Archive | janvier 2011

Le camp des PS du monde ? Le Parti national-démocrate de Moubarak toujours membre de l’Internationale socialiste…

Les partis socio-démocrates ne tiennent pas les mêmes positions selon qu’ils sont au pouvoir ou non. Ce n’est pas une découverte. Les grandes luttes actuelles des peuples tunisiens et égyptiens viennent éclairer cette contradiction fondamentale.

Le groupe social-démocrate au Parlement européen s’est illustré en faisant bloc, lors de la dernière séance plénière (17 au 19 janvier 2011), avec le Parti populaire européen (droite) pour qu’aucune résolution sur la Tunisie ne soit adoptée, ni même simplement examinée. Le prétexte : il faut attendre que la situation « se stabilise » pour « avoir les idées claires ». C’est comme cela que Sarkozy a cherché à excuser son soutien tacite à Ben Ali.

Les déclarations ultérieures, après coup, venant notamment du PS français, en faveur de la démocratie en Tunisie n’y changent rien. Le mal est fait. Les socialistes français ne se sont pas désolidarisés de leurs camarades. A la tête du FMI, Strauss-Kahn avait d’ailleurs félicité Ben Ali en 2008 pour sa réussite économique…

Au passage, c’est un signe de plus qu’il n’y a rien à attendre d’un Parlement européen dont les députés ne sont pas responsables devant leur peuple.

Le même jour, le 19 janvier 2011, on apprend que l’Internationale socialiste (IS), qui réunit les PS du monde, dont Pierre Mauroy est président honoraire, a exclu de ses rangs, du jour au lendemain, le Rassemblement constitutionnel démocratique, RCD, le parti de Ben Ali.

Il était temps de se rendre de son « incompatibilité avec les objectifs fondamentaux de l’IS » !

Le Parti national démocratique égyptien, le parti de Moubarak, en est toujours membre. Dépêchez-vous de l’exclure, amis socialistes ! Sinon ça va se savoir !  

CANTONALES – Olivier Tournay prône « la résistance » – article du Courrier Picard

Le Parti communiste français a dévoilé ses candidats pour les cantonales des 20 et 27 mars. «Ce sont des camarades connus, par­ties prenantes de toutes les luttes, des jeunes et actifs communistes engagés, pas des notables », a assu­ré Georges Varenne, de la section locale du PCF.

Dans le canton de Saint-Quen­tin centre, c’est Olivier Tournay qui a été adoubé par sa section. Le conseiller municipal d’opposi­tion prône «la résistance» dans « une ville où la droite a tout le pou­voir », souligne-t-il.

 

Olivier Tournay candidat PCF aux élections cantonales de 2011 - canton centre

Olivier Tournay, conseiller municipal d’opposition, sera le candidat communiste dans le canton de Saint-Quentin centre face à Colette Blériot (UMP).

 

 

Si 2010 a été marquée par les nombreuses manifestations contre la réforme des retraites, 2011 s’annonce tout aussi ten­due. En ville, Olivier Tournay s’est réjoui de la décision des parents d’élèves de l’école David-et-Maigret de bloquer l’établissement de leurs rejetons dès lundi matin. «Nous sommes en lutte », précise-t-il. Dans son discours face aux forces vives de la section PCF saint-quentinoise, le jeune candidat a pilonné son adversaire sur le canton, Colette Blériot (UMP), élue dans l’opposi­tion départementale en 2004. «Saint-Quentin, c’est 18% de chô­meurs dans les quartiers populai­res, quel est son bilan ? », a-t-il martelé devant la vingtaine de militants communistes.

Selon lui, le conseil général a avant-tout « un rôle de résistance, il doit être un bouclier contre la précarité ». 11 lui reste maintenant un mois et demi pour convaincre ses électeurs d’aller aux urnes. Georges Varenne promet un scrutin incertain jusqu’au bout. «À Saint-Quentin, la bataille va être serrée », confesse-t-il.

G.CA.

Source :  Courrier Picard du 30-01-2011

 

 

Vrais chiffres chômage décembre 2010 toujours pires ! 7,5 millions environ de demandeurs d’emploi et travailleurs pauvres et précaires, intermittents

Par Patdu49 

 286 700 RADIATIONS en Décembre, juste pour défaut actualisation - 11,% (- 6% sur 1 an), radiation administrative - 6 % ( – 8% sur 1 an), et mystérieuse rubrique « autre cas » -5,2 %, ces 3 seuls motifs de sorties représentent à eux seuls 63,5% du total des sorties des listes des demandeurs d’emploi, ce mois ci.

Les radiations pour maladie, maternité, retraite 39 300 + 3,1% (- 2 % sur 1 an), 3,1% des sorties 

Quant aux sorties des listes pour « reprise d’emploi déclaré », elles sont en baisses de 2,2% ! (moins 16,4% sur 1 an) et ne représentent que 19,9% des sorties.

 

Décryptage donc des vrais chiffres connus ( Décembre 2010 ) des demandeurs d’emploi, ceux dont les médias classiques ne parlent quasi JAMAIS.

Ils occultent les catégories D et E quasi systématiquement, les DOM TOM systématiquement, et encore pire, une énorme partie des radiés mensuels (des centaines de milliers tous les mois, radiés, pour autre motif que reprise d’emploi ), et ils ne parlent évidemment JAMAIS des centaines de milliers de demandeurs d’emploi qui ne dépendent carrément pas du tout de pôle emploi pour diverses raisons.

