Archive | 29 mars 2013

Le vrai visage du FN : Quand Marine Lepen soutient Gaston Flosse

Quand Marine Lepen soutient Gaston Flosse : le vrai visage du Front National

 

En visite jeudi 21 et vendredi 22 mars en Polynésie française, après plusieurs jours passés en Nouvelle-Calédonie, la présidente du FN a rencontré pendant « une demi-heure » le sénateur et président du Tahoeraa Huiraatira.

Qui est Gaston Flosse ?

Ancien proche de Jacques Chirac, Gaston Flosse, âgé de 81 ans, a été condamné en janvier dernier à Papeete à cinq ans de prison ferme dans une affaire de corruption, mais il a fait appel. Le mois suivant, l’ancien président de la Polynésie française a aussi été condamné, en appel cette fois, à quatre ans de prison avec sursis dans une affaire d’emplois fictifs. Il s’est pourvu en cassation.

Gaston Flosse a été, à plusieurs reprises, mis en examen par la justice française aux motifs de « trafic d’influence », « faux et usage de faux », « prise illégale d’intérêts », « complicité de tenue illicite d’une maison de jeu de hasard », « détournement de fonds publics » et « corruption ». (voir le détail des affaire en fin d’article.)

« je préfère une République immorale que pas de République du tout ». « Et puis ça n’a qu’un temps », car « M. Flosse est en fin de parcours politique », a-t-elle déclaré, en faisant valoir que le FN ne pouvait pas constituer de liste lors de ce scrutin, son leader local ayant été déclaré inéligible après les dernières législatives (inéligibilité de trois ans suite à une affaire de compte de campagne). La présidente du Front National tente de justifier et de minimiser son parti pris, mais il est réel et effectif.

Le FN, qui voudrait se faire passer pour l’alternative au système et aux politiques actuelles, ne fait que montrer (encore une fois) son vrai visage : celui d’un parti prêt à tout pour arriver à ses fins. Celui d’un parti fréquentant les grandes fortunes, les mafias, les négationnistes, et autres néonazis. L’entourage proche de Marine Lepen et du Front National en général, ses fréquentations lors de ses déplacements ne font qu’annoncer ce que ce parti ferait du pouvoir s’il l’obtenait : tromper le peuple, instaurer un climat de peur et de corruption tout en favorisant ses « amis ».

La bourgeoisie (à laquelle les Lepen appartiennent bel et bien) n’œuvrera jamais pour le peuple, à moins qu’elle n’y soit contrainte par celui-ci.

Vous pensez renverser le système en amenant les Lepen au pouvoir, vous ne ferez que mettre une nouvelle fois à la tête de l’Etat un représentant de la bourgeoisie, même si celle-ci représente une autre bourgeoisie. Le risque majeur étant cette fois que les dirigeants verrouillent tout moyen de contestation, qu’ils répriment toutes les luttes et revendications. Ainsi, si aujourd’hui, vous pouvez contester une injustice dont vous êtes victime (au travail, avec la police, dans la société en général, …), ces personnes vous stigmatiseront, vous passerez de victime à coupable, vous serez isolé et réduit au silence par le nouveau système. Le but étant de jouer sur le climat de peur, d’opposer les gens entre eux, une première fois pour arriver au pouvoir, ensuite pour le garder. La peur, l’insécurité et l’injustice sont le terreau qui leur permet d’avoir le pouvoir, résoudre ces problèmes serait le perdre ; leur objectif est donc de le préserver tout en trouvant le bouc-émissaire les dédouanant de toute responsabilité, d’où les diverses dérives historiques des partis d’extrême droite.

