Archive | juin 2012

« Consultation » des communistes du 18 juin : une nouvelle étape franchie dans le mépris des communistes ! Corinne BECOURT, Membre du Conseil National du PCF, fédération de l’Aisne

« Consultation » des communistes du 18 juin : une nouvelle étape franchie dans le mépris des communistes !

 

Corinne BECOURT- PCF ST-Quentin-Membre du Conseil National du PCF

Corinne BECOURT- PCF ST-Quentin-Membre du Conseil National du PCF

Notre section a dénoncé la mascarade de « consultation » des communistes, en 24 heures sur un texte de 50 lignes,  au lendemain des législatives dans un communiqué (en lien).

Comme des camarades de nombreuses fédérations et sections du pays, nous avons refusé de nous plier à cette parodie qui n’avait pour objet que de faire avaler la poursuite de la stratégie du Front de gauche malgré la perte des deux tiers des députés communistes et le nouveau recul du vote communiste aux législatives.

Nous venons de recevoir le bulletin interne de la direction fédérale de l’Aisne, « Communistes 02 ». Une fois de plus, il n’est fait aucun état de l’analyse, transmise par PV, de la plus grande section du département. Nous ne sommes pas vraiment étonnés non plus que les résultats du « vote » ne soient pas détaillés section par section.

Des camarades de plusieurs sections nous ont alertés : de nombreux votes ont été obtenus automatiquement, par téléphone, sans lecture du texte, sur la seule base du refus de la participation au gouvernement, question que la direction nationale avait soigneusement évitée pendant la campagne électorale. Au plan national, ce n’est rien d’autre que de la manipulation.

L’échec cinglant du Front de dans la 4ème circonscription fait réfléchir dans l’Aisne, comme la poussée préoccupante de l’extrême-droite aux présidentielles, comme l’avènement d’une « gauche » au pouvoir en situation de poursuivre la politique antipopulaire d’austérité. Avec un PCF qui ne joue pas son rôle au cœur du monde du travail avec ceux qui subissent le plus durement cette politique.

Voilà les bases des discussions que la direction fédérale devrait avoir le courage d’ouvrir dans l’Aisne. Elle préfère boycotter les analyses de Saint-Quentin, de certains membres du Conseil départemental, d’un des deux membres du Conseil national de la fédération.

Se boucher les oreilles pour continuer à aller dans le mur de la poursuite de l’effacement du PCF ? Pour préserver des accords politiciens?

Camarades dirigeants fédéraux, si vous n’avez pas peur des communistes, acceptez le débat démocratique dans le parti ! Comme nous le faisons à Saint-Quentin !

 

Corinne BECOURT

Membre du Conseil National du PCF, du Conseil départemental du PCF 02

Section de St-Quentin 02

Ce que le rapport d’activités 2011 de la ville de Saint-Quentin ne vous dit pas (conseil municipal du 25/6/2012)

Ce que le rapport d'activités 2011 de la ville de Saint-Quentin ne vous dit pas (conseil municipal du 25/6/2012) dans Conseil Municipal de St Quentin OLIVIER-TOURNAY

OLIVIER TOURNAY, élu Communiste

Conseil municipal du 25 juin 2012

Intervention d’Olivier Tournay (PCF) pour l’opposition

 

Rapport n° 5 Rapport d’activités

Mesdames et Messieurs les conseillers municipaux

Nous devons donc prendre acte du rapport d’activités pour l’année 2011, rapport qui se veut être un condensé des actions les plus emblématiques de la ville. Chaque année, l’exercice est difficile. Chaque année, il tombe dans la facilité, l’approximation. Chaque année, il élude nombre de carences de la politique de la municipalité. Le rapport 2011 ne fera pas exception.

 

 

Je me suis basé sur un point de comparaison très simple, le rapport d’activité d’Habitat Saint-Quentinois. Je suis loin de partager l’ensemble des orientations prises dans cet organisme, mais force est de constater que son rapport annuel est très clair, très détaillé et met en avant ses atouts mais aussi ses faiblesses, avec une mise en perspective sur les années antérieurs.

 

Maintenant, prenons quelques points phares du rapport d’activité de la ville:

 

Dans le chapitre consacré à une « ville de projets ancrée dans l’avenir », il est bien question de l’entretien du patrimoine scolaire, mais c’est fort dommage, on oublie malencontreusement  d’indiquer qu’on a laissé fermer 2 écoles à Saint-quentin : David et Maigret et Kergomard. Cela n’a-t-il pas sa place dans un rapport d’activités ? Bien sur que si.

 

Le logement social et Habitat Saint-Quentinois : à peine évoqué. On aurait pu indiquer que les prévisions de subventions de la Ville pour Habitat Saint-Quentinois en 2011 étaient de 872 000 euros[1] (somme à relativiser aux regards d’autres lignes de crédits votées par la Majorité, nous aurons l’occasion d’en reparler). On aurait pu aussi évoquer les loyers qui augmentent ou les expulsions autorisées qui doublent presque en 2011[2] et qui en disent long sur la misère dans laquelle vit une partie de la population.  Cela n’a-t-il pas sa place dans un rapport d’activités ? Bien sur que si.

 

Quand il est question page 12, du soutien à l’activité économique, il est effectivement juste de rappeler que la ville n’a qu’un rôle d’incitation en matière de création d’emploi. Pour autant, il n’y aucune analyse sur la situation de l’emploi à Saint-Quentin. Rien sur la courbe de chômage durant l’année. Je sais bien que le sujet vous irrite, au point d’en arriver à des paroles malheureuses en allant même jusqu’à dire que je suis un menteur et un récidiviste, alors que vous savez pertinemment que ces sources sont avérées puisqu’il s’agit des données statistiques de l’INSEE. Alors je persiste et signe sur ces données,  en décembre 2011, il y a avait à Saint-Quentin intra-muros 6894 demandeurs d’emplois toutes catégories confondues dont 4589 de catégorie A (soit une augmentation sur l’année 2011 de 6.3% pour la catégorie A[3], contredisant toutes vos déclarations sur ce sujet). Cette donnée aussi douloureuse soit-elle ne devait-elle pas figurer dans le rapport d’activité de la ville dont le  maire (ex-ministre du travail) fait de l’emploi sa priorité ? Bien sur que si.

 

En définitive, c’est un joli tract, plein de photos, de jolies couleurs, quelques « copier-coller » des rapports précédents, mais sur le fond, rien qui ne fâche. Pour les difficultés de la ville, « circulez, y’a rien à voir ».

 

Merci de votre attention.


[1] Source Habitat Saint-Quentinois

[2] Source Rapport d’activité 2011: expulsions autorisées en 2010 : 17, expulsions autorisées en 2011 : 31

[3] http://www.insee.fr/fr/ppp/bases-de-donnees/donnees-detaillees/duicq/uu.asp?reg=22&uu=02501) : décembre 2010, demandeurs d’emploi de catégorie A : 4313

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Conseil municipal du 25/6/2012 : rapport d’activités de la délégation de service public pour l’organisation d’évenementiels principalement sportifs

Conseil municipal du 25/6/2012 : rapport d'activités de la délégation de service public pour l'organisation d'évenementiels principalement sportifs dans Conseil Municipal de St Quentin OLIVIER-TOURNAY

OLIVIER TOURNAY, élu Communiste

Conseil municipal du 25 juin 2012

 

Intervention d’Olivier Tournay (PCF) pour l’opposition

 

Rapport n° 16 : Rapport d’activités 2011 de la délégation de service public pour la promotion et l’animation de la Ville par l’organisation d’évènements principalement sportifs

 

Monsieur le Maire, mesdames et messieurs les Conseillers municipaux.

 

Ce qui frappe dans ce rapport, ce n’est pas ce qu’il contient, mais ce qu’il ne contient pas.

 

En effet, n’apparaissent pas les comptes-rendus annuels la délégation de service public  de promotion et d’animation de la Ville par l’organisation d’événements principalement sportifs, revenue l’an passé à la société sport événements. Ceci est d’ailleurs fort gênant car de manière contractuelle, ces dossiers auraient du être remis au plus tard au 31 mai 2012.

C’est d’autant plus gênant que l’opposition avait un certain nombre de questions au sujet de cette délégation de service public.  L’an dernier, voilà ce que vous nous annonciez à ce sujet : « Davantage de lisibilité : oui, davantage de transparence : oui,  davantage de sécurité juridique : oui».

Sans les dossiers, aucun de ces points ne peut être validé.

 

Nous ne saurons donc pas ce soir comment ont été répartis les 195 000 euros pour l’exercice de mai 2011 à décembre 2011, alors même qu’un meeting aérien a été annulé l’été dernier. Nous n’en saurons pas plus sur le meeting de boxe de l’automne dernier censé être une nouvelle formule (je fais allusion aux annexes du rapport de l’an dernier). En quoi était-ce une nouvelle formule ?

Nous nous posions aussi des questions sur la logistique et le lien avec les services de la mairie : du matériel est-il loué, prêté ? Y a-t-il  utilisation des moyens humains de la ville (montage, démontage et est-ce facturé ?)

 

Pas de rapports, pas de transparence… pas de réponse.

 

De même, l’an dernier, selon vos propos Monsieur le Maire, des concerts d’envergures devaient être proposés. Je ne me positionnerai pas sur le choix des artistes, les goûts musicaux de chacun n’ont pas à être discutés. Les finances de la collectivité, si.  En faisant venir les mêmes artistes,  deux années de suite, nous avons encore plus de mal à saisir l’intérêt de cette chère délégation de service public. N’y a-t-il qu’un seul groupe disponible pour se produire à Saint-Quentin ? Quel est le bénéfice pour la population ? La gratuité du prochain concert ne justifie en rien la redondance, car au final, c’est toujours la population qui paiera la facture.

Nous n’avons pas  non plus ce soir les éléments d’explication écrits concernant l’annulation du concert de cet hiver.

 

 

Autre interrogation,  concernant le prévisionnel cette fois-çi. Quid des manifestations devant se dérouler durant le premier semestre 2012. D’après le prévisionnel remis l’an dernier, un marathon devait avoir lieu en mai. En commission des finances, il nous a été indiqué que le prévisionnel n’est qu’indicatif et que l’on pioche dans les événements  qui intéressent la municipalité. Là aussi, nous nous éloignons de l’esprit de ce que vous déclariez l’an dernier, à savoir que « nous avons aussi besoin d’une programmation pluriannuelle ». Si cette programmation n’est pas le prévisionnel remis l’an dernier, quelle est-elle ?

 

Enfin, portons notre attention, et c’est le plus important,  sur les termes de la délégation votée l’an dernier par la majorité municipale et que vous avez ensuite signé Monsieur le Maire.

 

Selon l’article 14 de la délégation, le délégataire doit donc produire chaque année un rapport retraçant la totalité des opérations afférentes à la délégation de service public au cours de l’exercice écoulé, afin d’en faire l’objet d’une présentation au Conseil municipal au plus tard le 30 juin suivant l’exercice écoulé, à savoir :

-          un compte-rendu d’activité. Il a été remis pour la Commission des Finances. Très succinct vu l’importance des budgets et il n’apparaît plus ce soir.

-          Un compte-rendu technique : nous ne l’avons pas

-          Un compte-rendu financier, reprenant les comptes annuels certifiés par un Commissaire aux Comptes et retraçant la totalité des opérations : nous ne l’avons pas

-          La production des comptes annuels de la société du délégataire  avant le 31 mai : là encore nous ne les avons pas vu.

 

Bref, attendu qu’il semblerait (vous noterez l’emploi du conditionnel !) que l’article 14 de la convention n’ait pas été respecté, au titre de la non présentation des comptes-rendus annuels, la mise en demeure  prévue par l’article 17 est effective nous apprenez vous ce soir Monsieur le Maire depuis le 13 juin 2012.

Pour mémoire, ce même article 17, de cette délégation, votée je le reprécise, par la majorité et signée par vous Monsieur le Maire,  stipule que la résiliation de plein droit et sans indemnité est effective un mois après la mise en demeure. Il serait question de pénalité de retard, pourquoi pas, mais ce n’est pas le sujet. Nous étions l’an dernier contre cette délégation de service public, car la ville a des prérogatives qui ne doivent pas être bradées au privé, alors même que le dossier de la salle des musiques amplifiées n’en finit pas de traîner depuis des années. La ville a un service culture, la ville a un service sport et jeunesse, et des adjoints pour les chapeauter.  Mais cette délégation  est votée et nous n’en sommes pas responsables. Par contre, nous allons être très vigilant sur sa stricte application : un mois pour présenter les comptes-rendus après la mise en demeure comme le stipule la délégation, et nous nous en tiendrons fermement à cette position.

 

Merci de votre attention.

