Archive | février 2012

Suite à au mailling de la Riposte,Notre camarade Michel NOWACK, Président d’une association d’ancien combattant à St-Quentin donne son avis

Suite à au mailling de la Riposte avec pour objet un article de Greg Oxley

Notre camarade  Michel NOWACK, Président d’une association d’ancien combattant à St-Quentin donne son avis

 

Suite à au mailling de la Riposte,Notre camarade  Michel NOWACK, Président d'une association d'ancien combattant à St-Quentin donne son avis dans Le PCF à St Quentin imagesCAZSYF4V

Michel Nowack, Responsable de l'association de défense des locataires et président de l'association des anciens combattants à Saint-Quentin

Je me désabonne pour les raisons suivantes :

D’abord je ne partage pas les impressions de l’auteur . La critique est facile, mais elle doit être constructive et apporter des solutions, ce n’est pas vôtre cas et je suis un peu déçu comme dans tous les débats.

Je dois vous dire toute de suite que je n’apprécie pas Sarkozy et que je vote à gauche.

Je suis pour un parti de lutte de classe, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui pour le P.C.F.

Où est le temps où le parti réalisait 17 à 20 % aux élections sous GEORGES MARCHAIS…. !!!

Souvenez- vous la signature du programme en 1972 avec MITTERAND et FABRE. Déclaration de MITTERAND : il me reste plus qu’à prendre 3 millions de voies au P.C.F.

Résultat de l’opération réussie, le P.C.F. tombe  à 5%

Mais il faut dire aussi que HUE, BUFFET et consorts y ont contribué. Le parti de lutte de classe est MORT et bien MORT… !!!

Aujourd’hui les mêmes avec LAURENT ont trouvé un sauveur en la personne de MELANCHON, socialiste, qui avait déclaré de poursuivre l’œuvre MITTERANDISTE..à méditer !!

Le P.C.F. est tombé bien bas, mais combien de vrais communistes et la classe ouvrière ont été trompé.

Aujourd’hui comment l’électorat communiste peut-il se retrouver devant une telle trahison de la part de nos dirigeants actuels.

HUE appelle a voté pour HOLLANDE, candidat libéral du Parti Socialiste, avec un programme qui ne répond pas du tout aux aspirations des français.

BUFFET et LAURENT ne voient qu’à travers MELANCHON et comment comptabiliser les voies du P.C.F. Où est le vrai programme tant défendu par nôtre GEORGES MARCHAIS !!! Il doit se retourner dans sa tombe !!!!

Devant une telle situation décrite rapidement vous comprendrez les raisons de cette perte importante de l’influence du P.C.F.

Un ancien Président du C.N.P.F.  « FRANCOIS CEYRAC » disait que l’on ne faisait pas la même politique lorsque le P.C.F. avait 5% des voies au lieu de 17 à 20%. A méditer !!!

Aujourd’hui le P.C.F. est réduit presque à NEANT. Tous nos dirigeants actuels nous ont trahi et sont incapables de présenter un vrai candidat communiste.

Lorsque vous dites que le système que vous décrivez dans vôtre communiqué porte un nom :  « LE SOCIALISME » de la part d’un membre du P.C.F. de Paris vous faites une grave erreur et ne confondez pas «   SOCIALISME » avec « COMMUNISME »

Parlons franchement et débattons pour un véritable PARTI COMMUNISTE et qu’il retrouve son influence d’ANTAN. Ne laissez pas de  nombreux électeurs du vrai P.C.F. dans le désarroi pour ces futures élections et surtout pour les législatives.

A bon entendeur. Salut

ENERGIE/LOGEMENT:Le grand froid ravive de grandes plaies politiques

ENERGIE/LOGEMENT:Le grand froid ravive de grandes plaies politiques dans Conseil National du PCF 201110114e943718abdac0109898

Mobilisation contre les expulsions à Saint Quentin. le PCF représenté par Corinne BECOURT, Olivier TOURNAY et Jean Luc TOURNAYCorinne BECOURT, candidate PCF, lors de la lutte contre les expulsions, septembre 2011

En ce début février, toute la France grelotte. Mais c’est tout l’hiver que 8 millions de personnes ont froid chez elles.

Elles sont dites pudiquement en situation de « précarité énergétique », c’est-à-dire qu’elles n’ont plus les moyens de se chauffer convenablement.

Pour tous les usagers, il devient de plus en plus difficile de faire face à ce qui constitue pourtant une dépense de première nécessité.

Les salariés et retraités aux revenus les plus modestes sont les plus durement frappés par l’envolée des factures et des charges. Les dépenses énergétiques pour le logement (chauffage et ensemble de l’électricité) dépassent en moyenne 10% de leur budget, quatre fois plus que pour les ménages les plus riches.

Pour les foyers qui se chauffent au gaz, la facture s’est alourdie en moyenne de 600 euros par an depuis 2005!

La hausse vertigineuse des tarifs et des taxes ne doit rien à la fatalité. Les fluctuationdes cours du pétrole ne sont qu’un prétexte pour faire monter le prix du gaz. A côté des marges des compagnies et des taxes, elles jouent un rôle marginal dans la hausse du prix du fioul. 

Non, cette situation est le résultat d’un choix politique des gouvernements successifs, sous l’égide de l’UE : celui de privatiser, de livrer les marchés juteux de l’énergie à la loi du profit, aux actionnaires, à la finance.

L’argent de nos factures, usagers domestiques ou professionnels, n’est pas perdu pour tout le monde. Il se retrouve dans
l’explosion des bénéfices et des dividendes des trusts, à commencer par Total et GDF-Suez.

