Archive | février 2011

Honteux ! La « justice » de classe prétend réhabiliter le collabo Louis Renault !

Rétablir la vérité historique, un devoir de mémoire pour l’honneur de toutes les victimes de la barbarie nazie.
Par Aimé Halbeher, Roger Silvain et Michel Certano
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 louisrenaulthitler.jpgLouis Renault aux côtés d’Aldolf Hitler et d’Hermann Goering, en 1939 – cliquer pour le lien vers l’article du Populaire du Centre

 Depuis ces dernières années, une entreprise de réhabilitation des dirigeants du haut patronat français sous l’Occupation est organisée sans la moindre source d’archives et faits vérifiables Se servant d’un jugement de la cour d’appel de Limoges où les petits enfants de Louis Renault ont obtenu une condamnation intolérable contre le Centre de la mémoire d’Oradour-sur-Glane (pour motif d’utilisation d’une photo de louis Renault serrant la main à Hitler à Berlin en 1939), une nouvelle campagne est lancée au travers du « Monde magazine » du 8 janvier 2011.

Cette nouvelle entreprise négationniste, relayée par d’autres médias, vise à présenter Louis Renault en victime osant affirmer qu’il n’aurait pas collaboré avec l’ennemi !

C’est une insulte intolérable envers la mémoire de toutes les victimes de la barbarie nazie et en particulier envers les résistants de l’entreprise morts sous les balles nazies ou dans les camps de déportation. Tous ces crimes n’ont été possibles que grâce à la participation active de leurs complices au gouvernement de Vichy ainsi que dans la période dite « de la drôle de guerre » où débuta une répression féroce envers les militants.

Malgré la répression interne du « saigneur de Billancourt », la résistance intérieure, par ses actes de sabotage, a freiné dès les premiers jours de l’occupation la machine de guerre au service de l’occupant nazi. Comme le signale Arsène Tchakarian dans son livre « Les fusillés du Mont Valérien », les premiers à être fusillés au Mont Valérien sont les dix-huit ouvriers syndicalistes C.G.T. des usines Renault de Boulogne-Billancourt, accusés d’avoir fomenté dans l’usine le refus de travailler pour l’occupant.

Durant toute l’occupation, la liste des martyrs de notre usine s’est allongée.

Le temps qui passe n’autorise ni l’oubli, ni l’affront.

Cette opération réhabilitation de Louis Renault est également un affront aux élus du peuple qui ont clairement condamné les responsabilités de Louis Renault au travers du texte qui argumente l’exposé des motifs de l’ordonnance de nationalisation du 16 janvier 1945 des usines Renault. Grâce en particulier au niveau des luttes sociales, chacun s’accorde à reconnaitre que toute la période de nationalisation de l’entreprise a permis un progrès social bénéfique à l’ensemble du monde du travail conjointement au progrès économique pour notre pays.

Trois militants syndicaux et politiques : – Aimé Halbeher – Roger Silvain – Michel Certano, figures historiques de la période de la nationalisation des usines Renault, ont eu dans le passé à combattre plusieurs tentatives de réhabilitation de Louis Renault dont celle de 1994 visant à vouloir justifier la dénationalisation de la R.N.U.R

Aujourd’hui ils s’insurgent contre cette nouvelle tentative de réhabilitation.

Ce texte est adressé aux journaux, radio et télés qui ont repris et commenté l’article du Monde Magazine du 8 janvier 2011 et au Centre de la mémoire d’Oradour-sur-Glane.

Ils appellent les organisations démocratiques à populariser et soutenir ce devoir de mémoire pour rétablir la vérité historique et combattre les nouveaux négationnistes

Plusieurs centaines de milliers de travailleurs indiens manifestent à Delhi à l’appel des communistes et des syndicats contre la privatisation et la hausse des tarifs des biens essentiels

800apindiaprotest110223.jpgPlusieurs centaines de milliers de travailleurs indiens manifestent à Delhi à l’appel des communistes et des syndicats contre la privatisation et la hausse des tarifs des biens essentiels


Traduction JC, à partir d’un article du Morning Star, pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

Des centaines de milliers de travailleurs se sont rassemblés devant le Parlement à New Delhi pour exiger du gouvernement de l’Alliance progressiste uniequ’il mette fin à la politique de privatisation et contienne la flambée des prix des biens essentiels.

Les manifestants, nombre d’eux portant des drapeaux Communistes et criant des slogans contre l’inflation et la corruption, ont convergé vers le centre de New Delhi en vue du rassemblement organisé par le Centre des syndicats indiens (Citu).

Le Citu a uni ses forces avec celles d’autres syndicats afin de mettre la pression sur le gouvernement avant que ne soit dévoilé le budget, lundi prochain.

« Les travailleurs venant de 19 Etats, avec des milliers de femmes parmi eux, ont marché jusqu’au Parlement pour obtenir leur juste part de la ‘forte croissance’ que serait censé connaître le pays », a exprimé la Citu dans un communiqué.

Le taux d’inflation annuel des produits alimentaires est actuellement de 11,05% en Inde, retombant par rapport à des pics de près de 20%, tandis que l’inflation apparente mesurée par l’indice des prix de gros est de 8,23%.

La direction de l’intersyndicale a émis un ensemble de revendications comprenant des actions sur la hausse des prix, le renforcement des lois protégeant les travailleurs et des mesures sévères contre la spéculation sur le marché des matières premières.

Un des manifestants, Jagdeesh Thakur, président d’un syndicat de professeurs du secondaire dans l’Uttar Pradesh, a déclaré que le gouvernement de l’Alliance progressiste unie (UPA) faisait « fausse route ».

« Nous devons contrôler l’inflation. Dire stop au chômage et stop aux privatisations », a-t-il affirmé. « Le gouvernement a oublié les pauvres – il ne s’intéresse plus qu’à aider les riches ».

Il exigeait du gouvernement qu’il ne vende pas ses parts dans les entreprises du secteur public.

Dans un communiqué, le Parti communiste d’Inde/Marxiste a mis en garde contre le fait que la privatisation « fait partie du pillage des ressources actuellement perpétré par le régime corrompu gouverné par l’UPA. »

« Cette manifestation est un signe de la détermination de la classe ouvrière à s’opposer au bradage de biens publics précieux ».

Eric Zemmour n’a pas sa place à France Télévisions


Le « polémiste » Eric Zemmour est un des propagandistes zélés de l’idéologie dominante. Les grandes radios et télévisions font la part belle à ces militants politiques au service du pouvoir. Zemmour officie en ce moment sur RTL et sur France 2 dans la sinistre émission de Laurent Ruquier. Si c’est logique dans ce système, ce n’est déjà pas normal.

Mais quand Zemmour se fait le cheval léger des dérives racistes et xénophobes destinées à diviser les travailleurs, à attiser des haines parmi les exploités, il est inadmissible pour notre société et ses acquis démocratiques qu’il puisse continuer à le faire, en particulier à la télévision publique. 

 

untitled1.bmp En 2010, sur les antennes de France Télévisions, Zemmour a défendu les contrôles policiers au faciès estimant que « la plupart des trafiquants sont noirs ou arabes, c’est comme ça, c’est un fait », rentrant dans la campagne visant à assimiler immigration et délinquance. Sur une autre chaîne publique, il a justifié la discrimination raciale, des noirs et des arabes, à l’embauche.

 

Le 18 février 2011, la justice a reconnu le caractère raciste de ces déclarations et condamné Zemmour pour provocation à la haine raciale. Maintenant, c’est indiscutable. D’ailleurs Zemmour n’a jamais cherché à corriger ses propos.  

Comment pourrait-il encore avoir sa place sur les antennes de la télévision publique ?

La CGT des techniciens et journalistes de France Télévisions demande au président de leur entreprise le départ d’Eric Zemmour, mettant en garde sur le danger de laisser « un racisme affiché ou même rampant continuer à pouvoir s’exprimer » sur ses chaînes.

Communistes, nous soutenons pleinement cette exigence. Elle doit être portée plus largement.

Pour tous les démocrates, aucune compromission sur le racisme et la xénophobie n’est tolérable.

Lettre de Jean Luc TOURNAY, secrétaire de la section et plan de travail pour la campagne

sanstitre.jpg Cher(e) Camarade, 

Nous sommes maintenant à quatres semaines du 1er tour des élections cantonales. Elles vont se dérouler dans un contexte politique inédit.  Jamais un gouvernement n’avait mis en œuvre une politique de démolition tout azimut aussi vaste et aussi grave ; tous les secteurs sont touchés, nos services publics comme le privé, cela se traduit par des dizaines  de milliers de suppressions de postes, de licenciements qui engendrent encore plus de souffrance pour notre peuple. 

 La situation du logement est dramatique pour des millions de gens, avec de plus en plus de loyers impayés avec au bout des expulsions qui reprendront à la fin de la «  trêve hivernale », de coupures de gaz et d’électricité et tant d’autres tracas de la vie quotidienne.  Les dossiers de surendettement explosent, les restos du cœur n’arrivent plus à suivre, avec de plus en plus de jeunes et de retraités ; les demandes d’aides au prés des services sociaux affluent. 

 Le domaine social est une des prérogatives la plus importante du Conseil Général, les élus Communistes ont donc un rôle essentiel vis-à-vis de la population comme d’ailleurs les questions économiques et l’emploi.  Devant les attentes du mouvement social, les luttes continuent à se développer partout dans le pays. 

Les Communistes dans leurs organisations du PCF, doivent plus que jamais faire vivre et renforcer leur parti sans attendre de sauveur.           Seules les mobilisations et les luttes feront reculer Sarkozy et ce gouvernement Fillon, Bertrand… 

Ce qui est possible dans d’autres pays est possible en France Ces cantonales des 20 et 27 mars prochains doivent s’inscrire dans la continuité des luttes. 

  En mobilisant les Communistes et Sympathisants pour convaincre les électeurs à aller voter et surtout de voter pour les candidats présentés par le PCF, c’est transformer l’essai, c’est faire entendre les voix de la colère !… 

 Pour les cantons de Saint-Quentin Centre et Nord ; la campagne s’engage avec nos candidates et candidats avec toutes celles et ceux, dans le mouvement social et associatif, qui luttent pour leur dignité et une vie meilleure. 

C’est dans cet esprit que nous vous proposons quelques grands axes de travail pour une campagne dynamique, en ne ménageant pas nos efforts et ainsi créer la surprise le 20 mars au soir !… 

Pour la Section Jean- Luc TOURNAY 

Bon courage à tous et en avant pour la victoire ! 

Siège de campagne :22 rue de la Pomme Rouge- Contact : 03/23/64/12/71 ou 06/89/77/61/64  

Urgence pour demain : Mercredi 23 mars-9H30, distribution au Quartier Europe, rendez vous devant tabac, voir aussi équipe Marché Centre Ville LES RDV  

10H sur les marchés (prévenez pour former les équipes) ou à la section pour les journées spéciales entreprises A la section : 

15H30 tous les après midi (puis départ pour les distributions) 17 H 00.(deuxième rendez vous pour les camarades qui ne peuvent pas se libérer dans la journée 

Des journées spéciales entreprises sont en prévisions, le calendrier sera affiché à la Section. 

Les infos sur le déroulement de la campagne seront inscrites au tableau dans la grande salle et communiquées par internet ou par téléphone .Un plan des secteurs à couvrir sera fourni aux Camarades. Il est évident que les membres du bureau et du Collectif de Section auront dans cette campagne une responsabilité essentielle sur le suivi de cette campagne.  MATERIEL A NOTRE DISPOSITION 

Lettre de présentation des candidats  (2 cantons) 4 pages (2 cantons) Distribution quartiers entreprises, marchés et au porte à porte dans certains quartiers ou villages, pour le 5 mars. 

