Archive | octobre 2011

Maire et Ministre du chômage, X.Bertrand le chouchou de Sarkozy s’occupe du peuple

France : 5 044 500 inscrits à Pôle Emploi en septembre 2011.
de : Variation sur un mois : + 35 100 chômeurs.
Maire et Ministre du chômage, X.Bertrand le chouchou de Sarkozy s'occupe du peuple dans Le PCF à St Quentin rien

Les chiffres du chômage pour le mois de septembre 2011 viennent d’être diffusés : 5 044 500 inscrits à Pôle Emploi.

Catégories A, B, C, D, E :

Chômage en septembre 2010 : 4 884 800 inscrits à Pôle Emploi.

Chômage en août 2011 : 5 009 400 inscrits à Pôle Emploi.

Chômage en septembre 2011 : 5 044 500 inscrits à Pôle Emploi.

Variation sur un mois : augmentation de 35 100 chômeurs.

Variation sur un an : augmentation de 159 700 chômeurs.

C’est à la page 15 :

http://www.travail-emploi-sante.gou…

Zebda – Peïo en CONCERT : vendredi 11 novembre 2011 à la MCL de Gauchy (des places à 5€ et 10€)

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    Réservations

sur place :Billetterie de la Maison de la Culture et des Loisirs, .

par téléphone :au 03 23 40 20 00

par correspondance :à : Maison de la Culture et des Loisirs Service location, rue Gabriel Péri – 02430 Gauchy

par internet :sur le site : http://www.ticketnet.fr

Zebda : Fondé au début des années 90, Zebda a connu un succès critique et public massif avec ses albums Oscillant entre variété, rock et reggae, Zebda dénonce les injustices sociales. En ce début de printemps les membres de Zebda annoncent la fin de l’hibernation du collectif toulousain.
Revenus de leurs expériences en solo, les frères Amokrane (Mouss & Hakim) et Magyd Cherfi ont décidé de relancer la machine et de reprendre contact avec leur public et présenter en live les chansons d’un nouvel album à paraître.
Après plus de huit ans d’inactivité, les beurs de Zebda (Zebda signifie beurre en arabe) ont décidé de remouiller la chemise.
Ce retour aurait-il à voir avec les futures élections présidentielles ? Zebda toujours militants ! Affaires à suivre…
 
Peïo : Deux contraires qui se rencontrent : autant Peïo est solaire et extraverti, autant Alex est réservé et se livre peu. Ensemble, ils se forgent un langage commun, fraternel. Peïo a appris à jouer de la guitare sur Eliott Smith et Ben Harper. il est habité par le blues et le folk américain, Alex pense et rêve l’Afrique avec Salif Keita, Ali Farka Touré, Youssou N’Dour…
Les chansons qu’ils construisent ensemble racontent une fracture sociale, une vision meilleure du monde, plus humaine, plus tendre. Peïo est un idéaliste, Alex un déraciné. Ils mélangent leurs influences, l’Afrique, le folk, la poésie…
Ils se composent un métissage qui leur ressemble, une poésie qu’ils voudraient universelle, pour toucher le coeur des hommes.

Tarifs : 5,00€ et 10,00€
www.zebda.fr
www.peio.fr

sanstitre2.png http://www.ville-gauchy.fr/agenda/spectacles.asp

Le PC grec (KKE) s’exprime sur l’assaut organisé meurtrier contre le cortège du PAME dans la manifestation du jeudi 20 octobre qui a conduit au décès du syndicaliste Dimitris Kotzaridis

Communiqué du Parti communiste grec (KKE) publié le 20 octobre

Traduction JC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

A l’occasion de la manifestation de jeudi, des groupes organisés ayant des ordres bien précis et des anarcho-fascistes ont lancé une attaque avec des cocktails Molotov, des grenades lacrymogènes, des grenades assourdissantes et des pierres, afin de disperser le formidable rassemblement de travailleurs place Syntagma et en particulier dans la zone où le PAME s’était concentré. Le bilan de cette attaque, c’est la mort du syndicaliste du PAME, Dimitris Kotzaridis, 53 ans, secrétaire de la branche de Viron du syndicat des travailleurs du bâtiment. Des dizaines de manifestants du PAME ont également été blessés.

 

La haine de ces gens cagoulés contre le mouvement syndical et populaire et contre le PAME exprime toute la violence des forces qui servent le système et le pouvoir bourgeois. Le gouvernement a une énorme responsabilité dans ce qui s’est passé. Derrière l’opération visant à intimider, calomnier et réprimer le mouvement syndical et populaire on trouve des structures, centres et services d’État. L’histoire nous le démontre, l’offensive meurtrière et barbare d’aujourd’hui nous le prouve également. Ces gens cagoulés, des anarcho-autonomistes, des fascistes ou quelque soit la manière dont ils se qualifient ont essayé de réaliser ce que les forces de la répression, le chantage et les menaces ne sont pas parvenus à faire : intimider les travailleurs afin qu’ils se soumettent. Il apparaît désormais en toute objectivité que ce sont de ces mêmes centres qu’est venu l’ordre donné à des agents provocateurs d’incendier la banque Marfin, causant la mort de trois personnes, lors du vote du Mémorandum, le 5 mai 2010.

 

Ils ont échoué dans leur objectif, la dispersion du rassemblement du PAME. De la même manière, les plans du gouvernement, des appareils du système, des partis de la ploutocratie qui cherchent à intimider et contenir le torrent de la riposte politique qui a déferlé dans les rues avec la grève de 48 heures doivent également être mis en échec.

 

Le KKE exprime sa peine et ses condoléances à la famille de Dimitris Kotzaridis qui est tombé dans la lutte pour la juste cause de la classe ouvrière et du peuple. Il exprime sa solidarité avec les manifestants blessés, avec tous ceux qui ont défendu la manifestation ouvrière et populaire contre les groupes provocateurs. Il appelle le peuple à s’opposer de façon résolue ; à lutter avec le KKE, à rejoindre les syndicats, le PAME et les autres organisations radicales qui luttent contre les politiques anti-populaires, contre le pouvoir des monopoles. Il s’agit de la force d’opposition aux partis de la ploutocratie, à l’UE et au FMI. Il s’agit de la force dont dispose le peuple pour repousser les mesures brutales, la violence et l’intimidation de tous les appareils répressifs. Le peuple peut mettre en échec les politiques et le pouvoir anti-populaires.

Grève générale en Grèce. Communiqué de nos camarades grecs.

Nous reprenons un communiqué de nos camarades grecs du KKE, traduction JC pourhttp://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

Au deuxième jour de grève en Grèce , le mouvement s’intensifie.

Le « cœur » de la seconde journée de l’énorme mobilisation de grève de 48 heures battait dans la place centre de la capitale Grecque, la place Syntagma, où le Front militant unitaire des travailleurs (PAME)a organisé l’énorme rassemblement-encerclement du parlement Grec. Et le second jour a largement dépassé les précédents des grèves de ces derniers temps.L’ampleur et la vigueur militante de la mobilisation ont donné de façon méritoire une suite aux efforts du premier jour de la grève de 48 heures. Dans le même temps, au sein du Parlement, sur demande du KKE, un vote individuel a été organisé sur les articles du projet de loi gouvernemental, par lequel les nouvelles mesures contre le monde du travail vont être mises en place.

 

Il convient de noter que les tentatives venant de la part de groupes provocateurs, avec la bienveillance de la police, de s’en prendre aux manifestants sur les bords du rassemblement se sont vues opposées une réponse énergique et organisée de la part du très bien organisé service de sécurité du PAME qui a refoulé les provocateurs cagoulés. C’est un signe que les manifestants du PAME aient eu à subir plusieurs attaques meurtrières, dont un manifestant sérieusement blessé par une attaque des anarcho-fascistes. Bien organisé, le service de sécurité du PAME a efficacement repoussé les provocateurs et a apporté une réponse combative aux efforts des organismes de la classe bourgeoise visant à disperser la manifestation.

 

Il convient de noter que ce mercredi 19, pour le premier jour de la grève, le gouvernement avec la majorité de 154 députés qu’elle possède à l’origine a adopté le projet de loi. Dans le même temps, plusieurs centaines de milliers de personnes (120 000 selon la police qui a tenté de minimiser la participation) manifestaient devant le parlement, avec les forces du syndicalisme de classe, qui sont rassemblées dans le PAME, en ayant, ce qui était généralement reconnu même par les médias bourgeois, le dessus en terme de participation et de militantisme de masse du côté des manifestants qui ont envahi le centre-ville d’Athènes, en comparaison avec les forces mobilisées par les directions des confédérations syndicales de collaboration de la GSEE et de l’ADEDY. On pouvait constater une situation similaire dans 70 villes de tout le pays, où les forces du PAME ont mobilisé des dizaines de milliers de travailleurs et organisé des manifestations gigantesques et des occupations de bâtiments publics.