Le pouvoir prépare l’opinion à de nouvelles augmentations, +30% pour l’électricité d’ici 5 ans. La polémique sur le nucléaire est utilisée hypocritement dans ce sens.

Salariés, usagers, ensemble nous pouvons résister,  imposer d’autres choix, en nous appuyant sur ce qu’ont apporté les grands services publics nationalisés EDF et GDF.


Non en 2012, en France, il n’est pas normal d’avoir froid chez soi !

 

En 1945, grâce au Parti communiste français et au ministre communiste Marcel Paul, ancien résistant déporté à Buchenwald, les capitalistes, qui avaient pillé le pays pour le compte de l’Europe allemande du capital, ont été expropriés. EDF et GDF ont fourni au
pays pendant 60 ans l’énergie nécessaire à son relèvement, aux besoins de tous, au meilleur prix.

Aujourd’hui, avec les salariés du secteur, défendons, reconquérons le service public de l’énergie !

Sur ce sujet comme sur les autres, les deux clans présidentiables, unis profondément derrière l’UE du capital et l’euro, ne présentent aucune véritable  alternative. Ils votent les mêmes directives européennes de mise en concurrence et de « libéralisation » et
les appliquent à tour de rôle.

Seule la lutte, celle de tous les jours dans nos immeubles, comme celle des grandes manifestations pour nos acquis sociaux comptera. Comme hier, vous pouvez compter sur les communistes pour la mener avec vous :

POUR l’annulation des augmentations injustifiées des tarifs réglementés de l’électricité et du gaz depuis 2010

CONTRE les augmentations de TVA notamment sur les fournitures énergétiques et les nouveaux compteurs

POUR la renationalisation intégrale de GDF et d’EDF

POUR le retour du monopole public de distribution de l’électricité et du gaz

Donc CONTRE l’application des traités, directives et règlements européens et CONTRE l’Union européenne du capital, des grosses
fortunes et des pilleurs des peuples.

CONTRE toute augmentation des loyers après les réhabilitations des HLM pour mise aux normes énergétiques.

POUR la nationalisation de TOTAL

POUR le développement raisonné, 100% public, de toutes les énergies, dont les énergies renouvelables

Quand il fait froid, il n’est pas acceptable que certains aient plus froid que d’autres. Que tous ne soient pas au chaud comme c’est évidemment

201110114e943718abdac0109898 dans ELECTIONS: Un moyen pas un objectif

Mobilisation contre les expulsions à Saint Quentin. le PCF représenté par Corinne BECOURT, Olivier TOURNAY et Jean Luc TOURNAY

possible !

Etre solidaires des Grecs, c’est combattre l’ennemi commun: l’UE du capital

Par E.D.T

Travailleurs français, solidaritéavec le peuple grec face à l’ennemi commun : la BCE, l’UE du capital et les gouvernements à leur solde

Voilà deux ans que la BCE, l’UE et le FMI sont « au chevet » de la Grèce, que Merkel ou Sarkozy donnent des leçons
au peuple grec, que les gouvernements grecs successifs se défaussent.

Le résultat est dramatique. Les salaires et les retraites ont été amputés de 20 à 40%. Les services de santé sont complètement désorganisés. Des enfants vont à l’école sans avoir mangé. Un tiers de la population se retrouve sous le seuil officiel de pauvreté. La jeunesse qualifiée ne trouve pas d’autre voie que l’exil.

Pourtant, malgré ces sacrifices, la dette publique, ce prétexte à la casse des acquis sociaux et démocratique, ne cesse encore de se creuser. Quoi de plus logique ? Les intérêts des financiers  enflent toujours. L’économie est paralysée. Les salariés, les retraités, à qui on demande de payer la crise, n’y sont pour rien !

 

Devant une telle injustice, devant le pillage du pays, le peuple grec exprime de plus en plus fortement sa colère. Le pouvoir a de plus en plus de mal à la contenir.
Les organisations syndicales réformistes (socio-démocrates) sont dépassées. Les agents provocateurs incendient le centre d’Athènes pour préparer une répression violente, pendant que le gouvernement réorganise l’armée. Mais les capitalistes européens sont-ils prêts à cela ? Quel effet une telle répression pourrait-elle avoir dans les autres pays de l’UE ?

 

Travailleurs français, nous sommes directement concernés par ce qui se passe en Grèce. L’UE du capital a besoin de
faire un exemple en saignant le peuple grec. Il s’agit de préparer les plans de super-austérité dans les autres pays dont la France.

 

L’UE, avec son instrument l’euro, soutenue par les capitalistes grecs, a contribué à ruiner le pays. La production nationale a été écrasée par la concurrence des pays plus développés (zone euro) ou à monnaie faible (Turquie). Les gouvernements, de gauche et de droite, ont
été encouragés à recourir à l’endettement pour compenser les cadeaux inouïs consentis aux armateurs et autres capitalistes grecs dont les rejetons peuplent les luxueuses stations de sport d’hiver de Suisse ou de France, pendant que leurs compatriotes sont dans la rue.

 

Depuis le début de la « crise financière » en 2008, la Grèce, pays plus fragile, avec un Etat et une démocratie plus faibles, est plus précocement et plus durement frappée. Mais les capitalistes, avec l’UE, visent tous les pays européens, dont la France.

