et cela pendant trois mois. De plus, grave injustice, l’état s’est « remboursé » de ce qu’il m’avait versé (l’indu de 2011), quelle honte ! Il est urgent de revoir ce système au plus vite. Le conseil général, l’Etat et l’administration en général doivent comprendre que cette institution doit être en état d’alerte et d’urgence permanent. Nous ne sommes pas des chiffres. Halte à la logique du profit !

 Ne nous laissons pas décourager et battons nous pour que le RSA ne soit, un jour, plus nécessaire en France et que d’ici là il devienne juste et un vrai appui pour tous.

Election partielle de Villeneuve-sur-Lot : notre analyse de la situation

La perte de 20 points par le PS s’explique aisément par la politique de soutien au capital qu’il mène depuis son arrivée au pouvoir. Nous n’avions pas grand chose de mieux à attendre de la part de sociaux-démocrates libéraux assumés et nous ne reviendrons pas sur le sujet.

Ce qui nous intéresse ici est l’incapacité du Front de Gauche à profiter de cette déception du PS. Son score de 5,1%, une évolution de 0,6 points mais une perte de 500 électeurs est très significatif. Comme dans l’Oise il y a quelques mois, le Front de Gauche ne représente pas cette alternative à gauche qu’il voudrait incarner.

L’analyse des partisans du FG par rapport à cette situation tend souvent vers une critique des médias, de l’attitude du PS vis à vis d’eux, ou vers le manque de clairvoyance de l’électorat qui s’abstient ou est tenté par le FN. Pour ce qui est des deux premiers points, que peut-on attendre de plus de la part d’adversaires politiques ?

Le troisième pose plus question. Admettre le désintérêt de la population est une chose, l’analyser comme résultante de l’ignorance des masses en est une autre. On accuse souvent la Section de St-Quentin (nos positions, partagées avec d’autres section et de plus en plus de camarades) d’agir comme si elle était seule au monde, comme des « gauchistes », comme l’extrême gauche. Mais n’est-ce pas exactement la conclusion que tire ces militants ou responsables du FG en traitant ainsi le peuple. Ils disent : « nous détenons la vérité mais les gens ne comprennent pas ». Par leurs discours, ils disent vouloir que le peuple prennent le pouvoir mais commence par renier sa décision ou sa façon de faire. N’est-ce pas un des buts d’un parti d’éveiller les masses ?

Nous pensons et réaffirmons que le Front de Gauche ne peut représenter cette perspective attendue à laquelle il aspire. Tout d’abord par sa stratégie élitiste qui ne conduit qu’à attirer vers lui essentiellement des personnes déjà engagées politiquement, syndicalement ou d’un niveau social leur permettant l’accès à une certaine culture.

Ensuite, par son programme « l’humain d’abord », son autre Europe, ses assemblées citoyennes, sa révolution citoyenne, sa VIe République, etc. ces caricatures grossières de mots d’ordre révolutionnaires ne servent qu’à attirer vers lui des militants sincères en mal de repère. Ces revendications se montrent incapables de mobiliser en dehors de ces cercles. L’analyse économique de son programme est basée sur les règles du capitalisme, il tente donc de faire rentrer ses différentes parties dans ce moule trop petit. Il voudrait conserver d’anciennes façons de faire en les adaptant au monde actuel, en ce sens, il est réactionnaire. Si rupture il doit y avoir, elle doit se faire non pas à s’adaptant aux règles existantes mais en en imposant de nouvelles.

Ce programme et cette stratégie tentent de cacher son appartenance à la sociale démocratie. Sa façon d’agir et ses visées ne lui permettent que de s’adresser à une partie de la petite bourgeoisie.

Le peuple réclame de la rupture et de la radicalité, le Front de Gauche ne lui offre que du réformisme et des demi-mesures, s’étonnant ensuite du résultat obtenu.

Les masses ne se laissent pas duper une nouvelle fois. Ils trouvent cela effrayant, nous le trouvons rassurant.

Le PCF doit prendre toute la mesure de ces résultats. Il devient urgent qu’il retrouve sa ligne traditionnelle, marxiste, léniniste et révolutionnaire. Il doit de nouveau s’atteler à l’organisation des masses dans l’objectif de leur permettre de résister et de lutter efficacement contre le système capitaliste. Ne laissons pas cette place vide, ne laissons pas le peuple se replier vers le fascisme.