 

Le secrétariat exécutif du PAME a salué « les millions de travailleurs, partout, dans le privé comme dans le public qui ont participé à la grève, passant outre les menaces, le chantage, l’intimidation du patronat et du gouvernement ».

 

Bien entendu, certains médias Grecs et étrangers, cherchant à occulter l’ampleur de la colère populaire, se sont concentrés sur les agissements provocateurs de petits groupes – en Grèce, tout le monde sait que ces groupes sont de mèche avec les services de sécurité en vue de disperser les mobilisations de masse. Mais leurs plans ont capoté ! Le service de sécurité du PAME a une nouvelle fois sauvé la manifestation de masse de plusieurs milliers de grévistes et c’est seulement lorsque les manifestants du PAME ont quitté la rue située devant le Parlement que les incidents ont éclaté, ce sur quoi les médias ont insisté de façon trompeuse.

 

Les forces du PAME ont, aussi pour ce second jour de grève, envoyé le signal d’un conflit général contre la politique du gouvernement, de l’UE et du FMI. Avec les forces des syndicats et fédérations qui sont réunis dans le PAME, il y eut une large participation d’étudiants, la prochaine génération de la classe ouvrière, qui ont manifesté sous les banderoles du Front de lutte étudiant (MAS), du Comité de coordination des lycéens Athéniens ainsi que des travailleurs indépendants et des petits commerçants (PASEVE) et de la Fédération des femmes Grecques (OGE).

 

Ces forces ont manifesté l’opposition des travailleurs, de la jeunesse et des couches populaires à l’adoption des nouvelles mesures anti-populaires. Elles ont affirmé l’opposition du peuple à de nouveaux sacrifices pour la ploutocratie exigés par le gouvernement social-démocrate. Elles ont scandé « A bas le gouvernement et les partis du capital », « retrait de l’UE – pouvoir populaire-ouvrier ».

 

La secrétaire-générale du Comité central du KKE, Aleka Paparigaa déclaré lors du rassemblement de grève devant le Parlement :« la lutte ne s’arrête pas aujourd’hui, elle va se continuer. Ce torrent doit être encore plus agité, plus radical, plus subversif. Il peut tout balayer sur son passage à une seule condition : qu’il ne se laisse pas voler la victoire sur le fil, comme cela s’est produit tant de fois, lorsqu’une grande partie du peuple est piégée par des illusions ».

Alors que Sarkozy voulait récupérer son histoire : La jeunesse reprend le combat de Guy Môquet

La jeunesse reprend le combat de Guy Môquet

 

Voilà 4 ans que, suivant la consigne du président Sarkozy, les enseignants doivent commémorer Guy Môquet, le jeune lycéen et résistant communiste assassiné par les nazis le 22 octobre 1941. Ils sont censés lire sa dernière lettre à sa famille, avant son exécution.

Cette année, le pouvoir est étonnamment discret. Et pour cause: la récupération politique, que nous avons dénoncée depuis le début, risquerait de se retourner contre lui, alors que plusieurs lycées se sont déjà mis en mouvement contre la poursuite de la saignée de l’Education nationale.

Guy Môquet est en effet une incarnation de la Résistance, du refus de l’arbitraire. Communiste de 17 ans, élève du lycée Carnot dans le 17ème, il a été arrêté le 15 octobre 1940 par la police du régime collaborationniste de Pétain, pour avoir distribué des tracts à une sortie de métro. Il a été fusillé comme otage à Châteaubriant avec 26 de ses camarades, dont Charles Michels, militant syndical de l’industrie du cuir, député du 15ème.

La lutte héroïque de Guy Môquet a été un jalon important dans la Libération du pays et dans les grandes conquêtes sociales qu’elle a amenées. 111022moquet2.jpgAvec ses camarades, il est tombé pour les idéaux de justice sociale, d’égalité, de paix et d’amitié entre les peuples.

C’est exactement ce que Sarkozy et son gouvernement tentent de détruire aujourd’hui. Ceux là même qui voulaient s’emparer de la mémoire de Guy Môquet, méprise la jeunesse en la traitant d’irresponsable.

Les jeunes de 2011 ne devraient-ils pas descendre dans la rue pour combattre une situation qu’ils trouvent injuste ?

Guy Môquet, à 17 ans, n’aurait pas dû lutter et rentrer en résistance contre le pouvoir de Pétain et la barbarie Nazie ?

Mauvais souvenir encore: le gouvernement ne connait en 2011 que la répression! Lorsque les lycéens, les étudiants créent les conditions du débat en bloquant leur lieu d’étude, de même que les ouvriers de la sidérurgie, des raffineries ou de l’agro-alimentaire , la police en armes est là pour les déloger !

Le sacrifice de Guy Môquet n’a pas été vain.


Il a contribué à l’adoption du Programme du Conseil national de la résistance, à ses aspects les plus positifs notamment : « L’éducation gratuite de qualité pour tous », « l’instauration d’une véritable démocratie économique et sociale, impliquant l’éviction des grandes féodalités économiques et financières de la direction de l’économie », une sécurité sociale pour tous, pour « assurer à tous les citoyens des moyens d’existence », « la participation des travailleurs à la direction de l’économie ».

Face à un patronat largement disqualifié par la collaboration, le monde du travail gagne notamment à la Libération notre système solidaire de retraite par répartition, précisément ce que le gouvernement veut démolir aujourd’hui.

 

Guy Môquet a pu écrire encore quelques mots avant sa mort sur une palissade du camp où il était interné. Ils sont célèbres. « Vous qui restez, soyez dignes de nous, les 27 qui allons mourir ».

  Militants Jeunes Communistes, lycéens étudiants en lutte, jeunes travailleurs en grève, nous nous efforçons de l’être !

 

Jeune mais militant communiste conséquent, Guy Môquet est aussi l’auteur de ce poème engagé dans lequel nous nous reconnaissons:

 

Poème retrouvé sur Guy Môquet le jour de son arrestation le 15 octobre 1940.

« Parmi ceux qui sont en prison
Se trouvent nos 3 camarades
Berselli, Planquette et Simon
Qui vont passer des jours maussades

Vous êtes tous trois enfermés
Mais Patience, prenez courage
Vous serez bientôt libérés
Par tous vos frères d’esclavage

Les Traitres de notre pays
Ces agents du capitalisme
Nous les chasserons hors d’ici
Pour instaurer le socialisme

Main dans la main Révolution
Pour que vainque le communisme
Pour vous sortir de la prison

Pour tuer le capitalisme

Ils se sont sacrifiés pour nous
Par leur action libératrice »

Saint -Quentin, expulsion….Encore (Article du Courrier Picard)

SAINT-QUENTIN Expulsion: le compte à rebours

expulsionlecompteareboursreference.jpg 

Hier matin, dès 9 heures, le camion de déménagement était stationné devant la résidence des Flandres, au quartier Europe. Il est reparti vide, une demi-heure plus tard.

In extremis, hier matin, une mère de deux enfants a évité l’expulsion de son appartement du quartier Europe. Le sous-préfet est intervenu.

La trêve hivernale approche. Les tentatives d’expulsion avec. Hier matin encore, la locataire d’un appartement de la rue Boileau, au quartier Europe, est passée tout près d’un déménagement express. Tout comme la semaine dernière, une femme de 44 ans était sous le coup d’une expulsion de son deux pièces, à la cité des Aviateurs, faubourg Saint-Martin. La mobilisation de militants communistes, couplée à celle des voisins, avait permis de repousser l’échéance jusqu’en mars. Cette fois, la situation semble plus tendue pour cette mère de deux enfants, acculée par des arriérés de loyers estimés à 2 400 euros.

Hier, à 9 heures, au troisième étage de la résidence des Flandres, c’était l’effervescence. Assise au pied de sa porte, la locataire incriminée pleure à chaudes larmes. L’huissier de justice, accompagné de fonctionnaires de police, vient de lui signifier l’expulsion de son logement. Elle se savait en sursis. «Ça fait un an que le dossier est en œuvre », se justifie l’homme de loi. «Il faut qu’il agisse avant la fin du mois », souffle une voisine de palier, sortie en robe de chambre.

Les déménageurs du CIL étaient prêts à emballer les affaires dans les cartons. Mais, le sous-préfet, qui n’aurait pas été prévenu de la manœuvre, a illico suspendu la sanction. Comme la semaine dernière.

Trouver un autre logement

Avec 750 euros mensuels de ressources et un loyer de plus de 500 euros, la locataire ne peut plus subvenir aux besoins de son foyer et de ses deux enfants, jeunes majeurs sans emploi. Mais selon Corinne Bécourt, élue au bureau national du Parti communiste, «il y a 700 euros d’APL (allocation personnalisée au logement – NDLR) bloqués ».