Fête des Libertés, dimanche 8 juillet 2012, le programme

Fête des Libertés, dimanche 8 juillet 2012, le programme dans Divers 1-PCF-FETE-DES-LIBERTES-8-JUILLET-2012-209x300
FETE DES LIBERTES 8 JUILLET 2012FETE DES LIBERTE

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Délirium de stylo par Virgile ANTOINE, auteur et illustrateur de BD, Sortie le 8 juillet à la Fête des LibertésThe ArtsRebois un coup t'auras moins soif

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Rebois un coup t'auras moins soif

Consultation des Communistes/ l’arnaque- Compte-rendu de l’assemblée générale

Consultation des Communistes/ l'arnaque- Compte-rendu de l'assemblée générale dans Conseil National du PCF FETE-DES-LIBERTES-2012-106x150

FETE DES LIBERTES 2012

PCF St-Quentin-22, rue de la Pomme Rouge- 02100 Saint-Quentin

 

PROCES VERBAL DE L’ASSEMBLEE GENERALE DU 18 JUIN 2012

 

29 présents- 8 excusés

 

En introduction, Corinne BECOURT, membre du Conseil National nous fait le compte rendu du CN réuni le matin même et nous transmet le texte soumis au vote.

 

Un débat s’engage où il en ressort une certaine amertume et une grande colère des camarades contre la direction du PCF. Ils déplorent la situation grave dans la quelle se trouve notre parti. Avec seulement 7 députés communistes et sans doute la fin du groupe communiste à l’Assemblée Nationale, cela confirme l’échec de la stratégie du Front de gauche. Ils dénoncent les stratégies politiques mortifères initiées en 2000 par Robert Hue et sa mutation, suivi de M.G Buffet dans la même lignée et confirmées par Pierre Laurent. Il est temps que tous les communistes ouvrent les yeux et reprennent en main leur Parti.

 

L’objectif de cette AG et de la consultation des Communistes initiés par le CN du 11 mai 2012 avait initialement pour objet la question de la participation au gouvernement par le biais d’une question simple et claire.

 

Nous constatons que ce n’est plus le cas, le bulletin de vote devient un texte d’orientation du Parti sur des questions importantes qui ne peuvent être tranchées que par un congrès. De plus un grand nombre de camarades ne pourront se prononcer sur  un texte reçu à 15h ce 18 juin et devant être voté en 24H. Il est rappelé que tous les adhérents n’ont pas internet et que les animateurs de la section, en activité professionnelle ne pourront pas faire la tournée des adhérents en 1 journée.

 

Concernant la partie du texte : « Nous estimons que les conditions de notre participation au gouvernement Ayrault ne sont pas réunies. Ce qui ne préjuge pas de l’avenir, nous restons disponibles au cas où elles se créeraient. »Les communistes de Saint-Quentin à l’unanimité affirment leur opposition à toute participation à un gouvernement social démocrate.

 

Concernant la partie du texte sur le Front de Gauche«  Les résultats des campagnes électorales du Front de gauche, la mise en mouvement populaire et citoyenne qui les a portées, nous invitent à poursuivre et à amplifier la démarche engagée avec le Front de gauche. » et « De travailler à associer dans la durée toutes celles et ceux qui, non membres d’un des partis du Front de gauche, souhaitent en être des acteurs à part entière. » Les communistes estiment que cette question ne peut se poser en l’état sans une réflexion approfondie et un débat avec l’ensemble des communistes, ce qui est impossible avec le texte reçu à15h ce 18 juin et voté en 24H.

 

Ils réaffirment :Compte tenu de l’échec du Front de Gauche, en France , particulièrement dans l’Aisne et dans notre circonscription ou le candidat FDG fait moins que les candidats PCF en 2007, la question de la stratégie de notre parti doit être complètement revue et que la nécessité d’un Congrès s’impose .

 

Que la phrase : De travailler à associer dans la durée toutes celles et ceux qui, non membres d’un des partis du Front de gauche, souhaitent en être des acteurs à part entière »  induit d’une façon ambiguë la possibilité d’adhérer au Front de Gauche, ce que les communistes avaient rejeté fortement à la conférence Nationale

 

O      Si nous votons OUI nous validons le « succès du fdg »

O      Si nous votons NON, notre vote pourrait être assimilé à un accord pour une participation au gouvernement.

 

Nous refusons donc de cautionner cette parodie de consultation.

O      POUR LE TEXTE : 1 VOIX (sur la partie de la non participation au gvt)

O      REFUS DE VOTE : 27 VOIX

O      ASTENTION : 1 VOIX

 

NB : Les camarades n’ayant pu participer à cette AG, peuvent encore voter jusque demain 19h.

 

Le 18/6/2012

 

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L’intervention de notre camarade Benoit face aux sbires de X.Bertrand et son appel…..Après Sarko Finissons-en avec Bertrand

Des militants UMP inondent les voitures des trains SNCF au départ de Paris et à destination de Saint-Quentin de tracts (grossiers voire mensongers) de propagande électorale en faveur du candidat Xavier Bertrand.
Non seulement, la distribution de tracts en gare ou à bord des trains est soumise à autorisation préalable de la société exploitante (soit ces militants ne l’ont pas, soit une entreprise publique prend parti dans la campagne électorale, ce qui est peu probable), mais ces tracts n’étaient pas mêmes proposés ou distribués mais déposés massivement dans les trains, au mépris de la propreté des moyens de transport public, de la tranquillité des voyageurs et surtout du travail des agents d’entretien de la SNCF (au nom évidemment de la « valeur travail » et de la « France qui se lève tôt »)
Lorsque j’ai tenté d’intervenir en faveur du respect du droit et surtout des travailleurs (ramassage méthodique desdits détritus), je me suis heurté aux réactions agressives ET AUX MENACES PHYSIQUES des militants de l’UMP.
Même en faisant abstraction des propos tenus par ces mêmes « militants » au cours du trajet sur la nécessité de convaincre « les électeurs de Marine », il est urgent de mettre fin aux pratiques fascistes dans la politique saint-quentinoise.
Amis, camarades, de la 2e circonscription de l’Aisne, le PS n’est pas formidable mais la droite est détestable.
L'intervention de notre camarade Benoit face aux sbires de X.Bertrand et son appel.....Après Sarko Finissons-en avec Bertrand dans ELECTIONS: Un moyen pas un objectif images

Après Sarko, finissons le travail...X.Bertrand: spécialiste du serrage de mains, Ministre du chômage, spécialiste de la peur à St-Quentin, distributeur de salle pour le FN, bras armé des patrons et du capital......

Dimanche prochain, votez et faites voter pour battre la droite.

Après les législatives, de notre camarade Jacques Cros- Bezier

Le feu de paille a-t-il fini de brûler ?

On pouvait penser que le score du Front de Gauche et de son candidat lors des présidentielles ne nous mènerait pas bien loin. L’offensive de Mélenchon à Hénin Beaumont contre Marine Le Pen s’est soldée par un échec cuisant.

Au plan national il n’y a pas de quoi pavoiser. Avec moins de 8 % le Front de Gauche n’est pas assuré de pouvoir constituer un groupe à la Chambre des députés.

Et si on tournait la page en reconnaissant qu’on a fait une erreur de stratégie en diluant toujours plus le parti communiste dans une nébuleuse sans fondement révolutionnaire ?

Comment va-t-on sortir de la crise ? En continuant à entretenir des illusions sur sa nature et sur ce qu’il faut mettre en œuvre pour la résoudre ? N’est-il pas temps de reconstruire le parti de rupture qui est plus que jamais nécessaire aux changements qui s’imposent ?

N’est-il pas urgent d’en finir avec cette Europe capitaliste à bout de souffle qui engendre tant de difficultés ? Ou peut-on continuer à faire comme si on pouvait la transformer afin qu’elle apporte une solution aux problèmes auxquels nous sommes confrontés comme nous y engage la social démocratie, qu’elle s’appelle Parti Travailliste en Grande Bretagne, PSOE en Espagne, PS en France, PASOK ou Syriza en Grèce…

J’étais assesseur ce dimanche 10 juin dans le bureau de vote de Casimir Péret 1. Je n’y ai pas passé ma journée, bien m’en a pris. Paul Barbazange y recueille, comme c’est devenu traditionnel pour les candidats communistes, 17 voix sur 885 inscrits, 555 votants et 548 exprimés. Autant dire que nous n’existons pas ou plus dans le quartier qui vote à Casimir Péret 1!

Un quartier résidentiel où les soucis ne manquent pourtant pas avec notamment celui de l’insécurité. Le Front National qui n’a pas été plus présent que nous dans la campagne, il n’avait même pas de représentant au bureau de vote, engrange 99 voix, soit 18 % des exprimés.

Ah oui, Elie Aboud qui reste certes en tête de ce scrutin : 16 901 voix et quelque 33,6 % des exprimés sur la circonscription, n’a pas encore retrouvé son siège ! Et ma foi même si je n’ai pas de sympathie particulière pour les socialistes, j’ai tellement d’antipathie pour cet élu UMP qui se réclame de la droite populaire très liée aux nostalgériques que je déteste, que j’irai sans doute mettre un bulletin dans l’urne le 17 juin !

 

Jacques Cros

 

 

Avant les élections grecques: les faits et analyses qui amènent à soutenir le KKE

A quatre jours des élections grecques, nous reprenons un ensemble d’articles ci-dessous analysant la situation et son évolution.


La position globale du KKE et pourquoi nous la soutenons
 (liste actualisée des signataires ci-dessous):

La supercherie Syriza, social-démocratie de substitution dans le texte:

Le recours à la répression et au fascisme contre les communistes et les syndicalistes révolutionnaires: 

Solidarité avec le combat du Parti communiste grec KKE, appel de communistes français

Premiers signataires (responsabilités dans le PCF : CD = Conseil départemental ; CN = Conseil national)

ALLEG Henri (91 – Palaiseau) – AURIOL Stéphane (75 – RATP – ex. CN), BECOURT Corinne (02 – Saint-Quentin – CD/CN), BERNABE Frédéric (70 – Vesoul – CD/CN – Secr. Fédéral), BERTRAND Robert (31 – Verfeil) ; CARPENTIER Laurie (02 – Saint-Quentin) ; CAUVIN Aline (78 – Mantes) ; CHANTRELLE Jean (92 – Malakoff) ; CHANTRELLE Laurence (92 – Malakoff) ; CHATAIN Monique (83 – Carqueiranne) ; COPIN Joël (62 – Rouvroy) ; CREZEGUT Anthony (75 – Paris 15, CD) ;  DANG TRAN Emmanuel (75 – Paris 15 – CD/CN), DARGHAM Pierre (92 – Vanves) ; DAVOISE Olivier (75 – RATP) ; DEBEAUVAIS Fabienne (80 – Amiens – CN) ; DELVAL Jean-Claude (78 – Mantes) ; FAINZANG Claude (75 – Paris 19 – CD/CN) ; FRICOUT Serge (24 – Jumilhac) ; GAGLIANO Michel (42 – cheminot communiste de Saint-Etienne) ; GARCIA Jacqueline (10 – Romilly) ; GARCIA José (10 – Romilly) ; GAWSEWITCH Josette (75 – Paris 15 – CD) ; HAREL Guy (37 – Montlouis) ; Armelle HERVE (78 – Mantes – secr. Section- CD) ;  JALADE Eric (81 – Castres – CN), JAMELOT Joran (75 – Paris 15 – AP-HP) ;  JAMMET Marc (78 – Mantes- CD ) ; JUNG Véronique (70 – Gray) ; LANDAIS Benjamin (75 – Paris 5 – CD) ;  LAROSIERE Jean-François (59 – Douai – CD) ; LE ROY Olivier (31 – Toulouse – JC) ; LIEVIN Fabienne (70 – Vesoul – CD) ; LIEVIN Patrick (70 – Vesoul – CD) ; LLORENTE Marie (78 – Mantes) ; LUBRINA Antoine ( 03 – Désertines) ; MARION Fabien (13 – Aix) ; MARQUES Camille (75 – Paris 14 – CD) ; MATTA Robin (13 – Aix) ; MUZARD Patrice (70- Gray – CD) ; NEGRI Dominique (38 – Saint-Martin-d’Hères – CD/CN) ; NEGRI Jean-Louis (38 – Saint-Martin d’Hères) ; NIEL Guy (94 – Gentilly) ; ODETTI Christiane (81 – Lavaur – Secr.  Section – CD) ; NEGRI Jean-Louis (38 – Gières) ; PERRIN Michel (87 – Limoges SNCF – ex-Secr. fédé) ; RALLIERES Danièle (81 – Bastides – CD) ; RALLIERES (81 – Bastides – secr. Section – CD) ; RICHARD Laurent (38 – Terres froides) ; RIO Paul (58 – Guérigny) ;  ROLLO Stéphane (38 – Saint-Martin-d’Hères – JC) ; SABATTIER Henri (07 – Sud-Ardèche) ; SCHMIDT Jean-Claude (75 – Paris 15) ; TORNER Emile (75 – Paris 15 – ancien déporté-résistant) ; TOURNAY Jean-Luc (02 – Saint-Quentin – Secr. Section) ; TOURNAY Olivier (02 – Saint-Quentin – CD) ; VARENNE Georges (02 – Saint-Quentin) ; YAGHLEKDJIAN Pierre (75 – RATP) ; YATES Russell (77 – Meaux – Secr. Section) ; ZICCHINA Noël (2A – Ajaccio)