 

Au nom de la dette publique, en Italie, un nouveau gouvernement non élu, soutenu par la droite et
par la gauche opère des reculs sociaux, comme la casse du contrat de travail, que le repoussoir Berlusconi ne pouvait pas commettre.
Idem en pire au Portugal ou en Espagne où la gauche a préféré avancer les élections pour passer la main à la droite. En France, la situation est gelée par les élections mais la prochaine majorité, quelle qu’elle soit, aura la même tâche.
La dérive à droite du débat électoral, marqué par le consensus européen droite-gauche, l’annonce. Souvenons-nous que les socialistes de Papandréou ont gagné les élections en Grèce en 2008 sur la promesse d’une augmentation des salaires de 5%…

 

C’est pour cela qu’ils ont un problème avec la Grèce. C’est une raison supplémentaire pour être solidaires des travailleurs grecs et
de leurs organisations les plus conséquentes, le Parti communiste (KKE) et le mouvement syndical PAME.

 

Les capitalistes ont besoin de l’euro pour enfermer les peuples dans les plans d’austérité, pour leur imposer
le Traité de Maastricht à perpétuité.

L’idée même que le peuple grec, qu’un seul peuple, puisse rejeter l’euro et l’UE par référendum, dans la période, était inacceptable pour les eurocrates. Merkel et Sarkozy ont fait annuler le projet de référendum que Papandréou avait trouvé pour se sortir d’une
situation politique intenable.

Ils ont imposé un nouveau premier ministre, un financier, en bafouant la démocratie grecque.

S’ils doivent faire la part du feu, laisser la Grèce sortir de l’euro, ce doit être en accusant les Grecs d’être « indignes de l’euro » et surtout pas de les laisser exprimer leur rejet de la monnaie de l’UE du capital. Les autres peuples pourraient suivre la même
réflexion.

 

En Grèce, plus visiblement qu’ailleurs, est apparue la connivence totale de la droite et de la gauche pour
enfoncer le pays dans l’intérêt des capitalistes européens.
D’ici les élections générales d’avril, le pouvoir a du mal à trouver une coalition d’alternance, de droite ou de « gauche » qui puisse continuer à défendre l’UE du capital, tenter de la réhabiliter pour que sa domination perdure.

 

Communistes français, nous appelons, plus que jamais, à la solidarité avec les travailleurs grecs. Notre ennemi commun est l’UE du capital et les forces politiques qui la soutiennent : droite UMP, gauche PS et leurs satellites.

 

Remise en cause de l’UE et de son instrument l’euro ! Non au projet de nouveau traité européen ! Abrogation du
traité de Maastricht !

KKE (Part Communiste Grec) La lutte des classes expliquée

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Cours d’éducation physique pour les enfants des quartiers ou Foire au vin ? X.Bertrand y a répondu

COMMUNIQUE DE PRESSE

Monsieur le Rédacteur en chef,

Nous vous prions d’insérer :

Parti Communiste Français-Section de Saint-Quentin

Cours d’éducation physique pour les enfants des quartiers ou Foire au vin ? X.Bertrand y a répondu dans Le PCF à St Quentin imagesCours d’éducation physique pour les enfants des quartiers ou Foire au vin ?

Cette question Xavier Bertrand, Ministre de la « santé » et maire de la « ville la plus sportive de France », y a répondu: Il a autorisé la tenue d’une foire au vin au stade M.Bienfait.

Jeudi 16 et vendredi 17 février, les élèves des quartiers Neuville et Faubourd d’Isle, du collège Marthes Lefèvre n’ont pas pu bénéficier de leur cours: le gymnase Bienfait leur étant interdit pour cause d’installation de « foire au vin ».

Cela pourrait être risible tellement la situation est en décalage avec les « valeurs » prônées par X.Bertrand.

·                  fervent défenseur de la vidéo surveillance, afin de mieux lutter contre l’insécurité, contre l’ivresse sur la voie publique.

·                  et surtout: fervent défenseur du sport, comme outils indispensable au bien être, à la santé, à la lutte contre l’obésité, se gargarisant du titre de la ville la plus sportive de France…

X.Bertrand n’est plus à un mensonge prés pour satisfaire ses amis et ainsi pénaliser les élèves de Marthe Lefèvre et dévaloriser l’enseignement de l’éducation physique et sportive.

Le ministre de la « santé » montre en réalité le peu de cas qu’il fait de l’enseignement de l’éducation physique et sportive!

Les enseignants de cette discipline seraient-ils des sous enseignants à qui au gré des foires à vin, on pourrait retirer les moyens d’enseigner correctement à nos enfants ?

Xavier BERTRAND se serait-il permis la même chose avec des cours de français, de mathématiques?

A l’heure où de nouvelles suppressions de postes dans l’éducation nationale, fermetures d’écoles , menacent l’avenir de nos enfants, il est temps de renvoyer le triste ministre de Sarko dans les cordes!

Il est temps d’en finir avec la démagogie et le cynisme de X.Bertrand et de montrer les choix invraisemblables que le ministre de la santé opère dans sa propre ville!

Il se joue de nous, de nos enfants, mais aussi de l’école et des enseignants!

Arrêtons les dégats

La section de saint-Quentin du PCF, ses candidats à l’élection législative Corinne BECOURT et Olivier TOURNAY, vous appelle à partciper le jeudi 23 févier à la manifestation unitaire écoles, collèges, lycées et services administratifs organisée par les syndicats et la FCPE à Laon (11H) et à vous mettre en grève partout où un préavis a été déposé.

