Archive | novembre 2011

Flexibilité et dégressivité : Les recettes de Xavier Bertrand contre le chômage ?

  Slovar sur Marianne2

Xavier Bertrand le reconnaît, l’objectif de 9% de chômeurs à fin 2011 est caduc. Selon lui les solutions passent par une plus grande flexibilité des salariés, et le retour de la dégressivité des indemnités des chômeurs !

Xavier Bertrand vient-il de reconnaître que le : « Je sais que dans le temps, on a dit qu’on avait tout essayé contre le chômage et qu’il n’y avait plus rien à tenter. Je ne partage pas ce fatalisme » lancé par Nicolas Sarkozy lors de son discours de Bobigny en mars 2011, n’était qu’un élément de langage ?

C’est ce qu’on est en droit de penser en lisant ses déclarations sur les chiffres du chômage du mois d’octobre : « (…) Les

chiffres ne seront pas bons et chacun sait qu’ils ne peuvent pas être bons à cause d’une crise dont on ne sort pas encore et qui parfois même sur le terrain s’intensifie (…) »

Ce qui signifierait que : « les mesures concrètes pour l’emploi, adoptées par le parlement début juillet 2011 » dont parlait le même Bertrand dans un communiqué ont été, soit sous dimensionnés, soit inadaptées à la situation !

De quoi écorner l’image du « Président qui protège » qui, selon le JDD, mise sur un « rally around the flag » (rassemblement autour du drapeau) pour assurer sa réélection ! Seulement que vaut ce concept, au moment où chaque salarié peut être concerné par une réduction d’effectif, ou une fermeture de son entreprise ? A vrai dire pas grand chose !

D’où la publication envisagée d’un décrêt de remise en place des mesures de chômage partiel. Et une plus grande flexibilité des salariés : « (…) Si l’activité va bien, (il s’agit de) faire travailler davantage et si à un moment donné, l’activité n’est pas bonne, de diminuer le temps de travail (…) »

Par contre, si le ministre admet que l’activité est au plus bas, il n’hésite pas à retrouver le discours habituel de l’UMP sur les « assistés profiteurs passifs d’allocations » pour … les chômeurs !

En effet, Xavier Bertrand, écrit Le Figaro, se pose la question : « des freins au retour à l’emploi » avec comme exemple : « la réintroduction d’une dégressivité des allocations chômage, incitative à la reprise d’emploi (…) »

Ah bon ! Alors que les entreprises si elles ne licencient pas, ne recrutent plus et que l’état remettrait en place le dispositif de chômage partiel, il y aurait donc pléthore d’emplois disponibles, à condition de réduire le montant de l’indemnisation des chômeurs ?

Cette reprise d’emploi évoquée par Xavier Bertrand ne concerne bien entendu, que des emplois précaires, de courte durée et/ou très mal rémunérés, mais qui auraient l’avantage de faire passer des chômeurs actuellement de la catégorie A vers la catégorie B.

Et dans la mesure où, le gouvernement ne communique que sur la catégorie A, pousser les chômeurs à accepter quelques heures de travail par mois, lui permettrait d’afficher des résultats « encourageants » dans la lutte contre le chômage !

Alors à quand un petit discours, fignolé par exemple, par Laurent Wauquiez sur ces : « assistés qui touchent des indemnités de chômage confortables et probablement supérieures à quelqu’un qui travaille » Prélude à une remise en place de la dégressivité ?

Compte tenu des résultats, prévus par Xavier Bertrand, pour les mois à venir et de la proximité des présidentielles, ça ne saurait tarder …

Lundi 28 Novembre 2011

J-C Slovar

Le FdG inclus dans l’accord PS-EELV pour les législatives (suite) : qui a pris la décision au PCF ?

ML pour vivelepcf

Communistes, nous venons d’apprendre, incidemment, que les candidatures du Front de gauche étaient combinées avec celles du PS et d’Europe écologie – les Verts (Voir article ci dessous).

Comme il laisse des circonscriptions à EELV, le PS soutiendra dès le 1er tour les députés sortants et quelques candidats du Front de gauche. Le PS parraine un futur groupe EELV et un futur groupe Front de gauche à ses côtés pour l’aider après 2012.

 

Avec de tels arrangements, quel sens peut avoir encore le vote FdG ? Va-t-on vers un parti unique de la gauche, sous différentes appellations ?

 

L’inclusion du FdG dans accord EELV-PS a été trahie par la volonté du maire EELV de Sevran, Stéphane Gatignon, de se présenter dans la 11ème circonscription de Seine-Saint-Denis contre le député sortant FdG, ex-PCF, François Asensi. C’est la seule exception dans l’accord à la « règle » octroyée par Martine Aubry en faveur du FdG, à l’insu des communistes et du CN du PCF..

Pour soutenir Asensi, la direction du PCF, par les voix de Roland Muzeau, Marie-George Buffet et Pierre Laurent, a été obligée de la dévoiler.

 

La situation particulière de la 11ème circonscription de Seine-Saint-Denis ne manque pas de sel. Asensi et Gatignon ont été complices pendant des années au sein de l’aile droitière « refondatrice » du PCF. Ce sont deux transfuges du PCF, Asensi est passé maintenant à la FASE (il ne reverse pas ses indemnités au PCF bien sûr).

 

Asensi, député depuis 31 ans (rien que ça !), accuse maintenant son ancien bras droit de « trahison » : « Stéphane Gatignon, c’était mon assistant parlementaire. Je l’ai mis à la mairie de Sevran, je l’ai aidé, je l’ai nourri » a-t-il déclaré à France bleu Ile-de-France. On appréciera la pratique de « nouvelle façon de faire de la politique » que n’ont cessé de prôner ces deux soi-disant « novateurs » dans le PCF.

 

Mais il y a mieux encore. Asensi a été élu par le vote communiste en 2007. Il fait partie de ceux qui ont fait blocage à la reconstitution d’un groupe communiste, ce qui a entraîné la constitution du groupe de la « Gauche démocrate et républicaine » avec … les députés EELV. Yves Cochet, député EELV de Paris, anticommuniste déclaré, en est maintenant le président.

 

La disparition évitable du groupe communiste n’avait pas ému MG. Buffet et Pierre Laurent. Les députés EELV ont pu prendre sans problème toute leur place et bien plus que leur place dans le groupe GDR. Mais là, pour défendre Asensi, les dirigeants du PCF annoncent qu’ils vont taper du poing sur la table à la réunion de groupe.

 

MG. Buffet, qui n’aura pas de candidat PS dans sa circonscription, ne décolère pas devant « l’attitude désespérante du PS et des Verts » (le Parisien, édition du 93, 25 novembre 2011), mettant en balance le risque que le PS ne gagne pas la circonscription de Bondy-Aulnay s’il y a division à Tremblay-Sevran.

A Bondy-Aulnay, n’y aura-t-il donc pas de candidat FdG ? Ou s’il y en a un, ce sera un candidat de complaisance. Merci pour les militants !

 

Quel spectacle lamentable ! Le Front de gauche, initié par la direction du PCF, apparaît une fois de plus pour ce qu’il est : un appendice du PS chargé de ratisser à gauche, un ensemble politicien détruisant le PCF.

 

Dans l’accord PS-EELV, au moins, il y a une base politique, certes très contestée. Dans l’accord PS-FdG, il n’y en a même pas. Au FdG, on ne marchande pas le plat de lentilles, on l’accepte.

 

 

Militants communistes, on va nous demander de faire la campagne, dans des conditions localement diverses. Refusons d’être instrumentalisés en force d’appoint de la social-démocratie, continuons à demander des candidatures PCF sur des positions de rupture, faisons vivre nos organisations du PCF en lien avec les luttes.

Législatives 2012 : accord EELV/PS – La direction du PCF partie prenante !

Les « écologistes » et le PS ont montré le spectacle lamentable de leur négociation politicienne pour les législatives de 2012. Les quelques questions de principe du parti de la candidate Eva Joly, elle-même tentée un temps par le Modem, s’évaporent devant les ambitions électorales de ses ami(e)s. Pas de quoi être surpris.

Communistes, nous devrions pouvoir nous en moquer gentiment tout en mettant en avant des propositions de rupture fort éloignées de ces forces politiques de l’alternance.

Mais nous découvrons, au passage d’un entrefilet de l’Huma du 23 novembre 2011 (page 6) et d’un communiqué de la direction (internet), que notre Parti est partie prenante de l’accord EELV/PS.

Déjà, il serait difficile pour la direction du PCF de donner des leçons vu les marchandages politiciens interminables et inachevés du Front de gauche pour la répartition des circonscriptions avec les « partenaires ».

Voilà que nous apprenons que le PS et EELV se sont engagés à ne pas présenter de candidats contre les sortants « communistes » et sont prêts à laisser quelques « bonnes » circonscriptions au Front de gauche.

« Communistes » entre guillemets car l’Huma se plaint d’une candidature EELV potentielle contre François Asensi, député sortant depuis 30 ans de Seine-Saint-Denis, passé à la FASE, groupuscule qui affirme que le PCF n’a plus de raison d’être.

Ah bon ! Donc en fait il y a un accord de toute la « gauche » pour l’alternance et une nouvelle « gauche plurielle » après 2012, avec répartition des places.

Roland Muzeau chef de file des députés d’origine PCF dans le groupe de la Gauche démocrate et républicaine, présidé par l’anticommuniste Yves Cochet, s’insurge dans le communiqué: Martine Aubry avait promis qu’il n’y aurait pas de candidat PS ou EELV contre les sortants Front de gauche. Ces méchants Verts ne tiennent pas leur engagement !!

Donc en fait tout est réglé ! Chacun joue sa partition. Mélenchon hurle dans le vide pour mieux racoler vers le PS. La direction du PCF a déjà négocié avec le PS ses sièges et ses places. On comprend pourquoi elle invite Mélenchon à calmer ses attaques (stériles répétons-le) contre Hollande.

C’est inacceptable. Les communistes ne sont même pas informés de ces tractations. Elles révèlent la raison d’être du Front de gauche : rabattre pour le PS de toutes les façons.

C’est dramatique. La nécessité d’aujourd’hui est d’élever la riposte, à partir des luttes et du rapport de force anticapitaliste face à la politique de super-austérité qu’elle vienne, de la droite ou de la « gauche », sous l’égide de l’UE.

PCF/Nucléaire : le débat, cela ne consiste pas à minimiser les contradictions !

PCF/Nucléaire : le débat, cela ne consiste pas à minimiser les contradictions !

 

L’énergie atomique est une question épineuse pour les partenaires du Front de gauche.

Mélenchon a décidé de surfer sur la vague « écolo » et demande la sortie du nucléaire.

La direction du PCF ne peut pas rompre avec un positionnement historique, riche et argumenté, en faveur d’une industrie nucléaire civile nationalisée répondant aux besoins, toujours porté notamment par les militants communistes et syndicalistes d’EDF-GDF.

Entre les deux options, la contradiction est entière.

 

L’accord PS-EELV s’est fait dans les conditions lamentables d’un marchandage de circonscriptions électorales. Les modifications de texte, après coup, ont fait jaser. Toujours est-il que le compromis arrive à une position, sur laquelle nous devons nous prononcer.

 

Sarkozy condamne bruyamment l’accord qu’il interprète comme une marche vers la sortie du nucléaire. Nous savons qu’il défend les intérêts des grandes firmes dont il poursuit la privatisation. Il pratique la même hypocrisie qu’il s’agisse de l’avenir de la filière industrielle en France, de l’emploi, ou des tarifs.

 

Mélenchon, sur son blog, dénonce l’accord pour des raisons inverses. Il regrette que les Verts aient cédé devant Hollande sur leur position initiale : « la sortie du nucléaire en 25 ans avec la fermeture immédiate de tous les réacteurs de plus de 30 ans ». Il continue, plus que jamais, à demander explicitement la sortie du nucléaire, l’abandon immédiat de l’EPR de Flamanville.