  AGIUS Alain (13 – Vitrolles) ; ALI Alain (02 – Saint-Quentin) ; AUTIER Jean-François (33 – ex CD PCF 33) ;  BARDE René (81 – Lavaur) ; BERNARD Nicole (75 – Paris 15) ; BERNATETS Jean-Claude (02 – Chauny) ; BERNATETS Monica (02 – Chauny) ; BOUCHER Sébastien (38) ; CHAUVINEAU Jean-Marc (Etr – Ho-Chi-Minh-Ville) – CHERRUAULT Yann (75 – Paris 14) ; CREUZEVAUT Gérard (01) ; CROS Jacques (34 – Béziers) ; DANG TRAN Jacqueline (35 – Rennes) ; DEFFONTAINE Claude (75 – Paris 16 – CD) ; DIMIER Rémy (83 – Toulon) ; DURAND Raymond (81 – Lavaur) ; FERRIER Martine (69 – Lyon) ; FEVRE Thomas (42 – Saint-Etienne) ; FOURNIER Jean-Pierre (03 – Commentry) ; FRASSIN Claudine (81 – Lavaur) ; GERMAIN Roland (70) ; JEAN Robert (2B – Cap Corse – CD) ; JORQUERA Christophe (38 – Saint-Martin-d’Hères) ; JORQUERA Roger (38 – Saint-Martin-d’Hères) ; LAFLEUR Michel (81 – Lavaur) ; LAFLEUR Marie-Rose (81 – Lavaur) ; LATCHER Jean-Pierre (81 – Lavaur) ; LATREILLE Michel (75 – Paris 15) ; LE GLOHAHEC Yves (73 – Saint-Genis) ; LEMEE Raymond (22) ; MAISSE France (80 – Amiens) ; MILHAS Jacques (77 – Noisiel) ; OUKZIZ Moha (81 – Albi – CD) ; PATE Jean-Claude (50 – Valognes) ; PATTE Jean-François (62 – Arras) ; PICARRETTA Savino (38 – Echirolles) ; PLE Christian (02 – Saint-Quentin) ; PUGNALE Nelly (38 – Poisat) ; REINKINGEN Christian (33 – Sadirac) ; ROULET Régis (etr – Ho-Chi-Minh-Ville) ; TOURNAY Alain (83 – Toulon) ; TOURNAY Josette (83 – Méounes) ; TOURTEAUX Jacques (51 – Reims) ; TRANCHANT Valérie (38) ; WAGNER Ysaline (13 – Marseille) ; WEINMANN Gautier (62 – Leforest) ; YAN Joël (64 – Nay) ;

BELLICHE Karima   (02-Gauchy) ; BELLICHE Nora   (02-Gauchy) ; BERNSSI Zahra (13 – Aix) ; BLONDEL Françoise  (02-Saint-Quentin) ; BRANCOURT Jean Luc (02-Saint-Quentin) ; CARPENTIER Paulette (02-Saint-Quentin) ; CARRIER Serge  (02-Harly) ; CASIER Serge (02 – Saint-Quentin – syndicaliste) ; CHOULY Stéphane (75 – RATP) ; DEGUELDAIRE Jean Michel  (02-Rouvroy) ; DEGUISE Loïc  (02 – Saint-Quentin) ; DENIS Guy  (02-Saint-Quentin) ; MICHEL David  (02-Gauchy) ; DESMIDT Jean Marie (02-Saint-Quentin) ; DUCHET Vincent  (02-Grugies) ; GABERT Jean Jacques (02 – Gauchy) ; GABERT Michèle (02-Gauchy) ; GARNODIER Luc (69 – JC Rhône) ; GIMENEZ Gisèle (81 – Albi) ; GIRARD Joëlle (75 – Paris 13 – CD) ; LAVEILLE Georges  (02-Saint-Quentin) ; LESUR  Alexandre (02-Saint-Quentin) ; PALLIERES Augustin (75 – Paris 5 – CD) ; PECH Jérôme (13 – Pays d’Aix) ; PLE Sabrina   (02-Gauchy) ; POINT Jean Pierre – (02-Gauchy) ; ROLLAND Jean-Louis (17 – La Rochelle) ; ROQUIN François (38 – Saint-Martin-d’Hères) ; RZEPKA Christian (02-Saint-Quentin) ; SAUVET Bruno (02-Saint-Quentin) ; SMAL Jocelyne (02-Saint-Quentin) ; TASSERIT Brigitte (02-Saint-Quentin) ; TENEZE Gilbert (28 – Voves) ; TOURNAY Mauricette  (02-Saint-Quentin) ; VOVARD Jacques (95 – Argenteuil) ;

 

Hommage à Henri Maillot, communiste algérien, militant anticolonialiste, patriote

Anniversaire de la mort d’Henri Maillot : cérémonie de recueillement à Alger

APS samedi 9 juin 2012 – repris de http://www.alger-republicain.com

 

ALGER – De nombreux citoyens ont rendu hommage, samedi au cimetière chrétien de Diar-Essaâda (El Mouradia) à Alger, au martyr Henri Maillot lors d’une cérémonie de commémoration du 56ème anniversaire de sa mort, le 5 juin 1956, sous les balles des forces d’occupation coloniale.

Devant la tombe du défunt, abondamment fleurie à l’occasion, des habitants d’El Madania accompagnaient des membres de la famille d’Henri Maillot, aux côtés d’anciens Moudjahidine et Moudjahidate, de personnalités politiques et culturelles ainsi que d’officiers supérieurs retraités de l’Armée nationale populaire (ANP). La cérémonie a été marquée par la lecture de la célèbre lettre envoyée par Henri Maillot aux rédactions parisiennes, alors qu’il avait déserté l’armée coloniale en 1956 pour rejoindre les maquis de la guerre de libération nationale algérienne, après avoir détourné un camion d’armes.

Dans sa missive, il expliquait son choix de combattre pour l’indépendance de l’Algérie avec ses compatriotes algériens, estimant que sa place était « aux côtés de ceux qui ont engagé ce combat libérateur (qui n’était pas), comme voudraient le faire croire les gros possédants de ce pays, un combat racial mais une lutte d’opprimés sans distinction d’origine contre leurs oppresseurs ».

Certaines personnalités présentes, notamment d’anciens combattants, se sont ensuite succédés pour rendre hommage au défunt et réitérer l’appel de la famille Maillot à nommer un lieu dans la capitale à la mémoire de ce militant de la cause nationale, d’autant plus que l’Algérie célèbre cette année le cinquantenaire de sa libération du joug colonial. Les organisateurs de la cérémonie ont par ailleurs tenu à associer au souvenir d’Henri Maillot le nom de son compagnon d’arme et militant communiste Maurice Laban, tombé au champ d’honneur le même jour que lui.

Né le 11 janvier 1928 à Alger, d’une famille européenne, Henri Maillot grandit à El Madania (Alger). Il rejoint très tôt le PCA (Parti communiste algérien) après avoir été secrétaire général de l’Union de la jeunesse démocratique algérienne. Employé en tant que comptable au quotidien Alger Républicain, il est mobilisé par l’armée française comme aspirant en 1956 dans la région de Miliana. Le 4 avril de la même année, il déserte et prend le maquis en détournant un camion d’armes. Il meurt sous les balles de l’armée coloniale le 5 juin 1956 à Chlef.

Henri Maillot, « l’aspirant félon » (EVOCATION)

ALGER – Il avait 28 ans et des rêves. Rêves d’une Algérie fraternelle, plurielle, débarrassée de l’oppression et de la domination coloniales. Lui, c’est Henri Maillot. Aspirant dans l’armée française. Mort les armes à la main pour l’indépendance de l’Algérie, un 4 juin 1956. Deux mois auparavant, le 5 avril, la population pieds-noirs d’Algérie se réveilla groggy. Sur toutes les unes de la presse coloniale s’étale en gros caractères une information à peine croyable : un sous-officier du 57e BTA de l’armée française stationné à Miliana avait détourné la veille un camion d’armes avant de s’évanouir dans la nature… Ce détournement spectaculaire d’armes dans l’Algérie insurgée depuis novembre 1954 contre l’ordre colonial, mit en émoi les chefs militaires français et la presse coloniale aux ordres qui hurlait à la trahison de « l’aspirant félon ».

Mais en ce deuxième printemps de la lutte armée, l’étau se resserre sur « El Khawa » (les Frères Moudjahidine) dans les villes, alors que dans les djebels les armes manquent cruellement à l’ALN (Armée de libération nationale), confrontée à la puissance de feu de l’occupant appuyé par l’armada de l’Otan.

Robert Lacoste, ministre résident, a désormais les mains libres en Algérie, grâce aux pleins pouvoirs votés par le parlement français. Parallèlement à la chasse aux nationalistes, son administration interdit le PCA (Parti communiste algérien) dont la direction, entrée en clandestinité, continue d’activer et les militants, nombreux, piaffent d’impatience de gagner les maquis. Maillot était de ceux-là. Avec l’accord de son parti, il détourne la cargaison d’armes qu’il devait convoyer de Miliana à Alger. Audacieux tour de force qui mit à la disposition de la lutte armée cent trente-deux mitraillettes, cent quarante revolvers, des caisses entières de grenades, entre autres. H. Maillot rejoint le maquis le 5 mai 1956, après une cavale d’un mois. A Chlef, région de son affectation, il retrouvera Maurice Laban, un ancien des brigades internationales en Espagne en compagnie d’une petit groupe d’hommes, qui formaient les CDL (Combattants de la libération) de l’Ouarsenis. Avec d’autres groupes disséminés dans les monts de Tlemcen et des Aurès, les CDL devaient constituer les premiers noyaux de maquisards communistes que la propagande colonialiste s’empressa d’étiqueter de « maquis rouges ».

La vie des CDL fut de courte durée. Un mois seulement pour Maillot et ses compagnons, au cours duquel ils combinent attentats et opérations de sabotage avant d’être accrochés par les « harkas » -supplétifs- du bachaga Boualem et la soldatesque française dans la forêt de Beni-Boudouane (Chlef). Le groupe fut quasiment décimé. L’intégration des communistes algériens dans les rangs de l’ALN interviendra le 1er juillet 1956, suite à l’accord FLN-PCA, moins d’un mois donc après la disparition de Maillot et de ses compagnons (Belkacem Hanoun, 18 ans, Djillali Moussaoui, Maurice Laban et Abdelkader Zelmatt). Des témoignages recoupés attestent que Maillot a été pris vivant. Face aux militaires qui le sommaient de répéter « vive la France », il criera le slogan vengeur « vive l’Algérie », avant d’être arrosé d’une rafale de mitraillette. Le corps criblé de balles de l’aspirant fut exposé pendant de longues heures sur la place de Lamartine (El Karimia aujourd’hui).

Dans une lettre d’une rare lucidité publiée par la presse parisienne, en réponse à ses détracteurs, Maillot affirmait avec force : « Je ne suis pas musulman mais Algérien d’origine européenne. Je considère l’Algérie comme ma patrie (et) je dois avoir à son égard les mêmes devoirs que tous ses fils. En livrant aux combattants algériens les armes dont ils ont besoin pour le combat libérateur (…) J’ai conscience d’avoir servi les intérêts de mon pays et de mon peuple ».

En cette année du cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie, Henri Maillot se rappelle au souvenir de l’Algérie libérée. Reconnu membre de l’ALN en 1986, aucun espace ou édifice publics ne porte à ce jour son nom.

Sondage : 40% des Français (contre 31%) pensent que l’euro est une mauvaise chose

Sondage : 40% des Français (contre 31%) pensent que l’euro est une mauvaise chose

Pourquoi ce qu’a fait l’UE du capital ne pourrait pas être défait par les peuples ? Cassons l’idée que l’intégration européenne est un processus irréversible !

Les tenants de l’Europe supranationale du capital ont toujours rencontré une vive résistance des peuples, notamment du peuple français, du refus de la Communauté européenne de défense (CED – armée européenne) en 1954 à celui du Traité constitutionnel européen (TCE) au référendum de 2005.

Malgré une propagande plus intense que jamais, le rejet de l’intégration est encore plus large depuis les années 90 et aujourd’hui avec l’exacerbation de la crise capitaliste. Un intéressant sondage vient confirmer cette constatation politique de tous les jours. Il a été réalisé par un institut américain, le Pew Research Center et publié le 29 mai 2012.

