Archive | avril 2011

France Telecom : enrayer la machine à broyer par la lutte. Renationalisation intégrale !

Par Emmanuel Dang Tran

Une nouvelle fois, à Bordeaux, dans des conditions particulièrement atroces, un salarié de France Telecom a mis fin à ses jours à cause de son travail. La presse donne un large écho à cet acte personnel qui suscite une importante émotion.

Il faut marquer le coup syndicalement, politiquement après un tel acte, sans oublier que le suicide est la négation de la lutte, qu’il renvoie à la désespérance et à la résignation individuelle.

 

En 2004, avec Marie-Claude Beaudeau, alors sénatrice du Val-d’Oise, avec qui je travaillais, nous avons brusquement découvert l’étendue de la souffrance au travail à France Télécom. A la suite d’une question parlementaire alertant contre l’existence de système de fichage illégal, nous avons reçu des centaines de mails et de courriers qui voulaient dénoncer, briser le silence. Nous avons rencontré des dizaines de salariés de toutes les catégories, des responsables syndicaux. Nous avons organisé plusieurs réunions, sorti des tracts. Notre travail est à l’origine du livre de Dominique Decèze, auquel j’ai contribué, « France Telecom, la machine à broyer ». Depuis, beaucoup d’autres livres sont sortis sur le sujet.

 

Mais notre préoccupation n’était pas de faire de la compassion mais bien d’alimenter une lutte collective, à tous les niveaux, contre le processus de privatisation et ses conséquences.

machinebroyer-s-480813.jpgEn 2011, le constat est que le problème malheureusement se pose toujours de la même façon. La création d’un « observatoire du stress », la reconnaissance par l’entreprise de sa responsabilité dans certains cas de dégâts humains représentent peu de chose. Mais 30.000 emplois en France ont été supprimés.

 

Nous avons identifié que la souffrance presque généralisée au travail résultait d’une stratégique réfléchie de « gestion des ressources humaines ». Mutations forcées, déqualification, entretiens d’évaluation humiliants, objectifs professionnels inaccessibles… tout cela est organisé dans deux objectifs : renforcer l’exploitation pour dégager plus de profits mais aussi casser l’emploi en France, éradiquer l’esprit de service public. Les fonctionnaires, qui représentent encore plus de 60% du personnel aujourd’hui, sont particulièrement la cible d’une politique dont les contractuels sont tout autant victimes.

 

France Telecom reste le laboratoire avancé du processus de privatisation des grands services publics.

 

Dans ce contexte de médiatisation, les luttes syndicales sont parvenues à améliorer la situation localement, à recréer des solidarités. Le PDG Lombard a dû quand même démissionner après avoir parlé en 2009 de « mode du suicide ». Mais la politique de l’entreprise reste la même et le fatalisme et le repli individuel continuent à peser.

 

Quelles revendications devons-nous porter sur le plan politique, également pour élargir la lutte ?

Je pense que poser la question de la renationalisation intégrale est plus que jamais d’actualité. L’Etat reste le premier actionnaire (à 25%) et les gouvernements successifs sont pleinement responsables de la situation à France Telecom. Il est nécessaire de le rappeler.

D’ « ouvertures du capital » en « privatisations partielles », ils ont réussi à faire prédominer l’intérêt capitaliste dans ce service public historique. N’oublions pas au passage que c’est la gauche plurielle, reniant la promesse de Jospin, qui a lancé la privatisation du capital en 1997.

Depuis 10 ans, tel une vache à lait, France Telecom a rapporté près de 30 milliards d’euros de dividendes aux actionnaires. Elle a aussi rapporté 30 milliards d’euros d’intérêts à la finance suite à la politique délibérée d’endettement et de rachats au prix fort d’opérateurs étrangers. Les marges réalisées notamment sur les portables, sur le dos des usagers, sont éhontées, alors que l’accès le plus large aux nouvelles technologies de la communication est décisif pour le développement du pays.

 

Autant d’éléments qui peuvent faire, à côté des batailles courageuses site par site pour les conditions de travail, de la revendication politique de la renationalisation de France Télécom une lutte rassembleuse et efficace.

Et que l’on ne nous resserve pas le prétexte « européen » pour s’y opposer !

Conférence nationale : préparation en Dordogne

Serge FRICOUT-Membre du CD

 

A l’attention de Laurent PEREA

Secrétaire Fédéral -PCF 24

Cher Camarade,

Après la lecture à tête reposée des comptes-rendus du CN des 8 & 9 avril dernier, des débats qui ont suivi et de la résolution, de nombreuses questions se posent aux membres du PCF ; pour ma part, je t’informe de ma position.

 

En 1er lieu, je crois que le débat a montré dans la diversité des interventions qu’y compris dans le CN, nombre de camarades ont des difficultés à concevoir qu’on leur enlève leur droit premier qui est celui de décider en toute connaissance de cause.

 

D’aucuns dans la discussion disent refuser de signer un chèque en blanc, d’autres n’admettent pas que les orientations du Front de Gauche aient été signées avant le CN (ce qui devient une pratique récurrente) d’autres encore refusent le chantage à la candidature.

 

Enfin, certains affirment que la démarche de l’accord FdG n’est pas acceptable mettant en avant le fait que la souveraineté des communistes doit être assurée sur l’accord et les candidatures ; d’ailleurs, le vote de la résolution marque bien s’il en était besoin les difficultés dans lesquelles se trouvent nos dirigeants.

 

En second lieu, je voudrai aborder la question du contenu. A sa lecture, on comprend mieux les déclarations ci-dessus.

 

En effet, dans cette déclaration, on nous parle d’alternative mais toujours pas de changement comme si nos concitoyens avaient besoins de parti politique marchant sur des oeufs, acceptant le système actuel ou ne cherchant qu’à l’améliorer à la marge en ces temps de difficultés de tous ordres.

 

Ensuite, celle-ci aborde le programme partagé sachant que celui-ci est encore une fois négocié au sommet dans des tractations qui n’en finissent pas et n’est pas définitif, on nous propose qu’il soit mis à l’appréciation du PCF.

 

Une telle opacité déconcerte mais au fait, avec quels documents votés et actés la délégation du PCF intervient-elle dans ces réunions ? En fait, avec quel programme ?

 

Car il me semble en dernier lieu que la maitrise des enjeux, du sens et des objectifs doit porter l’engagement communiste et non pas celui de quelques personnalités.

 

Il est également demandé que le PCF et ses adhérents investissent pleinement la démarche FdG. Y aurait-il chez certains dirigeants du PCF des doutes à ce sujet ?

 

Seraient-ils en train de sous-entendre qu’après les expériences européennes, régionales etc… une certaine défiance s’installe. Préviendraient-ils une remise en cause ou tout simplement auraient-ils peur du débat de fond ?

… / …

 

D’autant qu’on nous annonce après les comités, les forums et tutti quanti la création de « collectifs de circonscription » ou « ateliers législatifs ». Cela n’irait-il pas dans le sens d’une organisation parallèle qui supplanterait le PCF ?

 

Il est écrit noir sur blanc plus loin que l’objectif essentiel est d’aboutir à un groupe FdG à l’Assemblée et bien entendu au Sénat avec une composante du PCF.

 

Cela ne sous tend-il pas de fait la fin des groupes PCF et donc de son expression politique au niveau de la représentation nationale ?

 

Le 3ème point aborde le sujet des élections, une petite observation en introduction : l’on peut dire que les présidentielles sont imposées dans le débat public par les autres partis et les médias.

 

Sachant que notre direction rentre dans ce jeu, cela ne peut que nous inquiéter concernant notre engagement politique s’appuyant sur l’avis des adhérents, le débat sur les idées.

 

Cette façon de faire de la politique est-elle aussi remise en cause aux risques d’avoir des conséquences déterminantes sur l’avenir du PCF pendant cette période jusqu’en 2012 ?

 

Pourquoi dans ce cadre avoir annulé la tenue du congrès ordinaire qui aurait permis d’aborder les questions de fond en mettant en avant la souveraineté des adhérents ?

 

Quand à la façon dont la déclaration aborde les candidatures pour cette élection, elle me laisse un goût amer dans la bouche. D’un coté, on affirme que l’essentiel des discussions des communistes doit porter sur le choix entre 2 candidats étiquetés FdG, donc on ne parle plus de contenu, de perspectives, d’idées.

 

Ces deux « favoris » seraient-ils d’accord sur tout ?

 

Alors, pourquoi deux candidatures pour les mêmes choix stratégiques ? Voudrait-on tromper nos camarades sur la marchandise alors qu’il nous faudrait baser notre réflexion sur 3 axes importants pour l’avenir de la population et d’un véritable changement :

 

  • le PCF pour une rupture avec la politique du capital s’appuyant sur les luttes, pas pour une nouvelle gauche plurielle derrière le PS
  • le PCF contre l’UE du capital, la tromperie réformiste de l’Europe sociale donc un PCF pour la sortie de l’UE
  • le rassemblement avec un PCF renforcé et non dilué et transformé dans un FdG à dominante sociale-démocrate

 

d’autant qu’on écrit plus loin qu’il faut une exigence claire : respecter l’adresse aux communistes de janvier qui ne met en avant qu’une stratégie électoraliste de bon ton dans le débat actuel.