L’Eveil mai 2013 : EUROPE, BRISONS LEUR PROJET

Il ne se passe pas un jour sans que soient annoncés une fermeture d’usine et des centaines de suppressions d’emplois.
Les patrons et les capitalistes français, aidés par les gouvernements successifs, l’UE et l’OMC, maximisent leurs profits en détruisant des pans entiers de l’appareil productif.
L’industrie automobile et la sidérurgie sont des exemples emblématiques de cette politique de casse comme de la montée des luttes pour s’y opposer.
Cette stratégie du capital n’est pas nouvelle. Il met en scène sa propre crise, au nom de la compétitivité, en connivence avec les pouvoirs de droite ou de «gauche» pour écraser les acquis sociaux, les conditions de travail et les salaires. En s’appuyant sur les directives européennes, les gouvernants démantèlent les services publics, les livrent à la privatisation, à l’appétit des capitalistes. La crise de la dette et des déficits publics,  avec l’euro, de prétexte à l’aggravation de cette politique. Les « marchés  financiers » en sont les commandeurs.
 Les politiciens qui se succèdent au pouvoir rivalisent d’hypocrisie mais leur  politique va toujours dans le même sens. Ils multiplient les aides publiques au  patronat, mettent la pression sur les salariés, les retraités, les jeunes, attaquent la  sécurité sociale et les statuts du travail, et accélèrent encore la marchandisation  des services publics.
Il n’y a plus de grain à moudre pour ceux qui voudraient aménager les ravages du capitalisme. Il faut des propositions de rupture à la hauteur des attaques. Nous vous proposons de nous engager, travailleurs, militants syndicalistes, jeunes, retraités pour un vaste programme de nationalisations démocratiques,  dans l’esprit de celles gagnées à la Libération.
 Cela ne peut plus durer. Le peuple, les salariés, doivent prendre le contrôle des  secteurs clefs de l’économie. Ceux-ci doivent être nationalisés ou renationalisés  sans indemnités pour les gros actionnaires, gorgés d’aides publiques depuis tant d’années, voire par voie de réquisition. La lutte pour la nationalisation va de pair avec la lutte pour des droits nouveaux aux travailleurs.
Sidérurgie, industrie pharmaceutique, énergie, chimie, aéronautique, transports, industrie automobile, autoroutes font partie des secteurs prioritaires à remettre sous le contrôle de la Nation, débarrassés de l’intérêt des actionnaires, sur un autre plan, avec la grande distribution et le secteur financier.
Partout dans le monde, notamment en Amérique latine,les peuples qui s’émancipent nationalisent les grands moyens de production et d’échange.

En France c’est possible aussi, engagez vous dans la lutte !

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Le syndicat de classe PAME, lié au KKE, au coeur de la grève générale en Grèce contre la fermeture de la télévision publique

Le PAME a organisé une manifestation magnifique devant le siège de l’ERT dans le cadre de la grève générale de 24 heures dans les secteurs privés et public, avec comme mot d’ordre, « cette décision, c’est la ligne politique des monopoles ».

La banderole des forces du PAME organisées dans la presse et les médias ouvrait la manifestation : « Brisez les chaînes de l’asservissement, renforcez le front pour la rupture ! »

Une délégation importante du Comité central du KKE était présente à la manifestation menée par le Secrétaire général du parti, Dimitris Koutsoumpas.

Giorgios Milionis, représentant des forces du PAME dans la presse et les médias, a prononcé le principal discours sur la place Agia Paraskevi. Il a demandé que la loi anti-populaire, qui a imposé la fermeture de l’ERT, soit annulée. Il a ajouté que ce qui se produit avec l’ERT n’est pas un phénomène isolé mais s’intègre dans un projet politique esquissé par la classe bourgeoise grecque en alliance avec ses partenaires, l’UE, la BCE et le FMI. Il a souligné que leur objectif reste la réduction du prix de la force de travail et le bradage des morceaux de premier choix du patrimoine public aux appétits du capital monopoliste.

Les journalistes de l’ERT ont adressé un message de remerciements au nom des travailleurs de l’ERT, faisant tout particulièrement référence au PAME, qui s’est trouvé à leurs côtés pendant toutes ces années et à la station de radio et télé-diffusion du KKE, « 902 », qui diffuse les programmes de grève de l’ERT. Des rassemblements du même type ont été organisés dans des dizaines de villes de toute la Grèce.

Il convient de noter que, sur ordre du gouvernement, chaque fois que la chaîne 902 diffuse le programme de grève des travailleurs de l’ERT, l’entreprise privée fournisseur des fréquences digitales coupe immédiatement le programme de la 902, muselant et censurant la chaîne télévisée du KKE. Il s’agit d’une mesure provocatrice et autoritaire qui s’inscrit dans l’offensive anti-ouvrière menée par le gouvernement tri-partite. Les positions du PASOK et de la Gauche démocratique, les deux partis qui participent avec la Nouvelle démocratie (droite) dans le gouvernement tri-partite, sont hypocrites. Car, bien qu’ils aient convenu du plan de licenciements de 15 000 dans le secteur public, ils affirment hypocritement qu’ils sont contre la décision de fermer l’ERT.