Affiches avec les candidats-Affiches Nationales Tracts divers de la Section 

Matériel officiel : Affiches pour panneaux officiels,  profession de foi et bulletin de votes Appel à voter, comité de soutien en cours 

SUIVI DES SECTEURS-ORGANISATION-COMMUNICATION 

Coordination des deux cantons : Jean-Luc TOURNAY et Corinne  BECOURT 

A noter : les cellules ou Camarades se situant dans le canton Sud à savoir : Les secteurs du Faubourg d’Isle, du quartier de Neuville, Gauchy, Homblières, une partie du quartier Saint-Martin viendront en renfort dans l’un ou l’autre des deux cantons.  

Propositions de répartition pour l’aide aux cantons Centre et Nord Canton Centre-Cellules:J.CURIE (Centre ville)-D.Ferry(HLM Vermand)-E.André(St-Jean)H.PLE (St-Martin) 

Canton Nord-Cellule: E.Tournay(quartier Europe) et camarades des villages +Renfort canton Sud:M.Cachin (Fdg d’Isle)- V.Jara(quartier de Neuville)- Gauchy-Homblières 

FINANCES : Nous n’avons pas les moyens de la grande bourgeoisie et du patronat 

Vous pouvez faire des dons, chacun en fonction de ses moyens, organiser des collectes…. 

  

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Cuba : soutenir le pari de développer le socialisme

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 On peut remercier l’association France Cuba d’avoir organisé le 12 février 2011 une rencontre avec l’économiste, sociologue et philosophe cubain, Aurelio Alonso Tejada à propos des évolutions du modèle économique cubain.

L’annonce de la sortie de 500.000 salariés du secteur étatisé n’est pas sans susciter des interrogations voire des inquiétudes parmi les amis de Cuba socialiste. Elle est utilisée par ses opposants, de droite, de « gauche » et d’extrême « gauche » pour attaquer de plus belle le socialisme et prédire une transition capitaliste.

L’analyse d’Aurelio Alonso, que j’ai compris comme à la fois officielle et personnelle, contribue à resituer les choses.

Le développement de Cuba est fortement contraint par son environnement. On ne le répétera jamais assez.

L’hostilité active de la seule puissance voisine hautement développée, les Etats-Unis ne faiblit pas. Obama n’a pas du tout levé l’embargo inique qui étouffe le pays. Les progrès démocratiques et économiques en Amérique latine ne compensent que partiellement cette situation, comme le développement d’échanges avec la Chine et certains pays développés.

La période spéciale dans les années 90 et la nécessité d’une première ouverture partielle à l’économie de marché qui s’en est ensuivie pèsent sur le développement du socialisme cubain et lui ont fait prendre beaucoup de retard.

Alonso est clair et définitif quitte à décevoir certains mauvais esprits : en aucun cas, il n’est question de remettre en cause la nature socialiste de l’économie cubaine. Il n’évoque pas non plus le choix d’une NEP, avec un retour partiel, contrôlé et provisoire à une économie capitaliste telle que Lénine l’avait mise en place au début des années 20. Si c’était le cas, serait-ce opportun de l’afficher comme telle ?

Le choix fait à Cuba est celui d’une « désétatisation » partielle. L’objectif est de stimuler l’économie, d’améliorer la réponse aux besoins, d’accroître la production et la productivité. Le constat part de rigidité de l’économie cubaine, d’une bureaucratisation excessive.

Désétatisation ne veut pas dire retour sur le socialisme.

Alonso insiste sur les statuts et formes de propriété à développer : l’économie familiale, les coopérative, la propriété communale. Les secteurs clés de l’économie resteront sous le contrôle de l’Etat. Le secteur du tourisme restera à 75% public. Le secteur du nickel est à 60% contrôlé par l’Etat en coopération, nécessaire, avec un groupe canadien.

Les normes sociales seront définies dans le cadre du socialisme. Les 500.000 à un million de salariés appelés à quitter le secteur étatisé et rendus disponibles pour d’autres activités économiques ne seront pas abandonnés par l’Etat, ni pendant la période de transition, ni ensuite.

Ces réformes délicates sont indissociables du processus démocratique profond dans tout le pays avec la préparation du prochain congrès du Parti communiste cubain. L’intervention directe de toutes les strates de la population, le renouveau du rôle d’avant-garde du parti qui doit supplanter sa fonction administrative, sont les conditions de la réussite des réformes.

Communistes français, sommes nous pleinement rassurés par cette vision convaincante de l’évolution de la politique cubaine ? Bien sûr que non, pas plus que nos camarades cubains eux-mêmes qui sont conscients du contexte difficile, de toutes les contradictions qu’il amène et a amenées au sein même de la société cubaine.

Les périodes précédentes, les réelles difficultés internes, ont créé des oppositions structurelles internes à l’approfondissement du socialisme. La tentation de la trahison, de l’hypocrisie gorbatchéviennes existe certainement pour faciliter une restauration capitaliste. Les soutiens des autres pays d’Amérique latine sont sujets à leurs propres contingences et aux agressions de l’impérialisme.

Ces considérations doivent nous amener à renforcer notre solidarité matérielle et surtout politique avec le peuple cubain. En France cela veut dire, plus que jamais, d’affronter la propagande des adversaires de Cuba, notamment venant de la « gauche européenne » et des rangs trotskystes, les premiers prêts à encourager une dramatique transition capitaliste à la façon de l’Europe de l’est, les seconds toujours prêts à trahir la révolution réelle au nom de la révolution imaginaire.

En 1990, ceux-là ne donnaient pas cher de Cuba. En 2010, Cuba est toujours et plus que jamais une épine dans le pied de l’impérialisme américain et un espoir pour l’émancipation des peuples du monde.

Joran Jamelot

Baisse du pouvoir d’achat, hausse des bénéfices du CAC 40 : Profiteurs, rendez l’argent !

Deux ans depuis le début d’une des plus graves « crises » du capitalisme, le contraste est frappant.

D’un côté, les profits des grandes firmes atteignent à nouveau des niveaux inédits : 10,3 milliards d’euros pour Total, 7,8 milliards pour la BNP, 2,2 milliards pour l’Oréal…

Elles annoncent la distribution de dividendes record. A elle seule, la symbolique Mme Bettencourt va toucher 500 millions d’euros, sans compter ses autres revenus, sur lesquels elle paiera proportionnellement moins d’impôts que vous (dispositif Copé). Le promoteur immobilier Unibail promet à ses actionnaires la distribution de 85% à 95% de ses 2 milliards d’euros de profit (Unibail vient de se voir attribuer l’extension des Halles et la construction de la Tour Triangle à la Porte de Versailles). 

 

De l’autre côté, une majorité de salariés, de retraités, de jeunes vit plus mal.

Et ce n’est pas une impression, du « ressenti ». C’est bien une réalité. Même les chiffres officiels l’admettent. Depuis 2008, selon l’INSEE, le pouvoir d’achat moyen par ménage a reculé de 0,3%. Et encore son indice est très contesté car il sous-estime notoirement le poids de certaines dépenses essentielles, notamment le logement ou bien de nouvelles dépenses contraintes (ex : la hausse des complémentaires santé devant les déremboursements).

Un Français sur 5 renonce à des soins faute de pouvoir avancer l’argent. 8 millions de personnes sont en situation de « précarité énergétique », c’est-à-dire qu’elles doivent renoncer à se chauffer. Etc.

Ce contraste ne doit rien à une fatalité. Il est le résultat direct de choix politiques, pris en France par le pouvoir sarkozyste comme dans les autres pays d’Europe par des gouvernements de couleurs variées, préconisés au FMI par un certains Strauss-Kahn. La crise sert d’instrument et de prétexte à un nouvel écrasement des salaires directs, à une nouvelle remise en cause des droits sociaux. Ils font payer par les peuples leur propre crise, ils les pillent, faute de luttes populaires suffisantes.

A l’automne, pour la défense des retraites, les salariés, retraités, jeunes ont montré que les forces existent pour commencer à mettre en échec cette politique.

Avec leurs limites et leurs propres difficultés, les mouvements de révolte dans les pays arabes montrent que l’action des peuples peut changer la donne.

En France aujourd’hui, le peuple peut se rassembler, lutter et gagner sur des objectifs immédiats, très concrets qui commencent à faire reculer la politique française et européenne au service des capitalistes et des plus riches.

 

Nous ne pouvons plus admettre d’être rackettés sur notre électricité et notre gaz.

Entre août 2010 et janvier 2011, les tarifs d’électricité des particuliers ont bondi de 8% (idem pour les « petits » professionnels). Où va l’argent ? Pour 2010, le bénéfice réel d’EDF est de plus de 4 milliards d’euros. Il est amputé de 3 milliards de « provisions » pour des investissements hasardeux à l’étranger (GB et USA), c’est-à-dire pour la finance. Ce qui n’empêche pas l’entreprise de distribuer aussi 2 milliards d’euros de dividendes aux actionnaires (dont l’Etat = un impôt déguisé particulièrement injuste). Pour 2011, après l’adoption au prétexte européen de la loi NOME (Nouvelle organisation du marché de l’électricité), on prépare l’opinion à des augmentations de 10 à 15%, sans parler du scandale des nouveaux compteurs et de l’augmentation des taxes. Arrêtons le gâchis : l’argent pour l’investissement en France, la sécurité et la sûreté des installations, pour les usagers et l’économie ! Baisse immédiate des tarifs et renationalisation intégrale d’EDF !     

 

Les banques ont renoué avec des profits monstrueux (4 milliards d’euros pour la Société générale).

Elles ont été massivement aidées au nom de la crise avec l’argent de la collectivité (plan approuvé par l’UMP et le PS !) mais continuent à spéculer dans le monde entier plutôt qu’à orienter le crédit vers l’activité économique. Dans le même temps, les tarifs bancaires imposés à chacun d’entre nous, notamment les plus pauvres, considérés comme des vaches à lait, relèvent du racket. Stop ! Le gouvernement a le pouvoir de contraindre les banques, de prélever leurs profits. Nous demandons la nationalisation de l’ensemble du secteur.

 

Les loyers ont augmenté de 27% depuis 10 ans en moyenne, le foncier de 100%!

Il y a de plus en plus de mal logés. A Paris, la superficie du logement par habitant diminue depuis plusieurs années. Le taux d’effort (par des dépenses consacrées au logement dans le budget des ménages) dépasse les 25%, atteignant 50% pour les plus pauvres, ou certains célibataires. Les charges des propriétaires occupants n’arrêtent pas d’augmenter. Les accédants à la propriété paient au prix fort l’envolée de l’immobilier. Dans quelques années, il est bien possible que l’on s’empare de leur bien pour leur faire payer la « dépendance ».

Ce véritable livre noir du logement est aussi le résultat de choix politiques. Le budget du logement a été encore diminué de 217 millions d’euros pour 2011. Le secteur HLM est ponctionné de 360 millions d’euros. Le livret A, destiné au financement du logement social, a été attribué aux banques qui le détournent. Pendant ce temps, les aides fiscales et cadeaux directs aux spéculateurs continuent d’augmenter. Assez ! L’argent public et l’épargne populaire doivent être dirigés en urgence vers la construction massive de logements sociaux pour répondre aux besoins et faire baisser la pression spéculative. Les loyers doivent être gelés.


Assez de profits sur nos besoins essentiels !

Tous les pans de la politique du pouvoir s’attaquent au pouvoir d’achat populaire. On pourrait reprendre les sujets un par un, la fiscalité de plus en plus injuste, les aides aux constructeurs automobiles qui engrangent de nouveaux de pharamineux profits mais continuent de délocaliser, les attaques sur l’hôpital, l’école…

Au centre se trouvent bien sûr la question des salaires et du statut des salariés, que le pouvoir aide à tirer vers le bas. 

L’austérité des dépenses publiques et sociales est prétextée par des déficits (Etats, Sécu) qui ont été délibérément creusés par les gouvernements successifs, qui ont cherché à enchaîner le pays à la finance internationale.

 

Mais en fait de l’argent, il y en a ! Les profits des entreprises du CAC, les classements des grandes fortunes le font éclater. Tiens !  Servier, le patron des laboratoires du Médiator point en 9ème position avec un patrimoine de 2,9 milliards d’euros !  

