Archive | janvier 2012

Le discours d’Olivier TOURNAY,Conseiller Municipal, candidat suppléant à l’élection législative, lors de la soirée du 27 janvier

Le discours d'Olivier TOURNAY,Conseiller Municipal, candidat suppléant à l'élection législative, lors de la soirée du 27 janvier dans Conseil Municipal de St Quentin 2012-01-27-voeux-de-la-section-04-300x199Chers amis, chers camarades.

 

Très bonne année à toutes et tous. Faisons en sorte que 2012
soit enfin une année de profonds changements, une année d’un nouvel espoir,
mais en faisant surtout attention que ce ne soit pas des espoirs déçus.

 

Outre le combat quotidiens des luttes, donnons nous deux
objectifs en cette année d’élections.

 

Le premier objectif reste avant toute chose battre l’extrême
droite, qui sous ses faux airs de discours de classe n’a qu’un programme, celui
d’attiser la haine de l’étranger, la haine de l’autre. Faire en sorte que soit
mis à jour le vrai visage de l’héritière Lepen.

 

Le second objectif est bien entendu d’en finir avec le
multicartes Xavier Bertrand. Un coup ministre, un coup maire (jamais élu), un
coup député, un coup capitaine d’interville, un coup chef de la programmation
culturelle.

 

Mais dans les faits, qu’a fait Xavier Bertrand pour
vous ?

Reprenons son programme électoral de l’élection législative
de 2007.

 

Il promettait au nom de la parité homme- femme
« parvenir d’ici deux ans à l’égalité salariale » Besoin est-il de
faire un commentaire ?

 

Pour le volet de la santé, il prévoyait que des efforts
financiers importants devaient continuer. Les efforts sont bien réels :
pour vous ! En déremboursement bon nombre de médicaments et en instaurant
la franchise médicale, le ministre de la Santé a fait en sorte que désormais des gens ne
sont plus en mesure de se soigner correctement, faute d’argent !

 

Toujours dans son programme de 2007, il promettait la
« défense des services publics, notamment pour les classes
d’écoles ». De qui se moque-t-il ? La réalité, c’est que partout en
France, y compris à Saint-Quentin, ce sont des dizaines de milliers de
classes  et des écoles entières qui ont
été fermées.

 

 

Enfin, il tablait sur le fait de revenir à un taux de
chômage de 5%  au plan national.
Aujourd’hui, on frôle les 10% de privés d’emplois de catégorie A, donc sans
compter les millions de travailleurs précaires gagnant à peine 600 euros par
mois. Mais le ministre du chômage voit le pire échec de sa politique dans
Saint-Quentin même. Alors que lui seul voit une baisse du chômage dans le
ville, la réalité est tout autre : + 3,5% en un an. Et ce n’est pas moi
qui le dit, c’est l’INSEE. Cet institut mentirait-il ? Bien entendu que
non.

 

Et enfin, qu’a-t-il fait qu’il ne vous avait pas
promis ?

Vous avez-t-il promis la contre-réforme des retraites ?
Non, mais il l’a fait au mépris de l’intérêt du plus grand nombre.

 

Vous avez-t-il promis le paquet fiscal ? Non, mais il a
allégé l’imposition des plus nantis.

 

Voilà ce que font Xavier Bertrand et Nicolas Sarkozy, voilà
pourquoi il faut s’en débarrasser !

Discours de Corinne BECOURT à la présentation de nos candidats PCF à l’élection législative, Corinne BECOURT et Olivier TOURNAY et photos

Discours de Corinne BECOURT à la  présentation de nos candidats PCF  à l'élection législative, Corinne BECOURT et Olivier TOURNAY et photos dans Conseil National du PCF 2012-01-27-voeux-de-la-section-03-300x199Parti Communiste Français,Section de Saint-Quentin

Corinne BECOURT ,Candidate à l’élection à l’élection législative de juin 2012

- 2éme Circonscription de L’Aisne

DISCOURS

Cher(e)s ami(e)s, Cher(e)s camarades,

Merci à tous d’être là, un grand merci du fond du cœur. Un grand Merci à Jean Luc, compagnons de lutte depuis si longtemps,Popo, Roger,Nanard avec qui j’ai commencé à militer  (rassurez vous je ne vais pas tous les citer ce serait trop long) et une pensée émue à Sonia, Denise, Robert, Emile bien sûr, mais aussi et particulièrement Merci à Claude TOURNAY.

Si nous pouvons être, tous réunis, ce soir, c’est grâce à eux. Ils ont participé à la construction du PCF à Saint-Quentin.

Un grand merci aux communistes, qui lors de la consultation interne, nous ont fait l’honneur à Olivier et moi même de nous accorder
leur confiance pour cette dure bagarre qui s’engage.

A Jérôme LESUR qui a accepté de Présider notre comité de soutien, à vous tous qui êtes présents !

Le choix de nos candidatures ne fut pas simple, vous vous en doutez ; C’est un choix que nous avons pesé, mesuré et murement
réfléchi.

Ce soir est pour chacun de nous un moment grave et important.

Et bien oui, ici vous êtes dans une section rebelle avec des communistes déterminés, engagés, combatifs, prêts à agir contre toutes les injustices d’où qu’elles viennent.

Voilà, ce soir c’est parti, nous entrons en campagne, une campagne sans merci contre la droite et l’extrême droite. Mais notre combat
politique ne s’arrêtera pas au lendemain des élections. Il se poursuivra.

 

Penser et faire croire, comme certains, qu’une révolution se conduit par les urnes est un grand danger qui conduit à la délégation de
pouvoir, à l’individualisme, à la déception, à la résignation.

Nous devons faire autrement pour préparez l’avenir pour nos enfants et les futures générations.

Et c’est ici ce soir que notre combat commun commence : Classe contre Classe

Je reprends avec plaisir une phrase que Jérôme a cité il y a peu: « Choisis ton camp camarade » celui des opprimés
ou celui de la bourgeoisie.

Militants, sympathisants, amis, vous avez répondu nombreux à notre invitation, beaucoup de jeunes, beaucoup des quartiers ouvriers du st
Quentinois.

Ce qui nous rassemble, c’est la colère, la rage, le ral-bol quotidien avec son lot d’injustices,

Pendant que certains se gavent sur notre dos s’enrichissent à outrance, volent le fruit de notre travail, volent nos acquis, nous, nous
payons.  C’est cela la politique du Capital C’est la politique de Sarkozy et son complice Xavier Bertrand, ministre du chômage

Les dégâts sont immenses, Chômage, Pauvreté, souffrances, précarité font partie pour beaucoup de leur vie.

Les différentes alternances (81, 97) dites de « gauche » n’ont résolu aucun des problèmes de fond. Elles n’ont fait que favoriser l’abstention massive du peuple.

Cette nouvelle année 2012 C’est :

  • 10 ans de Droite partagée par Chirac et Sarko au service du MEDEF
  • 10 ans pour la triste date du 21 avril avec le FN au 2éme tour
  • 10 ans de députation pour X.Bertrand, célèbre Ministre du chômage en France mais surtout à Saint-Quentin

Et l’abstention bat encore, et encore des records. Il y a de quoi, les mensonges, les fausses promesses
enrobées dans de jolies phrases ne prennent plus, la réalité est tout autre

Plus de 152 000 demandeurs d’emplois supplémentaire en 2011 et l’Unedic en prévoit plus de 250 000 en 2012

Notre retraite bradées et là aussi soyons clairs, il ne suffit pas de dire retraite à 60 ans pour faire « gauche », il faut
parler années de cotisations, car sans ce socle, on se moque de nous.

Pour la retraite à 60 ans, il faut dire, affirmer, avec « 37 annuités de cotisations ».

Notre sécu mis à mal avec de moins en moins de remboursement et tout un pan de la population qui ne peut plus se soigner
correctement. Sans parler de toutes les lois scélérates et injustes, du flicage et de l’humiliation des demandeurs d’emploi, de la stigmatisation des  bénéficiaires du RSA.

De l’école et l’avenir de toute une jeunesse sacrifiés sur l’hôtel du Fric.

Des salaires, si bas qu’ils ne permettent plus de vivre dignement, l’augmentation du gaz, de l’électricité, des assurances, des loyers et j’en passe, cela vous connaissez tous, vous le vivez !

Et tous ça pourquoi ? Pour engraisser le Capital toujours plus gourmand,

Allons-y ! Des cadeaux encore et encore aux banquiers, aux actionnaires, aux boursicoteurs, aux grands patrons et on ose nous parler de crises… la crise  c’est eux, la dette c’est la leur…

Réclamons notre dû : profits profiteurs, rendez-nous notre argent !

Je ne peux pas faire l’impasse sur l’Union Européenne. On voudrait nous le faire croire à une Europe sociale, une Europe des peuples,
mensonge. L’Union Européenne est celle du capital, celle de l’Euro?.

La situation est grave, il est grand temps de remettre en question L’UE, de la faire éclater. Aucun pansement ne peut la soigner, la
réformer. Elle est celle des riches et le restera !

Il faut couper le mal à la racine, et la racine de l’EU, c’est le fric, c’est l’Euro. Suivons l’exemple de la Grèce où tout un peuple est en lutte.

Vous l’avez compris, il faut dire STOP, renverser la machine. Vous me direz : mais pourquoi faire à la place ?

Pour quel autre projet de société, quelle vie nous voulons pour demain et pour les futures générations, nos enfants et petits enfants.

Les réformes et les réformettes ont a déjà goûté, ce n’est pas des miettes que nous voulons mais le pain entier.

Pour cela, aujourd’hui, mais aussi après 2012, ce que nous vous proposons c’est une vraie « déclaration de guerre au capital »

On nous divise, on nous sacrifie, on nous humilie, remettons au goût du jour la lutte des classes : « classe contre classe »

Organisons nous. !

Faisons ensemble le choix des combats qui rassemblent. 36, 68 c’est le rassemblement dans la lutte, pas celui de sommet, qui est efficace et
peut faire gagner.

 

Il faut absolument faire grandir une autre perspective, celle de la riposte  qui part des luttes. C’est notre priorité, c’est notre rôle

Ces dernières années, avec les camarades de la section, nous avons été de tous les combats

Le mouvement pour défendre les retraites, qui a montré l’ampleur de l’opposition à cette politique. Nous avons contribué à rassembler dans la lutte (sur des revendications politiques de ruptures) aussi bien des salariés de l’industrie, des cheminots, des fonctionnaires, des lycéens. Le mouvement contre les fermetures de classes et d’écoles à la rentrée a permis de faire reculer le rectorat, de mettre la droite locale face à ses contradictions.

A chaque fois, la section du PCF a joué un rôle important, celui des communistes, partant de l’intérêt des enfants, des parents et des
enseignants.

La question de l’éducation et de la préparation de la rentrée 2012 (les suppressions de postes, les fermetures de classes) sera aussi
au cœur de la campagne.

La politique du pouvoir, ce ne sont pas que des chiffres, ce sont des réalités que nous vivons. Elles sont très dures. Le chômage, la
suppression d’une aide et c’est le risque, par exemple, de l’expulsion. Voilà qui doit être aussi au cœur de nos luttes.

Nos actions pour empêcher les expulsions ont permis à des familles de garder un toit. Il faut rappeler que c’est l’intervention
collective qui a permis cela !

Certains demandent au PCF de s’ouvrir, mais de quoi parle-t-on ? Nous sommes ouverts à tous les travailleurs à Saint-Quentin, nous impulsons et participons aux rassemblements dans des luttes concrètes comme les expulsions, les fermetures de classe, … en un mot sur le terrain aux cotés des gens ! Ou parle-t-on d’ouverture, enfermé dans un bureau.

Olivier est élu à la mairie de Saint-Quentin dirigée par le bientôt EX ministre, Député, Xavier Bertrand. Cela le place directement en
affrontement avec toute la politique du gouvernement.

Nous devons souligner et le remercier pour ces nombreuses interventions qui ont le don d’agacer la « personnalité » nationale parce
qu’elles frappent juste.

Le sens que nous voulons donner à nos candidature aux législatives de 2012 s’inscrit dans la continuité de ces luttes, avec en
perspective le changement de société.

Oui, ne doutons jamais qu’un petit groupe d’Individus conscients et engagés puisse changer le monde. L’histoire prouve que c’est même
de cette façon que cela c’est toujours produit.