La militante a bien mis en garde sa protégée du jour de se tenir prête à partir à tout moment. «Il va falloir faire jouer la solidarité de l’immeuble », lui a-t-elle expliqué en substance, lui conseillant vivement d’entamer ses cartons au cas où policiers et déménageurs viendraient à nouveau toquer à la porte. En attendant, Corinne Bécourt et ses troupes ont entrepris des démarches pour lui dénicher un autre logement, en ville. Avant le début de la trêve hivernale, le 1er novembre.

GUILLAUME CARRÉ

50ème anniversaire du massacre du 17 octobre 1961.

 L’Etat impérialiste a recours au crime raciste: souvenons-nous-en et opposons-lui l’unité des travailleurs !

Le 17 octobre 1961, dans les derniers mois de la guerre d’Algérie, 30.000 travailleurs algériens manifestent pacifiquement à Paris.

Le Front de libération nationale, le FLN, a organisé cette mobilisation pour dénoncer le couvre-feu raciste instauré à l’encontre des Algériens vivant en région parisienne, pourtant officiellement considérés comme citoyens français par l’Etat colonial.

111017icionnoielesalgeriens.jpgLa manifestation est réprimée avec une violence inouïe. La police frappe, tabasse, roue de coups, tire. Elle jette des centaines de manifestants dans la Seine pour qu’ils se noient. Des milliers sont arrêtés, battus, sinon torturés plusieurs jours durant dans des centres de rétention. Selon les historiens, il y aurait eu entre 100 et 300 morts.

Le déchaînement policier a été minutieusement organisé. Il est directement le résultat de consignes précises de l’autorité, du préfet de police Maurice Papon, celui-là même qui, en tant que secrétaire général de la préfecture de la Gironde, aida à déporter les juifs de Bordeaux sous l’Occupation.

Les crimes des policiers du 17 octobre 1961 seront tous couverts. Les faits seront et sont encore étouffés aujourd’hui officiellement.

Il ne s’agit de rien d’autre que d’un crime d’Etat, d’un crime de l’Etat impérialiste français.

Fin 1961, l’indépendance prochaine de l’Algérie ne fait plus de doutes. Mais, l’impérialisme français entend préserver les intérêts des compagnies françaises, son accès aux ressources naturelles, au pétrole, malgré la décolonisation.

La guerre et la répression continuent afin de peser sur les négociations, en Algérie mais aussi en France.

Le capitalisme français entend aussi continuer à exploiter au maximum les travailleurs immigrés algériens sur le sol français et ne peut supporter leur révolte et leur organisation.

Le racisme est intrinsèque au colonialisme, au capitalisme, à l’impérialisme.

Ceux qui les combattent leur opposent l’unité des travailleurs.

Adversaires les plus constants et résolus du colonialisme, le PCF et la CGT, avec quelques rares autres, ont organisé l’intervention des travailleurs français pour la paix en Algérie.

Dans les mois suivant le 17 octobre 1961, alors que les crimes des jusqu’au-boutistes de l’Algérie française, les fascistes de l’OAS, se multiplient des deux côtés de la Méditerranée, la mobilisation s’amplifie.

Le 8 février 1962, la répression, organisée par le même préfet Papon, massacre 9 manifestants cégétistes dont 8 communistes au métro Charonne.

Comment ne pas rapprocher ces deux tragédies ?

Exigeons plus que jamais toute la vérité sur Charonne, toute la vérité sur le 17 octobre 1961 que les autorités continuent occulter !

Plus que jamais, 50 ans après, rendons hommage aux martyrs du 17 octobre 1961 et à ceux du 8 février 1962 qui luttèrent ensemble jusqu’à la mort pour le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

Manifestations du 11 octobre : sortir le mouvement social du carcan électoral

 

par EDT pour vivelepcf – 13 octobre 2011

 

La journée d’action, de grève et de manifestation interprofessionnelle du 11 octobre 2011 n’avait pas encore commencé que tous les commentateurs, parfois même syndicaux, décrivaient son échec, son caractère « symbolique ».

Ce n’est pas ce que nous avons vécu dans les rues. Evidemment, il y avait beaucoup moins de monde qu’il y a douze mois pour les retraites et cette défaite continue à peser très fortement. Mais dans de nombreuses villes de province comme à Paris, il y avait bien plus de monde que les « habitués » à défiler.

A la SNCF, cela se confirme, la mobilisation est forte dans ces mois où s’accélère la marche à la concurrence et à la privatisation. Les taux de grévistes, 30% en moyenne, ont pu atteindre 100% dans certains établissement (ex : le tramway T4 en Ile-de-France). Comme l’an dernier, la participation de salariés du privé a souvent été remarquée, au moment où, dans l’industrie PSA annonce 10% de suppressions d’effectifs, Arcelor ferme les derniers hauts-fourneaux lorrains, les pétroliers liquident la filière raffinerie etc.

 

L’aspiration au changement politique est immense dans le monde du travail. Beaucoup ont conscience que cela ne pourra passer qu’avec les luttes, par les luttes.

 

Mais tous est fait, du côté du pouvoir, des media, comme des organisations réformistes, pour enfermer la perspective politique dans le cadre des élections, de l’alternance en 2012. Le temps des luttes suspendrait son cours. Les manifestations ne pourraient plus avoir pour but que d’affirmer l’opposition de catégories de salariés à la politique de la droite au service du Medef et d’essayer d’influer sur le programme et la politique éventuelle d’un futur pouvoir de gauche.

 

Déjà l’an dernier, au moment du mouvement pour les retraites, l’ombre de 2012 a lourdement pesé. Le refus par les responsables syndicaux d’exiger le retrait du projet de loi Woerth, la demande « d’une autre réforme », aux contenus à définir et réalisée nécessairement par un gouvernement ultérieur, n’a pas aidé à concentrer le rapport de force, considérable, capable d’obtenir une victoire immédiate qui aurait été décisive. La personnification, par beaucoup d’acteurs, de la politique du pouvoir sur Sarkozy (« il s’obstine, il n’écoute pas, il le paiera » ou en plus grossier le démobilisateur « Casse toi pov’ con ! » du Parti de gauche) a détourné le mouvement vers l’échéance électorale. La recherche à tout prix de l’unité des organisations, y compris CFDT et PS, qui acceptent l’allongement de la durée de cotisation, a réduit les possibilités de rassemblement pour la retraite à 60 ans. Là aussi, la perspective sous-jacente, était déjà celle d’une majorité électorale en 2012.

En 2009, la très forte mobilisation pour La Poste a également été déviée vers la perspective électorale, avec l’organisation d’une « votation » pour un « référendum », renvoyant mécaniquement aux élections suivantes. Les initiateurs avaient pris soin de ne pas la faire porter sur l’application de la directive européenne de mise en concurrence du courrier pour ne pas gêner l’unité de la « gauche ».

 

Cette stratégie réformiste s’oppose à la construction, à partir des revendications dans les entreprises, de rassemblements capables d’imposer des positions de rupture, de commencer à faire reculer la politique au service du capital.

 

Communistes, ce sont précisément nos objectifs.

 

Quel contraste entre la volonté de changement exprimé dans la rue ce 11 octobre, partagée par des millions d’autres qui n’ont pas vu de perspective suffisante pour se déplacer, et simultanément le jeu politicien des primaires du PS ! Tout le battage rabat vers un « champion de la gauche » porteur du consensus libéral européen. Le PS a laissé passer le plan de renflouement des banques en 2008, vient de voter le plan européen d’étranglement du peuple grec avec l’UMP, a ratifié avec la droite le traité de Lisbonne etc.

 

Dans les mois qui viennent, malgré l’écrasement de la perspective politique avec le jeu de rôles des présidentielles, communistes, nous continuerons à construire la riposte, sur des positions de rupture fondamentales : nationalisations démocratiques, défense du financement solidaire de la sécurité sociale, rupture avec l’UE du capital et son arme, l’euro…

 

Portons l’action et le débat sur les sujets où toute démagogie électoraliste est impossible !

Expulsion : sursis probable pour la locataire du Cil (Aisne Nouvelle)

Publié le mercredi 12 octobre 2011 à 14H00 -

201110114e943718abdac0109898.jpgAvec les voisins venus en nombre pour la soutenir, l’appartement de Christine était plein dimanche. (photo : G.H.)

