Archive | mai 2011

Dans la presse (L’Aisne Nouvelle ): Les communistes se rebiffent

Publié le lundi 30 mai 2011 à 14H00

Dans la course à l'investiture du PCF  pour 2012, Emmanuel Dang Tran a reçu le  soutien inconditionnel des participants axonais à  la réunion

Dans la course à l’investiture du PCF pour 2012, Emmanuel Dang Tran a reçu le soutien inconditionnel des participants axonais à la réunion

Dans la presse (L'Aisne Nouvelle ): Les communistes se rebiffent dans ELECTIONS: Un moyen pas un objectif

Pour les communistes, réunis à Saint-Quentin, pas question de se plier aux desirata de leur chef de file national, Pierre Laurent.La visite d’Emmanuel Dang Tran, membre du conseil national du PCF, et candidat à la candidature pour la présidentielle de 2012, a été l’occasion de rappeler leur indépendance.
La préférence de Pierre Laurent pour la candidature de Jean-Luc Mélenchon en 2012 ne passe décidément pas. En tout cas pas à la section de Saint-Quentin, comme dans bien d’autres sections de l’Hexagone.
C’est ce qui est ressorti de l’assemblée du 24 mai, à laquelle était invité Emmanuel Dang Tran. Les participants ont insisté sur le fait que le fond du problème était sa vision politique.
Les communistes saint-quentinois refusent catégoriquement de s’aligner sur un ex-socialiste, et de voir les positions de leur parti effacées à court terme.
Le niveau de résistance à la politique du gouvernement, l’ampleur des luttes à l’instar de celles pour les retraites à l’automne, appellent pour eux une autre perspective que l’avènement d’une nouvelle « gauche plurielle » en 2012.
Pour les participants à la réunion, il serait irresponsable de laisser les 55 % d’opposants de 2005 à l’Union européenne et le rejet de l’euro être détournés par l’extrême-droite. Et de rappeler que le PCF avait toujours combattu Maastricht, Lisbonne et la monnaie unique, contrairement à Jean-luc Mélenchon. L’action des militants au plus près des réalités de ceux qui sont confrontés à l’exploitation reste fondamentale pour combattre le capitalisme, ont rappelé les militants.
Pour les communistes de Saint-Quentin, avec un « Front de gauche » derrière Jean-Luc Mélenchon, le PCF s’enfoncerait dans une logique électoraliste, une politique institutionnalisée. Selon ces derniers, la raison d’être du PCF est ailleurs, dans la lutte des classes pour commencer, et la mise en échec de la politique au service du patronat, loin des calculs politiciens pour la présidentielle de 2012.
Dans la « primaire » qui leur sera imposée, la candidature d’Emmanuel Dang Tran apparaît donc le moyen de s’exprimer librement, de montrer que leur vision ne se résigne pas à emboîter le pas de Jean-Luc Mélenchon.
Le vote des adhérents aura lieu au plan national les 16, 17 et 18 juin.

 

Erick LESKIW

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Impôts sur le revenu : aggravation des inégalités

images.jpgMoins de service pour les petits contribuables, moins de contrôle pour les nantis et les fraudeurs !

 

La campagne « Impôt sur le Revenu » a démarré le 9 mai 2011. Elle représente un temps fort autant pour la population que pour les agents des finances publiques. Les contribuables, imposables ou non, sont accueillis au sein des sites des finances, afin de remplir au mieux leurs déclarations de revenus.

Cette période met également en évidence la situation catastrophique du quotidien des services fiscaux, victimes de réformes à répétition.

En avril 2008, la fusion entre les 2 directions : Impôts (pour l’assiette = établissement de l’impôt) et Trésor public (pour le recouvrement) est actée dans le but officiel de « moderniser l’Administration ». Un guichet fiscal unique » est ainsi créé : le service impôt particuliers (nommé SIP). Calendrier politique oblige, l’ensemble des SIP doit être mis en place avant l’échéance présidentielle de 2012.

Cette fusion correspond à une logique « d’économie d’échelle » , qui se traduit par une baisse de la qualité du service public : moins d’agents des impôts, c’est moins d’accueil pour les contribuables les moins fortunés, c’est aussi moins de contrôle pour les fraudeurs, choyés par une politique fiscale inégalitaire.

L’impôt sur le revenu répond à une logique de justice sociale, de redistribution, de solidarité. La quasi intégralité des revenus du travail y sont assujettis. Les revenus du capital, des possédants qui s’enrichissent sans travailler, le sont déjà anormalement peu. Pour les plus riches, ils ne le seront pratiquement plus.

Le but réel de cette « modernisation » est l’objectif d’un non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux. La direction générale des finances publiques (DGFIP) établit un record en affichant un non remplacement de 66%, au delà des espérances du gouvernement. La création d’un SIP permet de supprimer des postes en « rationalisant » le travail.

De moins en moins d’agents pour offrir un accueil de qualité. Stress permanent du personnel devant une charge de travail de plus en plus lourde .

Pendant ce temps-là, le gouvernement relève le seuil d’imposition de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) de 800 000 à 1,3 million d’euros : 300 000 foyers chanceux qui ne seront plus imposables. Il change le barème (2 tranches d’imposition au lieu de 6) et il abaisse les taux d’imposition : les « pauvres » qui restent assujettis paieront moins. De plus, le bouclier fiscal qui est supprimé est en fait encore valable jusqu’au 31 décembre 2013.

Ces énormes cadeaux fiscaux concédés aux classes aisés (se rajoutant aux précédentes) ne vont pas gonfler le volet recettes de l’Etat. Encore un manque à gagner qui sera sûrement compenser par une énième réduction drastique du nombre de fonctionnaires.

Pour nous, communistes, il faut inverser la vapeur : le service public doit exister et être pérennisé!

  • Arrêt des suppressions d’emplois au sein de la fonction publique!
  • Instauration de bonnes conditions de travail pour les agents des finances publiques et d’accueil pour les contribuables!
  • Pour une justice fiscale égalitaire et progressive, base de la justice sociale!
  • Nous sommes contre le credo « faire plus avec moins » et nous apportons notre soutien plein et entier aux agents des finances publiques .

Concurrence autour de la marque déposée « Front de gauche » ? Le PCF existe depuis 90 ans…

Par Dominique Negri, membre du Conseil national du PCF

Depuis quelques jours un émoi saisit certains membres et dirigeants du PCF.

 

Ils découvrent en effet que la marque « Front de gauche » a été déposée le 28 juillet 2009, en son nom propre, par un certain Gabriel Amard, membre de la direction nationale du Parti de gauche.

De son côté, un peu plus tard, la direction du PCF a déposé l’appellation « Front populaire de gauche ».

 

Toutes les informations sont vérifiables sur le site de l’Institut national de la propriété intellectuelle (INPI) et sont évidemment connues des premiers intéressés.

 

Cette concurrence pour la propriété du nom « Front de gauche » est significative du niveau de confiance et des arrière-pensées entre les partenaires du Front.

Pourtant, d’élections en élections, des européennes de 2009 aux législatives de 2012 en passant évidemment par les présidentielles, ils ont décidé de jouer l’unité avec des candidatures communes. On notera, au passage, combien le « Front de gauche » n’est qu’une création électoraliste…

 

On comprend aisément le jeu de Mélenchon et de son ex-courant du PS. Le PG ne représente à peu près rien en termes d’organisation et encore moins dans la société. S’identifier au Front de gauche (d’autant plus facilement vu la proximité des intitulés) leur permet de s’approprier une partie de ce que représente le PCF.

Et puisque c’est la direction du PCF qui est venue les chercher et qui a besoin d’eux, ils n’hésitent pas à pousser l’avantage en obtenant toujours plus de visibilité, de candidats, de postes d’élu aux dépens de notre parti.

En cas de divorce après 2012, l’aventure Front de gauche aura été tout bénéfice pour le PG.

 

La démarche de la direction du PCF ne peut se comprendre que dans la suite de la stratégie qu’elle poursuit depuis des années.

« Mutation », « Nouveau parti », « Collectifs antilibéraux », « Métamorphose », elle conduit avec constance, malgré les communistes, le processus d’effacement du PCF et de sa raison d’être.

Le « Front de gauche » est le nouveau moyen pour finir de « transformer » le PCF en un parti comme les autres, une coquille vide, une association d’élus, fondu dans un ensemble social-démocrate de gauche.

C’est peut-être y aller à grands traits que de l’écrire ainsi mais j’invite chacun à mesurer objectivement ce que représente le Front de gauche en termes de positionnements, de mode d’organisation et même d’alliance.

Imposer le Front de gauche et Mélenchon depuis 2008, en utilisant le caractère structurant des campagnes électorales, sans jamais avoir soumis ce choix aux communistes, c’est le moyen de transformer le PCF en « Front populaire de gauche ».

 

« Front populaire de gauche » et non « Front de gauche » ! Puisque M. Amard et le Pg ont grillé la politesse à la direction du Parti !

 

L’observation du processus de destruction du Parti communiste espagnol, sur plus de dix ans, avec des partenaires variés, pour en arriver à la « Gauche unie », est très instructive à ce titre.

 

Les communistes, les travailleurs n’ont pas besoin d’une nouvelle « marque déposée ». « Communiste », c’est beaucoup plus signifiant que « gauche ».

Depuis 90 ans, le PCF, par ses fondements théoriques, son organisation, son histoire représente quelque chose de très fort : un parti révolutionnaire conséquent.

Laissons donc le Front de gauche au Parti de gauche, à son dirigeant mitterrandien, à la Gauche unitaire et aux dizaines d’autres groupuscules qui frappent au portillon pour se partager ce qu’il espère être les dépouilles de notre grand parti. A tous ceux aussi qui, membres du PCF, pensent que celui-ci n’a plus de raison d’être. C’est leur droit. Mais qu’ils ne cherchent pas à entraîner notre parti dans leur choix !

 

Pour ma part, je fais partie de ceux qui affirment la nécessité du PCF pour notre peuple dans la lutte des classes contre un capitalisme qui continue toujours à dominer.

Faisons vivre le PCF, renforçons-le conformément à ce que son sigle continue à représenter dans l’inconscient collectif de notre pays, à l’attente qui s’exprime d’une perspective politique de rupture anticapitaliste.

 

Ouf, j’ai vérifié, les statuts du PCF sont bien déposés depuis 1920 !

Liste des manifestations du MARDI 31 MAI POUR LES SALAIRES

ILE de FRANCE Rassemblement mardi 31 mai à partir de 11h30 devant le Ministère à Bercy (Place du Bataillon du Pacifique). La FSU est chargée de demander une audience avec le Ministère du budget. Les secrétaires nationaux de la fonction publique des différents syndicats seront les membres de la délégation. Une courte manifestation ponctuera ce rassemblement (en fonction de la participation) , le cortège empruntera la rue de Bercy, puis le Bd de la Bastille avec dislocation Place de la Bastille. La réunion intersyndicale des fonctions publiques de l’Ile de France pour préparer la journée du 31 mai s’est tenue lundi 23 mai après-midi à la FSU. Etaient représentés : CGC, CGT, FSU, Solidaires, UNSA.

 

AISNE Rassemblement devant la Préfecture de Laon à 10h et manifestation. Demande d’audience au Prefet. Intersyndicale : FSU, CGT, CFDT, UNSA, FO.

 

ALPES de HAUTE PROVENCE Jeudi 26 mai Bourse du travail à 10 H30. Audience en Préfecture avec le directeur de Cabinet. FSU, CFDT, CGT, Solidaires, UNSA.

 

HAUTES ALPES Manifestation 10h Esplanade Conseil Général Gap. A l’appel de CGT, FO et FSU.

 

ARDENNES Rassemblement à 11h devant la Préfecture de Charleville-Mézières Dépôt d’une motion au Préfet. Conférences de presse le jeudi 26 mai. CGT-CFDT-FO-FSU-UNSA Pas d’appel unitaire à la grève.

 

ARIEGE Rassemblement à 17h30 Halle des allées de Villote à FOIX. Pas de conférence de presse unitaire. Conférence de presse FSU : sur la question des salaires, sur les services publics. CFDT, CGC, CGT, CFTC, FO, Solidaires, UNSA et FSU.

 

AUBE Rendez-vous à 12h devant la Préfecture de Troyes pour pique-niquer. FO CGT Solidaires CDFT FSU.

 

AUDE Rassemblement : Carcassonne, au Rocher de la Lutte à 17h30. Narbonne : Inter-UL aujourd’hui. Communiqué de presse. Demande d’entrevue Préfecture. Appel de : CFDT, CFTC, FO, FSU, CGT, Solidaires, UNSA.

 

AVEYRON Appel à la grève manifestation départementale : 31 mai à 14h30, Place d’Armes Défilé de la Place d’Armes au centre des Impôts où seront brûlées symboliquement des feuilles de paie. Conférence de presse : jeudi 26 mai. Proposition d’envoi de feuilles de paie avec la mention « diminution du pouvoir d’achat = 10% » au Président de la République (annonce de l’action en fin de manifestation). Action unitaire (malgré des divergences sur les modes d’action, c’est l’unité qui a primé).

 

BOUCHES du RHONE Marseille : manifestation à 10h30 du Vieux-Port à la Préfecture Arles : RDV à 11h devant la Sous-Préfecture. CGT, CFDT, FSU, UNSA et Solidaires.

 

CANTAL Appel à la grève CFDT CGT FSU FO UNSA Solidaires manifestation 10h30 Place de la paix. Jeudi 26 mai 11h sur les marches de la Préfecture. CGT CFDT FSU FO UNSA Solidaires CFTC CGC.

 

CHER Dans le Cher : rassemblements et manifestations : Bourges, 10h30 Place Séraucourt Vierzon, 10h30 Forum République St Amand, 10h30 Place Carrée St Florent 10h30 Place de la République.

 

CORREZE Rassemblement 11h devant la Préfecture. Appel CGT, FSU, UNSA.

 

COTE D’OR Rassemblement à 17h devant la Préfecture de Cote d’or à Dijon avec demande d’audience avec la préfète et éventuellement une manifestation. FSU, Solidaires, CFDT, CGT, UNSA, FO, CFTC.

 

COTES D’ARMOR Rassemblement à Saint-Brieuc à 17h30 devant la Préfecture à l’appel de la FSU, de la GGT, de l’UNSA, de la CFDT et de Solidaires. Rassemblement à Lannion à 12h devant la Sous-Préfecture.

 

DORDOGNE 17h. 30 Périgueux, Palais de justice 17h. 30 Bergerac, Palais de Justice les 2 cortèges convergeront respectivement vers la Préfecture et la Sous-Préfecture 12h. Pique-nique Sarlat devant la sous-Préfecture. Mercredi 25 à 11h. Distribution intersyndicale sur les lieux regroupant des salariés des Fonctions Publiques : hôpitaux, Cité administrative, restaurant administratif, CG. Tous.

 

DOUBS Besançon : manifestation à 17h30 devant la Préfecture et demande d’audience au préfet. Montbéliard : manifestation à 17h30 devant la Sous-Préfecture.

 

DROME Rassemblement à 11h30 devant la Préfecture puis pic-nic revendicatif de 12h à 14h et manifestation à 14h à partir de la Préfecture. CGT, FSU, UNSA, la CFDT sera au rassemblement mais n’a pas encore donner son accord pour la manif.

 

EURE Manifestation départementale à 18h Préfecture Evreux. Communiqué de presse reprenant le texte national. Prise de parole commune préparée par la FSU. Manifestation à l’initiative de : CFDT, CFTC, CGT, FSU, UNSA (CGC, FO, Solidaires absents lors de l’intersyndicale départementale sont contactés pour savoir s’ils participent ou non).

 

EURE et LOIR Pour des augmentations de salaire FSU, CGT, UNSA, FO, CFDT, CFTC manifestation 17h30 Place des Halles à Chartres.

 

FINISTERE En UL le 25 mai. Rassemblements unitaires à 12h devant la Préfecture : à Quimper et les sous-Préfectures : Brest et Morlaix. Tous les syndicats de l’appel national, à confirmer pour la CFTC, pas présente à la réunion.

 

CORSE du SUD Rassemblement (toutes les fédérations de fonctionnaires) : Ajaccio, 18H-Préfecture. Intersyndicale : jeudi 26 mai 2011, 10h au local SNES-FSU, Ajaccio. Toutes les Fédérations de Fonctionnaires.

 

HAUTE CORSE Rassemblement mardi 31 mai 2011 à 10h00 devant la Préfecture de BASTIA. Une demande de rencontre a été faite auprès du préfet pour dénoncer la casse du service public, l’augmentation des salaires et la demande d’un plan de titularisation. Une conférence de presse FSU-CGT-CFDT-FO-UNSA a eu lieu aujourd’hui vendredi 27 mai à 10h. Un rassemblement est prévu ce mardi à 10h à l’appel de : CGT-FSU-CFDT-UNSA-FO.

 

GARD Rassemblement unitaire à Nîmes 15h, devant la Préfecture (Feuchères. Appel à la grève FSU (SNES, SNUipp, SNEP). Appel CGT, FSU, CFDT, UNSA. Absence des Solidaires. Refus de FO.

 

HAUTE GARONNE Manifestation Plubic, Privé à 10h30 Place du Capitole à Toulouse suivie d’un rassemblement à 12h à la Préfecture Place Saint-Etienne. A l’appel des UD CGT et CFDT, de la FSU et Solidaires (pas de réponse de FO, de l’UNSA et de la CGC, la CFTC ne participant pas).

 

HERAULT Rassemblement 15 Peyrou à Montpellier puis manifestation en direction de la Préfecture. Jeudi 26 mai à 9h 30. FSU, CGT, CFDT, UNSA, Solidaires.

 

 

INDRE Grève et manifestation à l’appel de CGT CFDT FO FSU UNSA : rassemblement à 10h Place de la République à Châteauroux.

 

INDRE et LOIRE Rassemblement intersyndical 17h30 Place Anatole France à Tours, suivi d’une manifestation jusqu’à la Préfecture. Demande d’audience à la Préfecture. CGT-CFDT-CFTC-FSU-UNSA-UNEF-UNL.

 

ISERE Manifestation, Gare de Grenoble, 14h30. Appel départemental : grève et manifestation. CGT, CFDT, FO, FSU, UNSA, Solidaires, CFE-CGC, CFTC.

 

JURA Appel unitaire à la grève et à manifestations à Dôle à 10h (sous Préfecture) à Lons le Saunier à 15h Place de la Liberté. CFDT-CGC-CGT-FSU-Solidaires.

 

LANDES 3 manifestations : 10H : Place de la Caserne Bosquet à Mont de Marsan 17h30 : centre des impôts à Dax (9 avenue Paul Doumer) , trésorerie générale des landes à Mont de Marsan. L’unité a été plus que difficile à trouver. La CFDT n’a pas voulu co-signer le communiqué de presse car trop de manifestation. Pour résumer la CGT, FO et la FSU appelle aux trois manifs, la CFDT et l’UNSA uniquement sur celle de 17h30 à Mont de Marsan. Quand aux autres c’est le silence absolu.

