Archive | 22 janvier 2013

CN du PCF du 16 janvier 2013 – Corinne Bécourt s’oppose à la mainmise du FdG sur le Parti

 

Conseil national du PCF du 16 janvier 2013

Corinne BECOURT- Fédération de l'Aisne-Membre du Conseil National du PCF

Corinne BECOURT- Fédération de l'Aisne-Membre du Conseil National du PCF

Intervention de Corinne BECOURT, fédération de l’Aisne, en réaction aux explications de Pierre Laurent sur la coordination du Front de gauche

C’est inadmissible. Des instances du Front de gauche que nous ne connaissons pas, décident unilatéralement du contenu et de l’organisation d’une campagne politique nationale qui nous sont imposés. Pierre Laurent nous dit que c’est la « coordination nationale » dont il fait partie, nous ne savons pas avec qui.

Donc, la veille, hier, les groupes et personnalités du Front de gauche annoncent à la presse leur opération politique. Et le lendemain, les membres du Conseil national du PCF n’ont même pas le texte adopté!

Camarades, c’est ça le Front de gauche ! La forme – le coup de force – et le fond – le réformisme politicien – se rejoignent. Ils sont cohérents !

Les communistes sont mis à l’écart. Les propositions communistes de rupture sont effacées. Le Parti est mis sous tutelle des personnalités éminentes du Front, un niveau inaccessible pour les communistes.

CN du PCF du 16 janvier 2013 – Corinne Bécourt s’oppose à la mainmise du FdG sur le Parti dans 36éme Congrès du PCF 130121_fdg_perso

Les personnalités qui décideront à la place des communistes?

Les personnalités qui décideront à la place des communistes?

Et cela est destiné à durer ! Je découvre une note qui circule, envoyée « aux fédérations du PCF », mais même pas aux membres du Conseil national.

Je lis comment la direction du PCF négocie avec les « partenaires » la future organisation du Front de gauche. Une « stratégie commune », des « initiatives communes », trois niveaux d’organisation hiérarchiques, une prise de décision nationale par les instances du Front de gauche avec ces personnalités « cooptées », suivant la règle du « consensus ». J’en passe et de pires !

Ce n’est pas que notre Conseil national qui est méprisé, c’est le Parti tout entier à quelques jours du congrès !

Dans ce congrès bâclé, les communistes n’auront pas pu se prononcer sur la nature du Front de gauche. Mais le Front de gauche s’organise pour décider à leur place sa ligne réformiste.

Les communistes doivent le savoir et utiliser tous les moyens pour exprimer leur refus du coup de force et leur volonté de faire vivre leur parti.

Le MJCF condamne l’intervention au Mali

Extrait des voeux de Nordine Idir, secrétaire national du Mouvement de la jeunesse communiste de France, 14 janvier 2013

 

Le MJCF condamne l’intervention au Mali dans APPELS 130121_mjcf_logo-300x269« Je tiens au nom du MJCF à exprimer ma plus vive condamnation de l’offensive lancée par nos autorités au Mali pour « lutter contre le terrorisme », digne des heures les plus sombres de la Françafrique. Mais de qui se moque-t-on ? Nous connaissons ce discours nauséabond et dangereux du choc des civilisations qui justifie les interventions armées pour les intérêts des multinationales ! Pas de guerre au nom de la liberté pour faire couler le sang et les dollars pour Areva, Total ! Notons le passage en force de cette intervention armée sans mandat international ni vote au Parlement. Chacun connaît la véritable crise que connaît ce pays : c’est la misère que connaît ce peuple dans l’indifférence générale qui a connu les plans d’ajustement structurel du FMI, doux nom pour désigner les politiques d’austérité et de privatisation depuis plus de 20 ans. Voilà le véritable terreau à l’extrémisme, financé au passage par les pétromonarchies amies de nos gouvernements. »

CN du PCF du 16 janvier 2013 – résumé de l’intervention de Claude Fainzang-Il n’est pas acceptable d’affaiblir encore nos sections et cellules

Conseil national du PCF du 16 janvier 2013 – Intervention de Claude Fainzang (75) – Résumé sommaire pour « Communistes »

MODIFICATION DES STATUTS CONTRE LES SECTIONS ET LES CELLULES: NON!

