Archive | 4 janvier 2013

LES JEUNES, CONDAMNÉS AU TRAVAIL PRECAIRE ? Encore des emplois sans avenir…

LES JEUNES, CONDAMNÉS AU TRAVAIL PRECAIRE ? Encore des emplois sans avenir... dans APPELS retraite_travail_des_vieuxIl n’est pas surprenant que le chômage des jeunes augmente quand la priorité est donnée à l’allongement de la durée du travail des seniors.

Il y a quelque chose d’extraordinairement absurde dans cette société à reporter la retraite de 60 ans vers 67 ans, au moment où l’on a 5 millions de chômeurs réels.

Pendant que les salariés, même usés, sont obligés de rester à leurs postes pour atteindre difficilement le nombre d’annuités nécessaire à une retraite de niveau décent, des centaines de milliers de jeunes s’impatientent au seuil de l’emploi.

Il y a aussi quelque chose de scandaleux quand on a 5 millions de chômeurs à ce que la durée légale de 35 heures par semaine, en pratique, soit largement dépassées, et qu’en moyenne la durée du travail soit de 41-42 heures.Il s’y ajoute un milliard d’heures supplémentaires non déclarées, non payées, non majorées, ce qui est un vol massif de salaires, et c’est surtout équivalent de 600 000 emplois.

Enfin, la précarité n’est pas une fatalité, elle n’est imposée par aucune exigence économique, c’est un choix patronal dans le seul but de freiner les salaires et de faire plier l’échine aux jeunes avant de leur accorder un emploi.*

Car, en fait, entre 29 ans et 54 ans, il y a 95% de CDI, et même la durée de ces CDI s’est allongée et elle est passée de 9.5 ans à 11.5 ans, ces 25 dernières années : le CDI pourrait être la norme dès 18 ans si le Code du travail prenait les mesures pour l’imposer. Le constat est sévère : s’il y a chômage des jeunes, c’est le fruit d’une volonté politique suffisante en face pour l’empêcher

Pourquoi s’acharne-t-on à continuer dans cette voie ?

Prenons un exemple symptomatique. Dans les emplois d’avenir, il y a un volet spécifique destiné aux futurs enseignants de 61398_448842918492870_2104750905_n dans Faire Vivre et Renforcer le PCFniveau licence2. Ils pourront enseigner avec une décharge de trois heures pour préparer leurs examens mais une rémunération de 900 euros, soit en dessous du seuil de pauvreté…

Aucune logique économique n’impose la précarité aux jeunes, et surtout pas le prétexte de formation, ou d’inexpérience. Dans le passé, les patrons formaient les jeunes, et c’était normal : maintenant, ils veulent des jeunes tout formés et, qui plus est, serviles.

Pour les faire rentrer dans le moule de la précarité, de la flexibilité, ils les forcent à un parcours du combattant, de 19 ans à 29 ans, de CDD en intérim, de stages en heures supplémentaires non payées. Mais tout ça, c’est pour augmenter à l’infini les marges et répondre aux ratios de profit exigés par les banques.

Clairement, les entreprises sont les grandes bénéficiaires de ces mesures. Il s’agit de démanteler le droit du travail et la protection sociale, ni plus ni moins. Les jeunes sont une porte d’entrée efficace pour atteindre cet objectif. Avec les femmes et les migrants, il s’agit d’une catégorie utilisée pour tirer les droits sociaux vers le bas, par des dispositifs d’exception.

 

 

 

toujours-plus-de-precarite dans Le PCF à St Quentin

« La précarité permet un ‟dégraissage ”de la masse salariale.

En toute liberté et en toute légalité. »

On ne peut pas améliorer le capitalisme,

il est responsable de ce qu’il  a de plus mauvais dans le monde.

Il faut que les jeunes soient partie prenante.

Ils faut qu’ils entrent dans la lutte.

 

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62% des Français rejettent l’euro, 77% des employés et ouvriers (sondage IFOP)…

Brève, vivelepcf, 2 janvier 2013

62% des Français rejettent l’euro, 77% des employés et ouvriers (sondage IFOP)... dans Communisme-Histoire- Théorie 130102_10francs_pieceUn sondage de l’Ifop, publié confidentiellement pendant la trêve des confiseurs le 31 décembre, affiche un résultat intéressant : 62% des Français « regrettent le franc, onze ans après l’introduction de l’euro » suivant la question posée.

L’interprétation du « spécialiste », Jérôme Fourquet, correspond pour une fois à notre expérience de militants.

Le rejet de l’euro est un phénomène de classe.

« L’échelle de revenus montre que plus on gagne, moins on regrette le franc, et inversement, plus les revenus sont modestes, plus on regrette le franc. » constate-t-il. 77% des employés et ouvriers « regrettent le franc », 41% (quand même) des cadres supérieurs et professions libérales.

L’analyste doit reconnaître que : « loin de s’estomper, le souvenir du franc et les critiques envers l’euro sont renforcés, notamment à l’occasion de la crise économique et financière », bien « qu’une génération entière n’a pas connu le franc ».

Ce sont les jeunes (66% des moins de 35 ans) et les actifs (68%) qui condamnent le plus largement l’euro et les plus de 65 ans et les retraités (37% et 46%) qui s’y résignent le plus. Quel désaveu pour les propagandistes de l’Union européenne !

Le rejet de l’euro se fonde sur le rejet de l’UE du capital.

Pour l’enquêteur, le « mécontentement vis-à-vis de l’euro » est lié aux « tensions sur le pouvoir d’achat ». Mais il est obligé d’aller plus loin dans son interprétation en estimant que la « critique de l’euro est plus politique » et traduit un « mécontentement vis-à-vis de la construction européenne ».

En clair, l’euro est assimilé à l’UE et aux politiques antisociales qu’elle coordonne. Au moment la « sauvegarde de l’euro » est présentée, notamment par la gauche française au pouvoir, comme la priorité absolue justifiant tous les reculs sociaux et le renforcement des profits capitalistes, ce n’est que du bon sens.

Cette enquête vient à point confirmer qu’il est possible et nécessaire de construire le rapport de force pour rompre avec l’euro et l’UE ! Rompre et non chercher comme la « gauche de la gauche » à les réhabiliter en agitant le leurre de « l’Europe sociale »…

En 2013, ce sera aussi plus dur pour l’idéologie dominante d’insulter les opposants à l’UE et l’euro comme, en 1992, quand on avait pu entendre – c’est authentique – des sondeurs expliquer que ceux qui votaient contre Maastricht étaient ceux qui se brossaient le moins les dents…

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