Ensemble préparons l’avenir et c’est ici à st Quentin que cela va commencer.

Ne rien lâcher, combattre pied à pied extrême droite nauséabonde et à la droite, être partout sur le terrain des luttes, reprendre
pas à pas le chemin des quartiers pour informer, convaincre.

Les législatives seront qu’une étape dans la lutte contre la droite et le capitalisme qu’elle sert.

J’en suis sûre, si vous êtes présents ce soir, ce n’est pas pour rien. Ici il n’y a pas de fils à papa nés avec des cuillères d’argent dans la bouche, il n’y a pas de nantis.

Ensemble, nous pouvons renvoyer dans les cordes Bertrand et compagnie, faire reculer les idées nauséabondes dans nos quartiers et
décider tous ceux qui n’y croient plus, à agir.

Réaffirmons partout : Le vote utile, ce n’est pas pour nous. Pour nous, les pauvres, les exploités un seul vote utile celui pour les candidats communistes qui vivent avec eux !

Au 1er tour on choisit le candidat qui le représente.

Ecrivons à nouveau « politique » avec un grand « P ». Redonnons-lui tout son sens si souvent galvaudé par des politicards de tous « genres » ne pensant qu’à la «place» et aux magouillages.

Sortons des chemins battus, soyons une équipe, un socle avec, pour outil, l’organisation communiste, elle est à votre service et elle est faite pour ça

Soyons fier, combattif, n’ayons pas peur d’utiliser le mo révolution et remettons au goût du jour le mot : Bonheur.

Vous me connaissez, vous connaissez mon engagement, je ne pratique pas la langue de bois. Je suis convaincue, déterminées et je ne lâcherai rien.

Chacun peut et doit agir :D ans son entreprise, son quartier, distribuer un tract, coller une affiche, organiser une rencontre avec ses voisins, amis, plier des journaux, car nous aurons besoin de chacun de vous.

Pas de délégation de pouvoir ! ne nous contentons pas du bulletin de vote dans l’urne.  Ca ne marcherait pas et nous aurions perdu
d’avance

Ce que je vous propose c’est de porter collectivement nos candidatures, d’étendre le mouvement pour renvoyer dans son cabinet d’assurance  X. Bertrand et amorcer le grand virage du changement de société.

Allons ensemble au combat et si vous en êtes d’accord, appelons nous « CAMARADES »

Corinne BECOURT

 

 

 

 

 

 

 

«lci, vous êtes avec des communistes rebelles » (article du Courrier Picard, 28 janvier 2012)

«lci, vous êtes avec des communistes rebelles » (article du Courrier Picard, 28 janvier 2012) dans ELECTIONS: Un moyen pas un objectif 2012-01-27-voeux-de-la-sectionA gauche, Olivier Tournay, suppléant a droite, Corinne Becourt candidate.

 

Elle propose rien de moins qu’une «guerre au capital». Hier, dans ses locaux trop exigus rue de la Pomme Rouge pour accueillir toute l’assistance, la section locale du PCF a lancé sa campagne des législati­ves. Candidate, Corinne Becourt. Suppléant, Olivier Tournay. Com­munistes, un mot que tous deux revendiqueront à plusieurs repri­ses. Et pourtant, la section n’est pas soutenue dans sa démarche par sa fédération : sur la circonscription de Saint-Quentin, le Front de gau­che présente son candidat, Guy Fon­taine. Eux, ce sont «des communis­tes rebelles », dixit Corinne Becourt, pour un «combat qui commence aujourd’hui, classe contre classe ». «Les cadeaux aux banquiers, actionnaires, boursicoteurs, grands patrons », c’est terminé. Visé localement et sans surprise, Xavier Ber­trand, affublé du titre de « ministre du Chômage ». Olivier Tournay a ressorti un tract de campagne du candi­dat UMP de 2007 pour mieux s’en moquer. «L’égalité salariale homme-femme en deux ans, aucun commentaire; la défense des services publics notamment l’école, il enferme à Saint-Quentin ; le chômage à 5%, nous sommes presque a 10% (en France – NDLR). » Guy Fontaine en prend aussi pour son grade. Jérôme Lesur, qui préside le comité de soutien, raille le local de campagne du Front de gauche rue d’lsle. «II ne suffit pas d’être vu, il faut aller sur le ter­rain. » Le secrétaire de section Jean-Luc Tournay résumera l’antagonisme de point de vue avec le Front de gauche par ces mots : «Nous devons garder notre identité communiste.» Des propos qui feront voir rouge aux partisans de Jean-Luc Mélenchon.

C.R.

 

Discours de Jean Luc TOURNAY, secrétaire de la Section de Saint- Quentin du PCF, lors des voeux et de la présentation de nos candidats à l’élection législative, Corinne BECOURT et Olivier TOURNAY, et des photos

Discours de Jean Luc TOURNAY, secrétaire de la Section de Saint- Quentin du PCF, lors des voeux et de la présentation de nos candidats à l'élection législative, Corinne BECOURT et Olivier TOURNAY, et des photos dans ELECTIONS: Un moyen pas un objectif imagesMesdames,messieurs, cher(es) ami(es), cher Camarade(s).
je tiens tout d’abord, à vous remercier d’avoir répondu ce soir à notre invitation pour la présentation des vœux de la Section du Parti Communiste Français de Saint-Quentin pour l’année 2012 .
Je remercie également la presse pour sa présence ainsi que les représentants des partis politiques, ….Ainsi que les représentants associatifs…
Je vous souhaite donc à toutes et à tous, au nom de la Section de Saint-Quentin, mes meilleurs vœux pour l’année 2012 .
En cette période de nouvelle année, il est de tradition de présenter les vœux de bonheur et de prospérité à nos familles, amis, voisins, collègues ; mais aujourd’hui, comment ne pas exprimer notre colère face à la politique menée par Sarkosy et son équipe du gouvernement, dont nous avons dans notre ville, un ministre et maire de sur croit, depuis quelques temps, qui mène un combat sans pareil contre le chomage dans l’exagone et dans le bassin de l’emploi Saint-Quentinois, j’ai nommé Monsieur X Bertrand. Les chiffres du chomage dans l’Aisne et en Picardie sont catastrophiques.
Des menaces pèsent à MBK où rien n’est encore réglé avec les espagnols qui luttent également pour sauver leur outil de travail ; des licenciements sont annoncés dans les entreprises HIVET et  la Couronne à Saint-Quentin. Pas un seul jour sans l’annonce de licenciements, de fermetures d’entreprises, de délocalisations. Aucune des promesses faites par le président n’ont été tenues ; que ce soit pour l’emploi, le pouvoir d’achat, notre jeunesse, les femmes, les retraités, le logement….
Pire encore , au nom de la rigueur, on bloque les salaires, on s’attaque au droit de grève comme récemment dans les transports aériens aprés la SNCF . Ils continuent à démolir la fonction publique , comme les milliers de postes supprimés dans l’éducation nationale entrainant de nombreuses fermetures de classes et d’écoles. D’ailleurs, une grève est prévue le 31 janvier 2012 contre les 14 000 suppressions d’emploi annoncés à la rentrée qui s’ajoutent aux 66 000 depuis 2007 .
C’est également aujourd’hui la santé à deux vitesses avec des critères de rentabilité dans les hopitaux et le manque de personnel criant pour faire face aux besoins de la population ; de plus en plus de gens ne peuvent plus se soigner faute de moyens financiers, là encore le ministre de la santé le même que l’emploi, j’ai renommé X Bertrand fait encore très fort dans ce domaine !…
Je n’oublierai pas bien sur la casse de la Sécurité Sociale et là je pose la question, qui s’occupe de cette affaire ?… Toujours notre cher ministre X B ; Certes, la sécurité sociale est constamment en déficit depuis les années 2000 , mais il faut ramener ce déficit à sa juste réalité ; la cause principale de ce déficit, c’est la crise capitaliste, qui a conduit à un effondrement des recettes, dù notamment à la baisse de la masse salariale, situation qui ne s’était jamais produite depuis 1945 . C’est donc la crise du système capitaliste qui est la cause fondamentale des difficultés de la sécurité sociale avec le problème principal qui est celui de l’emploi : le chomage n ‘est pas seulement un drame social, il est aussi une catastrophe économique . Avec 10 % de chomeurs en france, le financement de la protection sociale devient de plus en plus difficile.
D’autres causes sont à prendre en compte également , comme celle des exonérations de cotisations patronales ou les éxonérations des heures supplémentaires….Ce que nous avons besoin pour la protection sociale, c’est dégager de nouvelles recettes et non peser sur les dépenses de l’assurance maladie ou baisser les retraites comme l’on fait toutes les réformes depuis la réforme Balladur en 1993 jusqu’à la remise en cause de la retraite à 60 ans l’année dernière.
Le seul choix qui prévaut pour le gouvernement, c’est le choix des marchés, c’est à dire des profits pour une poignée de français au détriment de 90 % de la population. Pendant la crise, les grandes entreprises du CAC 40 verseront à leur actionnaires au titre de l’année 2011 : 37,3 milliards de dividendes, contre 40 milliard en 2010… Selon le quotidien économique « les échos », dix champions français tiennent le haut du tableau :
TOTAL : 5, 38 milliards d’euros
FRANCE TELECOM-ORANGE : 3,71 milliards d’euros
SANOFI- AVENTIS : 3, 48 milliards
GDF SUEZ : 3, 38 milliards
EDF : 2, 13 milliards, ou encore, BNP PARIBAS : 1, 98 milliards et l’OREAL avec 1,17 milliards.
Les bénéfices se situent globalement autour de 85 milliards d’euros, c’est à dire quasiment stables ( – 0, 2 % ) par rapport à 2010 .
Tout est fait actuellement pour imposer, quel qu’en soit le coùt social, les mesures que réclament les marchés financiers et tenter de sauver la monnaie unique au prix d’une régression, d’un recul de société pour les peuples.
Ainsi, on retrouve les banquiers issus de la banque américaine Goldman Sachs le 1er ministre grec Papademos et le président du conseil d’Italie, mario Monti comme sept autres dirigeants européens issus de cette même banque. Le ‘ nouvel économiste’ , journal pas taxé de gauche, éclaire ce choix délibéré et affirmait que la France perdrait son triple A , que l’euro va exploser et le trésor public sera en faillite ; c’est donc bien la finance qui gère aujourd’hui les affaires, mais jusqu’ou sont ils prèts à aller pour préserver leurs pouvoir ?..
Poser la question est légitime, quand mensonge, promesse, soumission, allégeance, rigueur, abandon de la souveraineté nationale font l’essentiel de la politique du Président de la République.
Ensemble l’Union Européenne et le FMI aident les gouvernements à saigner leur peuple. Les plans d’austérité successifs aggravent la situation de millions de gens.
Tout ce que disait le Parti Communiste Français, il y a quelques années en dénonçant et combattant le traité de Maastricht est plus que jamais d’actualité. La population rencontre de plus en plus de difficultés pour faire face aux augmentations de toutes nature : gaz, électricité, loyers impayés avec comme conséquences de nombreuses expulsions comme on a pu le voir dans notre ville qui sourit l’année dernière  dont certaines ont pu ètre évitées grace à la mobilisation des militants Communistes et associatifs. Malheureusement, la trève hivernale passe vite et ses expulsions reprendront dans quelques semaines .
En tout état de cause, l’heure est à la vigilence, à l’action et au rassemblement !…
C’est ce que je souhaite pour 2012 ? Des vœux de combats, de lutte, de détermination et d’engagement pour dire ça suffit ! De Sarkosy et toute sa clique, on en veut plus, l’année 2012 doit ètre celle d’un changement profond et durable avec comme objectif la satisfaction des besoins des populations, de l’emploi en s’attaquant aux racines du mal l’argent roi ; avec une véritable politique industrielle, en nationalisant les poles vitaux comme l’énergie, l’eau, le secteur bancaire et en prenant l’argent là où il est, c’est à dire
aujourd’hui dans les profits colossaux et dans la spéculation.
La france est un pays riche, les moyens existent pour changer notre société radicalement.
Le avril et le 6 mai prochain, nous voterons pour élire le président de la république, c’est l’occasion de se débarrasser du sarkosisme . En ce qui concerne le PCF , la Direction nationale a fait le choix de la stratégie du Front de Gauche ; La Section de Saint-Quentin, comme de nombreuses autres sections en France n’ont pas choisi cette voix lors d’un vote des adhérents, en regrettant qu’il n’y ai pas de candidat Communiste pour cette élection.
Nous prenons acte de ce choix et appelons les électeurs, les camarades à se déterminer selon leurs convictions et de tout faire pour battre la droite et l’extème droite, au deuxième tour. Je lance également un appel ce soir pour mettre tout en œuvre afin d’expliquer et de convaincre les citoyens du danger du vote Front National se nourrissant de leur détresse et de l’appui des médias pour le banaliser et d’essayer de lui donner l’image d’un parti comme les autres . C’est loin d’ètre le cas, Marine est la même que son père, ils incarnent le fascisme et présentent un programme qui est tout le contraire des intérèts des travailleurs et des plus démunis.
Ce que nous avons besoin aujourd’hui plus que jamais, c’est d’un PCF beaucoup plus fort et influant capable de rassembler dans les luttes et construire ensemble la riposte nécessaire pour faire bouger les choses dans ce pays.
C’est dans cet esprit que la Section de Saint-Quentin avec les Communistes de la  deuxième circonscription de l’Aisne ont fait le choix de proposer aux électrices et électeurs, des candidatures présentées par le PCF aux élections législatives de juin 2012 .
Je voudrais à ce sujet donner quelques explications sur la démarche prise par notre Section, qui au passage est la plus importante du département .
Premièrement, ce sont les statuts comme dans toutes organisations qui doivent nous guider ; que disent ces statuts concernant les élections législatives ?.. Nos statuts stipulent que dans le cadre de la désignation de nos candidats « tout doit ètre fait pour soumettre aux communistes une proposition rassemblant le plus grand nombre« . A notre grand regret, nous n’avons eu aucune possibilité d’organiser la consultation des adhèrents avec la fédération qui refuse de considérer les candidatures présentées par le PCF, les trouvant irrecevables pour la seule raison quelles ne sont pas dans la stratégie du Front de Gauche, alors qu’en vertu de l’accord national, aucune candidature sortant de ce cadre ne pouvait ètre validée.
La Section de Saint-Quentin a donc, comme le précise les statuts, organisé une consultation des adhérents de la 2ème circonscription du 5 au 10 décembre 2011 , en reprenant l’ensemble des candidatures proposées, à savoir celles de Corinne BECOURT et d’Olivier TOURNAY présentées par le PCF , ainsi que celle de Guy FONTAINE présentée par le Front de Gauche. Le résultat de ce vote est sans appel :
169 inscrits, 113 votants : Corinne Bécourt ET Olivier Tournay ont obtenu 113 voix, alors que Guy Fontaine n’obtient aucune voix . Pour la fédération, cette consultation ne serait pas légitime alors qu’elle a été massive et très claire.
Elle a donc organisée une parodie de scrutin parallèle avec une seule candidature, celle de Guy Fontaine qui a donné les résultats suivants : 70 inscrits, 41 votants, 1 nul et blanc.
Vous le voyez, il n’y a pas photo !
Et nous serions nous, les dissidents du PCF ! C’est vraiment prendre les gens pour des imbéciles.
Je refermerai la parenthèse, mais je tiens quand même à rappeler quelques moments forts du PCF à Saint-Quentin, avec des hommes et des femmes qui ont marqué la vie politique locale ; je pense bien sur à Daniel Le meur, député pendant 20 ans . Maire de Saint-Quentin de 1977 à 1983 et de 1989 à 1995 . D’émile et claude Tournay, de sonia Varenne, de tant de Camarades qui ont tout donné pour changer cette société ; Tous ces Camarades étaient imprégnés de justice sociale, ils n’avaient pas besoin à ce moment là de guide. Leur combat, il le partageait avec les gens, sur le terrain, au quotidien.
Nous ne serions plus capable de résister comme ils l’ont fait ?…
SI, à condition de garder le cap, de garder son identité communiste et ne pas se diluer dans je ne sais quelle alliance qui a terme a toujours échoué.
Alors, chers amis , cher Camarades, Ce soir nous sommes là pour les vœux mais aussi pour soutenir les candidats présentés par le PCF aux élections législatives de juin 2012 dans notre circonscription
C’est pour moi un grand honneur de vous annoncer les candidatures de Corinne Bécourt, titulaire et d’Olivier Tournay, suppléant.
Corinne, vous la connaissez, c’est une femme qui va jusqu’au bout de ces idées, il faut même parfois la freiner !… Elles est très implantée dans les quartiers populaires, très active dans les luttes avec la population, on la vu récemment contre les fermetures de classes ou encore contre les expulsions… Militante Communiste, elle est aussi à la direction de Section et membre du Comite départemental et du Conseil National du PCF .Elle met toute son énergie pour renforcer et faire vivre le Parti Communiste Français.
Olivier Tournay, conseiller municipal de Saint-Quentin, face à Bertrand, reconnu pour ces nombreuses interventions au conseil municipal relayées par la presse locale en font un fervant opposant à la majorité municipale de droite. Très actif dans toute les luttes et notamment dans l’éducation nationale dont il fait parti, il est également membre de la direction de Section ainsi que du comité départemental.
C’est un duo qui représente à la fois la parité, la jeunesse et l’expérience face à cette droite à bout de souffle qu’ il faut d’urgence remplacer !….
Vous le voyez, cher amis, cher Camarades, il ne suffit pas d’avoir un beau local de campagne rue d’Isle pour ètre vu selon les dires de Mr guy Fontaine, il faut ètre en permanence sur le terrain avec les gens et là, franchement, je demande à voir !…
Enfin , je terminerai ce discours en m’excusant d’avoir été un peu long, en vous présentant celui qui nous a fait l’honneur d’accepter de présider le Comité de soutien des candidatures de Corinne et d’Olivier pour ces législatives,
je vous présente notre ami Jérome LESUR, enseignant spécialisé, très impliqué dans le monde associatif notamment des musiques amplifiées ; c’est aussi le fils de William qui a également beaucoup apporté dans notre combat contre les injustices et les inégalités.
Ces amis et Camarades auront l’occasion de s’exprimer et de se présenter mieux que je le fais et ainsi vous expliquer leur engagement.
Alors cher amis et camarades, je vous remercie pour votre attention et vous appele dés demain à vous engager dans cette campagne , à débattre, à convaincre vos amis, vos collègues de travail, vos voisins de l’utilité du vote Communiste !…
Les grandes lignes de notre campagne des législatives ainsi que le financement sont en discussion et feront l’objet de réunions dans les jours qui suivent.
MERCI
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L’envers du « miracle allemand »: précarité généralisée et intensification de l’exploitation