 

Des slogans simples sont justes et communistes, nous les reprenons encore et toujours :

« Prendre l’argent là où il est ! », « Faire payer les riches ! ».

Les récentes mobilisations pour l’école, la justice. Les luttes qui se développent dans les hôpitaux, dans les usines (ex : PSA Rennes) montrent que le rapport de force existe toujours susceptible de faire reculer le pouvoir. Nous nous inscrivons entièrement dans ce mouvement qui seul peut changer les choses en 2011 comme en 2012.

Les prochaines élections cantonales, pour la moitié des habitants de banlieue et de province, seront l’occasion d’exprimer cette colère avec le vote communiste. Mais déjouons le piège consistant à enfermer la question de l’alternative politique dans les jeux politiciens stériles pour 2012, dans le choix du pire (Sarkozy) ou du moins pire (Strauss-Kahn) avec un ou des votes défouloirs et repoussoirs mis en scène pour stériliser la révolte.

Dès 2011, faisons le choix de la lutte, organisons notre colère !

« Ce n’est pas une miette de pain, c’est la moisson du monde entier qu’il faut à la race humaine, sans exploiteur et sans exploités. » L OUISE MICHEL

Soirée Hommage à Jean Ferrat avec Patrick Jullian, en présence des candidats communistes

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Dossier spécial RSA : Un dispositif injuste et dangereux

Article  CGT CHOMEURS REBELLES 

Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 – Article 23 – alinea 1 : Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage.

Dossier spécial RSA : Un dispositif injuste et dangereux  dans Divers

Mis à jour le 1er novembre 2010

Le RSA, qu’est-ce que c’est ?

Le Revenu de Solidarité Active (RSA) remplace depuis le 1er juin 2009 le revenu minimum d’insertion (RMI) et l’allocation de parent isolé (API) et les mécanismes et intéressements à la reprise d’activité afférents à ces minimas sociaux. Le RSA est sensé avoir pour but d’assurer à ses bénéficiaires des moyens convenables d’existence, d’inciter à l’exercice d’une activité professionnelle et de lutter contre la pauvreté de certains travailleurs qu’ils soient salariés ou non.
Il consiste en une garantie de revenu (RSA socle), complétée, le cas échéant, par une aide personnalisée au retour à l’emploi permettant à une personne engagée dans un parcours d’insertion de couvrir tout ou partie des charges liées à la reprise d’activité. Cette garantie de ressources correspond à une somme d’un montant forfaitaire et à une fraction des revenus professionnels du foyer (RSA chapeau).
L’allocataire du RSA doit résider en France (cinq ans de titre de séjour) et être âgé de plus de 25 ans ou assumer la charge de un ou plusieurs enfants. N’ont pas droit au RSA les personnes en congés parental, sabbatique, sans solde ou en indisponibilité, ainsi que les élèves, étudiants ou stagiaires.

Pour le calcul du RSA : Tous les revenus du foyer sont pris en compte

Les ressources prises en compte pour le calcul du RSA sont égales à la moyenne mensuelle des ressources perçues au cours des trois mois précédant la demande. Il s’agit :

  • De revenus tirés d’une activité salariée ou non salariés
  • Des rémunérations de stage
  • Des indemnités de chômage (indemnité d’aide au retour à l’emploi) et chômage partiel
  • De certaines prestations familiales (allocations familiales, complément familial, allocations de soutien familial)
  • Des indemnités journalières de sécurité sociale
  • Des avantages en nature
  • Des pensions alimentaires
  • Des revenus tirés de biens mobiliers ou immobiliers
  • Des aides au logement sont quant à elles évaluées mensuellement et forfaitairement (voir tableau CAF sur leur site) selon les personnes occupant le foyer.

Voir aussi le document de la conf’ : Un quatre pages d’information sur le RSA

RSA : Et concrètement ?

RSA = ( montant forfaitaire (RSA socle) + 62 % des revenus d’activité du foyer) – ( ressources du foyer + forfait d’aide au logement ). Pour plus d’infos, voir le site de la CAF : http://www.caf.fr/
Exemples :
Pour ceux qui touchaient le RMI ou l’API : rien ne change.
Pour un couple dont une personne touche 1000 euros par mois et l’autre ne travaille pas, sans enfants :
( RSA socle (681,95) + 62% des revenus du foyer (620) ) – ( ressources du foyer (1000) + forfait d’aide au logement (109,11)) = 192,84 euros

RSA : Mais alors, où sont les arnaques ?
La mise en place du RMI coïncide avec l’explosion des contrats aidés pourris, des temps partiels subis et des contrats à durée déterminée sans avenir. On peut dire merci aux gouvernements qui se sont succédé depuis les années 70 pour transformer l’or en plomb… Et maintenant, on veut que les privés d’emploi restent dans leur misère, bien sagement.

 dans Divers
Les privés d’emploi ne sont pas des suspects qui refusent d’aller bosser. Ce sont des victimes d’un système d’exclusion massive. Y’a qu’à regarder les offres proposées par Pôle emploi, et le nombre de chômeurs pour s’en rendre compte !

Rien ne justifie que 34 % des 15-29 ans occupent un emploi précaire.
Rien ne justifie que la situation vécue par les jeunes générations soit beaucoup plus difficile que celles des plus anciennes.
Ce ne sont pas les miettes versées aux allocataires du RSA qui leur permettront de sortir la tête hors de l’eau.

Un emploi décent pour tous, et tout de suite, c’est possible.
Les 60 milliards d’euros versés tous les ans aux entreprises * sans contreparties pourraient ainsi être utilisés pour créer de VRAIS emplois !

* Conseil d’orientation pour l’emploi. RAPPORT AU PREMIER MINISTRE RELATIF AUX AIDES PUBLIQUES. 8 février 2006 – voir le bas de la 14ème page du document, numérotée 11.
* Et l’année prochaine, 12 milliards d’euros de « cadeaux » en plus aux entreprises, avec la suppression de la taxe professionnelle.

Nous exigeons l’abrogation du RSA !

Nous exigeons que le SMIC soit revalorisé à
1600 euros brut par mois,
et un revenu minimum de survie à 80 % de ce SMIC

RSA : Un flicage sans précédent des plus défavorisés

Dans l’évaluation du train de vie pour le calcul du RSA, sont pris en compte les éléments et barèmes suivants :
« 1° Propriétés bâties détenues ou occupées par le demandeur ou le bénéficiaire : un quart de la valeur locative annuelle définie aux articles 1494 à 1508 et 1516 à 1518 B du code général des impôts. Pour les propriétés situées sur un territoire dans lequel aucune valeur locative n’est applicable ou ne peut être connue, la valeur locative est celle du logement occupé par le demandeur ou le bénéficiaire ;
« 2° Propriétés non bâties détenues ou occupées par le demandeur ou le bénéficiaire : un quart de la valeur locative annuelle définie aux articles 1509 à 1518 A du code général des impôts. Pour les propriétés situées sur un territoire dans lequel aucune valeur locative n’est applicable ou ne peut être connue, la valeur locative est celle du logement occupé par le demandeur ou le bénéficiaire ;
« 3° Travaux, charges et frais d’entretien des immeubles : 80 % du montant des dépenses ;
« 4° Personnels et services domestiques : 80 % du montant des dépenses ;
« 5° Automobiles, bateaux de plaisance, motocyclettes : 6, 25 % de la valeur vénale de chaque bien lorsque celle-ci est supérieure à 10 000 € ;
« 6° Appareils électroménagers, équipements son-hifi-vidéo, matériels informatiques : 80 % du montant des dépenses lorsque celles-ci sont supérieures à 1 000 € ;
« 7° Objets d’art ou de collection, articles de joaillerie et métaux précieux : 0, 75 % de leur valeur vénale ;
« 8° Voyages, séjours en hôtels et locations saisonnières, restaurants, frais de réception, biens et services culturels, éducatifs, de communication ou de loisirs : 80 % du montant des dépenses ;
« 9° Clubs de sports et de loisirs, droits de chasse : 80 % du montant des dépenses ;
« 10° Capitaux : 2, 5 % du montant à la fin de la période de référence.
« Art.R. 262-75.-Pour l’application de l’article R. 262-74 :
« 1° Les dépenses sont celles réglées au bénéfice du foyer du demandeur ou du bénéficiaire pendant la période de référence ;
« 2° La valeur vénale des biens est la valeur réelle à la date de la disposition. Sont retenus notamment à fin d’évaluation, lorsqu’ils existent :
« a) Le montant garanti par le contrat d’assurance ;
« b) L’estimation particulière effectuée par un professionnel ;
« c) La référence issue d’une publication professionnelle faisant autorité.
« Art.R. 262-76.-La période de référence est celle mentionnée à l’article D. 262-34.
« Art.D. 262-77.-Le plafond mentionné à l’article L. 262-41 en deçà duquel le patrimoine professionnel du foyer n’est pas pris en compte pour l’application des dispositions dudit article est égal au plafond mensuel mentionné au premier alinéa de l’article L. 241-3 du code de la sécurité sociale.
« Art.R. 262-78.-Lorsqu’il est envisagé de faire usage de la procédure prévue à l’article L. 262-41, le président du conseil général, sur demande ou après consultation de l’organisme chargé du service de l’allocation, en informe le demandeur ou le bénéficiaire de la prestation, par lettre recommandée avec accusé de réception. Cette lettre a pour objet :
« 1° De l’informer de l’objet de la procédure engagée, de son déroulement, de ses conséquences éventuelles, de sa possibilité de demander à être entendu et à être assisté, lors de cet entretien, de la personne de son choix, des sanctions applicables en cas de déclarations fausses ou incomplètes et de ce que le résultat de cette évaluation sera transmis aux autres organismes de sécurité sociale qui lui attribuent, le cas échéant, des prestations sous conditions de ressources ;
« 2° De l’inviter à renvoyer, dans un délai de trente jours, le questionnaire adressé par l’organisme visant à évaluer les différents éléments de son train de vie accompagné de toutes les pièces justificatives, en précisant qu’à défaut de réponse complète dans ce délai les dispositions du troisième alinéa de l’article L. 161-1-4 du code de la sécurité sociale seront appliquées.
« Art.R. 262-79.-La disproportion marquée entre le train de vie et les ressources déclarées est constatée lorsque le montant du train de vie évalué forfaitairement en application de l’article R. 262-74 est supérieur ou égal à un montant résultant, pour la période de référence, du double de la somme :
« 1° Du montant forfaitaire applicable au foyer ;
« 2° Des prestations et aides mentionnées aux articles R. 262-10 ;
« 3° Des revenus professionnels et assimilés mentionnés à l’article R. 262-8.
« Dans ce cas, l’évaluation forfaitaire des éléments du train de vie est prise en compte pour la détermination du droit au revenu de solidarité active.

Source : JO du 16 avril 2009

Conclusion : Les pauvres doivent obligatoirement rester pauvres, ils n’ont pas le droit d’être aidés par leurs proches, sinon : Suppression du RSA !

Flicage mensuel des allocataires RSA à la recherche d’un emploi :
le RSA est lié à l’obligation d’occuper un travail à tout prix : 2 refus = radiation = suspension du versement de RSAnuque+rouge+3
Voir notre dossier sur les conseils de base pour les privés d’emploi qui ont affaire à Pôle emploi.

Le RSA est financé par les contribuables, sauf les plus riches, car les plus riches sont protégés par le parapluie fiscal : Depuis 2007, ils paient maximum 50% d’impôts, contre 60% auparavant. Merci qui ?

Le RSA ne mène que rarement à un emploi durable : Quand y’a pas de boulot, y’a pas de boulot ! Ou alors, un emploi subi, pénible, précaire, et mal payé… C’est quand que ça s’arrête ? Le gouvernement reconnait lui-même la faible portée de son RSA, via la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques : Il indique « un impact limité en termes d’accès ou de maintien en emploi, sauf pour certains profils ». Source : http://www.sante.gouv.fr/drees/serieetudes/pdf/serieetud87.pdf

RSA : Les perdants
C’est un comble, certaines personnes vont perdre de l’argent en passant du RMI au RSA !