 

CN du PCF du 16 janvier 2013 – résumé de l’intervention de Claude Fainzang-Il n'est pas acceptable d'affaiblir encore nos sections et cellules dans Conseil National du PCF claudefainzang« Congrès: pas acceptable d’affaiblir encore sections et cellules. L’ancrage local est une condition de l’efficacité de nos luttes. La baisse d’un tiers des cotisations revenant aux sections, la fin de la part des cellules: un contresens. Des indemnités des élus, les militants de base n’ont rien! Le Front de gauche ramasse l’argent des campagnes électorales? Autant en moins pour le Parti! Le barème de cotisation pose problème. Les camarades imposables sont remboursés des deux tiers par le fisc. Pour les plus pauvres en difficulté, c’est plein pot ou bien à la discrétion de la direction. Que le CN désigne les candidats dans les aux municipales à la place des structures locales : un centralisme indéfendable! »

le Front de gauche allemand (Linke) s’est volatilisé

Elections en Basse-Saxe : le Front de gauche allemand (Linke) s’est volatilisé dans Communisme-Histoire- Théorie 130121_niedersachsen1-300x168

Vivelepcf, 21 janvier 2013

Des élections régionales avaient lieu le 20 janvier 2013 dans l’importante région de Basse-Saxe en Allemagne occidentale, 8 millions d’habitants, où se trouvent notamment les principales usines de Volkswagen.

La coalition au pouvoir nationalement, conservateurs (CDU) et libéraux (FDP), se tient relativement bien, à 45,9% des voix. Elle perd 4,5% et la présidence de la région à un siège près. Mais il n’y a pas de vote sanction.

La coalition d’alternance, sociaux-démocrates (SPD) et Verts, progresse de 8% et prend un léger avantage à 46,3%. Les Verts, +5,7% à 13,7% des voix, profitent particulièrement des débats sur les déchets nucléaires.

92% des suffrages exprimés se sont ainsi portés sur les partis du consensus antisocial qui, alternativement, se sont appliqués nationalement et régionalement à diminuer les salaires et la protection sociale, à diriger l’argent public vers les grands trusts, à faire payer des investissements « écologiques » par les usagers au plus haut prix, à réduire l’offre de service public, notamment l’école…

Ce constat, en Allemagne comme ailleurs, est consternant et appelle la réflexion des progressistes.

En 2013, l’abstention est à peine moins faible qu’en 2008, 40%. C’est une donnée durable : Une grande partie de la classe ouvrière et des catégories les plus pauvres ne se sentent pas concernés par les élections.

L’autre fait marquant du scrutin est l’effondrement du Parti de la gauche, die Linke, le Front de gauche allemand. Il passe de 7,1% en 2008 à 3,1% en 2013 et perd toute sa représentation. Son électorat s’est volatilisé dans toutes les circonscriptions. Le feu de paille n’a pas duré. L’absence de perspective alternative a été sanctionnée.

Aujourd’hui, la droite est au pouvoir seule à Berlin, sans les sociaux-démocrates comme en 2008. Die Linke ne joue plus le rôle de réceptacle électoral, à gauche du SPD, d’autant moins que sa direction défend comme perspective une participation à une coalition avec les sociaux-démocrates et les Verts pour les « tirer à gauche ». Ceux qui se résignent à l’alternance social-démocrate ont voté directement SPD, les autres se sont abstenus. Pour les problématiques « sociétales » d’accompagnement, les Verts sont des porte-paroles plus efficaces que Die Linke.