Les derniers événements à l’ERT et les projets pour une nouvelle entreprise de radio-diffusion avec des effectifs réduits et des relations de travail précaires soulignent bien que les entreprises publiques, dans les conditions du capitalisme et de domination des monopoles, opéreront également selon les critères de l’économie privée, sur la base du profit. L’opposition du KKE et du mouvement syndical sur des positions de classe aux privatisations ne signifient pas qu’ils exonèrent le rôle que jouent les entreprises et services publics aujourd’hui. Ils sont de plus une création des classes bourgeoises et de leurs gouvernements. Nous luttons contre les privatisations avec le mot d’ordre qu’il ne peut pas y avoir une dictature des monopoles dans les intérêts du peuple. Nous ne tombons pas dans les pièges du « marché des espoirs » concernant l’alternance des gouvernements dans le modèle de développement capitaliste. Pour que les luttes contre les privatisations aient une suite et trouvent une perspective, elle doivent avancer sur la seule voie qui est porteuse d’espoir : socialisation des monopoles, renversement de leur pouvoir, retrait de l’UE et de l’OTAN.

Traduction MA pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

Journal de mai 2013 : Edito de Corinne Bécourt

Révolution !

Militants communistes, nous vivons avec vous, dans les quartiers, nous travaillons à vos côtés dans les usines,les entreprises, les services publics, à vos côté aussi nous subissons l’arme de destruction du capital : «le chômage». De l’organisation mondiale du chômage par les plus riches, les grands patrons, de l’organisation de l’Europe du Capital qui, avec son Euro, nous enfonce un peu plus chaque jour dans la misère ; de l’organisation nationale de l’alternance, échange de bonnes pratiques entre la droite UMP et la ‘dite «gauche» PS ; des promesses non tenues, aux attaques graves contre le monde du code du travail, dont l’ANI, outil de destruction du code du travail, on nous oppose les étrangers, les assistés, les religions, sortant vite de ces courants de pensées qui ne servent qu’à nous diviser pour mieux régner. De tous ces politiciens, où la donne serait changée par les élections, la révolution citoyenne, l’austérité, le libre échange, la révolution bleu Marine, … Laissez-moi rire ! On prend les mêmes et on recommence. Maintenir la perspective de changement à partir des élections est grave et emprunt de désillusion.

A qui profite ce système ? A la montée dramatique des idées fascisantes, du FN, à l’abstention et à la résignation.
Si un simple bulletin dans les urnes peut apporter quelques améliorations de nos conditions ou un moyen de porter haut nos idées, le véritable changement ne peut pas en découler. Les élections en France sont le fait d’une démocratie bourgeoise où les représentants ne cherchent qu’une seule chose, le pouvoir. Voila un bien sombre tableau. N’y aurait-il plus rien à faire qu’à subir, qu’à se résigner ? Existe-t-il un autre chemin ?

Des peuples en Europe ne se résignent pas. Le KKE (parti Communiste grec) est à la pointe des combats, des luttes formidables naissent et se développent grâce à une organisation qui ne lâche rien. Chypre, le Portugal se battent et bien d’autres encore.
En Amérique Latine, un chauffeur de bus, Nicolas Maduro vient d’être élu «Présidenta Vénézuela», d’autres pays d’Amérique Latine sont en route aussi vers la révolution. Leurs premiers actes : réquisitionner, nationaliser, se réapproprier ce qui nous appartient, seuls outils pour barrer la route au Capital.

Alors et nous, en France à Saint-Quentin ?
Toutes les révolutions se sont construites à partir de petits groupes, chaque Homme à un rôle à jouer, chacun à sa façon peut agir, à la base, s’organiser. Il n’y a pas de grandes et de petites luttes. Chacun en diffusant nos idées par le biais de journaux, de tracts, d’affiches,… Chaque quartier en développant les solidarités, en bloquant toute expulsion, en s’organisant pour combattre chaque injustice. Chaque entreprise, en se battant, contre les licenciements, pour l‘augmentation générale des salaires.
La grève générale est la première marche pour bloquer l’économie et aller vers la révolution pour le socialisme et le communisme. J’entends certains déjà me dire «impossible». Que ceux-là continuent à «survivre», à subir.
Communistes, nous croyons à cette révolution, nous la prônons et nous ferons tout pour l’organiser, elle se fera classe contre classe. Supprimer l’exploitation de l’homme par l’homme, nous débarrasser du capitalisme. Créer une société sans classe et une organisation sociale sans État, où chaque action, chaque production sera fait dans l’intérêt général, où chacun aura un rôle et une place dans la société, voilà le but du Communisme, voilà pourquoi nous luttons.
Cette révolution est possible, cette révolution c’est vous aussi, peuple en marche, c’est ensemble que nous la réaliserons.

REJOIGNEZ NOUS !

ORGANISONS NOTRE COLÈRE ET LA RIPOSTE !   

l’intégralité du journal

Le Parti Communiste grec (KKE) prête son canal local pour que la télévision publique continue d’émettre

Les salariés des chaînes publiques grecques ERT, dont la diffusion a été arrêtée autoritairement par le gouvernement mardi soir, continuaient leurs émissions mercredi matin, accessibles sur internet et sur un canal local prêté par le parti communiste, a constaté une journaliste de l’AFP au siège de l’audiovisuel public grec.