 

Pour finir, on nous dit que tous les documents seront à notre disposition, j’attends cela avec impatience, espérant que les 4 candidats voire moins seront traités sur le même pied d’égalité et que nous pourrons nous déterminer en ayant tous les éléments.

 

Comme tu peux le voir, ce débat n’est pas terminé ; Laurent DOUSSEAU me dit souvent que j’ai tendance à noircir le tableau mais il vaut mieux prévenir que guérir d’autant que ces dernières années le vécu de notre Parti doit nous laisser sur nos gardes.

 

Si quelque chose n’existe plus, on ne peut rien faire pour le sauver ; la nature a horreur du vide et à force d’effacer l’image du PCF du paysage politique, on laisse tout loisir aux autres partis de dessiner l’avenir de nos concitoyens pour le pire et surtout pas pour le meilleur.

 

Reçois, Cher Camarade, mes fraternelles salutations.

 

Serge FRICOUT

Remettre en cause le « Pacte pour l’euro » sans remettre en cause l’euro : impossible !

par vivelepcf

Le PCF n’a rien à faire avec le PS et la CES pour justifier l’euro du capital

 

Le 24 mars 2011, les gouvernements des pays de l’UE, de droite ou sociaux-démocrates, ont adopté le « Pacte pour l’euro ».

Les travailleurs ne seront pas surpris de son contenu, conforme à tout ce qui vient de l’UE. Le Pacte vise à engager les pays membres à aggraver la politique d’austérité, de gel ou de baisse des salaires, de réduction des dépenses publiques et sociales, de remise en cause des systèmes publics de retraites etc. C’est-à-dire la politique que chacun des gouvernements met déjà en œuvre dans les conditions de son pays.

 

Plusieurs voix se font entendre pour contester le Pacte. En France, les dirigeants du Front de gauche, dont ceux du PCF, organisent un meeting « européen » le 3 mai pour « arrêter le pacte de super-austérité de Sarkozy-Merkel dit Pacte pour l’euro ». Le PS s’y oppose aussi, dénonçant l’austérité, regrettant que rien ne soit prévu, dit Martine Aubry, « pour mieux réguler le capitalisme, faire participer les profits à la solidarité ou taxer le capital ».

La gauche française rejoint la Confédération européenne des syndicats, la CES, qui réclame un « pacte en faveur de plus d’équité, contre l’austérité » et organise des « europrotestations paisibles » dans plusieurs capitales d’Europe.

Le Front de gauche et le Parti de la gauche européenne, présidé par Pierre Laurent y appellent avec insistance.

 

Evidemment, les communistes doivent être les premiers à combattre les politiques d’austérité au service du capital. Mais la question est de savoir à quel niveau doit se placer l’action. Pouvons-nous nous exprimer avec et sur la base des positions de ceux, PS et CES, qui sont des promoteurs de Maastricht et du Traité de Lisbonne que le Pacte ne fait que prolonger ?

Notre réponse, c’est non.

 

Avant le Pacte pour l’euro, nous avons connu le Pacte de stabilité, également conçu pour la mise en place de la monnaie unique.

Il n’a quasiment jamais été respecté par les pays de la zone euro mais a toujours fonctionné dans un sens unique contre les travailleurs. Les gouvernements nationaux ont bien su l’utiliser comme prétexte pour couper dans les dépenses publiques et sociales, pour privatiser. Jamais au contraire, ils n’ont autant augmenté les cadeaux fiscaux et les déductions de cotisations sociales qui, pourtant, creusent les déficits publics et alimentent la dette publique dont le Pacte devait prémunir.

Le Pacte pour l’euro servira, de même, de prétexte « d’en haut » pour imposer les politiques antisociales, combattues dans tous les pays par des luttes puissantes, comme celle que nous avons connue pour les retraites.

Ces luttes, au niveau national où existe et se construit le rapport de force, sont les seules décisives, toute victoire dans un pays aidant un autre comme on le voit dans le monde arabe.

 

Le Pacte va n’être qu’un prétexte de plus pour mettre en œuvre les politiques d’austérité, l’UE du capital dispose d’un instrument pour les imposer : l’euro, la monnaie unique.

On ne devrait pas dire le « Pacte pour l’euro » mais plutôt « l’euro pour le pacte » !

 

Au moyen de quoi, le capital mondial saigne le peuple grec, le peuple portugais ou le peuple irlandais : avec l’euro !

L’euro renforce la mise en concurrence directe des travailleurs des différents pays et écrase le développement des activités les plus faibles. L’euro « fort » est conçu dans l’intérêt des entreprises les plus puissantes, structurellement exportatrices, et qui y gagnent considérablement à délocaliser leurs sous-traitants.

 

Ceux qui disent que sortir de l’euro, retrouver une souveraineté monétaire, amènerait au nationalisme, devraient voir les campagnes, réellement nationalistes, de haine entre les peuples, que le capital fomente avec l’euro et qui ont déjà amené aux résultats considérables de l’extrême droite par exemple en Finlande. « Les Grecs sont des fainéants. Pas question de payer pour eux » disent les fascistes finlandais comme les journaux allemands à grand tirage.

 

Que le PS et la CES s’opposent au « Pacte pour l’euro » pour mieux faire accepter l’euro aux travailleurs, c’est logique. Que Mélenchon, Maastrichien convaincu, annonce un SMIC européen grâce à l’euro (un SMIC à 300 euros ?), c’est logique. Que la CES vante la fiction d’une Europe sociale, c’est logique.

Tous ceux-là font partie de ceux qui s’efforcent de relégitimer l’UE, ses traités, ses directives, sa monnaie aux yeux des peuples qui les rejettent massivement, comme en France en 2005.

La BCE pourrait être à l’origine d’un « Pacte social et écologique » : on rêve. Toutes les institutions de l’UE ont été conçues, depuis le départ, contre les peuples, les droits démocratiques qu’ils ont arrachés dans leur pays.

 

Le PCF, jusqu’à une date récente, s’est toujours prononcé contre l’UE du capital et pour des coopérations mutuellement avantageuses entre les peuples et les pays. Ces positions font toujours de lui un repère politique dans notre pays.

 

Pour les Grecs ou les Irlandais, la bataille pour le non-paiement des usuriers capitalistes, favorisés par les gouvernements, à l’image de l’Islande, est primordiale. N’allons pas demander des prêts moins chers à la BCE !

Pour combattre les spéculateurs, pour se doter d’un instrument stable de coopération monétaire et de crédit, reprenons notre proposition de monnaie commune, composée d’un panier de monnaies nationales !

Cessons de suivre les socialistes du PS ou du PG sur les voies qui nous séparent historiquement de l’acceptation de l’Europe atlantiste du capital !

Ne laissons pas non plus le FN récupérer et caricaturer l’opposition de classe à l’UE du capital !

 

Donc soyons cohérents : NON aux politiques de casse sociale ! NON au Pacte pour l’euro ! NON à l’euro !

1er mai, fête des travailleurs 11H à la Bourse du Travail-Saint-Quentin 02 et vente de Muguet

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Chargé d’histoire, de luttes et de sang versé, chargé de victoires, qu’il soit interdit ou férié, le 1er mai est  le symbole du combat contre l’exploitation et la répression capitaliste. 

DIMANCHE 1er MAI 

BOURSE  DU TRAVAIL – 11H

Avec un concert de solidarité face au projet d’expulsion de la CGT

de la bourse du travail par Xavier BERTRAND

Des travailleurs se sont battus pour avoir des locaux syndicaux et certains l’ont payé de leur vie pendant que la classe dominante, comme à son habitude collaborait avec l’ennemi. Nous ne devons pas laisser X.Bertrand priver les salariés de leurs locaux. 

 Faisons le choix de la lutte, organisons notre colère 

Le muguet du 1er MAI, c’est aussi un apport financier pour faire vivre notre Section et nos combats politiques!..

Des bons de commandes sont disponibles à la Section ou téléphoner au 06 89 77 61 64:
 
Rappel des tarifs 

 Bouquet  2 brins  :                                    2 £ 00                         Pot  3  brins :                        5 £  50
Bouquet  2 brins avec rose :                  2 £ 50                         Pot  3  brins avec rose :     6 £  00

 
                                                      

INVITATION LES 29-30 AVRIL à BRUAY : LES 5 UL CGT D’AUCHEL-BETHUNE-BRUAY-ISBERGUES-LILLERS COMMEMORENT LES 140 ANS DE LA COMMUNE DE PARIS ET LE 70ème ANNIVERSAIRE DE LA GREVE DES MINEURS DE 1941

 29-30 avril à Bruay la Buissière

FRONT SOLIDAIRE, Association culturelle et de mémoire internationaliste, créée en 2011 par les 5 Unions Locales CGT d’Auchel-Béthune-Bruay-Isbergues-Lillers.