A la question « l’intégration économique européenne a-t-elle affaibli l’économie nationale ?», 63% des Français répondent oui. Tableau 1 :

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A la question « l’appartenance à l’Union européenne est-elle une bonne chose ? », seulement 48% des Français répondent oui (-6% par rapport à 2009).  Tableau 2 :

 

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Sur l’euro, 40% des Français estiment que la monnaie unique est « une mauvaise chose »,  31% « une bonne chose ». Tableau 3.

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Nous ne sommes pas surpris de ces résultats qui se situent logiquement dans la continuité des résultats du référendum de 2005 auxquels, communistes, nous avons contribué.

 

Une quatrième question du sondage exprime tout le défi qui reste devant nous. Si une majorité dénonce la Banque centrale européenne, déplore les effets de l’euro et de l’intégration européenne, seulement 31% s’expriment pour un retour au franc. Tableau 4.

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Evidemment, la question, posée autrement, par exemple sur la fin de l’euro dans toute l’UE et le retour à la souveraineté monétaire nationale, aurait donné un autre résultat. Mais un constat demeure : l’UE du capital est malaimée, décrédibilisée, profondément illégitime mais les tenants de l’idéologie dominante parviennent encore à présenter le processus d’intégration comme irréversible.


Communistes, c’est cette idée là que nous devons casser, alors même que les dirigeants des pays d’Europe mettent à profit leur propre crise, la crise de l’euro, pour pressurer encore un peu plus les travailleurs de chaque pays et pour préparer une nouvelle étape vers la mise sous tutelle des peuples, notamment des budgets des Etats.

 

Nous, le PCF, avions bien identifié les choses dans notre argumentaire de 1992 contre le traité de Maastricht : « Les signataires de Maastricht ont senti ces vents contraires. Aussi, à l’initiative de la France, ont-ils introduit un protocole où chaque pays s’engage sur le « caractère irréversible » de la marche vers la monnaie unique. Un volontarisme technocratique et autoritaire, qui cherche à balayer les énormes contradictions que va soulever cette construction terriblement destructrice » (argumentaire repris par l’Humanité dimanche du 21 mai 1992).

 

Face à des « vents contraires » encore plus forts, le cœur de la campagne idéologique des tenants de l’UE du capital consiste à placer hors débat toute remise en cause de l’intégration européenne, de l’UE elle-même, de l’euro.

 

Sur les accords de Bruxelles de décembre 2011, ce « traité budgétaire » complémentaire, concernant 25 pays sur 27, le seul débat mis en avant est « renégocier ou non », comme Hollande le demande, passant pour aller le plus loin possible.

 

Et si le nouveau traité budgétaire capotait, on en resterait à Maastricht/Lisbonne dont il n’est qu’une extension. Prenons conscience de cette fausse alternative !

 

Dans la période, il est juste et opportun de reprendre la bataille fondamentale contre Maastricht. Dans le même objectif politique en France, comme ailleurs, ce n’est pas un hasard si l’idéologie dominante laisse à l’extrême droite nationaliste le soin de dévoyer la contestation radicale de l’UE.

 

Dans nos propres organisations, la tentation de rentrer dans l’aménagement réformiste de l’UE du capital existe et elle n’est pas nouvelle.

En décembre 2011, dans une tribune co-signée avec François Chérèque et six dirigeants de syndicats de la Confédération européenne des syndicats, Bernard Thibault appelle à la défense du « modèle social européen, dont les valeurs et les principes sont le signe d’identité et la colonne vertébrale de l’UE, ce modèle dont les valeurs et les principes sont inscrits dans le Traité de Lisbonne ». Pour être intégré à ce qu’avait toujours combattu la CGT, Bernard Thibault est bien intégré !

Au sein du PCF, les équipes dirigeantes s’efforcent d’éluder le débat de fond, de pousser à un réformisme européen sous les formules illusoires et trompeuses de « réorientation des institutions européennes » ou, avec la CES et le PGE, « d’Europe sociale ».

Déjà en 1992, un groupe de dirigeants du PCF et de la CGT avaient tenté de faire dévier l’opposition fondamentale des communistes à l’UE du capital en lançant un appel pour « renégocier Maastricht (tiens ! « renégocier » déjà) pour construire une Europe ouverte, démocratique et sociale ». Parmi les signataires, des noms toujours présents dans le débat : François Asensi, Jean-Pierre Brard, Charles Fiterman, Jean-Christophe Le Duigou, l’équipe des économistes du PCF, Yves Dimicoli, Paul Boccara, Philippe Herzog, ce dernier étant clairement passé du côté du patronat européen depuis lors.

 

L’exigence présente, posée par les luttes des travailleurs, par l’aspiration au changement de société, dans toutes les réalités quotidiennes, n’est pas de composer avec l’UE du capital, d’aller dans le sens du courant, mais de s’opposer frontalement, de faire monter la rupture avec l’UE, comme les communistes et leur Parti l’ont fait de 1947 à la fin des années 1990.

A bas l’UE ! A bas l’euro ! A bas le capitalisme !

Après les législatives : solder l’opération Front de gauche et remettre le PCF en situation d’élever la riposte à la politique du capital

Après les législatives : solder l’opération Front de gauche et remettre le PCF en situation d’élever la riposte à la politique du capital

 

EDT pour vivelepcf, 11 juin 2012

 

Après les législatives : solder l’opération Front de gauche et remettre le PCF en situation d’élever la riposte à la politique du capital dans Communisme-Histoire- Théorie 827181_politique-manif-300x171Jean-Luc Mélenchon a joué. Il a perdu son pari politicien. Il va repartir du Pas-de-Calais comme il y est venu. Il pourra continuer à siéger au Parlement européen où le Front de gauche a assuré une reconversion à l’ancien sénateur PS.

A la fin du cycle électoral dans le Front de gauche, le PCF va se retrouver avec au mieux 7 députés (18 en 2007) qui ne pourront pas constituer de groupe à l’Assemblée nationale avec les 2 ou 3 refondateurs et PG en ballotage. Pour les militants communistes, ce résultat fait mal.

En 1958 aussi, notre parti n’avait eu que dix élus mais avec 20% des voix, 400.000 militants et une identité et une ligne claires… on en est très loin en 2012.

En 2012, il est temps de remettre en cause la stratégie suivie avec le Front de gauche, dans la suite des collectifs anti-libéraux, de la « mutation » du PCF depuis au moins le congrès de Martigues de 2000.

La base de l’existence du Front de gauche est, depuis sa constitution en 2008, avant tout électorale. Même sur ce plan, le résultat n’est pas concluant. Le soufflé médiatique, monté sur la personne de Mélenchon avant la présidentielle avait commencé à retomber le soir du 22 avril. Le 10 juin, malgré l’implantation des élus locaux communistes, le Front de gauche perd plus de la moitié des voix qui s’étaient portées sur lui et subit de lourdes pertes en particulier dans les secteurs traditionnels du vote communiste.

S’effacer dans le Front de gauche devait renforcer le PCF notamment en termes d’élus : c’est le contraire qui se produit après déjà l’effondrement dans les conseils régionaux.

Le résultat le plus marquant et inquiétant du 1er tour des élections législatives est le niveau inédit de l’abstention : 42,8%. Le Front de gauche n’a pas contribué à inverser la tendance lourde.

Pour une part, l’abstention aux législatives est certes due à l’aggravation de la présidentialisation du régime depuis l’avènement du quinquennat. L’élection présidentielle concentre et réduit tous les enjeux. Comment la direction du PCF (Hue-Buffet) a-t-elle pu en 2000 s’abstenir devant le projet Chirac/Jospin ? Le Front de gauche s’est malheureusement coulé dans ce système en personnifiant au maximum ses campagnes, même celle des législatives, derrière la figure de Mélenchon.

Mais le niveau de l’abstention s’explique aussi par l’absence de véritable alternative.

Pour beaucoup, la seule chose qu’il y avait à attendre des élections, c’était se débarrasser (ou non) de Sarkozy, sans illusions. C’est fait. Presque automatiquement  Hollande allait disposer d’une majorité parlementaire.  C’est quasiment fait.

Pour battre la droite, le vote Front de gauche n’est pas apparu utile, encore davantage après le désistement « sans conditions » du leader Mélenchon sur Hollande et les encouragements répétés des dirigeants du PG et du PCF aux premières mesures du gouvernement Ayrault.

Le Front de gauche a essayé de se poser comme meilleur rempart contre l’extrême-droite. Mélenchon a fait le calcul politicien de faire don de sa personne face à Marine Le Pen.

Les résultats dans le Pas-de-Calais le montrent gravement : Se servir de Le Pen comme faire-valoir est irresponsable. Elle sort archi-gagnante du « duel front contre front » et progresse d’encore 10% dans sa circonscription pour atteindre 42%.

120611_Melenchon_Poly dans Conseil National du PCFS’il s’agit seulement d’empêcher le FN d’avoir des élus, le vote PS est plus efficace.

S’il s’agit de seulement d’exprimer un rejet du racisme anti-immigrés du FN et d’une bonne partie de la droite, le vote PS paraît aussi plus efficace. La perte de 5 sièges sur 8 en banlieue parisienne et du seul siège sortant en banlieue lyonnaise est particulièrement dure à encaisser, encore plus quand on songe à l’implication des militants communistes.

Pour démonter la démagogie « anti-système » de l’extrême droite, il y a besoin non d’un ex-cacique du PS qui se joue les Zorros mais d’une organisation militante ancrée dans le monde du travail, comme l’était et l’est encore un peu le PCF. Pour démonter la démagogie sociale de l’extrême droite, il y a besoin des positions de rupture que portait le PCF, notamment contre l’UE.

« Peser à gauche du PS », « tirer le PS à gauche » : cette perspective du Front de gauche n’a pas pris. L’expérience l’a toujours montré après 1981 ou 1997: ces formules se traduisent dans les faits par l’apport d’une caution de « gauche » à la politique de la social-démocratie.

Les jeux de scène et la grandiloquence du candidat avant la présidentielle ont pu masquer qu’il se contentait de surenchérir sur le programme de Hollande, contribuant à le présenter comme allant dans le bon sens. Depuis le 6 mai, il n’est plus possible de traiter Hollande de « capitaine de pédalo ». Sortant de l’Elysée le 5 juin, le toujours Maastrichien Mélenchon a souhaité que Hollande « puisse aller au bout de sa tentative de conciliation européenne »…

Actuellement, au moment où Hollande et Ayrault tentent d’incarner une gauche raisonnable, mais quand même la gauche, le système n’a pas besoin, en France d’un deuxième PS, d’une social-démocratie de substitution.

En revanche les travailleurs et le peuple vont avoir besoin de l’existence et du renforcement du parti communiste. C’est aussi l’attente qu’a traduite la sympathie réelle bien que limitée selon les couches de la population, envers le Front de gauche dans sa période d’essor médiatique.

Vraiment, il y a des choses qui ne peuvent plus durer dans notre Parti.

La direction a esquivé tous les débats de fond sur la stratégie du Front de gauche, écarté systématiquement les communistes de la décision. En 2008, le Front est créé en marge du 34ème congrès. Le principe des candidatures Front de gauche en 2012 est imposé lors d’un congrès non statutaire en juin 2010. Le congrès normal de 2011 a été annulé, empêchant une définition collective des axes de campagne. Le programme « partagé » est tombé, après coup, du ciel. Etc.

Il faut remettre les choses à plat et dès maintenant.

Bien sûr, notre première tâche est d’assurer la défaite de la droite.

Mais le débat sur la participation éventuelle au gouvernement ne peut pas se dérouler comme il est programmé, avec consultation des communistes en 24h chrono entre le lundi 18 juin à 18h00 et le mardi 19 à 18h00 avant que la direction décide seule en « conférence nationale ». Comme nous sommes plusieurs membres du Conseil national à le demander depuis des mois, le Comité exécutif ou même le secrétaire général doivent mettre en discussion d’urgence une orientation. Les résultats définitifs des législatives, prévisibles, ne changeraient aux données du débat. L’alternative ne peut pas se limiter non plus à une question tactique : comment le PCF soutiendrait le mieux la majorité, avec ou sans ministres. Il est nécessaire de caractériser la politique de Hollande.

Pour nous, le gouvernement mène et mènera une politique d’austérité au service du capital, sous l’égide de l’UE, donnant quelques gages très légers « à gauche », avant d’engager un virage encore plus antipopulaire. L’heure est à préparer la riposte, ce qui implique évidemment de ne pas participer au gouvernement, mais aussi de ne pas se ranger dans sa majorité.