Derrière les banderoles et les débris des manifestations de la veille, après l’annonce surprise par le gouvernement qu’il fermait les chaînes publiques mal gérées, les studios tentaient de continuer de fonctionner mercredi matin au siège de ERT, situé à Aghia Paraskevi, dans la banlieue nord-est d’Athènes.

A l’écran, accessible sur www.ert.gr et sur la chaîne locale 902 appartenant au parti communiste KKE, des plateaux où débattent les journalistes de la chaîne sur le coup de massue qu’ils ont reçu la veille, privant d’emploi près de 2.700 salariés, alors que le gouvernement est sommé par les créanciers du pays de réduire le nombre de salariés dans la fonction publique.

Le président du syndicat de salariés Panayotis Kalfayanis a appelé à l’occupation du bâtiment, et a indiqué qu’il allait «saisir la justice européenne et la justice grecque». «Même s’ils veulent détruire la démocratie, les lois s’appliquent encore et je vais me battre» a-t-il dit à l’AFP.

 

Nous réitérons notre soutien au peuple grec et aux salariés en lutte. Continuons d’offrir des perspectives et des moyens de lutte concrets.

Vive le PCF, Vive le KKE

Section du PCF de Saint-Quentin

 

source : article de 20 minutes

 

Complément de vivelepcf :

Fermeture brutale de la Télévision publique grecque: pourquoi une telle provocation politique ? Solidarité!

 

En moins de 12 heures, ce 11 juin, le gouvernement grec de coalition (ND, PASOK, DIMAR) a annoncé et mis en application l’arrêt des trois chaînes de télévision et des 26 stations de radio publiques, regroupées dans l’organisme ERT.

La police a coupé les émetteurs en soirée.

Le gouvernement a ainsi fait le choix de poursuivre sa politique de super-austérité et de bradage du pays par une provocation politique sans précédent.

Il ferme l’une des entreprises publiques les plus emblématiques, accusée d’être un foyer de déficit, au moment même où la « troïka », UE, BCE et FMI, expédie ses proconsuls à Athènes réclamer de nouveaux comptes. Un gage aux organismes les plus détestés du peuple !

Il est évident que cette mesure est surtout politique. Le gouvernement ferme un média qu’il juge insuffisamment complaisant à l’égard de sa politique. Le souvenir de la dictature ne peut que remonter dans la mémoire des Grecs.

3000 salariés vont être licenciés. 1000 seront peut-être repris dans une nouvelle structure entièrement cadenassée par le pouvoir et le patronat.

Des manifestations de soutien se sont aussitôt organisées avec les salariés de l’audiovisuel qui tentent de résister en continuant à travailler. Un mouvement de grève se prépare dans les médias privés. L’occupation du siège d’ERT est envisagée. L’hypothèse d’une épreuve de force nationale est probable.

Par la voix de son secrétaire, Dimitri Koutsoubas, le Parti communiste grec, KKE, a mis en garde contre la privatisation de l’information et appelé aussitôt à un large mouvement de solidarité de toute la classe ouvrière. Les syndicats réformistes condamnent fermement le gouvernement. Le leader de la nouvelle gauche réformiste, Syriza, Alexis Tsipras est accouru se placer en tête des premières manifestations. Il se relance après « l’Altersummit » de la semaine dernière, forum organisé par Syriza et 188 organisations européennes, qui ont rassemblé à peine 1500 personnes dans les rues d’Athènes.

Mais l’opposition vient aussi des rangs des forces gouvernementales. Le PASOK, parti socialiste, et le DIMAR, « Gauche démocrate », parti issu d’une scission de Syriza, se désolidarisent du premier ministre conservateur Antonis Samaras et annoncent qu’ils ne voteront pas le décret de liquidation d’ERT.

Samaras et ses donneurs d’ordres capitalistes ne pouvaient ignorer cette évolution totalement prévisible. Quelles intentions prêter alors à leur recherche d’une épreuve de force à l’issue incertaine ?

S’agit-il pour eux d’obtenir une victoire symbolique définitive sur le mouvement social ?

S’agit-il de détourner la colère populaire en renforçant les courants populistes, réactionnaires et même fascistes qui prospèrent dans le pays à la faveur de la crise ? Le parti néonazi, ouvertement raciste, « l’Aube dorée », est donné en hausse par les sondeurs à 12/14%. Il ne cesse de conspuer la télévision publique. Ces mêmes sondeurs, à la solde de l’idéologie dominante, posent maintenant la question de l’avènement d’une nouvelle dictature.

En cas d’échec, notamment au Parlement, la droite ne prend que le risque d’une alternance, avec un retournement de coalition et une union de tous les partis de gauche socio-démocrates. Alexis Tsipras a passé ces derniers mois à rassurer les capitales occidentales sur son orientation atlantiste et pro-européenne. Lui passer la main, c’est peut-être une façon d’apaiser la situation tout en renforçant la résignation en Grèce et dans les autres pays d’Europe. Christine Lagarde, présidente du FMI, estime qu’il vaut mieux abaisser la pression sur un pays déjà pillé à 25% au nom de la crise capitaliste.