L'envers du « miracle allemand »: précarité généralisée et intensification de l'exploitation dans Solidarité internationale imagesCAWPIYBI
Traduction MA pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

L’Allemagne est présentée comme un exemple exceptionnel de croissance économique et de lutte contre le chômage dans le contexte    actuel de crise mondiale. En réalité, derrière le « miracle allemand », se trouve la veille recette capitaliste consistant à intensifier l’exploitation que subissent les    travailleurs.

Les chiffres qui ont fait la une des gazettes indiquent qu’en 2011 ont été créés en Allemagne 535 000 emplois par rapport à    2010, faisant descendre le taux officiel à 6,8%, selon l’Agence fédérale pour l’emploi, le taux le plus faible depuis la soi-disant réunification.

Dans ce contexte de crise capitaliste mondiale, avec un impact particulier sur le niveau de chômage dans l’espace commun    européen, les statistiques ont été présentées comme un élément d’un miracle ou, plus précisément, d’une formule dont, de façon explicite ou déguisée, on suggère l’application dans les autres pays    qui cherchent une solution à la situation dans laquelle ils se trouvent.

Des spécialistes renommés (il y a toujours des spécialistes renommés qui commentent ces questions) comme un chercheur à    l’Institut pour l’Economie mondiale, avec une analyse de marché digne d’une grande entreprise privée, garantissent que, en dépit de la crise, l’Allemagne continue à s’affirmer comme le moteur    économique de l’Europe en raison de sa compétitivité en matière salariale et de sa capacité de diversification de ses exportations, notamment vers la Chine (BBC World, 3 janvier).

En réalité, cette prétendue capacité de dépassement/gestion, de la part du système, de ses propres contradictions, est    contestée. La contradiction n’apparaît pas avec la même vigueur, mais elle laisse percevoir que de l’opulence des exploiteurs ne tombent même plus, comme il fut un temps, des miettes pour les    exploités.

Selon l’économiste Julia Martínez, les statistiques de l’emploi masquent la réalité de la période que nous vivons. Dans un    article publié dans Rebelion, la professeur de l’Université centro-américaine dénonce le fait que la base de ce « miracle » est l’ « institutionnalisation et la    généralisation de la précarité » présentée sous l’euphémisme de la flexibilisation du marché de l’emploi.

L’ingrédient principal de la recette, en 2011, fut ce qu’on appelle le micro-emploi, c’est-à-dire, la prolifération de contrats    temporaires, d’un maximum de 80 heures par mois avec des salaires plafonnés à 400 euros, dénonce-t-elle.

Intensification de l’exploitation

L’an dernier, 7,3 millions de travailleurs se trouvaient dans cette situation, soit 25% de la population active,    gagnant, en moyenne, 230 euros de revenus mensuels.

Avec 120 euros par tête au titre de la contribution à la Sécurité sociale ou aux fonds de pension, explique encore Martinez, le    patronat est à l’origine d’une brutale dépréciation de la rémunération de la force de travail et s’assure de généreuses exonérations fiscales, prévues par ce type de contrats.

Pour le travailleur, il reste à ses frais la contribution volontaire à la Sécurité sociale ou aux fonds de pension, et des    revenus de misère, qui, en Allemagne, sont de plus en plus garantis par les aides familiales et les allocations de l’État.

Pour l’État (l’ensemble des contribuables, dans leur majorité des salariés), il reste des milliers de travailleurs pauvres    éligibles aux aides, bien qu’ils aient un emploi. A Berlin, un cinquième de la population dépend des aides de l’État pour survivre.

Dans la pratique, ce sont les fonds publics (à travers les prestations sociales et les cadeaux fiscaux aux entreprises) et    l’intensification violente de l’exploitation de la main d’œuvre qui soutiennent le « miracle » allemand, conclut-elle.

Dans ce contexte, ajoute-t-elle dans l’article, il n’est pas surprenant que les indicateurs officiels, se référant également à    l’an passé, affirment que les revenus des plus riches aient progressé en Allemagne huit fois plus que ceux des plus pauvres (OCDE) ; que se renforcent les inégalités et la pauvreté    (Association d’assistance publique), et que les plus touchés par la précarité – femmes et jeunes – ne trouvent pas dans le micro-emploi l’intégration souhaitée vers des emplois à temps plein avec    un salaire décent, mais précisément l’inverse (Ministère des affaires familiales, des personnages âgées, des femmes et de la jeunesse).

Source: Avante, organe du PC Portugais

Soldes monstres : Offrez-vous un allocataire RSA pour 50 euros par mois !

de : CGT chômeurs rebelles du Morbihan

Soldes monstres sur la valeur travail : Offrez-vous un allocataire RSA pour 50 euros par mois ! Le Medef, syndicat des gros patrons de France, l’a rêvé. Sarkozy (représentant à temps complet du Medef) l’a fait. A sa manière, il « encourage la valeur travail ». Ca prend la forme d’une gigantesque braderie :

Il est désormais possible de « s’offrir » un travailleur français pour… 50 euros par mois ! Ceci pour une embauche de sept heures par semaine, dans le cadre d’un CUI-CAE.  En effet, avec toutes les exonérations de cotisations et les aides, ça ne coutera que 50 euros par mois à la structure publique ou associative, dans les onze « département-tests » qui osent mettre en place cette humiliation.

Le salarié, lui, touchera 170 euros par mois. Tant qu’il gardera sa patience. Un jour peut-être le salarié à 7 heures par semaine en aura marre d’être patient, marre de passer de structure d’insertion à l’interim d’insertion, de temps partiel subi au CDD court, de petit boulot en petit boulot.  De salaires de misère… A salaires de misère.