Dans cet état d’esprit, nous proposons que le Parti lance de grandes campagnes d’action, sur les positions de rupture les plus rassembleuses. Il faut se sortir de la logique électorale permanente, sinon électoraliste, du Front de gauche. Depuis des mois, sinon des années, les réunions de direction nationale et locale sont obnubilées par les négociations, les calculs, les marchandages politiciens du Front de gauche pour les élections successives. On commence à voir que la forme de campagne superficielle du Front de gauche ne rencontre pas durablement l’aspiration au changement, ne donne pas les moyens de lutter.

Nous proposons des actions nationales pour la retraite à 60 ans, avec retour aux 37,5 annuités et rétablissement intégral du financement solidaire par la cotisation sociale, contre la mise en concurrence du rail, pour le retour de La Poste comme établissement publique détenteur du monopole public de distribution du courrier, une grande campagne sur les salaires articulant revendications pour le SMIC et pour une échelle mobile etc.

Contrairement au Front de gauche, tournons-nous vers les luttes !

Depuis des mois, nous demandons un débat de fond sur la rupture avec l’UE du capital et l’euro. Directions du Parti et Front de gauche ne répondent à rien mais se posent en défenseurs de l’euro réorienté. Les positions défendues par le PCF contre Maastricht et les Maastrichiens tels Fabius ou Mélenchon sont-elles dépassées ? Comme le refus de l’intégration dans l’Europe du capital ? Ce débat est urgent.

Tout cela pose la question de la poursuite de la stratégie du Front de gauche.  Sa faculté de rassemblement durable sur des objectifs de rupture est nulle, on le constate. Le projet de recomposition politique supplantant le PCF ne cesse de se confirmer comme son orientation réformiste et sa structure de parti électoraliste tourné vers les catégories moyennes « politisées ».

Le PCF ne pourra pas faire l’économie de ces discussions fondamentales dans les mois qui viennent sous peine – est-ce le choix de certains ? – que se poursuive le processus de disparition qui évacue le PCF de l’Assemblée nationale aujourd’hui.

Les grandes luttes qui se préparent vont avoir besoin des communistes ! Reprenons en main notre parti, le PCF ! 

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Législatives 2012 : plus que jamais, nous condamnons le régime présidentiel et le quinquennat

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 PCF PARIS 15éme– 8 juin 2012

 

La campagne des élections législatives tire à sa fin dans un climat de large indifférence. Il y a pléthore de candidats, notamment à Paris – une vingtaine par circonscription -, de partis avides de financement public pour les cinq prochaines années.

Mais le résultat semble écrit d’avance, à raison ou peut-être à tort, après la victoire des partis de gauche rassemblés derrière François Hollande à la présidentielle et la défaite de Sarkozy.

Dans le 15ème, par un savant charcutage de nos deux circonscriptions, la droite au pouvoir a, à peu près, assuré la réélection de ses sortants UMP, Philippe Goujon et Jean-François Lamour.

Elle a savamment retranché à la 13ème circonscription des cités HLM (Bertillon/Pitard par ex.) qui votent très à gauche pour les associer à la masse bourgeoise dominante dans la 12ème circonscription, également élargie à une petite partie de l’ultra-réactionnaire 7ème arrondissement.

En échange, la 13ème circonscription s’est agrandie sur les quartiers mixtes du Front de Seine (de la rue de Javel à la rue Linois, une partie de Beaugrenelle) où la politique de la municipalité PS en faveur des promoteurs et spéculateurs immobiliers suscite un mouvement profond de rejet de toutes les couches de la population.

Anne Hidalgo, 1ère adjointe de Bertrand Delanoë à la mairie de Paris ne s’y est pas trompée. Elle a préféré jeter l’éponge pour préserver un peu de légitimité si jamais elle devait succéder au maire de Paris, appelé au gouvernement. Ce schéma semble improbable d’après les dernières annonces, contradictoires, de Delanoë.

Mme Hidalgo a laissé la place au discret et courtois Gilles Alayrac, adhérent au PRG, comme candidat de la gauche. Du moins est-il moins directement engagé dans les opérations immobilières spéculatives que ce soit la Tour Triangle à la Porte de Versailles ou le centre Beaugrenelle. Des formules qui collent à l’histoire du vieux Parti radical, l’une lui correspond mieux que l’autre. Ce n’est pas celle-ci : les radicaux, c’est comme les radis, rouges à l’extérieur, blancs à l’intérieur. Dans ce cas, on ne voit guère le rouge même en surface. Plutôt celle-là : les radicaux sont insubmersibles tellement ils sont creux.

C’est donc bien à un vote sans illusions à gauche que nous appelons les électeurs du 15ème.

 Nous alertons les salariés et les habitants du 15èmedepuis le début de la campagne électorale : l’heure est à préparer la riposte, par les luttes, à la nouvelle version de la politique au service du capital que la future majorité de gauche se prépare à relayer en France sous l’égide de l’UE.

Pas d’illusions mais de la clarté y compris sur le plan électoral.

Après la défaite chèrement acquise de Sarkozy, localement et nationalement, il faut continuer à faire reculer le résultat de la droite et encore davantage celui du FN. Les campagnes anti-logements sociaux de MM. Lamour et Goujon assimilant logement social, immigration et délinquance, en particulier à propos des quartiers de la Porte Brancion ou de la cité Aristide Maillol ne supportent aucune tolérance.

Cette année 2012, il n’y a pas de candidat du PCF dans les circonscriptions du 15ème arrondissement. Les directions départementale et nationale, suivant leur stratégie de Front de gauche derrière le sulfureux Jean-Luc Mélenchon, ont décidé d’ignorer les statuts de notre Parti et d’empêcher les communistes de désigner leurs candidats. Dans le 15ème, des candidats Front de gauche, alignés sur la municipalité PS, comme au plan national canalisant pour la majorité PS, ont été imposés. Il s’agit pour l’une de la candidate de la « gauche populaire et antilibérale » de 2007 dans la 13ème circonscription et pour l’autre d’une transfuge de la CFDT arrivée dans une officine de « gauche » non identifiée. L’opération Front de gauche, l’OPA de ces socio-démocrates bon teint sur le PCF, feront long feu.

Vous pouvez et pourrez toujours compter sur l’action des communistes du 15ème dans vos entreprises et vos quartiers contre les politiques au service du capitalisme et leurs conséquences.  

L’essentiel pour nous est de faire monter la riposte à la politique du patronat et du capital d’où qu’elle vienne, telle qu’est est répartie, avec l’alternance, entre la droite et la gauche social-démocrate.

Concernant les élections et la « démocratie », la situation nous ramène à une lutte que nous avons menée, malheureusement avec peu d’organisations du PCF, alors que nos dirigeants Hue/Buffet/Borvo avaient décidé de s’aligner derrière le gouvernement Chirac/Jospin/Buffet/Mélenchon.  

Cette lutte, c’est celle contre l’établissement du quinquennat en 2000.

Comme nous avions raison de dénoncer une opération concertée dont la réalisation, que nous subissons, était de réduire l’intervention populaire électorale à une seule consultation tous les cinq ans d’une part, d’autre part à subordonner les élections législatives au vote présidentiel, personnel, le plus réducteur en termes de choix de programme politique.

Nous en voyons pleinement les conséquences. La caricature est atteinte par les coalitions politiques qui ne trouvent comme identifiant national que la figure de leur candidat médiatisé à l’élection présidentielle. Ce constant lamentable doit devenir une incitation à s’organiser dans des partis complètement différents des mangeurs de soupe ou de caviar de droite et de gauche.

Dans le 15ème arrondissement, le PCF est votre parti pour une totale alternative.

Dès demain, nous continuons nos batailles.

Ceux qui faisaient semblant de soutenir le mouvement pour la défense des retraites et qui aujourd’hui nous expliquent que c’est impossible doivent être disqualifiés et combattus. Oui, pour la retraite à 60 ans, alors que 210.000 jeunes arrivent sur le marché du travail sans avoir d’emploi chaque année et que le chômage des plus de 55 ans augmente, le retour aux 37,5 annuités et au financement solidaire par le travail, sans exonérations de cotisations patronales, est possible et nécessaire.

Oui, quand 70% de la population s’est mobilisée contre la casse sur service public de La Poste, la transformation de la Poste en société anonyme privatisable et la concurrence libre et non faussée européenne, les politiciens du PS, des Verts et de Front de gauche nous ont renvoyés à leur élection. C’est fait ! Maintenant la mobilisation doit détruire leur hypocrisie pour conserver les services publics si essentiels à la réponse à nos besoins.

Nous pourrions multiplier les exemples. La voie de la lutte n’est pas la plus facile en politique. Elle n’est pa de celles qui rapportent en places dans les municipalités.

C’est celle qui rapporte le plus pour la société et l’épanouissement dans le combat émancipateur contre le capitalisme.

Rejoignez le PCF

Déclaration de communistes de sections du PCF du nord de la Dordogne (Comité des communistes de Nord-Dordogne)

A quoi joue-t-on?

Déclaration de communistes de sections du PCF du nord de la Dordogne (Comité des communistes de Nord-Dordogne) 


120629_Dordogne.pngC’est la réflexion que nous avons eue lors de notre dernière réunion des communistes du Nord-Dordogne, en voyant fleurir un peu partout des situations qui pourraient faire rire, si elles ne mettaient pas en cause le travail que nous mettons en place dans la difficulté, mais avec pugnacité,  pour refaire vivre l’envie du véritable changement qu’il faudrait à notre peuple. En premier lieu, nous trouvons plus que limite le fait d’avoir participé à un meeting PS d’entre les deux tours présidentiels en y impliquant tout le PCF, ses organisations, ses militants, etc.

Nous étions, il nous semble, sur une ligne claire. Appel à voter Hollande, battre la droite, et faire tout notre possible pour qu’aux législatives un fort groupe PCF/Front de Gauche soit élu pour peser sur les décisions. Pour rappel, c’est ce qui était ressorti du débat du dernier Conseil Départemental.

Bien sûr, nous ne voulons participer en rien à la polémique mise en place par les soi-disant autres partis politiques du FDG qui sautent sur tout ce qui bouge pour se payer du communiste, mais tout de même, le respect des décisions prises dans les instances devrait être respecté et mis en avant.

Notre deuxième réflexion concerne les législatives et les manœuvres électorales et politiciennes qui les entourent.

Nous ne vous ferons pas l’insulte de vous rappeler les positionnements plus qu’incohérents du Parti de Gauche concernant la bataille à mener contre les idées fascistes du Front National, et le fait que ceux-ci ont fait avorter plus d’un accord.

Mais revenons à notre Dordogne : le feuilleton du bergeracois en est le plus bel exemple. Le fait de ne pas permettre dans cette circonscription un deuxième tour de droite doit-il nous amener à des accords à la petite semaine? Car, s’il est un fait certain,  c’est que rien de politiquement réfléchi n’est mis en avant.

Est-ce comme cela que nous amènerons les citoyens à s’éloigner des fausses lunes de la droite et de l’extrême-droite? D’autant que les souvenirs mémorables de 1997 à 2002 sont encore dans les mémoires. D’ailleurs, le résultat en est plus qu’inquiétant. Une charrette de candidats « à gauche », mais surtout, pas de débat pour mettre à bas le fléau d’une droite revancharde. Comment vont s’y retrouver les électeurs? Et n’est-ce pas là le jeu dangereux que certains « à gauche », y compris au FDG ont joué, plutôt que de voir Armand être élu?

Pas ou peu de contenu amène souvent au grand n’importe quoi. D’autre part, l’accord, dit national de sommet, ne confirme-t-il pas que le marchandage fait partie de la volonté première de certains partis, qui font primer la personnalisation (la venue de Mélenchon dans le 62 en est le plus bel exemple)? Les communistes de ce département n’ont même pas été consultés, au mépris de leur souveraineté et de leurs statuts. Nous critiquons les parachutages à juste raison.

Il n’y aurait-il pas là un sujet de réflexion pour l’avenir? Quelle efficacité supplémentaire cela apporte-t-il sur le long terme? Il suffit de nous rappeler les manœuvres lors des élections régionales dans notre département pour avoir la réponse. L’argument de la lutte contre le Front National amène à des accords de sommet sans contenu. La question de celui-ci, de son rôle pour le système et de la façon de le contrer ne doit-il pas être discuté et creusé au PCF? D’autres exemples devraient nous inquiéter au plus haut point.

En Haute-Saône, deux candidats PCF sont présents lors de ces élections. Le PG leur opposera deux candidats. Dans le 93, la 11èmecirconscription tire le pompon. Asensi  (ex-PCF) et Autain se voient opposer un candidat commun PS-Verts, Gatignon, ex-PCF. Comme cela se dit, on a les amis que l’on mérite. Ceci s’appelle de la tambouille électorale. Pas de contenu, pas de perspective, rien qu’une lutte au service des places.