Expulsion : sursis probable pour la locataire du Cil (Aisne Nouvelle) dans Le PCF à St Quentin

SAINT-QUENTIN – C’est un combat médiatique rondement mené. Dimanche, le parti communiste et les voisins de Christine1, menacée d’expulsion, se sont rassemblés en soutien à la locataire. La raison ? Un arriéré de 5 000 € que la locataire de la Maison du Cil traîne depuis trois ans (cf : L’Aisne Nouvelle du lundi 10 octobre).Lundi, « après plusieurs coups de fil », le PCF local, représenté par Corinne Bécourt, secrétaire de section, a réussi finalement à joindre la direction de la Maison du Cil, propriétaire de l’immeuble. « Comme nous n’avions pas obtenu de rendez-vous dans la journée, avec quelques militants, nous avions prévu d’aller directement sur place. Ce n’est pas encore officiel, mais normalement l’expulsion est suspendue. Pour que ce soit officiel, la directrice nous a dit qu’il fallait qu’elle informe d’abord ses employés. Elle a tenu compte du fait que la locataire devait retrouver un emploi à temps plein en janvier. »
Sur place, dimanche, Christine nous expliquait pourtant que même si elle avait des pistes, rien n’était encore tout à fait assuré concernant ce plein-temps. Si cette décision se confirme, en raison de la trêve hivernale, cela laisserait Christine au chaud pendant l’hiver2.
Nous n’avons pas été en mesure de joindre hier la direction de la Maison du Cil, qui pourtant devait nous rappeler « dans la journée ».
1 : Prénom d’emprunt
2 : La trêve hivernale les interdit du 1er novembre jusqu’au 15 mars
quels que soient les indus de paiement.

Dimanche dernier, je n’ai pas voté. Je n’irai pas voter dimanche prochain.

Primaires PS/ une réflexion

Dimanche dernier, je n’ai pas voté. Je n’irai pas voter dimanche prochain.

Par Marc Jammet (PCF Mantes-la-Jolie) http://marc.jammet.over-blog.com


Plus de deux millions d’électeurs se sont déplacés pour participer à la primaire du Parti socialiste. Je n’en ai pas fait partie dimanche dernier. Je n’en ferai pas non plus partie dimanche prochain pour plusieurs raisons:

  • je ne suis pas membre du Parti socialiste, ni sympathisant et je n’ai donc aucune raison de m’ingérer dans la désignation du candidat socialiste.
  • Avec cette primaire, il s’agit justement de désigner le candidat socialiste et non celui de toute la gauche. En confondant volontairement dans ses tracts son candidat et celui de la gauche, le Parti socialiste tente une OPA sur cette dernière. Ce n’est pas acceptable et c’est anti-démocratique. C’est à l’issue du premier tour de l’élection présidentielle en avril 2012 que les électeurs – tous les électeurs – décideront du candidat de gauche arrivé en tête.
  • Ce véritable coup de pub, avec l’appui volontaire des services de l’Etat et l’engagement de tous les médias, au profit d’un seul parti – désigné à l’avance comme le seul devant compter à gauche – est également une entorse très grave à l’égalité de traitement entre les partis dans notre société.
  • Et cette entorse grave à l’égalité de traitement entre les partis est, à mon avis, sciemment organisée: fin 2.000 réduction du mandat présidentiel à 5 ans et coïncidence entre les élections présidentielle et législatives (la première devant « déterminer » la deuxième), primaires du PS que l’UMP annonce déjà vouloir copier dans 5 ans …. Ce qui est en ligne de mire, c’est d’imposer deux forces politiques – et deux seules! – aux programmes nuancés mais tout à fait compatibles – hors desquelles les électeurs n’auraient plus le choix. Cela a un nom: c’est une dérive vers un système à l’américaine qui, quel que soit le choix des électeurs, laissera inchangée la politique menée comme on a pu le constater avec Bush et Obama.
  • Contrairement à ce que le nombre d’électeurs de cette primaire le laisse entendre, une telle dérive serait un recul important de la citoyenneté et de la possibilité d’intervention des citoyens. On confond volontairement ici le choix à faire entre quelques candidats (désignés préalablement par des écuries politiciennes) et l’intervention des citoyens eux-mêmes, leur réflexion, le débat lui-même. Cela a la couleur de la démocratie, cela peut en avoir le goût mais c’est avant tout remiser les électeurs dans un choix stérile dont ils ne maîtriseront pas les contours.

Dans tous les pays soumis aux dictatures, les peuples se lèvent pour remettre en cause la mainmise d’un parti unique sur la société.

En Tunisie, ce sont plus de 100 partis politiques qui ont été déclarés en quelques mois. C’est une formidable aventure, une formidable richesse démocratique.

Allons-nous, en France, décider (ou laisser décider pour nous) de réduire notre démocratie à un choix entre deux candidats de deux partis et ce, une fois tous les 5 ans?

Non seulement ce serait anti-démocratique mais extrêmement dangereux pour la démocratie elle-même.

Est-ce un hasard si c’est justement après la réforme constitutionnelle de 2.000, après 5 années de pouvoir de la gauche où le nombre de privatisations n’a jamais aussi élevé … que Jean-Marie Le Pen accède au second tour en 2002 et élimine le candidat de la gauche?

Au lieu de pleurnicher et d’avancer la seule idée qu’il faut dorénavant limiter le nombre de candidats – c’est à dire réduire la démocratie -, les partis politiques n’auraient-ils pas dû réagir de manière efficace sans toucher à la démocratie: instaurer un seuil (10% par exemple) à partir duquel un candidat peut se présenter au deuxième tour de la Présidentielle (et laisser ainsi le libre choix aux électeurs), s’engager à modifier leur comportement fait alors de davantage d’écoute des citoyens, de courage politique et de refus des compromissions – c’est à dire élargir la démocratie?

Cela aurait pu être un des enjeux majeurs de cette élection présidentielle avec un candidat communiste portant notamment ces valeurs.

La direction nationale du PCF, en s’appuyant sur un simulacre de démocratie interne, a malheureusement cédé aux sirènes de la pensée unique en préférant l’addition des étiquettes politiques avec le « Front de Gauche » et son programme qui n’est ni populaire ni partagé, au vrai dialogue en grand avec les citoyens, leur intelligence et leurs espoirs.

Une telle démarche est d’autant plus nécessaire qu’une partie de plus en plus importante du patronat (et des financiers) français verrait d’un bon oeil l’élection d’un président de gauche qui, profitant de son « état de grâce », décrèterait des mesures impopulaires (comme en Espagne ou en Grèce) que Sarkozy n’arrive plus à imposer.

Il y aura bien besoin alors d’un parti qui continue à porter la revendication d’une société débarrassée du capitalisme, qui contribue à construire, à faire vivre, et à rendre incontournable cet espoir que la majorité des partis politiques tente de détruire à l’occasion de cette présidentielle.

Autrement dit: plus que jamais, il y a – et il y aura – besoin en France d’un parti communiste digne de ce nom.

Marc Jammet.

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SAINT-QUENTIN La locataire garde son toit (Courrier Picard)

Mardi 11 Octobre 2011

SAINT-QUENTIN La locataire garde son toit

 

Corinne Bécourt, élue au bureau national du Parti communiste, s’est démenée hier pour venir en aide à Fabienne, menacée d’expulsion, à cause de loyers impayés.

SAINT-QUENTIN La locataire garde son toit  (Courrier Picard) dans Le PCF à St Quentin

Menacée d’être expulsée de son F2 à la cité des Aviateurs, l’employée précaire a appris la bonne nouvelle hier : la décision a été suspendue.

C’est une petite victoire mais une victoire quand même. Et Corinne Bécourt, élue au bureau national du Parti communiste avait prévenu: «Si je n’ai pas de nouvelles de la directrice du CIL dans la journée, nous irons dans son bureau.» À 16h30, hier, elle n’a pas eu le temps de mettre ses menaces à exécution. Face au siège du bailleur social, boulevard Roosevelt, la militante communiste venait de recevoir un coup de téléphone salvateur, «il y a eu un accord de suspension», glisse-t-elle à Fabienne, venue expressément la rejoindre.

«Oh, c’est super. Je vais appeler ma copine pour lui dire», s’émeut, les larmes aux yeux, la quadragénaire, qui avant-hier encore, se voyait contrainte et forcée de quitter son logement de la cité des Aviateurs au quartier Saint-Martin qu’elle occupe depuis 10ans. (Courrier picard d’hier). Car les galères ont débuté voici deux ans quand Fabienne ne pouvait plus honorer son loyer de 375euros mensuels, sans bénéficier d’une allocation d’aide au logement. Travailleuse précaire – elle gagne environ 700euros par mois- la quadragénaire, sans enfant, voit aujourd’hui l’avenir plus sereinement. En tout cas, elle sait qu’elle va passer l’hiver au chaud. Les discussions entre la direction du CIL et la sous-préfecture ont duré une bonne partie de la journée. «Au CIL, je leur ai dit que depuis un an, son APL (aide personnalisée au logement, ndlr) était bloquée depuis un an», insiste Corinne Bécourt. Cette manne avoisine aujourd’hui les 800euros qui serait alors décomptée de la dette actuelle et Fabienne devrait connaître une meilleure situation professionnelle en début d’année prochaine. Des garanties qui n’auraient pas laissé indifférentes les autorités.

G.CA.

La direction du CIL ainsi que le sous-préfet ont été contactés en milieu d’après-midi. Le CIL n’a pas répondu à nos sollicitations.

 dans Luttes, grèves, manifs

50% de grévistes chez les enseignants le 27 septembre : continuer !