Malheureusement, ces trois perspectives sombres sont combinables.

Communistes français, nous serons très attentifs aux analyses et initiatives de la seule force politique d’alternative en Grèce, le Parti communiste grec, KKE et son émanation syndicale PAME. Nous ferons tout notre possible pour les relayer et les soutenir.

Nous savons que la Grèce est le laboratoire des politiques capitalistes européennes de répression des travailleurs.

Nos affiches PCF pour la Fête des Libertés détournées !

Nos affiches PCF pour la Fête des Libertés détournées ! dans BREVES 3-225x300Quelle ne fut pas notre surprise aujourd’hui quand en passant devant un panneau d’affichage libre où nous avions collé nos affiches pour la fête des libertés, nous avons vu celles-ci tapissées de quelques tracts estampillés Front de Gauche mais non signés par une quelconque organisation politique.

En effet, comme beaucoup le savent, notre Section ne soutient pas la stratégie du Front de Gauche, nos affiches et autres matériels n’arborent donc jamais ce logo.

A Saint-Quentin, la grande majorité des communistes soutiennent cette position, les quelques autres la connaissent très bien. Nous ne pouvons donc pas imaginer que ces affichettes aient été collées par un communiste bien au fait de la situation.

Aucune autre composante du Front de Gauche n’est répertoriée dans les environ (ni PG, ni GU, …) et même si cela était le cas, eux aussi, investis politiquement, connaîtraient la situation. Il ne serait d’ailleurs bon pour personne de se livrer à ce genre de jeu, chacun connaissant les capacités de mobilisation de la section en matière de collage.

2-300x225 dans BREVESIl ne peut donc s’agir que de l’acte d’un quidam, n’étant pas au fait de nos positions, il aura cru bon d’y apposer un tel logo. Nous lui serions donc grès de ne plus réitérer cette opération et de coller sa propagande non pas sur mais, à côté de nos affiches (la place étant largement suffisante). Les affiches et leur collage sont le fruit du travail de nombreux militants.

Certains esprits mals intentionnés pourraient y voir une tentative d’appropriation de notre affiche, de notre communication, de nos actions et de la Fête des Libertés en particulier. D’autres y verraient aussi une action d’un quelconque autre groupe politique local  pour envenimer la situation.

4-225x300Nous préférons penser que cet acte est le fait d’ignorance plutôt que de malhonnêteté.

51-300x225

En tout état de cause, cela démontre la qualité de notre matériel qui a attiré le regard de cet original.

La révolte Journal de cellule de Gauchy : Reconstruire un vrai Parti Communiste

Une exigence incontournable


Il est urgent de reconstituer un vrai Parti Communiste dans notre pays, notre ville.

En effet, tant que la classe ouvrière disposait d’un vrai P.C.F. marxiste-léniniste, à la sois patriote et internationaliste, luttant pour le socialisme et la démocratie, le capital et la réaction était tenus en respect, notre peuple était à l’offensive et obtenait d’importantes avancées ou du moins, il disposait d’un parti politique lui permettant de résister aux assauts du capital et de préparer la contre-offensive.

Mais, en abandonnant l’un après l’autre ses identifiants révolutionnaires sous prétexte d’élargir son électorat se soumettant toujours d’avantage à la « construction européenne » et à la tutelle du PS s’associant à des gouvernements de gestion capitalisme qui, sous Mitterrand et Jospin, ont obscurci tous les repères de notre peuple, la formation qui porte encore le nom glorieux du PCF s’est totalement dénaturée et communalisée.

Communiqué de la Section du PCF de Saint-Quentin suite au décès de Clément Méric

Communiqué de la Section du PCF de Saint-Quentin suite au décès de Clément Méric dans Le PCF à St Quentin logo-pcf-stq-150x150Encore une fois, le fascisme a tué. Aujourd’hui, c’est un jeune étudiant de 18 ans que nous pleurons. Roué de coups hier soir, à proximité de la gare Saint-Lazare, par plusieurs fascistes militants dans des mouvements d’extrême-droite, Clément Méric était étudiant à l’Institut de Sciences Politiques, et membre du syndicat Solidaires. Nos premières pensées vont à sa famille et à ses proches qui subissent eux aussi, la haine instaurée par quelques puissants pour détourner des colères légitimes.

Pendant les crises du capitalisme, alors que beaucoup de travailleurs subissent le chômage et la précarité, les possédants font tout pour détourner la colère populaire. L’extrême-droite, mise en avant de façon permanente par les médias, utilisée par le système, n’hésite pas à reprendre dans ses discours des revendications sociales. Ce n’est que pour mieux les détourner. Le Front National joue pleinement ce rôle d’aspirateur populiste, surfant sur toutes les vagues possibles et imaginables, attisant toutes les haines. Diviser les travailleurs pour mieux défendre le capitalisme, voilà le rôle historique de l’extrême-droite. Et pour ceux qu’elle ne peut pas convaincre, militants communistes, syndicalistes, et progressistes, elle n’hésite pas à recourir à la violence.