Comme ceux qui sont au RSA et qui ont un revenu fiscal non nul, et qui devront payer la taxe d’habitation, pour un montant moyen de 170 euros par an !

source : localtis.info

Pareil pour la redevance télé.

Les moins de 25 ans privés d’emploi restent aussi sur le carreau, ils n’ont toujours pas droit à un revenu de substitution. A ce jour il n’existe aucun texte concernant le RSA « jeune ».

En cas d’hospitalisation, RSA minoré voire suspendu

la CMU n’est plus attribuée systématiquement, le RSA entrant dans les critères d’attribution

En un mot ce que l’Etat donne d’un côté, le bénéficiaire le perd de l’autre.

Cliquer ici pour accéder à l’enquête de la fédération nationale des association d’accueil et de réinsertion sociale, qui indique que 35% des travailleurs sociaux ayant répondu à l’enquête constatent pour les personnes accompagnées bénéficiaires du RSA la perte de certains droits connexes par rapport au RMI/API.

RSA : Les gagnants

Les gagnants sont… Les patrons !
D’après le rapport « Pauvreté, précarité, solidarité en milieu rural » rédigé conjointement par l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) et le Conseil général de l’agriculture, de l’alimentation et des espaces ruraux (CGAAER), ces deux organismes craignent que les groupements d’employeurs ou les organismes de gestion du remplacement cèdent à la tentation de favoriser le temps partiel, en comptant sur le RSA activité pour compléter les ressources.
Bref, avec le RSA les contribuables se substituent aux employeurs, qui pourront payer les allocataires en dessous du SMIC, grâce aux temps partiels !

source : Localtis

RSA : Les recours
Des recours existent, aussi bien auprès de la CAF que de Pôle emploi : N’hésitez pas à nous contacter !

RSA : Encore un scandale

Les pauvres doivent être taxés, ils sont plus nombreux que les riches !
C’est sur ce principe que les personnes allocataires du RSA se verront enlever 3% de leur livret A ou assurance vie. Bien fait ! Y z’ont qu’à pas avoir d’économies !

1 Commentaire

Un emploi décent, un revenu décent, c’est un droit !: La colère.

http://cgtchomeursrebelles56.blogspot.com/

Un marché de l’emploi pourri

Les employeurs doivent trouver facilement de la main d’œuvre pas trop regardante sur les conditions de travail ni le salaire. Pour les aider, le gouvernement fait tout pour détruire le marché de l’emploi : RSA, CUI, interim, CDD, temps partiel subi : Cliquer ici pour voir à quel point le chômage et le sous-emploi gangrene le marché du travail.

La pression mise sur les salariés, pas sur les employeurs

La direction met la pression sur les conseillers pour culpabiliser les privés d’emploi (flicage mensuel : « Qu’avez vous fait depuis le mois dernier pour trouver un emploi ? »).
Et aussi pour décourager les plus fragiles d’entre nous.
Restons inscrits ! Battons-nous pour notre dignité, pour un emploi décent, à un salaire décent !

Discrimination à l’embauche

Reportez toute forme de discrimination à la Halde : 0810005000

Le calcul des droits à l’assurance chômage

En cas de doute, il est toujours possible de contester le mode de calcul. Le paiement sera alors rétroactif.

L’inscription

Attention, pour ouvrir des droits à l’assurance chômage (il faut avoir travaillé plus de 4 mois à temps plein), il faut s’inscrire le lendemain de la fin du contrat. La période « non inscrite » n’est pas payée !

Le premier entretien avec un conseiller de Pôlice Emploi

Indiquez systématiquement que vous recherchez un emploi en CDI temps plein, même si vous recherchez un CDD ou un temps partiel. Ceci afin que Pôlice emploi n’essaye pas de vous imposer un emploi que vous ne désirez pas occuper (La fameuse Offre Raisonnable d’Emploi).
Vous pouvez venir accompagné à tout entretien Pôlice Emploi, à partir du moment où la personne ne prend pas la parole pendant l’entretien. Toute personne peut demander à bénéficier d’une formation, à partir du moment où son projet tient la route.
Vous pouvez à tout moment changer de métier d’inscription (le ROME1, élément important définissant l’offre raisonnable d’emploi).
Gardez tout élément qui indique que vous avez fait des démarches.

Parler d’homme à homme avec le conseiller Pôle emploi

Les agents justifient de leur activité auprès de la direction de Pôle emploi rentrant régulièrement (en fait, quand il a le temps) dans l’informatique les démarches que vous faîtes pour retrouver un emploi.
Dans les textes de loi, c’est ce qu’on appelle des « actes positifs de recherche d’emploi ».
90% des agents Pôle emploi se limitent à vérifier que vous faîtes bien des démarches.
Mais certains conseillers se croient au-dessus des autres, et se permettent de vous expliquer ce qui est bon pour vous, et de vous mettre la pression.
Un bon moyen pour engager l’entretien avec votre conseiller est de lui poser la question suivante : « Si je ne trouve pas de boulot, le problème vient d’où ? C’est à cause du marché de l’emploi qui est pourri ? Ou alors vous me prenez pour un feignant qui ne veut pas bosser ? »
Voir à ce sujet notre article : Nous avons trouvé un chômeur qui ne veut pas bosser. Entretien exclusif

Contester une radiation suite à convocation, c’est possible !

Si Pôlice Emploi vous convoque sans lettre recommandée avec accusé de réception, la convocation peut être contestée, car Pôle emploi ne pourra jamais prouver que vous avez bien reçu la convocation.
Les radiations suite à « absence » pour des « entretiens téléphoniques » sont aussi illégales.
Voir notre article à ce sujet : Au Pôle emploi, les radiations c’est simple comme un coup de fil

Les offres qu’on vous cache

De nombreuses offres Pôlice Emploi ne sont pas diffusées sur pole-emploi.fr.
Exigez de consulter toutes les offres, pour ça il faut demander un entretien individuel car elles sont cachées dans les ordinateurs des conseillers.

Comment échapper aux convocations/radiations ?

Il est possible d’ échapper 5 semaines dans l’année à la machine à radier :
Il suffit pour ça de déclarer ses congés.
Les privés d’emploi ont aussi le droit de s’absenter 7 jours sans prévenir.

Sous-traitance Pôle emploi, prestations : Le kit de survie

Si votre conseiller essaye de vous envoyer en prestation privée : Trajectoire emploi, CRP privée, etc…, il faut lui rappeler que dans le cahier des charges fonctionnel et technique de ces prestations, il est indiqué que « la prescription de la prestation relève d’une décision de Pôle emploi avec l’accord du bénéficiaire ».
Il est donc possible de refuser de suivre une prestation privée, par exemple en disant que vous êtes attaché au service public, peu soumis à la pression des chiffres.
Cliquer ici pour accéder à notre dossier spécial sur les « opérateurs privés de placement ».


Vous n’êtes pas satisfait du service rendu par votre Pôle emploi ? 

Appelez le directeur d’agence sur son portable pour lui dire !
Cliquer ici pour accéder aux numéros de téléphone des directeurs d’agences Pôle emploi.

Et enfin, syndiquez-vous à la CGT chômeurs rebelles :

Ensemble, on est plus forts face à la machine à broyer du chômeur.

 
 

Lettre de Maria Le Meur, canton Saint-Quentin Nord

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Lettre d’Olivier TOURNAY et d’Aurélie PLE, candidats du PCF-Canton St-Quentin centre

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Espagne :La direction du PCE fait le choix d’Izquierda Unida en interdisant les listes communistes aux prochaines élections locales contre la décision souveraine des adhérents dans les fédés

Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/ 
 0312.jpgL’échec de plus en patent de l’expérience Izquierda Unida, en particulier depuis le minimum historique atteint après les législatives de 2008 (3,8%), avait mené la direction du PCE à brandir de nouveau le drapeau du renforcement et de la reconstruction du PCE, à partir du Congrès de 2004, mais en l’articulant étroitement à un processus de refondation d’Izquierda Unida.
Ainsi, la direction du PCE intégrée au processus Izquierda Unida parvenait à calmer la colère grandissante de la base militante tout en ne remettant pas en cause encore l’existence d’Izquierda Unida comme organisation parallèle et plate-forme électorale incontournable pour les communistes espagnols.
Renforcement du PCE et refondation d’Izquierda Unida? Un compromis transitoire entre deux projets antagonistes
Or, ce compromis entre deux projets antagonistes ne pouvait être autre qu’une solution transitoire. Dans nombre de fédérations, les tensions à la base entre militants communistes et directions d’Izquierda Unida s’intensifiaient de jour en jour.
En Extrémandure et en Asturies, les directions d’Izquierda Unida en étaient venus à exclure de la coalition les communistes, coupables de défendre leur identité et de critiquer la soumission institutionnelle d’Izquierda Unida au PSOE.
Dans ses deux fédérations, pour la première fois depuis 1986, le projet de présenter des listes autonomes de rassemblement, identifiées comme communistes, aux élections municipales et régionales de 2011 prenait forme.
Les communistes d’Asturies avaient notamment voté à l’unanimité au dernier Congrès fédéral le principe de listes communistes autonomes d’Izquierda Unidaen vertu d’une disposition statutaire permettant exceptionnellement de présenter des listes hors de la plate-forme d’Izquierda Unida quand l’accord politique était devenu impossible.

La direction du PCE fait clairement le choix d’Izquierda Unida en interdisant les listes communistes autonomes en Asturies et en Extrémandure
La direction du PCE vient toutefois de mettre au jour les équivoques de son intenable solution de compromis: « Renforcement du PCE etrefondation d’Izquierda Unida », en faisant le choix d’Izquierda Unida contre l’autonomie du PCE.

En effet, le 6 février dernier, la direction du PCE a rejeté officiellement le principe de listes communistes autonomes aux prochaines élections locales, contre les seules oppositions des fédérations des Asturies, d’Extrémandure et d’une partie de la fédération de Madrid.
La désillusion est grande chez les camarades qui espéraient de l’actuelle direction du PCE un pas en avant vers la reprise d’autonomie du PCE, la réaffirmation de la raison d’être du parti révolutionnaire et du parti de la classe ouvrière que devrait être le PCE.
Face à la capitulation et la soumission à la social-démocratie des organisations historiques de la classe ouvrière , la nécessité de reconstruire le PCE sur des bases de classe!
Alors que les deux principales centrales syndicales, dont le syndicat historiquement sur des positions de classe, les Commissions ouvrières, ont signé un nouvel acte de capitulation devant le patronat et le gouvernement socialiste fin janvier avec le recul à 67 ans de l’âge de départ à la retraite, le secrétaire-général d’Izquierda Unida Cayo Lara a lui manifesté une opposition toute mesurée si ce n’est tue au projet.
Carla direction d’Izquierda Unida, avec la complicité active de la direction du PCE, prépare activement les prochaines élections avec certains calculs opportunistes en tête: grignoter une partie des voix des déçus du PSOE, en manifestant une opposition de façade aux politiques du PSOE, pour mieux négocier des places institutionnelles avec ce même PSOE; ménager les syndicats de collaboration de classe que sont l’UGT et désormais les CC.OO pour espérer compter sur leur soutien dans ces manœuvres politiques.
La colère gronde dans les Fédérations du PCE.
Les communistes des Asturies ont déjà exprimé leur opposition à ce verdict de la direction du PCE, conforme à une certaine visée politique mais pas aux statuts du Parti révisés en 2004
Ils manifestent leur volonté de ne pas céder. Leur refus de plier face à une direction fédérale d’Izquierda Unida qui les a exclus, humiliés et traînés dans la boue, et devant lesquels ils devraient désormais faire pénitence.
Plus que jamais, le peuple d’Espagne, saigné par le PSOE et l’UGT à la solde du patronat, abandonné par ces organisations de classe historiques, a besoin d’un PCE fort, renouant avec sa raison d’être révolutionnaire, sur des positions autonomes de classe!