111010manifecole.jpg50% de grévistes chez les enseignants le 27 septembre : continuer !

Avant, après 2012, seule la lutte sera décisive pour gagner le changement

Par le nombre, la journée de grève et de manifestation du 27 septembre 2011 dans l’éducation a fait la démonstration de la persistance de la colère, de la volonté de changement politique, de la capacité de mobilisation des salariés. L’opposition massive à la casse des retraites et les millions de manifestants l’an dernier ne se sont pas évanouis.

Comment cela pourrait-il en être autrement dans l’éducation après une rentrée encore plus difficile due notamment aux effets des suppressions 66.000 postes depuis 2007 ? La situation devient de plus en plus insoutenable dans la plupart des établissements.

La question de la perspective politique est plus que jamais posée. Dans les mois qui viennent, elle va être de plus en plus placée sous le signe des élections de 2012. Le budget de l’Etat qui s’apprête d’être voté est quasiment virtuel pour l’éducation puisque la rentrée et les 14.000 nouvelles suppressions de poste prévues auront lieu après mai 2012. Le Parlement, dont le Sénat nouvellement de « gauche », va surtout être le théâtre de joutes préélectorales.

Il est de la plus haute importance de ne pas laisser la perspective enfermée dans ce cadre électoral.

Depuis 10 ans, la stratégie européenne dite de « Lisbonne » de démantèlement des systèmes publics d’éducation, de marchandisation des enseignements guide les gouvernants nationaux, qu’ils soient de droite ou de « gauche ».

En 2003, le gouvernement Raffarin est parvenu à « décentraliser » les personnels techniques de collèges et lycées.

Depuis 2007, les suppressions de postes affaiblissent tout le système. La suppression de la carte scolaire accroît les inégalités et en atteint sa cohésion. Tous les effets pervers attendus se produisent. La « réforme » du lycée appauvrit gravement les enseignements aussi bien dans les filières générale que professionnelle et technologique, donc les possibilités d’acquisition de la culture générale et de l’esprit critique comme des qualifications ouvrières. La formation des maîtres a été démantelée. Le statut des enseignants, comme celui de tous les fonctionnaires, est fragilisé. Le pouvoir a engagé l’autonomisation des établissements, en vue de « l’école-entreprise avec un directeur-patron », avec notamment l’organisation des heures de soutien.

Le travail de sape permanent de l’éducation nationale a ainsi gravement avancé.

Les très fortes résistances du monde enseignant et du pays ont freiné ce mouvement mais sans réussir pour l’instant à l’inverser. C’est bien la question impérieuse. Seul le développement de la lutte sur les alternatives immédiates peut le gagner.

Il n’y aura pas de miracle électoral. On se souvient comment Claude Allègre ou Ségolène Royal ont dit tout haut, attaquant les enseignants, ce qui est la logique dominante au PS, conformément à ses choix européens. Le PS a aussi approuvé l’autonomisation des universités, préalable à leur mise en concurrence sous tutelle du patronat.

Pour 2012, les leaders de gauche sont prudemment flous, en particulier sur les questions de moyens. Par exemple, François Hollande promet maintenant le rétablissement des postes supprimés depuis 2007 (ce qui ne suffit d’ailleurs pas vu l’augmentation du nombre d’élèves) mais l’étale sur 5 ans et l’assortit de la suppression, totalement discutable, des redoublements. Face aux dégâts de la suppression de la carte scolaire, il est vaguement question de créer une « nouvelle sectorisation ».

Qu’on ne s’y trompe pas. Un plan de super-austérité se prépare contre le peuple français, comme s’il en abat sur les autres pays d’Europe, au nom de la crise, de la récession, des dettes publiques que les politiques menées provoquent elles-mêmes. Les quelques promesses préélectorales au monde de l’éducation risquent fort de s’envoler.

Aussi le succès de la mobilisation du 27 septembre en appelle d’autres. Des possibilités très importantes de convergences de lutte sont possibles pour défendre l’éducation nationale. Elles se créent spontanément avec les parents contre les fermetures de classe. Elles se développent avec l’ensemble de la fonction publique saignée de même par la RGPP. Elles peuvent grandir aussi avec le monde ouvrier face à l’affaiblissement organisé parallèlement des branches industrielles et des filières professionnelles.

Le 27 septembre, des enseignants de l’école privée manifestaient également. C’est principalement ce qu’ont mis en avant les media. En tant que salariés, avec leur propre statut, ils ont raison de revendiquer. Mais il ne saurait être question, le moins du monde, d’intégrer à la bataille pour le service public, pour l’éducation nationale, le secteur privé. Celui-ci, même sous contrat, est nettement moins frappé par les réductions de moyens gouvernementaux. Il joue plus que jamais son rôle néfaste dans le développement des inégalités scolaires, d’une logique de concurrence, toujours dans la négation de la laïcité républicaine.

Communistes, nous mettons en avant nos propositions : vaste plan de recrutement d’enseignants et de personnels éducatifs sous statut, rétablissement de la formation pédagogique, réintégration des personnels régionalisés dans l’éducation nationale, rétablissement d’une carte scolaire respectant cohésion territoriale et mixité sociale, développement des enseignements etc.

Notre pays a besoin de plus d’école pour tous !

Nous assortissons nos propositions des conditions de la rupture avec la politique actuelle : fin des cadeaux au patronat et aux plus riches, augmentation des salaires, affranchissement des traités et directives de l’UE du capital et de l’euro.

Les bombes françaises en Libye, en Afghanistan ou en Côte d’Ivoire, cela coûte au moins un milliard d’euros soit 40.000 postes d’enseignants !

Face aux attaques qui se préparent, préparons les plus grandes mobilisations, avant comme après les élections de 2012 ! A commencer par la journée d’action, de grève et de manifestation interprofessionnelle du 11 octobre.

Libération de René Gonzalez, un des « 5 de Miami » : renforcer la solidarité contre la justice inique des Etats-unis

 

Article JJ pour http://vivelepcf.over-blog.fr/ et pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

amprenegonzalezjuntoasusdoshijas2011100734354.jpgRené Gonzalez a été libéré le 6 octobre 2011, après 13 ans de détention dans les geôles américaines.

 

Libre ? Pas complètement. Il est encore astreint pour trois ans à porter un bracelet électronique à la cheville et interdit de retour à Cuba. Sa femme est interdite de visa aux Etats-Unis. Ils ne se sont pas revus depuis treize ans. Ils ne se reverront peut-être pas avant 2015. Une nouvelle manifestation de la conception US des droits de l’Homme !

 

Les autorités cubaines et la famille de René Gonzalez expriment par ailleurs leurs craintes pour la sécurité du « libéré » dans un pays où les exilés fascistes cubains pourraient attenter à sa personne.

 

Cette libération, la plus tardive possible, a au moins le mérite d’attirer l’attention internationale sur les « 5 de Miami », ces 5 Cubains scandaleusement emprisonnés depuis 1998, condamnés pour certains à vie à la suite d’un procès inique.

Leur situation est devenue un symbole de la politique américaine d’intimidation contre Cuba mais aussi de la solidarité mondiale avec le peuple cubain et le système politique socialiste qu’il s’est choisi.

 

Les « 5 », outre René Gonzalez, Gerardo Hernandez, Fernando Gonzalez, Ramon Labanino et Antonio Guerrero, étaient chargés par Cuba de surveiller les activités anti-cubaines d’organisations d’extrême-droite implantées en Floride, dont la sinistre FNCA, Fondation nationale cubano-américaine qui finance les attentats terroristes à Cuba. En aucun cas, ils n’ont porté atteinte à la sécurité ou à la légalité américaines.

Mais ce n’est pas le problème des autorités et de la justice américaines qui ont voulu faire un exemple, avoir un nouvel instrument de pression idéologique contre Cuba.

 

La libération de René Gonzalez est l’occasion d’intensifier la campagne pour la libération de tous les 5.

C’est une question humanitaire. René doit pouvoir regagner Cuba et retrouver sa famille. Comme les quatre autres.

C’est aussi et avant tout une question politique. La souveraineté de Cuba doit être respectée. L’embargo économique doit être levé.

Les « 5 de Miami » doivent être libérés.

Communistes français, nous continuerons à porter ce combat.

La direction du Parti socialiste a pris la lourde responsabilité de rapprocher la vie démocratique du niveau zéro, en suivant le piètre modèle américain.

Primaires du PS: un recul démocratique pour esquiver l’exigence populaire de changement

La direction du Parti socialiste a pris la lourde responsabilité de rapprocher la vie démocratique du niveau zéro, en suivant le piètre modèle américain.

Le PCF Paris 15ème dénonce l’organisation de « primaires » par le PS et ne comprend pas que 60 écoles publiques de notre arrondissement soient mises à disposition de cette initiative qui n’a rien d’officiel.