 

La secrétaire générale de la CGT énergie, Véronique Gensel, dans une interview au Figaro (19 novembre) juge l’accord PS-EELV « irresponsable ». Elle juge que « derrière l’intention affichée, réduire le nucléaire, il y a sortie du nucléaire ». Elle appelle à terminer le projet EPR et à pousser la recherche dans le nucléaire, tout en étant favorable au développement des énergies renouvelables.

 

La direction du PCF s’exprime beaucoup sur la question, l’Huma aussi.

Un communiqué déplore un « accord bâclé », qui « provoque de l’inquiétude et de la colère chez les salariés », qui peut compromettre « l’avenir énergétique de notre pays ». « Le PCF est favorable au maintien d’une filière industrielle 100% publique et mieux sécurisée… ». Voilà, pour une fois une position sur laquelle tous les communistes doivent pouvoir se rassembler.

 

Mais dans la Drôme le 25 novembre 2011, Pierre Laurent déclare, repris par « Le Dauphiné libéré» : « Je ne suis pas convaincu que nous puissions d’ici 2020 ou 2030, nous passer complètement du nucléaire civil. … Quoi qu’il en soit, il ne peut y avoir de sortie du nucléaire sans scénario alternatif réussi ».

 

Il faudrait savoir. Les communistes ne peuvent pas laisser d’ambiguïté ! Les contradictions fondamentales à « gauche » ne sont pas solubles dans un « grand débat national approfondi, éclairé et sérieux, qui associe tous les acteurs… » ou dans la perspective, absurde sur un tel sujet, d’un référendum.

 

L’UMP et une bonne partie du PS défendent les intérêts capitalistes de la filière nucléaire française. Nous devons leur opposer un secteur nationalisé, délivré des directives européennes.

 

La direction du PS et EELV viennent de s’entendre sur une réduction importante du nucléaire civil d’ici 2025, de 76 à 50% de la production d’électricité avec fermeture de 24 réacteurs non remplacés. Mélenchon demande une sortie « progressive et méthodique du nucléaire ».

L’expression de Pierre Laurent estime donc que « nous ne pourrons pas nous passer complètement du nucléaire d’ici 2020 ou 2030 ». En fait, tout cela semble bien compatible à gauche!

 

Non ! Notre position de communiste, outre la renationalisation intégrale d’un secteur délivré des directives européennes et la sûreté maximale des installations, c’est le maintien, le renouvellement du parc nucléaire français, la poursuite de la recherche. Sans préjudice au développement des énergies renouvelables.

Tant pis, si c’est entièrement contradictoire avec Mélenchon !

 

Notre position, c’est aussi la fin du nucléaire militaire dont personne ne parle ou presque. L’accord PS-EELV ne « remet pas en cause la légitimité d’une dissuasion nucléaire nationale indépendante ». Les écolos anti-nucléaires ? Ah bon !

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ELECTIONS 2012/PCF: notre position

Dimanche 27 novembre 2011727/11/Nov/201111:29

PCF Paris 15

Nous sommes, logiquement, de plus en plus souvent interpelés dans nos actions militantes sur les votes de 2012.

 

Nous y répondons d’abord par le caractère déterminant des luttes avant et après 2012: contre les plans d’austérité, contre la politique patronale, contre la super-austérité quelle que soit la majorité élue en 2012. Sarkozy et Hollande faisaient campagne ensemble pour la constitution européenne en 2005. De grave contre-réformes structurelles se préparent pour après 2012, au nom de la « crise », notamment le démantèlement du financement de la sécurité sociale, la suite des privatisations (Poste, SNCF…), la mise sous tutelle européenne du pays au moyen de l’euro etc.

 

La nécessité de battre la droite et de déjouer l’opération Le Pen pour détourner la colère populaire, ne saurait nous écarter de notre priorité politique: élever la riposte des travailleurs, sans laisser d’illusion sur une nouvelle alternance.

 

La campagne de M. Mélenchon ne nous permets de faire monter une perspective de rupture. Beaucoup de nos interlocuteurs ont d’ailleurs bien du mal à comprendre comment il peut être le candidat de la direction du PCF. Et l’effacement du PCF dans un nouvel ensemble dénommé « Front de gauche » est très dangereux pour l’avenir.

 

Dans ces conditions, il n’est pas question pour nous de dissuader qui que ce soit de voter Mélenchon. Mais si on nous le demande, nous expliquons pourquoi il n’est pas notre candidat et où est notre priorité politique: la lutte des classes contre le capitalisme et, pour cela, le renforcement du PCF. Les textes ci-dessous traduisent notre positionnement actuel sur les deux échéances électorales.

 

LEGISLATIVES 2012/15ème:

Législatives 2012 dans le 15ème : notre parti, c’est le PCF et non le « Front de gauche »

PRESIDENTIELLES 2012:

 

 

Pourquoi JL. Mélenchon n’est pas notre candidat.

 

Communistes, nous avons pris acte de la ratification en juin de la décision de la direction du PCF de se ranger derrière le social-démocrate Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle. Chacun d’entre nous à son niveau de responsabilité respecte le choix des communistes de son organisation et s’investit dans les luttes politiques de 2011 et 2012. Nous faisons remarquer cependant que le programme soi-disant « partagé » a été élaboré, après coup, strictement sans les communistes et que le congrès ordinaire du PCF a été annulé.

Nous sommes d’autant plus autorisés à réaffirmer publiquement, au-delà du vote, que Jean-Luc Mélenchon n’est pas notre candidat.

La crise du capitalisme met encore davantage en évidence la nécessité du projet de société révolutionnaire que porte le mouvement communiste. La contestation de la politique de casse sociale à l’œuvre, en voie d’aggravation au nom de la « dette publique », ne cesse de grandir. Nous y avons contribué pendant le mouvement puissant contre la casse des retraites qui s’est déjà trouvé enfermé dans la perspective électorale d’alternance.

Le choix de JL. Mélenchon, socialiste, maastrichien, ne correspond pas au rôle politique que devrait jouer notre parti. En termes d’alliances, son Pg ne représente rien dans le pays.

Sa stratégie est étroitement électoraliste. Avec Mélenchon, le choix est fait de se préparer à une nouvelle « gauche plurielle » alors que battre la politique au service du capital nécessite de mettre à mal le consensus des forces de l’alternance UMP/PS. Avec Mélenchon, le choix est fait de s’inscrire dans l’intégration européenne et dans la continuité de l’euro, armes de destruction du capital contre les acquis sociaux et démocratiques nationaux, les résistances des peuples. Avec Mélenchon, le processus d’effacement du PCF, de ses positions historiques, de sa forme d’organisation, s’aggrave dans le « Front de gauche ».

Dans cette période, nous ferons tout notre possible pour faire vivre et renforcer le PCF selon sa raison d’être dans la lutte des classes. Nous ressentons la nécessité de faire grandir des propositions de rupture fondamentales, hors de la démagogie et de la surenchère électorales des uns et des autres, entre autres la sortie de la France de l’OTAN, un programme de nationalisations démocratiques, la rupture avec l’UE du capital et la sortie de l’euro. Dans nos entreprises, nos quartiers et nos campagnes, nous ne faillirons pas à notre engagement.

Nucléaire militaire : NON ! Nucléaire civil : 100% renationalisé !

 

Par EDT

 

Dans les débats politiques sur le nucléaire, à droite, à gauche ou chez les « écologistes », un sujet est presque totalement absent : les armes nucléaires.

Elles n’ont aucune utilité pour la réponse aux besoins énergétiques du pays. Elles ne sont destinées, sinon à « dissuader », qu’à détruire. Avec l’intégration totale dans l’OTAN et la défense européenne, le mythe de la force de frappe nationale de dissuasion a fini de s’envoler. Elle coûte, au bas mot, 3,5 milliards d’euros par an au budget de la Nation. Communistes, nous demandons la sortie unilatérale de la France du nucléaire militaire dans le cadre d’une campagne internationale pour le désarmement atomique.

Ne soyons pas naïfs : les positions politiques sur le nucléaire civil répondent largement à l’intérêt actuel de lobbys industriels capitalistes concurrents.

La différence de situation entre l’Allemagne et la France le reflète. En RFA, la filière nucléaire n’est historiquement pas dominante et l’intérêt des principaux trusts se trouvent dans les centrales thermiques (les plus polluantes). L’abandon du nucléaire est repris ou accepté largement à droite et à gauche.

C’est le contraire en France où l’industrie nucléaire est prédominante. Les compromis, comme l’accord PS/EELV traduisent cette situation. On sourit en se souvenant qu’au début des années 80, alors journaliste, le« vert » Noël Mamère assurait la promotion de la COGEMA…

Les intérêts capitalistes et les marchandages politiciens ne guident pas notre position. Pour nous communistes, l’énergie nucléaire reste un atout important pour répondre aux besoins du pays. Mais pas dans n’importe quelle condition! La tentation de M. Mélenchon de surfer sur la vague environnementaliste ne nous concerne pas.

Quand Sarkozy prétend parler « intérêt national », il défend rien d’autre que les perspectives de profits extraordinaires, en France et dans le monde, des grandes entreprises du secteur. Les gouvernements successifs de droite et de « gauche » se sont appliqués à les privatiser sous l’égide de l’UE.

Quelle hypocrisie quand le président parle des tarifs !Sa politique les a fait s’envoler. Avec la loi de 2010, d’inspiration européenne, sur la « nouvelle organisation du marché de l’électricité » (NOME), l’électricité d’origine nucléaire d’EDF est livrée au meilleur prix aux opérateurs privés pour qu’ils la revendent au prix fort aux usagers, sans aucun investissement dans la production, l’entretien ou le démantèlement des centrales. En voie de privatisation intégrale, EDF suit la même logique du profit.

Même hypocrisie sur l’avenir de l’emploi et de l’industrie en France ! En novembre 2011, le gouvernement est obligé de démentir, dans l’embarras, la dépêche AFP qui révèle le plan de suppressions de 1000 emplois chez Areva. EDF supprime des emplois à tout va et aggrave le recours à la sous-traitance, y compris dans le secteur sensible de l’atome.

L’accident de Fukushima, suite à la catastrophe naturelle exceptionnelle, mais non imprévisible, montre l’exigence d’une sécurisation maximale. Il montre surtout l’extrême danger de laisser des firmes privées et la loi du profit organiser ce secteur.

Si le nucléaire civil a un avenir en France, et c’est ce que nous pensons, sans l’opposer au développement nécessaire d’autres sources de production d’électricité, c’est dans le cadre d’un secteur public 100% nationalisé.

Exigeons

- l’application des règles de sécurité les plus strictes,

- la renationalisation intégrale et la coordination des activités nucléaires d’EDF, de GDF, d’AREVA, du CEA et l’intégration de tous les sous-traitants.

- le rejet de l’application des directives européennes de marchandisation, l’abrogation de la loi NOME.

- la baisse immédiate des 10% des tarifs aux usagers

Sortir de l’euro?

Introduction à un débat-formation entre communistes.

Sortir de l’euro?

Introduction à un débat-formation entre communistes, par Marc Jammet, section de Mantes-la-Jolie (lien vers le blog de MJ).


Faire vivre et renforcer le PCF. Stage de formation – 28 août 2011 – Cholonge (Isère)

Sortir de l’Euro?

Introduction de Marc Jammet.

Le plan.

1. L’euro dans son contexte historique (la CED, la PAC, le traité de Maastricht, le traité constitutionnel).

2. Les enseignements politiques à tirer de cette période historique

3. L’analyse historique du PCF est toujours valable

4. La mutation idéologique de notre direction nationale est une impasse (sortir de l’euro accroîtrait les difficultés? Réorienter la BCE? Initiative du PGE. La reprise des idées du FN? Le masquage des enjeux fondamentaux.)