ORGANISE* à BRUAY-LA-BUISSIÈRE

2 JOURS DE FÊTE DES TRAVAILLEURS !

DANS LE CADRE DE LA COMMÉMORATION DES 140 ANS DE LA COMMUNE DE PARIS DE MARS A JUIN 1871 ET DU 70ème ANNIVERSAIRE DE LA GRÈVE DES MINEURS DE MAI Á JUIN 1941, CONTRE LE PATRONAT DES MINES ET LES NAZIS.

Vendredi 29 avril de 18h30 à 23h00

Au cinéma Les Etoiles. Rue du Périgord.

18h30 : Dépôt de gerbe en hommage aux mineurs antifascistes, victimes de la répression, de la torture et de la déportation par l’occupant nazi.

19h15 : Accueil par les mineurs, entrée gratuite.

20h00 : Projection du film de Louis Daquin « Le point du jour », en présence de Louisette Faréniaux, universitaire du cinéma, suivi du pot de l’amitié avec le pain d’alouette.

Samedi 30 avril de 10h00 à 23h00

Salle des Sports du Lycée Bertin (Travaux Publics), Salle Carpentier. Rue d’Aire.

10h00 : Message d’accueil de Pierre Lebrun (Président de l’association Front Solidaire) et de Jacques Taillieu (secrétaire général de l’UL CGT du Bruaysis) et inauguration de l’exposition sur la Commune de Paris.

10h30 : causerie de Jacques Tourtaux autour de son ouvrage « Guerre d’Algérie. Souvenirs d’un appelé anticolonialiste »

11h15 : conférence de Saïd Bouamama, sociologue : « La Commune de Paris : mère des Révolutions »

12h30 : intervention de Pierre Outteryck, historien sur la Grève des mineurs de 1941

12h45 : 1er passage de la Chorale populaire de Paris (durant l’apéritif).

13h30 : causerie de Jacques Kmieciak, journaliste, autour des Rapatriements des Polonais du Nord à la Libération

14h15 : conférence de Georges Gastaud, philosophe : « Patriotisme et internationalisme à la lumière des évènements de la Commune de 1871 et de la Grève des Mineurs de 1941 » 16h00 : 2ème passage de la Chorale populaire de Paris.

16h30 : scène musicale ouverte avec Gaby.

17h00 : causerie autour de l’actualité de livre de Robert Linhart « Lénine, les paysans, Taylor » animée par Jean-Paul Cruse (journaliste, fondateur de la section CGT du journal Libération) et Jacques Lacaze (Secrétaire général de l’UL CGT Liévin)

17h45 : 3ème passage de la Chorale populaire de Paris.

18h15 : causerie de Roger Sylvain (CGT Métallurgie) autour de son livre : « Mai 68 à Renault-Billancourt »

20h00-23h00 : diner-concert avec la compagnie « Les voisins d’en face » (réservation des repas)

Renseignements et réservations : Jean-Louis BOULET : 03-91-80-49-21 Jacques TAILLIEU : 06-88-82-87-55

Toute la journée : Stands – animations – expositions – restauration… Entrée gratuite -BONNE AMBIANCE ASSURÉE !

* Avec le soutien de la CSD CGT 62

 

 

Lors de la journée du 30 avril 2011

Jacques TOURTAUX dédicacera ses ouvrages sur l’Histoire Sociale de la Classe Ouvrière »GUERRE D’ALGERIE

SOUVENIRS D’UN APPELE ANTICOLONIALISTE »
Avant-Propos d’Henri ALLEG, l’auteur de La Question

« LE CHEMIN DE L’HONNEUR D’UN TRAVAILLEUR DU RAIL »

« LES APPARATCHIKS »

« GUERRE D’ALGERIE
L’ENFANT DE LA MISERE
L’ETAT COLONIAL ET SA JUSTICE DE CLASSE »

Pour tous renseignements : Tel. 03.26.40.62.15.- Mail : jacques.tourtaux@orange.fr

Dans l’Aisne aussi:Moins les communistes seront informés, mieux on leur fera avaler le « Front de gauche » et JL.Mélenchon.

Consultation PCF 2012 : la bataille de l’information ! Moins les communistes seront informés, mieux on leur fera avaler le « Front de gauche » et JL.Mélenchon.

Imagine-t-on une élection où les électeurs n’entendraient parler que d’un seul choix, ne recevraient qu’une seule profession de foi ?

C’est ce qui est en train de se passer dans le PCF avant la Conférence nationale des 4 et 5 juin et le vote des adhérents des 16,17 et 18 juin sur les présidentielles.

Pourtant, 4 candidats ont répondu à l’appel à candidatures que la direction nationale a été obligée de lancée suivant les statuts du Parti…

 

1°- Dans son rapport au Conseil national, prononcé en tant que secrétaire national, Pierre Laurent choisit le Front de gauche et Jean-Luc Mélenchon.

2°- Dans sa résolution du 9 avril, la majorité des membres du CN décrète que « compte-tenu de l’engagement très majoritaire des adhérents dans la stratégie du Front de gauche, l’essentiel de la discussion porte déjà sur le choix entre les candidatures de JL.Mélenchon et d’André Chassaigne ». Mais d’où tiennent-ils ça ? Jamais les communistes n’ont pu se prononcer sur le Front de gauche. La direction a réussi le tour de force de sortir son choix stratégique fondamental des discussions des 34ème et 35ème congrès, le 36ème étant reporté après la consultation.

3°- Encore mieux maintenant, un grand nombre des fédérations, chargées de diffuser les informations aux communistes avant la conférence nationale, évitent d’envoyer les déclarations de candidatures des candidats et même le résumé de la discussion du CN.

 

Les fédérations d’Ile-de-France notamment ont fait très fort.

Elles ont édité à plus de 10.000 exemplaires une brochure comprenant : le rapport de Pierre Laurent au CN du 8 avril pour le Front de gauche, la résolution du CN pour le Front de gauche, le texte d’accord du Front de gauche, déjà signé 3 jours avant la tenue même du CN et le programme soi-disant « partagé » du Front de gauche.

 

Vive la démocratie avec le « Front de gauche »!

 

Une option est décidément insupportable à la direction du Parti. Tout lui est bon pour occulter entièrement la voix de ceux qui proposent une candidature clairement présentée par le PCF sur des choix de fond : un rassemblement partant des luttes plutôt qu’une nouvelle « gauche plurielle », le rejet sans ambiguïtés de l’UE du capital, le refus de la métamorphose du PCF avec le Front de gauche.

 

La direction nationale craint le débat ouvert et la position, informée, des communistes.

 

Exigeons des directions fédérales, de la direction nationale la communication à tous les adhérents de toutes les déclarations de candidature et notamment du texte collectif proposant celle d’Emmanuel Dang Tran !

 

Utilisons tous les moyens pour cela !

Décès de Gilberte Salem-Alleg

Nous apprenons le décès ce dimanche 17 avril 2011 de notre camarade Gilberte Salem. Notre tristesse est immense.

Notre première pensée va à Henri Alleg, son époux et compagnon de plus de soixante ans, à ses fils, Jean et André.

Tous nos souvenirs de Gilberte reviennent d’un coup.

- Ceux de la communiste qui a combattu jusqu’au dernier moment pour l’existence d’un vrai parti communiste en France, qui a soutenu et animé activement toutes les initiatives contre le processus liquidateur du PCF.

- Ceux de la militante inlassable qui de Malakoff à Palaiseau s’est battue en France avec la classe ouvrière.

- Ceux de la communiste réfléchie, à l’avis si posé, à la rigueur si exigeante, à la détermination si solide, qui n’a jamais éprouvé d’appréhension à remettre ses convictions en question.

- Ceux de la militante anticolonialiste, née à Mostaganem, dont le courage a tant marqué et bien au-delà des cercles militants, au destin si étroitement lié à celui d’Henri Alleg.

 

Même s’ils ne veulent pas qu’on le dise, Gilberte Salem et Henri Alleg sont des modèles d’engagement pour des milliers de communistes jeunes et moins jeunes.

 

Leur peine est d’autant plus grande, leur affection d’autant plus profonde, leur détermination à se battre d’autant plus forte.

 

Merci Gilberte.

 

Section du PCF Paris 15ème, Emmanuel Dang Tran, mardi 19 avril 2011

 

Biographie de Gilberte Serfaty, épouse Salem (Henri Alleg)


Gilberte Serfaty, épouse Salem (Henri Alleg) est née à Mostaganem (Algérie). Dans son ouvrage « Mémoires algériennes » Henri raconte qu’il fit sa connaissance et celle de Lucette Larribère à l’agence de presse France-Afrique où elles faisaient partie comme lui de son équipe rédactionnelle. C’était dans les années 1945. Puis il ajoute : « Gilberte et sa sœur cadette Andrée avaient vécu leur adolescence à Mostaganem où leur mère tenait un magasin d’articles de mode. Leur père, un homme féru de musique et d’idées généreuses était mort quelques temps avant la guerre.