Et alors il réclamera son dû, c’est à dire un emploi décent à salaire décent.  La vraie valeur du travail, n’est-elle pas celle qu’on veut bien lui donner ?

Alors, quelle valeur donner au travail ? Celle donnée par la bande du Fouquets ? :

La valeur pour les actionnaires, le travail en miettes pour le peuple ?

Ca fait quarante ans que ça dure : Les patrons veulent un monde où les travailleurs seraient toujours moins payé, pour augmenter la plus-value versée aux actionnaires. Ce qui implique de s’attaquer au SMIC, aux conventions collectives, aux accords de branches, et aussi… Aux cotisations sociales payées par les patrons.

Une autre stratégie patronale consiste à établir comme NORME le recours au temps partiel subi. Il serait donc, selon le Medef et ses laquais du gouvernement, NORMAL de travailler pour un demi-smic, un tiers de smic, ou, encore mieux : 7 heures par semaine.

L’argent de la fraude fiscale, l’argent des exonérations et aides de toutes sortes, permettrait de renflouer toutes les caisses de sécurité sociale, et de relancer l’emploi en France. Sarko et ses tueurs préfèrent s’en prendre à des proies plus faciles dans l’opinion publique. Les immigrés, les roms, les fonctionnaires, les chômeurs, les allocataires du RSA d’être des fraudeurs, des feignants, des parasites.

L’aubaine est fabuleuse pour le Medef : Les patrons peuvent continuer à mettre la pression sur les travailleurs en poste qui ont peur de se retrouver au Pôle emploi. Les salaires stagnent, les conditions de travail se durcissent. Certains font faire des heures supplémentaires pas payées à leurs salariés. La sécurité au travail diminue. L’évolution de carrière est de plus en plus aléatoire. Les syndicalistes, les fortes têtes, sont matées.

Conséquence : Ca paie de moins en moins de travailler !  Le problème de fond est le salaire des travailleurs.  Il est plus que temps de redistribuer les richesses dans ce pays. Il est plus que temps que tous les travailleurs puissent vivre dignement de leur travail. Si les travailleurs étaient mieux payés, ils pourraient consommer plus, et donc relancer l’économie. Nous avons en France les moyens de payer tout le monde à 1700 euros bruts par mois.  Mais pour ça il faudrait bloquer les hauts revenus à 30.000 brut par mois… Et la bande du Fouquets ne veut pas lâcher ses privilèges.

Quand allons-nous nous réveiller,  et défendre, enfin, nos intérêts ?

Allocataires RSA, salariés privés d’emploi indemnisés ou non, CDD, CDI, temps partiels : Nous sommes tous des travailleurs. Nous voulons tous EXISTER dans la société. Nous voulons une VRAIE place dans cette société.

Battons-nous, tous ensemble,  pour un emploi décent, un salaire décent

Car nous le valons bien !

source : CGT chômeurs rebelles du Morbihan

MARDI 31 JANVIER, GREVE ET MANIFESTATION A PARIS

Contre la liquidation de l’Éducation nationale : Toutes et tous en grève Mardi 31 janvier 2012

Nicolas Sarkozy, président-candidat en pleine accélération de contre-réformes destructrices, a montré lors du « sommet pour l’emploi » du 18 janvier 2012 tout l’intérêt qu’il portait au « dialogue social » en annonçant une accélération de la précarisation de l’emploi. Luc Chatel, son ministre de la liquidation de l’Éducation nationale, imite bien son modèle :

  • 14 000 suppressions d’emplois annoncées à la rentrée 2012, qui s’ajoutent aux 66 000 depuis 2007
  • Casse programmée de la voie professionnelle publique et développement de l’Apprentissage
  • Casse des derniers réseaux d’aides aux élèves dans le 1er degré
  • Casse des statuts: mise en place de mutations parallèles et sans barème ECLAIR, prime au mérite (toujours dans les établissements ECLAIR), évaluation et carrière dans les mains des seuls supérieurs hiérarchiques en 2013…

14 000  suppressions d’emplois à la rentrée 2012
80 000 suppressions entre 2007 et 2012
Ca suffit !

INFO FSU

POUR l’EDUCATION, POUR NOS METIERS  ON CONTINUE !

À l’occasion du CTM, les organisations syndicales présentes, à l’exception du SGEN-CFDT, ont renouvelé leur demande au ministre de retrait des textes. La seule réponse du ministère : ouvrir des discussions mais sans revenir sur le principe du chef d’établissement seul évaluateur. Le SNES-FSU refuse cette base et appelle à intensifier l’action contre ces textes. Action d’autant plus indispensable et urgente que les suppressions de postes annoncées par le ministère pour la rentrée 2012 (5 600 pour le second degré) préfigurent une nouvelle dégradation importante des conditions de travail et d’emploi.

 

Communiqué commun du SNES-FSU, SNEP-FSU et SNUEP-FSU

Les 70 000 signatures électroniques (sans compter les signatures « papier ») de la pétition ainsi que le succès de la grève du 15 décembre qui portait sur ce sujet montrent à quel point le projet de modification de l’évaluation des enseignants exaspère les personnels d’enseignement, d’éducation et d’orientation. Les enseignants rejettent particulièrement le rôle nouveau dévolu au chef d’établissement qui deviendrait l’unique évaluateur. Cette situation avait conduit l’ensemble des organisations syndicales (à l’exception du SGEN-CFDT) à demander le retrait de ce projet et l’ouverture de discussions sur d’autres bases.

Certes, le ministre et la direction générale des ressources humaines indiquent que des discussions sont ouvertes. Mais en fait tout cela n’est qu’apparence puisque dans le même temps toutes les déclarations du ministre et des plus hauts responsables du ministère vont dans le même sens : le refus de remettre en cause le rôle donné au chef d’établissement dans les projets de textes, faisant bien comprendre que ce point n’est pas négociable. C’est donc bien l’entêtement du ministre qui est à l’origine du blocage actuel.

Le SNES-FSU, le SNEP-FSU et le SNUEP-FSU appellent les collègues à développer dans les établissements les actions visant à exprimer leur refus du projet ministériel en limitant leur activité aux strictes obligations réglementaires. Ils les appellent à prendre contact avec les associations de parents d’élèves afin d’échanger avec eux sur les conséquences qu’aurait sur l’enseignement une évaluation essentiellement fondée sur ce qui se passe en dehors de la classe, le chef d’établissement n’ayant pas les compétences pour évaluer l’activité dans la classe, centrée sur la transmission de connaissances et de compétences disciplinaires.

Face à l’intransigeance du ministre, face à la conception de nos métiers que ce projet sous-tend, face à l’attaque contre le statut d’enseignant – fonctionnaire concepteur – qu’il engage, face aux difficultés sans cesse plus importantes rencontrées par les personnels d’enseignement, d’éducation et d’orientation pour exercer leur métier, face aux nouvelles dégradations des conditions de travail des personnels et d’études des élèves que les suppressions de postes pour 2012 vont entraîner, le SNES-FSU, le SNEP-FSU, et le SNUEP-FSU ont appelé à une rencontre l’ensemble des syndicats du second degré et leur proposent d’appeler le 31 janvier, avec eux, à une journée de grève avec une manifestation nationale à Paris.

Anticommunisme « vert de gauche » : Voynet débaptise la place Benoît Frachon à Montreuil !

Anticommunisme « vert de gauche » : Voynet débaptise la place Benoît Frachon à    Montreuil ! dans Communisme-Histoire- Théorie sans-titreEn 2008, Dominique Voynet (également sénatrice) est élue maire de Montreuil (Seine-Saint-Denis) avec les voix et le soutien implicite de la    droite. Cela semble une spécialité des Verts que Noël Mamère a lancée à Bègles (Gironde) dès 1989.

Non contente d’avoir « mis fin à 70 ans de communisme », Mme Voynet s’atèle, à la façon des maires de droite du département, à    éradiquer les acquis et les symboles de la municipalité ouvrière. C’est ainsi que dans son projet de réaménagement du centre-ville, elle veut éliminer tout bonnement le nom de Benoît Frachon que    porte actuellement une esplanade.

Nul besoin de faire l’offense à Mme Voynet de lui rappeler que Benoît Frachon (1893-1975) fut un grand dirigeant du PCF, une personnalité    marquante de la Résistance et, encore davantage, un grand dirigeant syndical, secrétaire général de la CGT de 1945 à 1967. Elle sait très bien qu’il n’était pas qu’un simple riverain de    Montreuil-sous-Bois.

Mme Voynet pousse le vice jusqu’à proposer de remplacer le nom de Benoît Frachon par celui d’Aimé Césaire, histoire d’essayer de dresser les    progressistes les uns contre les autres. Elle se déclare aussi prête à renommer du nom de Frachon une petite place devant le siège de la CGT un peu comme certains maires sont prêts à faire    plaisir à un gros employeur de leur ville.

Communistes, nous ne pouvons que nous associer aux actions des Unions départementale et locale de la CGT, à celles des camarades de Montreuil    contre la manœuvre anti-cégétiste, fondamentalement anticommuniste qui traduit aussi une forme de révisionnisme historique.

 

 

 

PS : Voilà aussi qui doit faire réfléchir sur les choix de certains dirigeants de notre parti de    siéger dans le même groupe parlementaire que les députés « verts » ou de soutenir Europe-écologie aux prochaines régionales avec un anticommuniste encore plus virulent,    Cohn-Bendit.

Les brèves d’Aurélien…

Je ne ferais pas à nouveau l’étalage de la situation délicate dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui mais, je tiens juste à rappeler que depuis que Sarkozy est au pouvoir, la dette de l’état a été quasiment doublée (pour quelqu’un qui voulait faire des économies …). Alors juste une question :

-        Comment Sarkozy compte-t-il relancer l’économie en réduisant continuellement le pouvoir d’achat moyen ?

J’entends par réduire le pouvoir d’achat par : baisse des remboursements de santé, hausse des prix, jours de carence, baisses des salaires (ou ralentissement ou stagnation des carrières),  augmentation du chômage (dont le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux qui n’est pas la faute de l’économie), de la précarité (les différents « nouveaux » contrats plus bas que bas niveau salaire et/ou temps de travail, les CDD au SMIC à vie), etc.

Je ne suis pas économiste mais, si je ne me trompe pas, pour que les entreprises vendent (et donc produisent), il faut qu’on achète leurs
produits ou services, non ?

Ah oui, le marché du luxe est en hausse, y aurait-il un lien avec la dette ?

 

AJ

Nous avons retrouvé les « assistés » du A A A. Aprés contrôles : Profits, profiteurs rendez l’argent.

Nous avons retrouvé les  Pendant « la crise » le versement des dividendes continue :

 37,3 milliards d’euros pour les actionnaires au titre de l’année 2011

Malgré la crise,    les grandes entreprises françaises cotées devraient verser 37,3 milliards de dividendes à leurs actionnaires au titre de l’année 2011, contre 40,2 milliards pour 2010…
Avec vingt enveloppes de dividendes en    hausse contre seulement sept en baisse et onze stables, les entreprises du CAC 40 vont largement continuer à soigner leurs actionnaires en 2012, en dépit de la dégradation de la conjoncture    économique.

Selon les prévisions publiées récemment par le quotidien économique « Les Echos    », dix champions français tiennent le haut du tableau:
1. Total: 5,38 milliards d’euros

2. France Telecom-Orange: 3,71 milliards    d’euros

3. Sanofi-Aventis: 3,48 milliards d’euros

4. GDF-Suez: 3,38 milliards d’euros

5. EDF: 2,13 milliards d’euros

6. BNP Paribas: 1,98 milliard d’euros

7. Vivendi: 1,81 milliard d’euros

8. Axa: 1,63 milliard d’euros

9. LVMH: 1,22 milliard d’euros

10. L’Oréal: 1,17 milliard d’euros
D’après « Les    Echos », si les champions français peuvent se permettre de soigner leurs actionnaires, c’est d’abord parce que leurs résultats ont bien résisté en 2011. Les bénéfices se situeraient    globalement autour de 86 milliards d’euros, c’est à dire quasiment stables (- 0,2 %) d’une année à l’autre.