On comprend l’objectif de l’opération politicienne et de sa mise en scène. Six personnages incarnent superficiellement un positionnement plus ou moins « social à gauche » ou « centriste ». Mais ils ont tous adopté le même programme et siègeront dans le même gouvernement en cas d’alternance. Il ne s’agit que de canaliser l’électorat vers le candidat PS au 1er tour des présidentielles. D’autres socialistes ou « écologistes » se chargent de le faire pour le 2nd tour.

Nous le vivons de façon flagrante depuis 2007 : La réduction de la vie politique à la personne du Président de la République et à une élection tous les cinq ans est une arme pour imposer au peuple la politique de régression économique et sociale. Le PS, qui, souvenons-nous, a adopté en commun le quinquennat avec la droite en 2000, enfonce le clou aujourd’hui avec son « casting ».

Bien sûr qu’il faudra battre Sarkozy et l’extrême droite. Mais pour nous communistes, la question n’est pas qui va continuer la politique au service de l’argent après mai 2012 mais comment on la combat et on commence à la mettre en échec.

La politique de super-austérité qui s’abat sur les pays d’Europe les uns après les autres, au nom des déficits publics et de la finance internationale, est à l’ordre du jour de la France dès les élections passées. Alors que déjà la vie est de plus en plus dure pour des millions de salariés, de retraités, de jeunes, de chômeurs.

Aussi les promesses électorales d’aujourd’hui n’engagent que ceux qui les croient. Les socialistes grecs ont été élus en 2009 sur l’engagement d’augmenter les salaires de 5%…

Mais les positions de fond ne peuvent pas toujours être masquées. Les annonces des dirigeants du PS sont inquiétantes pour l’avenir du financement de la Sécurité sociale (CSG). Le PS vient de voter le plan d’étranglement du peuple grec conçu par l’UE, la BCE et le FMI. Il a laissé passer en 2009 le plan de renflouement des banques. En 2008, il a ratifié avec la droite, contre les Français, le Traité de Lisbonne. Fondamentalement, ses choix s’alignent sur ceux de l’UE du capital.

Pour nous communistes, l’heure n’est pas et ne sera jamais à faire « le choix du moins pire ».Les travailleurs ont déjà donné ! Toute notre énergie est déployée pour faire grandir des positions de rupture et contribuer au développement des luttes.

Un rapport de forces considérable existe dans le pays pour un vrai changement. Le mouvement pour les retraites, il y a un an, l’a montré par millions. Son échec a déjà été dû à l’enfermement de la perspective politique sur les élections de 2012. Le 27 septembre, les enseignants ont fait grève et manifesté en masse. Les ouvriers des raffineries du sud, de la sidérurgie en Lorraine se battent contre la liquidation de leurs usines par les trusts gavés d’argent public. A la SNCF, la mobilisation des cheminots grandit contre la politique de mise en concurrence et de privatisation.

Sur cette base construisons la riposte ! Refusons de payer leur crise ! Défendons sans concession la Sécurité sociale et les services publics! Gagnons des nationalisations démocratiques ! Refusons l’application des traités et directives européennes ! Gagnons la rupture avec l’UE du capital et l’euro !

Tout cela, ce n’est pas dans les « primaires » du PS que vous pourrez l’exprimer ! Adhérez au PCF !

 

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Les contrôleurs SNCF n’en peuvent plus de la politique de destruction du service public

Les circonstances précises de l’horrible agression d’un contrôleur, le 6 octobre 2011, sur le Lyon-Strasbourg seront connues en leur temps.

Mais l’ampleur du mouvement spontané, qui s’est étendu en quelques heures à tout le pays, de ses collègues est révélatrice d’une véritable situation de crise à la SNCF. L’émotion a été d’autant plus forte pour chaque agent de contrôle que le drame a fait écho à des expériences personnelles. En quelques années, les conditions de travail de cette catégorie de personnel, à l’avant-poste des relations avec les usagers, se sont considérablement, dramatiquement, dégradées. Et cet état de fait, que la direction de la SNCF n’ose pas nier, a des causes réelles et sérieuses, au premier titre desquelles sa politique de marchandisation et de privatisation.

La dégradation de la situation sociale en général dans le pays n’est pas seule responsable.

Les tarifs s’envolent et deviennent incompréhensibles. Est-il supportable de payer deux fois plus que le tarif « normal » parce que l’on a certain âge et que l’on a pris son billet à une certaine heure plutôt qu’à une autre ? Pour de plus en plus de personnes, prendre le train devient un luxe.

Les retards deviennent la règle, déréglant les correspondances, la vie des usagers.

Les pannes, les dysfonctionnements se multiplient. Souvenons-nous du train qui l’an dernier a mis 27 heures pour relier Strasbourg à Port-Bou.

Tout cela accroît le mécontentement général des usagers. Les contrôleurs sont en première ligne pour supporter cette tension nouvelle.111008_controleur_sncf.JPG

Cela leur est d’autant plus dur que leurs effectifs baissent et que leurs horaires de travail et leurs statuts sont attaqués comme ceux de l’ensemble des cheminots.

Car la dégradation de la qualité du service public a elle aussi ses causes réelles et sérieuses :25.000 suppressions d’emploi depuis 10 ans, le démantèlement des services de maintenance, la politique d’éclatement de l’entreprise.

Plus que jamais, il s’agit pour le gouvernement et la direction de l’entreprise de créer des foyers de profits, dans l’exploitation, pour de futurs actionnaires privés ou pour la concurrence. Plus que jamais, il s’agit de reporter sur l’usager, l’agent, le contribuable national et régional, les frais, les investissements lourds.

La séparation du Réseau (RFF) de la SNCF à la fin des années 90, la régionalisation des TER, l’application (absurde en termes d’organisation du service) des directives européennes de mise en concurrence, la casse du statut des cheminots : voilà la politique qui est responsable de la situation.

Quand cela se traduit par des milliers d’agressions d’agent par an, les fauteurs de privatisation n’osent plus rien dire. Les agents hurlent leur colère et ils ont raison.

Des mesures immédiates sont nécessaires pour assurer la sécurité des contrôleurs sur toutes les lignes.

Mais, on le voit bien, le problème ne pourra pas être réglé de façon « sécuritaire ».

Le service public exige davantage de personnel dans les trains comme dans les gares, littéralement déshumanisée (alors que les commerces privés s’y multiplient).

Il faut inverser la politique de privatisation, de concurrence, de casse des statuts, telle qu’elle s’opère au niveau régional, européen et avant tout national.

Le mouvement spontané des contrôleurs fait écho au succès de la manifestation des cheminots du 16 juin dernier. Face au consensus européen UMP/PS des privatiseurs, seules les luttes et leur convergence, avant et après les élections, permettront d’inverser cette politique.

Dimanche 9 octobre à 16H45, urgence expulsion…Contre l’injustice LUTTONS

FAITES CIRCULER L’INFO

PARTI COMMUNISTE FRANCAIS

SECTION DE ST QUENTIN

RENDEZ VOUS demain DIMANCHE A 16H45 , SUR LE LIEU DE L’EXPULSION à StQuentin

Nous contacter pour avoir le lieu du rendez vous ; pcfquentin@live.fr ou 06/26/09/26/48

L’expulsion est une violence qui jette les gens dans la spirale de l’ exclusion et de la grande précarité. C’est un drame qu’il faut arrêter

Nous sommes au bout du parcours, seule la mobilisation peut empêcher l’expulsion; Nous devons être nombreux à montrer que nous ne laisserons pas faire et que nous attendons de pied ferme le huissier et les forces de l’ordre et s’il le faut jusque la date de la trêve hivernale 

Malheureusement, tous les ans à la même époque, la section du PCF de st quentin est saisie par des familles, des hommes, des femmes en situation d’expulsion…sur le Saint-Quentinois, les expulsions avec intervention des forces de l’ordre ne sont pas toujours visibles, la « honte » du locataire expulsé est un des facteurs. Les méthodes aussi ont changé, les bailleurs  utilisent de plus en plus des techniques qui font que le locataire part  avant la date fatidique. Normalement la loi fait obligation de relogement, ce n’est quasiment jamais le cas..

BAS SALAIRES, CHOMAGE , PRECARITE

Les risques d’expulsions augmentent car les loyers n’ont jamais été aussi élevés, les locataires ne peuvent plus suivre, d’autant que la précarité, la pauvreté salariale et le chômage progressent. Pendant ce temps, les profits explosent et les riches deviennent de plus en plus riches

L’expulsion est une violence qui jette les gens dans la spirale de l’ exclusion et de la grande précarité. C’est un drame qu’il faut arrêter.