En application des lois antijuives de Vichy elles avaient été exclues, l’une du Lycée, l’autre de la faculté des lettres d’Alger. Elles en avaient souffert, mais la conséquence ne fut pas comme pour certains, une sorte de retrouvailles avec une « judéité » dont elles ne s’étaient jamais souciées. Elles étaient sans aucune concession, résolument antifascistes et dans leurs contacts avec les Algériennes et les Algériens, si pleines d’attentions et de respect que leur attitude apparaissait comme totalement hors norme, quasi étrangère à une Algérie où des comportements méprisants à l’égard des « indigènes » étaient la règle. »

Toutes les deux adhéreront au Parti Communiste Algérien au cours d’une réunion qu’il avait organisée et à laquelle Henri les avaient invitées. Il ne « cesse plus de la voir depuis la première réunion où il avait fait sa connaissance » écrit Henri dans ses mémoires. Ils se marieront en Juin 1946. Ensemble ils mèneront le combat anticolonialiste au sein du PCA ou dans les organisations populaires animées par les communistes, Gilberte à l’Union des Femmes d’Algérie et Henri à l’Union de la jeunesse Démocratique Algérienne.

Devenue professeur d’anglais, Gilberte elle ne manquera pas de mettre ses connaissances au service du Parti et de l’Union des Femmes d’Algérie en traduisant pour l’information les textes de ces deux organisations.

Elle sera présente dans toutes les batailles menées contre la guerre au Vietnam, les dangers de guerre qui planent sur le monde ou la répression coloniale qui s’abat sur les militants nationalistes ou communistes durant cette période qui s’étend entre la fin de la seconde guerre mondiale et le déclenchement en Algérie de l’insurrection nationale de novembre 1954.

Sanctionnée par son administration pour son action militante, elle quitte l’éducation nationale pour assurer des cours dans des institutions privées. Il faut en effet subvenir aux besoins de la famille, des deux enfants André et Jean qui sont nés en 1946 et 1952. Les revenus reçus par Henri quand il dirige la jeunesse, ou quand il sert la direction du Parti ou quand il est directeur d’Alger républicain sont maigres pour nourrir toute la famille.

Mais le plus dur se produit après novembre 1954 quand Henri est contraint comme plusieurs autres militants du PCA de rentrer dans la clandestinité pour échapper à une arrestation et poursuivre le combat anticolonialiste. Les enfants sont envoyés en France où des parents les recueillent afin que Gilberte puisse également apporter sa contribution au combat libérateur. Elle quitte leur logement du quartier de la Redoute où elle ne se sent plus à l’abri pour habiter en plein centre d’Alger dans un appartement de sa mère où elle se retrouve souvent au début de la guerre avec Henri.

Quand il sera arrêté le 12 juin 1957, Gilberte remuera ciel et terre pour le sortir des griffes des parachutistes qui le torturaient. Elle est si active pour sauver Henri que l’administration coloniale qui lui avait conseillée de « se tenir tranquille » l’expulse en France. Dés son arrivée en France elle poursuit ce combat pour sauver son compagnon. Elle l’aidera plus tard, vers la fin de la guerre d’Algérie alors qu’il est emprisonné en France, à s’évader de son lieu de détention.

Au lendemain de l’indépendance de l’Algérie elle obtient la nationalité Algérienne pour sa participation à la guerre de libération. Après le coup d’état du 19 juin 1965, elle quitte l’Algérie avec Henri auquel le Parti Communiste Algérien a confié la mission de participer à l’extérieur au rassemblement des forces démocratiques pour soutenir le combat du peuple Algérien vers le progrès et le socialisme. Gilberte ne cessera pas jusqu’à la fin de sa vie de militer avec discrétion mais toujours avec efficacité en défendant ses opinions tout en restant profondément fidèle à son idéal communiste. Elle poussait ses camarades à lui parler de leur vie militante mais elle se gardait bien de parler de la sienne. Peut-être pensait-elle que son action était maigre par rapport à celle des autres ? Non sa vie a été bien remplie pour changer le monde.

Alger républicain

20.04.11


 

 

Suppression de postes à l’Education nationale : la FCPE appelle les parents d’élèves à prendre leurs affaires en main

FCPELa FCPE appelle tous les parents d’élèves à la mobilisation. C’est de l’Ecole que nous voulons pour nos enfants qu’il s’agit !
Suppression de postes à l'Education nationale : la FCPE appelle les parents d'élèves à prendre leurs affaires en main dans Luttes, grèves, manifs shim C’en est assez ! Les 16 000 suppressions de postes programmées à la rentrée 2011 se traduiront par l’augmentation du nombre d’élèves par classe dans les écoles, les collèges et les lycées, par des fusions d’écoles, des fermetures de classes et encore plus de problèmes de remplacement à venir… C’est à la qualité de l’enseignement et à l’accès de tous les élèves au service public d’éducation que s’attaque le gouvernement !

Partout, il y aura moins d’adultes dans les écoles et établissements scolaires alors que les effectifs augmentent.

C’est avec indignation que les parents d’élèves, dans tous les départements, accueillent les propositions de carte scolaire.

Beaucoup ont d’ores et déjà décidé de se mobiliser. Dans l’Aude, dans le Doubs, en Midi-Pyrénées, dans le Nord-Pas de Calais, dans le Rhône, le Calvados et ailleurs, les parents agissent pour qu’à la rentrée 2011, l’Ecole de la République puisse accueillir tous les enfants.

La FCPE appelle tous les parents d’élèves à la mobilisation. C’est de l’Ecole que nous voulons pour nos enfants qu’il s’agit !

La FCPE lance une pétition nationale sur son site internet : petition.fcpe.asso.fr pour demander l’arrêt des suppressions de postes et la tenue, sans délai, au Parlement, d’un collectif budgétaire pour augmenter le budget de l’Education nationale.

Elle appelle en outre les parents à installer dans tous les établissements scolaires, des banderoles pour relayer ce message ainsi qu’à organiser partout le 20 mai des « nuits des écoles » avec des débats publics sur l’avenir de l’Ecole.

Il appartient aux parlementaires de décider quelles sont les priorités de la République : pour ou contre son Ecole publique ?

SAINT-QUENTIN CGT expulsée: un historique réplique (Courrier Picard)

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Roger Roucoux, 85 sans, secrétaire de la CGT lors de mai 1968, lance à la manière d’un Stéphane Hessel, un appel à la résistance contre l’expulsion. (PhotoFRED DOUCHET)

Roger Roucoux est une grande figure du syndicalisme régional. Ex-patron de la CGT de l’Aisne et de Picardie, à 85 ans, il lance son «Indignez-vous» contre l’expulsion.

Il était des luttes de mai 68 à Saint-Quentin, alors secrétaire départemental de la CGT. Un mai 68 dont le cœur était la bourse du travail. «Celui de milliers de travailleurs » se remémore avec une pointe de nostalgie Roger Roucoux. Lorsqu’il a lu dans nos colonnes que le syndicat allait devoir quitter les lieux (notre édition de jeudi) suite à une décision de justice, cette figure historique du syndicalisme local et régional n’a eu qu’une envie : réagir et lancer l’indignation. À 85 ans, l’homme veut toujours être en première ligne dans le combat.

«Si l’expulsion devait arriver, je vais retourner à Saint-Quentin, passer place du marché, qui est aussi la place Gracchus-Babeuf (un révolutionnaire – NDLR) tourner la tête et ne plus voir la bourse. Quel sentiment d’amertume je ressentirai », dit-il. Une amertume car «la bourse est le symbole de l’histoire sociale de Saint-Quentin ; au-delà, c’est le symbole de la résistance et de la défense des travailleurs ». Et de penser en particulier «aux ouvriers du textile, aux ouvrières des cotonnières ».

Roger Roucoux retourne dans le passé pour appuyer sur la symbolique : «C’est enfin le 26 octobre 1900, à la suite du succès des socialistes aux élections, que le conseil municipal a voté la création de la bourse. Depuis plus d’un siècle, elle et la CGT s’identifient aux luttes des travailleurs. Je revois des noms et des visages qui ont, depuis ces locaux, animé les grands combats sociaux qui ont animé le Saint-Quentinois. »

L’octogénaire n’a rien perdu de son engagement syndical, vilipendant «un patronat rétrograde » dont l’intention a toujours été «de s’en prendre aux moyens de la CGT ».

Selon Roger Roucoux, l’agrandissement des prud’hommes «n’est qu’un prétexte, un détournement de la vérité. Ce qu’a entrepris Xavier Bertrand est une opération politique et revancharde ; faire juger une telle affaire pour expulser la CGT montre au grand jour la nature réactionnaire et anti-sociale de cette municipalité et de ce ministre maire (ce dont se défend l’intéressé – NDLR). »

Et Roger Roucoux de conclure : «Il faut manquer de cœur et de respect pour vouloir un tel jugement, faire disparaître ce lieu et avec lui toute l’histoire de ces ouvriers et ouvrières qui ont lutté pour survivre, pour que leurs enfants connaissent un avenir meilleur. »

Propos recueillis par

CYRIL RAINEAU

Profits : Profiteurs, rendez l’argent- Le tract de la section (en cours de diffusion)

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« Journée nationale du souvenir des victimes et héros de la Déportation » – Message des déportés

Soyons nombreux dimanche 24 avril 2011 

Pour célébrer la mémoire de ceux qui continuèrent à résister jusqu’au bout de l’enfer, de toutes les victimes du système concentrationnaire nazi

Pour marquer, toutes familles de pensée républicaines confondues, notre refus du racisme, notre tolérance zéro pour les discours, d’où qu’ils viennent, incitant à la haine raciale, à la discrimination de telle ou telle composante de la société

Le fascisme, le nazisme se sont développés sur fond de crise économique. Certains capitalistes n’ont pas hésité à recourir à l’extrême droite pour détourner la colère sociale et maintenir leur domination.