 

HAUTE LOIRE Rassemblement devant Préfecture du PUY en VELAY à 17h. 30 (demande d’audience au Préfet pour 18h) . Conférence de presse mercredi 25 Mai à 17h. CGT, FSU, UNSA, Solidaires.

 

LOIRET Manifestation unitaire (CFDT, CFTC, CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA) 10h30 Place du Martroi Orléans, pré rassemblement pour la Fonction Publique Territoriale, 10h Conseil Général. CFDT, CFTC, CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA.

 

MARNE Rassemblement devant la sous -Préfecture de Reims de 11h00 à 13h30 rassemblement devant la Préfecture de Chalons en Champagne de 11h00 à 13h30. Jeudi 26 mai de 14 à 15h, conférence inter pro. Les 8 ensemble.

 

HAUTE MARNE Pique-nique Place de l’Hôtel de ville à Chaumont entre 12h et 14h, mardi 31 mai. Sur la Place de l’hôtel de ville le même jour. Signatures des pétitions. A l’appel de la FSU, la CGT, la CFDT, l’UNSA, la CFTC, FO.

 

MAYENNE Rassemblement 16h Place du jet d’eau à Laval puis manifestation jusqu’à Préfecture. Audience à la Préfecture obtenue à 17h. Appel intersyndical CGT, CFDT, FO, UNSA, Solidaires et FSU (sans réponse de CGC et CFTC).

 

MOSELLE Rassemblement Préfecture de la MOSELLE 12h, 14h. Demande d’audience en Préfecture. CFDT, CGT, FSU, UNSA en attente accord des autres, notamment FO.

 

NIEVRE Rassemblement Préfecture à 17h. CFDT-CFTC-CGC-CGT- FO- FSU-Solidaires -UNSA.

 

PUY de DOME Mardi 31 mai, grève et manifestation contre la politique d’austérité salariale, contre les suppressions d’emplois, contre la dégradation des conditions de travail. La FSU, la CGT, l’UNSA et la CFDT appellent les salarié (e) s des trois fonctions publiques à la grève et à la manifestation à 10h Place DeLille à Clermont-Ferrand. Le vendredi 27 mai à 11h dans les locaux de la FSU. FSU+CGT+UNSA+CFDT attente réponse Solidaires et FO.

 

HAUTES PYRENEES Rassemblement 17h30 Place de Verdun à Tarbes. Mercredi 25 mai à 11h.

 

PYRENEES ORIENTALES Rassemblement unitaire et bruyant sous les fenêtres du Préfet, quai Sadi Carnot à Perpignan, de 11h à 13h 30 une audience de l’intersyndicale (les 8) par le préfet a été demandée pour 12h30. Communiqué sur la base de l’appel commun. Les 8 Fédérations.

 

BAS RHIN APPEL unitaire à la grève ainsi qu’à un rassemblement suivi d’une manifestation dans le centre-ville de Strasbourg des OS départementales qui défileront dans l’ordre suivant : UNSA CGT CFTC FSU FO CFDT Solidaires CGC Lieu de départ : Place Broglie à 10h00 Parcours : rue de la mésange, Place de l’homme de fer, Place Kléber, rue des francs-bourgeois, Quai Saint Thomas, rue des grandes arcades, rue de la mésange retour : Place Broglie. Prise de parole à la fin de la manifestation Place Broglie discours commun lu par la CFDT. Appel à la grève. CFDT CGT FSU UNSA CFTC FO étaient présents à la réunion de préparation à priori Solidaires et la CGC devraient participer à la manifestation.

 

HAUT RHIN L’intersyndicale du Haut-Rhin CFDT, CGT, FSU, CFTC, FO, FA-FPT et UNSA appelle à la grève et aux manifestations sur les questions des salaires et de l’emploi dans les trois fonctions publiques, le mardi 31 MAI Journée de grève unitaire, rassemblement à 15h, Place de la Bourse à Mulhouse et manifestation à 15h30. Une conférence de presse a été organisée dans les locaux de la CFDT le lundi 23 Mai à 10h30.

 

RHONE A Lyon, manifestation unitaire FSU-CGT-CFDT-FO-Solidaires-UNSA-CGC le 31 mai. Départ 11h30 Place Jean Macé pour aller à la Préfecture. Conférence de presse le jeudi 26 mai à 11h, Bourse du travail de Lyon. Demande

à la Préfecture de recevoir une délégation. Tract d’appel commun (reprise de l’appel national. FSU-CGT-CFDT-FO-Solidaires-UNSA-CGC.

 

SAONE et LOIRE Rassemblement départemental à Chalon-sur-Saône à 17h00 devant la Sous-Préfecture à l’appel de CFDT, CGT, FO, FSU, Solidaires ? UNSA.

 

SARTHE Rassemblement « casserolade » mardi 31 mai 18h Place de la Préfecture le Mans. Vendredi 27 mai 10h30. Distribution d’un tract commun. L’ensemble des fédérations (FSU, CGT, CFDT, FO, UNSA et Solidaires).

 

SAVOIE Rassemblement et manifestation Place Caffe, devant la Préfecture à 10h30. Mardi 24 mai au matin. Appel intersyndical à la grève. CGT, FO, CFDT, UNSA, Solidaires, FSU.

 

SEINE MARITIME 11h00 : le Havre, rassemblement Franklin avec manifestation jusqu ? à la Sous-Préfecture. 11h30 : Dieppe, rassemblement devant la sous Préfecture. 11h30 : Rouen, rassemblement devant la Préfecture, pique-nique Place de la Madeleine. 14h30 : Fécamp, à l’espace H. Dunant. Une manifestation est envisagée en ville. Demande de rencontre unitaire à la Préfecture. FSU, CGT, CFDT, UNSA, Solidaires, FO, présents à la réunion, les autres sont sollicités pour signature Signatures à confirmer.

 

DEUX SEVRES Manifestation à Niort, départ 11h30 Place de la Brèche. CGT, CFDT, FSU, UNSA, Solidaires, FO.

 

TARN 17h Préfecture d’Albi Sous-Préfecture de Castres. Demande d’audience auprès de Préfet et sous-préfet pétition unitaire sur la base du tract national qui sera remise lors des audiences. Présents lors de la réunion de préparation : FSU, CGT, CFDT, FO, Solidaires, UNSA.

 

TARN et GARONNE Pique-nique revendicatif de 11h45 à 14h devant la Préfecture à Montauban. Communiqué de presse commun point presse à 12h30 devant la préfecture. Demande d’audience commune au préfet Appels intersyndicaux à la grève : Hôpital, Télécom, Territoriaux. CGC-CFE, CGT-CFDT-FO-FSU-Solidaires82. UNSA.

 

VAR Rassemblement à 10h Place de la Liberté à Toulon, une manifestation suivra.

 

VENDEE Rassembement Préfecture de la Vendée 17h00 audience Préfecture 16h00. CFDT CGT FO Solidaires FSU UNSA.

 

VIENNE Rassemblement à 17h Place du Palais de justice à Poitiers à l’appel de CFDT, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA Puis manifestation jusqu’à la Préfecture où les OS remettront une motion au préfet. Vendredi 27 mai 11h. Un tract en direction des salariés, citoyens usagers du service public sera diffusé dans des points stratégiques par des équipes de l’intersyndicale. Appel unitaire de 6 OS CFDT, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA.

 

YONNE Rassemblement mardi 31 mai à 12h centre-ville d’Auxerre (Place Cadet RoUssel) suivie d’une délégation à la Préfecture. Vendredi 27 mai à 11h30 à la Maison des syndicats à Auxerre. Signature de la pétition sur Place le 31 mai à 12h. CGT, CFDT, CFE-CGC, FO, FSU, Solidaires, UNSA et FAFPT. Pas de nouvelles de la CFTC.

 

MAYOTTE Pas de rassemblement de prévu mais nous avons demandé une audience au Préfet pour ce jour-là sur les problèmes spécifiques à Mayotte notamment les constructions scolaires et les problèmes hygiène et sécurité dans l’existant. FSU seule.

Le gouvernement ne sait pas combien il a prêté aux banques !

Marco  Van Hees, Giovanni  Bordonaro

Depuis la crise financière de 2008, les pouvoirs publics ont tout fait pour éviter la même situation que la crise de 1929 en prêtant des milliards d’euros aux banques. Quels ont été les véritables causes de la crise financière ? Devons-nous encore craindre le pire ? Existe-t-il une alternative à la politique actuelle ? L’avis de Xavier Dupret, chercheur au Gresea et auteur d’une brochure sur la question.

 

Le gouvernement ne sait pas combien il a prêté aux banques ! dans Divers bancontact_mister-cash_ethias_crise-fianciere_Belgique_dexia_fortis_crise_subprimes_Bruxelles_info-alternative_USA-1d92c

Fortis, KBC, Dexia et Ethias ont traversé une grave crise à partir de 2008. Peut-on établir des traits communs de ces différents cas ?

Xavier Dupret. Dans tous ces cas de figures, on retrouve effectivement un élément commun : les stratégies spéculatives à très haut risque.

Dexia a assuré des spéculateurs sur le marché des subprimes aux Etats-Unis via sa filiale d’assurance FSA, qui doit couvrir les éventuelles pertes des spéculateurs. Lorsqu’arrive la crise immobilière aux Etats-Unis, Dexia se trouve en situation de pompier involontaire, ce qui va lui coûter très cher.

Prenons Ethias. Le fait d’être un assureur mutualiste, ça ne l’a pas empêché de recourir à des produits spéculatifs pour garantir un taux d’intérêt élevé à son produit phare, le compte « First ». Pour le financer, ils ont dû surélever la part en actions de leurs actifs.

Dans le cas de Fortis, il y a la présence d’actifs dit toxiques, liés aux subprimes, mais on trouve également une stratégie d’internationalisation avec l’achat de la banque néerlandaise ABN Amro. Fortis se retrouve ainsi avec cette facture à payer alors que, au même moment, ses actifs sont dévalués à cause de la crise des subprimes.

Finalement pour KBC, même logique spéculative : ce qui va handicaper la banque, ce sont les résultats des actifs liés à l’immobilier américain (subprimes).

Autre élément commun : toutes ont joué la carte de l’aide des pouvoirs publics, en affirmant : « Si on tombe, tout s’effondre, nous sommes la Belgique. »

 

 

Depuis, le système bancaire a-t-il fondamentalement changé ?

 

Xavier Dupret. Non. Voyez les débats sur les bonus, qui sont une véritable incitation à la prise de risque. Aujourd’hui, un trader touche de la banque, en plus de son salaire une rémunération variable. Donc, plus le bonus est élevé, plus il va être incité à prendre des risques.

Le rôle des paradis fiscaux a également très peu changé. La seule chose qui a changé dans le monde bancaire, c’est la stratégie d’investissement. Aujourd’hui, les banques ne sont plus intéressées par les obligations des États très endettés du Nord. Ils préfèrent les obligations des pays émergents, les matières premières, les denrées alimentaires. En gros, ils ne retirent aucune leçon de cette crise.

 

Les banques belges présentent-elles encore des risques de défaillance ? Qu’est-ce qui pourrait déclencher une nouvelle crise ?

Xavier Dupret. Bien entendu, les banques feront encore de nouvelles pertes et il y a aura d’autres crises financières. On parle déjà des problèmes liés à une éventuelle chute des matières premières. A mon avis, le risque le plus immédiat va concerner la question des dettes publiques.

Si, demain, la Grèce ne peut plus rembourser sa dette, il est clair que nos banques vont perdre de l’argent. Elles ne pourront plus jamais revendre les titres liés à la dette grecque sur le marché. Donc, elles auront en caisse des titres qui valent zéro, puisque plus personne n’en veut. On aura alors un souci majeur avec nos banques.

Et il n’y a pas que la Grèce. Il y a toutes les dettes dites périphériques, c’est-à-dire accordées au Portugal, à l’Irlande, à l’Espagne, aux pays d’Europe de l’Est… Les banques belges sont mal car elles détiennent pour 91 milliards d’euros de titres liés aux dettes périphériques.


Et, concernant la dette publique belge, où en est la situation ?

Xavier Dupret. La dette publique belge, c’est différent. Car à côté de cette dette, les ménages belges détiennent une épargne importante. Une banque comme Dexia pourrait théoriquement financer la dette publique belge par l’épargne des ménages. Seulement, c’est rendu impossible par l’internationalisation des flux de capitaux. La Belgique, qui est un pays très solvable, se trouve ainsi prisonnière de décisions prises ailleurs.

Vous affirmez que les contribuables belges pourraient devoir débourser de l’argent, à l’avenir, au profit des actionnaires de Fortis holding, devenu Ageas. Dans quel cas ?

Xavier Dupret. L’État belge a accordé à Ageas une option sur les titres qu’il détient dans BNP Paribas. L’option pourrait être activée entre le 10 octobre 2010 et 10 octobre 2016. Si, dans ces dates là, le cours de l’action de BNP Paribas atteint 66,66 euros, la plus-value est intégralement versée sur les comptes de l’État. En revanche, si on dépasse ce cours-là, par exemple si on atteint 70 euros, la différence entre 70 et 66,6 devra être versée aux anciens actionnaires de Fortis holding. Donc, l’État est encore potentiellement redevable de quelque chose aux actionnaires de Fortis.

Ça prouve clairement qu’en fait, le règne de l’actionnaire privé sur l’État ne s’est pas éteint. On leur a laissé une porte de sortie assez confortable. Cette situation permet de contrer l’idée selon laquelle il s’agit d’un investissement bénéficiant entièrement à l’État.

 

Vous indiquez qu’Ethias surestime ses résultats réels. Comment ?

Xavier Dupret. Ethias est un actionnaire de Dexia. Et entre octobre 2008, moment où Ethias a acheté de nouvelles actions Dexia pour sauver la banque, et aujourd’hui, le titre a encore chuté. Lorsque la direction d’Ethias dit « Nous faisons du profit, nous sommes une entreprise saine », il y a pas de soucis. Mais, en même temps, il serait logique d’acter dans le bilan la perte de valeur des titres Dexia. Ce qu’Ethias n’a pas fait. On peut donc parler de surestimation des résultats réels.

 

ethias_crise-fianciere_Belgique_dexia_fortis_crise_subprimes_Bruxelles_info-alternative_USA-e012f dans Divers

Vous écrivez par ailleurs que certaines aides publiques sont secret d’État. Expliquez-nous.

Xavier Dupret. Il est possible pour une banque centrale d’aider les banques de son pays parce qu’elles ont des problèmes de liquidité et de leur apporter des liquidités de secours pour rembourser les prêts qu’elles ont contractés auprès d’autres banques.

En Belgique, dans le cadre de l’Assistance des liquidités d’urgences (ELA), la Banque nationale (BNB) a bel et bien aidé certaines banques, mais un rapport de la Cour des comptes indique que « vu le caractère strictement confidentiel de ces opérations, la BNB n’est pas tenue d’informer l’administration de la Trésorerie des fournitures de liquidités d’urgence. »

 

Donc, même le gouvernement n’est pas censé être au courant ?

Xavier Dupret. En effet. Pourtant tout ça a représenté énormément d’argent et je crois bien que dans le cas de Fortis, on a pu retrouver une partie de ce qui avait été versé au titre de la ELA : 54 milliards d’euros. Ce qu’on devrait savoir, c’est combien a coûté à l’État la mise en œuvre totale de l’ELA en Belgique.

 

Est-ce intéressant pour les banques, aujourd’hui, d’acheter la dette des États ?

Xavier Dupret. Les banques sont de moins en moins incitées à acheter de la dette des États développés. Les banques veulent emprunter à 1 % à la Banque centrale européenne et placer leur argent sur des marchés financiers qui rapportent. Or, aujourd’hui, on ne peut pas dire que les finances publiques sont florissantes dans les États industrialisés. Et on ne sait pas si, demain, la dette de certains pays de l’Union européenne ne sera pas annulée ou au moins sérieusement restructurée, ce qui pourrait faire voler l’éclat de la zone euro.

 

Vous évoquez un « État Bancontact ». Vous pensez que les aides de l’État belge aux banques pèsent lourdement dans la dégradation des finances publiques ?

Xavier Dupret. Certains affirment que les aides aux banques sont marginales pour les finances publiques, par rapport à la diminution de l’activité économique. Certes, avec la crise, l’État perçoit moins de recettes – puisqu’on produit moins et qu’on consomme moins, ce qui réduit la TVA et les impôts – et, en même temps, le chômage augmente, ce qui accroît les dépenses publiques. Ce sont bien des réalités. Mais ne sous-estimons pas l’impact de l’aide aux banques. On a tout de même sorti 21 milliards d’euros de capital. Et, aujourd’hui, les rentrées financières enregistrées à partir de ce capital sont modestes.

 

Justement, combien de dividendes l’État a-t-il touché depuis 2008 sur le capital injecté dans Fortis, Dexia, KBC et Ethias ?

Xavier Dupret. En brut, les banques remboursent 1,8 milliard par an depuis 2008. Mais il faut tenir compte d’une dette de 20 milliards à rembourser sur vingt ans. Il faut aussi payer les intérêts. Donc, en 2010, on est à un rendement net de 300 millions d’euros. Nous faisons donc face à une situation moins sympathique que ce qu’on nous présente.

En plus, l’État est un investisseur sympa. Il a fourni des capitaux à KBC et n’a aucun pouvoir décisionnel dans le conseil d’administration.

Mais il y a une autre partie, pour moi la plus importante : ce sont les garanties que l’Etat a accordées aux banques. Si l’une d’elles ne rembourse pas une autre banque, l’État en est garant et devra payer cette somme. Cela dit, jusqu’ici, ces garanties n’ont jamais fait l’objet d’un déboursement de la part de l’État. Donc ces garanties rapportent actuellement de l’argent à l’État, puisque les banques doivent rémunérer cette garantie.

 

Vous critiquez la gestion de la crise bancaire par l’État. Est-il possible de faire autrement ?

Xavier Dupret. Le gros problème, c’est qu’on a socialisé les pertes des banques. Ce qu’il faudrait, c’est nationaliser le crédit et l’épargne pour éviter les effets de contagion des segments spéculatifs de l’activité bancaire. Ainsi, on doit scinder les banques. Une banque « universelle », aux mains du public, qui collecte de l’épargne et accorde les crédits aux ménages et aux entreprises. Et la banque d’affaires, celle qui spécule et qui prend des risques pour l’actionnaire, celle-là doit rester privée.
Source : PTB Solidaire

Crise financière

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L’Union européenne établit des relations diplomatiques officielles avec les insurgés libyens et ouvre une représentation diplomatique à Benghazi

benghaL’Union européenne établit des relations diplomatiques officielles avec les insurgés libyens et ouvre une représentation diplomatique à Benghazi

Traduction JC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

L’Union européenne a établi des contacts diplomatiques officiels avec les insurgés en Libye dimanche en ouvrant un bureau dans le fief des rebelles de l’est, Benghazi.