Notre petition de 2004:

Saint-Quentin, arrêté anti-expulsions

Monsieur le Sénateur Maire,

Mesdames et Messieurs les Conseillers Municipaux


Nous vous demandons l’adoption de cet arrêté ANTI-EXPULSION

ARRETE

Vu les articles L 2211-1 et suivant du Code Général des Collectivités Territoriales,

Vu la loi N° 98-657 du 29 juillet 1998 d’orientation relative à la lutte contre les expulsions,

Considérant qu’en dehors de la trêve hivernal, des hommes, des femmes, des familles seront alors privés du droit fondamental au logement, le relogement pourtant prévu par la loi n’étant pas respecté,

Considérantque perdre son logement entraîne la perte de tous ses droits, les personnes concernées étant dans l’impossibilité de se réaliser tant professionnellement , que familialement,

Considérant que ces mesures d’expulsion sont totalement inhumaines, injustes, inadmissibles et ne prennent pas en compte les difficultés que rencontrent les personnes (licenciement, difficultés familiales, surendettement…),

Considérantque ces expulsions portent atteintes à la santé, à l’éducation, à la sécurité des enfants et ne respectent pas la convention internationale des droits de l’enfant,

Considérant que l’insécurité sociale peut toucher chacun des administrés et les amener à l’expulsion,

Considérant alors que ces mesures sont prises à l’encontre de ces personnes et sont de nature à troubler l’ordre et la tranquillité publique,

Considérant que le droit au logement est un droit fondamental reconnu par les lois,

ARRETE

Article 1 : La ville de Saint-Quentin est déclarée zone hors expulsion locative et aucune personne ou famille ne sera expulsée pour des raisons économiques ou à cause des effets de l’insécurité sociale

Nous demandons au Maire de Saint-Quentin d’adopter en urgence lors du conseil municipal cet arrêté

Robert Hue suit Hollande après Huchon : en quête de place ministérielle ?

111006huehollande.jpgHue avec Hollande (mais renouvelé sénateur par le PCF)

ML pour vivelepcf


Certains polémistes trouvent de bon ton de railler l’insignifiance présumée de la candidature de M. Jean-Michel Baylet aux primaires du PS. Ils se trompent.

L’héritier de l’influent quotidien « la Dépêche du midi », sait ce qu’il fait. Il porte les intérêts de son groupement d’élus, lui ménage des places pour après l’élection, en même temps qu’il apporte au PS, c’est-à-dire à François Hollande, un appoint au « centre ». Les radicaux, c’est comme les radis, rouges à l’extérieur, blancs à l’intérieur…

Dans le même ordre d’idée, on retrouve un certain Robert Hue. L’ancien secrétaire liquidateur du PCF, aujourd’hui président de l’insignifiant Mouvement unitaire pour le progrès, figure parmi les premiers soutiens à François Hollande dans la primaire du PS. On avait déjà remarqué son soutien appuyé, jusqu’à être présent dès le 1er tour sur sa liste aux régionales, au socialiste droitier Jean-Paul Huchon en 2010.

Que cherche Robert Hue ? Une place au gouvernement ?

Que représente Robert Hue ? Rien en lui-même mais surtout un élément de l’héritage du PCF qu’il sert à la social-démocratie contre quelques lentilles. On comprend l’intérêt de la droite et du PS à faire vivre cette particule politique sinon négligeable.

Son alignement servile sur le PS ne mérite que le mépris et confirme la trahison par le personnage du parti qui a fait de lui un élu depuis 34 ans…

Communistes, nous serions en droit d’attendre que les directions de notre parti se désolidarisent entièrement de ses prises de position et de cette « personnalité ».

Et bien non ! Elles viennent de faire réélire Robert Hue, il y a deux semaines, sénateur du Val d’Oise. Le PCF n’avait-il personne d’autre à proposer qu’un satellite affiché du PS qui, de surcroît, ne reverse pas ses indemnités au Parti auquel il doit tout ? Oui, évidemment. Mais on voit qui commande vraiment les tenants du Front de gauche.

Maintenant Hue a au moins le mérite d’avoir une ligne claire. Chacun son rôle !

Il ne joue pas au contrepoint de complaisance à « gauche » pour mieux drainer vers le candidat social-démocrate comme le font d’autres.

Battre la politique menée aujourd’hui par Sarkozy, et donc évidemment Sarkozy, ne peut se faire qu’en rupture complète avec le consensus, notamment européen, droite/PS sur les questions économiques et sociales de fond.

Cela demande que notre Parti se libère de ces compromissions et voit au-delà de petites ambitions telles que celles de M. Hue.

Nouveaux prix du timbre : grave menace de déstructuration du courrier postal

Il y a peine plus d’un an (jusqu’au 1er juillet 2010), il fallait payer 56 centimes d’euro pour un courrier de moins de 20 grammes censé être distribué le lendemain (J+1).

Le 1er octobre 2011, la direction de La Poste a lancé, avec large publicité, un nouveau tarif, la « lettre verte » : 57 centimes d’euro pour une distribution en deux jours (J+2). Plus cher, plus lent !

Entre temps, le tarif « normal » est passé successivement à 58 puis à 60 centimes d’euros.

Derrière cette politique tarifaire se cache un bouleversement du service public postal du courrier et l’abandon d’un élément social et économique absolument structurant pour notre pays: la possibilité pour tous d’envoyer du courrier du jour au lendemain sur tout le territoire français.

L’évolution prévue est vite comprise. Il s’agit de segmenter l’activité pour faire plus d’argent tout en réduisant le service. Le PDG de La Poste ne cache pas ses ambitions. La lettre « verte » doit représenter les deux-tiers des volumes de courrier « d’ici trois à cinq ans ».

Le prix du timbre « normal » va s’envoler. L’élémentaire va devenir un service « spécial ». La Poste va perdre sa compétence à acheminer le courrier au moindre coût du jour au lendemain. C’est déjà dans cet esprit que les centres de tri départementaux sont liquidés au profit de plates-formes régionales ultra automatisées, ultra coûteuses (pour l’instant c’est le service public et les agents qui payent les frais !) mais qui ne sont pas adaptées au J+1.

Les prétextes de la direction de La Poste pour amener son affaire sont risibles. La lettre « verte », comme son nom l’indique, serait écologique. Vraiment original comme emballage publicitaire dans la période !

C’est se moquer du monde. La fermeture des centres de tri, sans remonter à la fin du tri ambulant dans les trains, a accru considérablement le transport par camion. La pollution cumulée en gaz carbonique par La Poste a quasiment doublé en 10 ans…

La direction de La Poste annonce régulièrement elle-même le déclin du courrier papier mais, tous les ans, elle doit constater que les volumes de courrier baissent à peine, malgré internet et la « crise ».

Quant au résultat financier de La Poste, il va de mieux en mieux : 2 milliards d’euros d’excédent brut d’exploitation en 2010, 550 millions d’euros de bénéfice net. Au premier semestre 2011, l’excédent d’exploitation de la seule branche courrier a atteint 489 millions d’euros.

La création du nouveau timbre J+2 traduit la stratégie de déclin de l’entreprise publique qui a déjà conduit à des dizaines de milliers de suppressions d’emploi (11.000 en 2010) et à une dégradation sans précédent des conditions de travail et de rémunération des agents. Un service moins bon, mais plus cher pour les usagers, pour plus de profits en fin de comptes pour les actionnaires privés qui feront main basse sur La Poste.

Voilà ce qui se cache derrière le nouveau timbre « vert ».

Nous demandons sa suppression, le retour du prix du timbre rouge à 57 centimes.

Au-delà, c’est un choix de société qui concerne le pays tout entier : défendons la norme de distribution, le moins cher possible, du courrier postal du jour au lendemain et les moyens, notamment humains, qu’il faut pour cela. C’est toujours structurant pour la vie du pays.

Refusons les règles du profit capitaliste et l’application des directives européennes de marchandisation. Reconquérons le monopole public de La Poste.

Tout cela est de la responsabilité du gouvernement et sera le résultat de nos luttes convergentes, salariés de La Poste, des autres services publics, usagers en général.

Nous avons été des millions en 2009 à exprimer notre volonté de défendre le service public postal. C’est une base pour la lutte avant comme après 2012.

par pcf paris 15

Scandale DEXIA: ce que nous dénoncions, déjà, en 2008

Article PCF Paris 15 du 30 septembre 2008

 

Voilà 20 ans que les gouvernements successifs s’appliquent à démanteler et à privatiser les institutions financières publiques.

Deux banques, parmi d’autres, font beaucoup parler d’elle dans cette semaine d’agitation financière. Cela vaut la peine de rappeler leur histoire.

Le groupe Dexia « dévisse » en bourse et quémande 6,4 milliards d’euros pour se renflouer de ses créances douteuses. Dexia est né en 1996 de la fusion d’une banque belge et du Crédit local de France.