1. L’euro dans son contexte historique – la construction européenne.

Dès 1947 – avec l’éviction des ministres communistes sur ordre des USA – avec la constitution de la IV° république et ce qu’on a appelé la 3° force – socialistes, MRP, radicaux et petits partis centristes – pour se maintenir au pouvoir entre « deux feux »: celui des communistes, celui des gaullistes avec le RPF créé en avril 1947.

Cette « troisième force » oriente la politique de reconstruction dans deux directions complémentaires: l’alliance avec les Etats Unis dans le cadre de la guerre froide et la construction européenne.

Projet symbolique de cette troisième force: la CED - communauté européenne de défense – qui est un projet de création d’une armée européenne, avec des institutions supranationales placées sur la supervision du commandant en chef de l’OTAN … lui-même nommé par le Président des Etats-Unis.

Après une intense campagne de notre parti – et l’opposition des gaullistes – le traité instituant la CED, pourtant déjà ratifié par la RFA, la Belgique, le Luxembourg et Les Pays-Bas, est rejeté le 30 août 1954 par l’Assemblée nationale française par 319 voix contre 264 et entraîne la démission du Président du Conseil, Antoine Pinay.

Dès le départ donc, cette construction européenne est le fruit d’un double consensus socialistes-droite: le camp des USA – y compris militairement – et son corollaire; le maintien du capitalisme qu’on veuille officiellement l’aménager ou pas.

C’est cette volonté qui va être à l’œuvre pendant plusieurs dizaines d’années malgré les contradictions internes du capitalisme (une partie de ces forces, pour des raisons économiques et/ou idéologiques pouvant s’y opposer – comme ce fut le cas des gaullistes ou des poujadistes).

C’est notamment le cas de la PAC - politique agricole commune – créée en 1957 et mise en place en 1962, qui vise, je cite, « à moderniser et à développer l’agriculture européenne », en clair: à la rentabiliser pour le capital (ce sont, par exemple, des milliers d’exploitations familiales qui vont être détruites en France en 2-3 décennies – mettant en cause la capacité d’autosubsistance de notre pays et évidemment ses capacités de coopération avec d’autres pays dans ce domaine).

Je vais vite – évidemment trop vite – pour aller aux deux accélérations majeures:

Le traité de Maastricht qui va reprendre et amplifier tous les pas faits précédemment dans l’intégration européenne, qui va décréter la libre circulation des capitaux, des marchandises et des hommes à l’intérieur des frontières européennes tout en ne fixant des règles nouvelles que pour les deux premiers termes: les capitaux et les marchandises.

Traité de Maastricht – et c’est son innovation principale – qui va instituer la monnaie unique – l’euro – et la création d’une banque centrale européenne, officiellement indépendante des états qui composent le territoire sur lequel s’étend son influence.

Une intense campagne – encore et toujours – de notre parti (autour de 10% à l’époque, 7% à la Présidentielle de 1988 avec Lajoinie) conduit, d’une part à obliger François Mitterrand à annoncer la tenue d’un référendum en 1992, d’autre part manque de peu le rejet du traité avec plus de 49% de « non » contre 51% de « oui » obtenus et défendus par des forces aussi diverses que le PRP, l’UDF, Les Verts, l’abstention de Lutte Ouvrière, le parti socialiste – dont Jean-Luc Mélenchon qui multiplie les insultes publiques contre les communsites.

Le traité constitutionnel européen qui va, comme nous l’avions dit à l’époque, « graver dans le marbre » tous les traités préexistants et qui ne pourront plus « officiellement » être remis en cause: traité de Nice, 1° traité de Lisbonne .. etc..

Nouvelle innovation: il décrète la libre concurrence non faussée dans pratiquement tous les domaines, des transports jusqu’à la santé en passant par l’Education nationale.

Là encore, l’intervention des communistes est essentielle quoiqu’incohérente au départ.

C’est l’époque des affiches « Oui à l’Europe, Non à la constitution européenne » que fait imprimer la direction du PCF … et que les militants communistes découpent avant de ne coller que la 2° partie.

Parti de 20% de non – Chirac pense confirmer son leadership à la fois sur la droite et sur la gauche dans une sorte de communion nationale en annonçant le référendum – le « NON DE L’ESPOIR » (nouvelle affiche de la direction du PCF en fin de campagne) gagne peu à peu du terrain et l’emporte largement avec 55% des suffrages en mai 2005.

On connaît la suite. Chirac, tout en prenant acte du résultat, poursuit cette politique. Sarkozy, dès 2007, entérine – grâce aux votes des députés UMP, MODEM, Verts et Socialistes – le traité de Lisbonne.

2. Quels enseignements politiques peut-on tirer de cette période historique?

A l’évidence, le capital tient à ce projet. Il ne s’avoue jamais vaincu. Il recule quand il ne peut pas faire autrement. Il avance d’autant plus vite quand l’opposition à ses projets n’est pas déterminée.

S’il le fait, c’est qu’il en a besoin. En termes marxistes, il est confronté depuis les années 70 à une sur-accumulation de capitaux qui cherchent à s’investir dans de nouveaux domaines.

Et ce n’est pas par hasard si la libre concurrence non faussée est appliquée prioritairement aux transports (Air France, SNCF ==> lois Gayssot), à l’énergie (EDF, GDF), aux télécommunications (PTT puis P et T puis France Télécom et La Poste), à l’Education nationale (introduction de capitaux privés et mise en concurrence, réformes successives des lycées et des écoles faisant la part belle au privé, écoles privées dorénavant subventionnées obligatoirement par les municipalités), à la santé (loi Bachelot), à la protection sociale (changement de régime des mutuelles pour les adapter aux normes européennes, déremboursements sécu mais liberté des prix pour les médicaments, mise en cause du droit à la retraite avec l’incitation au recours aux assurances privées)…

La liste serait bien longue – et elle recoupe directement les secteurs directement de l’autorité de l’Etat ou des pouvoirs locaux – les services publics et ce qu’il restait des entreprises nationales.

Autre volet de cette recherche de rentabilité pour une masse toujours plus importante de capitaux: la mise en concurrence des salariés entre eux avec les délocalisations d’entreprises – réimportation de produits.

Au plan extérieur ==> on fait produire moins cher ailleurs ce qu’on va vendre dans notre pays.

Au plan intérieur ==> heures supplémentaires détaxées qui bloquent les embauches, maintien sur le marché du travail de millions de retraités ou qui pensait l’être – avec l’objectif d’un renforcement de cette concurrence entre les salariés cherchant à s’employer et acceptant sans rechigner des baisses de salaires.

Enfin, dernier volet en date – la crise et la dette. Avecdeux temps.

Le 1° en 2008: la crise des subprimes. Pour aller vite, les marchés financiers n’ont plus confiance dans leurs produits pour rentabiliser l’immense masse de capitaux dont ils disposent. Alors ce sont les états – dont l’Europe – qui interviennent. Les marchés financiers prêtent aux états des capitaux que les états vont leur redonner – par milliards – en payant les intérêts et en augmentant leur dette puisqu’ils ont emprunté ces capitaux.

Deuxième temps. Ce sont les marchés financiers qui vont fixer les taux d’intérêts en fonction de la capacité de remboursement des états. Moins ils estiment qu’ils pourront rembourser, plus les intérêts seront élevés pour compenser « ce risque ». C’est le cas notamment de la Grèce avec un taux d’intérêt de 15% et une dette qui s’accroît à chaque plan de sauvetage. Plan de sauvetage qui va revenir, à chaque fois, à faire payer la rentabilité des capitaux aux salariés et à la population (vente du Pirée à Athènes, dégraissage de la fonction publique, baisse des salaires et du salaire minimum, hausse de la TVA – seul impôt sur les marchandises accepté parce qu’il ne joue pas sur les échanges. La TVA est déduite des produits importés de Grèce donc on peut délocaliser tranquillement. Seuls les Grecs paient plus cher leurs produits sans nuire à la « concurrence libre et non faussée ».

Pour les autres pays – soi-disant – plus chanceux, ceux notés par un rire – A A A – il s’agit de garder cette note, symbole de la confiance des marchés financiers dans leurs capacités de remboursement d’une dette énorme bien que fictive économiquement puisqu’ils n’en ont contracté la majeure partie que pour rentabiliser les capitaux des marchés financiers. Avec les mêmes recettes: privatisations, casse des services publics, baisse des salaires … L’objectif avoué étant de « rassurer les marchés financiers » qui ne le seront jamais parce qu’ils n’ont aucun intérêt à l’être.

Sans doute, faut-il ajouter à ces volets économiques, la guerre – enfin les guerres – où on peut revenir à ce que Marx analysait déjà en son temps – la destruction d’une partie de l’appareil de production pour permettre le ré-emploi des capitaux qui cherchent à s’investir.

Là aussi l’Europe a fait un pas de plus. Si en 2003, grâce à notre pays, elle n’avait pu s’engager complètement dans la guerre en Irak, elle l’a fait pleinement en Côte d’Ivoire via la France et en Libye (la résolution européenne autorisant les frappes a été votée par les deux députés du Parti de Gauche – dont Jean-Luc Mélenchon -, les deux députés communistes de métropole étant, opportunément, absents).

L’euro et la BCE sont des outils précieux pour la capital.

Ce dont le capital a besoin, c’est de stabilité pour parvenir à ses fins. L’euro et la BCE sont là pour cela.

L’euro et la BCE sont indépendants des états? C’est faux formellement mais cela garantit surtout le capital des soubresauts éventuels des populations dans un état privé de sa politique monétaire et, partiellement, de création monétaire.

Dans le même ordre d’idée, les délocalisations sont davantage sécurisées. On sait combien on va payer les salariés avec une monnaie qui a cours dans tous les pays européennes. On est à l’abri d’une dévaluation ou d’une ré-évaluation politiques.

Quant à la dette, c’est évident. Avec une dette exprimée en monnaie nationale, une dévaluation permettrait de limiter ses effets puisque la dette, proportionnellement, représente alors moins de capitaux tandis la production est réévaluée.

3. L’analyse historique du PCF est toujours valable.

Contrairement à l’image qu’ont voulu plaquer sur nous les autres forces politiques, nous n’avons jamais prôné le repli sur soi, le rejet de l’autre, les frontières hermétiques.

Nous sommes – et je parle là aujourd’hui des communistes, pas forcément de la direction – pour la paix, pour l’indépendance nationale, pour des coopérations mutuellement avantageuses. Et pour coopérer, il faut exister. Et pour coopérer, il faut s’affranchir dans le même mouvement d’un système qui, par essence même, prône la compétition et la confrontation.

C’est la raison pour laquelle nous nous sommes opposés depuis le début à la construction et l’intégration européenne – et donc à l’euro.

Je ne vais pas reprendre tout ce que je viens de dire parce que l’analyse marxiste y est en filigrane mais simplement pointer quelques éléments.

L’euro facteur de développement? Comme le Parti le dénonçait dans les années 90, l’euro favorise les capitalistes dominants. Il renforce encore la concurrence « libre et non faussée » au sein de la zone euro, écrase les activités en développement. Il encourage les délocalisations dans des pays ateliers, aux marches d’Europe de l’Est ou plus loin.

L’euro, possible outil du changement? C’est exactement le contraire. Tout simplement parce que la perspective de changement de société saute du cercle national au cercle européen. Changer la politique monétaire et économique portée par l’euro, c’est reporter le changement au niveau de l’Europe. Bien entendu la monnaie nationale n’est pas le socialisme. Elle reste sous le contrôle des capitalistes nationaux, des banques nationales mais elle n’est pas hors de la portée politique des peuples.

4. La mutation idéologique de la direction nationale du PCF est une impasse ou une tentative consciente de leurrer les militants.

Depuis maintenant un an, les déclarations de la direction se sont multipliées pour dénoncer la « fausse bonne idée » de sortir de l’euro (Pierre Laurent, Fracis Wurtz, Yves Dimicoli et les économistes).

« Sortir de l’euro ferait redoubler les difficultés et la spéculation, exacerberait les rivalités en Européens et, au total, consoliderait la domination mondiale du dollar, elle-même en crise très profonde » – Tract Jean-Marc Durand, économiste, dans la Drôme.