La responsable de la politique étrangère de l’UE Catherine Ashton s’est rendue sur place pour ouvrir le bureau et a promis un« soutien sur le long-terme ».

« J’ai vu ce qu’avaient en tête les Libyens, aujourd’hui tout autour de moi. J’ai vu les pancartes dès que je suis arrivé à l’aéroport avec ces mots ‘nous avons un rêve’ », a-t-elle déclaré après avoir rencontré Mustafa Abdul-Jalil, président du Conseil national de transition représentant les rebelles.

Dans un communiqué, elle a affirmé qu’elle avait discuté d’un soutien européen dans la gestion des frontières, la réforme de la sécurité, l’économie, la santé, l’éducation et dans la construction d’une société civile.

« Le peuple de Libye s’est exprimé sur l’avenir qu’il veut. Je suis présent ici au nom des 27 pays de l’Union européenne pour apporter notre soutien à cet avenir », a déclaré Mme. Ashton.

Elle n’a pas offert ce dont les rebelles disent le plus avoir besoin – des armes lourdes pour rivaliser avec l’arsenal des forces gouvernementales qui contrôlent l’ouest du pays.

Mais elle a dit que c’était un « honneur de rencontrer des gens qui luttent pour la démocratie et pour un meilleur avenir en Libye. »

Seuls la France, l’Italie, le Qatar et la Gambie ont officiellement reconnu les rebelles, tandis que les Etats-unis ainsi que d’autres pays ont envoyé des émissaires pour ouvrir des négociations.

Le gouvernement Libyen a répondu au soulèvement armé, apparu à la mi-février et soutenu par l’Occident, en déployant des soldats et des milices contre les rebelles, qui ont été bien aidés par les bombardements de l’ONU qui visent prétendument à maintenir une « zone d’exclusion aérienne » pour protéger les civils.

Les deux camps sont dans l’impasse depuis des semaines, les rebelles se plaignant qu’ils ne peuvent vaincre une armée mieux équipée. Mais aucun pays n’a encore accepté d’envoyer des armes.

La plupart des états-membres de l’UE ont gelé leurs relations avec le gouvernement Libyen et ont rappelé leurs diplomates.

La Hongrie, qui assure la présidence tournante du bloc, est le seul état-membre qui conserve une mission diplomatique à Tripoli.

L’OTAN a annoncé ce dimanche que leurs avions avaient effectué 49 missions d’attaques ce samedi, touchant des installations de commandement et de contrôle près de Tripoli, ainsi que des dépôts de munitions, des radars de défense anti-aérienne, un char et un camion-citerne prè d’une ville tenue par les rebelles dans les montagnes au sud de Tripoli.

Article initialement publié par le Morning Star, quotidien du PC Britannique

Contestation étudiante de masse contre la réforme LMD au Togo : le pouvoir népotiste de Gnassingbé choisit la répression et ferme l’Université de Lomé en ébullition

Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

Depuis plusieurs mois, les étudiants togolais manifestent leur opposition à l’instauration du système LMD (Licence-Master-Doctorat) directement inspiré du modèle déjà mis en œuvre par l’Union européenne et les Etats-unis. Cette semaine, leur contestation est passée à un autre niveau.

Les étudiants de l’Université de Lomé (UL), qui regroupe plus de 40 000 jeunes sur son campus, ont décidé de passer à l’action organisant cette semaine des manifestations à l’appel du MEET (Mouvement pour l’épanouissement de l’étudiant togolais), dispersées énergiquement mercredi dernier.

Le jour suivant, jeudi 26 mai, il était convenu de tenir démocratiquement une « Assemblée générale des étudiants » qui devait donner une suite à cette première journée de mobilisation. Le pouvoir en manque de légitimité a décidé de réagir par la force.

Des fourgonnettes de police ont alors envahi le campus, tirant sur les étudiants contestataires avec grenades lacrymogènes et balles en caoutchouc. La violence de la répression a été constatée et dénoncée par la Ligue togolaise des droits de l’Homme (LTDH) tandis que le centre de la Croix-rouge installé à l’Université de Lomé s’est empli au fur et à mesure de la journée des étudiants bastonnés par les forces de l’ordre. A la fin de la journée, on comptabilisait une dizaine de jeunes dans un état grave.

uloméAprès cette démonstration de force, preuve également de faiblesse politique, le régime répressif togolais a décidé de fermer l’Université de Lomé à partir de vendredi jusqu’à nouvel ordre.

Les étudiants de l’Université de Lomé avaient voté un mouvement de grève de 48h censé prendre effet vendredi matin. Le régime craignaitt que cette lutte avant-gardiste fasse des émules dans le pays. En effet, les étudiants de Lomé ont reçu vendredi le soutien des étudiants de l’Université de Kara, deuxième plus grande université du pays, qui ont rejoint le mouvement.

Au cœur de la colère estudiantine, le système LMD déjà instauré depuis 2009 au Togo. Les élèves reprochent un système inadapté aux conditions d’éducation désastreuses qui sont celles de ce petit pays de l’Ouest africain au PIB de 2 milliards de dollars près de 1 000 fois inférieur à celui de la France, comparable à celui des îles Fidji ou de l’Érythrée.

Déterminés à obtenir le retrait du dispositif LMD, le mouvement étudiant porte également une série de revendications qui lui a permis de lancer ce mouvement de masse inquiétant le pouvoir : amélioration du système de transport en commun public, construction de salles de cours décentes, l’abandon des pré-requis, le rétablissement des sessions de rattrapage, la restauration de la moyenne arithmétique et surtout l’octroi d’une cinquième tranche de bourses sachant que les étudiants togolais sont aidés à hauteur de 20 000 Francs CFA par trimestre, soit 30 euros.

Le pouvoir comptait sur la fermeture de l’Université de Lomé et le week-end pour éteindre la vague de contestation. Pourtant le mouvement ne faiblit pas, il est désormais rejoint par leurs camarades de l’Université de Kara et pointe de plus en plus le pouvoir répressif et népotiste incarné par le président Faure Gnassingbé.

Après le Burkina-Faso, le Togo. Les régimes dictatoriaux « amis de la France », héritiers de la Françafrique tremblent devant la colère étudiante, bénéficiant du soutien d’une masse de travailleurs appauvrie et de plus en plus disposée à un changement radical.

Les communistes français, et en particulier les étudiants communistes qui ont mené la lutte contre l’instauration du système LMD en France, soutiennent pleinement ces mouvements de protestation à potentialité révolutionnaire.

SAINT-QUENTIN «Je défends l’école de ma fille»

jedefendslecoledemafillereference.jpg L’école David-et-Maigret est vouée à une fermeture définitive en septembre. Les parents d’élèves ne comptent pas en rester là.

L’école ferme. Il n’y aura pas de rentrée des classes en septembre à David-et-Maigret, dans le quartier du Vermandois. Les parents sont invités à inscrire leurs enfants dans d’autres établissements scolaires. C’est là que le bât blesse.

Aucune carte scolaire ne leur a été imposée par la municipalité. « Au final, on n’a pas choisi l’école la plus près mais celle où les enfants se sentent le mieux », commente Angélique Godereaux, déléguée des parents d’élèves. L’école Ferdinand-Buisson arrive en tête. « Vendredi, je suis allée inscrire ma fille en CM2 : ils étaient déjà 27 élèves. Les classes vont être en sureffectif ! »

Actuellement, David-et-Maigret compte trois classes (regroupées) pour 64 élèves. Les effectifs sont en baisse comme partout dans le quartier. Patricia Le Botlanne, inspectrice d’académie, explique : « Plutôt que de fermer des classes un peu partout, le choix de fermer une école a été fait. Nous travaillons sur la réorganisation globale du quartier et attendons de connaître la répartition définitive pour ouvrir une classe. »

En fonction des effectifs, une classe pourrait ouvrir à Ferdinand-Buisson. « C’est n’importe quoi, souffle la déléguée. On ferme une école pour ouvrir des classes ailleurs. »

Hier matin, devant l’école, les mamans réfléchissaient à de possibles actions. « On nous demande d’appuyer l’ouverture d’une classe à Buisson, peste Angélique Maillard, mais je défends d’abord l’école David-et-Maigret. » Idem pour Angélique Godereaux : « Je défends l’école de ma fille. » Dominique Paupière, dont la petite-fille est scolarisée en maternelle, tranche : « Ils ne veulent plus de petites structures mais seulement des grandes. Mais c’est ça une école de quartier! »

Les parents d’élèves ne se sont pas sentis soutenus par la municipalité. Pour Françoise Jacob, adjointe au maire chargée de l’enseignement, « les parents ont été accompagnés au maximum ». « Il n’y avait aucun espoir pour sauver David-et-Maigret. Cette fermeture était inéluctable. »

À Saint-Quentin, deux écoles ferment en septembre, David-et-Maigret et l’école Kergomard.

ALICE MEUNIER

Les jurés populaires, des agents de défiance contre la justice (Rue 89)

Par Laure Heinich-Luijer | Avocate |Capture d'écran du film

Le projet de loi sur la « participation des citoyens au fonctionnement de la justice pénale et le jugement des mineurs », adopté par le Sénat le 19 mai 2011, est un texte de défiance. De défiance envers les magistrats, envers les institutions, envers les compétences, les symboles et les êtres humains. Nicolas Sarkozy avait souhaité l’introduction des jurés populaires pour faire face au prétendu laxisme des juges. Il s’était heurté à sa propre majorité qui avait jugé l’annonce irréalisable dans la pratique. Mais puisqu’une majorité ne résiste pas à un seul homme, les badauds vont finalement débarquer dans les tribunaux, côté estrade.

Sur l’échiquier judiciaire, le « roi » (le fou ? ) prend quelques pièces ici et les pose là :

  • il enlève des jurés à la Cour d’assises, qui passent de neuf à six, et les dépose au tribunal correctionnel,
  • il enlève les jurés au tribunal pour enfants et les pose devant le juge de l’application des peines.

Alors, durcissement par-ci et assouplissement par-là ? Défiance sur toute la ligne, en tous cas.

Aussi difficile que réunir une Cour d’assises

La nouvelle loi crée un « tribunal correctionnel citoyen » où deux citoyens assesseurs siègeraient à côté de trois magistrats professionnels. Le tribunal serait principalement compétent pour les affaires dites « d’atteinte aux personnes », dont la peine encourue est égale ou supérieure à cinq ans. Soit, par le jeu des circonstances aggravantes, pratiquement toutes les affaires.

Réunir un tribunal citoyen sera aussi difficile que réunir une Cour d’assises. Pour éviter la lourdeur de la Cour d’assises, les magistrats sont contraints de « correctionnaliser » les affaires, souvent au détriment de la victime (par exemple, le viol deviendra une « agression sexuelle »). Ils feront de même pour éviter le tribunal citoyen en gommant quelques circonstances aggravantes. La Chancellerie ne peut pas l’ignorer : les victimes seront les grandes perdantes de cette loi. La vérité judiciaire aussi.

Les Français effrayés par la justice américaine

Pourquoi le Président s’entête-t-il à vouloir des « citoyens-assesseurs » ? Officiellement, pour qu’ils participent à l’œuvre de justice. En réalité, par défiance ou pour la créer, pour que les jurés populaires surveillent les magistrats professionnels.

Certes, les citoyens appelés à siéger bénéficieront d’une « formation sur le fonctionnement de la justice pénale » (article 10-14 de la petite loi). Si nos concitoyens ont l’air effrayé de la justice américaine rendue par des juges élus, seront-ils rassurés d’être jugés par des individus qui ont appris « comment ça fonctionne » sans pour autant savoir appliquer le droit ?

Pourquoi les enfants deviennent « mineurs » ?

S’agissant de la justice des mineurs, le texte crée un « Tribunal correctionnel pour mineurs ». Pour quoi d’autre que pour bannir le terme « enfant » ? Selon la Chancellerie, il ne s’agirait pas de chercher plus de répression mais de gagner en « solennité ».

Prenant la méthode inverse de celle utilisée précédemment dans la même loi pour le tribunal correctionnel (l’ajout de citoyens), le texte prévoit la suppression des civils – choisis pour leur connaissance des mineurs – qui siègent habituellement au tribunal pour enfants.

Ils seront remplacés par deux magistrats non spécialisés. La colonne vertébrale du texte, ce n’est pas l’introduction ou la suppression de citoyens, mais la suppression des compétences, des spécialistes : le texte consacre une déspécialisation de la justice.

On n’en est pas à brûler les livres mais…

C’est un texte dont la philosophie se positionne contre la connaissance. On n’en est pas à brûler les livres mais à consacrer leur inutilité. Le tribunal correctionnel pour mineurs jugera les mineurs récidivistes de 16 à 18 ans. Comme les douze dernières réformes, l’objectif est de traiter la récidive et non l’individu. Dommage que, précisément, les mineurs ne récidivent pas pour 80% d’entre eux.

Malgré cette exception, le renvoi devant cette juridiction sera automatique, confisquant encore au juge son pouvoir d’apprécier, c’est à dire d’exercer son métier. En récidive, on n’est donc plus un enfant mais un mineur. La récidive est devenue un état, entre la minorité, qui relève du tribunal pour enfants, et la majorité, qui relève du tribunal correctionnel. Ça vous vieillit la récidive.

Illustration : Capture d’écran du film « Douze hommes en colère » de Sydney Lumet, 1957.

24 mai 2011: nouveaux soutiens à la candidature d’EDT

 Pourquoi nous soumettons la candidature d’Emmanuel Dang Tran au vote des communistes de juin 2011

L’intégralité du texte EN PDF

Ils s’associent à la lettre de candidature :

Pour signer, renvoyer un mail à vivelepcf@orange.fr    Contact: 06 31 37 50 87

 

02 : Jocelyne GUEZOU, Saint-Quentin, CD ; 31 : Alain ALBERT, Verfeil ; Josiane IZARD, Verfeil ; Marc IZARD, Verfeil ;38 : Ezio GOY, Saint-Martin-d’Hères ; 67 : Alexis COSKUN, Strasbourg-Centre ; Olivier LEROY, Strasbourg-Centre ; Antoine SPLET, Strasbourg-Sud ; 75 :Jean-Pierre BARNIER, XVème ; Michelle TOTO, Ville de Paris ; 78 : Aline CAUVIN, Mantes-la-Jolie ; Joëlle LABAT, Mantes-la-Jolie ; Raymonde ROULLEAU, Mantes-la-Jolie ; 80 : Evelyne COLLAS, Camon ; Philippe CRIGNY, Amiens ; Antoine DERAY, Amiens ; Juliette DUDICOURT, Amiens ; Mourad LOUNI, Amiens ; Cédric MAISSE, Amiens ; Guislaine MAISSE, Amiens ; Jeanine MESSUVE, Amiens ; Roger SUBRA, Amiens ; Jeannette VACHE, Amiens ;81 : Maurice BERTRAND, Les Bastides ; Claude COUTOULY, Carmaux ; Michel DESIRAT, Les Bastides ; Christian ESTADIEU, Castres ; Nadine GARDIEN, Les Bastides ; René GOMEZ, Carmaux ; Jean-Pierre GUIGNARD, Les Bastides ; Claude MERCURIALI, Carmaux ; Solange PUECH, Les Bastides ; Martine TOMERAT, Les Bastides ; Roger VAREILLE, Les Bastides ; 95 : Ernest BETOULLIERES, Ermont-Franconville ;

 

 

LA CELLULE JEAN PETIT D’AMIENS VOTE LE SOUTIEN A LA CANDIDATURE D’EMMANUEL DANG TRAN

Extrait du Courrier Picard du 20 mai 2011

EN IMAGE À AMIENS

Emmanuel Dang Tran, communiste et candidat à la candidature à la présidentielle, est passé par Amiens cette semaine. Il est venu à l’invitation de Fabienne Debeauvais, membre du conseil national du PCF et secrétaire de la cellule Jean-Petit. À l’issue du débat, les membres de la cellule ont voté à l’unanimité leur soutien à cette candidature. Ils demandent par ailleurs à la direction de la section PCF d’Amiens d’ « indiquer où aura lieu l’assemblée générale programmée le 30 mai prochain ».