Source : le blog de l’UL CGT de Dieppe

Vous êtes invité le VENDREDI 27 JANVIER , venez nombreux…

VENDREDI 27 JANVIER 2012 A 19H00 au 22, rue dela PommeRouge à St-Quentin 

La Section du Parti Communiste français de Saint-Quentin,  Jean-Luc TOURNAY, Secrétaire

Ont le plaisir de vous inviter à la présentation des voeux, ce sera l’occasion de vous présenter officiellement les candidats du PCF aux élections législatives de juin 2012:

Corinne BECOURT, Membre du Conseil National du PCF

Et Olivier TOURNAY, Conseiller Municipal de Saint-Quentin

Nous partagerons le verre de l’amitié lors de cette soirée conviviale

 

1 Commentaire

Législatives 2012 : C.Bécourt, des apparatchiks (Article de l’Aisne Nouvelle)

Législatives 2012 : C.Bécourt, des apparatchiks

Législatives 2012 : C.Bécourt, des apparatchiks (Article de l'Aisne Nouvelle) dans Conseil Municipal de St Quentin 201201104f0c3d717e9b7-0-133856-300x199

 0000515442-0_w_230_h_230-300x199 dans Conseil National du PCF

 

 

 

 

 

 

Corinne Bécourt et Olivier Tournay ont lancé une souscription pour financer leur campagne.

 dans ELECTIONS: Un moyen pas un objectif

A 48 ans, animatrice sociale, membre du conseil national du Parti Communiste Français auquel elle milite depuis 1988, Corinne Bécourt est candidate dans la 2e sous la bannière du PCF.

L’accord avec le Front de Gauche, elle ne veut pas en entendre parler. « C’est un rassemblement purement électoraliste qui s’éloigne des valeurs historiques du PC ». Et l’investiture de Guy Fontaine par le Front de Gauche, elle la rejette catégoriquement : « C’est la lutte des places, du marchandage politique, un processus qui accentue l’effacement du parti.

Ce sont des apparatchiks de la politique. Moi je suis pour la lutte des classes, je suis sur le terrain de tous les combats : expulsions, fermetures de classes, licenciements… Et en plus, ils ont donné la suppléance à Gauche Unitaire, inexistante dans la circonscription ».

Contre le capital et la grande bourgeoisie

Et d insister : « Mon suppléant, Olivier Tournay conseiller municipal d’opposition à Xavier Bertrand, et moi, sommes déterminés. Ce n’est pas une candidature de compromis, mais contre le capital et la grande bourgeoisie ». Pour justifier leur légitimité, elle arbore le PV d’un vote interne à la section, la seule de la circonscription, qui sur 169 inscrits et 113 votants, leur a accordé 113 voix.

La candidate s’étonne du revirement du FDG, qui aux cantonales, avait soutenu les candidats communistes : « Il faut offrir une autre perspective, nous avons besoin d’un PC fort et de lutte. Notre objectif est de battre la droite et son ministre du chômage, mais aussi le FN, qui est la plus dangereuse des impasses ».

Corinne Bécourt conclut : « Pas question pour nous de renoncer. L’absence de candidats communistes sur la 2e circonscription serait une première. Mais on veut bien être soutenu par le FDG, on est prêt à leur tendre la main. Les électeurs ne veulent pas d’un accord à la mords-moi-le-noeud. La candidature de Guy Fontaine c’est un magnifique cadeau au ministre et au PS ».

Erick LESKIW

Jean Luc TOURNAY présentera les vœux de la Section PCF de St-Quentin ainsi que nos candidats à l’élection législative de la 2éme Circonscription de l’Aisne,le VENDREDI 27 JANVIER A 19H00.

INVITATION

La  Section de Saint-Quentin du PCF vous présente tous ses vœux pour l’année 2012.

Que cette nouvelle année soit celle du développement des luttes, qui seules pourront imposer un véritable changement de société en France.

La crise du capitalisme met encore davantage en évidence la nécessité du projet de société révolutionnaire que porte les communistes.

Donnons nous une perspective politique , en faisant grandir des propositions de rupture fondamentales, hors de la démagogie et de la surenchère électorales des uns et des autres.

Pour nous communistes, l’heure n’est pas et ne sera jamais à faire « le choix du moins pire ». Nous avons déjà donné !

Toute notre énergie est déployée pour faire grandir des positions de rupture et contribuer au développement des luttes, dans une perspective d’alternative nationale, que nous voulons porter aux  législatives 2012.

Cette campagne des législatives sera l’occasion de faire vivre notre Parti, sur une base de lutte, loin des marchandages politiciens, des projets de recomposition politique, de tout alignement sur une nouvelle gauche plurielle.

Pour 2012, que le Parti communiste français soit présent, visible, comme tel, conforme à sa raison d’être de défendre les travailleurs et le peuple contre le capitalisme. En 2012 nous continuerons d’y contribuer, c’est pour cela que le nous existons.

Nous t’invitons à soirée de presentation de nos voeux  le :

VENDREDI 27 JANVIER A 19H00

A la maison des Communistes

22, rue de la Pomme Rouge à Saint-Quentin

Se sera l’occation de  vous présenter  nos candidats Communistes aux élections législatives de 2012

Corinne BECOURT , Membre du Consel National du PCF

et Olivier TOURNAY, Conseiller Municipal PCF à Saint-Quentin

 L’UE, la banque européenne et le FMI aident les gouvernements à saigner leur peuple. Les plans d’austérité successifs aggravent la situation de millions de gens.Tout ce que disait le PCF il y a quelques années en dénonçant et combattant le traité de Maastricht est plus que jamais d’actualité!…

La France est le troisième pays du monde à compter le plus de millionnaires ! L’argent, le fruit de notre travail avec lequel le capital s’engraisse, spécule doit être utilisé pour améliorer nos conditions de vie. Les actionnaires du CAC 40, en pleine crise, et sans travailler, ont réalisé 83 milliards d’euros de profits.

Assez de profits sur notre dos ! 

 Ensemble agissons pour redonner espoir et envie de lutter

 avec toutes celles et ceux qui souffrent dans ce pays, dans notre circonscription !…

Construisons la riposte en grand avec toutes celles et ceux

qui en ont ras le bol de la politique de Sarkozy/Bertrand .

Nous clôturerons cette soirée autour du verre de l’amitié

Fraternellement

Le secrétaire de la Section du PCF

Jean Luc TOURNAY

 

 

 

 

Cuba enregistre le taux de mortalité infantile le plus basdu continent Américain avec 4,9 décès pour 1 000 nouveaux-nés, loin devant les Etats-unis

Traduction AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

Au cours des quatre dernières années, Cuba a atteint des chiffres inférieurs à 5 pour 1 000 pour ce qui est du taux de mortalité    infantile – soit le plus bas du continent Américain, avec le Canada – sur la base de la politique sanitaire du Gouvernement révolutionnaire qui garantit l’égalité d’accès aux    soins de santé que reçoivent la mère et l’enfant.

La justice sociale se manifeste de façon incontestable en jetant un œil aux différents taux enregistrés dans les 15 provinces du    pays et la municipalité spéciale Île de la Jeunesse. Les chiffres de l’année qui vient de s’achever révèlent que les taux supérieurs à la moyenne nationale de 4,9 (pour 1 000) ne dépassent jamais    7,9.

Les États-Unis, qui poursuivent une guerre économique criminelle depuis plus d’un demi-siècle contre notre pays, enregistrent un    taux de mortalité infantile de 7 pour 1 000, bien qu’il cache des inégalités révoltantes entre riches et pauvres. Dans les quartiers où résident la populations la plus    déshéritée, le taux est, au mieux, 2,5 fois supérieur. Et près de 7 millions d’enfants n’ont pas de couverture santé.

Comme nous le savons, le taux de mortalité infantile, qui mesure le risque de décès durant la première année de vie – le moment    le plus critique dans la survie d’un être humain – exprime la qualité des soins et l’attention portée à l’enfant et à la mère dans un pays, à leur santé, leur sécurité matérielle, leur éducation    et leur socialisation. C’est en cela un indicateur démographique international qui résume ces avancées.

Selon des données préliminaires livrées à Granma, pour ce premier janvier, par la Direction des statistiques du    Ministère de la santé publique, en 2011, ont été enregistrées 133 063 naissances, ce qui représente 5 317 de plus par rapport à l’année 2010.

Sept provinces enregistrent des taux en dessous de 4,9 pour 1 000. Ce sont Las Tunas (3,5), Artemisa (3,9), Pinar del Río (4,0),    Holguín (4,0), La Habana (4,3), Ciego de Ávila (4,4) et Granma (4,4). Parmi les 168 communes que compte le pays, 17 n’ont enregistré aucun décès infantile.

Lorsque nous interrogeons chaque année des experts sur les raisons pour lesquelles Cuba réalise des taux aussi positifs de    mortalité infantile, les réponses sont toujours de la même teneur: volonté et décision politique, un haut degré de scolarisation de la population, un programme de    vaccination intégral avec une couverture de la quasi-totalité des enfants, et un système de santé universel, accessible et gratuit, qui préserve la conception initiale    du « Programme du médecin et de l’infirmière de famille » pour parvenir à un système de santé efficace et durable.

A cela s’ajoute la haute qualification scientifico-technique de nos travailleurs de la santé, avec leur dévouement proverbial et    leur esprit de solidarité.

On connaît toute la palette des soins dont bénéficient les femmes enceintes dans notre pays. Au vu de la gravité des menaces    pesant sur la sécurité et le bien-être des familles, il convient de rappeler à titre d’exemple les soins qui sont offerts par les services de génétique dans le domaine de la santé.

Au début de la grossesse est mise en place une classification du risque génétique : étude de l’électrophorèse d’hémoglobine    pour identifier les porteurs de drépanocytose (anémie falciforme) ; si la mère est porteuse, on pratique l’étude ensuite sur l’époux, si les deux le sont, on livre le diagnostic de la    condition l’enfant qui va naître : sain, porteur ou malade.

On réalise également des échographies génétiques au premier et second trimestre de grossesse, et une étude d’alpha-foetoprotéine    pour identifier les déficiences du système nerveux central. Pour les mères de 37 ans ou plus, celles qui ont le risque le plus élevé d’avoir un bébé souffrant de maladies dues à des anomalies    chromosomiques (syndrome Down, par exemple), il est offert la possibilité de réaliser une étude pré-natale cytogénétique.

D’après les spécialistes du Programme de soins pour les mères et les enfants, il est possible de parvenir à meilleure    sécurisation pour la mère et son enfant, et ils lancent un appel à l’auto-responsabilisation des femmes en âge de procréer afin qu’elles se fixent une planification familiale adaptée, qui    supposerait des recherches préalables afin de s’assurer de sa bonne santé pendant la grossesse et de minimiser ainsi les risques.

Les médecins de famille prodiguent ces soins et font le suivi des troubles liés aux risques précédant la conception. Une    consultation au moins six mois avant la planification d’une grossesse désirée est ainsi suggérée. Ces soins sont principalement liés à la mal-nutrition, à l’anémie, à l’hypertension, au diabète    sucré, à l’hypothyroïdie, à des infections des appareils reproductif, urinaire et respiratoire (asthme).

Pour que l’indicateur de mortalité infantile, expression de l’indice de développement humain, puisse continuer à baisser, il    faut nécessairement des efforts de la part de notre système de santé et, également, un engagement individuel et collectif plus massif dans l’adoption de mesures conduisant à des grossesses    responsables.

Source : Granma

Faire annuler l’achat par l’armée pour 318 millions d’euros de drones à Israël

Faire annuler l’achat par l’armée pour 318 millions d’euros de drones à Israël

Vivelepcf

Le gouvernement a décidé en juillet 2011 d’acheter des drones militaires (avions sans pilote) pour 318 millions d’euros à la société    Israël Aircraft Industry dont l’Etat israélien est actionnaire, le groupe Dassault étant chargé de les équiper.

Faire annuler l’achat par l’armée pour 318 millions d’euros de drones à Israël dans Solidarité internationale 120107_drone

Cette décision soulève un vent de protestations auxquelles, communistes, nous ne pouvons que nous joindre.

- Les caisses de l’Etat sont vides, prétend-on, mais on trouve 318 millions d’euros pour des achats d’armement ne correspondant    en rien à la défense nationale.
318 millions, c’est l’équivalent de 10.000 postes d’enseignant pour un an.
Les drones ne sont utilisés que dans les guerres d’agression à l’extérieur comme le fait le corps expéditionnaire français derrière les    USA et l’OTAN en Afghanistan. Israël a testé son modèle « Heron TP » lors de son attaque criminelle sur Gaza en 2008 et 2009.