C’était pourtant le cas avant l’année 2.000 et c’est bien portant, en plein règne de l’euro, que la crise américaine des subprimes éclate et touche aussitôt les pays de la zone euro. C’est bien pourtant en plein règne de l’euro que les spéculateurs s’attaquent directement aux états (Grèce, Portugal, Espagne) en faisant exploser les intérêts de leur dette (contractée, pour rappel, pour rentabiliser les capitaux des marchés financiers). Alors y’a-t-il une différence entre une monnaie nationale et l’euro gérés tous deux par les capitalistes? Il y en au moins une. Avec une monnaie nationale, on peut agir pour diminuer la dette (dévaluation) voire même l’annuler tout ou partie. Et même si les capitalistes nationaux, le droite ou le PS s’y refusent, ils peuvent y être contraints par le mouvement populaire. Avec l’euro, cet outil disparaît.

« Il ne faut pas sortir de l’euro mais réorienter les missions de la BCE vers le plein emploi et le social » Yves Dimicoli.

Sortir de l’euro est sans doute un objectif ambitieux – notamment au regard de l’état de l’opinion – mais il n’est pas irréaliste. Tout simplement parce que si la France sortait de l’euro, cela signifierait à l’évidence et immédiatement la fin de la monnaie unique européenne. Comme dit précédemment, cela n’est pas hors de la portée politique de notre peuple.

Réorienter les missions de la BCE est évidemment vouée à l’échec d’un point de vue marxiste. Tout simplement parce qu’elle est faite pour le contraire et que penser cela, c’est aussi penser qu’on peut convaincre le capitalisme d’œuvrer pour le plein emploi au détriment de sa recherche de profits. Cela voudrait tout simplement dire que le lutte de classes n’existe plus ou n’a jamais existé.

Le PGE propose une initiative européenne pour s’opposer à la crise.

Une pétition va être proposée proposant la réorientation des missions de la BCE notamment vers la création de fonds régionaux qui abonderaient un système de « sécurité-emploi-formation ».

Outre le fait que cette proposition s’inscrit totalement dans la construction européenne actuelle qui dessaisit les nations de leurs prérogatives au bénéfice des régions – et donc milite pratiquement pour une Europe fédérale -, l’initiative annoncée mardi ou mercredi dans l’Huma n’est pas nouvelle. Elle a déjà quelques mois.

Cette pétition s’appuie sur le traité constitutionnel européen ou Lisbonne qui prévoit le droit de pétition. C’est cette même argumentation qui a été utilisée par les partisans du « oui » pour affirmer qu’ils s’engageaient – enfin ! – dans la construction d’une Europe sociale sous le contrôle des citoyens. Argument qui avait été démonté à l’époque par les partisans du « NON DE GAUCHE ».

En l’occurrence, cette mesure n’étant toujours pas en œuvre, il faut attendre le 1° janvier 2012 pour lancer cette pétition.

Cette pétition devra atteindre 1 million de signatures dans 12 pays européens minimum avec un minimum de 86.000 signatures pour la France (1 adhérent du PCF sur 2 – sacrée campagne!).

Une fois le million atteint, elle sera communiquée à la Commission européenne pour qu’elle examine la demande lors d’une de ses prochaines réunions.

Et, comme l’écrivait le journaliste de l’Huma il y a quelques mois « et si la Commission européenne ne veut pas l’examiner, il faudra qu’elle s’en explique! ». De quoi faire tressaillir d’horreur nos dirigeants européens comme on le voit!

Et si la commission s’en explique? Et si elle examine la pétition mais la rejette? On refait une autre pétition? Comme action révolutionnaire ou simplement efficace, on peut peut-être espérer mieux.

Demander la sortie de l’euro, ce serait reprendre les idées du Front national ?

Cette position a souvent été véhiculée par le PS et Les verts, elle l’est maintenant, c’est nouveau, par des dirigeants nationaux du PCF avec la même mauvaise foi et la même incohérence vis-à-vis de la lutte de classes.

On a connu cela pour Maastricht et le traité constitutionnel.

Tout simplement parce que le Front national est un outil politique – dangereux d’ailleurs comme l’étaient les nationaux-socialistes ou les fascistes qui se déclaraient anti-capitalistes – aux mains des capitalistes.

Car ce n’est pas le PCF qui reprend les idées du Front national (pas plus que ce n’est le mouvement de résistance n’a repris le nom de ce parti raciste mais bien le contraire) mais le Front national qui tente de s’emparer des idéologies progressistes pour mieux les dévoyer.

La lute des classes, c’est selon lui la lutte des fonctionnaires contre les producteurs – dans lesquels il place .. les patrons.

Rejeter le traité constitutionnel en 2005 ne signifiait pas pour lui une véritable action de coopération et d’amitié entre les peuples dans le respect des identités nationales mais de dire non à l’entrée de la Turquie musulmane dans l’Europe chrétienne.

Et, comme par hasard, les micros et les caméras se sont tendus à ses propos et à ses images. Beau repoussoir pour celles et ceux qui refusaient cette Europe supranationale, facteur de guerre mais qui ne voulaient surtout pas apparaître aux côtés de ce parti xénophobe et raciste.

C’est un piège – important et qui marque vite les consciences. Raison de plus sans doute pour y répondre, argumenter plutôt que de baisser la garde et affirmer en filigrane que nous nous sommes laissés entraîner par Le Pen pour Maastricht, le traité constitutionnel et notre refus de la construction européenne.

Une impasse politique qui vise à masquer les enjeux fondamentaux.

Refuser le rejet de la monnaie unique, c’est aussi bien pratique parce que cela élude des questions fondamentales.

En effet, le rejet de la monnaie unique ne peut être un slogan rabâché sans contenu.

Il ne peut être que lié avec une série de propositions fondamentales: remise en cause des dettes publiques indues, renationalisation du secteur financier, renforcement de nos services publics et leur développement (notamment la gestion de l’eau), détricotage ou retrait de notre pays des traités successifs qui le bâillonnent et remettent en cause son indépendance nationale (notamment en matière agricole, en matière de défense nationale), interdiction de fait des délocalisations et de la réimportation y compris par des taxes dissuasives, développement d’une coopération internationale respectueuse des autres et favorisant la sortie du sous-développement .. etc.

Ce sont des questions fondamentales – dont nous pouvons nous saisir à l’intérieur du Parti et dans l’expression publique de nos organisations du Parti.

C’est en tout cas le débat que nous vous proposons pour cette séance – à la fois pour ce qui concerne:

- l’état de l’opinion

- le caractère de classe du rejet de l’UE

- et, lié aux deux premiers termes, comment agir?

Un communiqué du Parti communiste portugais après la grève du 24/11/11-La grève générale : une force immense pour mettre en échec le « Pacte d’agression » et sauver le pays

111125greveportugal.jpgLa grève générale : une force immense pour mettre en échec le « Pacte d’agression » et sauver le pays

Communiqué du Parti communiste portugais (PCP)

Traduction AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

1– Dans des milliers d’entreprises et de lieux de travail, des millions de travailleurs ont exprimé aujourd’hui un « Non au pacte d’agression » combatif, lors d’une journée mémorable pour la défense des droits des travailleurs et d’un Portugal développé et souverain.

La grève générale convoquée par la CGTP-IN et qui a pu mobiliser très large, a constitué une réponse forte à la plus grande offensive depuis l’époque du fascisme. Une grève contre l’exploitation et la paupérisation, contre le cap du désastre national que le PSD, le CSD et le PS, soumis aux intérêts du grand capital national et international, veulent imposer au Portugal.

Une Grève générale qui est un grand moment dans l’histoire de la lutte des travailleurs et du peuple portugais, expression de l’intense lutte de classes engagée dans notre pays, affirmation patriotique et démocratique, élément de mobilisation et de confiance dans la lutte pour un Portugal avec un avenir.

2– Le PCP insiste sur l’ampleur nationale de la Grève générale. Dans tout le pays – sur le continent et dans les régions autonomes – et dans l’ensemble des secteurs d’activité, le succès de cette grève s’est traduit par une adhésion significative du côté des travailleurs à l’appel de la CGTP-IN, et par un vaste mouvement de solidarité et de soutien de la part d’autres couches de la population.

La Grève générale a été particulièrement suivie dans le secteur productif, par exemple : dans le secteur automobile, l’Auto-Europaet tout son complexe industriel, Renault-Cacia, Exide, Visteon, Delphi ; dans le secteur de la métallurgie et de la construction mécanique, avec les Chantiels navals de Viana do Castelo, Lisnave, l‘Arsenal d’Alfeite, Browning, Sacti et Sacometal; dans le secteur du bouchonavec le groupe Amorim; dans le secteur textile, du vêtement et des chaussures avec Carveste, le groupe Paulo de Oliveira, Trekar, Califa, Huber Trico; dans le secteur de l’alimentaireet de boissonsavec Central Cer; dans le secteur du céramique, du ciment et du verreavec Saint-Gobain(Covina), Vista Alegre, Secil.

Le PCP insiste sur la portée de la forte adhésion à la grève dans le secteur des transports, comme à la CP (chemins de fer), la Refer (réseau ferré), l’EMEF (maintenance ferroviaire), dans le Métro de Lisbonne, le Métro de Porto, à la Soflusa (transport fluvial), la Transtejo (ferry) et dans des dizaines de compagnies de bus comme chez Carris, dans les transports de Porto, du sud du Tejo (TST), de Braga, de Barreiro, de Coimbra et d’Aveiro. La fermeture de tous les ports maritimes et de la plupart des ports de pêche et la fermeture des aéroports et du transport aérien, avec l’annulation de 600 vols.

Le PCP souligne également la réponse magnifique apportée par les travailleurs de l’administration publique centrale et locale avec des taux de grévistes qui ont atteint des niveaux historiques, avec la paralysie totale ou pratique dans quasiment tout le pays de la collecte des déchets, et d’autres services publics comme ce fut le cas dans le secteur de la santé avec une forte adhésion des travailleurs du secteur, et dans le secteur de l’éducation avec la fermeture de centaines d’écoles.

Le PCP attache beaucoup d’importance à la mobilisation dans ces divers secteurs et entreprises et à l’expression de la rue qu’a permise la Grève générale, dans des milliers de piquets de grève dans tout le pays, de points d’information, de rassemblements et de manifestations qui ont fait de cette journée de lutte un formidable travail collectif.

3 – L’extraordinaire participation constatée est d’autant plus à valoriser qu’elle s’est construite sous une pression, une répression et un chantage de plus en plus intenses. Cette Grève générale constitue une défaite de la campagne idéologique cherchant à présenter la politique de recul social comme inévitable et la lutte comme inutile ; une défaite du chantage constitué par l’imposition de services miniums illégitimes qui cherche à conditionner le droit de grève et du recours illégal aux forces de sécurité – police et gendarmerie – afin de masquer la violation du droit de grève. Une Grève générale qui, dans le même temps, constitue une victoire sur le conditionnement économique, les menaces de licenciement, de suppression de rémunérations et de primes, la répression et l’intimidation, notamment envers les travailleurs sous contrat précaire. Une grande démonstration de force, de détermination et de combativité sereine qui a triomphé des tentatives d’intimidation et des provocations délibérées tentant de minimiser son ampleur et tout le sens de la construction d’un avenir meilleur. Une grève générale qui est, en soi, une affirmation de dignité et de combativité de la part de millions de travailleurs qui ont renoncé à un jour de leur salaire pour défendre et réaffirmer l’importance supérieure de la protestation contre la détérioration de leurs conditions de vie et de l’action pour sauver le pays du désastre.

Dans un pays marqué par plus de 35 ans de politique de droite, sujet au processus d’intégration capitaliste de l’Union européenne, victime de la nature du capitalisme et de sa crise, la Grève générale a exprimé une exigence, ferme et largement partagée, de rupture avec la situation actuelle.