 

AMIENS_EDT.jpg

 

 

Liste des signataires

02Corinne BECOURT, Saint-Quentin, CD, membre du CN du PCF; Nora BELLICHE, Saint-Quentin; Jean-Claude BERNATETS, Chauny; Monica BERNATETS, Chauny; Jean Luc BRANCOURT, St Quentin; Laurie CARPENTIER, Saint-Quentin; Paulette CARPENTIER, Saint-Quentin, ancienne responsable UFF, vétéran; Serge CARRIER, St-Quentin; Serge CASIER, bureau de section, Saint-Quentin; Sébastien CORBONNOIS, Gauchy ; Loïc DEGUISE, Saint-Quentin; Guy DENIS, Saint-Quentin, vétéran ; Jean-Pierre DESENNE,Montescourt-Lizerolles; Jean-Marie DESMIDT, Saint-Quentin; Bernard FONTAINE, St Quentin, vétéran; Ghislaine FONTAINE, St-Quentin; Jean-Jacques GABERT, Saint-Quentin, cell. Gauchy; Michèle GABERT, Saint-Quentin, Gauchy; Dominique HURTEBISE, St-Quentin; Aurélien JAN, Saint-Quentin ; Georges LAVEILLE, St Quentin; Benoit LEROSEY, Saint-Quentin; Alexandre LESUR, St-Quentin; David MICHEL Saint-Quentin, cellule Gauchy; Dominique NOWACK, bureau de section, Saint-Quentin ; Raymond PAGE, St-Quentin; Christian PLE, St-Quentin; Sabrina PLE, St Quentin; Jean-Pierre POINT, vellule Gauchy ; Jacques POIX, Gauchy, vétéran ; Valérie POLLE, cellule Gauchy ; Martine PRISSETTE, secr. Cellule Gauchy ; Roger MARIE, St Quentin, Vétéran ;Roger Arlette, St Quentin, Vétéran?  Brigitte TASSERIT, St Quentin ; Jean-Luc TOURNAY, Saint-Quentin, secrétaire de section ; Mauricette TOURNAY, Trésoriere cellule Victor Jara ; Olivier TOURNAY, Saint-Quentin, CD, conseiller municipal ; Baptiste TUTIN, Saint-Quentin, JC; Pierre VILLAUME, St Quentin ; Marie-Claire VILLAUME, St Quentin 03: Antoine LUBRINA, Désertines ; 06: Jean-Pierre POGGI, syndicaliste, Vallauris 07: Victor CATHELAIN, Sud-Ardèche ; Roger PAYEN, Sud-Ardèche; Pierre RENOUX, ancien résistant, militant anticolonialiste, Aubenas ; Claudine SABBATIER, Sud-Ardèche ; Henri SABATTIER, Sud-Ardèche, membre du secrétariat de section ; 08 : Jean-Charles VAN BERVESSELES, bureau de section de Charleville-Mézières, CD 09 : Jacques GERARD, Aston 10 : José GARCIA, Romilly, Comité de section, CD ; Jacqueline GARCIA, Romilly 13: Gabriel ATLANTE, Marseille/centre ville, JC ; Thomas BARBY, Marseille ; Magali DALET, Aix-en-Provence, CN de la JC; Lison GENY, Aix-en-Provence, CN de l’UEC; Jessica JADE, Aix-en-Provence, CN de la JC; Raymond MATTA, Salon-de-Provence; Fabien MARION, Durance-Tévarese, resp.Fédération JC ; Jeoffroy MOREAUX, Marseille-Belle-de-Mai, CN de la JC ; Léa TALRICH, Marseille/centre ville, CN de l’UEC ; Ysaline WAGNER, Aix-en-Provence, JC ; 17: Guy CONSTANT, Royan ; 18: Roger COULON, Vierzon ; Jean-Pierre DRELON, Vierzon, comité de section; 2A: Noël ZICCHINA, Ajaccio, CD ; 2B: Robert JEAN, Cap Corse, secrétariat de section, CD 21: Annie BIDAUD, Beaune; Bernard BIDAUD, Beaune; Tenessee GARCIA, Dijon, CN de l’UEC 24: Lydia CHARLET, Bergerac; Claude DELPLANQUE, Lanouaille, conseiller municipal et candidat aux cantonales, Serge FRICOUT, secrétaire du Comité Nord-Dordogne, CD ; Jean-Yves LEVALLOIS, secrétaire de la section de Jumilhac, maire-adjoint. 28: Yolande PIOT, Epernon; Gilbert TENEZE, Voves; 31:Françoise BERTRAND, Verfeil ; Robert BERTRAND, Verfeil, bureau de section ; André HAVET, Verfeil ; Janine HAVET, Verfeil ; Alice JALABERT, Verfeil ; Gilbert JALABERT, Verfeil ; Antoinette JEAN, Verfeil ; Marie MERINO, Verfeil ; Yvan MERINO, Verfeil, Bureau de section ; Marie-Thérèse NARDARI, Verfeil ; Yves NARDARI, Verfeil, bureau de section ; Chantal PEYRANNE, Verfeil ; Christian ROSALIE, Verfeil, trésorier de section ; Emeline SABATIER, Verfeil ; Michel SABATIER, Verfeil, bureau de section ; Fanny SEGOUFFIN, Saint-Lys ; Ygor SEGOUFFIN, Saint-Lys, bureau de section ; Christian SITKO, Verfeil ; Cyrille SITKO, Verfeil ; Emeline SITKO, Verfeil ; 32: Pierre CAUMONT, Marciac ; 33: Anne-Marie KOLLI, Bassin d’Arcachon, CD. ; Gilbert NAUDIER, Bordeaux 34: Jacques CLER, Montpellier ; Raymond CUBELLS, Béziers ; Monique ORTIZ, Béziers ; Philippe ORTIZ, Béziers ; 35:Jacqueline DANG TRAN, Rennes.37: Guy HAREL, Montlouis-sur-Loire; 38: Ana ARAUJO, Saint-Martin-d’Hères, JC ; Remi BARRA, Saint-Martin-d’Hères; René BARSOTTI, Saint-Martin d’Hères ; Pierre BAUDET, Saint-Martin-d’Hères, comité exécutif de section, CDH; Maryonne BELLEMAIN, Saint-Martin-d’Hères, comité exécutif de section; Anne-Célia BENSALOUDJI, Saint-Martin-d’Hères ; Franck CLET, Saint-Martin-d’Hères, CD; Eugène CORAL, Saint-Martin-d’Hères; Ana CORONA, Saint-Martin-d’Hères, conseiller municipal, CD; Yves DENUX, Saint-Martin-d’Hères; Suzanne GONZALES, Saint-Martin-d’Hères ; Laurent GUILLET, Saint-Martin-d’Hères; Roger GRAND, Saint-Martin-d’Hères; Marie-Lou HEMMERY, Saint-Martin-d’Hères, JC; Christophe JORQUERA, Saint-Martin-d’Hères, exécutif de section; Roger JORQUERA, Saint-Martin-d’Hères; Florence LANDOIS, Saint-Martin-d’Hères, suppléante du conseiller général nord ; Guiseppe LEONE, Saint-Martin-d’Hères ; Patrice MOREAU, Saint-Martin-d’Hères ; Vincent MONTEAGUDO, Saint-Martin-d’Hères; Dominique NEGRI, Secr. de la section de Saint-Martin-d’Hères, membre du CN PCF ; Jean Louis NEGRI, Saint-Martin-d’Hères, Gières; Albert PEPIN, Saint-Martin-d’Hères ; Jean-Claude PEPIN, Saint-Martin-d’Hères, membre de la direction de section; Nathalie PICCARRETA, Fontaine; Savino PICCARRETA, Echirolles, exécutif de section; Claudine PUYGRENIER, Saint-Martin-d’Hères; Henri PUYGRENIER, comité exécutif de section Saint-Martin-d’Hères; Juliette PUYGRENIER, Saint-Martin-d’Hères; N.PUYGRENIER, Saint-Martin-d’Hères; Gisèle QUARRE, Saint-Martin-d’Hères, cellule de Gières; Laurent RICHARD, section des Terres Froides; Georges RICHARD, Saint-Martin-d’Hères, exécutif de section; Jérôme RUBES, Saint-Martin-d’Hères, JC; Rui ROLO, Saint-Martin-d’Hères; Stéphane ROLLO, Saint-Martin-d’Hères, JC; François ROQUIN, Saint-Martin-d’Hères, exécutif de section.42: Thomas FEVRE, Saint-Etienne, Comité de section, CD; Grégoire PASTEUR, Saint-Etienne, JC ; Hélène VIALLETON, Saint-Etienne ; 43 : Jean-Luc VIAL, Retournac 46: Arsène CAZES, Saint-Paul ; 50: Jean-Claude PATE, Briquebec-Valognes, CD. 51 :Philippe KULEMANN, Epernay ; 54: Alain CORZANI, Bassin de Briey, Trésorier; Roger PIVA, Thil ; 57: Hugues MILLER, secr. cellule de Hayange ; Jean-Yves SCHAAF, Hayange, conseiller municipal délégué ; 58: Maurice ALEXANDRE, Nevers ; Roger BALOUP, Prémery ; Serge BOISSON, Prémery ; Gilles CHOQUEL, Dompierre ; Georges DALLOT, Prémery ; Roger JOLY, Urzy ; Daniel MAILLET, Nevers ; Liliane MAILLET, Nevers ; Jean-Luc PISONI, Prémery ; Raymond PORTRON, Urzy ; Paul RIO, Varennes-Vauzelles ; Patrick SAUSSAYE, Urzy ; 59: Jocelyn FONTAINE, Raismes ; Geoffrey HELSEN, Seclin, JC; Jean-François LAROSIERE, Douai, CD; Bernard LE MEUR, Feignies, secr. de cellule; Jean-Pierre LOTTIAUX, Feignies ; Michel POULY, Cellule Copin-Annoeullin, Seclin; 60: Claude SADIN, Noyon, Conseiller Municipal; Gérard TOLLET, Méru, secr. de section ; 61 :Dominique VAUJOIE, Tinchebray ; 62: Arlette DEGAUGUE, Béthune; Joël COPIN, Rouvroy; Jean-François PATTE, Arras ; Gautier WEINMANN, Leforest ; 64 :Joël YAN, Nay ; 69: Téo CLEMENT, Lyon, JC; Raphaël DA SILVA, Lyon, JC; Martine FERRIER, Lyon; Luc GARNODIER, Lyon, JC; Sarah RIOT, Lyon, JC; Claude SPORTISSE, Vénissieux ; Lucas WINIARSKI, Lyon, CN de la JC et de l’UEC ; 70: Frédéric BERNABE, Vesoul, secr. de la fédération de la Haute-Saône, membre du CN du PCF; Nasser DIFFALAH, Héricourt, CD; Germaine GERMAIN, Plancher-Bas; Roland GERMAIN, Plancher-Bas, Maire; Hubert GUERRIN, Plancher-Bas, CD; Fabienne LIEVIN, Saint-Rémy, CD; Patrick LIEVIN, Saint-Rémy, CD; Patrice MUZARD, Gray CD; Muguette PAQUIS, Champagney, CD ; André RUIZ, Champagney, CD ; Gabrielle VAGO, Héricourt CD ; 72: Fabien MORISOT, Le Mans; 73: Michel HÔTE, vétéran; Jean-Pierre MORENON, Lépin-le-lac; Claude MORIAZ, Lépin-le-lac; 75: Eva A., XVème; Pierre ARNAULT, XIXème; Albert BARRE, XVème ; Morane BARRE, XVème ; Abdallah BENBARA, XIIIème; Nicole BERNARD, XVème ; Christine BEYRIES, XVème; Olivier BOUCHARD, XXème; Serge BOUCHENY, XIIIème, membre honoraire du Parlement, président des vétérans du PCF Paris; David BORZAKIAN, XVème; Robert CHAUVET, XVème; Yann CHERRUAULT, XIVème; Stéphane CHOULY, RATP; Catherine CHRISTOFORIDES, XVIIIème ; Régine CORADIN, XVème, hôp. Necker ; Etienne COSTE, Paris XVIIIème; Camille COVACHO, XVème ; Paul COVACHO, XVème ;Anthony CREZEGUT, XVème, CD; Gerard CRISTINA, RATP PCF XV; Olivier DAVOISE, PCF RATP; Claude DEFFONTAINE, XVIème, Henri DERRIEN, XVème; Daniel DICONNE, XVème ; Stéphane DICONNE, XVème ; Bernard DOIX, LCPC, XVème; Rémy DUPONT, XVème ; Aïcha EL KHATIB, XVème; Claude FAINZANG, XIXème, CD, membre du CN PCF; Maroussia FORGUES, XVème; Simone FORGUES, XVème; David FRIGGE, XVème ; Pierre GASSANNE, XVème ; Josette GAWSEWITCH, XVème, CD; Stéphane GAWSEWITCH, SNCF, Xème ; François GUILLON, XVème ; Elise GUIRAUD, XVIIème; Joëlle GIRARD, XIIIème, CD; Julien HAGE, XVème; Nicole HOTTE-HUILLARD, XVème ; Joran JAMELOT, XVème ; Edmond JANSSEN, XIIIème ; Annie LANA, RATP, XIIIème ; Serge LANA, architecte, XIIIème ; Benjamin LANDAIS, Secr. de section Vème, CD; Michel LATREILLE, XVème ; Colette LAVEANT, XIIème; Paul LAVEANT, XIIème ; Ernest LE STRAT, XVème; Jean LEGER, XIXème; Fabrice LUCAS, XVème RATP; Yolaine MAIGROT, XIVème; Camille MARQUES, XIVème, CD; Robin MATTA, XVème, CN de la JC et de l’UEC; Michel PACLET, XVème; Junon PEINTRE, PCF RATP XVème; Paule PETIT, XVème ; Paul PINCHON, XIXème ; Gérard RAKOTONDRAHAJA, XVème; Marie-Thérèse REZE, XVème ; Gilles RIVOALAN, La Poste ; Monique ROUGIEUX, XXème ; Jean SALEM, XVème ; Luigi-Alberto SANCHI, XIXème; Jeanine SANTONI, XVème; Roger SANTONI, XVème; Jean-Claude SCHMIDT, XVème ; Nicole SOLET, XVème ; Emile TORNER, XVème; Marie-Christine VENDEVILLE, XIème, CD; Julien VILLAIN, Vème; Pierre YAGHLEKDJIAN, XVème Marcel YAHIAOUI, XVème (Citroën) ; Walter ZANET, RATP ; 77: Jean-Louis COTTY, Mitry-Mory; Alain KERHLEUS, Coulommiers; Yannick RAIN, Meaux ; Russell YATES, Meaux, secr. de section; 78: Jean-Claude DELVAL, Mantes-la-Jolie; Armelle HERVE, Mantes-la-Jolie, Secr. de section, CD; Pierre ILLE, Plaisir-Les-Clayes ; Bruno LECOMTE, Mantes-la-Jolie ; Marie LLORENTE, Mantes-la-Jolie; Louis LLORENTE, Mantes-la-Jolie; Marc JAMMET, Mantes-la-Jolie, CD; Josette VANDENDYCK, Mantes-la-Jolie 80: Georges COLLAS, Camon; Fabienne DEBEAUVAIS, Amiens, Conseillère municipale, CN du PCF ;Catherine DESCAMPS, Amiens ; 81: Chantal BAZY, les Bastides ; François BAZY, les Bastides ; Claude CAHORS, Lavaur ; Claudette CAHORS, Lavaur ; Jacques CARPENTIER, Graulhet; Joël CASTEX, Les Bastides ; Justin Clément, Lavaur ; Christophe DAMBRAINE, Lavaur, CD;Raymond DURAND, Lavaur, ancien trésorier fédéral; Marie-Solange FRASSIN ; Rémi GHIGO, Les Bastides ; Nana GOSSELET, Lavaur ; Raymond GOSSELET, Lavaur ; José HERNANDEZ, Albi, Collectif FD Huma; Marie-Lou HERNANDEZ, Albi ; Eric JALADE, Castres, Secr. de la fédération du Tarn, CN du PCF; Jeanne JIMENEZ, Castres, CD, Conseillère régionale; Jean-Pierre LATCHER, Lavaur, Trésorier; Gaby MARTINEZ, Graulhet ; Christiane ODETTI, secr. Section Lavaur, CD; Moha OUKZIZ, Albi, CD ; Jean-Marc PETIT, Lavaur ; Danièle RALLIERES, Bastides, CD; Yves RALLIERES, Bastides, secr. de section, CD; Roger RICARDOU, Lavaur ; 83: Monique CHATAIN, Carqueiranne; Jocelyne CHATAIN, Carqueiranne; Christiane MARCELLESI, Saint-Maximin, secrétaire de cellule; Jean-Baptiste MARCELLESI, Saint-Maximin, bureau de section ; Laurent MOREAUX, Cogolin ; Alain TOURNAY, Toulon; Josette TOURNAY, Toulon; 85 : Claude FRIOUX ; Jean-François GRIVAUD, le Poiré-sur-Vie ;87: Daniel CHATEIL, Limoges ; Michel PERRIN, Limoges SNCF, ancien secrétaire fédéral 89: Marc YAGHLEKDJIAN, Auxerrois, ancien secrétaire de cellule de Courson-Coulanges 91: Henri ALLEG, militant anticolonialiste, ancien directeur d’Alger Républicain, Palaiseau; Gilberte SALEM (†), militante anticolonialiste, Palaiseau, Joëlle SURAT-DUC, Vigneux; 92: Jean CHANTRELLE, Malakoff ; Laurence CHANTRELLE, Malakoff ; Jean CLAVEL, militant anti-colonialiste, Malakoff; François COLLIN, RATP, Le Plessis ; Pierre DARGHAM, Vanves, JC; Charles DREYFUS, Clamart ; Jean-Pierre HEROT, Boulogne ; Serge LINNIKOFF, Chaville ; Liliane SABATTIER, Bagneux; Albert SANTALUCIA, Bagneux; Léonore TOPELET, Malakoff, CN de la JC 93: Gerard COTTEVERTE, Noisy-le-Sec ; Alfred HERRERO, Bagnolet ; Gisèle HERRERO, Bagnolet ; Christian JOINEAU, Bagnolet ; Pierre JUIN, Montreuil ; Michel MANNKER, Saint Denis; Eliane ROUTIER, Noisy-le-Sec ; 94: Marie-France CHINAULT, Ivry-sur-Seine; Jacques DAMIANI, Fontenay-sous-Bois; Alain GIRARD, cellule Fidel Castro, Valenton; Christian GRAUX, Créteil; Raymond LEBERRUYER, Fontenay-sous-Bois ; Philipe MASLONKA, SNCF Villeneuve-Saint-Georges; Guy NIEL, Gentilly ; Emile PASTOR, Limeil-Brévannes ; 95: Roland BAUER, Villiers-le-Bel, maire-adjoint; Olivier BOISSY, Gonesse ; Lucienne GIBOUDEAUX, Villiers-le-Bel ; Serge GUILBAUD, Argenteuil; Joëlle REDOIS, Argenteuil; Jacques VOVARD, Argenteuil

 Français de l’étranger : Jean-Marc CHAUVINEAU, Ho-Chi-Minh-Ville ; Régis ROULLET, Hô-Chi-Minh-Ville

Avec le soutien de :

Henri ALLEG, militant anti-colonialiste, ancien directeur d’ « Alger Républicain », Palaiseau ; Albert BARRE, ancien secrétaire du PCF XVème arrondissement de Paris ; Marie-Claude BEAUDEAU, sénatrice honoraire du Val d’Oise; Henri DERRIEN, ancien membre du secrétariat fédéral de Paris, ancien conseiller de Paris; Roger PAYEN, ancien résistant, adhérent du PCF depuis 1931, secrétaire de la rédaction de l’Humanité à la Libération, Sud-Ardèche ; Gilberte SALEM (†), Militante anti-colonialiste, Palaiseau ; Emile TORNER, ancien déporté-résistant, Paris XV

 

vivelepcf@orange.fr

06.31.37.50.87

L’Appel des Appels présente Vous êtes fous !?-

Programme détaillé  L’Appel des Appels présente Vous êtes fous !?- dans Divers pdf vousetesfous1.pdf 

L’Appel des Appels présente
-Vous êtes fous !?-

Festival de films et débats
du mercredi 15 au mardi 21 juin 2011

au cinéma Les 3 Luxembourg
67, rue Monsieur Le Prince, Paris 5ème

En partenariat avec Cassandre/horschamp
www.lestroisluxembourg.com
www.appeldesappels.org
www.horschamp.org

« Les documentaires (et films) proposés dans ce festival, retracent le moment fécond d’expériences innovantes montrant qu’il est possible de prendre soin de la folie et de la souffrance psychique, point de réel de toute «humanité dans l’homme». A distance du pouvoir asilaire qui exclut, autant que de la contrainte normative des réseaux de santé mentale qui appauvrissent le vivant dans sa diversité et sa singularité – ce qu’illustrent certains documentaires – d’autres attestent de l’histoire sans cesse recommencée de ceux qui prennent soin de la folie en tant qu’elle reflète l’expérience tragique de la condition humaine et la manière dont une société la capture et la qualifie. » Roland Gori

  • Mercredi 15 juin :

1ère partie à 18 h. deuxième partie à 21 h
Histoires autour de la folie
Film de Paule Muxel et Bertrand de Solliers (France, 1993, en deux parties : 1h47mn et 1h44mn) -
Entre la 1ère et la 2ème partie du film,
-Débat avec Bertrand de Solliers et les organisateurs du festival, Madeleine Abassade, Olivier Apprill, Catherine Caleca, Barbara Cassin, Stefan Chedri, Chandra Covidassamy, Françoise Gorog, Sophie Legrain, Nicolas Roméas.