Les gouvernants, qu’ils soient de droite ou de gauche, doivent prendre toute la mesure de ce qui est en train de se passer dans le pays. Leur fausse compassion : un opportunisme qui ne saurait cacher la responsabilité qui leur incombe. Leurs politiques diverses ne peuvent conduire qu’à la montée du fascisme, la population désespérée n’y voyant d’autre alternative. Nous nous devons aussi de remettre en cause nos pratiques et prendre conscience de notre rôle à jouer. Le Parti Communiste se doit de représenter cette perspective attendue par les populations en souffrance, une organisation de lutte, une organisation défendant des positions de changement radical, un outil au service de ce qui n’ont que leur force de travail.

Dans les mois, dans les années qui viennent, la section du Parti Communiste de Saint-Quentin continuera de dénoncer, de démasquer la supercherie du discours « social » de l’extrême-droite. Plus que jamais, malgré la violence et les intimidations, nous continuerons à nous organiser pour offrir une autre perspective, réelle et concrète : celle de l’organisation des masses dont le seul objectif est le renversement de l’ordre social et la prise du pouvoir par elles-mêmes.

Soyons la perspective, faisons reculer le fascisme !

Le PC turc analyse les derniers événements en Turquie : « Ouvrir une perspective dans les intérêts de la classe ouvrière »

Sur les derniers événements en Turquie

« Ouvrir une perspective dans les intérêts de la classe ouvrière »

Communiqué du Parti communiste turc

Traduction AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

1 – Cela fait plusieurs jours que la Turquie est le théâtre d’un authentique mouvement populaire. Les actions, manifestations qui ont commencé à Istanbul et se sont étendues à toute la Turquie sont autant massives, légitimes qu’historiques. Le plus important, c’est le changement frappant dans l’état d’esprit de notre peuple. La peur et l’apathie ont été surmontées, et le peuple a pris confiance.

2 – Le Parti communiste de Turquie a été partie intégrante du mouvement populaire dès le premier jour et a mobilisé toutes ses forces, essayé de renforcer le caractère prolétarien et révolutionnaire du mouvement, s’efforçant d’apporter une forme de discipline et de maturité, organisant un certain nombre d’actions et de manifestations. Dans le processus, les forces de police ont mené une charge virulente contre le siège de notre parti à Ankara. Dans toute la Turquie, plusieurs membres du parti ont été arrêtés et blessés. Il y a eu même certaines tentatives d’enlèvement de cadres de notre parti. Mais ces provocations contre notre parti ont été mises en échec.

3 – L’accent que nous mettons sur le rôle du TKP ne vise pas à minimiser la nature spontanée du mouvement ou la contribution d’autres acteurs politiques. Au contraire, le TKP insiste bien sur le fait que ce mouvement a une dimension qui va bien au-delà de l’impact de tel acteur politique ou de quelle que forme d’opportunisme politique que ce soit.

4 – L’appel lancé par les masses à la démission du gouvernement est un fait dans ce mouvement. Bien qu’il soit évident qu’une alternative de gauche ne puisse pas être construite « dès maintenant », cette exigence doit être portée haut et fort. Une perspective favorable à la classe ouvrière ne pourra se dessiner qu’en profitant de l’énergie qui sortira de ce moment historique. Le TKP se concentrera sur ce point et dénoncera la véritable portée de fausses alternatives telles que la « formation d’un gouvernement national », qui vont être mises en avant et tromperont les travailleurs en leur faisant croire que la crise pourra être surmontée de cette façon.

5 – Sans aucun doute, les tenants de l’ordre politique tenteront de calmer le peuple, de reprendre le contrôle des événements et y compris essaieront de retourner la situation à leur avantage. Ils pourront obtenir des succès temporaires. Même dans ce cas, le mouvement populaire ne doit pas être une opportunité manquée. Le TKP est prêt pour une phase de lutte obstinée mais intense.

6 – Afin d’agir ensemble, les différentes branches du mouvement socialiste partageant les mêmes objectifs et les mêmes préoccupations doivent prendre immédiatement la mesure de l’émergence de ce mouvement populaire. Le TKP, sans interrompre ses missions et activités quotidiennes, va agir de façon responsable sur cette question et s’efforcer de créer une plate-forme commune sur la base des exigences urgentes ci-dessous.

7 – Afin de mettre en échec les plans du gouvernement visant à diviser le mouvement populaire entre une partie illégitime et l’autre légitime, toutes les forces doivent éviter toute action qui pourrait nuire à la légitimité du mouvement. C’est le pouvoir politique qui attaque. Le peuple doit légitimement se défendre sans tomber dans le piège de la provocation tendu par le gouvernement.