4 – Le PCP salue les millions de travailleurs qui ont participé à la Grève générale.

Nous saluons en particulier les milliers de jeunes qui ont fait grève pour la première fois, un élément d’une valeur politique inestimable qui ouvre des perspectives pour l’avenir.

Nous saluons la CGTP-IN et toutes les organisations représentatives des travailleurs, l’ensemble des militants, délégués et dirigeants syndicats qui ont construit cette forte journée de lutte, réaffirmant le rôle incontournable du Mouvement syndical unitaire qui, avec sa force et son identité, a constitué une force sociale immense indispensable à la construction d’une vie meilleure, à un pays de progrès et de justice sociale, une composante indispensable du processus de rupture avec les politiques de droite.

5 – Soumis aux intérêts du grand capital et aux diktats des grandes puissantes de l’Union européenne, le Gouvernement, les partis qui soutiennent le Pacte d’agression, le Président de la République qui défend la politique actuelle, ont reçu aujourd’hui une condamnation ferme et sans équivoque.

Une grève qui, contribuant à l’isolement croissant de ceux qui volent le peuple et coulent le pays, pose de façon incontournable une nouvelle phase dans le développement de la lutte de masses qui, tôt ou tard, mettra en échec les objectifs du gouvernement et du grand capital.

Ce qui sort renforcé de la Grève générale, c’est une confiance inébranlable pour poursuivre, dans chaque entreprise et chaque lieu de travail, dans chaque localité, dans chaque secteur d’activité, la poursuite de la lutte avec des actions spécifiques et convergentes. Le PCP insiste dès maintenant sur la journée de lutte qui sera organisée mercredi prochain, 30 novembre, devant l’Assemblée de la République pour le jour du vote final du Budget de l’État de 2012.

6 – Le PCP, solidaire de la grève générale, réaffirme son engagement de toujours avec les travailleurs et le peuple portugais. La lutte qui va suivre sera encore plus dure, mais la force et la détermination que cette Grève a démontré nous apporte la conviction qu’il n’est pas seulement nécessaire mais possible de réaliser une politique patriotique et de gauche qui contribue à sauver le pays du cap du désastre qu’on cherche à lui imposer.

Pas d’argent pour l’école mais de l’argent pour la guerre !

111125desarmement.jpgCollectif budgètaire : Pas d’argent pour l’école mais de l’argent pour la guerre !

Le deuxième plan Fillon d’austérité sera discuté par le Parlement à partir de la fin novembre 2011. Dans le projet de « collectif budgétaire », il n’y a pas que des impôts injustes en plus (TVA) et des dépenses sociales en moins. Il y a aussi des dépenses en plus.


391 millions d’euros sont ainsi inscrits pour compléter le budget militaire au titre des opérations à l’extérieur (opex). Il s’agit de la partie avouée du coût de la guerre en Libye. Ces 391 millions s’ajoutent aux 900 millions d’euros déjà budgétisés cette année pour les « opex » en Afghanistan, en Côte d’Ivoire et un peu partout dans le monde.

L’armée obtient aussi pour Noël 75 millions d’euros pour payer des compléments de solde aux soldats engagés dans les « opex ». Peut-être pour offrir des chocolats aux familles des 76 morts français dans la guerre d’Afghanistan. Sûrement pas pour les milliers de morts afghans !


Au total, les guerres extérieures coûtent, officiellement, 1,5 milliards d’euros, le double si l’on tient compte des dépenses d’armement inscrites dans le budget « normal » de la défense.

3 milliards d’euros : c’est la somme, présentée comme exorbitante par le pouvoir, que représenterait la recréation des 65.000 postes dans l’éducation nationale supprimés depuis 2007.

Plus un soldat français à l’étranger ! Retrait des troupes d’Afghanistan ! Sortie de la France de l’OTAN et de la défense européenne !

Législatives 2012 : accord EELV/PS – La direction du PCF partie prenante !

Les « écologistes » et le PS ont montré le spectacle lamentable de leur négociation politicienne pour les législatives de 2012. Les quelques questions de principe du parti de la candidate Eva Joly, elle-même tentée un temps par le Modem, s’évaporent devant les ambitions électorales de ses ami(e)s. Pas de quoi être surpris.

Communistes, nous devrions pouvoir nous en moquer gentiment tout en mettant en avant des propositions de rupture fort éloignées de ces forces politiques de l’alternance.

Mais nous découvrons, au passage d’un entrefilet de l’Huma du 23 novembre 2011 (page 6) et d’un communiqué de la direction (internet), que notre Parti est partie prenante de l’accord EELV/PS.

Déjà, il serait difficile pour la direction du PCF de donner des leçons vu les marchandages politiciens interminables et inachevés du Front de gauche pour la répartition des circonscriptions avec les « partenaires ».

Voilà que nous apprenons que le PS et EELV se sont engagés à ne pas présenter de candidats contre les sortants « communistes » et sont prêts à laisser quelques « bonnes » circonscriptions au Front de gauche.

« Communistes » entre guillemets car l’Huma se plaint d’une candidature EELV potentielle contre François Asensi, député sortant depuis 30 ans de Seine-Saint-Denis, passé à la FASE, groupuscule qui affirme que le PCF n’a plus de raison d’être.

Ah bon ! Donc en fait il y a un accord de toute la « gauche » pour l’alternance et une nouvelle « gauche plurielle » après 2012, avec répartition des places.

Roland Muzeau chef de file des députés d’origine PCF dans le groupe de la Gauche démocrate et républicaine, présidé par l’anticommuniste Yves Cochet, s’insurge dans le communiqué: Martine Aubry avait promis qu’il n’y aurait pas de candidat PS ou EELV contre les sortants Front de gauche. Ces méchants Verts ne tiennent pas leur engagement !!

Donc en fait tout est réglé ! Chacun joue sa partition. Mélenchon hurle dans le vide pour mieux racoler vers le PS. La direction du PCF a déjà négocié avec le PS ses sièges et ses places. On comprend pourquoi elle invite Mélenchon à calmer ses attaques (stériles répétons-le) contre Hollande.

C’est inacceptable. Les communistes ne sont même pas informés de ces tractations. Elles révèlent la raison d’être du Front de gauche : rabattre pour le PS de toutes les façons.

C’est dramatique. La nécessité d’aujourd’hui est d’élever la riposte, à partir des luttes et du rapport de force anticapitaliste face à la politique de super-austérité qu’elle vienne, de la droite ou de la « gauche », sous l’égide de l’UE.

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Législatives 2012 dans le 15ème : notre parti, c’est le PCF et non le « Front de gauche »

Communiqué section PCF Paris 15 – 21 novembre 2011

L’assemblée de section du PCF Paris 15ème du 8 novembre 2011 a abordé la question de la préparation des élections législatives de juin 2012. Les 13ème et la 12ème circonscriptions de Paris, redécoupées (avec un petit quartier du 7ème), correspondent au périmètre de notre section.

Pour les communistes du 15ème, la campagne électorale doit servir à élever la riposte à la politique de super-austérité qui se prépare, sous l’égide de l’UE, quelle que soit la majorité élue.

Les candidatures doivent partir des luttes des entreprises et des quartiers de notre arrondissement, porter des propositions de rupture.

Aussi nous nous prononçons pour des candidatures clairement présentées par le PCF prolongeant l’action de notre section.

Des candidatures PCF sont d’autant plus importantes aux législatives que le choix du Front de gauche, derrière le socialiste et Maastrichien revendiqué Jean-Luc Mélenchon aux présidentielles, tend à effacer l’expression nationale de notre parti sur ses positions de classes fondamentales.

Les marchandages électoraux entre composantes du Front de gauche, comme celles entre PS, « écolos » et Front de gauche, ne nous concernent pas. Nous constatons que les négociations politiciennes ne sont pas encore terminées. Elles traînent depuis six mois ! Nous faisons remarquer que le programme soi-disant « partagé » du Front de gauche a été élaboré absolument sans les communistes.

Comme les déclarations de M. Mélenchon, il ne saurait nous engager.

La direction départementale du PCF Paris organise un vote « groupé », non statutaire (il devrait avoir lieu par circonscription), sur des candidatures exclusivement « Front de gauche » et dans la seule partie des circonscriptions de Paris où les partenaires ne sont pas en conflit. Cette tambouille est incompréhensible. Mais il clair que les communistes ne pourront se prononcer ni sur le fond, ni sur des candidatures qu’ils connaissent.

Ce vote est nul et non avenu, en particulier pour les 12ème et 13ème circonscriptions où se présenteraient un représentant d’un groupuscule social-démocrate et une élue d’arrondissement pointant au groupe « la gauche » avec le Parti socialiste.

En temps voulu, la section du PCF Paris 15 fera des propositions de candidatures PCF.

Il est exclu pour nous que le « Front de gauche » et ses instances se constituent en organisation parallèle regroupant des éléments socio-démocrates et supplantent le PCF.

Nous ferons vivre notre parti avant et après les élections dans l’intérêt des travailleurs.

MELANCHON « faire aussi bien que F. MITTERRAND ! »

Reçu de notre camarade Noel C. d’ Annecy 

FR3, dimanche 20 novembre 2011, journal de 13h 

En fin de journal, une séquence est projetée où Mélanchon, jeune, porte la barbe ; le journaliste lui demande s’il faut un Mitterrand aujourd’hui  :

            « François Mitterrand, il a apporté la preuve notamment pendant les évènements de novembre et décembre dernier qu’il a cette capacité d’écoute, d’attention à ce qui est nouveau dans la société française ; pas besoin d’un walkman sur la tête ; il y a une confiance, une sympathie à l’égard de F.Mitterrand ; très forte, très profonde, ce n’est pas pour rien qu’on l’appelle « tonton » ».

 J’avais à la main, dans cette séquence, le cartable d’ouvrier de mon beau-père. Quand j’étais sénateur, ce cartable m’accompagnait partout, parce que c’était une trousse à outils et je voulais montrer mon lien avec cette classe ouvrière, qui a fait ma vie ».

            Le journaliste renouvelle sa question :

            - Est-ce qu’il manque un François Mitterrand à gauche aujourd’hui ?

            - IL FAUT SUIVRE SON CONSEIL. IL FAUT FAIRE AUTRE CHOSE AUTREMENT, DISAIT-IL ; NOUS VOICI A PIED D’ŒUVRE. 

            Le journaliste :- François Hollande n’est pas François Mitterrand ?

            Mélanchon :- F.Mitterrand, l’essentiel de son œuvre a été le Programme Commun, les 110 propositions, notamment la proposition n°38 qui préconise un référendum sur le nucléaire. Ca n’a pas été fait ; c’est le moment de le faire. Il a uni la gauche : les commu- nistes, les socialistes, les écologistes, c’est ce que l’on fait au Front de Gauche, non ? Bienvenue au Front de Gauche ! TACHONS DE FAIRE AUSSI BIEN QUE FRANCOIS MITTERRAND ET MÊME MIEUX !!!! 

                                                                                                                                              

Commentaires : Il faut un sacré toupet pour présenter Mitterrand comme le créateur du Programme Commun ; l’essentiel a été construit par le PCF. (Dans la stratégie continue de l’union, l’union, l’union, les élections au détriment de l’action). Quant aux 110 propositions, il n’en a tenu aucune. Il devait supprimer les agences d’intérim ; elles ont cru à tous les coins de rue ! C’est depuis son avènement, que l’on a du « Cac 40 » à toute heure !

            Faire aussi bien que Mitterrand ? Démolir la sidérurgie, la métallurgie lourde (Le Creusot), la construction navale (La Ciotat) privatiser les PTT, Air France, la Snecma (avec l’accord de R.Hue, MG Buffet, JC Gayssot) etc, etc…Ca promet.