Faire vivre et renforcer le PCF-Rencontre communiste internationale, Paris, le samedi 26 février

pcffaucillemarteau.gifFaire vivre et renforcer le PCF

  INVITATION

Rencontre communiste internationale

Paris, le 26 février 2011 

La crise capitaliste porte un coup important à l’idéologie dominante qui, il y a vingt ans de cela, proclamait la « fin du communisme » et avec lui « la fin de l’histoire ».

Un peu partout dans le monde, de grands mouvements de lutte se développent, porteurs d’une recherche de rupture avec le capitalisme.

En Tunisie, en Algérie, en Egypte, sur une base de classe, les peuples ébranlent les dictatures au service de l’impérialisme. En Amérique latine, des expériences d’édification du socialisme se poursuivent.

 

La question du socialisme revient au cœur de l’affrontement idéologique malgré le matraquage sur l’échec du « socialisme réel ».

Dans les pays d’Europe, sous l’égide de l’UE, la remise en cause, sans précédent depuis 1945 (à l’ouest), des acquis sociaux et démocratiques des travailleurs rencontre une large opposition, des mobilisations nombreuses.

L’existence et le renforcement des organisations politiques révolutionnaires, marxistes et léninistes, c’est-à-dire des partis communistes, sont plus que jamais essentiels.

 

Leur affaiblissement théorique et organisationnel des dernières décennies pèse très lourd sur l’issue des luttes, sur le mouvement syndical.

Nous faisons ces constats dans notre pays, au sortir des immenses manifestations de cet automne contre la casse du système de retraite.

Dans le même temps, parmi les travailleurs, dans la jeunesse se manifeste un intérêt plus grand pour le communisme pour tout ce que continue à représenter notre Parti dans l’histoire de notre pays. Le 90ème anniversaire du PCF a suscité une attention renouvelée, un grand nombre d’initiatives à travers le pays.

 

L’histoire et l’avenir des partis communistes sont devenus en eux-mêmes un enjeu majeur de la lutte des classes. La pression est très forte, à l’extérieur comme à l’intérieur, pour renier la raison d’être de nos partis, mener à bout les processus de transformation en partis réformistes, de « gauche ». Le Parti de la gauche européenne est l’instrument international de cette entreprise coordonnée en Europe, avec la Confédération européenne des syndicats.

 

Au sein du PCF, nous faisons partie de ceux qui combattent ce processus liquidateur depuis plusieurs congrès.

Nous observons avec grand intérêt ce qui se développe dans les autres partis communistes le travail de coordination dont la 12ème rencontre des partis communistes et ouvriers à Johannesburg en décembre 2010 a traduit les nouveaux progrès. Nous tâchons de faire connaître ces expériences dans nos publications, entre autres avec le site internet http://vivelepcf.over-blog.fr/ext/http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/.

 

Mais nous éprouvons la nécessité d’intensifier les échanges avec nos camarades d’autres partis.

C’est dans cet objectif que nous organisons une rencontre communiste internationale fin février 2011 à Paris.

 

Des représentants du Parti communiste grec (KKE), du Parti algérien pour la démocratie et le socialisme (PADS), de l’Ambassade de Cuba, des camarades d’Italie, d’Espagne (PCE – La Republica), d’Autriche (KPÖ – Styrie), de Tunisie ont confirmé leur participation.

 

Nous vous invitons à participer aux deux débats prévus le samedi 26 février au Patronage laïque du 15ème, 72 avenue Félix Faure (métro Boucicaut)

De 9h00 à 12h00 : « Internationalisme ou intégration européenne ? – les PC face à la logique réformiste et liquidatrice du PGE ».

De 14h30 à 17h30 : « Luttes nationales et actualité du socialisme »

Une table de livres sera tenue à l’entrée. Le n°4 du journal Cahiers communistes rendra compte de cette rencontre.

La solidarité entre partis communistes de différents pays, la confrontation d’expériences de lutte et de résistance ne peuvent que nous aider communistes français.

Fraternellement,

Corinne Bécourt, Frédéric Bernabé, Emmanuel Dang Tran, Claude Fainzang, Eric Jalade, Dominique Negri, membres du Conseil national du PCF

 

A votre disposition pour toute information complémentaire :

Contact :  anthony.crezegut@wanadoo.fr ; pcf15@wanadoo.fr  

Sarkozy ressasse pour occuper l’espace et détourner l’opinion jusqu’en 2012.

110214moubaraksarkozy.jpgDe l’avis général, l’interminable prestation télévisée de Sarkozy, jeudi 10 février, n’a été qu’rien amené de nouveau. Le personnage n’en finit plus de se caricaturer lui-même.

 

Le gouvernement continue la même politique visant à imposer aux salariés, aux ménages les sacrifices correspondant aux cadeaux consentis au patronat et aux plus riches.

Parmi les priorités affichées figurent toujours une réforme fiscale diminuant l’impôt sur la fortune, le projet de loi sur la dépendance qui menace d’augmenter la CSG des retraités, de saisir une partie des plus petites successions, etc.

500 millions d’euros de nouvelles aides au nom de l’emploi sont encore accordés aux entreprises.

Mais Sarkozy cherchait-il vraiment à convaincre ? L’expérience est définitivement faite de sa politique. Le slogan « Travailler plus pour gagner plus », s’il a jamais fonctionné auprès de quelques uns, est complètement disqualifié. Le gouvernement vient même de faire spontanément le choix de la solidarité avec les dictateurs tunisien et égyptien mettant des semaines à sentir le vent de l’histoire.

 

Plutôt qu’à convaincre, Sarkozy a cherché à occuper l’espace, à faire comprendre que tant qu’il sera là, ce sera le même régime, à étouffer l’immense mouvement contestation qui s’est manifesté par exemple pour défendre les retraites. Il faisait un peu penser à Moubarak la veille de sa démission sauf qu’en France, il y encore des élections.  

Et tout est fait pour détourner l’attention des travailleurs vers la seule échéance de 2012.

La personnification de la politique menée derrière le Président est un élément central de cette stratégie politique depuis 2007. 

Les navrantes « primaires » à rebondissements au sein des partis de gauche vont dans le même sens aujourd’hui. Qu’est ce qu’on a à faire des petites phrases de … Mme Sinclair ! Comme on l’a vu pendant le mouvement pour les retraites, les dirigeants de la gauche d’alternance évitent tout affrontement sur le fond tant ils appartiennent au consensus social-libéral de l’Union européenne.   

Pour canaliser la colère populaire d’ici 2012, le système avance le pire des exutoires : l’extrême droite. Les déclamations sécuritaires de Sarkozy et la complaisance des media pour la famille Le Pen doivent se comprendre ainsi.

 

Mais il reste une autre réalité dans ce pays : la lutte et la volonté de lutter.

 

Le jour-même de l’intervention du Président, des dizaines de milliers de personnels de l’éducation nationale étaient en grève. Ils ont souvent été rejoints par des parents pour s’opposer à des fermetures de classes, d’école, à la suppression programmée de 16.000 postes à la rentrée alors que l’on attend 62.000 élèves supplémentaires. Le même jour, de façon inédite, tous les personnels de la justice étaient en action contre la sape de leur travail et les insultes gouvernementales. Même les policiers protestent.

 

Les forces qui se sont manifestées, par millions, contre la loi Woerth à l’automne existent toujours. C’est sur la base de ces luttes que se construira l’alternative politique, la rupture dont le plus grand nombre des salariés, des retraités, des jeunes a besoin. Sans patienter jusqu’en 2012 pour ne rien attendre.

Parce que c’est urgent !

Communistes, nous nous plaçons entièrement dans cette perspective. Contre les suppressions d’emploi à l’éducation nationale, contre les augmentations des tarifs des services publics, notamment de l’énergie, contre l’application de la loi Woerth et son extension aux retraites complémentaires : des rassemblements considérables sont possibles pour faire plier le pouvoir.

Le Premier Salon Anticolonial les 19 et 20 février 2011- Jacques Tourtaux dédidacace ces livres

tourtaux2010copie1.jpgDIMANCHE 20 FEVRIER 2011

aura lieu le SALON ANTICOLONIAL
de 10h00 à 20h00
à la Bellevilloise, 19-21 rue BOYER
75020 PARIS
Métro GAMBETTA

Je dédicacerai mes livres
au stand de la 4ACG

« GUERRE D’ALGERIE
SOUVENIRS D’UN APPELE ANTICOLONIALISTE »
Avant-Propos d’Henri ALLEG, l’auteur de La Question

« GUERRE D’ALGERIE
L’ENFANT DE LA MISERE
L’ETAT COLONIAL ET SA JUSTICE DE CLASSE »

Pour tous renseignements: Tel. 03.26.40.62.15. -Mail: jacques.tourtaux@orange.fr

Courrier Picard- Restrictions à l’école publique

Vendredi 11 Février 2011 Guillaume Hily de la FSU dénonce «la casse délibérée de l’école publique».

OAS_AD(‘Position1′);Courrier Picard-  Restrictions à l'école publique  dans Luttes, grèves, manifsLes enseignants en grève ont manifesté hier à Laon, Chauny, Hirson, Château-Thierry et Saint-Quentin, pour dénoncer les prochaines coupes sombres budgétaires. Le constat est catastrophique, selon Guillaume Hily, secrétaire départemental de la FSU qui annonce : 56 postes d’enseignants supprimés dans le premier degré dans l’Aisne à la rentrée 2011, aucune création de postes dans les collèges qui accueilleraient pourtant 660 élèves supplémentaires. Seize postes administratifs seraient aussi supprimés en Picardie. Les lycées publics connaitront aussi des restrictions. «Dix postes budgétaires seront supprimés au lycée Condorcet avec la concentration des filières technologiques. Et une section de BTS Assistant technique d’ingénieur que je connais de plus de 20ans disparaîtra aussi», déplore le professeur de sciences physiques René Jaffro. Le collectif «Un pays, une école, notre avenir» organise une manifestation nationale à Paris le samedi 19 mars. Des bus partiront de tout le département de l’Aisne.

L’UNION- Justice et éducation : deux piliers qui vacillent

 Une courte apparition devant le tribunal de Soissons.

Une courte apparition devant le tribunal de Soissons.

L'UNION- Justice et éducation : deux piliers qui vacillent dans Luttes, grèves, manifsJournée de mobilisation dans l’Aisne. C’était un jeudi soir pour la justice et l’éducation.

Ils tractent à Soissons

Magistrats, greffiers et fonctionnaires des trois tribunaux de grande instance de l’Aisne étaient mobilisés hier  pour « défendre leur indépendance ».APRÈS avoir décidé, lundi, de renvoyer toutes les audiences civiles et pénales prévues jusqu’à hier, les magistrats du siège et du parquet ainsi que les greffiers et fonctionnaires du tribunal de grande instance de Soissons, se sont brièvement rassemblés sur les marches du palais de justice jeudi en fin de matinée.
Quelques salariés de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) et un seul membre du barreau soissonnais s’étaient joints à eux.
Vêtus de leur robe noire, les personnels du TGI brandissaient une feuille où l’on pouvait lire « Justice en danger – Magistrats mobilisés ». Les plus hardis des « manifestants » – battre le pavé n’est pas leur habitude – sont allés distribuer le tract réalisé pour l’occasion aux automobilistes et piétons qui circulaient rue Saint-Martin.
Les membres de l’institution judiciaire entendaient ainsi réagir aux récents propos du président de la République mettant en cause leurs collègues de Nantes, après la mort de Lætitia Perrais, et « défendre une justice indépendante, garante des libertés individuelles ». Ils devraient décider ce matin de la suite du mouvement.
Ph.R.