Bertrand se démène pour que les entreprises décalent leurs plans sociaux après les élections

EXCLUSIF Les patrons de la Fnac et d’Areva ont reçu des instructions pour ne pas durcir leurs projets de licenciements. PSA et Renault ont promis de ne rien annoncer avant le mois de mai.

Le cabinet du ministre du Travail, Xavier Bertrand fait le forcing auprès des patrons pour éviter les plans sociaux. En cette période électorale, l’ex-secrétaire général de l’UMP qui n’a pas envie que les chiffres du chômage, déjà très élevés, ne se dégradent encore veut calmer le jeu d’ici aux élections.

Ainsi, Alexandre Bompard (Fnac) ou encore Luc Oursel (Areva) ont reçu des instructions pour repousser de quelques mois leurs projets de licenciement. La Fnac, qui a fait part de son intention de supprimer 500 postes (dont 300 en France) en janvier dernier, a été priée de ne pas aller au-delà pour le moment. Idem pour le groupe Areva qui projetait de se délester de 3.000 emplois dans l’Hexagone.

Dans le secteur automobile, le couperet tombera après le mois de mai

Les constructeurs automobiles ne sont pas en reste. PSA avait à l’automne annoncé une réduction de la voilure. Sur les conseils de la rue de Grenelle, le groupe ne fera aucune communication qui puisse inquiéter les salariés d’ici à mai 2012.

Chez Renault, les relations avec l’Etat –actionnaire à hauteur de 15%- sont plus complexes, mais les mesures d’économie évoquées fin décembre par Carlos Tavares, le DG du groupe, sont repoussées de quelques mois. Elles devraient prendre effet au second semestre et non au premier comme prévu à l’origine.

Les dirigeants ont bien compris que le timing ne leur était pas favorable. L’exemple de Lejaby en a échaudé plus d’un. Ils savent qu’au moindre plan social, les politiques s’en mêleront. Beaucoup n’ont pas envie de voir défiler dans leur usine, les différents candidats prendre fait et cause pour leurs employés.

Par Fanny Guinochet

Olivier TOURNAY- Carte scolaire, l’hémorragie continue à Saint-Quentin : 28 postes supprimés depuis 2012 (conseil municipal du 13 février 2012)

Conseil municipal du 13 février 2012

Intervention d’Olivier TOURNAY (PCF) pour l’opposition

 

Monsieur le Maire, mesdames et messieurs les Conseillers municipaux

Olivier TOURNAY- Carte scolaire, l'hémorragie continue à Saint-Quentin : 28 postes supprimés depuis 2012 (conseil municipal du 13 février 2012) dans Conseil Municipal de St Quentin oliviertournaycandidatpcfsaintquentincentre Nous venons de prendre connaissance des mesures de carte scolaire pour la rentrée 2012. Une fois de plus, la ville de Saint-Quentin n’est pas épargnée, et ce, comme chaque année.

 

Cette fois-ci encore, va-t-on nous dire au sein de cette assemblée  qu’il ne faut bien sûr pas aborder le problème « avec une approche comptable uniquement mais [avec] une approche pédagogique.[1] » ? Et finalement, faire tout le contraire.  La pédagogie qui serait de nature à faire réussir tous les élèves ne peut pas se faire dans des classes surchargées : la soi-disant belle époque de l’école où les élèves réussissaient bien dans des classes  très remplies avec un meilleur niveau qu’aujourd’hui n’a de fait jamais existé : 40% des plus de 60 ans aujourd’hui n’ont pas pu aller au-delà de l’école élémentaire… est-ce à cela que l’on veut en revenir ? Mais politique d’austérité oblige… Car, c’est bien là le nœud du problème, on applique à l’échelon local la doctrine gouvernementale de la règle de la calculette. Il est vrai que le maire peut difficilement aller à l’encontre des décisions d’un gouvernement dont il fait partie.

 

Le rapport PISA, émanant de l’OCDE (on est donc loin d’une officine révolutionnaire)  indique que le système éducatif français reste très inégalitaire et très injuste. Que le fossé entre les meilleurs et les moins bons élèves ne fait que s’agrandir. Et que le poids du milieu social, économique et culturel des parents reste nettement déterminant dans la réussite des élèves. Un exemple : 83% des enfants de cadres qui entrent en 6e atteignent la terminale générale ou technologique. Ils ne sont que 34% chez les ouvriers et 17% chez les inactifs. Je ne suis pas persuadé que les classes que l’on veut fermer à Paringault (2 postes sont sur la sellette) par exemple soient fréquentées par une majorité d’enfant de cadres ![2]

Quelle est la tendance lourde en France : c’est que la dépense d’éducation est y inférieure de 14% à la moyenne de l’OCDE. Et Saint-Quentin n’y fait pas exception !

Pour preuve, combien de fermetures de postes depuis 2008 à Saint-Quentin ?  28

2008 : 1 poste en plus

2009 : 6 postes en moins

2010 : 7 postes en moins

2011 : 13 postes en moins dont 2 écoles.

Pour cette année, c’est 3 postes qui devraient disparaître ainsi que l’école Benjamin Rouché

Et pourtant qui promettait en 2007  la « défense des services publics, notamment pour les classes d’écoles » ? C’est vous M. Bertrand, en candidat féru de promesses électorales, durant la campagne des législatives. C’est parce que vous aussi vous êtes conscient que l’on ne règlera pas le problème de ces 15 à 20 % des élèves déjà en difficulté à la sortie de l’école élémentaire en les tassant 13 à la 12aine dans les classes. Je le sais, il serait de mauvais ton, en décalage avec la politique d’austérité prônée par votre maître à penser, de le redire aujourd’hui. Alors comme d’habitude, vaines paroles, vaines promesses. Ironie de l’histoire, on nous vante  « la nouvelle plateforme des vocations » de pôle emploi destiné à mettre en situation et donc donner des chances aux non qualifiés et non expérimentés de trouver un travail (échec scolaire, jeunes sans qualification ni diplômes), qui n’est finalement qu’une rustine destinée à compenser un système éducatif qui est peu à peu détruit.