MITTERRAND avait pour projet de PRENDRE 3 MILLIONS DE VOIX AU PCF : lors de la réunion de l’Internationale Socialiste qui a suivi la signature du Programme Commun, on lui a reproché cette signature. Il a indiqué : « sur 5 millions de voix communistes, 3 millions peuvent voter socialiste ».

MELANCHON veut passer la deuxième couche ! Il reste encore un petit million de voix PCF.

L’hommage à Sonia Varenne : SONIA ETAIT DE CES MILITANTS QUI NE LACHAIENT RIEN, QUI SE BATTAIT AVEC CONVICTIONS POUR FAIRE PARTAGER SES IDEES

39286031425977192055310000009599789613437712111170923n.jpg Olivier Tournay Conseiller municipal  et Benoit Varenne lors du dépôt de gerbe Place Sonia Varenne.

 

nouvelleimagebitmap.jpgCHERS AMIS, CHERS CAMARADES

NOUS SOMMES RASSEMBLES CE MATIN, EN CE DIMANCHE 20 NOVEMBRE 2011  POUR HONORER LA MEMOIRE DE NOTRE CAMARADE SONIA, DISPARU IL Y A 20 ANS AUJOURD’HUI. NOUS AVONS CHOISI DE NOUS REUNIR ICI, DANS CE QUARTIER OU ELLE ETAIT SECRETAIRE DE LA CELLULE JACQUES DUCLOS 

DEVANT LA MAIRIE DE QUARTIER SAINT MARTIN, SON QUARTIER, MAIRIE MISE EN PLACE PAR LA MUNICIPALITE DE GAUCHE AVEC A SA TETE DANIEL LE MEUR ET DONT SONIA ETAIT CONSEILLERE MUNICIPALE. SONIA ETAIT DE CES MILITANTS QUI NE LACHAIENT RIEN, QUI SE BATTAIT AVEC CONVICTIONS POUR FAIRE PARTAGER SES IDEES  

SONIA FUT OUVRIERE CHEZ UNELEC  DANS LA METALLURGIE , PUIS DANS LA CHIMIE CHEZ ROUGE BAISER QUI DEVIENDRA LABORATOIRE RECREATION A TOUT DE SUITE ADHEREE  A LA CGT OU ELLE EXERCERA AU SEIN DE CETTE ORGANISATION SYNDICALE DES RESPONSABILITES A L’ENTREPRISE , A L’UNION LOCALE DE SAINT QUENTIN  , ET A L’ UNION DEPARTEMENTALE DE L’AISNE AINSI QUE DANS LA COMMISSION CONFEDERALE CHARGEE DE LA FORMATION SYNDICALE . L’EXPLOITATION CAPITALISTE, NE FUT PAS QU’UN MOT POUR ELLE, ELLE L’A SUBIT NOTAMMENT EN ETANT PRES D’UN AN EN 1982 DEHORS DU LABORATOIRE RECREATION SANS SALAIRE, NI INDEMNITE CHOMAGE. SA LUTTE AVEC SA CAMARADE DOMINIQUE, AVEC L’UL ET L’UD AVAIT PERMIS SA REINTEGRATION AU SEIN DE CETTE ENTREPRISE …… ON NE  LACHE RIEN. 

SONIA FUT AUSSI CONSEILLERE  PRUDHOMALE CGT. SONIA ETAIT AUSSI UNE MILITANTE DU PARTI COMMUNISTE FRANÇAIS   , EN ETANT MEMBRE PENDANT DE NOMBREUSES ANNEES DU BUREAU DE SECTION DE ST QUENTIN ET DE LA DIRECTION FEDERALE. 

SONIA, ETAIT UNE REVOLTEE, TOUJOURS EPRISE DE LIBERTE, DE JUSTICE ET DE PAIX.  SONIA C’ETAIT AUSSI SES INTERVENTIONS PERTINENTES, AVEC CES MOTS DE TOUS LES JOURS QUI VIENNENT DROIT DE LA DEDANS, C’ETAIT LES BATAILLES OPINIATRES POUR LES CAUSES JUSTES ET CONTRE L’INJUSTICE, C’ETAIT AUSSI SES COUPS DE GUEULE, SES FOUS RIRES ET SON SOURIRE. RENDRE HOMMAGE A SONIA, 20 ANS APRES, DEVANT LA PLAQUE QUI MARQUE LA RECONNAISSANCE DE LA VILLE DE SAINT QUENTIN A SON ENGAGEMENT AU SERVICE DES AUTRES EST AUSSI L’OCASION POUR NOTRE SECTION DU PCF DE RENDRE HOMMAGE A CES FEMMES MILITANTES DE CES ANNEES DE NOTRE PARTI, QUI ONT CONTRIBUEES A  la BELLE HISTOIRE DE LA CLASSE OUVRIERE SAINT QUENTINOISE : PAULETTE, DENISE, MICHELINE PARMI BEAUCOUP D’AUTRES. 

AU NOM DE LA SECTION DU PCF DE SAINT QUENTIN, NOUS TE DISONS MERCI SONIA

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LES COMMUNISTES DE SAINT QUENTIN SE SOUVIENNENT : Il y a 20 ans , SONIA VARENNE nous quittait

img0041.jpgLES COMMUNISTES DE SAINT QUENTIN  SE SOUVIENNENT : Il y a 20 ans  , SONIA  VARENNE nous quittait

Militante de la CGT et du Parti Communiste Français , SONIA  a occupé de nombreuses responsabilités locales et départementales .

Déléguée du personnel CGT chez Unelec  puis chez rouge baiser, devenu par la suite Laboratoire recréation, Sonia s’est mise au service de nombreuses années  des salariés, combattant sans relâche l’exploitation capitaliste dans ces entreprises ,elle poursuivra son activité syndicale  en étant membre du bureau de l’UL , de l’UD  chargée de l’éducation syndicale . Elle a été pendant plusieurs années conseillère prudhommale

Militante Communiste, SONIA était membre du bureau de section  de  Saint Quentin, ainsi qu’au bureau départemental  pendant plusieurs années.

Son engagement militant aux services des travailleurs ,avait conduit notre Parti , a lui confié une responsabilité d’élue comme conseillère municipale au coté de Daniel le Meur , sur les questions de la jeunesse .

Sonia était une révoltée devant les injustices , était une révoltée contre ce patronat

Sonia était une révoltée  devant cette guerre du golf .

20 ANS après don décès, les communistes Saint quentinois se souviennent et dimanche à 11 heures, ils se rendront devant la mairie du quartier Saint Martin , son quartier pour honorer sa mémoire devant la plaque qui marque la place qui lui est dédiée : place SONIA VARENNE .

38324331360423198610710000009599789613421931043000426n.jpgSonia , lors d’une délégation syndicale de la CGT en URSS dans les années 1980 , à cette epoque Sonia s’occupait de l’education syndicale , elle etait membre du collectif national sur ces questions

 

Déclaration commune d’organisations communistes et progressistes d’Europe.

etudiantscapitalisme.jpgLes conséquences des plans d’austérités sur les étudiants en Europe

 

Depuis 2008, le système capitaliste est rentré dans une nouvelle période de crise. Cette crise systémique qui a d’abord commencé aux Etats-Unis et s’est ensuite développée en Europe ayant de nombreuses conséquences pour les classes populaires de notre continent.

Le système d’aide de la « Troika » qui vient en aide aux gouvernements de droites et sociaux-démocrates afin de sauver les capitalistes, ne peut pas arrêter la crise. Pire encore, en appliquant des mesures réactionnaires, ils ont conduit les peuples dans une situation encore plus difficiles dans une période ou la crise du capitalisme s’accentue.


Avec la crise, l’Union Européenne montre son vrai visage, celui d’une institution impérialiste dont l’objectif est de servir les intérêts de la bourgeoisie européenne.


La crise de la dette qui est un symptôme de la crise économique du capitalisme, n’est qu’un prétexte pour imposer des plans d’austérités aux classes populaires dans des pays comme la Grèce, le Portugal, l’Irlande, l’Espagne ou l’Italie. Ces politiques permettent la casse des droits des travailleurs, des étudiants et de l’ensemble de la population. Elles constituent une déclaration de guerre contre les intérêts du peuple.

Depuis 15 ans, le secteur de l’éducation a été le centre des attaques de l’Union Européenne qui veut instaurer les mêmes règles que dans les systèmes éducatifs anglais et américains. Depuis l’ouverture de l’Education au marché, les privatisations et la commercialisation des écoles publiques ont créé d’énormes possibilités de bénéfices pour les monopoles. Dans ce contexte, la situation qui est déjà très dure, va continuer d’empirer. Dans la continuité du processus de Bologne et du traité de Lisbonne, avec à présent la stratégie euro2020, les jeunes venant des classes populaires seront exclus des universités.


Nous, CJC (Catalogne), CJC (Espagne), COMAC (Belgique), EDON (Chypre), FGCI (Italie), JCP (Portugal), KNE (Grèce), UJCE (Espagne), UEC (France), déclarons, en ce jour du 17 novembre, journée internationale des étudiants, que :


1. L’éducation supérieure est un droit fondamental du peuple et de la jeunesse, qui ne doit pas être subordonnée aux intérêts privés.


2. L’éducation et l’enseignement supérieur doivent être un service public, gratuit et laïc. Nous luttons contre les réformes capitalistes, pour que les universités servent les besoins des peuples et non les profits des capitalistes et des monopoles.


3. Nos pays doivent rejeter le Processus de Bologne, nous le mettrons en déroute !


4. Le but des universités doit être d’éduquer les jeunes et de leur permettre de poursuivre des projets de recherches de bonnes qualités et ce quelques soient les ressources de chacun.


5. Le capitalisme est un système qui ne permet pas à tout le monde d’étudier et de vivre dans des conditions décentes, c’est pour cela que nous nous battons pour le dépasser.


6. Les universités ne devraient pas appliquer des politiques impérialistes avec les autres pays en les forçant à mettre en œuvre les mêmes réformes que celles de l’UE, comme le Processus de Bologne.Les universités de tous les pays doivent promouvoir la coopération et des programmes de recherches basés sur la solidarité et les intérêts mutuels en fonction des besoins des peuples et non au profit des corporations multinationales.


7. Les étudiants venant du Tiers Monde pour étudier en Europe sont victimes de discriminations et de racisme. Les capitalistes les exploitent et participent au pillage de ces pays. Nous leurs exprimons notre entière solidarité, nous soutenons leur combat et nous les appelons à s’unir dans la lutte pour nos droits à tous.


8. Nous demandons instamment à nos universités de développer des partenariats avec les universités Palestiniennes, afin d’aider la lutte pour la vie, l’éducation et le travail que le peuple Palestinien mène dans des conditions très difficiles, en raison de la poursuite de la politique impérialiste d’occupation promue par l’Etat Israélien.


9. Nous dénonçons fortement le révisionnisme et l’anticommunisme dans l’éducation notamment via la falsification de l’histoire et l’amalgame entre nazisme et communisme.


10. Dans le même temps, nous luttons contre l’idéologie capitaliste dans la conception de l’éducation et nous appelons à une vraie démocratie dans l’élaboration des programmes et dans la gestion des universités, de manière à ce que l’éducation et les sciences puissent jouer un véritable rôle dans la société afin d’améliorer la vie des travailleurs.


Pour conclure, nous exprimons notre solidarité aux étudiants et aux jeunes du monde qui se battent pour des meilleures conditions de vie et d’études.

En avant pour un monde de paix, de solidarité, pour le socialisme, avec une Europe libérée de l’exploitation et avec des étudiants ayant de meilleures conditions d’études et vivant librement !

Pourquoi Corinne Bécourt et Olivier Tournay sont proposés comme candidats du PCF aux élections législatives des 10 et 17 juin 2011 pour la 2ème circonscription de l’Aisne.

Courrier envoyé aux camarades 

Pourquoi Corinne Bécourt et Olivier Tournay sont proposés comme candidats du PCF aux élections législatives des 10 et 17 juin 2011 pour la 2ème circonscription de l’Aisne.