D’aucuns nous proposent des lectures plus qu’instructives. Un article du Monde, du 10 mai dernier, met en avant le FDG : par sa façon de faire de la politique, du partage des savoirs, d’un pari de la culture populaire… Il ferait revivre le militantisme, l’émancipation individuelle et collective. En fait, il rendrait la « raison populaire ». Il est même écrit que la bataille des idées « a enfin commencé »! Nous croyons de ce fait que lire l’article de Pena-Ruiz Henri serait utile à tous les membres du PCF, car il laisse à penser que rien avant la création du FDG -aussi bien politiquement et socialement- n’a été fait, écrit, construit etc.

Oubliées les luttes du siècle passé! Marx, Engels, Gramsci etc. Cette façon de réécrire l’histoire n’apporte que la confusion, et en faire la propagande n’est que faire montre d’un irrespect total des luttes du passé. Car il nous semble que nous participons à cette bataille depuis des années, et d’autres l’ont fait bien avant nous, dans notre parti. Effacer l’histoire, le vécu, n’a rien de bon pour l’avenir des peuples. Depuis des décennies, les communistes sont traités d’utopistes. La vie actuelle démontre qu’ils ne sont vraiment pas en tort de se battre pour ces idées.

N’en déplaise à tous ceux qui, en 2005, nous ont fait avaler des couleuvres mais ne veulent surtout pas que nous les recrachions. Ces quelques réflexions, chers camarades, nous l’espérons, participeront au débat très important qui nous attend, jusqu’au prochain congrès de notre parti, et encore après.

Pour que vive encore longtemps, non pas seulement dans l’imaginaire, mais dans le quotidien, l’envie d’un autre monde : Celui de la solidarité, de la camaraderie, et de l’efficacité sociale.

 

Signataires :Claud Camille, Maire honoraire de Sarlande (24) ; Marsaud Pierre, Président de la FNACA, Lanouaille (24) ; Marsaud Marie-Louise, Savignac-Lerdier (24) ; Coste Noël, Sarlande, Secrétaire de section de Lanouaille (24); Emeri Claude, Maire adjoint PCF de Sarlande (24) ; Chabannaud Alain, Lanouaille (24) ; Claud Jacqueline, Sarlande (24) ; Granger Pierre, ancien maire PCF, Maire honoraire, Sarrazac (24) ; Verseier Nicole, Nanthiat (24) ; Verseier Paul, Nanthiat (24) ; Boyer Marcel, Sarrazac (24) ; Delplanque Claude, Conseiller municipal PCF, membre du CD 24, Lanouaille (24); Boyer Lucien, La Coquille (24) ; Sauret Thierry, Montcigoux (24) ; Sauret Armelle, Montcigoux (24) ; Roche Xavier, Jumilhac-Le-Grand (24) ; Coste Gérard, Ancien membre du BF de l’Oise, Jumilhac-Le-Grand (24) ; Desvallois Jean-Yves, Secrétaire de section de Jumilhac-Le-Grand, Maire-Adjoint (24) ; Desvallois Laurent, Jumilhac-Le-Grand (24) ; Foncy Jean, St Pierre de Frugie (24) ; Fricout Hélène, Montcigoux (24) ; Fricout Serge, Membre du CD 24, Montcigoux (24); Genet Edouard, Ancien maire adjoint PCF, St Priest-Les-Fougères (24) ; Jarry Raymond, Ancien conseiller municipal, Jumilhac-Le-Grand (24) ; Lacaud Karen, Lisle (24); Lacaud Amy, Lisle (24), membre du CD MJCF 69 ;…

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CGT – Comprendre la crise 1 : acceptation en 2008 de la « représentativité syndicale » version Medef/Sarkozy avant l’engagement des directions derrière la « gauche » et/ou le « Front de gauche »

TOILE DE FOND DES MOUVEMENTS DANS LA CGT, QUE L’ENGAGEMENT DE LA DIRECTION CONFEDERALE DERRIERE LA GAUCHE DIRIGEE PAR HOLLANDE ET SOUTENUE PAR MELENCHON NE PEUT MASQUER, LA CONVERSION AU SYNDICALISME DE NEGOCIATION, DE COGESTION TELLE QUE LES DISPOSITIONS DITES DE LA « REPRESENTATIVITE » SYNDICALE, FORMULEES AVEC LE MEDEF ET SARKOZY, EXPRIMENT CRUMENT. NOUS REPRODUISONS UNE ANALYSE DE 2008 SUR UN POINT ESSENTIEL QU’IL NE FAUT PAS OUBLIER.

 

 

Position commune sur la « représentativité syndicale » :grave étape d’un syndicalisme de lutte vers un syndicalisme de compromis

Par Stéphane Auriol, militant syndical à la RATP, membre du CN du PCF

Voilà  des années que le patronat et les gouvernements nous rabattent les oreilles sur le « dialogue social », l’essor de la « démocratie sociale ». La réalité tranche avec ces envolées : licenciements, délocalisations, blocage des salaires, démantèlement des service public, du statut des fonctionnaires…

Aujourd’hui Sarkozy se réjouit que « le dialogue social n’a jamais été aussi dense ni aussi constructif en France qu’au cours des derniers mois » et se félicite de la « position commune » sur la « représentativité, le développement du dialogue social et le financement du syndicalisme », adoptée le 9 avril par des représentants syndicaux et patronaux.

L’enthousiasme présidentiel rejoint celui du Medef qui salue « un texte historique, innovant et équilibré ». Cette convergence ne surprend pas. De façon plus inhabituelle, elle s’étend à la CFDT et surtout à la CGT dont la direction s’apprête à ratifier majoritairement le texte.

Comment imaginer une « position commune » avec le Medef au moment où la situation exige de faire converger les luttes, la riposte des salariés du privé et du public ? Comment admettre que le Medef dicte ses conditions sur des dispositions qui ne concernent que les syndicats de salariés ?

Le texte de cette « position commune » ne doit surtout pas passer inaperçu.
Militants politiques communistes à l’entreprise, il doit retenir toute notre attention. Parce que nous sommes tous également militants syndicaux, pour la plupart à la CGT. Mais aussi à titre de militants politiques décidés à animer la lutte des classes sur le lieu de l’exploitation.

L’analyse du texte confirme l’inquiétude intuitive ! Il porte sur des aspects différents de l’activité syndicale. Mais dès le préambule, paraît l’idéologie du texte : la négation de l’affrontement de classe et du rapport d’exploitation dans l’entreprise. On y lit que syndicats et patrons s’entendent pour « développer le dialogue social au regard des évolutions actuelles de la société et de ses composantes économiques et sociales ».

Validation des accords : une fausse avancée

Ne nous laissons pas illusionner : un accord d’entreprise, de branche, national est fondamentalement l’expression du rapport de forces dans l’entreprise, la branche et le pays, du niveau des luttes. Les postures de l’éventail des organisations réformistes n’en sont que le reflet de l’action des travailleurs et de leurs organisations de classe.

Ceci étant rappelé, la possibilité actuelle d’adoption d’un accord par la signature d’une seule organisation syndicale, largement instrumentalisée par le patronat, n’en est pas moins inacceptable.

Le texte envisage une modification des conditions de validation des accords. L’amélioration n’est qu’apparente. Les syndicats signataires devront représenter au moins 30% des voix aux élections professionnelles pour que l’accord soit validé. C’est déjà le cas en général. A la RATP, ce système existe déjà (35%) et la direction trouve sans mal les signataires…

En revanche, les possibilités d’opposition des organisations syndicales majoritaires ne sont pas améliorées. L’article 6 est même encore plus restrictif. Un accord, une fois adopté, ne pourra être dénoncé, qu’à l’unanimité des organisations reconnues représentatives.

Le Medef a mis des garde-fous. Il amène les syndicats à la logique de compromis mais la « position commune » lui confère de nouvelles possibilités d’influence sur les syndicats.

C’est ainsi que nous interprétons la refonte des règles de représentativité syndicale. Rien ne justifie qu’elle soit associée à la nouvelle validation des accords.

Nouvelle définition de la « représentativité syndicale » : un vrai recul pour un syndicat de classe

Aujourd’hui, héritage de l’après-guerre, quatre confédérations syndicales, CGT, CFDT, FO et CFTC (+ CGC pour les cadres) sont reconnues représentatives à tous niveaux. Elle bénéficient d’une « présomption irréfragable » de représentativité ; ce qui leur permet notamment de désigner dans toute entreprise un délégué syndical disposant de protection, d’heures de délégation, d’une capacité à négocier. Les autres syndicats doivent faire la démonstration de leur représentativité.

La « position commune » supprime la présomption irréfragable. La représentativité sera réexaminée périodiquement (article 1) selon 7 critères dont « l’audience établie à partir des résultats aux élections professionnelles » et la « transparence financière ».

Du point de vue du syndicat de classe, tel que nous concevons la CGT, ces nouveaux critères constituent un recul. La représentativité nationale de la CGT est un fait incontestable. Demain, dans certaines branches et entreprises l’implantation de la CGT (délégués syndicaux) sera handicapée par le seuil de 10% (8% au niveau national) qui serait désormais nécessaire pour être reconnu. Ce sera particulièrement le cas dans des entreprises, notamment des  PME, où le patronat et les syndicats de collaboration disposent des plus grands moyens de pression.

On ne voit pas par ailleurs l’intérêt pour les révolutionnaires à pousser les organisations syndicales réformistes à se regrouper.

Le caractère déterminant des résultats électoraux amènera les syndicats à faire rentrer les salariés dans des pratiques délégataires sinon électoralistes. Et renforcera les patrons ! Chaque travailleur sait combien les élections professionnelles sont placées sous influence (contrairement aux prud’homales). Le Medef se félicite que le texte impose aussi que les délégués syndicaux soient désignés parmi les candidats.

La « position commune » institutionnalise ces pratiques syndicales et en fait l’élément structurant de l’activité syndicale, aux dépens de la construction de rapports de forces et de la lutte.

Des syndicats institutionnellement, financièrement, sous influence patronale !

Connaissons-nous un patron qui soutient et finance un syndicat de lutte de classe ? L’expérience du mouvement ouvrier nous apprend que tout droit syndical ne peut être le résultat que d’âpres luttes et que le patronat s’efforce immédiatement de le retourner à son profit.

Dans le cas présent, l’article 12 invite les entreprises à « apporter des moyens aux organisations syndicales de salariés » qui « devront prioritairement prendre des formes favorisant l’adhésion, telles que des formes d’abondement de celle-ci » (ex : le chèque syndical). Le même article envisage la possibilité de « réserver certains avantages conventionnels aux adhérents des organisations syndicales » comme « piste à explorer de nature à développer les adhésions ». Comment continuer à parler d’indépendance, de liberté syndicale ?

Symbole et instrument de cette collaboration entre patronat et syndicat, l’article 13 prévoit même la création d’une « Fondation du dialogue social ». Tout un programme !

Le souci, apparemment louable, de « transparence financière », qui deviendrait condition de la reconnaissance de la représentativité, conduit en fait à une mise sous tutelle des organisations syndicales. On notera ainsi que l’article 1-5 prévoit qu’elle s’exerce au niveau confédéral, fédéral ou régional, ce qui limite l’autonomie des unions départementales, locales ou des syndicats d’entreprise. Un moyen de contenir l’autonomie du syndicalisme de proximité.

Les normes de certification des comptes sont par ailleurs renvoyées à la loi que concocte Xavier Bertrand. Le pire est à redouter.

Le Medef explique pourquoi le texte s’intitule « position commune » et non « accord » : pour que le gouvernement dans sa loi ne soit pas tenu d’en respecter la lettre. Il aura notamment loisir, s’appuyant sur la légitimité que les signataires lui auront donnée, d’imposer une nouvelle « hiérarchie des normes », privilégiant le « contrat » sur la loi, l’accord d’entreprise sur l’accord de branche, en un mot les échelons où la dictature patronale pèse le plus fortement.

L’article 17 ouvre la voie. Il prévoit « qu’à titre expérimental », des accords d’entreprise puissent déroger aux plafonds du contingent d’heures supplémentaires fixés par des accords de branche. Autrement dit, l’une des dernières dispositions acquises avec les 35 heures est remise en cause. De l’expérimentation à la règle : combien de temps ?

Après un tel examen, encore très partiel, on ne peut que s’interroger sur la décision majoritaire des organes dirigeants de la CGT de ratifier ce texte, de le faire aussi vite sans lancer le débat de fond auprès des syndiqués. On ne peut s’empêcher de faire le lien avec plusieurs expériences récentes marquant la mutation du syndicat historique de lutte de classes engagée par sa direction.

Dans la suite d’une évolution impulsée par la direction de la CGT

Après le 48ème congrès de la CGT, le mot « compromis » figurait dans le projet de résolution.  Maryse Dumas, secrétaire confédérale a déclaré après son rejet par les délégués: « les mots ont leur histoire. Certains délégués sont favorables à la démarche de négociation, mais pas au «compromis.» C’était la première fois que le terme était employé dans un document d’orientation. Il a fait débat. Au prochain congrès, il choquera moins.»