 

200 manifestants à Laon

Excédés par la politique menée par le gouvernement, les enseignants et parents d’élèves ont défilé partout en France. Y compris dans l’Aisne.
Environ ent quatre-vingts personnes ont défilé dans les rues laonnoises hier midi. Une manifestation à l’initiative du syndicat du premier degré, le FSU-SNUIPP.
Partis en rangs serrés de la cité administrative située en ville haute professeurs, parents d’élèves et enfants se sont rendus dans le calme à la Préfecture, répondant ainsi au mouvement national lancé par les syndicats des enseignants.
Drapeaux FSU, SNES – le syndicat des enseignants du second degré – et banderoles hauts levés dans le ciel ; ils ont protesté et témoigné de leur colère et de leur inquiétude face à la fermeture programmée de plusieurs classes à la rentrée de septembre 2011.
« Trois classes en moins = élèves en danger », pouvait-on lire sur les banderoles, relatives à la suppression de ces classes au collège des frères Le Nain. L‘Union nationale des associations autonomes de parents d’élèves (Unaape), en a d’ailleurs profité pour faire circuler une pétition contre la fermeture de ces classes, récoltant ainsi une centaine de signatures. Si sur le plan national, 16 000 emplois seront supprimés en raison du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, dans l’Aisne cinquante six postes sont concernés.
Lé. B.

Château-Thierry
Toutes banderoles dehors, enseignants, syndicalistes, parents d’élèves, écoliers, élus du sud de l’Aisne…se sont retrouvés hier sur les coups de 17 h 30 devant les locaux de l’inspection de l’éducation nationale, quai Gambetta. Ils étaient environ 250 à protester contre les fermetures de classes annoncées dans les écoles et la baisse des moyens (heures de cours, agents de service, assistants de vie scolaire…) dans les collèges et lycées. Le cortège a ensuite descendu la rue Carnot pour se rendre à la sous-préfecture castelle. Tous se sont promis de revenir ce samedi 12 février à 11 heures devant la sous-préfecture pour une nouvelle manifestation avant de se retrouver sur le pont de la Marne pour inaugurer une exposition sur l’école rurale, l’école urbaine.
F.P.
Saint-Quentin
A l’appel du syndicat FSU, une centaine d’enseignants se sont rassemblés devant l’hôtel de ville de Saint-Quentin. Tous craignent une rentrée scolaire difficile en septembre prochain. Des effectifs en élèves en augmentation et des postes d’enseignants supprimés. Beaucoup pensent même à un excès de zèle de la part de l’inspecteur d’académie d’Amiens qui selon eux en fait plus que demandé. C’est en cortège que les manifestants se sont rendus à la sous-préfecture. Ils ont été reçus par le sous-préfet Jacques Destouches qui fera remonter les craintes des enseignants, au ministère concerné.

Chauny / Laférois
Alors que mercredi soir, les parents d’élèves des écoles du Laférois attendaient l’Inspectrice d’académie, Agnès Mouthaut, à la sortie d’une réunion de travail avec les élus organisée à Beautor, hier après-midi, à Chauny, les parents des écoles Germaine Harleux et Boulloche manifestaient sur les marches de l’Hôtel-de-ville. A l’adjointe au maire, Josiane Gudefroy, qui leur exposait la réflexion menée par les élus sur un projet de regroupement scolaire, ils opposaient des conditions matérielles permettant aux enseignants de dispenser un enseignement de qualité. Parents et représentants syndicaux présents disent « non » au regroupement qui signifie pour eux à terme des classes surchargées.


Villers-Cotterêts

Les enseignants de plusieurs groupes scolaires de Villers-Cotterêts, dont ceux de l’école Moncond’huy, où une classe doit être supprimée, étaient présents sur le marché cotterézien, hier matin. D’autres, venant de Vic-sur-Aisne, où une classe est également menacée, les avaient rejoints.
Des parents étaient également sur place, pour soutenir l’action. Ils proposaient à la population de signer une pétition.

Soissons
Réunis hier soir en assemblée générale, les enseignants du lycée Gérard-de-Nerval de Soissons ont décidé d’occuper la salle des professeurs pour la nuit de jeudi à vendredi afin de protester notamment contre la suppression d’une classe de seconde et de 102 heures d’enseignement général. De vingt à vingt-cinq enseignants devaient dormir sur place.
Hirson
Une cinquantaine de personnes a manifesté ce jeudi à Hirson, à l’appel de la Fsu. Jean-Pierre Clavère, secrétaire départemental de la Fsu et enseignant en Thiérache, avait aussi reçu le soutien de quelques militants de la Cgt locale. Jean-Pierre Clavère s’est étonné de l’absence des représentants des autres syndicats de l’Education nationale.
Après un rassemblement à la salle Fernand-Antoine, les manifestants ont rejoint le siège de l’Inspection de l’Education nationale, distant de quelques centaines de mètres.
Là, ils ont accroché quelques pancartes sur les murs de l’immeuble. Jean-Pierre Clavère a ensuite déposé une motion auprès de l’inspecteur de l’Education nationale. « L’Etat fait tout le contraire de ce qu’il devrait faire », peut-on notamment y lire.

Plus d’un millier de militants, dirigeants et sympathisants communistes italiens ont déjà signé l’appel pour la « reconstruction du Parti communiste italien »

headerwebtransp.gifCet appel marque un tournant.


 

Il porte à la fois un constat d’échec et des perspectives d’avenir pour les communistes italiens orphelins du PCI liquidé par sa propre direction en 1991.

 

Constat d’échec car l’expérience Refondation communiste a déçu les espérances de ceux qui y voyaient une œuvre de reconstruction du PCI. L’absence de bases idéologiques et organisationnelles saines, les intentions liquidatrices de ses dirigeants n’ont fait qu’accélérer et achever le processus de liquidation du communisme en Italie.

 

Échec aussi de la deuxième Refondation entamée avec la phase ouverte par le Congrès de Chianciano en 2008, et l’élimination de l’aile-droite des liquidateurs, le groupe Bertinotti-Vendola. Les communistes de l’Ernesto et du PdCI avaient alors lancé un appel à l’unité des communistes, avec réunification des communistes dans un même parti et reconstruction du PCI. Le nouveau groupe dirigeant Ferrero-Grassi a suivi une autre voie, celle de la Fédération de la Gauche, menant ultimement à un projet de « Die linke à l’Italienne » avouée par plusieurs dirigeants de Refondation depuis.

 

Mais les camarades qui portent ce texte ne restent pas sur ce constat pessimiste mais lucide mais ouvrent de réelles perspectives d’avenir.

 

Les luttes se développent mais butent sur l’absence de perspective, la crise a redonné une actualité non seulement à l’alternative socialiste mais aussi à l’existence de Partis communistes. Plus que jamais le peuple Italien a besoin du PCI! Il n’est plus temps pour les communistes italiens de tergiverser, chaque étape du processus de liquidation est une saignée pour les deux partis communistes italiens, l’heure est venue d’entamer un véritable processus de reconstruction du Parti communiste italien, avec les forces des deux partis communistes conscientes de leurs responsabilités historiques.

 

Voici l’appel promu donc notamment par nos camarades de l’Ernesto et d’ores et déjà signé par plus de mille camarades communistes – militants, dirigeants et sympathisants – pour la reconstruction du Parti communiste en Italie.

AC -Introduction et Traduction AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

pciricostruireilpartitocomunista.jpgReconstruire le Parti communiste

Un manifeste politique avec ses 1000 premières signatures
La grande crise capitaliste en cours, destinée à durer encore longtemps, pousse les classes dominantes à adopter des solutions de droite tant sur le plan socio-économique que sur celui politico-institutionnel.

Dans le contexte d’une faiblesse structurelle du capitalisme italien, caractérisée par la destruction du secteur public de l’économie, par la taille insuffisante de la grande industrie, par la prédominance de la petite entreprise reposant sur les bas salaires, la super-exploitation, le travail de plus en plus précaire, les classes propriétaires choisissent le repli sur la défense de leurs privilèges.

La manœuvre de Tremonti frappe les intérêts populaires, tout en ne s’attaquent pas aux rentes et aux revenus élevés.

Le modèle Marchionne nécessite une totale liberté de manœuvre, les pleins pouvoirs sur l’utilisation de la force de travail, la suppression des conventions collectives nationales et des protections prévues par le Statut des travailleurs. Contre la FIOM, qui a saisi la signification politique de l’offensive patronale, s’est déployé un bloc des propriétaires qui va bien au-delà de l’équipe berlusconienne et qui comprend, outre les syndicats pro-patronaux, également une grande partie du PD.

L’attaque contre la Constitution vise à remettre en cause, avec les fondements de la forme de république parlementaire fondée sur un système électoral proportionnel pur, ses bases économiques et sociales.

Avec l’agression contre la magistrature et l’autonomie des divers pouvoirs de l’État, la contre-réforme de l’Université, les coupes dans l’instruction et la formation, la déstructuration plus générale du marché du travail, se dessine un projet de société anti-démocratique, fondé de plus en plus sur la précarité sociale et civile.

Les résistances et les luttes sociales, qui des usines aux écoles, des banlieues à l’Université, se développent en Italie sont pour grande partie dépourvues d’un débouché politique, et du Parti communiste intellectuel et organisateur collectifen mesure d’élaborer et de réaliser une stratégie démocratique et progressiste, tournée vers le socialisme, seule alternative réelle à la crise actuelle du système. Cela suppose un radical changement de cap dans notre pays, faisant de la défense et de la récupération de la Constitution la base de notre programme politique, avec la relance de l’intervention publique dans l’économie et la planification démocratique sous contrôle ouvrier et populaire.

Les communistes qui, dans les décennies qui ont suivi la lutte de Libération, ont manifesté une grande volonté politique, sociale, culturelle, menant à certains acquis sociaux fondamentaux, vivent aujourd’hui une situation d’extrême difficulté, crise du militantisme, de la participation, du projet stratégique, sans même de représentants aux parlements italien et européen.

L’exigence de reconstruction d’un parti communiste dans notre pays s’impose à toutes les avant-gardes les plus conscientes des luttes ouvrières, populaires, étudiantes pour donner une direction, une organisation et des perspectives aux luttes sociales et politiques.

Nous disons parti communiste, ce qui est une chose différente d’une vague force de gauche anti-capitaliste, car un parti de communistes, entre autres choses, perçoit la nécessité d’une théorie révolutionnaire construite avec rigueur et scientificité (et en tant que telle jamais dogmatique, mais en développement continuel); car une conscience communiste et d’aspiration au socialisme, ne se forme pas spontanément dans les mouvements sociaux de lutte, tout aussi radicaux qu’ils puissent être, mais a besoin du parti comme son intellectuel collectif; car, encore plus dans une phase de crise profonde du système capitaliste à l’échelle planétaire, il convient d’expliciter les objectifs généraux et la dimension internationale de la lutte pour le socialisme et le communisme. Car cette perspective ne peut être animée dans l’Italie et dans l’Europe d’aujourd’hui seulement si les avant-gardes des mouvements sociaux en lutte prennent conscience du caractère systémique de la crise et développent progressivement une vision mondiale de la lutte pour le socialisme.

Aux communistes qui sont tout de même liés – certains comme nous sont ou ont été de diverses manières militants, dirigeants, sympathisants – aux vingt ans d’expérience de Refondation, ou à ceux qui l’ont observé avec intérêt, la condition dramatique dans laquelle se trouve le mouvement communiste en Italie, au risque de sa dissolution, il est nécessaire de s’exprimer sans réticences: le projet initial de Refondation est arrivé au bout. Après la dissolution du PCI n’ont pas été posées les bases saines sur lesquels reconstruire un nouveau parti communiste à la hauteur de notre temps.

La majorité du groupe dirigeant bertinottien, au cours des années, a démoli les outils théoriques et stratégiques communistes. Le congrès de Chianciano du PRC (2008) avait nourri beaucoup d’espoirs et, parmi ceux qui signent ce document, certains ont également joué un rôle déterminant dans l’ouverture d’une nouvelle ère, en demandant un important changement de cap. Non seulement il n’y a pas eu de rupture, mais quelques années après, nous retrouvons un parti encore plus faible, plongé dans l’incertitude et en pleine crise d’identité.