Saint-Quentin, le 16 novembre 2011,

Chers camarades,

Les Saint-Quentinois, comme l’ensemble des travailleurs de France, vont avoir besoin des communistes, avant comme après les élections de 2012.

C’est, en résumé, cette réflexion qui a conduit le comité de section du PCF Saint-Quentin à proposer, pour les élections législatives, dans la deuxième circonscription, nos candidatures, celle d’Olivier Tournay comme candidat suppléant et celle de moi-même, Corinne Bécourt, comme candidate titulaire. Le choix du Comité de section tient compte des dernières assemblées et du fait que notre section couvre la quasi-totalité du territoire de la circonscription.

Vous nous connaissez. J’ai 48 ans, je suis animatrice sociale à la Ville, membre du bureau de section et également membre du Conseil national du PCF.

Olivier a 33 ans. Il est enseignant dans un établissement spécialisé, membre du bureau de section et conseiller municipal communiste à Saint-Quentin.

Les plans d’austérité se suivent. L’aggravation de la politique antisociale, menée depuis des années, est présentée comme la seule issue. Tout est fait pour nous préparer à de nouveaux sacrifices, quels que soient le président et sa majorité élus en 2012. Le consensus droite/ « gauche » est très large sur l’UE, l’euro, les « déficits » publics (dus à leurs cadeaux au patronat)… L’extrême-droite de Mme Le Pen est mise en avant pour canaliser la colère vers la plus dangereuse des impasses.

Il faut absolument faire grandir une autre perspective, celle de la riposte populaire qui part des luttes. Pour notre comité de section, c’est la priorité, c’est le rôle du Parti communiste.

Ces dernières années, avec les camarades de la section, nous avons été aux avant-postes pour les organiser.

Le mouvement pour défendre les retraites, il y a juste un an, a montré l’ampleur de l’opposition à cette politique. Nous avons contribué à mettre en action ensemble, sur des revendications politiques alternatives, aussi bien des salariés de l’industrie, des cheminots, des fonctionnaires, des lycéens, dans les manifs, au cours de plusieurs meetings. La question des retraites, du financement de la protection sociale, des services publics… devrait être au centre de la campagne.

Le rapport de force de 2010 existe toujours. Il faut l’animer.

Le mouvement contre les fermetures de classes et d’écoles à la rentrée a permis de faire reculer le rectorat, de mettre la droite locale devant ses contradictions. La section du PCF y a joué un rôle décisif, partant de l’intérêt des parents et des enseignants. La question de l’éducation et de la préparation de la rentrée 2012 (plus ou moins de suppressions de poste) sera aussi au cœur de la campagne.

La politique du pouvoir, ce ne sont pas que des chiffres, ce sont des réalités. Elles sont très dures. Je les vois au quotidien au centre social, malgré la pudeur des familles. Le chômage, la suppression d’une aide et c’est le risque, par exemple, de l’expulsion. Voilà qui doit être aussi au cœur de nos luttes. Il y a trois semaines, nous intervenions pour empêcher des expulsions. Nous avons réussi à créer un réseau de solidarité entre voisins, à avancer en même temps nos propositions pour le logement.

Olivier est élu dans une municipalité maintenant dirigée par le ministre des affaires sociales, Xavier Bertrand. Cela le place directement en affrontement avec toute la politique du gouvernement. La presse locale ne peut passer sous silence ses nombreuses interventions qui ont le don d’agacer la « personnalité » nationale.

C’est l’ensemble de ces luttes, dans une perspective d’alternative nationale, que nous voulons porter avec nos candidatures aux législatives 2012.

C’est déjà dans cet esprit que nous avons mené campagne aux cantonales 2011 avec Olivier et Aurélie Plé dans le canton de Saint-Quentin-centre, Maria Le Meur et Baptiste Tutin à Saint-Quentin-Nord.

C’est connu, notre section a désapprouvé l’alignement du Parti à la candidature « Front de gauche » de Jean-Luc Mélenchon aux présidentielles. L’effacement du PCF, de ses positions historiques, par exemple contre l’UE du capital, est bien une réalité aujourd’hui.

La campagne des législatives doit être l’occasion de faire vivre notre Parti, sur une base de lutte, loin des marchandages politiciens, des projets de recomposition politique, de tout alignement sur une nouvelle gauche plurielle.

C’est aussi le sens de nos candidatures. Que le Parti communiste français soit présent, visible, comme tel, conforme à sa raison d’être de défendre les travailleurs et le peuple contre le capitalisme.

Nous vous invitons, camarades, à nous communiquer tes réflexions avant le vote, statutaire, qui sera organisé.

D’ici là, nous t’adressons nos salutations les plus fraternelles,

Corinne Bécourt & Olivier Tournay, mandatés par le Comité de section.

La Commune de Paris

images1.jpgLa Commune de Paris, 140 ans après ! vu par les JC 13




« Le philistin social-démocrate a été récemment saisi d’une terreur salutaire en entendant prononcer le mot de dictature du prolétariat. Eh bien, messieurs, voulez-vous savoir de quoi cette dictature a l’air ? Regardez la Commune de Paris. C’était la dictature du prolétariat. »

Londres, pour le 20ème anniversaire de la Commune, 18 mars 1891.

Friedrich Engels.

Aujourd’hui le 18 mars 2011, 140 ans après, nous devons voir dans la Commune de Paris une première expérience, à célébrer parce qu’elle est toujours riche d’enseignements, de prise du pouvoir par les travailleurs.

L’occultation de cet épisode majeur des programmes d’histoire de première et de terminale n’est pas anodine. La Commune fait toujours peur aux tenants du pouvoir d’aujourd’hui comme aux possédants de 1871.

La Commune est toujours féconde à l’heure où, par millions, nous refusons la vie de misère, l’exploitation effrénée pour le compte du profit capitaliste. La jeunesse doit surtout ignorer ces combats héroïques et leur sens.

Car rien ne fait plus peur aux capitalistes qu’une jeunesse décidée à changer radicalement la société, à se saisir de leur pouvoir.

Le capitalisme d’il y a 140 ans et celui que nous connaissons aujourd’hui ont de commun de n’être ni amendables, ni réformables.

La Commune doit nous rappeler aujourd’hui que la lutte pour de nouveaux droits est indissociable d’une perspective révolutionnaire. Le crétinisme électoraliste, dans lesquels le système veut nous enfermer n’amènera rien.

La libération de notre société viendra des travailleurs. Nous avons besoin d’une stratégie et d’un parti révolutionnaire pour faire reculer et mettre en échec le capital et l’Etat qu’il a façonné à son service.

La mémoire de la Commune de Paris n’appartient pas aux réformistes « de gauche » qui gèrent loyalement les affaires du capital aujourd’hui. Elle n’appartient pas aux rejetons aventureux de la bourgeoisie en quête d’émotions « révolutionnaires ».

Elle appartient aux travailleurs, aux jeunes, aux travailleurs en formation, pour lesquels elle constitue plus que jamais un exemple à méditer pour leur combat émancipateur, pour leurs luttes quotidiennes, nos luttes.

Pour alimenter notre action quotidienne, nous vous proposons des morceaux choisis d’analyse de Marx, Engels et Lénine sur la Commune de Paris.

cliquer sur le lien :

K.Marx, la lutte des classe en France.

V.Lenine, l’Etat et la Révolution.

Candidatures Elections législatives 2012, Circonscription de Saint-Quentin- Compte-rendu du collectif de Section du PCF

Parti Communiste Français

Section de Saint-Quentin

Collectif de section du 2 novembre 2011

Spécial «Elections législatives »

Cher(e) camarade,

Notre Collectif de section s’est réuni le mercredi 2 novembre.

L’ordre du jour faisait suite à notre dernière rencontre concernant l’élection Présidentielle et les législatives de 2012.

Concernant le législatives, un appel à candidatures a été lancé et dont la date de clôture étai a été fixée à ce Collectif du 2 novembre. Comme toujours dans notre section le débat fut serein et très participatif.

Jean Luc à fait dans son introduction un rappel de la situation politique et de la discussion du dernier Collectif de section. Une lecture des statuts du PCF a également était faites. Il a été rappelé que seuls les statuts régissent notre organisation : Le Parti Communiste Français. Puis Jean Luc a annoncé les candidatures reçues à ce jour, présentées par le PCF : Corinne BECOURT et Olivier TOURNAY.

Pour les camarades, Corinne BECOURT est très implantée dans les quartiers populaires, connue dans le Saint-Quentinois, particulièrement active dans les luttes auprès de la population (fermetures de classes, expulsions mais aussi bataille des retraites et…) Militante communiste elle est également à la direction de la section et membre du comité départemental du PCF. Corinne et aussi Membre du Conseil National du PCF.

Olivier TOURNAY très actif dans toutes ces luttes est notre seul conseiller municipal communiste face à Bertrand, Maire UMP de Saint-Quentin. Ces interventions sont souvent relayées dans la presse et en font le fer de lance de l’opposition Saint-Quentinoise, il est également membre de la direction de Section et membre du comité départemental du PCF

Ce duo, face à la droite, face à Xavier Bertrand peut permettre de changer la donne, une femme (parité) et la jeunesse en tête; L’objectif avec ces deux candidatures est de réaliser le meilleur score possible pour notre Parti.

Des camarades ont regretté fortement l’absence de Guy Fontaine, candidat à la candidature pour le Front de Gauche, ainsi que les Camarades qui soutiennent cette candidature invités à cette réunion par courrier.

Les Camarades de la Section de Saint-Quentin auraient aimé avoir une explication sur le sens de la candidature, adressée par mail par Alix et Jp Suchécki.

De la même façon, il est regrettable d’apprendre que cette candidature ainsi que la candidature de suppléance « dédiée » à la Gauche Unitaire soient annoncées publiquement au repas de la cellule de Gauchy par le secrétaire Fédéral Gérard Brunel sans que la Section en soit informée ni que cette proposition soit mise en débat

Après discussion, nous avons donc décidé de soumettre toutes les candidatures, comme le prévoit les statuts au vote des communistes qui se déroulera la semaine du 5 au 10 décembre (les modalités seront précisées ultérieurement).

Certains ont évoqués les craintes, le risque que malgré la consultation des communistes des candidats maintiennent leur candidature.

Les camarades de la section de Saint-Quentin, à l’unanimité, demandent que les statuts et le résultat de la consultation des Adhérents concernés soient respectés. Les candidatures qui auront obtenu le plus de suffrages devront donc être proclamées officiellement candidats avec bien sûr les débats d’usage dans nos instances.

La préoccupation de l’unité des communistes a été majeure lors de cette réunion, pour battre la droite et l’extrême droite, il va de notre responsabilité de rassembler tous les communistes sans exception. Le combat sera acharné, mais nous y sommes prêts

C’est pourquoi, afin d’éviter la division des communistes autour de l’accord du Front de Gauche, si la direction fédérale le souhaite, il a été évoqué la possibilité d’accepter, au cas où les candidatures de Corinne et olivier arrivaient en tète de la consultation, un soutien du Front de Gauche, comme pour les cantonales de 2010 et validé à l’époque par la direction fédérale.

Si malgré cette démarche unitaire, les communistes n’étaient pas respectés dans leur choix, une assemblée générale extraordinaire serait convoquée et prendrait les décisions qui s’imposent.

Il a été également décidé que chaque candidat fasse une déclaration d’une vingtaine de lignes qui sera joint au bulletin de vote afin d’informer les communistes du sens de leur candidature

Une information sera envoyée à tous les adhérents ainsi que le bulletin de vote .

La réunion s’est conclue par un avis du comité de section sur les candidatures


Pour les candidats présentés par le PCF:

Corinne BECOURT et Olivier TOURNAY

Pour : 15 – Unanimité

Contre : 0

Abstention : 0

Pour la candidature Front de Gauche:

GUY fontaine

Pour : 0

Contre : 14

Abstention: 1


Les présents: cette liste est disponible pour les adhérents sur demande à pcfquentin@live.fr

Les deux camarades soutenant la candidature de Guy Fontaine ainsi que Guy ont reçu  une invitation pour cette réunion.