  • Jeudi 16 juin :

-21 h :
L’enfance sous contrôle
Documentaire de Marie-Pierre Jaury (France 2009)
Débat avec Marie-Pierre Jaury, Sophie Dufau, Sylviane Giampino, Roland Gori, Pierre Suesser, Catherine Vidal.

  • Vendredi 17 juin :

-21 h :
Le moindre geste
Film de Fernand Deligny, Josée Manenti et Jean-Pierre Daniel (France, 1962-1971, 1h35mn) –
Débat avec Jean-Pierre Daniel, Olivier Apprill, Julie Caupenne, Bertrand Ogilvie.

  • Samedi 18 juin :

-11 h :
Le plein pays
Film d’Antoine Boutet (France, 2009, 58mn)
Débat avec Antoine Boutet, Olivier Apprill, Françoise Gorog.
-15 h :
Un monde sans fous ?
Film de Philippe Borrel (France, 2010, 53mn)
Débat avec Philippe Borrel, Patrick Coupechoux, Françoise Gorog.
-18 h :
Valvert
Film de Valérie Mréjen (France 2008, 59 mn j
Débat avec Valérie Mréjen, Alain Abelhauser, Catherine Caleca, Dominique Lanza.
-21 h :
François Tosquelles, une politique de la folie
Film de François Pain, Jean Claude Polach et Danièle Sivadon (France, 1984, 54 mn)
Débat avec Chandra Covindassamy, Franck Drogoul, Jean-Jacques Moscovitz.

  • Dimanche 19 juin :

-11 h :
Solstices – Les enfants de la parole
Film d’Alain Richard (France, 2010, 80mn)
Débat avec Claude Allione (sous réserve), Anne Golse, Patrick Geffard.
-15 h :
Sainte-Anne, hôpital psychiatrique
Film d’Ilan Klipper (France, 2010, 1h28mn) –
Débat avec Ilan Klipper, Barbara Cassin, Michel Lecarpentier, Marie-Blanche Régnier, Bernard Dhaussy.
-18 h :
L’invisible
Interview de Jean Oury réalisée par Nicolas Philibert (France, 1996, 45 mn)
Débat avec Nicolas Philibert, réalisateur, Jean Oury (sous réserve), Olivier Apprill, Nicolas Roméas.

  • lundi 20 juin :

-21 h :
Aujourd’hui ça s’appelle pas
Prix d’Alice Bethular (France, 2002, 52mn) –
Débat avec Bruno Boussagol, Barbara Cassin, Jean-Jacques Gorog, Valérie de Saint-Do.

  • Mardi 21 juin :

-21h :
Bruit blanc – Autour de Marie-France
Film de Valérie Urréa (France, 1998, 50mn) –
Débat avec Valérie Urréa, Mathilde Monnier (sous réserve), Madeleine Abassade, Marie-José Mondzain.

Merci de faire circuler l’information à tous vos contacts.

DEBAT DES COMMUNISTES : Rencontre à Saint-Quentin avec Emmanuel DANG TRAN

appfullproxy.pngpcffaucillemarteau.gifInvitation  

Assemblée générale/débat

MARDI 24 MAI A 19H00

22, rue de la Pomme Rouge à Saint-Quentin

untitled.bmpAvec la participation d’Emmanuel DANG TRAN

Membre du Conseil National du PCF

candidat au vote des communistes en juin 2011

La lettre aux communistes et les soutiens:

Plus que jamais, face au capitalisme, notre peuple a besoin du PCF.

Pourquoi nous soumettons la candidature d’Emmanuel Dang Tran

 au vote des communistes de juin 2011

Cher(e) camarade,

Nous nous sommes réunis vendredi 1er avril pour faire le point de la situation du Parti après les cantonales et avant la réunion du Conseil national des 8 et 9 avril 2011.

La direction nationale a mis à l’ordre du jour la préparation des élections de 2012 et la désignation du candidat à la présidentielle.

Elle les a placées entièrement dans la poursuite du Front de gauche, avec son programme « partagé » et des négociations opaques avec les « partenaires ».

La « consultation » des communistes doit avoir lieu les 16, 17 et 18 juin 2011 après la Conférence nationale convoquée pour les 4 et 5 juin.

 

Confrontant nos analyses, celles des camarades contactés ces dernières semaines, nous avons pris la décision de répondre à l’appel à candidature lancé par le CN du 7 janvier et de soumettre un nom aux communistes, en l’occurrence celui d’Emmanuel Dang Tran.

 

Nous avons considéré que, bien malgré nous, le débat sur la présidentielle va s’imposer aux communistes et va avoir des conséquences déterminantes sur l’avenir du Parti dans la période décisive qui va jusqu’en 2012.

La direction nationale a annulé la tenue du congrès ordinaire avec pour résultat d’esquiver l’expression souveraine des communistes sur les questions de fond et de dégager la voie à son « Front de gauche » et à la ligne politique qu’il porte.

Totalement hostiles aux « primaires » politiciennes qu’elle nous a imposées, nous avons jugé que nous devions nous en emparer pour permettre l’expression des communistes pour une autre ligne.

 

Nous voulons en priorité soumettre au débat trois axes stratégiques:

 

1 – Le PCF a la responsabilité de porter une perspective politique de rupture avec la politique au service du capital, d’où qu’elle vienne. Le mouvement populaire, le discrédit du capitalisme attendent autre chose que l’avènement d’une nouvelle « gauche plurielle » dans le cadre refermé de l’échéance institutionnelle de 2012.

La direction du Parti négocie déjà, sans aucun mandat, un programme de gouvernement avec le PS et Europe Ecologie. Le symbole donné par la présence de Pierre Laurent sur la péniche aux côtés de Martine Aubry et de Cécile Duflot au soir des cantonales est désastreux. Le Front de gauche sort un « programme partagé » destiné à être compatible avec « toute la gauche » sans que le PCF ait élaboré son propre programme.

Le niveau du consensus entre la droite et le PS sur les questions économiques et sociales est apparu flagrant au moment de la bataille pour les retraites. L’alignement du PCF avec le Front de gauche sur le PS dans la perspective de 2012 handicape gravement la dynamique des luttes. Il rejaillit de façon très négative sur le débat politique dans les syndicats de tradition révolutionnaire.

Aussi, notre candidature porte l’exigence que le PCF donne la priorité, sans attendre 2012, au mouvement populaire et aux luttes, qu’il exclut, dans les conditions actuelles, tout programme commun avec la social-démocratie et toute participation à un gouvernement dirigé par elle. Evidemment, cela ne change rien à la nécessité d’éliminer Sarkozy mais sans ignorer le système politique dont il n’est qu’un élément.

 

2- Le consensus des partis de l’alternance se manifeste fondamentalement par leur adhésion commune à l’UE du capital. En violation de la souveraineté populaire, ils ont ratifié ensemble le Traité de Lisbonne rejeté au référendum de 2005. L’UE, ses traités, ses directives, sa monnaie unique sont à la fois le prétexte et l’instrument des politiques nationales de casse des acquis sociaux et démocratiques.

Notre opposition à l’UE du capital doit être sans réserves. Nous ne pouvons pas partager les conceptions du Maastrichien Mélenchon qui veut faire croire à un SMIC européen (à 400 euros !) grâce à l’euro, qui justifie l’intervention des armées européennes en Libye, préfiguration d’une « Europe-puissance ».

Le mythe de « l’Europe sociale » propagée par la Confédération européenne des syndicats, principal fer de lance « social » du traité de Lisbonne, n’est que le nouveau cache-sexe du réformisme. La défense de l’euro par les dirigeants du PCF et du PGE (« ne bazardons pas l’instrument » dit Pierre Laurent), la collaboration avec la CES sont des positions erronées. Comment peut-on combattre le « Pacte pour l’euro » sans nous opposer à l’euro qui est l’instrument coercitif de la politique antisociale du pacte ?

Aussi notre candidature porte l’exigence que le PCF incarne à nouveau, comme il l’a fait, seul, dès le début de la « construction » européenne, le rejet de l’UE du capital, le refus de l’application en France des traités et directives européens, la nécessité de la sortie de l’euro et de façon indissociable l’échange et la coopération entre les peuples, l’internationalisme dans la résistance à l’UE, à l’OTAN, à l’impérialisme.

 

3- Nous voulons exprimer aussi la conviction qu’il ne peut pas y avoir de rassemblement utile contre le capitalisme dans l’effacement du PCF, de sa théorie et sa forme d’organisation historiques.

Le « Front de gauche » constitue, au plan national, une fiction de rassemblement. Cette stratégie a été décidée, à toutes les étapes, en évitant l’expression souveraine des communistes.

Même sur le plan électoraliste qu’il privilégie, le Front de gauche ne fait pas ses preuves. Les dernières cantonales ont montré à nouveau l’atout que représente l’ancrage du PCF et de ses militants dans le pays (90% des voix du FdG). Mais nous n’échappons pas à la sanction de l’abstention (1.150.000 voix et 8,82% en 2008 pour le PCF seul, 820.000 voix et 8,46% en 2011 pour tout le FdG).

Avec Mélenchon et son Pg, le Front de gauche n’est qu’une alliance étriquée avec un pan de la social-démocratie dont le langage « populiste », démagogique ne saurait tromper sur la volonté de phagocyter le PCF et son héritage, nationalement et localement.

Avec ou sans Mélenchon, le FdG reprend à s’y méprendre la « métamorphose » du PCF que les communistes ont rejetée à l’Assemblée nationale extraordinaire de décembre 2007 puis au 34ème congrès. Un « programme de gauche » prend le pas sur le programme communiste. Une organisation du « Front de gauche », nationale avec les partenaires, locale par « circonscription électorale », supplante le PCF et ses organisations. Les communistes ne serviraient plus qu’à fournir les bras et moyens à cette nouvelle organisation.

Nous continuons à refuser catégoriquement la poursuite de la stratégie de mutation-effacement-liquidation du PCF.

La théorie marxiste, la forme d’organisation léniniste qui ont fait de notre parti un parti de classe et de masse sont plus d’actualité que jamais. Dans les entreprises, dans les quartiers, dans les campagnes, le besoin d’engagement politique conséquent contre l’exploitation capitaliste s’exprime toujours autant.

Dans le cadre imposé de l’élection présidentielle, dans ce contexte, nous entendons porter la nécessité de faire entendre le PCF en tant que tel, de présenter une candidature clairement PCF.

 

Après les régionales, les cantonales ont mis en évidence comment le système était prêt à recourir au fascisme, au FN, pour détourner la colère sociale. Cela souligne encore les responsabilités de notre parti, rempart historique contre le fascisme.

Nous condamnons sans appel tout discours qui se mêlerait à la campagne nauséabonde contre nos concitoyens issus de l’immigration. Nous faisons le choix de l’unité des travailleurs contre tout mouvement politique réactionnaire à fortiori fasciste. Nous ne laisserons pas l’idéologie dominante utiliser le FN pour disqualifier des propositions politiques aussi fondamentales que le refus de l’UE du capital.

 

La direction nationale du PCF a fait le choix d’empêcher les communistes de s’exprimer souverainement sur les orientations à suivre pour 2012. Elle a décidé d’enfermer le débat sur un choix de personnes.

Nous faisons le constat que ce que nous voulons exprimer, ce que des milliers de communistes veulent exprimer n’est pas possible avec les candidatures qui se sont actuellement déclarées.

 

Nous ne savons pas si la direction aura le courage de soumettre la candidature de Jean-Luc Mélenchon au vote des communistes. On aura compris combien nous la rejetons.

André Chassaigne, député du PCF, a fait acte de candidature à la candidature du Front de gauche.

Nous respectons les orientations de notre camarade mais constatons qu’elles sont opposées aux nôtres sur les trois axes stratégiques que nous retenons. André Chassaigne place sa candidature dans la perspective de la constitution d’une majorité gouvernementale de gauche avec le PS. Il se situe dans la logique d’acceptation et transformation de l’UE. Il fait résolument le choix du « Front de gauche » et a été l’un des opposants les plus déterminés, lors du 35ème « congrès » de juin 2010, à la présentation d’une candidature du PCF.

Si les communistes retiennent la candidature d’André au vote de juin, ils ne sauront pas ce qu’il en adviendra dans les négociations ultérieures au sein du « Front de gauche ».

Nous ne prenons pas en considération la candidature individuelle d’André Gerin suite à ses positionnements répétés en connivence avec l’UMP (Eric Raoult…) sur les questions de la sécurité et de l’immigration, ou bien en faveur d’un « capitalisme des métiers et des savoir faire ».

 

L’ensemble de ces éléments nous conduisent à proposer la candidature de notre camarade Emmanuel Dang Tran. Emmanuel a 39 ans. Il est membre du PCF depuis l’âge de 20 ans, secrétaire de la section du PCF Paris 15ème depuis 1999, membre du Conseil départemental du PCF Paris et membre du Conseil national du PCF depuis 2006.

Il fait partie des initiateurs des textes alternatifs aux 33ème congrès (Remettons le PCF sur les rails de la lutte des classes), 34ème congrès (Faire vivre et renforcer le PCF, une exigence de notre temps), 35ème congrès (Aujourd’hui plus que jamais, face au capitalisme, notre peuple a besoin du PCF »).

 

Nous avons déposé collectivement cette candidature au secrétariat national du PCF et au secteur « vie du Parti » le 6 avril.

Nous te proposons de t’associer à cette démarche en cosignant cette lettre.

 

Il est important de montrer que les communistes ne se laissent pas téléguider sur les chemins du Front de gauche et de la métamorphose de leur parti.

 

Cette déclaration de candidature précède la publication d’axes programmatiques.

Nous les avons évoqués dans notre tribune publiée dans l’Humanité du 9 février.

Il ne s’agit pas pour nous de rédiger un programme prétexte à remiser après les élections mais de donner une cohérence à nos positions dans les luttes actuelles. Notre candidature est au service des communistes, dès maintenant comme après le vote, pour construire l’alternative politique.

Les exigences de la renationalisation des grands services publics, avec reconquête des monopoles publics et rejet des directives européennes (ex : du secteur de l’énergie ou du secteur financier), du rétablissement d’une échelle mobile des salaires partant d’un SMIC à 1600 euros net, de la défense inflexible du financement de la Sécurité sociale par la cotisation sociale, du retrait des troupes d’Afghanistan et de la sortie de l’OTAN font partie des campagnes que nous animons dans nos organisations du PCF et dont nous demandons qu’elles deviennent des campagnes nationales. De même que la sortie de l’euro.

 

Nous le vivons dans les luttes, nous le constatons en faisant des adhésions : le besoin du PCF, du Parti historique, à qui les travailleurs de notre pays doivent l’essentiel de leurs acquis sociaux, est toujours plus grand.

Ne suivons pas les voies du renoncement, de la banalisation, de l’institutionnalisation, faisons vivre et renforçons le Parti né à Tours en 1920 !

L’alternative au capitalisme s’impose de plus en plus. Pour nous, elle a un nom : le socialisme.

 

Fraternellement,

 

 

Stéphane Auriol (Collectif PCF-RATP, CN de 2006 à 2008), Frédéric Bernabé (secrétaire fédération de la Haute-Saône, CN), Corinne Bécourt (Saint-Quentin, CN), Emmanuel Dang Tran (Secrétaire section PCF Paris 15, CN), Claude Fainzang (Paris 19, CN), Eric Jalade (secrétaire fédération du Tarn, CN), Dominique Negri (secrétaire section de Saint-Martin-d’Hères, CN)

Ils s’associent à la lettre de candidature :

 