Moins que jamais, Die Linke représente une alternative de résistance au système.

En Basse-Saxe, ses responsables se sont associés dès 2008 à la campagne de dénigrement anti-communiste visant la seule élue régionale du Parti communiste allemand, Christel Wegner (DKP). Le conformisme anticommuniste ne paie pas non plus.

Pas plus que l’imagerie gauchiste. Dans les toutes dernières semaines, Die Linke a parachuté Sarah Wagenknecht comme tête d’affiche en Basse-Saxe. L’arrivée de la médiatique conférencière, alibi de gauche « communiste » depuis 20 ans à tous les reniements réformiste de Die Linke, n’a visiblement pas touché l’électorat populaire.

Communistes français, nous assurons nos camarades du DKP et Christel Wegner particulièrement de tout notre soutien dans leur action dans les syndicats et les luttes en Basse-Saxe. Nous attirons une nouvelle fois l’attention sur la gravité pour les travailleurs et le mouvement révolutionnaire de la ligne du Parti de la gauche européenne et de ses avatars nationaux, en Allemagne comme en France.

CN du PCF du 16 janvier 2013 – Intervention d’Emmanuel Dang Tran sur la guerre au Mali

CN du PCF du 16 janvier 2013 – Intervention d’Emmanuel Dang Tran sur la guerre au Mali dans Communisme-Histoire- Théorie emmanueldangtranmembreduconseilnationaldupcfConseil national du PCF du 16 janvier 2013, Intervention d’Emmanuel DANG TRAN, fédération de Paris, sur la situation au Mali

 130121_fabius_mali-300x191 dans Conseil National du PCFVoyons, la guerre lancée par l’Etat français au Mali n’est pas une guerre humanitaire pour délivrer un peuple ! Il est impossible pour le PCF d’entretenir une position ambigüe, de ne pas dénoncer l’intervention et ses objectifs réels.

Les exemples d’Irak, d’Afghanistan, de Libye etc. montrent que les interventions impérialistes ont renforcé bien plus le « fascisme islamiste » qu’autre chose. Sur ce plan, les conséquences finales de l’intervention au Mali sont imprévisibles, pour ce pays, pour la région et même plus largement. Ceux qui se sentent « soulagés » aujourd’hui ne le seront peut-être plus demain. Quant à la sincérité du prétexte du gouvernement français : songeons qu’au même moment, il soutient politiquement et arme les « djihadistes » en Syrie.

Prendre l’avis des associations et partis maliens progressistes est opportun. Mais notre position doit découler de ce qui doit rester notre grille d’analyse, au 21ème siècle comme au 20ème, n’en déplaise à certain, toujours valable à preuve du contraire : l’anti-impérialisme.

J’entends Jacques [Fath , responsable du secteur international]. J’ai lu les propos d’André Chassaigne au sortir de sa rencontre avec Ayrault. L’un et l’autre ont exprimé la crainte que l’intervention française soit « suspectée » d’être, « assimilée » à…  un retour de la « Françafrique ». Mais voyons, il n’y a même pas à en douter !

L’Etat français n’a qu’une préoccupation : défendre les intérêts économiques et géostratégiques du capitalisme, d’abord national, dans toute cette partie de l’Afrique. La guerre impérialiste en Libye a accentué la déstabilisation du Mali, attisé les conflits préexistants et leur militarisation. L’Etat français néocolonial, à la pointe des bombardements en Libye, a une responsabilité écrasante dans cette situation nouvelle. Il a une responsabilité tout aussi écrasante dans l’état récurrent de sous-développement et de dépendance dans lequel se retrouve l’ensemble du Mali. La guerre française ne vise en rien modifier cet état de fait mais le fera perdurer.

La solidarité entre le peuple français et les peuples africains passe par la position que le PCF devrait prendre : dénoncer la guerre impérialiste, mobiliser pour l’arrêt de l’opération et pour un règlement politique entre les belligérants.

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