- A l’heure où, hypocritement, les politiciens, en particulier ceux de la majorité gouvernementale, appellent au patriotisme    économique et à la défense de l’industrie en France, les mêmes livrent un marché juteux à l’étranger, malgré les compétences françaises (EADS). Cette décision prolonge le processus,    dangereux pour le pays, de démantèlement de la souveraineté industrielle en matière de défense et de privatisation des entreprises nationales au profit des marchands de    canon.

- Ce marché rompt ouvertement avec 44 ans de boycott officiel français (depuis la guerre d’invasion des territoires palestiniens de    1967) des importations d’armes en provenance d’Israël. Il constitue une aide directe à un pays qui bafoue le droit international, les résolutions de l’ONU, les droits élémentaires du    peuple palestinien, à une puissance militariste, y compris nucléaire, qui menace la paix dans tout le Proche-Orient.

La mobilisation pour remettre en cause ce contrat grandit en France. Elle émane d’associations d’amitié avec le peuple palestinien,    d’associations pacifistes, de citoyens de plus en plus nombreux.
Elle provient aussi, pour des raisons autrement intéressées que nous mentionnons mais qui ne nous concernent pas, d’industriels    français, jaloux de Dassault, et de parlementaires, membres de la commission de la défense de l’Assemblée nationale (qui penchent pour un achat au lobby militaire américain plutôt qu’à    l’israélien…).

ATT00001 dans Solidarité internationale

Nous dénonçons et appelons à dénoncer le plus largement cette opération scandaleuse en signant la pétition lancée par le réseau    « Boycott – investissement – sanctions – BDS » largement soutenue par les associations désignées précédemment (lien cliquez sur l’image).

PAS D’ARGENT DES CONTRIBUABLES FRANÇAIS POUR ACHETER DES ARMES DE GUERRE D’AGRESSION

ET SOUTENIR LE REGIME D’APPARTHEID ISRAELIEN    !

Vœux de Sarkozy : la feuille de route du capital pour 2012

Vœux de Sarkozy : la feuille de route du capital pour 2012 dans Conseil National du PCF 120102_sarkozy-allocutionPcf-1er janvier 2012 (EDT)

Pour les derniers vœux de son quinquennat, Nicolas Sarkozy a pris garde de minimiser les sujets qui pourraient cristalliser la colère de    la population.

Contrairement aux années précédentes, il s’est abstenu de toute envolée lyrique pour tenter de justifier l’envoi de soldats français    pour faire la guerre aux quatre coins du monde. Juste une petite pensée pour ceux « qui risquent leur vie hors de nos frontières ».
Il faut dire que la veille, le 30 décembre 2011, encore deux d’entre eux ont été tués, portant à 78 le nombre de militaires français en    Afghanistan pour le compte de l’OTAN et de l’impérialisme américain et européen.

Plus significatif encore, le marathonien des sommets européens a été on ne peut plus bref sur l’Union européenne. Deux mots seulement :    la « nouvelle Europe » et « unis avec nos partenaires ». Les gouvernements nationaux cherchent à utiliser la « crise » de la dette qu’ils ont eux-mêmes créée pour mieux placer les pays sous la    tutelle de l’UE du capital. Mais le niveau de conscience et l’opposition des peuples à la dictature de l’UE et à son instrument l’euro ne cessent de monter, en France également.

On ne peut pas dire pour autant que Sarkozy n’a rien dit. Non, il a commencé à donner la feuille de route antisociale de la majorité    qui sera élue aux élections d’avril à juin 2012. Ce sera celle des « réformes structurelles » et en premier lieu de la casse du financement de la sécurité sociale.

Pour conditionner les travailleurs à de nouveaux sacrifices, sur les salaires, sur les retraites, sur les services publics, Sarkozy ne    pouvait évidemment pas être en reste. Nous traverserions une « crise inouïe », une « tourmente » qui atteint les pays les uns après les autres, même les grands. Mais la France aurait moins mal    résisté grâce aux sacrifices déjà imposés par la politique de son gouvernement.

A chaque quinquennat, à chaque majorité, sa part dans la déstructuration des acquis sociaux et démocratiques nationaux pour le compte    du capital ! Sarkozy, le sortant, ose se flatter d’avoir amputé les dépenses publiques, d’avoir « réformé » les retraites, casser le point de résistance que représente le droit effectif à la    retraite à 60 ans. Les gouvernements précédents n’y étaient pas parvenus.
Par exemple la gauche plurielle s’était cassé les dents en 2000 dans sa tentative de liquider les services des impôts et du Trésor en    les fusionnant. Sarkozy l’a fait, comme l’autonomisation des universités etc.

Pour la prochaine majorité, le terrain est préparé pour permettre au patronat et capital de mettre la main sur la plus grande partie du    financement de la Sécurité sociale, en particulier de l’assurance maladie. Evidemment au nom de la lutte contre le chômage que le gouvernement favorise par toute sa politique et notamment la    défiscalisation des heures supplémentaires. Sarkozy a ainsi ressassé le discours sur les charges pesant sur la compétitivité et l’emploi. Deux modèles s’annoncent, celui de l’UMP, avec la TVA    sociale, si visiblement injuste, celui du PS, avec la CSG, fusionnée avec l’impôt sur le revenu, plus complexe et plus perfide.
Ce sera l’une des batailles essentielles à préparer dans le camp des travailleurs pour 2012.

On rirait presque d’entendre Sarkozy reprendre les hochets de la gauche de gouvernement. Le voilà devenu porte-parole de la taxe sur    les transactions financières qu’il sait inapplicable et dont il sait que l’idée légitime la spéculation.
Il affirme haut et fort que ce ne sont pas les agences de notation et les marchés financiers qui guident sa politique. La gauche se    positionne en affirmant de contraire. Mais, voyons, ne sont-ils pas complices (les gouvernements et les agences de notations qu’ils ont érigées en références)    ?

C’est bien cela qui fait peur. Le discours de Sarkozy annonce un semestre pré-électoral d’opposition oiseuse, bien mise en scène, entre    une droite et une gauche de gouvernement qui signent et votent les mêmes textes européens.
Dans le contexte électoral français, ce faux débat s’agrémente d’une vague « gauche de la gauche » ratissant pour le PS et l’UE et    d’une « droite de la droite », incomparablement plus dangereuse, chargée de dénaturer, dans un sens nationaliste, l’opposition à l’UE du capital tout en favorisant la dérive racisante du    gouvernement en place.

Ce qui fera 2012 pour les travailleurs, pour le peuple, est ailleurs.
Ces derniers jours, les grèves des agents de sûreté des aéroports pour leur rémunération, pour leurs conditions de travail, pour leur    reconnaissance ont mis en échec les entreprises de dénigrement, de remise en cause du droit de grève, ont posé la question du service public. Un peu partout dans les entreprises et services    publics du pays, la colère gronde, éclate. Elle cherche son issue politique. Elle la porte elle-même.

Dans l’année électorale 2012, l’heure n’est pas aux illusions, aux fantoches candidats, mais à l’affirmation croissante de notre    détermination à lutter, point par point, pour nos acquis sociaux et démocratiques, pour la défense des intérêts des travailleurs, pour l’ouverture d’une autre perspective politique quelle que    soit la nouvelle majorité, et évidemment contre ce que représente Sarkozy.

Ils ont voulu confronter leur recherche d’engagement (jeune) communiste d’aujourd’hui avec l’expérience d’Henri Alleg dans des conditions historiques particulières, difficiles, extrêmes. Leurs questions fondamentales : la conception de l’organisation communiste, les stratégies de rassemblement, les objectifs de lutte combinés au projet de société socialiste.

Henri Alleg captive les jeunes communistes dans le 15ème

Samedi 17 décembre 2011, le cercle de la JC de Paris 15ème organisait une rencontre avec Henri Alleg. Une quarantaine de jeunes communistes et sympathisants ont écouté,    avec une rare attention, le grand militant communiste et anticolonialiste.

 

Anthony Crézégut, responsable des JC 15, a synthétisé dans son introduction les interrogations des jeunes camarades que les questions de la    salle devaient préciser.

La plupart d’entre eux connaissait, au moins un peu, le parcours d’Henri Alleg dans l’Algérie coloniale et post-coloniale et pendant la guerre    d’indépendance comme dirigeant du Parti communiste algérien (PCA), ensuite en France au PCF notamment comme journaliste à l’Humanité, aussi ses prises de position actuelles contre l’effacement de    notre parti. Certains ont lu ses livres.

Ils ont voulu confronter leur recherche d’engagement (jeune) communiste d’aujourd’hui avec l’expérience d’Henri Alleg dans    des conditions historiques particulières, difficiles, extrêmes. Leurs questions fondamentales : la conception de l’organisation communiste, les stratégies de rassemblement, les objectifs de    lutte combinés au projet de société socialiste.

 

Sur le ton de la conversation franche, mêlant des analyses passées et présentes, des faits et des anecdotes marquants, Henri Alleg a captivé    l’assistance pendant plus de deux heures.

 

Le cadre colonial fait ressortir la spécificité du Parti de la classe ouvrière.

La société coloniale est fondée sur le racisme, un « racisme à tous les étages ». Le PCA aura été la seule organisation, notamment    de toute la guerre d’Algérie, à réunir des militants et des cadres indistinctement algériens ou européens.

La priorité du travail politique est dirigée vers les masses travailleuses les plus exploitées des villes et des campagnes, massivement    algériennes, mais sans rejeter les travailleurs européens. Le PCA a fait un travail considérable pour les droits et la promotion de cadres algériens (arabes) dans le syndicat. Tout opportunisme    électoral, dans des « départements » où les Européens votaient à part dans le « premier collège » (et disposaient d’autant d’élus que les 90 autres pour cent de la population)    a été écarté par le PCA.

 

L’Union de la jeunesse démocratique algérienne, qu’animaient les communistes et dont Henri fut l’un des dirigeants, a été un outil important    pour étendre la mobilisation politique à de larges franges de la jeunesse. L’UJDA était la première organisation de jeunesse d’Algérie. Henri raconte la participation remarquée    de l’UJDA au 1er Festival mondial de la jeunesse à Prague en 1947, financée, de façon rocambolesque … par l’administration coloniale.

 

Les combats politiques du PCA, de l’UJDA pour les travailleurs, pour le socialisme se confondent alors avec la lutte    anticolonialiste. Il en va de même de l’orientation du journal Alger Républicain, dont Henri devient le directeur en 1951 et qui, malgré des difficultés matérielles constantes, a un écho    politique considérable.

La lutte pour l’indépendance est la perspective. La victoire des Vietnamiens derrière Ho Chi Minh la rapproche. Pour les communistes,    l’insurrection de 1954 rentre dans l’ordre des choses. Les communistes algériens, quelle que soit leur origine, prennent position sans hésitation. Leur fraternité de lutte se retrouvera dans la    clandestinité, aussi dans les prisons sordides.

En France, après le 1er novembre 1954 et le début de la guerre de libération nationale, François Mitterrand, ministre de    l’intérieur, déclare : « l’Algérie, c’est la France ». Le PCF est le seul parti, et le restera, à soutenir les « revendications à la liberté du peuple algérien ».

Les années de la guerre d’Algérie illustrent la conception du rassemblement des communistes. La libération du colonialisme,    l’indépendance sont les objectifs primordiaux. Elles sont les conditions préalables de l’émancipation des travailleurs et du socialisme. Les organisations communistes s’engagent à fond,    rapidement dans la clandestinité et travaillent au rassemblement le plus large autour de ces objectifs.

En 1956, Henri Maillot déserte et détourne un important stock d’armes et de munitions. Ses camarades du PCA comprennent enfin pourquoi il    avait décidé de rempiler après son service, quand la « quille » était la perspective de quasiment tous les appelés. Le PCA décide de transférer la plupart des armes à l’Armée de    libération nationale, ALN, branche militaire du FLN.

Mais jamais le PCA n’a accepté la prétention de certains dirigeants du FLN de le voir perdre son autonomie, se dissoudre.

Dans la même lutte, les communistes se retrouvent avec des militants qui se réclament d’autres orientations philosophiques, notamment de    l’islam. Henri raconte comment un dignitaire religieux des « Oulémas », invité par l’administration coloniale à dénoncer les communistes, s’y refusera fermement. On est loin des    islamistes tels que l’Algérie les subit tragiquement depuis les années 80.