A la Libération, notre pays en a tiré des enseignements. Dans la suite du programme du Conseil national de la Résistance, de grands acquis sociaux ont été gagnés dont la Sécurité sociale, les grands monopoles publics nationalisés comme EDF et GDF.

Depuis des années, ces conquêtes sociales et démocratiques ne cessent d’être remises en cause. L’extrême droite est à nouveau mise en avant avec complaisance par les tenants du système.

Autant de raisons supplémentaires de se souvenir de la tragédie de la Déportation !

 

Dimanche 24 avril 2011.

Message des déportés

.

Avril – Mai 1945, il y a 66 ans, s’ouvraient les portes des camps de concentration sous les coups de boutoir des forces alliées. Brutalement, apparut en pleine lumière la réalité d’un système d’oppression qui avait organisé scientifiquement la destruction d’êtres humains. Des milliers d’hommes et de femmes rescapés de ces camps d’extermination et de concentration, allaient témoigner, au nom de millions de morts et de disparus, du danger mortel que recélait un régime établi sur la négation des droits de l’être humain, par son avilissement et sa mort.

Nous qui sommes les survivants de ce système, apportons aujourd’hui notre témoignage, en ces temps de tourmente où se confrontent des extrémismes étatiques ou religieux et les aspirations d’ouverture vers la démocratie et le simple respect des droits de l’homme.

Nous tenons à affirmer notre conviction que ce rappel des luttes et des souffrances d’hier ne doit pas seulement consister en un regard apitoyé ou reconnaissant lancé sur un passé douloureux.

Cette évocation ne saurait être dissociée des espoirs qu’aux jours sombres nous placions dans l’avenir, et que, aujourd’hui encore, nous entendons préserver et développer.

En cette journée du souvenir de la déportation et des combats de la liberté, les hommes, les femmes et les enfants qui ont vécu ces événements dans leur chair et avec leurs yeux, appellent avec force leurs concitoyens à rester fermes dans la défense des valeurs de liberté, de démocratie, de tolérance et à ne jamais oublier que le monde se construit par la force de l’espoir et par la générosité des hommes, non par la force des dictatures.


Ce message a été rédigé conjointement par :
* La Fondation pour la Mémoire de la Déportation (F.M.D.),
* La Fédération Nationale des Déportés et Internés de la Résistance (F.N.D.I.R.),
* La Fédération Nationale des Déportés et Internés, Résistants et Patriotes (F.N.D.I.R.P.),
* L’Union Nationale des Associations de Déportés, Internés et Familles de disparus (U.N.A.D.I.F.),
* L’Union Nationale des Déportés, Internés et Victimes de Guerre (U.N.D.I.V.G.)

~~

Dernier dimanche d’avril

Journée nationale du souvenir des victimes

et des héros de la déportation


La loi de 1954 qui a instauré la
Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation

Au début des années 1950, les anciens déportés et les famillles des déportés qui n’avaient pas survécu à la déportation ont exprimé le souhait de voir inscrite au calendrier des commémorations une célébration nationale destinée à préserver la mémoire de la déportation.
Ce besoin de préserver la mémoire de la déportation a été reconnu par la loi du 14 avril 1954, votée à l’unanimité par le Parlement, qui a consacré le dernier dimanche d’avril « Journée nationale du Souvenir des victimes et des héros de la déportation », au cours de laquelle la nation honore la mémoire de tous les déportés sans distinction, et rend hommage à leur sacrifice.
Le dernier dimanche d’avril a été retenu en raison de sa proximité avec la date anniversaire de la libération de la plupart des camps, et aussi parce que cette date ne se confondait avec aucune autre célébration nationale ou religieuse existante.

.

Loi n° 54-415 du 14 avril 1954 consacrant le dernier dimanche d’avril
au souvenir des victimes de la déportation
et morts dans les camps de concentration du Troisième Reich
au cours de la guerre 1939-1945.

.

L’Assemblée nationale et le Conseil de la République ont délibéré,

L’Assemblée nationale a adopté,

Le président de la République promulgue la loi dont la teneur suit :

Article 1 - La République française célèbre annuellement, le dernier dimanche d’avril, la commémoration des héros, victimes de la déportation dans les camps de concentration au cours de la guerre 1939-1945.

Article 2 – Le dernier dimanche d’avril devient « Journée nationale du Souvenir des victimes et héros de la déportation ». Des cérémonies officielles évoqueront le souvenir des souffrances et des tortures subies par les déportés dans les camps de concentration et rendront hommage au courage et à l’héroïsme de ceux et de celles qui en furent les victimes.

La présente loi sera exécutée comme loi de l’État..

Fait à Paris, le 14 avril 1954.
Par le président de la République,
René Coty
Le président du Conseil des ministres,
Joseph Laniel
Le ministre des Finances et des Affaires économiques,
Edgar Faure
Le ministre des Anciens combattants et Victimes de la guerre,
André Mutter

L’exposé des motifs de cette loi en dégageait les objectifs : rappeler à tous l’horreur de la déportation et les leçons qu’il convient d’en tirer pour que de tels faits ne se reproduisent plus jamais :

Il importe de ne pas laisser sombrer dans l’oubli les souvenirs et les enseignements d’une telle expérience, ni l’atroce et scientifique anéantissement de millions d’innocents, ni les gestes héroïques d’un grand nombre parmi cette masse humaine soumise aux tortures de la faim, du froid, de la vermine, de travaux épuisants et de sadiques représailles, non plus que la cruauté réfléchie des bourreaux.


 

Bourse du Tavail à Saint-Quentin-Message de nore camarade Christian Poix

SOUTIEN DE NOTRE CAMARADE CHRISTIAN POIX

Cher(e)s Camarades.

 

Je voudrais par la présente vous apporter mon entier soutien dans le combat qui vous oppose au maire réactionnaire de Saint-Quentin qui voudrait faire taire la CGT en la privant des locaux de la Bourse du Travail de Saint-Quentin.

Xavier Bertrand est dans la ligne fascisante du gouvernement qui aide à la montée du front national dans notre pays en aidant les militants de ce parti politique à effectuer une entrée dans les organisations syndicales représentatives que les salariés se sont dotés.

J’ai milité moi-même sur l’UD 02 et l’Union Locale de Saint-Quentin de 1970 à 1981, au bureau de l’UD et au secrétariat de l’UL pour ensuite être obligé de partir dans la Somme afin de retrouver du travail au Comité d’Entreprise VALEO, après mon licenciement de chez BOYER par le ministre du travail de l’époque.

Etant maintenant en retraite, je milite sur l’Union Syndicale des Retraités de la Somme et je mettrais un point d’honneur dans mon activité syndicale et associative afin que tous les démocrates soient informés de la mauvaise fois du ministre Bertand qui ferait mieux de s’occuper convenablement des tâches qui devraient lui incomber.

Des travailleurs se sont battus pour avoir des locaux syndicaux et certains l’ont payé de leur vie pendant que la classe dominante, comme à son habitude collaborait avec l’ennemi.

Mon père qui est décédé a aussi milité sur Saint-Quentin (avec le camarade Roger MARIE de l’hôpital).

La réaction des salariés de l’Aisne doit être à la hauteur de l’enjeu afin que vive la CGT, unique rempart syndical face aux prétentions patronales et du gouvernement à sa solde.

 

Christian POIX (fier d’être natif de Saint-Quentin).

Intervention d’Emmanuel DANG TRAN, fédération de Paris -Conseil National du PCF des 8 et 9 avril 2011

untitled.bmpIntervention d’Emmanuel DANG TRAN, fédération de Paris

Membre du Conseil National du PCF

Ma candidature est une décision collective de responsables d’organisation du Parti de tout le pays.

Après réflexion, nous avons considéré qu’elle sera le moyen de sortir de la fausse alternative dans laquelle on enferme les communistes: pile le Front de gauche, face le Front de gauche.

Et le « Front de gauche », comme Pierre Laurent a été obligé de le dévoiler à l’instant, ce sera Jean-Luc Mélenchon pour les présidentielles.

 

Quand j’entends parler ici d’innovations démocratiques, de formes inédites de « démocratie participative », avec le Front de gauche, j’aurais presque envie de rire.

A ceux qui luttent aux travailleurs, le « Front de gauche » donne le spectacle de « primaires » comme au PS et maintenant il nous conduit à un  marchandage des circonscriptions législatives entre ses courants. Quel progrès démocratique !