02: Marie ARLETTE, Saint-Quentin, vétéran; Corinne BECOURT, Saint-Quentin, membre du CN du PCF; Nora BELLICHE, Saint-Quentin; Jean-Claude BERNATETS, Chauny; Monica BERNATETS, Chauny; Jean Luc BRANCOURT, St Quentin; Laurie CARPENTIER, Saint-Quentin; Paulette CARPENTIER, Saint-Quentin, ancienne responsable UFF, vétéran; Serge CARRIER, St-Quentin; Serge CASIER, bureau de section, Saint-Quentin; Sébastien CORBONNOIS, Gauchy ; Loïc DEGUISE, Saint-Quentin; Guy DENIS, Saint-Quentin, vétéran ; Jean-Pierre DESENNE,Montescourt-Lizerolles; Jean-Marie DESMIDT, Saint-Quentin; Bernard FONTAINE, St Quentin, vétéran; Ghislaine FONTAINE, St-Quentin; Jean-Jacques GABERT, Saint-Quentin, cell. Gauchy; Michèle GABERT, Saint-Quentin, Gauchy; Dominique HURTEBISE, St-Quentin; Aurélien JAN, Saint-Quentin ; Georges LAVEILLE, St Quentin; Benoit LEROSEY, Saint-Quentin; Alexandre LESUR, St-Quentin; David MICHEL Saint-Quentin, cellule Gauchy; Dominique NOWACK, bureau de section, Saint-Quentin ; Raymond PAGE, St-Quentin; Christian PLE, St-Quentin; Sabrina PLE, St Quentin; Jean-Pierre POINT, vellule Gauchy ; Jacques POIX, Gauchy, vétéran ; Valérie POLLE, cellule Gauchy ; Martine PRISSETTE, secr. Cellule Gauchy ; Marie ROGER, St Quentin, Vétéran ; Brigitte TASSERIT, St Quentin ; Jean-Luc TOURNAY, Saint-Quentin, secrétaire de section ; Mauricette TOURNAY, Trésoriere cellule Victor Jara ; Olivier TOURNAY, Saint-Quentin, CD, conseiller municipal ; Baptiste TUTIN, Saint-Quentin, JC; Pierre VILLAUME, St Quentin ; Marie-Claire VILLAUME, St Quentin 03: Antoine LUBRINA, Désertines ; 06: Jean-Pierre POGGI, syndicaliste, Vallauris 07: Victor CATHELAIN, Sud-Ardèche ; Roger PAYEN, Sud-Ardèche; Pierre RENOUX, ancien résistant, militant anticolonialiste, Aubenas ; Claudine SABBATIER, Sud-Ardèche ; Henri SABATTIER, Sud-Ardèche, membre du secrétariat de section ; 08 : Jean-Charles VAN BERVESSELES, bureau de section de Charleville-Mézières, CD 09 : Jacques GERARD, Aston 10 : José GARCIA, Romilly, Comité de section, CD ; Jacqueline GARCIA, Romilly 13: Gabriel ATLANTE, Marseille/centre ville, JC ; Thomas BARBY, Marseille ; Magali DALET, Aix-en-Provence, CN de la JC; Lison GENY, Aix-en-Provence, CN de l’UEC; Jessica JADE, Aix-en-Provence, CN de la JC; Raymond MATTA, Salon-de-Provence; Fabien MARION, Durance-Tévarese, resp.Fédération JC ; Jeoffroy MOREAUX, Marseille-Belle-de-Mai, CN de la JC ; Léa TALRICH, Marseille/centre ville, CN de l’UEC ; Ysaline WAGNER, Aix-en-Provence, JC ; 17: Guy CONSTANT, Royan ; 18: Roger COULON, Vierzon ; Jean-Pierre DRELON, Vierzon, comité de section; 2A: Noël ZICCHINA, Ajaccio, CD ; 2B: Robert JEAN, Cap Corse, secrétariat de section, CD 21: Annie BIDAUD, Beaune; Bernard BIDAUD, Beaune; Tenessee GARCIA, Dijon, CN de l’UEC 24: Lydia CHARLET, Bergerac; Claude DELPLANQUE, Lanouaille, conseiller municipal et candidat aux cantonales, Serge FRICOUT, secrétaire du Comité Nord-Dordogne, CD ; Jean-Yves LEVALLOIS, secrétaire de la section de Jumilhac, maire-adjoint. 28: Yolande PIOT, Epernon; Gilbert TENEZE, Voves; 31:Françoise BERTRAND, Verfeil ; Robert BERTRAND, Verfeil, bureau de section ; André HAVET, Verfeil ; Janine HAVET, Verfeil ; Alice JALABERT, Verfeil ; Gilbert JALABERT, Verfeil ; Antoinette JEAN, Verfeil ; Marie MERINO, Verfeil ; Yvan MERINO, Verfeil, Bureau de section ; Marie-Thérèse NARDARI, Verfeil ; Yves NARDARI, Verfeil, bureau de section ; Chantal PEYRANNE, Verfeil ; Christian ROSALIE, Verfeil, trésorier de section ; Emeline SABATIER, Verfeil ; Michel SABATIER, Verfeil, bureau de section ; Fanny SEGOUFFIN, Saint-Lys ; Ygor SEGOUFFIN, Saint-Lys, bureau de section ; Christian SITKO, Verfeil ; Cyrille SITKO, Verfeil ; Emeline SITKO, Verfeil ; 32: Pierre CAUMONT, Marciac ; 33: Anne-Marie KOLLI, Bassin d’Arcachon, CD. ; Gilbert NAUDIER, Bordeaux 34: Jacques CLER, Montpellier ; Raymond CUBELLS, Béziers ; Monique ORTIZ, Béziers ; Philippe ORTIZ, Béziers ; 35:Jacqueline DANG TRAN, Rennes.37: Guy HAREL, Montlouis-sur-Loire; 38: Ana ARAUJO, Saint-Martin-d’Hères, JC ; Remi BARRA, Saint-Martin-d’Hères; René BARSOTTI, Saint-Martin d’Hères ; Pierre BAUDET, Saint-Martin-d’Hères, comité exécutif de section, CDH; Maryonne BELLEMAIN, Saint-Martin-d’Hères, comité exécutif de section; Anne-Célia BENSALOUDJI, Saint-Martin-d’Hères ; Franck CLET, Saint-Martin-d’Hères, CD; Eugène CORAL, Saint-Martin-d’Hères; Ana CORONA, Saint-Martin-d’Hères, conseiller municipal, CD; Yves DENUX, Saint-Martin-d’Hères; Suzanne GONZALES, Saint-Martin-d’Hères ; Laurent GUILLET, Saint-Martin-d’Hères; Roger GRAND, Saint-Martin-d’Hères; Marie-Lou HEMMERY, Saint-Martin-d’Hères, JC; Christophe JORQUERA, Saint-Martin-d’Hères, exécutif de section; Roger JORQUERA, Saint-Martin-d’Hères; Florence LANDOIS, Saint-Martin-d’Hères, suppléante du conseiller général nord ; Guiseppe LEONE, Saint-Martin-d’Hères ; Patrice MOREAU, Saint-Martin-d’Hères ; Vincent MONTEAGUDO, Saint-Martin-d’Hères; Dominique NEGRI, Secr. de la section de Saint-Martin-d’Hères, membre du CN PCF ; Jean Louis NEGRI, Saint-Martin-d’Hères, Gières; Albert PEPIN, Saint-Martin-d’Hères ; Jean-Claude PEPIN, Saint-Martin-d’Hères, membre de la direction de section; Nathalie PICCARRETA, Fontaine; Savino PICCARRETA, Echirolles, exécutif de section; Claudine PUYGRENIER, Saint-Martin-d’Hères; Henri PUYGRENIER, comité exécutif de section Saint-Martin-d’Hères; Juliette PUYGRENIER, Saint-Martin-d’Hères; N.PUYGRENIER, Saint-Martin-d’Hères; Gisèle QUARRE, Saint-Martin-d’Hères, cellule de Gières; Laurent RICHARD, section des Terres Froides; Georges RICHARD, Saint-Martin-d’Hères, exécutif de section; Jérôme RUBES, Saint-Martin-d’Hères, JC; Rui ROLO, Saint-Martin-d’Hères; Stéphane ROLLO, Saint-Martin-d’Hères, JC; François ROQUIN, Saint-Martin-d’Hères, exécutif de section.42: Thomas FEVRE, Saint-Etienne, Comité de section, CD; Grégoire PASTEUR, Saint-Etienne, JC ; Hélène VIALLETON, Saint-Etienne ; 43 : Jean-Luc VIAL, Retournac 46: Arsène CAZES, Saint-Paul ; 50: Jean-Claude PATE, Briquebec-Valognes, CD. 51 :Philippe KULEMANN, Epernay ; 54: Alain CORZANI, Bassin de Briey, Trésorier; Roger PIVA, Thil ; 57: Hugues MILLER, secr. cellule de Hayange ; Jean-Yves SCHAAF, Hayange, conseiller municipal délégué ; 58: Maurice ALEXANDRE, Nevers ; Roger BALOUP, Prémery ; Serge BOISSON, Prémery ; Gilles CHOQUEL, Dompierre ; Georges DALLOT, Prémery ; Roger JOLY, Urzy ; Daniel MAILLET, Nevers ; Liliane MAILLET, Nevers ; Jean-Luc PISONI, Prémery ; Raymond PORTRON, Urzy ; Paul RIO, Varennes-Vauzelles ; Patrick SAUSSAYE, Urzy ; 59: Jocelyn FONTAINE, Raismes ; Geoffrey HELSEN, Seclin, JC; Jean-François LAROSIERE, Douai, CD; Bernard LE MEUR, Feignies, secr. de cellule; Jean-Pierre LOTTIAUX, Feignies ; Michel POULY, Cellule Copin-Annoeullin, Seclin; 60: Claude SADIN, Noyon, Conseiller Municipal; Gérard TOLLET, Méru, secr. de section ; 61 :Dominique VAUJOIE, Tinchebray ; 62: Arlette DEGAUGUE, Béthune; Joël COPIN, Rouvroy; Jean-François PATTE, Arras ; Gautier WEINMANN, Leforest ; 64 :Joël YAN, Nay ; 69: Téo CLEMENT, Lyon, JC; Raphaël DA SILVA, Lyon, JC; Martine FERRIER, Lyon; Luc GARNODIER, Lyon, JC; Sarah RIOT, Lyon, JC; Claude SPORTISSE, Vénissieux ; Lucas WINIARSKI, Lyon, CN de la JC et de l’UEC ; 70: Frédéric BERNABE, Vesoul, secr. de la fédération de la Haute-Saône, membre du CN du PCF; Nasser DIFFALAH, Héricourt, CD; Germaine GERMAIN, Plancher-Bas; Roland GERMAIN, Plancher-Bas, Maire; Hubert GUERRIN, Plancher-Bas, CD; Fabienne LIEVIN, Saint-Rémy, CD; Patrick LIEVIN, Saint-Rémy, CD; Patrice MUZARD, Gray CD; Muguette PAQUIS, Champagney, CD ; André RUIZ, Champagney, CD ; Gabrielle VAGO, Héricourt CD ; 72: Fabien MORISOT, Le Mans; 73: Michel HÔTE, vétéran; Jean-Pierre MORENON, Lépin-le-lac; Claude MORIAZ, Lépin-le-lac; 75: Eva A., XVème; Pierre ARNAULT, XIXème; Albert BARRE, XVème ; Morane BARRE, XVème ; Abdallah BENBARA, XIIIème; Nicole BERNARD, XVème ; Christine BEYRIES, XVème; Olivier BOUCHARD, XXème; Serge BOUCHENY, XIIIème, membre honoraire du Parlement, président des vétérans du PCF Paris; David BORZAKIAN, XVème; Robert CHAUVET, XVème; Yann CHERRUAULT, XIVème; Stéphane CHOULY, RATP; Catherine CHRISTOFORIDES, XVIIIème ; Régine CORADIN, XVème, hôp. Necker ; Etienne COSTE, Paris XVIIIème; Camille COVACHO, XVème ; Paul COVACHO, XVème ;Anthony CREZEGUT, XVème, CD; Gerard CRISTINA, RATP PCF XV; Olivier DAVOISE, PCF RATP; Claude DEFFONTAINE, XVIème, Henri DERRIEN, XVème; Daniel DICONNE, XVème ; Stéphane DICONNE, XVème ; Bernard DOIX, LCPC, XVème; Rémy DUPONT, XVème ; Aïcha EL KHATIB, XVème; Claude FAINZANG, XIXème, CD, membre du CN PCF; Maroussia FORGUES, XVème; Simone FORGUES, XVème; David FRIGGE, XVème ; Pierre GASSANNE, XVème ; Josette GAWSEWITCH, XVème, CD; Stéphane GAWSEWITCH, SNCF, Xème ; François GUILLON, XVème ; Elise GUIRAUD, XVIIème; Joëlle GIRARD, XIIIème, CD; Julien HAGE, XVème; Nicole HOTTE-HUILLARD, XVème ; Joran JAMELOT, XVème ; Edmond JANSSEN, XIIIème ; Annie LANA, RATP, XIIIème ; Serge LANA, architecte, XIIIème ; Benjamin LANDAIS, Secr. de section Vème, CD; Michel LATREILLE, XVème ; Colette LAVEANT, XIIème; Paul LAVEANT, XIIème ; Ernest LE STRAT, XVème; Jean LEGER, XIXème; Fabrice LUCAS, XVème RATP; Yolaine MAIGROT, XIVème; Camille MARQUES, XIVème, CD; Robin MATTA, XVème, CN de la JC et de l’UEC; Michel PACLET, XVème; Junon PEINTRE, PCF RATP XVème; Paule PETIT, XVème ; Paul PINCHON, XIXème ; Gérard RAKOTONDRAHAJA, XVème; Marie-Thérèse REZE, XVème ; Gilles RIVOALAN, La Poste ; Monique ROUGIEUX, XXème ; Jean SALEM, XVème ; Luigi-Alberto SANCHI, XIXème; Jeanine SANTONI, XVème; Roger SANTONI, XVème; Jean-Claude SCHMIDT, XVème ; Nicole SOLET, XVème ; Emile TORNER, XVème; Marie-Christine VENDEVILLE, XIème, CD; Julien VILLAIN, Vème; Pierre YAGHLEKDJIAN, XVème Marcel YAHIAOUI, XVème (Citroën) ; Walter ZANET, RATP ; 77: Jean-Louis COTTY, Mitry-Mory; Alain KERHLEUS, Coulommiers; Yannick RAIN, Meaux ; Russell YATES, Meaux, secr. de section; 78: Jean-Claude DELVAL, Mantes-la-Jolie; Armelle HERVE, Mantes-la-Jolie, Secr. de section, CD; Pierre ILLE, Plaisir-Les-Clayes ; Bruno LECOMTE, Mantes-la-Jolie ; Marie LLORENTE, Mantes-la-Jolie; Louis LLORENTE, Mantes-la-Jolie; Marc JAMMET, Mantes-la-Jolie, CD; Josette VANDENDYCK, Mantes-la-Jolie 80: Georges COLLAS, Camon; Fabienne DEBEAUVAIS, Amiens, Conseillère municipale, CN du PCF ;Catherine DESCAMPS, Amiens ; 81: Chantal BAZY, les Bastides ; François BAZY, les Bastides ; Claude CAHORS, Lavaur ; Claudette CAHORS, Lavaur ; Jacques CARPENTIER, Graulhet; Joël CASTEX, Les Bastides ; Justin Clément, Lavaur ; Christophe DAMBRAINE, Lavaur, CD;Raymond DURAND, Lavaur, ancien trésorier fédéral; Marie-Solange FRASSIN ; Rémi GHIGO, Les Bastides ; Nana GOSSELET, Lavaur ; Raymond GOSSELET, Lavaur ; José HERNANDEZ, Albi, Collectif FD Huma; Marie-Lou HERNANDEZ, Albi ; Eric JALADE, Castres, Secr. de la fédération du Tarn, CN du PCF; Jeanne JIMENEZ, Castres, CD, Conseillère régionale; Jean-Pierre LATCHER, Lavaur, Trésorier; Gaby MARTINEZ, Graulhet ; Christiane ODETTI, secr. Section Lavaur, CD; Moha OUKZIZ, Albi, CD ; Jean-Marc PETIT, Lavaur ; Danièle RALLIERES, Bastides, CD; Yves RALLIERES, Bastides, secr. de section, CD; Roger RICARDOU, Lavaur ; 83: Monique CHATAIN, Carqueiranne; Jocelyne CHATAIN, Carqueiranne; Christiane MARCELLESI, Saint-Maximin, secrétaire de cellule; Jean-Baptiste MARCELLESI, Saint-Maximin, bureau de section ; Laurent MOREAUX, Cogolin ; Alain TOURNAY, Toulon; Josette TOURNAY, Toulon; 85 : Claude FRIOUX ; Jean-François GRIVAUD, le Poiré-sur-Vie ;87: Daniel CHATEIL, Limoges ; Michel PERRIN, Limoges SNCF, ancien secrétaire fédéral 89: Marc YAGHLEKDJIAN, Auxerrois, ancien secrétaire de cellule de Courson-Coulanges 91: Henri ALLEG, militant anticolonialiste, ancien directeur d’Alger Républicain, Palaiseau; Gilberte SALEM (†), militante anticolonialiste, Palaiseau, Joëlle SURAT-DUC, Vigneux; 92: Jean CHANTRELLE, Malakoff ; Laurence CHANTRELLE, Malakoff ; Jean CLAVEL, militant anti-colonialiste, Malakoff; François COLLIN, RATP, Le Plessis ; Pierre DARGHAM, Vanves, JC; Charles DREYFUS, Clamart ; Jean-Pierre HEROT, Boulogne ; Serge LINNIKOFF, Chaville ; Liliane SABATTIER, Bagneux; Albert SANTALUCIA, Bagneux; Léonore TOPELET, Malakoff, CN de la JC 93: Gerard COTTEVERTE, Noisy-le-Sec ; Alfred HERRERO, Bagnolet ; Gisèle HERRERO, Bagnolet ; Christian JOINEAU, Bagnolet ; Pierre JUIN, Montreuil ; Michel MANNKER, Saint Denis; Eliane ROUTIER, Noisy-le-Sec ; 94: Marie-France CHINAULT, Ivry-sur-Seine; Jacques DAMIANI, Fontenay-sous-Bois; Alain GIRARD, cellule Fidel Castro, Valenton; Christian GRAUX, Créteil; Raymond LEBERRUYER, Fontenay-sous-Bois ; Philipe MASLONKA, SNCF Villeneuve-Saint-Georges; Guy NIEL, Gentilly ; Emile PASTOR, Limeil-Brévannes ; 95: Roland BAUER, Villiers-le-Bel, maire-adjoint; Olivier BOISSY, Gonesse ; Lucienne GIBOUDEAUX, Villiers-le-Bel ; Serge GUILBAUD, ‏Argenteuil; Joëlle REDOIS, Argenteuil; Jacques VOVARD, Argenteuil

Français de l’étranger : Jean-Marc CHAUVINEAU, Ho-Chi-Minh-Ville ; Régis ROULLET, Hô-Chi-Minh-Ville

 

Avec le soutien de :

Henri ALLEG, militant anti-colonialiste, ancien directeur d’ « Alger Républicain », Palaiseau ; Albert BARRE, ancien secrétaire du PCF XVème arrondissement de Paris ; Marie-Claude BEAUDEAU, sénatrice honoraire du Val d’Oise; Henri DERRIEN, ancien membre du secrétariat fédéral de Paris, ancien conseiller de Paris; Roger PAYEN, ancien résistant, adhérent du PCF depuis 1931, secrétaire de la rédaction de l’Humanité à la Libération, Sud-Ardèche ; Gilberte SALEM (†), Militante anti-colonialiste, Palaiseau ; Emile TORNER, ancien déporté-résistant, Paris XV

 

vivelepcf@orange.fr

06.31.37.50.87

Contacts : C.Becourt (06 26 09 26 48) – D .Negri (06 83 56 52 27)

Pour s’associer à cette lettre

Et/ou pour soutenir la candidature d’Emmanuel Dang Tran

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Jacques TOURTAUX, TEXTE DE MON INTERVENTION LE 30 AVRIL 2011 AUTOUR DE MON OUVRAGE  » GUERRE D’ALGERIE. SOUVENIRS D’UN APPELE ANTICOLONIALISTE  »

tourtauxmontage.pngBRUAY LA BUSSIERE : Invité par le Front Solidaire des 5 Unions Locales CGT d’Auchel-Béthune-Bruay-Isbergues-Lillers dans le cadre de la Commémoration des 140 ans de la Commune de Paris de mars à juin 1871 et du 70ème anniversaire de la Grève des mineurs de mai à juin 1941, contre le patronat des mines et les nazis,

TEXTE DE MON INTERVENTION LE 30 AVRIL 2011 AUTOUR DE MON OUVRAGE  » GUERRE D’ALGERIE. SOUVENIRS D’UN APPELE ANTICOLONIALISTE « 

Je n’interviendrai que sur mon vécu de la Guerre d’Algérie.

Il ne faut pas s’attendre à trouver dans mon livre d’extraordinaires histoires de combats héroïques.

Adolescent, je me suis engagé politiquement avec le PCF, c’était en1958. Dans la foulée, en 1959, avec quelques camarades, nous avons créé un cercle de l’Union des Jeunesses Communistes de France (UJCF) dont je devins le Secrétaire. Comme tous les militants communistes de l’époque, nous dénoncions la guerre coloniale menée en Algérie, en notre nom, par De Gaulle.

Cet ouvrage est écrit par un ouvrier, un autodidacte. J’y relate dans le jargon du bidasse un vécu très dur.

Il ne faut pas s’attendre à y voir l’érection d’une statue glorifiant l’armée française.

Mon témoignage est un hommage à la poignée de soldats anticolonialistes qui, malgré les risques encourus, se sont battus clandestinement contre la guerre.

Notre combat clandestin avait pour but de faire prendre conscience aux autres soldats moins politisés, que cette guerre était inutile et sans issue.