 

Cette situation, ce renoncement à la réussite des élèves, à leur offrir la possibilité d’un avenir avenir, nous ne l’acceptons pas, aussi nous soumettons à cette assemblée une motion en direction de l’Inspecteur d’Académie. Il n’est pas trop tard pour réaffirmer votre volonté de sauvegarder l’école publique de qualité et offrir un avenir autre que celui de la précarité aux enfants saint-quentinois, votez ce texte avec nous !

A l’adresse de Monsieur l’Inspecteur d’Académie, de Monsieur le Recteur et de Monsieur le Ministre de l’Education Nationale.

Les difficultés sociales de la population saint-quentinoise sont alarmantes. Et bien souvent, elles ont pour corollaire la difficulté scolaire. C’est pourquoi, nous attirons votre attention sur les mesures de carte scolaire qui risquent de compromettre l’avenir de nos enfants. Les fermetures de classes, voire d’écoles, entraînent une augmentation des effectifs dans les classes et dégradent les conditions d’enseignement. Statistiquement, plus les classes sont chargées, plus la réussite scolaire est compromise. De plus, ces fermetures ont pour conséquence directe la quasi disparition de la scolarisation des enfants de 2 ans.

Nous vous demandons par conséquent d’examiner l’ensemble des mesures de carte scolaire à venir à Saint-Quentin à la lueur de la situation sociale de la ville et des besoins réels et non à celle de la logique comptable. Nous demandons donc le gel des fermetures de classes et des écoles.


[1] Conseil municipal du 16 mars 2009, Monique Ryo

[2] Population de 15 ans ou plus selon la catégorie socioprofessionnelle à Saint-Quentin en 2008

Agriculteurs exploitants  0,1%

Artisans, commerçants, chefs d’entreprise 2,3%

Cadres et professions intellectuelles supérieures 5,2%

Professions intermédiaires 11,1%

Employés 7 16,6 %

Ouvriers 16,0 %

Retraités 27,1%

Autres personnes sans activité professionnelle 21,7%

Sources : Insee, RP1999 et RP2008 exploitations complémentaires

 

Le mirage de la vidéosurveillance s’amplifie – Conseil municipal du 13 février 2012

Conseil municipal du 13 février 2012

 

Intervention d’Olivier TOURNAY (PCF) pour l’opposition

 

 

Monsieur le Maire, mesdames et messieurs les Conseillers municipaux.

 

Une fois de plus, la vidéosurveillance est à l’ordre du jour, car nous dit ce rapport,  « il est nécessaire de lancer de nouveaux marchés pour poursuivre l’extension du dispositif. »

 

Ce projet est donc une nécessité. Définition de nécessité du Grand Larousse :   « Caractère  de ce dont on ne peut se passer, de ce qui est inévitable, inéluctable. »

Maintenant, il faudrait que l’on m’explique qui décrète cette nécessité. Selon quel bilan, selon quels critères.

La population est parait-il demandeuse.  Donc, la municipalité est pragmatique et va dans ce sens. C’est ce que vous nous dites à chaque fois que la question revient à l’ordre du jour. J’ouvre une parenthèse : si je suis ce raisonnement, vous êtes donc favorable au retour à la retraite à 60 ans puisque c’est que ce souhaite la population. Je ferme la parenthèse.

 

Bref, une nécessité qui ne se base sur aucun bilan, aucune étude. A deux reprises, j’ai fait cette requête[1] et invariablement vous l’avez balayé d’un revers de main. Et pourtant, on parle bien de 500 000 euros par an jusqu’à présent pour uniquement du matériel. Car c’est bien de l’argent des contribuables dont il est question. Je laisse de côté volontairement le côté philosophique du problème de la surveillance.

 

La seule vision qui vaille, c’est la méthode coué : la vidéosurveillance, ça marche. On ne peut pas le prouver, mais ça marche ! Et je le répète, je ne demande qu’à être convaincu. Je n’en demande pas plus que ce décrit le Ministère de l’Intérieur[2] comme possible méthode d’analyse. Mais pour l’instant, force de constater que vous n’y tenez pas. Sûrement rien à voir avec le fait qu’aucune étude scientifique donc sérieuse n’a été en mesure de démontrer cette supposée efficacité.

 

Quel bilan tirer alors que n’est pas pris compte l’effet plumeau qui consiste  à voir la délinquance se déplacer  vers des zones sans caméras ?  Une lubie !

 

- A-t-on éradiqué toute délinquance et passage à l’acte dans les zones surveillées ? Non, parce que hélas, le risque de se faire identifier et plus encore interpellé est jugé faible et où les possibilités de fuite sont nombreuses.[3]

 

-          Reste les données brutes de la délinquance dont il est difficile d’en tirer des conclusions car même l’INHES[4] (Institut National des Hautes Etudes de Sécurité), en lien avec le ministère de l’Intérieur, admet qu’il n’est pas possible de faire de corrélation entre l’installation des caméras et l’élucidation des délits.  Bref, ces données brutes nous donnent à Saint-Quentin une augmentation générale en 2011 de la délinquance et une baisse du taux d’élucidation  (ce dont je ne me réjouis pas)  et une baisse des atteintes aux personnes et aux biens (hormis pour les cambriolages). Saluons alors les forces de l’ordre qui font un travail difficile, alors même que leurs effectifs ont diminué à Saint-Quentin de 15%  depuis 2002[5].