 

Le Front de gauche n’amène pas davantage de démocratie au sein du PCF, bien au contraire. Tout est décidé d’avance, ailleurs et « en haut ».

 

Je rappelle, et continuerai à le faire, que jamais les communistes n’ont pu se prononcer sur la stratégie du Front de gauche.

Sa création avec Mélenchon a été décidée en parallèle du 34ème congrès, sans que les communistes se prononcent. De même, le principe de candidatures communes pour 2012 a été acté lors d’un congrès « extraordinaire », non statutaire, sans que les communistes ne puissent non plus s’exprimer souverainement. 

Le congrès ordinaire prévu en juin 2011 a été annulé. Du coup, le choix des candidatures se fait sans que les communistes aient défini leur stratégie.

Le « programme partagé » tombe d’en haut, élaboré par des « experts », dans le but affiché d’être acceptable par toute la gauche, sans que nous n’ayons notre propre programme communiste à « partager ».

Aujourd’hui, notre réunion du Conseil national a lieu alors que l’accord avec les partenaires du Front est déjà signé depuis trois jours…

 

La finalité de cette suite de coups de force doit bien apparaître aux yeux des communistes et de tous ceux pour qui le PCF représente un outil important dans la lutte. Avec le Front de gauche à nouveau, au moyen de Mélenchon, la direction du Parti revient à la charge pour imposer la « métamorphose » du PCF que les communistes ont massivement refusée en 2007 et en 2008.

 

Face à ce scénario, il est décisif que les communistes s’expriment sur les questions stratégiques de fond qu’esquive le jeu interne au Front de gauche entre Mélenchon et André Chassaigne, qu’ils s’expriment sur le rôle que le PCF peut et doit jouer dans la situation politique. C’est ce que nous voulons rendre possible avec ma candidature. 

 

En deux mots, le contexte politique est marqué par le discrédit de la politique au service du capital, du capitalisme lui-même, par le développement de luttes dans des secteurs de plus en plus divers, mais aussi par une absence de perspective d’alternative institutionnelle.

C’est encore ce que les cantonales viennent de montrer par l’abstention massive.

Deux autres réflexions rapides à propos des cantonales :

- Le système a recours au FN pour dévoyer la colère populaire. Nous devons le prendre très au sérieux, évidemment, ne tolérer aucun glissement individuel vers le discours de l’UMP sur l’immigration et la sécurité, ne pas laisser au FN l’opposition artificielle au consensus droite/PS notamment sur l’UE.

- La méthode Coué ne devrait pas avoir de place ici. Le résultat des cantonales montre l’ancrage du PCF (l’insignifiance du PG…) mais le Front de gauche est en recul de 300.000 voix sur 2008 et même de 120.000 voix sur 2004 par rapport au PCF, alors que l’extrême-gauche ne présentait pas de candidats.

Pour les communistes, les élections sont une occasion de relayer la stratégie du Parti dans les luttes. On le voit, dans la démarche électoraliste du Front de gauche, c’est le contraire, elles sont le moyen d’imposer au Parti une stratégie institutionnelle.    

 

Nous mettons en avant et soumettons au débat trois axes stratégiques.

 

1°- Pour nous, la perspective ouverte par la situation politique, l’objectif de battre Sarkozy, ne doivent pas nous amener à une nouvelle « gauche plurielle ».

L’image de Pierre Laurent sur la péniche aux côtés de Aubry et Duflot a été un symbole désastreux.

Le programme rendu public par le PS n’est pas « timide » : il va dans le mauvais sens, par exemple avec le projet de fusion de la CSG et de l’impôt sur le revenu qui menace tout le financement solidaire de la Sécurité sociale par la cotisation sociale. Soyons clairs dès à présent : excluons toute participation à un gouvernement PS !

 

2°- L’ampleur du consensus PS/droite se manifeste (il ne peut pas être masqué) dès qu’il s’agit de l’UE. L’offensive idéologique est massive à « gauche » pour faire rentrer ceux qui luttent dans le leurre réformiste de « l’Europe sociale ». Le PCF doit y résister au lieu de s’associer au Maastrichien Mélenchon ou de suivre la Confédération européenne des syndicats, fer de lance du Traité de Lisbonne.

Le PCF doit redevenir le Parti qui rejette radicalement l’UE du capital, ses traités et directives, leur application, dans la suite de l’expression majoritaire de notre peuple contre le TCE en 2005.

Sur l’euro, comment pouvons-nous combattre le « Pacte pour l’euro » sans remettre en cause l’euro lui-même ? L’euro est le moyen pour imposer le Pacte, l’austérité aux peuples. Dans les années 90, dans nos campagnes contre les traités de Maastricht et d’Amsterdam, nous avions développé une excellente proposition, que je me souviens avoir défendue ardemment, celle de la monnaie commune de coopération. Elle est toujours d’actualité et pourrait porter une grande campagne aujourd’hui pour la sortie de l’euro.

 

3°- Dans la période actuelle, nous avons besoin d’une candidature clairement présentée par le PCF.

Pour rassembler sur perspective de rupture partant des luttes.

La question du rassemblement est centrale mais quel rassemblement ?

Le Front de gauche porte une démarche politicienne et électoraliste, entièrement rivée vers l’enjeu institutionnel, tournée vers la « gauche » social-démocrate.

Cette alliance étriquée d’organisations est tout le contraire du rassemblement que doit porter le PCF en 2011 comme en 2012. Les travailleurs, le pays ont besoin que nous mettions en avant des positions de rupture immédiate avec la politique du capital, s’appuyant sur le mouvement populaire et les luttes, dans une perspective anti-capitaliste, qui, pour nous, est le socialisme. Rassembler sur ces bases, c’est la raison d’être de notre Parti.

- Pour arrêter le processus d’effacement du Parti.

La poursuite de l’effacement du PCF dans le cadre de la recomposition politique prévue avec le Front de gauche est inacceptable. Elle est indéniable. L’accord signé du Front de gauche institue un Conseil national du Front de gauche, doté d’un président, des collectifs locaux du Front de gauche, supplantant les organes du PCF, etc.

Pour nous, le renforcement du PCF, comme parti de classe et de masse, est une priorité. Elle s’oppose à la poursuite du Front de gauche qui est l’instrument de la « métamorphose » du PCF que refusent les communistes.

 

Je finis par ce qui devrait être au centre des réflexions de notre CN : notre action nationale dans les luttes actuelles. Pourquoi ne pas lancer de grandes campagnes pour le SMIC à 1600 euros net et le rétablissement d’une échelle mobile des salaires, contre les augmentations des tarifs de l’énergie, la renationalisation intégrale de GDF et d’EDF, le rétablissement des monopoles publics, pour l’arrêt des guerres françaises en Libye (n’en déplaise à Mélenchon), en Afghanistan, pour la sortie de l’OTAN.

 

Le rassemblement des travailleurs dans la lutte des classes se joue en 2011 avant 2012

Soutiens à la CGT expulsé de la Bourse du Travail de Saint Quentin

imagescac8jnkn.jpgCommuniqué de Presse du 15 Avril 2011


Suite à l’assignation par la Ville de St-Quentin concernant les locaux de la CGT, le TGI de Laon a rendu son jugement ce matin à 10 Heures.

Le juge donne droit à la Ville de St-Quentin et rejette toutes nos demandes
dans une ordonnance de référé de 8 pages.

La CGT a donc 15 jours pour quitter les locaux qu’elle occupe depuis 110
ans sous peine après ce délai d’une astreinte de 250 €/ jour, la signification
par huissier ayant été effectuée à 14H00.

Sur la forme nous sommes surpris de cette décision, aucune de nos contestations n’a retenu le doute du juge des référés qui a tout de même argumenté sa décision sur 8 pages et ce, en moins de 24 heures, pour un jugement de « l’évidence » c’est plutôt étonnant.

Sur le fond, le message est clair en droit français (faisant fi des conventions
internationales et des usagers républicains) vous pouvez réduire de plus de la moitié les moyens de fonctionnement d’une organisation syndicale sans être soupçonner d’atteinte à la liberté syndicale. .

Après la réécriture du Code du travail, c’est à la réécriture du droit syndical que s’attaque le ministre du Travail.

Pour autant la CGT n’a bien sûr pas l’intention d’en rester là, l’affaire est trop
grave, son écho aura une portée nationale que nous ne pouvons minorer.

Nous avons l’intention d’utiliser toutes les voies de recours ouvertes par ce
jugement avec l’assentiment de nos directions syndicales et en lien avec notre confédération.

Le Maire-Ministre du travail de St-Quentin a choisi à sa manière de fêter les 110 ans de la Bourse du Travail le 1er Mai, nous appelons toutes les républicains, tous les démocrates, quelque soit leurs opinions politiques, philosophiques ou religieuse à l’exception de ceux qui développent des thèses contraires aux idéaux du syndicalisme à se manifester le 1er Mai à 11H00 devant le siège historique du mouvement syndical saint-quentinois et axonais la Bourse du Travail, pour exprimer leur attachement aux libertés syndicales

Intervention de Corinne Bécourt, fédération de l’Aisne, n°88 -Conseil National du PCF des 8 et 9 avril 2011

corinnebecourt.jpg  Quel mépris pour les communistes !