Nous nous apercevons que la fragilité et l’hétérogénéité des bases stratégiques originelles de Rifondazione ont causé fractures et scissions et désormais, vingt ans après, ce qu’il en reste est un assemblage éclectique, où les luttes et les batailles de courants ont produit une grave dégénérescence de la vie interne. L’absence d’une pensée forte partagée et d’un ciment idéologique suffisamment solide, a empêché ce parti de résister aux pressions causées par les grands tournants de l’histoire. Face aux demandes réitérées d’un changement de cap, le groupe dirigeant semble vouloir toujours répéter les mêmes erreurs fatales.

Pour toutes ces raisons, même si nous savons bien qu’à Rifondazione continuent de militer de nombreux et nombreuses camarades que nous sentons proches idéologiquement et avec qui nous voulons maintenir le dialogue, nous ne nous reconnaissons plus dans cette expérience politique une force motrice pour la reconstruction du parti communiste en Italie.

Dans les trois dernières années, nombreux parmi les signataires de ce document, ont travaillé à cet objectif et ont demandé, ou espéré, que le PRC dans son ensemble s’empare de cette tâche. La réponse a été décourageante: ceux qui n’ont pas manifesté une opposition ouverte et hostile, ont simplement effacé la question de l’agenda et du débat politique.Ont ainsi été ignorés les appels de simples adhérents, d’organisations du parti ou d’anciens militants et on a gommé le fait que sur cette question ont été tenues, par en bas, des dizaines et dizaines d’initiatives sur tout le territoire national. Même quand il y a eu un timide rappel lancé par certains à l’unité des communistes, cela était vécu plus comme un problème de nature organisationnelle que politique et, de toute façon, aux déclarations n’ont jamais suivi le moindre acte concret.

Des centaines de milliers de camarades sont passés par l’expérience de Refondation pour ensuite la quitter; nombres d’entre eux vivent une condition de « diaspora », de militants potentiels sans organisation. Il est temps de leur offrir également un repère.

Si les premiers pas ne sont pas réalisés dans cette direction, rompant tout attitude attentiste et obsédée par les questions tactiques et en ouvrant une première phase d’agrégation, une nouvelle dérive et la parte de milliers de militants communistes deviendra inévitable.

Nous sommes conscients que la crise est globale et qu’ils n’existent pas d’ « îles heureuses ». Limites et erreurs ont ainsi marqué l’expérience du PdCI, mais elles ont fait l’objet d’une réflexion ultérieure, comme dans le cas de la réflexion auto-critique sur la participation au gouvernement de la guerre contre la Yougoslavie. Son groupe dirigeant estime qu’aujourd’hui n’existent pas les conditions et les rapports de force pour gouverner avec le centre-gauche et prend acte de l’évolution réactionnaire de l’Union européenne, considérant que cela n’était pas évident dans les phases antérieures.Et il n’est pas dénué de sens qu’ils n’aient ni renié l’histoire du mouvement communiste du XXème siècle, ni mené des campagnes hostiles envers d’autres partis communistes ou pays suivant des orientations socialistes, ni soutenu le projet de la « Gauche européenne » (qui a gravement divisé les communistes en Europe), et contrairement à d’autres, ils ont rejeté l’idée d’un parti organisé en courants.

Nous savons que le PdCI ne représente pas la solution de la question communiste en Italie. Ses dirigeants sont les premiers à le reconnaître. Mais le fait que son groupe dirigeant ait fait sien le projet de la reconstruction d’une nouvelle force communiste unie et unitaire, et avance aujourd’hui la proposition d’ouvrir, dans les prochains mois, une phase de congrès ouverte – capable d’ouvrir un véritable chantier pour la « reconstruction du parti communiste » – conduisant à une nouvelle situation.

Nous lançons un appel à tous les travailleurs, étudiants, chômeurs – conscients de la gravité de la crise et de l’urgente nécessité du parti communiste – pour soutenir par tous les moyens possibles ce processus, dans les formes que chacun jugera les plus opportunes.

Nous nous engageons à ce que soit encouragée une réflexion ouverte sur la signification de la construction du Parti,étant donné l’actuel développement des rapports de classe et internationaux, en travaillant pour rattraper le retard des vingt dernières années. Inévitable pour nous est la question de l’enracinement social et de classe des communistes, et donc d’une organisation structurée à cet effet. Nous nous proposons d’innover et de révolutionner notre façon d’agir et de penser pour affronter ainsi, finalement, des questions politiques essentielles, avant tout celle de la ligne politique et de la stratégie de transition au socialisme dans les conditions de l’ordre impérialiste mondial actuel; la forme de parti la plus adéquate; le modèle d’organisation; l’auto-financement; la communication; le rôle des communistes dans les syndicats et dans la ré-organisation d’un syndicalisme de classe.
Il faudra du temps, de la patience et une grande capacité d’écoute, mais nous sommes conscients que si nous esquivons ce débat, les fondements de la reconstruction se révèleraient trop précaires.
Cet engagement ne contredit pas l’exigence juste et ressentie d’une plus large unité d’action de toutes les forces de gauche qui ne renoncent pas au changement, dans et hors de la Fédération de la Gauche. Il n’exclut pas non plus la recherche de convergences utiles pour endiguer la progression des forces les plus ouvertement réactionnaires. C’est dans le cadre de cette exigence d’unité d’action à gauche, certainement pas contre elle, que peut progresser et s’affirmer le processus de reconstruction d’une force communiste unitaire et indépendante. C’est-à-dire: plus un tel effort unitaire sera un succès, plus effectif deviendra le processus de reconstruction du parti communiste.
Vingt ans seulement après la fin de l’Union soviétique, quand il pouvait sembler à beaucoup que l’histoire était finie et que seuls des visionnaires pouvaient proposer de nouveau de façon crédible la question du socialisme, aujourd’hui nous nous rendons compte que non seulement la dynamique historique a repris son cours, mais qu’elle s’est même mis à filer. Le monde est touché par une crise du système capitaliste et de la suprématie des grandes puissances impérialistes qui est sans précédent.
De nouveaux pays et continents émergent comme les acteurs du monde de demain. Dans quelques décennies, ils représenteront les deux-tiers de l’économie mondiale et, pour nombre d’entre eux, est remise en avant de diverses manières la question d’une alternative possible de type socialiste et anti-impérialiste.

C’est l’exploitation néo-coloniaele mise en œuvre par les puissances impérialistes, à travers les multi-nationales dont le poids économique dépasse celui des Etats, qui est la cause première de la pauvreté qui enserre la majorité de l’humanité, principalement en Asie, en Afrique et en Amérique latine.
C’est la tentative des puissances impérialistes – en premier lieu les États-Unis – de maintenir leur suprématie qui est la cause première de la guerre. Ce sont ces puissances qui sont les principales responsables de la croissante course aux armements – y compris nucléaires – et de l’augmentation consécutive des dépenses militaires mondiales, qui enlève ces ressources à la satisfaction des besoins vitaux de l’humanité.

Pour s’opposer à un tel système qui mène le monde à la catastrophe, doivent être liées lutte contre l’injustice sociale et lutte contre la guerre, ce qui en Italie signifie avant tout s’opposer à la présence des bases américaines, de l’OTAN et à la participation aux guerres, comme celle en Afghanistan.

Nous savons que la reconstruction d’un parti communiste en Italie est un processus ardu et complexe, dont nous devons savoir distinguer des phases et des étapes intermédiaires.

Nous avons comme référence les points forts de l’expérience et de l’élaboration théorique du mouvement communiste italien et international, d’inspiration léniniste et gramscienne, qui doit être actualisée.

Nous pensons que dans la phase actuelle, il est possible et nécessaire de reconstruire un parti de cadres et de militants avec une influence de masse; qui tout en n’étant pas tout de suite grand en termes d’adhérents, sache organiser une présence efficace de ses militants dans la société, dans les syndicats, dans les organismes populaires, dans les comités de lutte qui sont en train de naître; et donc qui soit capable, en ce sens, d’y exercer une influence de masse. Qui sache marquer sa présence dans les institutions par le lien étroit qu’elle noue avec les luttes populaires. Qui laisse derrière lui la dégénérescence en courants et soit géré de façon collégial et unitaire.
Cela n’est pas facile, mais c’est indispensable.
Nous n’ignorons pas les difficultés de l’entreprise, mais nous ne voulons pas lâcher et nous sommes convaincus que nous trouverons des milliers de camarades pour la soutenir.

Nous travaillons afin qu’elle s’enrichisse de la contribution des jeunes générations, qui n’ont pas vécu les erreurs et les défaites du passé: le futur leur appartient.
Suivent les 1000 premières signatures

Jeunesse : Bas salaires, précarité, chômage, intérim : ça suffit ! Passons à l’offensive !

appfullproxy.png   630.000 jeunes de moins de 24 ans sont privés d’emploi. A Pôle emploi, l’offre d’emploi précaire prend le pas sur l’emploi stable : les CDD d’un mois ou moins, les CDI de 8 heures par semaine… L’âge moyen d’accès au premier emploi stable est de 27 ans.

Plus d’un étudiant sur deux est obligé de se salarier pour (sur)vivre et financer ses études.

Depuis 2002, le nombre de jeunes de moins de 25 ans vivant sous le seuil de pauvreté a augmenté de 27%. Jeunes, nous sommes de plus en plus nombreux à avoir des difficultés pour nous loger, nous faire soigner, même pour manger.

 

Cette situation, la dégradation de nos conditions de vie, de formation, de travail est le résultat d’une politique qui sert les intérêts d’une petite minorité de capitalistes. On nous cache les vrais responsables de cette situation car l’essentiel des grands moyens de communication est aux mains de quelques grands groupes capitalistes, tous liés au pouvoir.

 

La droite et le MEDEF nous expliquent à longueur de temps qu’ils s’occupent de nous, et ils le font : ils réalisent leur rêve d’un pays de galériens. Les formations en alternance, les stages à rallonge et sous-payés… sont une aubaine pour les patrons qui bénéficient d’une main d’œuvre à bon marché et en profitent pour ne pas embaucher.

S’ils nous mettent en CDD, en intérim, au chômage, en concurrence dans la précarité avec les salariés âgés, obligés de rester sur le marché du travail jusqu’à 62 voire 67 ans, c’est pour mieux faire pression sur les salaires, pour engranger encore plus de profits, pour mieux étouffer la contestation et les libertés syndicales.

 

D’un côté, Bernard Arnaud, propriétaire de LVMH, a accumulé une fortune de 23.000.000.000 (vingt-trois milliards d’euros !). De l’autre, la moitié des salariés en France perçoit un revenu inférieur à 1160 euros par mois. C’est cela le capitalisme : un système profondément injuste, basé sur l’exploitation des travailleurs. Et c’est nous, jeunes travailleurs ou en formation, qui en sommes les premières victimes.

 

La grande mobilisation de la jeunesse dans le mouvement contre la casse des retraites montre notre force. En 2006, nous avons gagné contre le CPE (le « contrat première embauche » qui prévoyait de laisser licencier les jeunes sans motif pendant un temps d’essai infiniment prolongeable). Continuons à nous battre et à nous organiser !

 

Des solutions immédiates existent pour commencer à inverser cette politique :

 

-          Tous les emplois précaires doivent être transformés en emplois stables et sécurisés.

-          Les contrats d’apprentissage, d’alternance ou de professionnalisation doivent déboucher automatiquement sur un CDI à plein temps avec une rémunération au moins égale au SMIC, lui-même revalorisé à plus de 1600 euros net.

-          Le droit à la formation doit être garanti pour la jeunesse en vue d’emplois qualifiés, épanouissants et répondant aux besoins du pays, notamment dans l’industrie.