 

 

Mais à Saint-Quentin, a vidéosurveillance, c’est nécessaire, quelle qu’en soit l’efficacité, quel qu’en soit le coût ! Je rappelle juste au passage, que l’an dernier, la vidéosurveillance c’était 40 réquisitions judiciaires et 120 recours aux forces de l’ordre par le Centre de Supervision Urbaine à mettre en parallèle 4300 faits de délinquance.

 

 

La ville veut donc déployer de nouvelles caméras. Combien, où, pourquoi, on ne nous l’indique pas, mais c’est nécessaire. A terme, combien de caméras ?  Selon quels critères ? On navigue totalement à vue, mais c’est nécessaire.

 

 

 

Laissons à la Police Nationale ses prérogatives, les crimes et délits. Car la vidéosurveillance, c’est aussi un transfert de compétences et de charges de l’Etat vers les communes.

Tant que la vidéosurveillance ne fera pas la preuve de son efficacité, parce qu’il n’est qu’un outil extrêmement coûteux, ou service d’une idéologie visant à concentrer les ressources et les moyens publics dans des dispositifs sécuritaires au détriment des institutions d’éducation, d’action sociale, nous ne pourrons pas aller dans le sens de ce rapport.

Et j’ai déjà eu l’occasion de le dire, qu’est-ce que nous aimerions que l’on mette autant d’ardeur et d’argent à traquer la délinquance financière et autres patrons voyous !

 

 

 


[1] Etude dont les critères seraient :

-          Cibler  quelques délits bien précis.

-          Choisir des secteurs de ville : l’analyse de l’impact ne peut être basé sur les individus mais sur des territoires, similaires, qu’il faut comparer avec l’utilisation ou non de la vidéosurveillance.

-          la délinquance étant toujours sujette à des fluctuations de contexte : par exemple Les vols de portables sont de fait plus courants aujourd’hui qu’il y a 15 ans. Donc, prendre en compte le contexte.

-          Comparer des zones témoins (avant et après l’installation de la vidéosurveillance, avec un recul d’au moins deux ans dans chaque cas ; tout en la comparant avec des zones sans vidéosurveillance. Ceci en prenant en considération que la délinquance se déplace (effet plumeau de la vidéosurveillance)

-          Tenir compte des effets concurrents (comme le fait que des zones soient éclairées, ce qui rend plus difficile le passage à l’acte, et n’est pas forcement le fruit de la vidéosurveillance)

 

[2] http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/video-protection/documentations/evaluation/evaluation-videoprotection/view

« Il est nécessaire d’être en mesure d’apprécier l’évolution de tout ou partie de la délinquance sur le secteur vidéo protégé mais également sur les zones en périphérie du dispositif et sur l’ensemble de l’agglomération. La méthode pourrait également s’appliquer à une zone test située au sein de l’agglomération et présentant les mêmes particularités sociales, économiques, urbaines et délinquantes que la zone vidéo protégée afin de tenter d’isoler au mieux les effets de la seule vidéoprotection. »

[3] La vidéosurveillance est-elle une réponse efficace à la délinquance ? Tanguy Legoff

[4] INHES, La vidéo protection – conditions d’efficacité et critères d’évaluation, mai 2008

 

[5] Source Police Nationale : 2002 environ 151, 2007 : 138,  2012 : 134 fonctionnaires en poste

Les brèves d’Aurélien : Arithmétique niveau collège !

Non remplacement d’un fonctionnaire sur deux :

Entre 500 et 900 millions d’économies par an (selon les sources)

Soit entre 2 et 4 milliards d’économies sur le quinquennat sur les 800 milliards de dettes cumulées par la politique sarkozienne, soit
entre 0.1 et 0.2%.

Défiscalisation des heures supplémentaires : Coût de 4.5 milliards par an Soit un peu moins de 20 milliards sur le quinquennat et donc un peu moins de 2.5% de ce que nous a couté le petit Nicolas.

Selon Valérie Pecresse : Cette mesure «bénéficie à 9 millions de salariés, qui gagnent 1.500 euros en moyenne et perçoivent ainsi en moyenne 450 euros de plus par an», soit environ 38€ par mois.

Question :

Qui, gagnant 1500€ par mois, accepte de scolariser ses enfants dans des classes surchargées, avec un manque d’encadrement dans les
établissements, des personnels mal formés ; accepte de se faire soigner par un médecin ou un infirmier en bout de course faute d’horaires extraterrestres par manque de personnel hospitalier ; sans parler des administrations de moins en moins accessibles, etc. ?

Tout cela afin de financer entre 13 et 20% des 38€, soit entre 5 et 8€, qu’elle gagne mensuellement en plus, grâce aux heures supplémentaires généreusement défiscalisées par l’Etat.

Heures qui, bien sûr, existaient déjà en partie avant ces mesures et, qui enlèvent une partie de l’emploi qui pourrait être donné aux
temps partiels ou aux personnes en recherche d’emploi. Puisque, si ces heures sont effectivement défiscalisées pour les employés, elles le sont aussi pour les employeurs. Pourquoi embaucher et payer différentes taxes si nos propres salariés peuvent le faire pour deux fois moins cher, d’où l’effet pervers de réduction d’effectif et un manque à gagner certain pour l’Etat.