Notre travail a fini par payer puisque lors du putsch des généraux félons, en avril 1961, les bidasses n’ont pas suivi les factieux et ont fait échouer la folle aventure de ces généraux et autres hauts gradés carriéristes, grassement payés pour faire tuer des pauvres gus sur l’autel du capitalisme.

Les bidasses tombés sur cette terre lointaine ne sont pas morts pour la France comme on veut le faire croire mais uniquement pour les tenants du fric . Il en est ainsi pour toutes les guerres.

Ce livre dénonce les violences, les sévices subis en notre qualité de militants anticolonialistes, jeunes communistes pour la plupart. Ces sévices, des raclées terribles, étaient perpétrées par des gradés.

Après 40 années de militantisme au PCF, la mort dans l’âme, j’ai quitté celui-ci. Je suis toujours profondément communiste, envers et contre tout. Je n’accepte pas les graves dérives qui ne correspondent plus à l’idéal pour lequel j’ai donné le meilleur de moi-même.

Bien que n’ayant pas l’esprit cocardier, j’ai assumé d’importantes responsabilités au sein de deux associations d’Anciens Combattants et Victimes de Guerre (ACVG) mais je n’ai jamais pris la grosse tête pour autant. J’ai toujours refusé que me soit remise la croix du combattant de la Guerre d’Algérie car ce serait accepter un insigne incompatible avec mon idéal communiste.

Je disais donc qu’avec le parti ( PCF) et notre cercle de l’UJCF, nous menions à notre modeste niveau, une lutte acharnée contre la Guerre d’Algérie.

En 1960, à deux reprises, j’ai refusé de répondre aux convocations pour le conseil de révision, à Rethel, puis au chef-lieu du département, Mézières (Ardennes). Peu de temps après, les gendarmes sont venus me trouver sur mon lieu de travail. Après m’être fait traiter de forte tête, promesse me fut faite d’une incorporation directe en unités disciplinaires où j’allais me faire « mater à coups de poings dans la gueule et à coups de pieds au cul ».

Le 16 septembre 1960, les gendarmes sont venus me chercher et m’ont emmené menotté et tenu en laisse comme un chien. A la vue de tous, j’ai ainsi traversé la ville pour me rendre à la gare où les gendarmes m’ont emmené faire mes trois jours à Commercy.

Ma lettre de refus d’aller combattre le peuple Algérien était prête. J’en ai parlé à un de mes oncles, militant cheminot à la CGT et au PCF. Celui-ci m’a vivement déconseillé ce refus. Je produis dans mon livre la copie de sa lettre datée du 4 août 1960 dans laquelle il me dit son désaccord. Mon oncle m’écrivait que les actions individuelles n’étaient pas payantes. Les sanctions étant trop fortes pour ce genre d’actions. Mon oncle, militant communiste de longue date, pensait au contraire, qu’il fallait entrainer le plus de jeunes possibles dans l’action contre la Guerre d’Algérie. Militer contre la guerre à l’intérieur de mon unité afin d’aider à une prise de conscience des jeunes appelés qui pour la plupart n’étaient pas politisés comme l’étaient les soldats communistes.

Le dirigeant communiste Etienne Fajon disait : « Résolument opposé à la guerre injuste d’Algérie, notre parti, qui comprend le drame de conscience de chaque jeune communiste, n’a jamais considéré la désertion comme un moyen d’action susceptible de mettre un terme au conflit. Il est toujours demeuré fidèle au contraire, au principe éprouvé défini par Lénine : le soldat communiste part à toute guerre même si elle est réactionnaire, pour y poursuivre la lutte. »

Selon Jean Brugié, dans son livre « Officier et communiste dans les guerres coloniales », les consignes nationales du PCF étaient : « Les communistes se doivent d’être présents sur tous les terrains de combat de classe »… « Ils doivent être les meilleurs. »

Le 30 novembre 1960, Maurice Thorez, Secrétaire général du parti, prononce un discours dans lequel il déclare notamment : « Non, la voie n’est pas à l’insoumission, la voie reste celle que nous a inculquée Lénine…
C’est le travail de masse mené à l’armée, surtout à l’armée, pour combattre la guerre… Déserter, quitter l’armée, cela signifie laisser la masse des soldats…… aux mains des officiers parfois fascistes, aux mains des ultras…
Le devoir, c’est de travailler, c’est de faire le travail difficile, le travail pénible, le travail qui exige des sacrifices, qui coûte parfois des années de prison aux jeunes soldats »… ce travail de l’ombre comporte de véritables risques. »

Durant toute la durée de mon service militaire, j’ai pu constater que peu nombreux furent les jeunes communistes qui se sont risqués à militer à l’intérieur de leur unité, en Algérie, où il y avait la guerre, ne l’oublions pas.
Nous ne serions pas 300 à s’y être engagés sur l’ensemble de tous les conscrits incorporés, qui se sont succédés en Algérie du 1er novembre 1954 au 3 juillet 1962 J’ajoute et c’est tout à leur honneur, qu’il y a eu aussi des officiers de carrière qui étaient communistes, qui se battirent à leur façon, sur des positions de classe mais ils furent peu nombreux lors de la Guerre coloniale menée par la France, en notre nom, en Algérie.

J’ai donc été incorporé direct en Algérie dans une compagnie disciplinaire pour y effectuer mon CI (Centre d’Instruction). Ce fut un CI très dur.
A l’intérieur du camp de Oued-Smar, une prison interarmes qui était un bagne militaire où les soldats internés y subissaient des sévices graves tels les tabassages, certains entrainant parfois l’hospitalisation. Les soldats détenus dans « La Villa », c’est ainsi qu’on l’appelait, étaient pour la plupart des gars du contingent. J’ajoute qu’il y avait promiscuité entre les soldats appelés internés politiques et les appelés de droit commun. ll faut savoir qu’un gus pouvait se trouver interné pour un simple défaut de cravate.
Pour ma part, j’ai été interné dans ce bagne une semaine durant. J’ajoute que le bidasse qui y a été détenu, ne serait-ce qu’une seule journée, en est marqué de manière indélébile pour toute sa vie.

L’an dernier, un de mes lecteurs, ancien de la Section de Protection (SP), voisine de la prison-bagne, qui y a été interné une journée, m’a téléphoné. Je fus frappé des « détails » dont il se souvient, bien qu’il n’ai séjourné qu’une journée au bagne de Oued-Smar.

Nous terminions nos classes et allions être mutés dans nos unités respectives lorsque dans la nuit du 21 au 22 avril 1961, éclata le putsch des généraux factieux. Je voudrais rappeler que nous n’avons pas attendu après De Gaulle pour réagir.
Lorsque celui-ci s’est exprimé à la télévision, nous étions déjà en refus d’obéissance.
Le fer de lance du putsch des généraux félons en était le 1er Régiment Etranger de Parachutistes (1er REP), celui-là même qui, alors qu’il était en fuite, le 26 avril 1961, entre Maison-Blanche et Mouzaïaville, vit ces hommes ouvrir le feu à l’arme automatique sur d’autres soldats de l’armée française.
Les soldats qui se firent allumer par ces mercenaires étaient des gus du contingent dont je faisais partie; nous étions moins d’une quinzaine. Les « courageux » soldats d’élite du 1er REP fuyaient lâchement. La débandade !

Je fus muté dans un secteur chaud de la Mitidja, près des gorges de la Chiffa, que connaissait bien le camarade Henri Alleg. Dans son ouvrage « Prisonnier de guerre », Henri Alleg écrit … la traversée des gorges de la Chiffa où les attaques de l’ALN sont quotidiennes … »

Avec deux camarades communistes appelés, je militais clandestinement au sein de mon unité contre la guerre. J’ai été dénoncé et immédiatement embarqué en avion pour une destination inconnue, sous escorte armée, comme un gangster. Je fus affecté comme artificier dans une soute à munitions (SMU).
Mon travail y était celui d’un forçat. L’armée m’a toujours gâtée, particulièrement choyée.
A titre d’exemple, j’ai, entre autres, été contraint d’effectuer quatre patrouilles, dont une de nuit, c’était un dimanche de l’hiver 1961, sans munitions dans la MAT 49. Les chargeurs étaient vides. Je vous prie de croire qu’il faut avoir vécu de telles intenses émotions pour en connaître le réel ressenti. La peur est indescriptible.

Je ne vous apprendrai rien si je vous dis que je suis rentré en métropole traumatisé, marqué à tout jamais par cette guerre coloniale que je combattais en tant que jeune communiste et dont je fais encore des cauchemars.

Sur conseils de responsables d’une des deux associations au sein de laquelle je militais, j’ai intenté un procès à l’Etat Français pour blessure et maladies contractées lors de la Guerre d’Algérie. En première instance, j’ai gagné un très gros procès qui aurait pu faire jurisprudence et bénéficier ainsi à des milliers de gus justiciables mais hélas, ma joie fut de courte durée.
Le Secrétaire d’Etat socialiste aux ACVG du gouvernement de la gauche caviar, a fait appel de la décision du Tribunal des Pensions d’Invalidité de guerre qui m’était très nettement favorable.
Ce ministre n’est autre que l’actuel Président du Conseil régional de Lorraine : Jean-Pierre Masseret, membre du parti socialiste.

Je précise que j’ai mené cette bataille face aux juridictions et à l’Etat dans un but revendicatif. Je l’ai écrit dans un courrier daté du 19 juin 1997, adressé au sieur Masseret.

Je suis dans l’impossibilité de me soigner correctement. L’appel assassin du ministre socialiste Jean-Pierre Masseret, me prive de mon droit légitime à me soigner, spolie ainsi également d’autres nombreux anciens bidasses, qui ne peuvent accéder aux soins gratuits que leur aurait permise la pension dont nous a dépossédé ce ministre socialiste.

En 2009, j’ai publié un petit livre qui est un prolongement de « ma » Guerre d’Algérie. Je veux montrer que la justice de classe qui a frappé et persiste toujours à l’encontre des jeunes communistes rebelles de la Guerre d’Algérie notamment, est la même que celle qui frappe les travailleurs qui défendent leurs emplois en se battant sur des positions de classe et sont traînés devant les tribunaux de cette même justice de classe, tel mon camarade et ami Xavier Mathieu.

Jacques Tourtaux
Appelé Anticolonialiste
en Guerre d’Algérie

Insupportable promotion médiatique du FN de Mme Le Pen

Rassemblement, jeudi 19 mai 2011, à partir de 17h00, à l’initiative des syndicats CGT de France-Télévisions

L’incessante promotion médiatique de Mme Le Pen continue. La direction de la télévision d’Etat a décidé de l’inviter à la première de sa nouvelle émission politique « Des paroles et des actes ».

La même télévision d’Etat maintient à l’antenne le polémiste Zémour, pourtant condamné pour incitation à la discrimination raciale.

Ce choix du pouvoir n’est évidemment pas innocent.

Confronté à une très large opposition populaire à sa politique, il cherche à la détourner vers un déversoir conduisant à la division, à la haine entre travailleurs pour le plus grand profit des capitalistes.

110515lepentv.jpgLa mise en avant de la démagogie « sociale » du FN ne saurait tromper. Mme Le Pen a approuvé tous les choix de casse de la sécurité sociale, de privatisation, d’austérité et condamné toutes les luttes pour s’y opposer, dernièrement celles pour les retraites.

La promotion de Mme Le Pen participe aussi à la campagne pour tout renvoyer à l’élection présidentielle de 2012. Servant de repoussoir, elle permet d’écraser le débat politique réel, d’assimiler notamment toute remise en cause, nécessaire, de l’UE au nationalisme, d’enfermer le choix politique, au nom du « vote utile », dans le consensus des partis de l’alternance, UMP et PS. En 1983, Mitterrand avait fait inviter Le Pen père, alors insignifiant électoralement, à l’émission « L’Heure de vérité » d’Antenne 2 suivant ce type de calcul.

Ne laissons pas ces politiciens au service des possédants jouer avec le feu de l’extrême-droite et du fascisme. On ne sait que trop où cela a mené dans d’autres époques de la crise du capitalisme.

La véritable alternative politique se trouve dans les luttes.

DSK probablement éliminé pour 2012 : notre problème, ce n’est pas le casting mais l’alternative politique

 

Depuis le 14 mai 2011, Dominique Strauss-Kahn est impliqué dans une affaire de mœurs présumée à New-York. Elle compromet définitivement sa candidature à l’élection présidentielle de 2012. Déjà, depuis des semaines, l’étoile du candidat DSK palissait. Le président socialiste du FMI est trop visiblement lié aux puissances d’argent et ne se distingue pas assez de Sarkozy.

 

Pour nous communistes, la politique n’est pas une question d’homme ou de femme, d’image ou de posture, mais de contenu et de perspective.

 

110515primaireseurovision.jpgHollande, Aubry, Royal ou DSK, celui ou celle qui sera finalement désigné défendra le même programme, fait de promesses sociales minimales pour se démarquer de Sarkozy mais aussi de solides garanties au patronat de rester sur les rails de la politique de l’UE et de l’euro.

 

1986, 1988, 1993, 1997, 2002 : nous avons l’expérience du jeu de « l’alternance » au pouvoir en France. En 2009 en Grèce, la droite, qui a ruiné le pays, a passé la main au parti socialiste (élu sur des promesses d’augmentations de salaires !) pour mieux faire subir au peuple le plan d’austérité inédit infligé par la finance internationale, l’UE et le FMI de M. Strauss-Kahn.

 

La personnification de la vie politique autour de l’élection présidentielle est un piège pour détourner la population, les travailleurs du facteur essentiel du changement politique : les luttes, le mouvement populaire.

Pour défendre les retraites, nous étions 3 millions dans les rues soutenus par la grande majorité de l’opinion. Mais comment rassembler pour gagner le maintien de la retraite à 60 ans en incluant le PS favorable aux 40, 41 voire 42 annuités de cotisations ?

 

En 2011, nous plaçons toutes nos préoccupations dans le développement des luttes et leur convergence. Il sera temps de les relayer aux élections en 2012, loin des frasques du concours de radio-crochet entre « présidentiables ».

Retraites-chapeaux, primes et bonus sont toujours là

retraites2.jpgÉcornées dans certains cas au plus fort de la crise de 2008-2009, les rémunérations des dirigeants de grands groupes ne semblent pas aujourd’hui guettées par l’érosion. C’est ce qui ressort des études du cabinet Proxinvest, spécialisé dans le conseil aux investisseurs et qui dépiaute chaque année les rapports des sociétés cotées.

Ces documents doivent désormais contenir des informations plus précises que naguère sur le traitement des principaux dirigeants. Et, même s’il n’est pas toujours facile de s’y retrouver, ils constituent une matière première considérable pour ceux qui veulent en savoir plus sur le train de vie des grands patrons.

 

Cette année, Proxinvest a publié une sorte de palmarès de ces rémunérations sous forme de prix, qualifiés de « sucrés » par référence à l’expression populaire qui donne au mot « sucre » le sens figuré d’« espèces sonnantes ».

 

Henri de Castries, le patron d’Axa, se voit décerner le prix Poire de la rémunération. Le fixe du PDG du groupe d’assurances atteignait l’an dernier 950 000 euros, contre 500 000 euros en 2007, alors qu’entre-temps le cours de l’action a dégringolé. Dans le même temps, le bonus de l’intéressé a atteint 2,06 millions. Quant aux provisions cumulées constituées pour sa retraite-chapeau et celle de son numéro 2, Denis Duverne, leur montant était déjà de 26 millions à la fin 2010.

 

Baudouin Prot et Frédéric Oudea. La BNP Paribas et la Société générale bénéficient conjointement d’un prix Groseille à maquereaux pour avoir publié avec retard des éléments sur les rémunérations 2010 de leurs dirigeants. Celle du directeur général, Baudouin Prot, s’élève à 2,66 millions, dont 1 million en différé, payable en plusieurs échéances (2012, 2013, 2014), avec indexation sur le cours futur de l’action. À la Société générale, un document décrypté par Proxinvest a permis au cabinet d’évaluer à 2,9 millions la rémunération du PDG, Frédéric Oudea. Selon Proxinvest, il faut y ajouter 700 000 euros au titre de la retraite-chapeau

 

Gérard Mestrallet. Le numéro 1 de GDF-Suez a perçu 3,322 millions, hors retraite surcomplémentaire et avant ses dotations de stock-options début 2011. D’après Proxinvest, qui lui attribue le prix Orange, la partie variable de celle-ci aurait été égale à 167 % de son fixe, alors qu’elle est en théorie plafonnée à 150 %. Proxinvest se demande donc si les membres du comité de rémunération du grand groupe d’énergie et de services « n’ont pas égaré leur calculette ».

 

Carlos Ghosn. Proxinvest suit avec une toute particulière attention l’évolution des traitements du maître de l’alliance Nissan-Renault, qui hérite du prix Nèfle du Japon. Carlos Ghosn avait touché l’équivalent de 8 millions d’euros l’an dernier au titre de Nissan.

 

Pierre Mariani. L’ancien collaborateur de Nicolas Sarkozy préside aux destinées de la banque franco-belge Dexia depuis que les pouvoirs publics ont renfloué celle-ci après la crise de 2008. Il gagne annuellement plus de 2 millions, selon Proxinvest, qui le récompense d’un prix Banane. Une partie de cette somme provient d’une prime de fonction fixe, présentée comme une « rémunération variable non soumise à condition de performance ». Une rémunération variable fixe, en quelque sorte

 

Jean-François Dehecq, ex-PDG de Sanofi, reçoit le prix Pastèque. Ce colosse charismatique, qui avait il est vrai énormément contribué au développement du laboratoire pharmaceutique, a perçu 3,79 millions lorsqu’il est parti à la retraite. Selon Proxinvest, il bénéficiera au surplus d’une rente annuelle de 778 900 euros.

 

Bernard Arnault, de LVMH, se voit octroyer le prix de la Bonne Pêche. Pour 2010, le groupe de luxe lui a attribué 40 235 actions, représentant, le jour de l’opération, une valeur de 3,6 millions. Sa rémunération totale dépasse 7 millions.

 

Henri Proglio, prix Griotte, ferait presque figure de gagne-petit avec une rémunération annuelle de 1,60 million en tant que PDG du groupe EDF, à capitaux majoritairement publics. Mais Henri Proglio, qui s’était fait tirer l’oreille lors de sa nomination pour abandonner toute fonction au sein de Veolia, qu’il avait dirigé pendant de longues années, percevra en tout état de cause, de son ancien employeur une retraite annuelle de 740 000 euros.