-          Les loyers doivent être gelés. Un plan d’urgence de construction massive de logements sociaux et de logements étudiants doit être adopté.

-          Les banques doivent être nationalisées sous le contrôle du peuple pour en finir avec le gaspillage des richesses créées par les travailleurs.

 

Casse de la médecine du travail : Medef et gouvernement lâcheront devant la prise de conscience et la mobilisation des sections syndicales, des salariés, du pays

Le gouvernement remet ça. Woerth avait déjà essayé de faire passer le projet du Medef de remise en cause des principes fondamentaux de la médecine du travail dans sa loi contre les retraites à l’automne 2010. Le fil était trop gros. Le Conseil constitutionnel n’a pas pu valider ce « cavalier » législatif, ajouté en cours d’examen du texte et sans rapport réel avec le projet de loi.

Qu’importe, des sénateurs « centristes » ont été chargés de reprendre les mêmes dispositions dans une proposition de loi que le Sénat s’est empressé d’adopter et que le gouvernement va mettre à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale dans les prochaines semaines.

Les objectifs sont toujours les mêmes :

-          accompagner le déclin du nombre de médecins du travail pour mieux continuer à l’organiser

-          sortir les médecins du travail de l’entreprise

-          les placer sous la dépendance du patronat et les transformer en experts à son service

Nous reproduisons ci-dessous le dernier communiqué du groupement « Sauvons la médecine du travail » (SMT) et vous renvoyons vers le dossier constitué sur ce site.

 

Plus que jamais, la question, c’est de mettre en échec le pouvoir tout de suite.

La prise de conscience et l’intervention directe des salariés, notamment des militants syndicaux, des représentants dans les CHSCT, seront décisives.

 

En 2008 et 2009, le Medef et le gouvernement comptaient sur des syndicats complaisants pour signer un accord, dans le cadre du « dialogue social » et faire passer leur projet. L’action de médecins du travail, notamment de SMT, leur expression sur le fond ont contribué à ce qu’aucun syndicat ne signe. Celui qui l’aurait fait aurait été complètement disqualifié.

 

Leur action a en même temps contribué à dissiper les éléments qui embrouillent le débat.

Certains prétendus « défenseurs » de la médecine du travail passent plus de temps à fustiger les médecins du travail, déjà « vendus » au patronat, occultant la nature de leur mission et leur statut protégé, qu’à combattre le projet du Medef. D’autres rentrent dans son jeu en opposant le développement de la pluridisciplinarité des acteurs de la santé au travail et la défense de la médecine du travail. Ils oublient que les ergonomes, sociologues, psychologues… n’ont pas les mêmes qualifications que les médecins du travail et pas le même statut. D’autres encore vont chercher une directive européenne pour tirer vers le bas nos acquis et remettre en cause la visite périodique obligatoire. Etc.

 

Les choses ont commencé à s’éclairer.

Il faut défendre sans concession les fondements de la médecine du travail acquis en 1946, grâce notamment au ministre communiste Croizat, et de gagner, tout de suite, le retrait du projet du Medef.

 

 

Médecine du travail : Xavier Bertrand s’entête à faire voter une loi préparée par et pour le MEDEF.

 

COMMUNIQUE DU GROUPEMENT « SAUVONS LA MEDECINE DU TRAVAIL »


Les Sénateurs ont voté en première lecture la proposition de loi relative à l’organisation de la médecine du travail. Ce vote, s’il venait à être confirmé par les Députés, mettrait fin à la loi Croizat du 11 octobre 1946, à la prévention médicale des risques professionnels, à la connaissance des pathologies du travail, leur réparation et prévention.

Cette proposition de loi, votée au Sénat le 27 Janvier dernier, n’est que la partie législative du protocole que le MEDEF n’a pas réussi à faire signer aux organisations syndicales en 2009. Plusieurs trains de décrets sont déjà programmés : 4 décrets en Conseil d’Etat et 5 décrets dans les ministères attendent pour mettre en pratique la totalité du protocole d’accord rédigé par le Medef, celui-là même qu’il a tenté de faire avaliser sans succès aux organisations syndicales il y a un an.

Les 15 articles introduits subrepticement dans la loi sur les retraites au faux motif que les médecins du travail fixeraient les « incapacités permanentes » permettant le départ en retraite à 60 ans, ont été retoqués par le Conseil Constitutionnel car introduits comme « cavaliers législatifs » sans lien « avec le projet de loi initial ». Mais le Ministre persiste : « Rien sur le fond n’a été remis en cause par le Conseil Constitutionnel » harangue-t-il. A l’Assemblée Nationale, le même Ministre poursuivait: « Vous ne trouverez pas un article, pas un alinéa, qui remette en cause l’indépendance de la médecine du travail ». Pour calmer les inquiétudes, y compris celles du Conseil de l’Ordre des médecins à juste titre inquiet de la mainmise des employeurs sur la médecine du travail, le Ministre insiste : les missions des services de santé au travail « sont exercées par les médecins du travail, en lien avec les employeurs » répète-t-il.

 

L’instauration d’une gestion paritaire, qu’elle soit à « préférence patronale » ou non, supprime de fait les commissions de contrôle et le statut de salarié protégé du médecin du travail. Pour ces raisons, la commission des affaires sociales du Sénat a proposé un article 3 bis réintroduisant explicitement ce contrôle social (comité interentreprises ou commission de contrôle à majorité salariés).

Comment rassurer quand cette loi, en transférant les responsabilités actuelles des médecins aux employeurs, transforme les médecins en exécutants, au mépris de la déontologie médicale ?

Le CISME, qui fédère la plupart des Services Interentreprises de Santé au Travail (associations exclusivement patronales dont les statuts et la personnalité juridique relèvent de la loi du 1er juillet 1901), n’a aucune intention de laisser aux médecins du travail la responsabilité de décider des objectifs et moyens de leurs missions. Pour ces associations qui tiennent leur légitimité de l’article L. 4622-1 du Code du Travail (non modifié par le projet de réforme), c’est à l’employeur que doit revenir cette responsabilité, au motif que c’est sur lui que pèsent les dépenses du service. D’ailleurs les dirigeants des SIST ne rappellent-ils pas que « le médecin exerce dans le cadre d’un contrat de travail qui le lie à l’employeur. C’est donc le directeur du service, donc son employeur, qui est dans ce cas le garant de l’indépendance technique des médecins ».

Or, les employeurs supportent la charge financière de la prévention du fait qu’ils sont seuls à décider des conditions de travail, donc de la nature des risques professionnels. Quant à l’indépendance professionnelle des médecins du travail, nul besoin des employeurs pour la garantir, car la loi l’impose : « Le médecin ne peut aliéner son indépendance professionnelle sous quelque forme que ce soit » (Code de déontologie, art. 5). Le Comité consultatif national d’éthique, dans son rapport « Ethique et argent », a estimé opportun d’indiquer que « la recherche obsessionnelle de la rentabilité financière risque de mettre à mal l’indépendance du praticien » et qu’en conséquence « le devoir d’indépendance s’impose [...] vis-à-vis de l’employeur et de sa hiérarchie ».

En évoquant un « enjeu majeur : faire rentrer dans les entreprises d’autres acteurs de proximité » comme les ergonomes pour prévenir les TMS, Xavier Bertrand en rajoute. Sous couvert d’une fausse pluridisciplinarité, le texte prévoit que les études ergonomiques seront réalisées sur demande des employeurs par des spécialistes mis à leur disposition par les SIST, sans aucune garantie d’indépendance, parfois même sans formation, pour des besoins ponctuels, et cela hors de tout contrôle. La lecture du chapitre 4 « Aide à l’employeur pour la gestion de la santé et de la sécurité au travail » est édifiante à cet égard. Ainsi, les médecins du travail qui, en nombre réduit, exerceront encore dans les SIST, animateurs sans équipe ni partenaires, sans salariés en charge ni obligations de mission, contraints par la loi à agir « en coordination avec les employeurs », n’auront évidement plus besoin de se rendre dans les entreprises pour y observer des situations à risques, voire des manquements à la sécurité.

C’est donc beaucoup plus que l’abandon des moyens d’une discipline médicale et d’avancées sociales, que nous préparent ceuxqui ont adopté ce texte. C’est la remise en cause des principes fondamentaux d’un équilibre sur lequel s’est construite la prévention médicale des risques professionnels. La santé au travail n’est pas l’affaire des « managers » comme a pu le dire X. Darcos. Les salariés n’ont rien à gagner à ces abandons qui ont été rédigés et imposés par le Medef au bénéfice des employeurs. Les médecins du travail ont leur spécialité médicale à perdre, et les travailleurs la mise en évidence des pathologies professionnelles, leur réparation et surtout leur prévention

Les sénateurs ont abrogé l’article L.4622-2 de la loi Croizat : « Les services de santé au travail sont assurés par un ou plusieurs médecins qui prennent le nom de médecins du travail ».Ils ont confié les missions des médecins du travail aux services de santé aux travail, donc aux employeurs qui, si la loi était définitivement adoptée, seraient chargés de conduire «  les actions de santé », conseiller « les employeurs, les travailleurs et leurs représentants », assurer « la surveillance de l’état de santé des travailleurs », participer « au suivi » et contribuer « à la traçabilité des expositions professionnelles et à la veille sanitaire ».

Il est IMPENSABLE que le Législateur puisse accepter que le médecin du travail devienne l’exécutant des décisions patronales en ce qui concerne le contrôle de l’absentéisme (mission du SST pour le maintien dans l’emploi), la traque aux buveurs excessifs et usagers de produits psychotropes ou autres (mission confiée au SST dans le projet de nouvel article L. 4622-2, et qui ouvre la voie à l’aptitude sécuritaire revendiquée par le MEDEF) ou l’éviction des salariés par le biais de l’inaptitude telle que la conçoit le Medef.

Quoi qu’en pensent ou écrivent les signataires de la lettre commune CFDT-CGT, adressée le 25 janvier 2011 aux Présidents des Commissions des affaires sociales du Sénat et de l’Assemblée Nationale, où ils indiquaient approuver « pour l’essentiel le principe et le contenu de la définition par la loi des missions des SST assis (selon eux) sur une pluridisciplinarité effective », ce n’est pas tant le mode de gouvernance qui importe dans le domaine de la prévention des risques professionnels, que les objectifs, les moyens, le contrôle social par les travailleurs concernés, les garanties d’indépendance données aux professionnels pour leur permettre de résister aux pressions patronales, y compris si l’employeur devait être un conseil d’administration paritaire à présidence alternée.

En effet, les SIST sont des associations patronales (loi 1901) dont les statuts déterminent l’objet et les moyens, notamment les niveaux et modes de cotisations des adhérents que sont exclusivement les entreprises et non leurs salariés. C’est la conséquence de l’article L. 4622-1 qui précise que « les employeurs… organisent des services de santé au travail ». Que les conseils d’administration soient paritaires ou non, à présidence patronale ou non, cela ne change rien de fondamental, car les conseils d’administration des SIST n’ont qu’un pouvoir de gestion des enveloppes budgétaires décidées exclusivement par les assemblées générales des associations patronales concernées. Quel que soit le mode d’administration des SIST, le pouvoir restera patronal tant que ne sera pas modifié l’article L. 4622-1 du Code du Travail. Souhaitons que la notion de paritarisme de gestion ne se traduise pas par la reconnaissance d’une responsabilité partagée entre représentants des employeurs, générateurs des risques, et représentants des salariés, victimes de ces risques.

Les Députés prendront-ils, à leur tour, la décision d’abroger la loi du 11 octobre 1946 qui a permis l’émergence d’une discipline médicale singulière dont l’objet est de mettre en évidence les liens entre santé et travail afin d’éviter toute altération de la santé des travailleurs du fait de leur travail ? Considèreront-ils, comme les Sénateurs, que les employeurs sont plus compétents et plus crédibles que les médecins du travail  pour cette mission ?

Le 1 février 2011 SLMT ( http://www.slmt.fr )

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