Le Crédit local de France a été créé, 1ère étape du processus de privatisation, en 1987 sous le gouvernement Chirac. Il a regroupé, sous un nouveau statut de droit privé, les activités financières de la Caisse des dépôts et consignations tournées vers le financement des projets des collectivités locales : une mission de service public par excellence. En 1991, sous le gouvernement socialiste, le Crédit local est partiellement privatisé et la moitié de son capital est mis en bourse. En 1996, sous le gouvernement Juppé, la fusion avec le Crédit communal de Belgique achève la privatisation. En 2008, Dexia n’est pas loin de la faillite ! Entre temps, on a assisté à la dérive vers une gestion spéculative, au détriment en particulier des collectivités locales. Le comble : c’est le gouvernement belge pour 3 milliards d’euros et la CDC française pour 3 autres milliards qui s’apprêtent à renflouer Dexia pour qu’elle continue à être une banque privée.

La banque Natixis, quant à elle, a dû provisionner 4 milliards d’euros pour ses créances immobilières douteuses. Son cours en bourse s’effondre. Ses principaux actionnaires, les Caisses d’épargne et les Banques populaires doivent allonger 3,7 milliards.

Natixis a été constituée en 2006 après la fusion de Natexis, filiale des Banques populaires avec CDC-Ixis, filiale des Caisses d’épargne.

CDC-Ixis avait été constituée en 2001, en tant que filiale de droit privé, sous le ministère de Fabius. CDC-Ixis a regroupé un tiers des activités financières de la Caisse des dépôts et consignations, prétendument « concurrentielles ». Les agents de la Caisse des dépôts et leurs syndicats s’étaient opposés avec force alors à ce détournement de fonds publics vers les marchés financiers au détriment des investissements d’intérêt public. La privatisation pur et simple du capital était programmée. Elle a eu lieu en 2004 avec la prise de contrôle par la Caisse nationale des caisses d’épargne, dont le statut semi-public avait également été supprimé sous la « gauche plurielle ».

Dexia, Natixis : deux résultats du choix des gouvernements successifs, qui ont su se répartir les rôles dans le cadre de l’alternance, de livrer aux marchés financiers, à la spéculation, les institutions publiques financières.

Nous continuons, plus que jamais, a demander la renationalisation de ces banques : mais non la socialisation des pertes pour continuer à enrichir les capitalistes !

La Poste est l’une des principales institutions financières encore publiques. Le processus de privatisation a été engagé de même par les mêmes gouvernements. Sous la « gauche plurielle », les encours des Chèques postaux étaient détournés vers les marchés financiers avec la création de la filiale privée Efiposte. A la suite d’Efiposte, la « Banque postale » est constituée en 2006. Elle prend le contrôle de toute la gestion financière et s’engage vers une gestion de type entièrement privée. Les Centres de services financiers de La Poste restent intégrés à l’établissement public mais travaillent pour la filiale privée.

La « banalisation » des livrets A a été votée cette année, menaçant l’un des rôles majeurs de La Poste : la collecte de l’épargne populaire vers le financement du logement social.

Sans complexe, la direction de « Banque postale » est en train de nouer, en pleine période de crise financière, un partenariat avec une filiale de la Société générale qui n’est pas, on le sait, la dernière à s’être illustrée dans la spéculation autour des « subprimes ».

Aujourd’hui, le changement de statut et la privatisation partielle de l’ensemble de La Poste sont programmés par le gouvernement.

Mettre en échec ce projet, empêcher la privatisation de la « Banque postale », gagner sa réintégration dans l’entreprise publique : voilà une lutte d’importance capitale, également vue sous l’angle de combattre le cancer financier de l’économie.

Les convergences d’intérêt sont très fortes. Les activités financières publiques de La Poste conditionne le maintien de la présence postale, limitent les pratiques lucratives des banques (tarifs), participe dans l’intérêt du pays à la collecte de l’épargne populaire. Des milliers d’emplois sont aussi en jeu.

Dans le cadre de la bataille contre la privatisation de l’ensemble de La Poste, la question de la « Banque postale » doit faire l’objet une lutte d’intérêt national !

A la vue des dernières décennies, n’attendons pas une éventuelle alternance en 2012 pour engager la lutte !

APPEL à une mobilisation historique le 11 OCTOBRE par La CGT Goodyear

Cessons de nous indigner, révoltons nous !

La CGT Goodyear vous informe que le 11 Octobre 2011, journée choisie par les confédérations comme journée d’action contre la situation actuelle, nous appellerons l’ensemble du grand bassin Amiénois à une mobilisation historique.

Le site de Goodyear Amiens est sans aucun doute le symbole de la résistance contre une multinationale qui fait d’énormes bénéfices et qui pour autant s’acharne à délocaliser la production et détruire des centaines d’emplois directs et des milliers indirects !!!

Il n’y a plus un jour où l’on nous annonce des fermetures d’usine, des licenciements par centaines et c’est à chaque fois le même discours : « il faut délocaliser pour augmenter la profitabilité des entreprises…. »

A chaque fois ce sont des salariés qui sont visés, des vies de familles détruites, des familles mises dans la détresse et la misère, certains même se suicident parce qu’ils perdent tout ce qu’ils ont construit !!!

Chez Goodyear les salariés ont décidé depuis 2007 de dire NON, NON à la délocalisation d’une activité pérenne, NON à la mort de 817 emplois, NON à la destruction de milliers d’emplois indirects, NON à une fermeture de site où un groupe vient d’annoncer une augmentation de 43% de son bénéfice !!!!

Les actionnaires de Goodyear se félicitent des extraordinaires résultats du groupe, les meilleurs jamais connus à ce jour. Dans de très nombreux groupes c’est la même chose, les actionnaires se mettent un max dans la poche et ils annoncent des fermetures d’usine sacrifiant au passage des milliers d’emplois en France !!!

Allons nous encore les laisser faire sans s’unir pour dire STOP à la casse de notre PAYS, le gouvernement ne cesse de dire qu’il faut lutter contre le chômage, c’est ce que nous faisons chez Goodyear depuis des mois, la justice ne cesse de nous donner raison, preuve que notre lutte contre la misère sociale est légitime !!!

La CGT Goodyear et les salariés de Goodyear Amiens, appellent la population du grand Amiens à venir devant le site de Goodyear le 11 Octobre 2011 dès 10.00 heures.

Nous devons nous unir pour demander des droits nouveaux, obtenir une loi pour interdire les licenciements boursier, sur Amiens d’autres entreprises sont dans le collimateur des actionnaires, Whirlpool, Valéo, Procter, Carbonne Lorraine.

Partout ça délocalise et le gouvernement n’a rien trouvé de mieux que de nous taxer pour éponger une dette dont il est le seul responsable, combien de temps encore allons nous accepter de payer les erreurs des autres ???

Qu’allons-nous laisser à nos enfants si nous ne réagissons pas ????

Nous devons le 11 Octobre 2011 dire notre ras le bol de voir nos emplois partir parce que des actionnaires le décident à l’autre bout de la planète, si demain Goodyear arrive à mettre à mort notre usine l’onde de choc sera terrible pour tout le bassin d’emploi de notre région…

Nous appelons tous les habitants de la région, les mères de famille, les chômeurs, les retraités, les précaires, les salariés menacés de chômage, à se réunir devant notre usine le 11 Octobre 2011 à 10.00 heures.

De même nous interpelons les politiques qui se disent de gauche à nous rejoindre, non pas dans des discours mais des actes, dire que l’on nous soutien c’est bien mais le faire c’est mieux tous les politiques de gauche doivent être à nos cotés et exiger avec nous une loi qui mette un terme à la mort industrielle de notre FRANCE…

S’il y a plus de 56 Mois que nous luttons avec succès, nous pouvons le faire partout, la direction Goodyear aidée de certains aimerait nous voir abdiquer pour lui permettre de verser encore plus de FRIC aux actionnaires et aux dirigeants !!!Nous avons un devoir de continuer la lutte contre ceux qui veulent notre peau, mais aujourd’hui il faut que tous les habitants de notre région s’unissent pour faire front commun et exiger l’arrêt du projet de restructuration sur Goodyear mais aussi ailleurs !!!

Nous avons TOUS ENSEMBLE les moyens d’exiger et obtenir l’arrêt de la casse industrielle et la mort de nos emplois !!!

C’est aujourd’hui que nous devons nous unir, c’est aujourd’hui que nous devons gagner, ne pas croire que nous n’avons pas les moyens de faire céder les entreprises, c’est TOUS ENSEMBLE que nous pouvons inverser la situation, nous avons l’obligation de nous mobiliser, il faut le faire en commençant par la journée du 11 Octobre 2011. Les salariés de Goodyear Amiens vous appellent donc à une union vitale pour EUX mais aussi pour VOUS, TOUS ENSEMBLE nous ferons changer le monde que l’on veut nous imposer, nous sommes dans une période ou les politiques n’ont d’autres choix que de nous entendre, au delà des promesses et grands discours nous devons obtenir du concret, faute de quoi dans 10 ans nous serons toutes et tous des STF (Sans Travail Fixe).

Nous n’avons plus le choix, nous devons agir, nous comptons donc sur la présence du plus grand nombre devant le site Goodyear Amiens le 11 Octobre 2011.

VOTRE SYNDICAT, VOS ELUS CGT


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