 

L’indépendance (juillet 1962) ne marque pas l’avènement du socialisme en Algérie. Le FLN était plus nationaliste que    vaguement socialiste. Dès novembre 1962, le PCA est interdit. Les dirigeants du FLN l’instaure comme parti unique, « parti du FLN », ce qui est un contresens au regard de sa    constitution en « front ».

Le régime usurpe la qualité d’Etat socialiste, aussi bien en termes de propriété réelle des moyens de production que de pouvoir. Ce qui    n’empêche pas quelques réelles avancées aujourd’hui remises en cause. Les pays de l’est, qui ont massivement aidé l’indépendance, peineront à s’en rendre pleinement compte. Le PCF aussi.

Le renversement de Ben Bella par Boumédiène en 1965, malgré leurs personnalités très différentes, n’a pas représenté pas une inflexion comme    Boumédiène l’a lui-même expliqué à Henri.

L’activité des communistes en Algérie se poursuit dans des conditions nouvelles, encore très difficiles.

 

Voilà repris sommairement quelques uns des points abordés par Henri Alleg. Il en a évoqué bien d’autres. La conversation aurait pu durer des    heures encore. En marge de la réunion, des jeunes lui demandent par exemple son analyse du « printemps arabe ». Il explique pourquoi on ne peut pas parler, malgré de réels soulèvements    populaires, de « révolutions », faute de renversement du mode d’exploitation et de parti révolutionnaire.

 

La demande de jeunes communistes, travailleurs, étudiants, lycéens, de plus en plus nombreux, de tels échanges, leur soif d’engagement    communiste et révolutionnaire conséquent, est porteur d’espérance.

C’est ce qu’Henri Alleg nous a confié.

Un grand merci à lui, pour tout.     

Dans un peu plus d’un mois, le 8 février, nous commémorons le 50ème anniversaire du massacre de Charonne où périrent 9 camarades    dont deux communistes du 15ème Jean-Pierre Bernard (30 ans) et Anne-Claude Godeau (24 ans). Les JC du 15ème l’ont rappelé dans leur introduction.

Nous reproduisons ci-dessous la préface d’Emmanuel Dang Tran, membre du Conseil National du PCF, au livre de Guido Liguori, « Qui à tué le Parti communiste italien »

Le processus de « transformation » du PCF 1994-2011? au miroir de la liquidation du PCI    1989/1991

par Emmanuel Dang Tran

 

Nous reproduisons ci-dessous la préface d’Emmanuel Dang Tran au livre de Guido Liguori,    « Qui à tué le Parti communiste italien » (éditions Delga – 2011). Liguori analyse les conditions historiques, les idées, les actes, qui ont servi à la direction du PCI pour saborder le    plus grand parti communiste d’Europe occidentale. Dang Tran montre les mêmes discours, les mêmes motivations alimentent le processus, toujours poursuivi, jamais complètement réalisé, aujourd’hui    encore, de « mutation-transformation » du PCF par sa direction depuis le début des années 90.

 

Nous reproduisons ci-dessous la préface d’Emmanuel Dang Tran, membre du Conseil National du PCF,  au livre de Guido Liguori,    « Qui à tué le Parti communiste italien » dans Conseil National du PCF LIGUORI_DELGA

EN PDF (cliquez sur le lien)

« Le nom et la chose ». Ce titre de chapitre de Guido Liguori cerne le dilemme qui a concerné et concerne    tous les appareils dirigeants des partis communistes qui ont fait ou font le choix du réformisme.

 

Les mots « communiste », « partis communistes » sont des signifiants politiques et historiques    extrêmement forts. Ils sont indissociablement liés à la théorie marxiste et léniniste, aux expériences issues de la Révolution d’Octobre qui a fécondé les mouvements ouvriers nationaux. Après la    chute du Mur de Berlin et la victoire de la contre-révolution à l’Est, ces références fondamentales deviennent définitivement disqualifiantes pour les dirigeants communistes qui ne voient plus    d’autres perspectives que de s’intégrer encore davantage dans la démocratie bourgeoise.

Mais leur problème est que ces « noms », « communisme », « partis communistes », sont    aussi des identifiants politiques extrêmement forts des « choses » que cette théorie et cette histoire ont permis de développer. A la fin des années 80, le Parti communiste    italien ou le Parti communiste français (le PCF encore de façon atténuée aujourd’hui) sont des réalités très fortes. Leur notoriété est générale. Ils constituent un repère dans la vie politique    nationale, dans l’inconscient collectif du pays. Leurs organisations sont encore nombreuses et structurées. Ils disposent d’un acquis électoral, institutionnel, patrimonial considérable.

Comment garder l’héritage de la « chose » pour la transformer, la liquider, en la coupant du sens du    « nom » : voilà la préoccupation des « communistes » réformistes. Comment donner tout son sens au « nom » pour défendre l’existence de la « chose »,    la renforcer : telle est la préoccupation des communistes qui considèrent que les partis communistes marxistes et léninistes conservent toute leur raison d’être et qui entendent assumer    l’histoire du mouvement communiste international sans jeter le bébé avec l’eau du bain.

La bataille pour ce que représentent le nom et la chose « PCF » est encore tout à fait d’actualité en 2011. Pour    les communistes français, l’histoire de la liquidation du PCI présente un grand intérêt.

 

« Comment s’appeler Parti communiste quand on n’est plus un Parti communiste » ? Guido Liguori    retrace le déroulement du coup de force qui a amené en 1989 et 1990 à l’abandon du nom « Parti communiste italien » et la transformation en « Parti démocrate de gauche »    (PDS). Ce dernier est maintenant devenu Parti démocrate tout court après son regroupement avec des pans de feu la démocratie chrétienne. Liguori en reprend les étapes dans le détail, les ultimes    congrès, les dernières réunions du comité central, les discussions entre intellectuels sur l’identité du Parti, sur l’identité communiste.

 

Le lecteur communiste français est évidemment frappé par les similitudes avec les stratégies des directions du PCF et les    débats en France, sinon en 1989, du moins à partir de 1994 et la « Mutation » lancée par Robert Hue. Les termes du débat italien d’alors sont étonnement restés les mêmes qu’aujourd’hui dans    un PCF dont les dirigeants cherchent, avec la même obstination, les voies de la « transformation », de l’intégration dans une autre « gauche ».

Ils restent aussi terriblement d’actualité en Italie même, parmi les organisations, issues du PCI, qui n’ont pas renoncé au    nom « communiste » mais qui n’ont toujours pas tranché la question de l’identité communiste, au point de ne cesser de s’émietter et de quasiment disparaître de la scène politique    nationale.

 

La majorité de la direction du PCI est parvenue à trancher la chose vite, à clore l’histoire glorieuse d’un parti de 69 ans    en 18 mois. Le résultat de cette expérience donne une idée du point de chute, vertigineux, des développements sur l’évolution de « l’identité communiste » soutenus par les partisans du    changement de nom. L’organisation de masse s’est désagrégée. C’était le prix à payer. Le PDS n’a récupéré que moins du quart des adhérents et la moitié de ses électeurs. Mais le PDS, puis ce    qu’il est devenu, héritier du grand PCI, est bien devenu un parti de gouvernement dans l’Italie capitaliste.

Massimo D’Alema, que l’on revoit « centriste » au sein de la haute direction du PCI en 1990, se proclamant attaché    à cette décidément flexible « identité communiste » est devenu un bon président du conseil de « centre-gauche » (1998-2000) avant de seconder le libéral Prodi (2006-2008).    Ambition réussie aussi pour le communiste droitier Giorgio Napolitano : il est aujourd’hui président de la République alors qu’au Parlement ne siège plus aucun communiste. La rupture avec    l’histoire communiste a été vite consommée. Le terrain était préparé.

 

Le 9 novembre 1989, la chute du Mur trouve Napolitano à Bonn avec Willy Brandt et Achille Occhetto, secrétaire général du PCI    depuis 1988, à Bruxelles avec le travailliste anglais Neil Kinnock en pleine négociation pour l’entrée du PCI dans l’Internationale socialiste. Le symbole est parlant. Pour un PCI « qui    n’est déjà plus un parti communiste », la défaite du camp socialiste est une aubaine. Le changement de nom avait déjà été sérieusement envisagé, mais toujours reporté. Là le coup devient    possible. Occhetto hésite puis se lance dans l’achèvement de sa mission liquidatrice.

Ironie de l’histoire ? Le PCI a été, de tous les partis communistes, celui qui s’est démarqué le plus systématiquement    de l’URSS et des pays de l’Est. On le retrouve dans les débats de 1989/90 : c’est même une part essentielle de son identité. Elle est mise en avant aussi bien par les dirigeants et    intellectuels qui prônent ou acceptent le changement du nom que par certains de ceux qui le refusent.

Pourtant, des grands partis communistes occidentaux, le PCI sera le seul à ployer et à rompre sous le mauvais vent de    l’histoire. Il se retrouvera précisément dans la situation des directions des partis « frères » de l’Est, qu’il avait si violemment critiqués et qui se sont sabordés au même moment (à    l’exception notable du Parti communiste de Bohème-Moravie en République tchèque).

La contradiction n’est peut-être qu’apparente. Elle montre comment, même pour le PCI, l’existence du « camp    socialiste » restait une donnée identitaire fondamentale. Mais n’y avait-il pas aussi une similitude avec les appareils des partis de l’Est qui sont passés, avec plus ou moins de succès    selon les pays, d’une administration d’un socialisme sans conviction à la gestion de la restauration capitaliste ? Le niveau d’insertion de l’appareil du PCI dans les institutions de la    démocratie bourgeoise italienne les en rapprochait, plus qu’aucun autre parti communiste d’un autre pays capitaliste. Liguori constate : «  les années passées dans le cadre du pouvoir    local avaient formé un “parti d’administrateurs” trop enclins au compromis ». Cette évolution n’avait pas atteint le même stade dans le PCF.

 

La comparaison de la situation du PCI et de celle du PCF en 1989/90 montre, au-delà de réelles contradictions, plutôt un    décalage qui annonce déjà un processus allant dans le même sens en France mais pas aussi loin. La direction du PCF, derrière Georges Marchais, rejette l’hypothèse du changement de nom après la    chute du Mur. Le bureau politique condamne les éléments « reconstructeurs » ou « refondateurs » qui essaient de transposer l’exemple italien. Le 27e congrès de 1991    confirme ce choix. Il demeure décisif aujourd’hui. Malgré toutes les tentatives depuis 20 ans, la différence fondamentale persiste. En 2011, le PCF, même très affaibli sur tous les plans,    continue à exister et à être le dépositaire de l’histoire du mouvement communiste en France.

Les raisons de ce choix différent en 1989 sont multiples. Elles sont en lien les unes avec les autres. Il serait essentiel    d’analyser le maintien plus solide de l’organisation de classe, de la cellule, de la cellule d’entreprise dans le PCF et la dérive institutionnelle dans le « compromis » plus avancée du    PCI. La composition des directions du PCI est déjà marquée par la sous-représentation criante des militants issus de la classe ouvrière, ce qui allait devenir le cas au PCF dix ans plus    tard.

Les positions du PCF et du PCI avaient aussi depuis longtemps divergé. Le PCF n’a pas suivi le PCI dans la condamnation    répétée de l’URSS (jusqu’à accepter la légitimité de l’OTAN !). Le PCF n’a pas suivi jusqu’au bout l’expérience « eurocommuniste » initiée par le PCI. La conversion à la défense de    l’intégration européenne est aussi très précoce dans le PCI.

Les différences, loin d’être entièrement contradictoires, se posent aussi en termes de perspective politique    nationale.

Dans un pays comme dans l’autre, dans les années 70, elle est d’abord institutionnelle. Mais la stratégie du PCI (que Liguori    appelle « Berlinguer I ») est en 1976 de rechercher un « compromis historique » avec la Démocratie chrétienne. En France, dans les conditions nationales, la stratégie du PCF    reste l’Union de la gauche, avec un rôle sinon prépondérant, du moins incontournable, du Parti dans son alliance avec le PS. Elle vise une « démocratie avancée », étape vers le    socialisme.