Le modèle communiste est en ce sens son opposé, il vise l’appropriation des biens et des moyens de production par le plus grand nombre (et non par une élite) dans l’intérêt général. Tous œuvrent et travaillent pour produire des biens et des services qui serviront cet intérêt général et non plus les profits de quelques uns. L’objectif ne peut être atteint que par l’expropriation des dirigeants (politiques et économiques). L’union et l’organisation du plus grand nombre en est la condition absolue. Préparons-nous ! La colère monte, le moment viendra …

PCF, Section de Saint-Quentin

L’hôtel de Reginald Flosse

En juillet 2000, le président de la Polynésie française, Gaston Flosse, fait prendre quatre arrêtés lors du conseil des ministres. Ces arrêtés auraient permis au Territoire d’acquérir un hôtel appartenant à son fils Reginald Flosse, à des conditions favorables pour ce dernier. L’hôtel aurait ainsi pu être acquis à son prix d’achat, soit 1,95 milliard de Fcfp (16,34 millions d’euros), alors qu’il était fermé depuis 1998. Finalement, face à la polémique qui enfle, les arrêtés sont retirés en novembre 2000.

Le tribunal correctionnel de Papeete condamne, le 22 juin 2006, Gaston Flosse à trois mois de prison avec sursis pour prise illégale d’intérêt. Aucune peine d’inéligibilité n’est néanmoins prononcée à son encontre.

Disparition de Jean-Pascal Couraud : « l’affaire JPK »

Gaston Flosse est également mis en cause dans la disparition inexpliquée du journaliste tahitien Jean-Pascal Couraud, alias JPK, en décembre 1997. Selon les proches de JPK, ce journaliste aurait été assassiné en raison d’informations qu’il possédait sur l’existence d’un compte qu’aurait détenu Jacques Chirac au Japon.

Jean-Pascal Couraud était un ancien journaliste, ancien rédacteur en chef des Nouvelles de Tahiti. En 1997, il travaillait pour Boris Léontieff, adversaire politique de Gaston Flosse. Il était surveillé par la cellule d’écoute du Groupement d’intervention de la Polynésie (GIP), une milice aux ordres de Gaston Flosse.

Un ancien membre du Groupement d’intervention de la Polynésie, Vetea Guilloux, a accusé en 2004 deux membres du GIP d’être responsables de l’assassinat du journaliste Jean-Pascal Couraud. Vetea Guilloux s’est ensuite rétracté et est aujourd’hui poursuivi pour dénonciation mensongère.

Condamnations pour détournements de fonds publics

Pour l’affaire des « sushis de la Présidence », Gaston Flosse est condamné, en février 2009, pour détournement de fonds publics à un an d’inéligibilité, un an de prison avec sursis et 2 millions de francs CFP (environ 16 700 €) d’amende. Le 24 septembre 2009, lors du procès en appel la peine prononcée en première instance est confirmée. Le 22 octobre 2009, le Conseil constitutionnel examine la demande de « constatation de déchéance » de Gaston Flosse, présentée le 5 octobre par le Garde des sceaux, mais sursoit à statuer dans l’attente du résultat du pourvoi en cassation.

Par ailleurs, il est condamné le 27 mars 2012 pour détournement de fonds publics (400 000 francs d’amende et 420 000 francs d’indemnité à verser à l’assemblée de Polynésie française) pour avoir eu recours à une femme de ménage à son domicile privé, rémunérée sur fonds publics.

Affaire de « l’annuaire OPT »

Le parquet de Papeete demande, le 6 juillet 2009, la levée de l’immunité parlementaire de Gaston Flosse, poursuivi pour détournement de biens sociaux, trafic d’influence passif et corruption active. Quelques jours auparavant, le siège de son parti, Tahoeraa huiraatira, était perquisitionné et la secrétaire particulière de Gaston Flosse placée en détention provisoire. Le 8 juillet 2009, son hôtel particulier, à Paris, est également perquisitionné dans le cadre de cette affaire.

À la suite de la demande du procureur général de Papeete, le bureau du Sénat lève partiellement l’immunité parlementaire de Gaston Flosse le 22 juillet 2009, autorisant ainsi son placement en garde à vue : c’est la quatrième fois depuis 1995 qu’une telle décision est prise à l’encontre d’un sénateur. Le 24 juillet 2009, Gaston Flosse est placé en garde à vue dans les locaux de la Division nationale d’investigation financière de Nanterre. Le 15 septembre 2009, une nouvelle demande de levée de l’immunité parlementaire (demande d’autorisation de mise en détention provisoire) est examinée par le bureau du Sénat : celui-ci rejette la demande, jugée prématurée, avant une éventuelle mise en examen. Deux jours après, Gaston Flosse est à nouveau placé en garde à vue, à Papeete, cette fois-ci. Il est ensuite mis en examen, le 30 septembre 2009.