Nous avons été confrontés ces derniers mois, sur des sujets politiques très importants, à la manifestation de ces nouvelles pratiques syndicales. Sur la question des retraites et de la remise en cause des régimes spéciaux, préalable à la nouvelle phase du démantèlement de l’ensemble du système par répartition, la négociation entreprise par entreprise, proposée par les directions syndicales, a interrompu la grève de novembre. Objectivement, sans aucun résultat sur les revendications que les grévistes portaient.

La loi actuellement en discussion sur le contrat de travail porte une régression sociale et démocratique historique. Le gouvernement (et le PS) s’appuie sur l’accord du 11 janvier 2008 entre patronat et 4 centrales syndicales pour la faire passer (ne pas s’y opposer). La CGT n’a pas signé l’accord mais a accepté de négocier « a priori » le recul social.

Ne doit-on pas voir une adaptation du patronat correspondant à la mutation de la direction de la CGT ? On avait du mal à imaginer que le souci de probité motive l’activisme de Mme Parisot contre M. Gautier-Sauvagnac. L’éviction des anciens cadres de l’UIMM marque vraisemblablement un passage :

d’une culture patronale de « partenariat » avec des syndicats réformistes minoritaires, qui a succédé au paternalisme d’antan vers 68, à une culture de cogestion avec l’ensemble des syndicats dont la CGT. Exit Gautier ! Mais pas les salariés militants de classe !

Aujourd’hui que faire ?

En tant que militants politiques, il ne nous appartient pas d’intervenir en tant que tel dans les débats syndicaux. Malgré la précipitation, la ratification de la « position commune » a rencontré l’opposition de plusieurs fédérations et unions départementales CGT. Nous le constatons avec satisfaction.

Il nous appartiendra d’intervenir fortement sur le projet de loi du gouvernement qui émanera de ce texte. Nous le jugerons et le combattrons sur le fond et non sur la qualité historique des signataires.

Dès à présent, sur les dossiers politiques imminents comme les retraites, l’assurance chômage, nous ne saurions nous aligner, dans notre action dans le monde du travail, sur la logique de négociation du moindre mal. Pas de courroie de transmission à l’envers !

La justice grecque déclare « illégale » la grève des sidérurgistes de Hellenic Halyvourgia : répression contre les luttes, pression sur les élections


La justice grecque déclare « illégale » la grève des sidérurgistes de Hellenic Halyvourgia : répression contre les luttes, pression sur les élections

Vivelepcf, 7 juin 2012 En lien : notre appel de soutien au Parti communiste grec, KKE, avec une deuxième liste de signataires.

 

Depuis neuf mois, les ouvriers de l’usine sidérurgique Hellenic Halyvourgia, à 50 km d’Athènes se battent contre le chantage patronal à la baisse des salaires (- 40% !) au nom de la rigueur et de la compétitivité.

Le 6 juin 2012, un tribunal d’Athènes a déclaré cette grève « illégale » ouvrant la voie à une nouvelle vague de répression et de licenciements de militants syndicaux.

Cette décision judiciaire ne doit évidemment rien au hasard. Le pouvoir au service du capitalisme veut donner un signal à 10 jours des élections législatives.

La lutte à Hellenic Halyvourgia est en effet devenue un symbole national de résistance, suscitant un élan de solidarité dans tout le pays. Elle est conduite par le syndicat PAME, principalement animé par les communistes du KKE.

Elle montre l’implication totale du capitalisme et du patronat grecs dans la faillite du pays qui doit leur permettre de maximiser leurs profits en écrasant les salaires et les acquis sociaux. Ces profiteurs préfèreraient se ranger parmi les victimes d’un système politique qu’ils contrôlent pourtant et d’une UE et d’un euro qu’ils défendent…

Pour les tenants du système, avant les élections, il faut indiquer au peuple en proie à la colère et la désespérance que l’issue n’est pas dans les luttes, dans les entreprises, dans le pays, mais dans les urnes avec une droite ou avec une « gauche radicale » (Syriza, social-démocratie de substitution) acceptant la tutelle européenne.

Le KKE, le PAME sont les seuls adversaires conséquents de ce scénario. A sa façon, le jugement du tribunal d’Athènes rend hommage à leur action.

Plus que jamais, soyons solidaires de ceux mènent la lutte des classes du côté des travailleurs !

REUSSIR UNE GRANDE FETE DES LIBERTES: Appel aux militants, préparation et barbecue le vendredi 8 Juin à la Section à partir de 19H

Parti Communiste Français-Section de Saint-Quentin22, rue de la Pomme Rouge-St-Quentin-Tel:03/23/64/12/71-:http://pcfsaintquentin.unblog.fr-pcfquentin@live.fr 

REUSSIR UNE GRANDE FETE DES LIBERTES

LE DIMANCHE 8 JUILLET 2012 !..

Cher(e) Camarade,


Notre Fête des LIBERTES se tiendra plusieurs semaines après la défaite de SARKOSY et de son gouvernement, mais aussi après les élections législatives, avec lesquelles nous mettons tout en oeuvre pour battre X Bertrand et l’UMP dans notre circonscription et faire reculer le FN .

Cette fête des Libertés est la seule fête politique dans le Saint-quentinois depuis de nombreuses années, elle est donc regardée attentivement par la presse locale et les autres organisations politiques et syndicales ainsi que par de nombreuses associations; elle traduit ainsi à un moment donné, l’influence de Parti Communiste Français localement.

Ayant pris notre responsabilité en ne présentant pas de candidats lors de ces législatives, pour ne pas ajouter de la division à la division; du fait de l’obstination de la Fédération de maintenir des candidats du Front de Gauche malgré un vote très majoritaires des Camarades qui ont désigné Corinne et Olivier, candidats présentés par le Parti Communiste Français, nous avons décidé d’être plus que jamais sur le terrain et rassembler toutes celles et ceux qui veulent faire vivre et renforcer le PCF!

La FETE DES LIBERTES est un moyen formidable pour cela à condition dela réussir !…

Cette fête se tiendra donc le DIMANCHE 8 JUILLET 2012 au stade Marcel BIENFAIT(quartier de Neuville ); ce sera un moment de détente en famille, avec ses amis mais aussi un moment fort de la vie politique locale sur le thème «  Sarko battu et maintenant ?…. » avec l’organisation d’un débat et d’autres animations : concerts, stands divers, expos, tournoi de foot à 6 et un grand MECHOUI le midi….

Il s’agit pour nous de prendre toutes les dispositions pour populariser cette fête au maximum: vente de billets, affiches, journal spécial fête, conférence de presse internet, etc…..

Pour l’organisation complète de la fête qui va du montage au démontage, en passant par la communication, nous vous proposons d’en discuter

Le vendredi 8 Juin à la Section à partir de 19 H 00

AUTOUR D’UN BARBECUE

Pour la bonne organisation de cette réunion et dans le souci des finances de la section, nous vous demandons de nous informer de votre présence ou non.

En souhaitant vivement ta présence, reçoit cher(e) Camarade nos fraternelles salutations.

Pour la Section

Jean-luc Tournay

(Pour  financer cette soirée, chacun pourra nous aider selon ses moyens, merci )

« Majorité honteuse » à l’Assemblée, le versant moins glorieux de la « révolution citoyenne » !

« Majorité honteuse » à l’Assemblée, le versant moins glorieux de la « révolution citoyenne » !
 
Pour un Parti, la question du soutien à un Gouvernement se pose nécessairement à partir du moment où il dispose de députés à l’Assemblée nationale. L’épreuve de vérité a lieu au moment du vote de confiance ou d’une motion de censure, voire même au moment du vote du budget en cas de minorité de blocage.
Or, que vient de décréter le « leader » Jean-Luc Mélenchon, certainement soutenu par les autres dirigeants du Front de Gauche, avant même que les communistes ne se prononcent ?
Il a pris un « engagement solennel », « au nom du Front de gauche » (sic !) : « jamais le groupe du Front de gauche (sic !) ne votera une motion de censure déposée par la droiteSans être membre de la majorité, sans avoir demandé ni obtenu quelque poste que ce soit, nous prenons cet engagement solennel ».
 
Notons la contradiction entre le fait de s’afficher en dehors d’une majorité et le fait de ne pas voter de motion de censure, ce qui revient à soutenir le Gouvernement.
Et sur le fond, nous sommes en présence d’un Gouvernement maastrichtien d’austérité. Nous pouvons nous attendre à des restrictions et sacrifices divers, au nom des mots « dette publique et sociale », « compétitivité », « libre entreprise », « Europe » ou encore, plus prosaïquement, « responsabilité ».

L’avenir n’est pas écrit pendant les 5 années à venir. Il y aura des turbulences, des mouvements de fond, à gauche comme de droite. Si 3 millions de salariés sont dans la rue pour s’opposer à un nouvel allongement de la durée de cotisation et à l’application concrète de la « règle d’or » des finances publiques, ce qui équivaut à 50 milliards d’économies budgétaires dès la première année, de quel côté de la barricade les communistes devront-ils, sans sectarisme, se placer ? Du côté de Hollande ?

Sans avoir à en revenir à la période « classe contre classe », entre 1988 et 1993, les députés communistes ont voté par deux fois la censure contre Mitterrand-Rocard-Bérégovoy et leur politique de destruction des acquis sociaux.

Il est parfaitement insensé de dire à l’avance « on ne vous bloquera jamais » aux dirigeants PS. Cela donne le signal que les communistes seront les participants loyaux, avec peut-être des états d’âme, à la majorité Hollande-Ayrault-Aubry. Au motif de la « révolution citoyenne » en 2017 ? Ce n’est pas très mobilisateur !

Il n’est pas question de « faire la politique du pire », mais d’avoir la prétention d’incarner l’espoir d’une sortie du capitalisme. Il s’agirait d’engager le rapport de force, dans une vision dynamique et agissante du peuple, et non de se cantonner au rôle de rabatteur institutionnel du Parti socialiste.

L’avenir de la France dépend du niveau de conscience populaire, de la mise en mouvement de la classe ouvrière. Le communisme s’est toujours construit de manière autonome dans la gauche. Il est une gauche à lui tout seul, et non une simple partie de celle-ci. Ses identifiant sont forts et toujours plus d’actualité : respect de la souveraineté nationale des peuples, refus de la guerre et refus du capitalisme.
Dans la période à venir, nous aurons certes besoin du plus de députés communistes à l’Assemblée nationale (et non pas « Front de Gauche », encore moins d’un groupe « Front de Gauche »). Nos élus, nous le savons, sont des points d’appui, et non une fin en soit.
 
Mais nous aurons surtout besoin d’un Parti communiste qui réfléchit et analyse sur des bases marxistes et non opportunistes, porteur de propositions offensives et crédibles, un parti d’organisation et d’action, prenant systématiquement l’initiative des luttes, travaillant à une alliance populaire à la base.
 
Gautier WEINMANN, PCF à LEFOREST (62)

Le Parti communiste grec (KKE) ouvre courageusement la voie.

Le Parti communiste grec (KKE) ouvre courageusement la voie.

 Communistes français, nous tenons à saluer le combat des communistes grecs du KKE.

Déclaration, 1er juin 2012

Nous félicitons les communistes grecs du KKE pour leur progrès aux élections du 6 mai 2012, obtenu dans les conditions les plus adverses, comme nous saluons les progrès de la Jeunesse communiste grecque aux élections étudiantes. Nous les remercions pour le point d’appui et les repères qu’ils apportent à nos propres luttes et au mouvement communiste international.

Nous observons et étudions avec grand intérêt le travail résolu et rigoureux du KKE dans les entreprises et auprès de toutes les couches exploitées, notamment au sein d’un mouvement syndical dominé par les forces réformistes.

La Grèce constitue le laboratoire des politiques de super-austérité en Europe.

Main dans la main, le capitalisme grec, l’Union européenne, la BCE et le FMI ont entrepris de liquider tous les acquis du mouvement ouvrier grec, de réduire le pays au sous-développement, à une néo-colonisation.

Ils entendent faire payer au peuple, au prix le plus cher, leur propre crise, la dette publique dont les capitalistes grecs et européens se sont gorgés.

L’euro aujourd’hui est l’instrument de cette politique. L’expulsion de la Grèce de la zone euro le sera éventuellement demain, tant que la sauvegarde de cette monnaie de domination sera assurée en Europe de l’Ouest dans l’intérêt des grands trusts à dominante allemande.

Le KKE rejette globalement l’Union européenne. Nous nous reconnaissons dans son analyse, dans le refus de toutes les illusions sur une réorientation de ses institutions conçues dans l’intérêt exclusif du capital, de « la BCE en organisation de charité » comme le disent ironiquement nos camarades grecs.

