Archive | 22 février 2011

Lettre de Jean Luc TOURNAY, secrétaire de la section et plan de travail pour la campagne

sanstitre.jpg Cher(e) Camarade, 

Nous sommes maintenant à quatres semaines du 1er tour des élections cantonales. Elles vont se dérouler dans un contexte politique inédit.  Jamais un gouvernement n’avait mis en œuvre une politique de démolition tout azimut aussi vaste et aussi grave ; tous les secteurs sont touchés, nos services publics comme le privé, cela se traduit par des dizaines  de milliers de suppressions de postes, de licenciements qui engendrent encore plus de souffrance pour notre peuple. 

 La situation du logement est dramatique pour des millions de gens, avec de plus en plus de loyers impayés avec au bout des expulsions qui reprendront à la fin de la «  trêve hivernale », de coupures de gaz et d’électricité et tant d’autres tracas de la vie quotidienne.  Les dossiers de surendettement explosent, les restos du cœur n’arrivent plus à suivre, avec de plus en plus de jeunes et de retraités ; les demandes d’aides au prés des services sociaux affluent. 

 Le domaine social est une des prérogatives la plus importante du Conseil Général, les élus Communistes ont donc un rôle essentiel vis-à-vis de la population comme d’ailleurs les questions économiques et l’emploi.  Devant les attentes du mouvement social, les luttes continuent à se développer partout dans le pays. 

Les Communistes dans leurs organisations du PCF, doivent plus que jamais faire vivre et renforcer leur parti sans attendre de sauveur.           Seules les mobilisations et les luttes feront reculer Sarkozy et ce gouvernement Fillon, Bertrand… 

Ce qui est possible dans d’autres pays est possible en France Ces cantonales des 20 et 27 mars prochains doivent s’inscrire dans la continuité des luttes. 

  En mobilisant les Communistes et Sympathisants pour convaincre les électeurs à aller voter et surtout de voter pour les candidats présentés par le PCF, c’est transformer l’essai, c’est faire entendre les voix de la colère !… 

 Pour les cantons de Saint-Quentin Centre et Nord ; la campagne s’engage avec nos candidates et candidats avec toutes celles et ceux, dans le mouvement social et associatif, qui luttent pour leur dignité et une vie meilleure. 

C’est dans cet esprit que nous vous proposons quelques grands axes de travail pour une campagne dynamique, en ne ménageant pas nos efforts et ainsi créer la surprise le 20 mars au soir !… 

Pour la Section Jean- Luc TOURNAY 

Bon courage à tous et en avant pour la victoire ! 

Siège de campagne :22 rue de la Pomme Rouge- Contact : 03/23/64/12/71 ou 06/89/77/61/64  

Urgence pour demain : Mercredi 23 mars-9H30, distribution au Quartier Europe, rendez vous devant tabac, voir aussi équipe Marché Centre Ville LES RDV  

10H sur les marchés (prévenez pour former les équipes) ou à la section pour les journées spéciales entreprises A la section : 

15H30 tous les après midi (puis départ pour les distributions) 17 H 00.(deuxième rendez vous pour les camarades qui ne peuvent pas se libérer dans la journée 

Des journées spéciales entreprises sont en prévisions, le calendrier sera affiché à la Section. 

Les infos sur le déroulement de la campagne seront inscrites au tableau dans la grande salle et communiquées par internet ou par téléphone .Un plan des secteurs à couvrir sera fourni aux Camarades. Il est évident que les membres du bureau et du Collectif de Section auront dans cette campagne une responsabilité essentielle sur le suivi de cette campagne.  MATERIEL A NOTRE DISPOSITION 

Lettre de présentation des candidats  (2 cantons) 4 pages (2 cantons) Distribution quartiers entreprises, marchés et au porte à porte dans certains quartiers ou villages, pour le 5 mars. 

Affiches avec les candidats-Affiches Nationales Tracts divers de la Section 

Matériel officiel : Affiches pour panneaux officiels,  profession de foi et bulletin de votes Appel à voter, comité de soutien en cours 

SUIVI DES SECTEURS-ORGANISATION-COMMUNICATION 

Coordination des deux cantons : Jean-Luc TOURNAY et Corinne  BECOURT 

A noter : les cellules ou Camarades se situant dans le canton Sud à savoir : Les secteurs du Faubourg d’Isle, du quartier de Neuville, Gauchy, Homblières, une partie du quartier Saint-Martin viendront en renfort dans l’un ou l’autre des deux cantons.  