Le 4 octobre 2009, c’est au tour de sa compagne, Pascale Haiti, d’être mise en examen à Tahiti. Cette dernière est accusée de destruction de preuves dans cette affaire qui porte sur un « pacte de corruption » dont Gaston Flosse serait le « centre », selon les termes du procureur de la République en Polynésie française. L’instruction a démontré comment, de 1993 à 2005, les sociétés du groupe 2H (Hubert Haddad) ont remis environ un million de francs pacifique mensuellement à Gaston Flosse via sa secrétaire particulière. Ces sommes servaient, d’après les mis en cause, à s’assurer les bonnes grâces du pouvoir pour obtenir des marchés publics.

Le 3 novembre 2009, le bureau du Sénat lève l’immunité parlementaire de Gaston Flosse. Le 10 novembre, Gaston Flosse est arrêté et placé en détention provisoire à la maison d’arrêt de Faa’a-Nuutania. Après avoir été remis en liberté sous contrôle judiciaire le 25 novembre 2009, il est de nouveau incarcéré le 3 décembre 2009 et de nouveau libéré, sous caution, le 24 décembre 2009.

Le 15 janvier 2013, le tribunal correctionnel de Papeete le condamne à cinq ans de prison ferme pour trafic d’influence passif et corruption active.

Affaire des emplois fictifs

Gaston Flosse avait, sous sa résidence, multiplié les recrutements sous la forme de « contrats cabinets » directement rattachés à la présidence. Plus de 1 000 personnes ont ainsi pu être employées par ce dispositif. La justice a identifié près d’une centaine de personnes pour lesquelles les emplois sont qualifiés de fictifs ou servaient les intérêts du parti politique de Gaston Flosse. Le 4 octobre 2011, Gaston Flosse est condamné à quatre ans de prison ferme pour détournement de fonds publics et prise illégale d’intérêts aux côtés de 86 autres personnes. Le 7 février 2013, la cour d’appel de Papeete a ramené cette peine à quatre ans de prison avec sursis, 125 000 euros d’amende et trois ans de privation des droits civiques.

Manifestation Education Nationale du 6 avril 2013, horaires et lieux de bus dans l’Aisne

Ce samedi 6 avril, les fédérations syndicales appellent à manifester à Paris. La Section du PCF de St-Quentin soutient cet appel et invite un maximum de personnes à s’y rendre. Pour cela, la FSU met à disposition des bus (voir lieux et horaires en fin d’article).

Education prioritaire, formation des enseignants, priorité au primaire, rythmes, collège, 3 voies du lycée, métier, rémunérations, conditions de travail…. les exigences des personnels doivent être entendues.

Cependant, les communistes de St-Quentin ne peuvent se limiter aux revendications de la FSU. Car la réforme Peillon sur les rythmes est une réforme bâclée à effet d’annonce, car la Loi d’orientation en discussion au parlement est à la fois insuffisante et néfaste pour l’avenir (école du socle, abandon des prérogatives de l’État sur l’École et sur la Formation Professionnelle, disparition du Service Public d’orientation…).

Pour ces différentes raisons, les communistes saint-quentinois invitent à participer à ce rassemblement tout en faisant passer le mot d’ordre de retrait de la réforme des rythmes scolaires et de retrait de la loi d’orientation. L’éducation de nos enfants ne peut se contenter des miettes proposées par quelque gouvernement que ce soit.

Voici les horaires des bus affrétés par la FSU pour se rendre à la manifestation parisienne :

  • Hirson ( place victor Hugo) : 11h00

  • Saint Quentin (place de la gare) 11h30

  • Laon (pont de vaux) 12h00

  • Vouêl (place de la mairie) 12h00

  • Soissons (hôtel de ville) 12h45

article SNUipp

Cgt Education

 

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