Ce CN commence mais toutes les décisions sont déjà signées par l’exécutif avec « d’autres ». Et pour occuper les communistes, on leur organise un faux débat. L’alternative, c’est soit le Front de gauche, soit… le Front de gauche! Et le Front de gauche à la présidentielle, ce sera Mélenchon. Toute la préoccupation des premiers dirigeants nationaux est de savoir comme le faire passer aux communistes.

 

Les stratégies mortifères pour le Parti se succèdent. De la « Mutation », aux « collectifs anti-libéraux », en passant par « Bouge l’Europe », c’est toujours le même processus qui à l’œuvre avec maintenant le Front de gauche : la transformation, la métamorphose du PCF en un parti comme les autres, institutionnel et électoral, une courroie de transmission de la social-démocratie.

 

On ne cesse de mesurer les conséquences pour les travailleurs de la défaillance de notre parti comme parti révolutionnaire, portant des positions de classe. 

L’auto-satisfaction, l’auto-justification du Front de gauche, après les cantonales, est complètement déplacée. L’abstention est le fait majeur et le Front de gauche n’y échappe pas du tout, perdant 350.000 voix sur les résultats du PCF en 2008.

 

Un mot sur le FN. Je suis outrée de la banalisation de ce parti d’extrême-droite. Je condamne les positions, irresponsables, de ceux, à gauche, comme André Gerin, qui mettent leur pas dans les pas des dirigeants de l’UMP sur les questions de l’immigration et de la sécurité. Je suis écœurée des courbettes échangées par Mélenchon et Le Pen à l’entrée du Parlement européen comme on les voit sur une vidéo circulant sur internet. Il y a des gens qu’on ne salue pas ! Vraiment ce Mélenchon ne peut pas nous représenter !

 

Le texte « d’accord » du Front de gauche que vous avez adopté trois jours avant notre réunion du CN engage une négociation sur la répartition des circonscriptions aux législatives qui place les responsables et élus du PCF sous pression. Dans le même temps, il institue un collectif national du Front de gauche et des collectifs de circonscription. Que l’on ne vienne pas nous dire que l’organisation parallèle, doublant le PCF, n’est pas en route !

 

Nous demandons l’annulation de cet accord, caduque puisque nous ne nous sommes pas prononcés en tant qu’organe dirigeant du PCF.

 

Cette suite de coups de force pour imposer le Front de gauche aux communistes est inadmissible. Elle montre combien vous avez peur de l’expression souveraine des communistes, en connaissance de cause. Rappelons-le : Le Front de gauche et l’accord avec Mélenchon ont été décidés en parallèle du 34ème congrès. Le principe de candidatures communes a été retenu à l’occasion d’un congrès non statutaire, où les communistes n’ont pas pu se prononcer sur un texte. Le congrès ordinaire où les communistes auraient pu se prononcer sur une ligne politique a été annulé.

 

Dans ces conditions, je fais partie de ceux, déjà une centaine de responsables de fédération et de section du PCF, des jeunes militants, qui ont pris la décision de présenter une candidature «franchement communiste, celle d’Emmanuel Dang Tran. L’objectif est d’imposer le débat sur les questions de fond, sortant du jeu de postures. Les communistes doivent entendre une autre voix, la leur, celle d’une organisation dotée d’un vraie projet communiste, de propositions de lutte pour des ruptures avec la politique au service du capital, d’un projet de société : le socialisme.

 

Je comprends parfaitement que même des dirigeants du Parti, des élus n’y croient plus, ne croient plus au PCF. Mais alors, qu’ils aillent créer leur « Linke » ailleurs et qu’ils laissent les communistes, les travailleurs et les jeunes, les militants syndicalistes, faire vivre et renforcer le Parti communiste dont ils ont besoin.  

 

Ni Etat Ni patronat ne nous écoutent, alors ensemble imposons nos légitimes revendications… pour vivre mieux et plus longtemps… nous le valons bien !

Les Syndicats des Unions Locales CGT d’Auchel-Béthune-Bruay-Isbergues-Lillers dans l’unité d’action !

A BÉTHUNE, le 28 AVRIL à 9H30

MANIF’ACTION ! au départ de la Maison des Syndicats, rue de Lille

Reconnaissance de la pénibilité ! Départ à 55 ans ! Les députés doivent entendre ou doivent dégager !

Nous, les travailleurs qui exerçons des métiers pénibles : dehors par tous les temps, postés en 4 ou 5 x 8, dans la boue, les produits chimiques, parmi les malades, portant des charges lourdes… sommes des centaines de milliers salariés dans le département à travailler sur les chantiers, dans les usines, les services publics… pour faire vivre le pays, produire des richesses et donner le maximum de services à la population… pourtant on se fout de nous et de nos vies !

L’espérance de vie, déjà courte d’un salarié, du bâtiment, des travaux publics, postés, de l’industrie de production, des services publics… va encore baisser avec l’allongement de la durée d’années de cotisations… l’espérance de vie va encore reculer dans la 5ème puissance économique du monde afin que quelques-uns profitent des milliards accumulés

Nos professions sont parmi les plus mal rémunérées, nos salaires sont proches du SMIC malgré ce que disent les spots mensongers distillés dans les média lors des campagnes publicitaires patronales.

Cela aboutit à des retraites de 900 à 1200 euro nets pour des ouvriers qui auront peut-être cotisés 45 ans, et nous serons de plus en plus nombreux à ne pas voir grandir nos petits-enfants ou à profiter d’une retraite bien méritée après 180 trimestres de cotisations.

Sarkozy, Fillon, Woerth, et toute la clique des députés corrompus, ont cassé notre retraite à 60 ans sans même tenir compte de la pénibilité de nos métiers ni de nos bas salaires ! Nous cotiserons toute notre carrière mais nous n’en profitons pas… et ceux qui survivront seront malades très tôt après le départ…

Alors disons collectivement STOP à ce retour à Germinal – STOP au mépris !

Malgré notre lutte de 2010, les millions de grévistes et de manifestants, des syndicats comme la CFDT, FO (grands révolutionnaires mais avec la gueule pas avec les bras), et CFTC ont signé l’accord de trop avec le patronat et l’Etat. Il va permettre de reporter le paiement de la retraite complémentaire à 62 ans… pourtant les caisses complémentaires « dégueulent d’euros » et par milliards !

Même si vous pouviez partir, pourrez-vous partir avec 600 € de retraite sécu ?

Tout ce petit monde, composé de corrompus et de corrompus, sait que nos métiers sont durs (intempéries – produits chimiques – déplacements – repas dans les camions – travail de force -charges lourdes – postes…), mêmes certains députés et patrons le reconnaissent, peu d’entre nous pourront poursuivre au-delà de 60 ans : alors même si tous les métiers sont difficiles, les nôtres nous tuent ou nous cassent avant 60 ans…

Qu’ont-ils pensé en signant cet ignoble accord ? A la moyenne de vie d’un ouvrier du BTP qui est estimée à 59 ans et 8 mois ? (source Ministère)… à l’amiante, la graisse, les poussières…

Nous appelons l’ensemble des salariés du privé et du public de toutes les professions à s’unir dans la lutte pour le retour à la retraite pleine et entière (sécu + complémentaire) à 60 ans et à 55 ans pour les métiers reconnus comme les plus pénibles…et c’est possible économiquement !

Quand on peut faire la guerre, on peut faire la paix et se servir autrement de l’argent dépensé dans des bombes.

Ni Etat Ni patronat ne nous écoutent, alors ensemble imposons nos légitimes revendications… pour vivre mieux et plus longtemps… nous le valons bien !

Que signifie la décision des députés PCF-FdG d’exclure Maxime Gremetz du groupe parlementaire GDR ?

208344107793422639030100002251190403798926712008n.jpg Le 12 avril 2011, le bureau de la composante « communiste et Parti de gauche » du groupe parlementaire de la « Gauche démocrate et républicaine » (GDR) a pris la décision d’exclure Maxime Gremetz, député de la Somme, du groupe GDR.

Les députés PCF-FdG ont considéré que « son comportement était humainement et politiquement inadmissible ».

 

Nous nous interrogeons sur le sens et l’objectif réels de cette décision.

 

Les faits reprochés à Maxime Gremetz par la présidence de l’Assemblée nationale, qui lui ont valu son exclusion temporaire, contestée par Maxime, relèvent du règlement intérieur et n’ont rien de politique qui s’opposerait aux « valeurs du groupe GDR ». Ils n’ont rien de commun avec les écrits et propos inacceptables d’autres députés sur l’immigration par exemple.

 

Ils ne sauraient justifier la décision d’écarter du groupe, où se retrouvent les députés communistes, un camarade, dirigeant historique du PCF, élu député communiste pour la première fois en 1978.

 

Maxime est un symbole, celui de l’élu communiste combatif, issu de la classe ouvrière. Nous ne suivons pas toujours ses positions et initiatives personnelles. Mais nous ne pouvons pas accepter qu’il soit mis au ban du Parti, comme cela, depuis des années.