Propositions de répartition pour l’aide aux cantons Centre et Nord Canton Centre-Cellules:J.CURIE (Centre ville)-D.Ferry(HLM Vermand)-E.André(St-Jean)H.PLE (St-Martin) 

Canton Nord-Cellule: E.Tournay(quartier Europe) et camarades des villages +Renfort canton Sud:M.Cachin (Fdg d’Isle)- V.Jara(quartier de Neuville)- Gauchy-Homblières 

FINANCES : Nous n’avons pas les moyens de la grande bourgeoisie et du patronat 

Vous pouvez faire des dons, chacun en fonction de ses moyens, organiser des collectes…. 

  

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Cuba : soutenir le pari de développer le socialisme

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 On peut remercier l’association France Cuba d’avoir organisé le 12 février 2011 une rencontre avec l’économiste, sociologue et philosophe cubain, Aurelio Alonso Tejada à propos des évolutions du modèle économique cubain.

L’annonce de la sortie de 500.000 salariés du secteur étatisé n’est pas sans susciter des interrogations voire des inquiétudes parmi les amis de Cuba socialiste. Elle est utilisée par ses opposants, de droite, de « gauche » et d’extrême « gauche » pour attaquer de plus belle le socialisme et prédire une transition capitaliste.

L’analyse d’Aurelio Alonso, que j’ai compris comme à la fois officielle et personnelle, contribue à resituer les choses.

Le développement de Cuba est fortement contraint par son environnement. On ne le répétera jamais assez.

L’hostilité active de la seule puissance voisine hautement développée, les Etats-Unis ne faiblit pas. Obama n’a pas du tout levé l’embargo inique qui étouffe le pays. Les progrès démocratiques et économiques en Amérique latine ne compensent que partiellement cette situation, comme le développement d’échanges avec la Chine et certains pays développés.

La période spéciale dans les années 90 et la nécessité d’une première ouverture partielle à l’économie de marché qui s’en est ensuivie pèsent sur le développement du socialisme cubain et lui ont fait prendre beaucoup de retard.

Alonso est clair et définitif quitte à décevoir certains mauvais esprits : en aucun cas, il n’est question de remettre en cause la nature socialiste de l’économie cubaine. Il n’évoque pas non plus le choix d’une NEP, avec un retour partiel, contrôlé et provisoire à une économie capitaliste telle que Lénine l’avait mise en place au début des années 20. Si c’était le cas, serait-ce opportun de l’afficher comme telle ?

Le choix fait à Cuba est celui d’une « désétatisation » partielle. L’objectif est de stimuler l’économie, d’améliorer la réponse aux besoins, d’accroître la production et la productivité. Le constat part de rigidité de l’économie cubaine, d’une bureaucratisation excessive.

Désétatisation ne veut pas dire retour sur le socialisme.

Alonso insiste sur les statuts et formes de propriété à développer : l’économie familiale, les coopérative, la propriété communale. Les secteurs clés de l’économie resteront sous le contrôle de l’Etat. Le secteur du tourisme restera à 75% public. Le secteur du nickel est à 60% contrôlé par l’Etat en coopération, nécessaire, avec un groupe canadien.

Les normes sociales seront définies dans le cadre du socialisme. Les 500.000 à un million de salariés appelés à quitter le secteur étatisé et rendus disponibles pour d’autres activités économiques ne seront pas abandonnés par l’Etat, ni pendant la période de transition, ni ensuite.

Ces réformes délicates sont indissociables du processus démocratique profond dans tout le pays avec la préparation du prochain congrès du Parti communiste cubain. L’intervention directe de toutes les strates de la population, le renouveau du rôle d’avant-garde du parti qui doit supplanter sa fonction administrative, sont les conditions de la réussite des réformes.

Communistes français, sommes nous pleinement rassurés par cette vision convaincante de l’évolution de la politique cubaine ? Bien sûr que non, pas plus que nos camarades cubains eux-mêmes qui sont conscients du contexte difficile, de toutes les contradictions qu’il amène et a amenées au sein même de la société cubaine.

Les périodes précédentes, les réelles difficultés internes, ont créé des oppositions structurelles internes à l’approfondissement du socialisme. La tentation de la trahison, de l’hypocrisie gorbatchéviennes existe certainement pour faciliter une restauration capitaliste. Les soutiens des autres pays d’Amérique latine sont sujets à leurs propres contingences et aux agressions de l’impérialisme.

Ces considérations doivent nous amener à renforcer notre solidarité matérielle et surtout politique avec le peuple cubain. En France cela veut dire, plus que jamais, d’affronter la propagande des adversaires de Cuba, notamment venant de la « gauche européenne » et des rangs trotskystes, les premiers prêts à encourager une dramatique transition capitaliste à la façon de l’Europe de l’est, les seconds toujours prêts à trahir la révolution réelle au nom de la révolution imaginaire.

En 1990, ceux-là ne donnaient pas cher de Cuba. En 2010, Cuba est toujours et plus que jamais une épine dans le pied de l’impérialisme américain et un espoir pour l’émancipation des peuples du monde.

Joran Jamelot

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