8 – Quand les masses scandent leur slogan « Démission du gouvernement », les négociations limitées à l’avenir du parc Taksim-Gezi n’ont aucun sens. Le gouvernement feint de ne pas comprendre que les vieux équilibres ont été complètement bouleversés et qu’ils ne pourront pas être rétablis. Tout le monde sait que le mouvement populaire n’est pas le produit du seul souci pour les arbres du parc Gezi. La colère du peuple porte sur les projets de rénovation urbaine, la toute-puissance du marché, les interventions envahissantes dans la diversité des modes de vie, l’Atlantisme et la subordination aux États-Unis, les politiques réactionnaires, et l’attitude belliciste vis-à-vis du peuple syrien. L’AKP ne peut pas tromper le peuple turc avec son discours du « Nous planterons plus d’arbres que ceux que nous allons déraciner ».

9 – Il faut nous retrousser les manches, afin de créer une alternative dans les intérêts des travailleurs, il faut que le mouvement se porte sur certaines revendications concrètes. Ces revendications peuvent être actées en cas de démission du gouvernement ou d’Erdogan :

a) Le gouvernement doit annoncer que les projets qui comprennent la démolition du parc Gezi et du Centre culturel Ataturk sont annulés ;

b) Ceux qui ont été placés en garde à vue durant la résistance doivent être libérés et toutes les charges contre eux doivent être abandonnées immédiatement ;

c)Tous les agents de l’État dont les crimes sont avérés par les rapports des commissions formées par le Syndicat des associations du barreau et autres associations d’avocats locales doivent être relevés de leurs fonctions ;

d)Les tentatives de faire obstacle au droit du peuple à obtenir de véritables informations sur les événements doivent cesser immédiatement ;

e)Toutes les interdictions concernant les réunions, manifestations et défilés doivent être levées ;

f)Tous les obstacles de fait ou de droit qui empêchent la participation politique du peuple, y compris le seuil de barrage à 10% et les articles anti-démocratiques de la « loi sur les partis politiques », doivent être supprimés ;

g)Toutes les initiatives qui tentent d’imposer un seul mode de vie à tout le monde doivent cesser ;

10 – Ces revendications urgentes n’affecteront d’aucune manière notre droit et notre devoir consistant à s’opposer au pouvoir politique. La riposte populaire au gouvernement doit être renforcée, et les efforts doivent se concentrer sur l’élaboration d’une véritable alternative sur la scène politique.

11 – Le drapeau turc, avec étoile et croissant, qu’on a tenté d’utiliser pour offrir une couverture aux attaques réactionnaires et chauvines contre les travailleurs, les militants de gauche, les Kurdes après le coup d’Etat militaire fasciste du 12 septembre 1980, est désormais repris des mains des fascistes par le peuple turc et a été remis entre les mains de Deniz Gezmis [NdT : militant révolutionnaire fondateur d'un groupe armé d'extrême-gauche après 1968, axé sur la libération de la Turquie de l'emprise de l'impérialisme américain, il est arrêté puis exécuté en 1972], un drapeau parmi les patriotes turcs.

12 – Le mouvement populaire, depuis le début, n’a cessé de lutter contre la sinistre stratégie consistant à monter une communauté contre une autre en Turquie. Il nous faut maintenir cette attitude, ne cédant aucune place au chauvinisme ou au nationalisme trivial.

13 – En lançant un appel à nos frères et nos sœurs kurdes, nous avons déjà déclaré qu’ « il ne peut y avoir aucun accord de paix avec l’AKP ». Il ne peut y avoir aucun accord avec un pouvoir que son propre peuple désavoue, et dont la véritable face a été révélée. Les dirigeants politiques kurdes doivent abandonner « tout espoir d’aller plus loin dans le rapprochement avec l’AKP », et doivent devenir une composante forte d’un mouvement populaire uni, patriotique et éclairé.

14 – Nos citoyens qui ont perdu leurs vies, victimes des forces de police du pouvoir en place, ont sacrifié leurs vies au nom d’une lutte juste et historique. Notre peuple n’oubliera jamais leurs noms, et ceux qui sont responsables de leur mort doivent en payer le prix devant la justice.

Journal de cellule de Gauchy : Juin 2013

D’ici peu dans les boîtes à lettre gasiaquoises

Journal de cellule de Gauchy : Juin 2013 dans Le PCF à St Quentin journal-juin-gauchy-def

journal-juin-gauchy-def-1 dans Le PCF à St Quentin

Des centaines de milliers de personnes se sont soulevées en Turquie!

Communiqué du Parti communiste de Turquie

 

Traduction AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

La résistance au parc Taksim Gezi, qui se poursuit depuis plusieurs jours, s’est transformée en mouvement populaire ce 31 mai. Des centaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue à Istanbul et dans plusieurs régions de Turquie pour protester contre l’offensive inhumaine et délirante du gouvernement AKP.

Personne n’a le droit de tromper le peuple, d’essayer de tirer de fausses conclusions du déroulement des événements ou d’essayer de profiter de l’occasion pour en tirer des petites victoires politiques ou réaliser des démonstrations de force personnelles. Le mouvement historique et massif d’hier fut une éruption de colère populaire, qui est l’aboutissement de 11 ans de gouvernement AKP. Ces personnes qui partagent la même colère se retrouvent dans des tendances politiques différentes mais elles se retrouvent dans leur riposte commune contre le gouvernement.