L’organisation du KKE et la perspective de lutte qu’il ouvre représentent un obstacle majeur au projet du capitalisme en Grèce, alors que le peuple est partagé entre colère et désespérance. L’action du KKE accuse le discrédit des forces politiques conservatrice et social-démocrate qui se succèdent au pouvoir. La condamnation de l’UE du capital par le KKE rencontre l’attachement fondamental des masses à la souveraineté nationale, si chèrement acquise.

Aussi les forces du capital, nationales et européennes, sont-elles amenées à recourir à tous les moyens pour sortir de l’impasse politique dans laquelle elles se trouvent en Grèce.

Elles tentent de réhabiliter les partis traditionnels.

Elles ont ravivé successivement plusieurs partis de droite et d’extrême-droite nationalistes et xénophobes.

Plaçant d’autres fers au feu, elles s’efforcent de développer une social-démocratie de substitution, en remplacement du PASOK disqualifié. Il s’agit d’enfermer toute la vie politique, notamment la gauche, dans le carcan européen.

La promotion de la coalition hétéroclite « Syriza », comme alternative à la droite avant les élections du 17 juin, est à situer dans ce cadre. C’est la branche grecque du Parti de la gauche européenne, le PGE, appointé par la Commission européenne. Syriza a multiplié par 4 son résultat électoral de 2009, récupérant de nombreux électeurs de la social-démocratie. La complaisance du système à l’égard de Syriza contraste avec l’énergie déployée pour diaboliser le KKE. Les ralliements d’anciens du Pasok se succèdent.

L’affichage « radical » de ce « front de gauche à la grecque » est trompeur. Sa perspective véritable s’est aussitôt révélée quand son leader médiatique Alexis Tsipras s’est tourné vers notre nouveau président Hollande pour l’aider à réformer l’UE, à sauver l’euro… Hollande qui défendait hier le Traité de Lisbonne côte-à-côte avec Sarkozy ! Les leaders de Syriza furent également d’ardents partisans de Maastricht. Tsipras dispute aujourd’hui à la droite la qualité de meilleur défenseur de l’euro et plaide pour une « renégociation » de la dette. La mise en avant de Syriza permet de canaliser la colère du peuple grec dans une logique d’acceptation de diktats européens « renégociés ».

L’autre raison d’être fondamentale de Syriza est de réduire l’influence du Parti communiste grec. C’est dans ce sens qu’il lui propose une participation empoisonnée à une coalition de « gauche » pro-européenne, de gestion de la crise capitaliste.

Cette situation nous incite encore davantage, en tant que communistes français, membres et responsables d’organisations du PCF, à apporter notre soutien au KKE, parti frère au glorieux passé, notre soutien à son action, à son rejet de l’opportunisme, à son combat pour le socialisme.

Nous incitons nos camarades communistes, les militants syndicalistes français à prendre connaissance des analyses et des expériences de lutte de nos camarades grecs. Nous dénonçons les entreprises de dénigrements du KKE relayées dans notre pays par la presse et les médias au service des forces du capital et même, plusieurs fois, de façon inacceptable, par l’Humanité. A leur manière, elles témoignent de la portée internationale du combat de nos camarades grecs.

La meilleure solidarité qu’il puisse exister entre nous est de combattre chacun l’ennemi commun, dans nos cadres nationaux : les capitalismes et impérialismes de nos pays respectifs, leur internationale, l’UE, le Traité de Maastricht et son application.

Illustrant la réalité militante du KKE et de son émanation syndicale le PAME, les banderoles déployées à plusieurs reprises sur l’Acropole d’Athènes constituent un appel formidable à la résistance dans tous les pays. Merci !

 

 

Premiers signataires (responsabilités dans le PCF : CD = Conseil départemental ; CN = Conseil national)

ALLEG Henri (91 – Palaiseau) – AURIOL Stéphane (75 – RATP – ex. CN), BECOURT Corinne (02 – Saint-Quentin – CD/CN), BERNABE Frédéric (70 – Vesoul – CD/CN – Secr. Fédéral), BERTRAND Robert (31 – Verfeil) ; CARPENTIER Laurie (02 – Saint-Quentin) ; CAUVIN Aline (78 – Mantes) ; CHANTRELLE Jean (92 – Malakoff) ; CHANTRELLE Laurence (92 – Malakoff) ; CHATAIN Monique (83 – Carqueiranne) ; COPIN Joël (62 – Rouvroy) ; CREZEGUT Anthony (75 – Paris 15, CD) ;  DANG TRAN Emmanuel (75 – Paris 15 – CD/CN), DARGHAM Pierre (92 – Vanves) ; DAVOISE Olivier (75 – RATP) ; DEBEAUVAIS Fabienne (80 – Amiens – CN) ; DELVAL Jean-Claude (78 – Mantes) ; FAINZANG Claude (75 – Paris 19 – CD/CN) ; FRICOUT Serge (24 – Jumilhac) ; GAGLIANO Michel (42 – cheminot communiste de Saint-Etienne) ; GARCIA Jacqueline (10 – Romilly) ; GARCIA José (10 – Romilly) ; GAWSEWITCH Josette (75 – Paris 15 – CD) ; HAREL Guy (37 – Montlouis) ; Armelle HERVE (78 – Mantes – secr. Section- CD) ;  JALADE Eric (81 – Castres – CN), JAMELOT Joran (75 – Paris 15 – AP-HP) ;  JAMMET Marc (78 – Mantes- CD ) ; JUNG Véronique (70 – Gray) ; LANDAIS Benjamin (75 – Paris 5 – CD) ;  LAROSIERE Jean-François (59 – Douai – CD) ; LE ROY Olivier (31 – Toulouse – JC) ; LIEVIN Fabienne (70 – Vesoul – CD) ; LIEVIN Patrick (70 – Vesoul – CD) ; LLORENTE Marie (78 – Mantes) ; LUBRINA Antoine ( 03 – Désertines) ; MARION Fabien (13 – Aix) ; MARQUES Camille (75 – Paris 14 – CD) ; MATTA Robin (13 – Aix) ; MUZARD Patrice (70- Gray – CD) ; NEGRI Dominique (38 – Saint-Martin-d’Hères – CD/CN) ; NEGRI Jean-Louis (38 – Saint-Martin d’Hères) ; NIEL Guy (94 – Gentilly) ; ODETTI Christiane (81 – Lavaur – Secr.  Section – CD) ; NEGRI Jean-Louis (38 – Gières) ; PERRIN Michel (87 – Limoges SNCF – ex-Secr. fédé) ; RALLIERES Danièle (81 – Bastides – CD) ; RALLIERES (81 – Bastides – secr. Section – CD) ; RICHARD Laurent (38 – Terres froides) ; RIO Paul (58 – Guérigny) ;  ROLLO Stéphane (38 – Saint-Martin-d’Hères – JC) ; SABATTIER Henri (07 – Sud-Ardèche) ; SCHMIDT Jean-Claude (75 – Paris 15) ; TORNER Emile (75 – Paris 15 – ancien déporté-résistant) ; TOURNAY Jean-Luc (02 – Saint-Quentin – Secr. Section) ; TOURNAY Olivier (02 – Saint-Quentin – CD) ; VARENNE Georges (02 – Saint-Quentin) ; YAGHLEKDJIAN Pierre (75 – RATP) ; YATES Russell (77 – Meaux – Secr. Section) ; ZICCHINA Noël (2A – Ajaccio)

 

Pour s’associer à cet appel,

 

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ou Cahiers communistes, 130 rue Castagnary, 75015 PARIS

Xavier BERTRAND Aurait-il besoin du Front National ?

Parti Communiste Français-Section de Saint-Quentin22, rue de la Pomme Rouge-St-Quentin-

Blog:http://pcfsaintquentin.unblog.fr-pcfquentin@live.fr 

Xavier BERTRAND

Aurait-il besoin du Front National ?

 

Xavier BERTRAND  Aurait-il besoin du Front National ? dans Communisme-Histoire- Théorie images-1Le premier tour de l’élection présidentielle a vu la progression dangereuse du score du Front national. Dangereuse parce que la droite n’hésite plus à reprendre ses thèses. Dangereuse parce que certains candidats n’hésitent plus à s’en servir pour s’offrir « une belle promotion médiatique ». Quitte à le faire encore progresser…

 

A Saint-Quentin, Xavier BERTRAND met à disposition une salle pour une rencontre publique du F’Haine, une première. «En dehors du symbole évident d’une pratique de collaboration aujourd’hui quotidienne entre le FN et toute une partie de la droite classique, c’est une insulte aux Saint-Quentinois.

 

Pendant des mois, le pouvoir sarkozyste, le ministre Guéant succédant à Besson dans cette fonction, a tout fait pour banaliser le discours sécuritaire, discriminatoire et anti-immigrés du FN, de « l’identité nationale » à la croisade inventée contre la Burqa. C’est un choix politique bien réfléchi comme ce n’était pas par hasard que Mitterrand en 1983 assure la promotion de Le Pen à la télévision.

 

Révolutionnaire et internationaliste, Communiste en tout temps nous avons combattu les idées de haine, de rejet de l’autre, d’injustice. En son temps, Emile TOURNAY, Elu, dirigeant du PCF dans l’Aisne et à Saint-Quentin avait refusé tout prêt de salle au Front National, ce qui lui avait valu d‘ailleurs une comparution au tribunal ou il fut condamné au franc symbolique

Le vrai visage de ce parti reste fondamentalement nationaliste, antisocial, raciste, sexiste et homophobe. 

L’objectif du Front National n’est pas la défense des salariés, des précaires, des chômeurs, des retraités… mais la recherche d’un profit maximum pour une minorité de nantis et des reculs sociaux pour tous les autres.  Le FN rend les pauvres, les immigrés responsables de tous les maux : cela évite de s’en prendre aux détenteurs de richesses et au patronat  En aucun cas, il s’agit pour lui de s’attaquer aux racines réelles de la crise actuelle, de lutter pour imposer au gouvernement et au patronat la prise en compte d’exigences sociales négligées depuis un quart de siècle, et en particulier un autre partage des richesses.

 

La lutte contre le fasciste se résume trop souvent à une simple opposition à l’extrême droite, ce qui l’empêche de prendre une véritable dimension politique. Ce n’est surtout pas se lancer dans un concours de populisme et d’invective avec les Le Pen, père et fille. A ce jeu-là, certains espèrent se faire valoir en cachant leurs compromissions politiques. A la fin, c’est l’extrême-droite qui gagne, dangereusement.

 

Ils veulent nous diviser, A nous de nous rassembler…Ecarter le danger de l’extrême-droite, au-delà de la dénonciation, c’est proposer une autre perspective politique.

 

Défendons des positions de rupture immédiate dans les entreprises et les quartiers où résident les travailleurs, dans une perspective de rupture avec le capitalisme. Ne laissons pas un pouce de terrain à la démagogie médiatisée de Mme Le Pen visant à les récupérer, à les dévoyer, à exploiter les compromissions des forces liées au système.

 

Pour la défense du système de retraite solidaire, pour une convergence de lutte vers la reconquête de la retraite à 60 ans, portons plus que jamais les exigences du retour à 37,5 annuités et de la suppression de toutes les exonérations de cotisations patronales.Jean-Marie Le Pen a toujours combattu cette avancée sociale. Voilà que sa fille prône la retraite à 60 ans et l’abaissement des annuités de cotisation. Cherchez l’erreur !

 

487335_4058518190041_1494747886_33386826_510834419_n-300x300 dans ELECTIONS: Un moyen pas un objectifPour les salaires (salaire net et salaire socialisé), nous devons toujours associer la revendication de l’augmentation du SMIC à un niveau permettant une réponse aux besoins premiers, 1700 euros net tout de suite, avec le rétablissement de l’échelle mobile des salaires, supprimée par la gauche mitterrandienne en 1982/83. Marine Le Pen reprend (et déforme) cette revendication fondamentale du mouvement ouvrier. Là aussi, cherchez l’erreur !

 

Sur l’Europe, nous avons combattu systématiquement, de façon conséquente, l’UE du capital. Toute notre argumentation contre Maastricht est validée par les faits, par le pillage des peuples organisé par les trusts au moyen en particulier de l’euro. Plus que jamais, portons ces positions !  Que Mélenchon ait défendu Maastricht et soit un rabatteur pour l’intégration européenne, c’est son problème. En 1991, Jean-Marie Le Pen estimait à la télévision que le bilan de la « construction » européenne était « globalement positif ». Depuis 1992, les nationalistes européens du FN ont pris la posture inverse de s’opposer à Maastricht pour semer le trouble. Le Pen fille est maintenant chargée de légitimer l’UE. Là encore, cherchez l’erreur !

 

Il n’existe pas de lutte contre le fascisme en dehors de la lutte pour la destruction du capitalisme !       

     Contre la collaboration UMP/FN: Samedi 2 JUIN à 10H 

Devant le PMU Quartier Europe afin de diffuser largement ce tract 

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