 

Un pas nouveau est franchi.

Il ne peut pas ne pas être lié au coup de force de la direction du Parti pour imposer la disparition du PCF dans le Front de gauche à l’occasion des élections présidentielles.

Aux communistes qui refusent et combattent ce scénario, on veut indiquer une voie : la sortie.

 

Nous ne l’acceptons pas.

 

La constitution du groupe GDR en 2007 a elle-même constitué un coup de force contre le PCF, marquant la disparition du groupe communiste et apparentés.

Peu de communistes en ont été informés exactement.

Le groupe GDR a été constitué avec des élus « divers gauche » d’outre-mer, les députés Verts présentés par le PS, dont Martine Billard, passée au Pg.

Depuis le 1er septembre 2010, Yves Cochet, député Europe-écologie de Paris (présenté par le PS), anticommuniste revendiqué, est président du groupe.

 

Ce groupe n’est pas qu’un groupe « technique ». Sa déclaration de constitution lui fixe notamment comme objectif de « rassembler la gauche ». Depuis l’abaissement, en 2008, à 15 du nombre de députés nécessaire à la constitution d’un groupe, plus rien ne s’oppose à la reconstitution du groupe communiste, sinon l’absence de volonté de certains députés, pourtant élus grâce aux voix du PCF.

 

En politiciens finauds, les représentants du Pg ont pris garde de voter contre Maxime Gremetz et l’ont même soutenu aux cantonales contre les dirigeants du PCF local.

 

Pour nous, sur ce sujet comme sur tous les autres, il est temps de faire la clarté en ne cachant rien des questions de fond.

Nous demandons que soit aussitôt reconstitué le groupe « Communistes et apparentés » à l’Assemblée nationale, que ce groupe soit dirigé par un député PCF. Ceux qui s’y opposent doivent donner leurs arguments aux communistes.

Nous demandons que Maxime Gremetz soit réintégré dans le groupe GDR, s’il le souhaite, et rétabli pleinement dans ses droits de communiste dans son parti, le nôtre, le PCF. 

Emmanuel Dang Tran (secrétaire de la section de Paris 15ème)

Frédéric Bernabé (secrétaire de la fédération de la Haute-Saône),

Corinne Bécourt (section Saint-Quentin),

Claude Fainzang (section Paris 19ème), Eric Jalade (secrétaire de la fédération du Tarn),

Dominique Negri (secrétaire de la section de Saint-Martin d’Hères),

membres du Conseil national du PCF

Falsification de l’histoire par France 2. Exigeons un droit de réponse

 Le 2 mars 2011, Monsieur PUJADAS a présenté au journal de 20 H. de la chaîne publique de France 2, un dossier spécial intitulé « Louis Renault a-t-il collaboré avec l’Allemagne nazie ? »

Ce dossier fut entièrement consacré à blanchir celui qui fut l’objet d’une confiscation de ses usines décidée par l’Assemblée Nationale le 15 novembre 1944 pour collaboration avec l’ennemi. L. Renault fut emprisonné et mourut en prison.

 

Le 16 janvier 1945, Charles de Gaulle, soutenu par toutes les forces politiques et patriotiques de l’époque, signait une ordonnance instituant la nationalisation des usines Renault.

 

Voici un extrait de l’exposé des motifs : 

 

 » Alors que les livraisons fournies par la société Renault à l’armée française s’étaient montrées NOTOIREMENT insuffisantes pendant les années qui ont précédé la guerre, les prestations à l’armée allemande ont, durant l’occupation, été particulièrement importantes et ne se sont trouvées freinées que par les bombardements de l’aviation alliée des usines du Mans et de Billancourt. »
La mairie de Boulogne sur ses panneaux publics consacrés à la mémoire des usines Renault rappelle d’ailleurs clairement ces faits historiques.
L’initiative de M.PUJADAS et de la direction de France 2 est un outrage à la mémoire de tous les patriotes morts pour la France, de tous les salariés de Renault arrêtés, torturés, fusillés pour fait de sabotage et de résistance à l’intérieur comme à l’extérieur des usines Renault de Billancourt et du Mans. 
Sollicités pour exiger un droit de réponse, les services de M. PUJADAS ont sèchement refusé.
Nous appelons tous les démocrates de notre pays, tous les élus de la nation, tous les témoins et les associations d’anciens combattants, déportés, ou de fusillés, les historiens, syndicalistes et gens de culture à signer cette pétition.

Pour exiger du gouvernement et du ministre de la culture et de l’information, Frederic Mitterand, un droit de réponse sur France 2 : Cliquer ICI

 

Dimanche 1er mai 2011 : mobilisons-nous et participons aux manifestations

imagesca6f2qji.jpgimagescac8jnkn.jpg Le 1er mai 2011, Solidarité internationale et progrès social

Texte commun
CFDT – CGT – FSU – Solidaires – UNSA

Le 1er mai, journée de solidarité internationale du monde du travail, prend un relief particulier dans un monde marqué par des évolutions majeures.

Les organisations CFDT – CGT – FSU – Solidaires – UNSA expriment leur soutien aux peuples des pays arabes qui se soulèvent pour la dignité et la liberté. Partout dans le monde, cette onde de choc salutaire bouscule les dictatures et porte un message d’espoir de liberté, de démocratie et de progrès social.

Elles font aussi du 1er mai une journée de solidarité européenne en dénonçant les politiques d’austérité imposées par les Etats membres de l’Union et les Institutions européennes pour « assainir » les dépenses publiques. Les salarié(e)s ne doivent pas payer le coût d’une crise dont ils ne sont pas responsables.

En France, le 1er mai 2011 se déroule dans un contexte de crise économique et sociale qui creuse les inégalités et mine la cohésion sociale, un contexte de tension sociale toujours forte liée aux préoccupations des salariés en matière d’emploi, de salaires et de conditions de travail qui se sont exprimées fortement dans les mobilisations de 2009 et 2010 face à la crise et à la réforme des retraites.

Partout participons aux manifestations unitaires pour :

-Donner la priorité à l’emploi par des politiques économiques et sociales prenant appui sur une réelle politique industrielle qui réponde aux impératifs écologiques et des services publics de qualité, favorisant la réduction des inégalités. Prioriser des mesures en faveur des jeunes. Mettre fin au non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite.

-Améliorer les salaires, les pensions et le pouvoir d’achat, permettre à chacun de vivre dans la dignité en garantissant le droit pour toutes et tous à une protection sociale solidaire et de haut niveau tout au long de la vie. Faire reculer les inégalités entre les femmes et les hommes.

-Améliorer les conditions de travail et faire reconnaître la pénibilité.

-Lutter pour l’égalité des droits et contre toutes les discriminations, notamment concernant tous les travailleurs migrants.

L’exigence d’une vie meilleure faite de justice sociale, du respect des droits fondamentaux, d’un travail décent, reconnu et valorisé doit se faire entendre.

Mobilisons-nous pour le « vivre ensemble », la solidarité entre les salariés et l’égalité des droits, le choix de la paix, le choix du social. C’est de cette façon que reculeront l’exclusion, le racisme, le rejet de l’autre.

Nos organisations appellent tous les salariés, les chômeurs et les retraités à participer aux manifestations unitaires organisées dans toute la France

Semaine pour la libération de Salah !

Le jeune franco-palestinien SALAH HAMMOURI a été condamné à 7 ans de prison par un tribunal militaire Israélien, lors d’un procès scandaleux qui eut lieu après 3 ans d’incarcération arbitraire!

 

Pourquoi Israël s’en prend à Salah ?

Il y a quatre ans le jeune Salah et un ami sont passés devant la «demeure» du rabbin Yossef Ovadia chef spirituel du parti de droite sioniste SHASS. Les autorités Israéliennes ont rapidement trouver un moyen de s’en prendre à Salah. Il l’on donc accusé de préparer un assassinat à son encontre! Le procès fut ajourné plusieurs fois faute de preuve ou de témoins jusqu’à sa comparution devant le tribunal militaired’Ofa où on à demandé à Salah de choisirentre plaider coupable pour sept ans de prison ou voire sa peine doublée ou triplée sans garantie sur ses conditions d’emprisonnement. Israël a trouvé un nouveau moyen d’opprimer et de terroriser le peuple Palestinien !!


Et personne ne dit rien

Souvenez vous lorsque Ingrid Betancourt et Florence Aubenas étaient elles aussi emprisonnés. La presse, la télé, le gouvernement en faisaient en priorité nationale. La droite française voulait sauver ses amis! Mais ils ne font rien lorsqu’un étudiant franco-palestinien se fait jeter dans une prison israélienne. Sarkozy est le défenseur des riches, de ceux qui opprime le peuple palestinien, les mêmes qui emprisonne Salah!

Nous ne laisserons pas tombé Salah! Ceux qui oppriment les jeunes lycéens, étudiants, travailleurs en France sont les mêmes qui emprisonnent Salah en Palestine!

 

Liberté pour Salah Hamouri!

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