Rappelons aussi que N. Sarkozy et sa politique ont fait passer la dette de l’Etat de 900 milliards à plus de 1700 en moins de 5 ans,
cette augmentation est supérieure à celle des quatre derniers présidentscumulés.

Une idée reçue voudrait aussi que les politiques « de gauches » coûtent cher à l’Etat, je vous invite à consulter ce graphique http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Dettepubliqueetpolitique.JPG  montrant que les tendances à la forte hausse de la dette publique se retrouvent majoritairement lors des gouvernances RPR-UMP, que le PIB augmente indifféremment  en période rose ou bleu.
Preuve que l’importance des services publics est moins coûteuse que les cadeaux fiscaux aux particuliers et entreprises et que l’imposition plus juste ne fait pas baisser l’activité économique.

 

 

 

 

Une école impossible ? Analyse sur l’école par notre camarade Vincent DUCHE, ancien secrétaire départemental de la FSU

Une école impossible ? Analyse sur l'école par notre camarade Vincent DUCHE, ancien secrétaire départemental de la FSU dans Divers Vincent-DUCHE-Ancen-responsable-départemental-de-la-FSUAnalyse sur l’école par notre camarade Vincent DUCHE, ancien secrétaire départemental de la FSU

Membre du comité de soutien des candidats PCF aux législatives, Circonscrption de Saint-Quentin, Corinne BECOURT et Olivier TOURNAY

Une école impossible ?

 

L’école, longtemps considérée comme le « pré-carré » de la République, et donc relativement intouchable, fait aujourd’hui l’objet d’une remise en cause de la part de nos dirigeants qui la trouvent trop coûteuse et peu efficace au vu des évaluations réalisées au niveau de l’OCDE et autres enquêtes internationales.

Pour y remédier, il suffirait de lui appliquer les règles de management en vigueur dans les entreprises privées tout en lui accordant
davantage d’autonomie quitte à ce qu’elle doive s’assurer elle-même d’une partie de ses moyens de fonctionnement comme en témoigne la récente réforme des universités.

Les personnels, dans cette perspective libérale, pourraient être recrutés « à la carte » et si M. Sarkozy prévoit d’argumenter leurs
salaires, c’est dans l’attente qu’ils travaillent plus et mieux, ce qui en dit long sur l’estime qu’il leur porte…

Parallèlement, l’abandon progressif de la carte scolaire tend à « clientéliser » le public. Tandis que certains établissements se marginalisent, d’autres se réclamant de leur taux de réussite, affichent « complet », la concurrence fait rage. L’école est devenue un marché
avec ses cotations.

Mais l’école est également la cible d’une certaine catégorie d’usagers, qui, parce qu’ils sont rompus aux exigences de la compétition
sociale, lui reprochent son manque de transparence, nouveau mythe au travers duquel se donne à voir la gouvernance appelée à se substituer au service public.

C’est au nom de cette transparence que des parents, en consommateurs avertis, interviennent à tout bout de bout dans la vie scolaire
n’hésitant pas, le cas échéant, à exercer des pressions sur les enseignants, sur l’institution elle-même. Quant aux autres, ceux que la compétition a laissé au bord du chemin, ils se contentent le plus souvent de déplorer que leur fille, leur fils, n’aiment pas davantage l’école et s’étonnent à peine qu’ils se retrouvent, au bout du compte, sur le carreau, sans le moindre diplôme.

Voilà comment on passe de la transparence à l’invisibilité quasi-totale d’une frange de la population.

Stigmatisation

Sans prétendre à l’exhaustivité, il est difficile d’ignorer les manifestations de violence qui se produisent à l’école. Leur exploitation par les médias relayés par les nostalgiques de l’ordre contribue à la « mauvaise image » de l’enseignement public, ajouté au discrédit qui frappe les quartiers populaires. Or, chacun sait que la violence se concentre là où il y a de la misère nous devons nous étonner que là, justement, on n’en veuille pas davantage à l’école d’avoir laisser entendre que tout était possible, que les déterminismes sociaux pouvaient être surmontés par l’application du principe de l’égalité des chances pour, finalement, trahir les espérances que ces discours avaient fait naître. Violence symbolique qui, pour le coup, incombe à l’institution.

Sanctuarisation

Plutôt que d’interroger cette violence et faute de pouvoir l’enrayer, ce qu’il reste de républicains, de gauche et de droite, se mobilise
pour protéger l’école, réclame sa sanctuarisation.

Le recours au sacré, étymologiquement la sainteté du lieu, confère une légitimité intemporelle à la politique sécuritaire du moment.

En effet, la défense des frontières concerne aussi bien le sol national, comme l’atteste le traitement de l’immigration clandestine que la
prétendue préservation des espaces institutionnels que sont le tribunal, l’hôpital, l’école.

Sauf qu’à l’école, peut-être plus qu’ailleurs, la frontière apparaît de plus en plus poreuse pour ne pas dire factice. Les problèmes internes
et les difficultés du dehors participent du même malaise et tendent à ne faire qu’un. Et pour en revenir à la clandestinité, il semble bien que celle-ci soit également partagée entre ceux « qui n’ont pas leur place à l’école » et les représentants de l’institution dont le discours passe pour de moins en moins audible.

Chambre d’écho de la rumeur du monde, terminaison nerveuse d’un tissu social déchiré, l’école n’a plus de lieu parce que les conditions
pour qu’elle ait lieu ne sont plus réunies.