Démocratie :

Il serait souhaitable afin que tous les communistes soient informés des décisions prises  que ce compte rendu paraisse dans le journal fédéral, afin que les communistes ne soient pas informés que des seuls choix de la fédération.

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Unité des peuples contre les politiques d’austérité, contre l’UE du capital!

Solidarité avec les Grecs!

Unité des peuples contre les politiques d’austérité, contre l’UE du capital!

Ce qui se passe en Grèce nous concerne directement.

La Grèce est le laboratoire des politiques de super-austérité que les gouvernements nationaux, l’UE et les capitalistes veulent infliger aux peuples contre les salaires, la protection sociale, tous les acquis sociaux et démocratiques nationaux.

Au nom des dettes publiques qu’ils ont eux-mêmes creusées. On découvre que les plus grandes firmes grecques sont quasiment exonérées d’impôts pendant que les armateurs stockent des « euros forts » dans des coffres en Suisse. De la même façon en France, les entreprises du CAC 40 arrivent à payer trois fois moins d’impôt sur les sociétés que les PME.

Le plan de Bruxelles n’a rien de « l’aide à la Grèce » que l’on nous présente.Il vise à saigner encore le plus possible le peuple grec pour « sauver l’euro ». Il vise à mettre ce pays et les autres sous la tutelle de l’UE du capital. Prenons conscience que Sarkozy a signé un texte qui prévoit de placer les choix économiques et budgétaires de la France sous le contrôle des institutions européennes.

Le peuple grec résiste aussi de plus en plus fort face aux sacrifices tellement injustes qui lui sont imposés au profit de la finance. Le pouvoir grec est fragilisé. Les révoltes de l’autre côté de la Méditerranée sont toute récentes. Et en Grèce, la colère s’organise grâce à l’action d’avant-garde du Parti communiste grec (KKE) et des organisations syndicales révolutionnaires qu’il inspire.

La montée rapide de ces luttes oblige le premier ministre grec, Georges Papandréou, et les dirigeants européens à changer de stratégie pour continuer à faire passer leur politique.

Les pressions des institutions nationales et internationales sont maximales. Papandréou vient même de changer tout l’état-major des armées. Cette intimidation militaire souligne la gravité de la situation. Les menaces des grands impérialismes européens, d’abord l’allemand, se précisent.

Pour Sarkozy et Merkel, l’obsession est de maintenir un semblant de légitimité à l’Union européenne et à l’euro dans les pays les plus importants de la « zone euro », notamment en France. Les capitalistes européens ont besoin de cette monnaie de domination, de cet instrument pour imposer les politiques antisociales contre les peuples et les démocraties nationales.

Le référendum envisagé un temps par Papandréou cherchait à couper court à la révolte du peuple grec, à lui faire signer lui-même son plan de super-austérité. Il se garde bien de convoquer des élections générales aux résultats imprévisibles. Le Parti communiste grec ne manquerait de progresser fortement (9% en 2008). On va vers une « grande coalition » avec la droite, aussi disqualifiée que les socialistes, le temps de laisser passer le plan de Bruxelles.

Mais pour Sarkozy, Merkel ou Zapatero, toute expression démocratique, même biaisée, d’un peuple sur l’UE est risquée, intolérable. Du Danemark à l’Irlande en passant par les Pays-Bas et la France, les rares référendums organisés ont montré un rejet croissant des travailleurs de l’UE du capital depuis 20 ans. Un vote négatif des Grecs contre l’euro créerait un précédent politique qui ne pourrait qu’inspirer les autres peuples, un symbole de résistance des peuples aux politiques de superaustérité, en pleine crise du capitalisme.

Aussi UE, BCE et gouvernements vont continuer à chercher à imposer par le plan de Bruxelles. Plus que jamais, la logique de l’Union européenne, c’est de mettre les travailleurs européens en concurrence, de dresser les peuples les uns contre les autres dans l’intérêt des capitalistes de chaque pays. Une campagne médiatique est lancée de dénigrement du peuple grec qui ne « mériterait pas l’euro » (comme si c’était une chance !), pour qui les autres « peuples ne devraient pas payer ». Les fils sont gros ! Pour qui les peuples, grec, portugais, italien, mais aussi français et allemands paient-ils de plus en plus cher sur leurs salaires, retraites, protection sociale ? Tous pour les trusts et la finance !

Travailleurs, jeunes, retraités français, notre intérêt rejoint celui des Grecs. Nous sommes confrontés à la même politique.

L’UE oppose les peuples contre les autres. Opposons leur une véritable solidarité politique.

Il est très important que les Grecs entendent du peuple français un autre son de cloche que l’obéissance à l’UE du capital. Le consensus est total entre l’UMP, le PS et leurs rabatteurs pour défendre l’UE. Sur le plan économique et social, ils sont dans la même logique politique quel que soit le résultat des élections de 2012. Tout est lié.

Communistes, nous appelons en France, dans l’intérêt du peuple français comme en solidarité avec le peuple grec :

- à combattre le plus fortement les plans d’austérité que se succèdent et toutes leurs dispositions (taxe sur les mutuelles, baisse des remboursements de santé, hausse de la TVA etc.)

- à refuser tout plan de renflouement des banques avec de l’argent public, de « nationalisation des pertes », à exiger leur nationalisation intégrale sans indemnité pour les actionnaires.

- à remettre en cause la dette publique indue et toutes les politiques de cadeaux fiscaux et sociaux aux plus riches et au patronat.

- à refuser l’application du Traité de Lisbonne, des directives et règlements européens, du plan de Bruxelles, illégitimes, qui servent de prétexte et d’instruments aux politiques de casse économique et social en France et dans tous les pays de l’UE

- à remettre en cause l’UE du capital et son instrument l’euro.

Nous avons été plus de 20 millions de travailleurs à rejeter le Traité de Maastricht puis à mettre en échec la « constitution européenne ». Notre parti, le PCF a joué un rôle majeur dans ce résultat. Nous ne laisserons pas ces mobilisations décisives être récupérées par l’extrême droite pour le compte du système !

Solidarité avec les travailleurs et de l’ensemble du peuple grecs ! Unité internationale des peuples contre l’UE du capital !

Invitation : Jeudi 17 novembre, soirée conviviale à la section du PCF

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La lutte ne fait que commencer au Chili: convergence des luttes des étudiants et des travailleurs et plus de 300 000 manifestants dans les rues lors de la dernière journée de grève générale

La lutte ne fait que commencer au Chili


Traduction JC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

Plus de 300 000 personnes ont participé aux manifestations réalisées lors de la seconde journée de grève générale convoquée par la Confédération des étudiants (Confech) et par la Centrale unitaire des travailleurs (CUT). Les jeunes ont prévu de nouvelles manifestations pour le mois de novembre et les travailleurs des transports de la capitale sont en grève illimitée.

C’est avec des cortèges dans 24 villes du pays, la Confech, la CUT, le Parti communiste du Chili (PCCh) et 70 autres organisations politiques, sociales et syndicales que se sont achevés deux jours de grève dans tout le pays pour défendre l’éducation publique, gratuite et de qualité, revendiquée par les étudiants, les professeurs et les parents d’élèves lors de journées de mobilisations massives qui se sont déroulées au cours des cinq derniers mois.

Selon les chiffres publiés par le PCCh et la CUT, les défilés du mercredi 19 octobre ont mobilisé plus de 300 000 personnes, dont les étudiants et les lycéens, les travailleurs de l’éducation, de la santé, de l’administration locale et centrale, des ports et d’autres secteurs d’activité, des retraités, des militants des droits de l’Homme ou défense de l’environnement.

La marché réalisée dans la capitale a tenu le haut du pavé, puisqu’elle a rassemblé plus de 200 000 personnes sur deux cortèges qui ont convergé vers la Faculté du génie de l’Université du Chili, où avait lieu le rassemblement central.

Un dernier sondage indique que 88% des chiliens soutiennent cette lutte, mais la popularité des revendications ne paraît pas avoir de prise sur le gouvernement de droite, qui a de nouveau réprimé l’initiative.

Au moins 110 personnes ont été arrêtées, portant à plus de 370 le nombre de chiliens incarcérés durant les 48 heures qu’a duré la grève. A cet égard, la CONFECH a accusé l’exécutif dirigé par Sebastian Pinera de traiter avec des groupes encagoulés qui se sont infiltrés plus d’une fois dans les marches pacifiques et ont servi de prétexte aux charges des Carabiniers.

Étudiants et professeurs de nouveau dans la rue en novembre

 

Le lendemain de ces gigantesques actions de masses tenues sur tout le territoire, étudiants, professeurs, parents et militants sociaux ont tenté de déposer auprès des élus de la nation le résultat d’un référendum organisé par le syndicat des professeurs, lors duquel s’est clairement exprimé la volonté des Chiliens quant au cap à prendre concernant l’Éducation. Plus d’1,5 millions de personnes y ont participé, plus de 90% d’entre elles se sont déclarées favorables au caractère public, gratuit et de qualité du secteur.

Le groupe a occupé pendant plusieurs heures l’ancien siège du Congrès chilien, à Santiago. Mais outre le fait qu’ils ne sont pas parvenus à déposer les résultats du scrutin, nombre d’entre eux ont été cueillis par la police à la sortie de cet acte symbolique, tandis que les forces de l’ordre dispersait dans le même temps avec des canons à eau les personnes qui venaient manifester leur solidarité avec cet acte de protestation.

Après la grève, la CONFECH s’est réuni de nouveau avec les organisations qui sont dans le mouvement dans une grande assemblée plénière, où il fut décidé que les étudiants rejetaient la proposition de Budget d’État pour 2012, réaffirmaient la revendication de mise en place d’un système d’éducation public, gratuit et de qualité et avançaient, de façon plus large, des propositions à caractère plus général avec comme objectif de démonter l’argumentation gouvernementale sur le manque de moyens.

Pour les étudiants, la solution pour financer une éducation publique, gratuite et de qualité réside dans une profonde réforme fiscale et dans la reprise en main par l’État de l’exploitation des ressources naturelles du territoire, des propositions qui révèlent toute l’énergie transformatrice déclenchée par la lutte de masses.

Lors de la réunion, les structures représentatives des étudiants ont décidé également que la lutte ne faisait que commencer, prévoyant une nouvelle mobilisation pour le 5 novembre. En conférence de presse, la présidente de la Fédération des étudiants de l’Université du Chili et porte-parole de la Confech a appelé les parents et les professeurs à participer à la manifestation.

Camila Vallejo a assuré que, contrairement à ce qu’affirme le gouvernement, le mouvement estudiantin ne donne pas des signes d’essoufflement, et elle a révélé que, bien au contraire, toute sa vitalité se manifeste dans le fait qu’une nouvelle manifestation est prévue pour le 8 novembre, cette fois dans la ville de Valparaiso, où le parlement commencera à discuter du Budget de l’État pour l’an prochain.

La colère des travailleurs s’intensifie, avec les transports en fer de lance


 

Parallèlement aux actions menées par les jeunes étudiants, les travailleurs des transports de Santiago ont entamé lundi une grève illimitée. Les travailleurs se disent las d’attendre que le gouvernement réponde à la proposition d’ouvrir une table des négociations pour traiter des actions illégales qui ont été commises par les entreprises du secteur.

La grève touche près de 2 millions de personnes et a comme causes principales le licenciement de dirigeants syndicaux, la diminution des rémunérations – qui atteint dans certains cas jusqu’à 30% du salaire garanti dans les contrats – et la mise à l’écart des travailleurs de plus de 60 ans.

Ces mesures ont été prises par les nouveaux opérateurs ou les nouvelles directions des entreprises bénéficiant des concessions de transport, en particulier dans les districts du nord de la capitale.

Article originel d’Avante, organe du Parti communiste portugais (PCP

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