Malgré son échec rapide, la logique du « compromis historique » a marqué. La stratégie « Berlinguer II » n’a    pas le temps de corriger selon Liguori. Dans les années 80, l’obsession de larges franges des directions et des élus du PCI est de rechercher des accords avec le PSI pour une coalition    gouvernementale. En France, l’échec du Programme commun en 1977 puis de la participation gouvernementale de 81 à 84 amène le Parti à redonner la priorité au mouvement populaire, laissant la    perspective d’Union de la gauche en sourdine.

A la fin des années 80, l’écart s’est creusé. La direction du PCI en est à solliciter l’adhésion à l’Internationale    socialiste. Le PCF exclut de participer au gouvernement Rocard, ouvert au centre-droit, après 1988.

L’affaiblissement électoral parallèle ne laisse pas non plus les deux partis dans la même situation en 1989. Le PCI reste    largement le parti dominant à gauche, deux fois le PSI en voix. Le PCF est à 10%.

Les opportunistes du PCI peuvent rêver au pouvoir dans la démocratie bourgeoise, en allant juste un peu au-delà de la    perspective de « compromis historique ».

Les plus opportunistes du PCF ne peuvent envisager n’être qu’une force d’appoint du PS, ce qui allait se passer entre 1997 et    2002 avec la participation au gouvernement Jospin. Le PCF en sortira considérablement affaibli alors qu’il s’était maintenu électoralement (malgré l’Est) à 10% en 1997. En 2002,    il tombe à 3%.  Le même sort attendait le parti italien de la Refondation communiste. Le nom « communiste » ne se prête vraiment pas au compromis avec les gestionnaires loyaux    du capitalisme.

Pour des raisons tenant à la fois des positions politiques antérieures, de l’état de leur structuration, de la conjoncture    politique, les équilibres dans la direction du PCI et du PCF et à la base de ces partis ne sont pas les mêmes. La question du nom du parti, sinon de la rupture avec son essence, ne se pose pas de    la même façon, surtout pas au même moment.

En 1990 en France elle est tout simplement inconcevable. Mais en quelques années, les éléments, l’idéologie et la perspective    réformistes l’emportent dans la direction du PCF. En 1994, Georges Marchais part et Robert Hue engage le processus dit de « mutation ». Mais dans les conditions de la France, le    changement forcé de la « chose » n’a toujours pas aujourd’hui réussi à avoir raison du « nom » et continue, encore aujourd’hui, de s’y heurter.

 

Le militant du PCF qui aura résisté aux multiples campagnes de « mutation », « transformation »,    « recomposition » de son parti jusqu’à aujourd’hui se reconnaîtra sans mal dans les méthodes et dans les termes du débat italien de 1989/1990. L’offensive de l’idéologie dominante    s’effectue par les mêmes voies, avec une grande cohérence. « Théorie des droits plutôt que lutte des classes, horizon démocratique plutôt que finalité socialiste, Révolution française plutôt    que Révolution russe », voilà comment un journaliste résume brutalement la pensée d’Occhetto.

Hue, tout comme Occhetto, veut marquer une rupture avec la tradition communiste. Comme lui, il recourt à une    « communication » tapageuse, qui se veut moderne. Avec la même insistance, Hue et ses successeurs se lancent dans l’auto-flagellation, le dénigrement et même la criminalisation de    l’histoire du mouvement communiste.

On retrouve les mêmes réflexions sur le « dépassement » de la « forme parti », au regard de nouvelles    exigences « démocratiques ». Elles justifient la déstructuration du Parti de classe et de masse dans les années 90 en France comme en Italie. L’abandon du centralisme démocratique (PCF    – 1994) a fait sauter un verrou, comme au PCI, aux transformations. Les directions enchaînent les coups de force, jouant à la fois du légitimisme des adhérents, de leur mainmise sur l’appareil et    de la dégradation du débat démocratique dans le parti, notamment dans la préparation des congrès. La suppression des cellules au congrès de Martigues en 2000, doublée de la participation au    gouvernement social-libéral, entraîne une hémorragie des effectifs et accélère la déstructuration à la base. Le recul démocratique réel est aussi à placer sur ce plan.

On retrouve presque mot à mot les développements sur la fin de la centralité de la lutte des classes – avec le développement    des technologies et des communications – mise au même niveau que les questions de société. La protection de l’environnement, le féminisme sont instrumentalisées, de façon également pesante, pour    accompagner la fin du PCI comme ensuite les transformations du PCF. Dans le même temps, les cadres ouvriers disparaissent des organigrammes du PCF. Au congrès de Martigues, la priorité est    ouvertement donnée à la présence dans les institutions sur l’action dans les luttes. La participation à un gouvernement de gestion loyale des affaires du capitalisme est ainsi validée    théoriquement ainsi que l’institutionnalisation du Parti, qui devient un « parti comme les autres ».

Parallélisme total aussi des discours sur « l’ouverture » du Parti. Occhetto s’adresse à la « gauche des    clubs », à la « société civile », aux non-communistes pour constituer son nouveau parti, de la même façon qu’en France sont justifiées la constitution de la liste « Bouge    l’Europe » aux élections européennes de 1999 (50% de non-communistes), puis les Collectifs antilibéraux (2006) ou maintenant le Front de gauche. En fait d’ouverture, c’est le renoncement à    l’engagement politique des classes laborieuses et la porte ouverte à la « petite gauche » où prédominent petite bourgeoisie et réformisme.

 

Ces similitudes sont d’autant plus importantes à souligner en France aujourd’hui que l’on voit maintenant le point d’arrivée    des héritiers de la majorité du PCI.

Les directions du PCF ont « réussi » à profondément changer la « chose », à la dénaturer mais    ils ne cessent de buter sur le « nom ». Leur stratégie, constante depuis 1994, est une suite ininterrompue d’échecs dont un recul électoral sans précédent. L’inadéquation entre    le « nom » et la « chose » en est une explication. Même au bout de 20 ans, on n’attend pas du PCF qu’il s’aligne sur la social-démocratie ou sur l’UE du    capital. Un parti qui a tant de mal à défendre (à réécrire) son histoire se tire des balles dans le pied alors que l’anticommunisme sévit plus que jamais. La persistance du fait PCF vaut parmi    ses adhérents mais aussi ses partenaires et ses adversaires. Un parti communiste qui n’est plus communiste est condamné.

 

Les directions du PCF ont essayé de changer le nom du parti à deux reprises. Avant le congrès de rupture de Martigues, l’idée    de lancer le « nouveau parti communiste » a été lancée mais n’a pas pris et a été rapidement abandonnée. En 2007, après la débâcle de l’élection présidentielle (1,9%), Marie-George    Buffet remet en cause l’existence même du PCF dans son rapport au conseil national lançant les hypothèses suivantes : « celle de décider la création d’un nouveau parti, de le    dépasser pour en fonder un avec d’autres à l’exemple de Die Linke, d’affirmer l’existence du PCF comme préalable à tout débat sur cette question, ou bien de réfléchir à partir du potentiel du    Parti communiste, à ce que pourrait être une force communiste aujourd’hui… ».  Les dirigeants enchaînent pendant quelques mois les déclarations sur l’épuisement de la raison d’être du    PCF. Mais une vague de fond dans ce qui restent des effectifs du parti (levée notamment par l’appel « Pas d’avenir sans PCF » dont nous étions à l’origine) a mis en échec cette    opération. La direction a dû s’y résoudre en s’efforçant de réduire la réaction des communistes à un « attachement » sentimental au parti.

 

Puisqu’on n’arrive toujours pas à changer le « nom », restent deux solutions : l’effacer peu à peu et en    changer le sens.

Dans la suite de « Bouge l’Europe », les initiatives de la direction du PCF d’intégrer le parti dans des    « Collectifs antilibéraux », en 2006, avec cette « petite gauche » et la « société civile », maintenant dans un « Front de gauche » vont dans le sens de la    dilution du Parti. Il pourrait être peu à peu supplanté par cette nouvelle organisation « chapeau », comme, au niveau européen, dans le Parti de la gauche européenne. Les prochains mois    avant l’élection présidentielle de 2012, où le PCF s’aligne derrière le social-démocrate Jean-Luc Mélenchon seront décisifs pour le succès ou l’échec de cette nouvelle tentative. Les    correspondances avec les débats italiens de 1989 sont à nouveau nombreuses, mais autant avec les réflexions de partisans que d’adversaires du tournant historique. Voilà qui fait sans doute    comprendre pourquoi les autres organisations issues du PCI, celles qui ont conservé le nom communiste, en premier lieu le Parti de la Refondation Communiste (PRC), ont suivi depuis lors un    parcours très parallèle à celui du PCF.

 

Il est frappant que la plupart des dirigeants et intellectuels qui se sont opposés au changement de nom se placent quand même    dans une forme de consensus pour une révision de « l’identité communiste », pour une « refondation » du PCI. La motion d’opposition au congrès final s’intitule :    « Pour une vraie rénovation du PCI et de la gauche ». Le PRC, « refondateur », est constitué d’emblée, en rupture avec la continuation du PCI, avec des éléments anciennement    socialistes ou trotskystes. Au contraire, c’est le PDS qui prend garde de se placer dans la continuation du PCI en conservant, momentanément, le vieux sigle avec la faucille et le marteau sous le    nouveau, un chêne… Comme au sein du PCF, les débats de 1989/90 se reproduisent en boucle sur les mêmes questions jusqu’à aujourd’hui dans le PRC ou dans le Parti des communistes italiens (PdCI -    issu d’une scission du PRC). Une sorte de processus infini de scissions, divisions, auto-liquidation semble engagée.

 

Dans ces processus, la question de l’identité communiste n’est jamais tranchée. La tentation est forte de tordre le sens du    « nom », de le dévaluer, en Italie comme en France. De façon récurrente depuis les années 80, on retrouve, aussi à la fin du PCI, cette citation de Marx de L’Idéologie    allemande, mise en avant et décontextualisée par Lucien Séve, qui permet de valider toutes les révisions : « nous appelons communisme le mouvement réel qui abolit l’état actuel des    choses ». La « visée communiste » propagée dans le PCF au tournant des années 2000 fait écho à « l’horizon communiste » discuté dix ans plus tôt en Italie. Certains en    sont au « post-capitalisme » quand ce n’est pas à « l’altercapitalisme » (le dirigeant du PCF Parny en octobre 2009). Elle permet d’éliminer la notion d’étapes, de ruptures,    le socialisme et tout bonnement la perspective révolutionnaire.

En juin 2008, Marie-George Buffet affirmait à propos du Congrès de Tours : « Nous sommes au 21ème siècle, le monde a changé, les modèles se sont écroulés. Aussi,    dans cette belle ville de Tours, si nous ne retenions de son célèbre congrès qu’une seule chose : le formidable espoir,    cette énorme volonté politique de la part de nos camarades de construire une société meilleure. » À quoi fait écho l’actuel secrétaire national du PCF, président du PGE, Pierre Laurent. Sur    France Inter, en juin 2011, il ne se formalise pas d’être taxé par un journaliste de « social-démocrate de gauche » et affirme que ce qui « distingue » le PCF, c’est :    «  une détermination, quand même farouche, qui reste notre identité, ou ce pourquoi nous existons, à    penser qu’il va falloir passer à autre chose que le système capitaliste. [Autre chose de quel genre ?]Il faut que la solidarité devienne le système d’organisation de la société, à la place de la concurrence… ». La    « solidarité comme projet de société » : C’est court comme identité communiste ! 

 

L’enseignement de l’expérience italienne de 1990 est peut-être qu’il faut aux communistes qui veulent le rester défendre à la    fois et « nom » et la « chose », toute la « chose », assumer l’histoire du mouvement communiste international, se ressourcer dans les    fondamentaux marxistes et léninistes, faire vivre et renforcer les organisations de nos partis suivant leur raison d’être dans la lutte des classes. Des partis communistes, en Grèce, au Portugal,    en Afrique du Sud… ont fait ce choix. En Italie, des communistes développent une base dans ce sens pour « reconstruire le Parti communiste ». En France, nous sommes des dizaines de    milliers à défendre le PCF. Il y a 20 ans, l’actualité dominante était la « chute du communisme ». Aujourd’hui, c’est la « crise du capitalisme ».

 

Emmanuel Dang Tran, membre du Conseil national du    PCF

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