 

http://www.sudouest.fr/2011/05/14/retraites-chapeaux-primes-et-bonus-sont-toujours-la-398373-755.php

19 mai Débrayage – Rassemblement contre la promotion du FN sur FTV – Le SNJ-CGT

19 mai Débrayage - Rassemblement contre la promotion du FN sur FTV - Le SNJ-CGT  dans Luttes, grèves, manifs rien

Pour inaugurer le nouveau magazine politique « des paroles et des actes » le 19 mai sur France 2, la direction de FTV a décidé d’inviter la présidente du Front National ! Choisir Marine Le Pen pour la « première » de cette émission qui va donner le « la » du débat politique jusqu’aux élections présidentielles c’est donner un très mauvais signal pour France télévisions…

Loin de nous l’idée que le FN puisse être interdit d’antenne mais la CGT ne peut rester muette face à la promotion sur les chaînes publiques d’idées aussi contraires à ses valeurs que sont la préférence nationale, la stigmatisation des immigrés, les attaques contre la fonction publique, la remise en cause de la gestion paritaire de la sécu et de la formation professionnelle, la tentative d’instrumentaliser le syndicalisme, etc. Ces « paroles et des actes » viennent s’ajouter à une liste inquiétante de dérives pour FTV :

puce-96d77 dans Luttes, grèves, manifsLe maintien d’un polémiste qui fait son fond de commerce sur les antennes avec la xénophobie et le racisme, condamné par la justice, mais défendu dans la presse par le PDG ;

puce-96d77La frilosité avec laquelle ont été condamnés les propos d’un parfumeur insultant à l’égard de certaines communautés ;

puce-96d77Les dérapages sur les antennes avec la diffusion de portraits de salariés de France télévision issus de la diversité pour illustrer un sujet sur la délinquance ;

puce-96d77Les reportages révisionnistes sur le collabo Louis Renault sans droit de réponse ;

puce-96d77Les nombreuses condamnations par le CSA qui pointe le laisser aller de la nouvelle équipe pour le moins « complaisante » avec la droite de la droite …

Faire un « coup médiatique » avec le FN est dangereux pour la démocratie et la cohésion sociale, indigne d’un service public qui devrait peser le sens de ses décisions dans un contexte politique risquant de voir ressurgir « la bête immonde ».

La CGT entend exercer une vigilance citoyenne autour de ces idées nauséabondes à France télévisions pour contrer la propagande faite aux extrémistes.

C’est pourquoi la CGT dépose un préavis de grève le 19 mai de 17h à 17h59 et appelle les salariés à se rassembler sur l’Esplanade Henri de France, face au siège de France télévisions.

3ème jour de grève à Bridgestone contre la réorganisation du travail forcé de : UL CGT BETHUNE

« Vous savez bien, chez nous, c’est le bagne » ironise Roger Dubus aux journalistes.

3ème jour de grève et c’est tout ce que Dubus trouve à dire !

Alors Monsieur DUBUS, nous vous mettons au défi de trouver un ouvrier de la production qui part le matin à 4h00 pour prendre son poste avec un grand sourire en se disant « chouette aujourd’hui, grâce à Monsieur Dubus je vais avoir un bon salaire, je vais respirer le bon air de l’huile et du caoutchouc brulé, et je ne vais porter que quelques tonnes avec une vitesse cadencée destinées à me maintenir en forme »

Oui Monsieur DUBUS, si ce n’est pas un bagne, c’est une galère !

Depuis 3 jours, les ouvriers de production sont en grève pour ne pas mourir au travail mais pour vivre de leur travail. Des ouvriers mal payés, bafoués, cassés, usés en 15 ou 20 ans à la production. Les ouvriers japonais vivent un drame avec l’arrêt des productions faute d’électricité à cause de l‘inconscience, les ouvriers d’ici n’ont pas à subir le résultat de cette folie !

Comment aujourd’hui produire des pneus sur des presses dangereuses. Certains diront « oui mais… ! » mais si un collègue a cet accident qui le mutile ou lui prive de sa vie, les certains apporteront-ils à son épouse, ses enfants, ses amis, le manque, et apporteront-ils le salaire qui les fera vivre !

Oui Monsieur Dubus, vous pouvez le dire à Bruxelles, pour la CGT nos vies de travailleurs valent plus que les euros sonnants et trébuchants qui remplissent les coffres de la multinationale Bridgestone.

La direction de Bridgestone ose attaquer la CGT avec des noms d’oiseau « terroristes » « inconscients », alors qu’elle terrorise les salariés à longueur d’année et est insoucieuse des dangers qu’elle fait porter chaque jour aux ouvriers de la production – et pourtant 15 emplois sont menacés

Alors chers collègues, notre grève est-elle légitime ou inconsciente ? Nos revendications de remettre en conformité les presses pour éviter les accidents du travail (souvent cachés) et d’analyser les dangers pour la santé (+ 3.5T) de la réorganisation de la production plutôt que d’imposer à la va-vite pour répondre à la demande des actionnaires pour qui un euro est plus important qu’une vie humaine ?

Le lock-out et le mépris de la direction générale et de Roger Dubus qui refusent de voir cette réalité en face pour satisfaire le siège de Bruxelles, quitte à prendre des risques, démontrent que notre lutte est complétement juste et que seule notre unité permettra qu’ils reviennent en arrière.

Les 5 Unions Locales CGT du Béthunois (Auchel-Béthune-Bruay-Isbergues-Lillers) ont créé il y a quelques mois une association « Front Solidaire » destinée à la solidarité avec les luttes. Si notre grève perdure, « Front Solidaire » saura créer l’événement pour récolter des fonds destinés aux salariés en grève de Bridgestone.

Alors chers collègues restons unis, déterminés et solidaires dans la lutte !

La CGT s’adresse aussi aux Cols Blancs des Bureaux car plus de 100 salariés sont menacés par des externalisations et des mutations. Certains peuvent aujourd’hui adopter la position de l’autruche en croyant éviter le pire, mais pour la CGT ce n’est pas la meilleure solution pour esquiver cette casse des emplois dans l’usine de Béthune. La solution, c’est bien de faire un barrage immédiat aux restructurations destructrices d’emplois, par une unité de lutte avec les ouvriers de la production qui refusent d’être pressés comme des citrons puis jetés… Pensez-y aujourd’hui, car quand le couperet tombera, vous ne pourrez compter que vous-même car beaucoup n’oublierons pas qu’ils n’ont pas été soutenus, même si la CGT défendra l’emploi avant tout. C’est bien aujourd’hui le moment de choisir entre son emploi durable et son petit confort du moment !
De : UL CGT BETHUNE

Conseil municipal Saint-Quentin- Cordier compte attaquer en justice notre conseiller municipal Olivier Tournay-Aisne Nouvelle

SAINT-QUENTIN / Cordier compte attaquer Tournay en justice

Publié le vendredi 13 mai 2011 à 14H00

 Conseil municipal Saint-Quentin- Cordier compte attaquer en justice notre conseiller municipal Olivier Tournay-Aisne Nouvelle dans Conseil Municipal de St Quentin cordier

Pascal Cordier (à gauche sur la première photo ), en remportant la délégation de service public avec sa société Sport événements, est devenu nouveau « collègue » d’Alain Gibout, adjoint au sport et à la vie associative. Il n’a par contre pas apprécié l’intervention d’Olivier Tournay (photo de droite), conseiller municipal PCF et veut ferrailler au tribunal.

 dans DiversPascal Cordier compte porter plainte contre Olivier Tournay à la suite de ses propos lors du conseil sur la délégation de service public animation.
Comme convenu, le rapport numéro 36 sur la délégation de service public animation a été adoptée, lundi, lors du conseil municipal. Comme convenu également, elle a été confiée à Sport événements, la société de Pascal Cordier qui, après retrait de deux autres sociétés restait le seul candidat en lice. Comme convenu enfin, l’opposition municipale a voulu marquer les esprits. Et c’est Olivier Tournay (PCF) qui s’en est fait le principal pourfendeur, ce qui lui vaut aujourd’hui une menace de procès. Et ça, ce n’était pas prévu… Les débats en revue.
- « Contrôle fiscal », les mots qui fâchent : « Sport événements, le boxing-club de Saint-Quentin, et l’association aéro-club de Saint-Quentin seraient toutes les trois sous le coup d’un contrôle fiscal… Cela ne pourrait-il pas entacher de nullité la présente délégation de service public ? », s’interroge le jeune conseiller communiste. Contrôle fiscal. Deux mots qui ont le don d’agacer Xavier Bertrand, qui après un tel réquisitoire, en devient rouge de colère. « Vous évoquez, le secret fiscal, c’est scandaleux., M.Tournay. J’ai été avant vous à votre place – sur les bancs de l’opposition – mais, jamais, je ne me suis servi d’association pour les jeter en pâture. Jamais, je n’ai exercé la politique comme vous ». Pascal Cordier qui a regardé l’intervention via Saint-Quentin TV et l’a enregistrée n’est pas plus tendre. « Je ne connais pas M.Tournay. Je crois qu’il est communiste, et moi, je ne suis pas un capitaliste. J’ai commencé ma carrière sur les chaînes de MBK… Cette intervention n’a rien à voir avec la DSP.1 De quoi s’agit-il au juste ? On veut faire passer l’idée que je suis un ami de Xavier Bertrand, et qu’à ce titre, cette délégation est un cadeau ? Les arguments utilisés sont injustifiés et faux. »
Le nouveau M. animation, qui précise qu’ « il ne fait face à aucun contrôle fiscal », annonce donc son intention de porter plainte pour diffamation « dans la semaine » contre Olivier Tournay. J’ai contacté un avocat de Saint-Quentin, qui compte faire intervenir un spécialiste ». Désormais, les suites de l’affaire délégation animation, pourrait donc être au tribunal avocat contre avocat…

- Sport événements : une entreprise et une association
« En cherchant bien, on comprend qu’il existe une société privée Sport événements et une association Sport événements. » En filigrane, la question du financement de l’entreprise par l’association est posée. Pascal Cordier reconnaît l’existence des deux structures mais nie tout flux financier.
« L’association a été créée en 2005, c’est une association cycliste adhérente de la Fédération française de cyclisme », explique Pascal Cordier… Dans ses statuts parus au Journal officiel, l’objet de l’association semble toutefois beaucoup plus large : étude, planification, mise en place et réalisation d’événements sportifs à Saint-Quentin ou dans le proche voisinage. Dans la délégation de service public, il faut noter que c’est la société qui a été retenue et non l’association.

- Pas de monopole : « Les associations sportives ne sont-elles pas en mesure avec l’appui de la mairie d’organiser des tournois de basket ? », s’interroge Olivier Tournay. En d’autres termes, la délégation de service public votée par le conseil donne-t-elle un monopole à la société de Pascal Cordier pour l’animation, questionne également Carole Berlemont (PS). « Non, il n’y a aucun monopole. Si d’autres associations ont des projets, nous continuerons à les étudier », répond le maire.
Pour ne citer que lui, Jean-Jacques Delville, dirigeant du club de karaté, devrait donc pouvoir par exemple continuer à organiser des galas de catch s’ils le souhaitent. Ouf…

- Le bail en question : Olivier Tournay s’est également interrogé sur le montant du bail que la Ville paie à PC invest, la société immobilière rattachée à Pascal Cordier, et qui est propriétaire des locaux du club de boxe, qui jouxte ceux de Sport événements.
Selon Pascal Cordier, la Ville rétrocède un loyer de 3 412 € par mois hors taxe. Ce qui correspond à une somme de 40 944 € par an, près de 50 000 € en ajoutant la TVA. « Au bout de douze ans, cela va nous coûter 200 000 € de moins que si nous avions décidé de construire », tempête Xavier Bertrand. Douze ans, c’est également la durée du bail qui lie la Ville à PC invest. Et pour Pascal Cordier, au bout de cette durée, « le coût de la construction n’aura pas encore été totalement pris en compte, il faudra trouver d’autres partenaires. »
Reste qu’une fois passée cette période conventionnelle, si la Ville souhaite renouveler son accord avec Pascal Cordier, cela pourrait in fine, coûter plus cher aux finances communales. La salle de boxe ayant été inaugurée en octobre 2008, nous n’en sommes toutefois pas encore là.

- 500 000 € et des chiffres : « Cette délégation, de service public c’est fait pour assurer un cadre juridique sécurisé dans nos relations à Sport événements tout en élargissant la palette des animations », assure le maire, en réponse à l’appel d’offres « cousu main » brandi par le conseiller d’opposition, qui constate que les animations prévues – meeting aérien, gala de boxe, et événement cycliste – étaient déjà fournies par Sport événements, hors délégation. « 521 000 € en 2008, 659 000 € en 2009, 628 000 € en 2010 » – et non 569 000 €, comme indiqué dans notre précédent article consacré au sujet – telles sont les sommes qui ont été versées à la société de Pascal Cordier précédemment, précise également Xavier Bertrand, en prenant soin de souligner que désormais, ce n’est « que » 500 000 €.
Conclue pour une durée de quatre ans, la délégation a toutefois l’avantage pour Sport événements de sécuriser ses rentrées d’argent à moyen terme, alors qu’auparavant, avec les subventions de la Ville, il prenait potentiellement le risque d’être soumis annuellement à des restrictions budgétaires plus drastiques.

1 : délégation de service public

 

 

LES AUTRES SUJETS ABORDES LORS DU CONSEIL MUNICIPAL
Faubourg d’Isle : Des millions en veux-tu, en voilà
23,15 M €, c’est la jolie somme décrochée par la VIlle au titre du programme national de requalification des quartiers anciens dégradés (PNRQAD). Saint-Quentin récolte ainsi près de 6 % de l’enveloppe totale de 380 M € qui a été répartie dans 14 villes. L’argent va servir à rénover le bâti de 150 logements privés et 60 logements sociaux. On devrait également y voir un nouveau centre communal d’animation de quartier, type centre social, qui n’existe pas actuellement. Il devrait remplacer la salle Charles-de-Foucauld devenue trop vétuste. L’ancien cinéma « Le Casino » va aussi retrouver une utilité puisqu’il cédera la place à une Maison des étudiants. Quatre espaces publics vont également être acquis pour permettre une augmentation des places de parking et le parc de la rue Général-Leclerc sera élargi. Il ne faut toutefois pas s’attendre à voir le quartier être bouleversé cette année car le programme court sur sept ans. Et dans le meilleur des cas, les premiers coups de pioche ne devraient pas intervenir avant 2012. Une étude a par ailleurs été commandée à la Banque de France pour avoir « une vision à 15 ans », a expliqué Xavier Bertrand.

La Ville veut que le périmètre du plan anti-inondations soit précisé
Décidément, la sous-préfecture n’a pas de chance. Son plan de prévention de risques contre les inondations (PPRI) n’a toujours pas les faveurs du conseil municipal. Pour son deuxième passage, il a essuyé un nouvel avis réservé de la municipalité. La Ville craint que le zonage actuel qui classe une partie du quai Gayant comme une zone orange à risque avec une remontée de nappe phréatique ne vienne remettre en cause ses projets d’aménagements, parmi lesquels le centre des congrès. « Pour être sür que nos schémas ne seront pas remis en cause, nous avons besoin d’une échelle plus fine au 1/10 000e contre 1/1000e actuellement. », précise Frédérique Macarez, directrice de cabinet.

Gaz : une nouvelle convention avec GRDF
Réunion préparatoire de travaux entre tous les acteurs, repérage du réseau de gaz en trois dimensions, accompagnement de l’entreprise par GRDF, présence d’un gazier avant le démarrage du chantier, possibilité de couper le gaz avant l’intervention, tels sont les nouveaux axes de la convention qui va lier la communauté d’agglomération avec GRDF, une fois que celle-ci l’aura également adoptée.
La commission de l’enseignement se réunira après la nouvelle carte scolaire
La Ville compte une commission de plus : elle est dédiée à l’enseignement, mais elle ne se réunira que le 18 mai… Soit cinq jours après les décisions de l’inspection académique pour les fermetures et ouvertures de classes qui doivent tomber demain. « Il aurait tout de même été souhaitable que l’on puisse se réunir avant », a commenté, laconique, le chef de file de l’opposition Jean-Pierre Lançon. « Je vous connais, vous m’auriez certainement dit que vous n’aviez pas assez de temps pour vous concerter. », a botté en touche le maire, jovial. De grands enfants, ces personnalités politiques…

 

Jérôme POINSU

Tous prenons le chemin des luttes :Préavis national de grève MARDI 31 mai 2011

Pour un SMIC à 1600€ NET

2006050103custom.jpgFédération Cgt des services publics 
Monsieur le Ministre,

En raison des choix désastreux de votre gouvernement, la situation salariale dans la Fonction publique atteint un niveau inégalé de dégradation.

Pour la première fois depuis la Libération, les agents de la Fonction publique se voient imposer deux années consécutives de gel de la valeur du point d’indice. La perte de pouvoir d’achat de celui-ci depuis 2000 s’élève désormais à 11% et, sans changement de cap, continuera de se creuser compte tenu des prévisions d’inflation. La hausse progressive de la cotisation retraite imposée par le gouvernement et le Medef va amplifier cette baisse salariale.

Contre toute logique, votre gouvernement s’efforce de faire croire que sa politique salariale garantirait le pouvoir d’achat des agents. Cette affirmation baroque est démentie par le dernier Rapport annuel sur l’état de la Fonction publique qui établit qu’en 2008, le salaire net moyen dans la Fonction publique territoriale a baissé de 0,6% par rapport à 2007. De même, l’INSEE estime que le salaire moyen dans les administrations publiques a baissé de 0,1% en 2010 et qu’il sera en baisse de 0,9% à la mi-2011.

Votre politique salariale ne constitue donc en rien une réponse satisfaisante à la question du pouvoir d’achat. De plus, l’idée que l’amalgame de l’ensemble des éléments d’évolution de la rémunération aurait pour objet de répondre à cette question constitue une négation du principe de carrière et de la notion même de reconnaissance des qualifications.

Face à cette situation, les organisations syndicales de la Fonction publique, réunies le 5 mai dernier, ont dans leur ensemble réaffirmé fortement leur attachement au point d’indice, élément central et prioritaire en matière salariale dans la Fonction publique.

En effet, seule la progression du point d’indice permet véritablement de compenser l’inflation et d’assurer une réelle augmentation des salaires, pour tous les fonctionnaires et agents contractuels. C’est pourquoi les organisations syndicales exigent une augmentation immédiate et conséquente du point d’indice, suivie de l’ouverture d’une véritable négociation sur :
- Les mesures de rattrapage ;
- Une revalorisation des grilles indiciaires ;
- Une véritable politique salariale dans la Fonction publique.

Pour ce faire, elles appellent l’ensemble des agents des trois versants de la Fonction publique à se mobiliser fortement le mardi 31 mai prochain, sous les formes locales ou sectorielles les plus appropriées : rassemblements, manifestations, grèves…

Dans ce cadre, la Fédération CGT des Services publics dépose un préavis de grève de 0 à 24H pour la journée du 31 mai 2011 pour l’ensemble des agents des services publics territoriaux.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de nos respectueuses salutations.

Pour la Fédération CGT des Services Publics, Baptiste TALBOT, Secrétaire général

Préavis adressé à : Monsieur François BAROIN Ministre du Budget, des Comptes publics, de la Fonction Publique et de la réforme de l’Etat 139, rue de Bercy 75572 PARIS CEDEX 12

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