La fin d’un rêve

Il s’est trouvé pourtant, depuis Freynet jusqu’aux années 70-80, des esprits novateurs, des courants pédagogiques puissants portés par
les syndicats, soutenus par les partis de gauche pour imaginer une autre école.

Ils voulaient eux aussi, à leur manière, sanctuariser l’école mais dans le but de soustraire les enfants aux influences néfastes
d’une société basée sur le profit, la cupidité, l’égoïsme ; de parer aux dérives d’un capitalisme de plus en plus sauvage.

Ainsi conçue, l’école deviendrait le creuset de solidarités nouvelles, d’une citoyenneté en actes à travers lesquelles chacun trouverait
les moyens de son épanouissement.

C’est la grande époque de l’éducation populaire dont l’action émancipatrice devait permettre au plus grand nombre non seulement de
se faire une place dans le monde du travail (on ne disait pas encore« marché ») mais aussi de contribuer à la construction d’une société
plus juste, plus humaine.

L’école est pensée comme le laboratoire du futur. A cette utopie ont adhéré au moins deux générations d’enseignants.

Mal défendu par les pouvoirs publics –on comprendra aisément pourquoi- mais surtout confronté à de violentes contradictions résultants des évolutions de la société d’une part, aux bouleversements historiques survenus dans la même période d’autre part ; en but à l’impasse
théorique constituée par l’opposition du dehors et du dedans, le rêve s’est effondré avec son lot de désarroi, particulièrement sensible chez les enseignants dont on a dit qu’ils avaient perdu la foi.

Décidément, l’école, dans l’imaginaire républicain, a partie liée avec le sacré…

En attendant…

En période de crise, quand tout souffre alentour et menace de déborder, on aimerait voir l’école opposer une résistance, offrir un dernier
refuge à l’espoir.

Mais le fait est là : quand les rouages économiques et sociaux se grippent, l’école peine à remplir ses fonctions.

La nécessité que se sont imposés les états européens de réduire les dépenses publiques ne risque-t-elle pas de conduire à un service minimum d’éducation ?

Dès lors, l’école capitaliste, victime des contradictions du système, sera non seulement amenée à sacrifier un nombre croissant d’enfants
issus des milieux populaires mais ne pourra que difficilement assurer le renouvellement de ses élites, hypothéquant de ce fait toute chance de développement culturel et économique durable.

L’absence d’un véritable projet de société, à plus forte raison la volonté largement partagée dans l’opinion de promouvoir un monde alternatif qui affirme clairement le primat de l’homme sur l’économie condamne les défenseurs de l’école au champ pragmatique (tant il est vrai que le pragmatisme occupe aujourd’hui tout l’espace laissé vacant par les idéologies).

Tout au plus peut-on espérer d’autres choix budgétaires qui accorderaient davantage de moyens à l’école, des maîtres mieux formés ; des partenariats dynamisants, une plus grande ouverture sur la recherche et la création. Autant de mesures susceptibles de renforcer la technicité, la performativité de l’école mais qui ne sauraient remettre en cause ses finalités, avant tout utilitaristes.

 

Avant toute autre, la question qui se pose est de savoir dans quel monde nous voulons vivre.

 

Nous venons de recevoir un message de Yannick Hervé

Nous venons de recevoir un message de Yannick Hervé dans ELECTIONS: Un moyen pas un objectif 100_2386-300x225

Yannick Hervé

Pourquoi je soutien la candidature de Corinne Bécourt et Olivier Tournay.

Parce que depuis que j’ai quitté Saint-Quentin les élus UMP ont fait de la ville que j’aime un laboratoire des inégalités. Depuis toutes ces années de pouvoir, depuis qu’ils tiennent les manettes de cette ville et depuis qu’ils tiennent les manettes du pays, tant de lois Liberticides, tant de lois injustes, tant de lois discriminantes ont été votées et appliquées.

Depuis tant d’années, Xavier Bertrand Député, puis Ministre, puis Député Maire et Secrétaire National de l’UMP, puis encore Ministre.

Il a permis aux grand patronat de s’enrichir, a collaboré dans l’exclusion des minorité.
Aujourd’hui le voilà Ministre du Chômage, oui du Chômage qui a explosé depuis qu’il est aux affaires.
Je connais bien Corinne et Olivier, je sais qu’à travers leur candidature c’est le peuple qui est candidat. Je connais leur dévouement, leur engagement pour rétablir l’égalité, la fraternité et la liberté qui ont étés volés par Nicolas Sarkozy et par l’UMP.
Je sais que Corinne et Olivier sont la voix de la jeunesse, la voix des femmes, la voix des exclus et je sais aussi qu’ils sont la voix de ceux qui, comme moi, ne vive pas d’exclusion mais souhaite que chacune et chacun est une chance égale. Je sais qu’ils sont la voix de ceux qui, comme moi, souhaitent que les banques ne soient plus les maitres du jeux. Je sais qu’ils sont la voix de ceux qui, comme moi, souhaitent que le travail retrouve ses valeurs de dignité, de fierté, de droit.
Je soutien Corinne Bécourt et Olivier Tournay car la politique, mérite mieux que ce qu’elle connait aujourd’hui. Je les soutien
car ils défendent de vraies valeurs de Gauche.Pour défendre une société de justice sociale, une société plus humaine Je soutien la candidature de Corinne Bécout et Olivier Tournay aux élections Législatives.
Yannick Hervé
Votre nom :Hervé
Votre prénom :Yannick
Profession: Musicien
Yannick Hervé

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