Il ne s’agit pas d’un « printemps turc » comme les médias occidentaux aiment à le définir. Ce mouvement qui monte prend un caractère anti-impérialiste et laïque. Il est étroitement lié à l’opposition populaire à la politique belliciste du gouvernement en Syrie et à l’islamisation rampante de la vie publique. Ainsi, il diffère des autres soulèvements au Moyen-orient.

En dépit d’une brutalité policière sans limites et du manque de direction dans le mouvement, les manifestants ont soigneusement évité toute provocation. Depuis hier matin, plusieurs centaines de milliers de personnes défilent dans les rues sans crainte, parcourant en tout des milliers de kilomètres sans mener la moindre action qui puisse laisser un espace pour dénigrer cette résistance populaire légitime.

La terreur d’État qui s’est fait jour hier a fait plusieurs milliers de blessés et conduit à l’arrestation de centaines de manifestants. Cependant, cela n’a pas fait fléchir la résolution et la détermination populaire. Désormais, la riposte va bien au-delà du projet gouvernemental de construction d’un centre commercial à Gezi Parkı près de la place Taksim. Le gouvernement AKP porte l’entière responsabilité de l’escalade des événements. Le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan a essayé de minimiser les protestations et il doit désormais être prêt à affronter une dure réalité : les gens n’ont plus peur de son gouvernement et ils veulent s’en débarrasser le plus vite possible.

Notre parti va maintenant proposer de nouvelles initiatives pour améliorer la coordination de la lutte contre ces plans illégitimes du gouvernement.

Le Parti communiste de Turquie appelle ses adhérents et sympathisants à se rassembler place Taskim à 15 h.

Nous appelons notre peuple à boycotter les médias dominants, qui ignorent, déforment les nouvelles des manifestations et minimisent systématiquement le nombre des manifestants. Les gens doivent soutenir les médias alternatifs, qui sont la véritable source d’information.

Maintenant que le peuple s’est soulevé, la fin de ce gouvernement cruel est proche !

Solidarité contre le fascisme !

A bas la dictature du capital !

Le groupe des bureaucrates à la tête de la JC de Paris fait expulser 20 militants par la Police : Lamentable !

Jeunes communistes du 15ème arrondissement de Paris. Communiqué, 30 juin 2013


 Aujourd’hui, dimanche 30 juin, plus de vingt jeunes et étudiants communistes du 15ème et d’ailleurs ont été empêchés de participer à la Conférence fédérale des Jeunes communistes de Paris par le groupe à la tête de la JC de Paris qui n’a pas hésité à employer des méthodes indignes d’une organisation démocratique, allant jusqu’à appeler la police à la rescousse.

D’abord ce groupe dirigeant prétend organiser une conférence Fédérale sans y inviter tous les adhérents de la fédération, et en dissimulant le lieu de la réunion aux militants.

Ensuite, samedi 29 Juin, Anthony Crézégut, responsable des JC du 15ème, reçoit de la secrétaire fédérale Shirley Wirden une lettre d’intimidation et de menaces de poursuites judiciaires, dans la continuité de sa volonté de l’exclure du conseil départemental, et d’exclure l’ensemble des JC du 15ème, au mépris des règles statutaires.

Ce matin, quatre vigiles (comment les qualifier de camarades ?) empêchent physiquement l’entrée à la salle de réunion de la Conférence fédérale, normalement ouverte à tous les adhérents. Refusant tout dialogue avec des militants calmes et pacifiques, une direction minoritaire et bureaucratique se barricade derrière le rideau de fer du local de la section PCF du 19ème arrondissement sous les yeux des jeunes militants stupéfaits.

Perdant avec son sang froid tout sens de la mesure, Shirley Wirden décide finalement de recourir à la police pour disperser les militants qui ne demandaient qu’à participer au débat démocratique de leur fédération.

Refus du débat démocratique, traitement bureaucratique de différends politiques : ces méthodes rappellent celles du patronat et de la droite auxquelles nous sommes confrontés dans nos entreprises et nos quartiers, elles n’ont rien à voir avec notre conception de l’organisation : fraternelle, démocratique et surtout révolutionnaire.

Pour nous, le geste est révélateur : en faisant appel à la police pour surmonter leur insuffisance politique, le groupe dirigeant de la JC de Paris a jeté le masque : celui d’une clique de bureaucrates ambitieux et sans le moindre lien avec les luttes et les aspirations de la jeunesse et des salariés.

Les jeunes communistes du 15ème arrondissement de Paris se réuniront démocratiquement, en assemblée générale pour décider des suites à donner à ce coup de force. Entre-temps, notre priorité ira comme toujours au renforcement de notre organisation sur des bases de classe, pour mener la lutte contre la politique anti-sociale du gouvernement, du patronat et de l’Union Européenne.

Vive la Jeunesse communiste !

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