Décembre 2010, les chiffres sont toujours catastrophiques.
Les chiffres des travailleurs précaires et pauvres toujours énormes, en même temps que celui du chômage de longue durée qui ne cesse d’augmenter.

A noter qu’environ 40% des demandeurs d’emploi inscrits, ne sont aucunement indemnisés, ni par les Assedics, ni par la solidarité nationale (RSA ou ASS), encore pire si l’on compte donc, les non inscrits à Pôle emploi qui ne sont pas indemnisés non plus, pour une énorme partie d’entre eux.

Plus de 7,5 millions de demandeurs d’emploi et travailleurs précaires par intermittences, soit 25% à 30% de la population active, on est très très très loin des annonces mensongères de 9,5% de chômeurs (seule catégorie A, inscrits chez pôle-emploi qui servent à la propagande)

‘, $(‘.barre_inserer’)[0]); »>Vrais chiffres chômage décembre 2010 toujours pires ! 7,5 millions environ de demandeurs d'emploi et travailleurs pauvres et précaires, intermittents dans Luttes, grèves, manifs PIAULE_EMPLOI2-5-94c48 ‘, $(‘.barre_inserer’)[0]); »>  ‘, $(‘.barre_inserer’)[0]); »>

  • Mon analyse :
    VRAIS chiffres du chômage DECEMBRE 2010 : 

     PLUS 27 100 chômeurs disent les médias catégorie A , ou PLUS 32 600 catégorie A, B et C ? 
     
    Réalité : résultat net, catégories A, B, C, D et E  plus 17 300 demandeurs d’emplois inscrits à Pôle Emploi entre Novembre et Décembre :
     
    catégorie A + 1 %
    catégorie B + 2,4 %
    catégorie C - 0,9 %
    catégorie D + 0,8 %
    catégorie E - 0,7 %
     
    catégorie A : 2 725 200 (+ 3 % sur 1 an) 
    catégorie B et C : 1 326 500 ( + 5,2 % B, + 13,9 % C sur 1 an)
    catégorie D et E : 599 000 (+ 5% D, et + 19,6% E sur 1 an)

catégorie A, B, C, D et E Novembre 2010 : 4 618 600 (hors dom-tom)

catégorie A, B, C, D et E Décembre 2010 : 4 650 700  (hors dom-tom) + 6,2% sur 1 an

TOTAL : + 32 100 demandeurs d’emploi, par rapport à Novembre.
MAIS ATTENTION ! LE POT AUX ROSES est toujours là (les chiffres JAMAIS JAMAIS JAMAIS mis en avant) : 

sorties des listes de pôle emploi pour autres cas que ces 3 cas là : 

  • reprise d’emploi déclaré (89 800) - 2,2 % seules vraies sorties sont encore en baisse .. et encore pour quels emplois ?!
  • ou entrée en stage (35 900) + 12,5 % de difference par rapport au mois passé
  • ou arrêts maladie, retraite, maternité (39 300) + 3,1 %

donc les Radiés qui échappent complètement au 5 catégories, à toutes les statistiques que l’on peut entendre dans les médias « conventionnels »  : 

  • disparitions des listes pour cessation d’inscription suite à défaut d’actualisation : 187 200 personnes pour ce mois de Décembre 2010 ( - 11%) VOILA LA COMBINE … ce chiffre, il représente 41,4% des sorties des listes.
  • disparitions des listes pour radiation administrative ( les punis ) 44 600 personnes pour ce mois de Décembre ( -6% de différence par rapport à Novembre)
  • sorties des listes inexpliquées, classées dans mystérieuse rubrique  »autres cas » 54 900 personnes ( – 5,2 % ) 

    soit  286 700 demandeurs d’emploi sortis artificiellement des 5 listes A B C D et E … ce mois ci.

Ne sont donc pas comptés dans ces chiffres de 4 650 700 demandeurs d’emploi  »officieux » : 

  •  Des RSastes qui pour une grosse partie ne sont pas inscrits à pôle emploi , (autre suivi) environ 50% soit 900 000 RSastes
  •  Des personnes en AAH ou sous pension d’invalidité, qui ne dépendent pas de pôle emploi, + d’un million de personnes
  •  Les dom-tom (Réunion, Guadeloupe, Martinique et Guyane) , estimation 500 000 personnes minimum (bien + probablement avec les Rmistes et RSTA spécifiques aux dom tom encore pour 2010 et une partie de 2011)
  •  Des sans droits, car moins de 25 ans, qui ne perçoivent RIEN, incalculable ..
  •  Des sans droits radiés ou désinscrits, car dépassement du plafond de ressources dans un couple, qui sont donc privés du RSA ou de l’ASS et qui n’ont droit à rien ( exemple votre époux perçoit 600€ d’assedic, vous n’aurez pas droit vous même au RSA, car vous dépasserez le plafond de ressources couple ) des centaines de milliers de personnes
  •  Des retraités qui cherchent un emploi car leur retraite ne couvre pas les charges fixes pour survivre ( loyer, énergie, assurances, voiture, telephone, eau, nourriture, santé (lunettes, dentiste ..) incalculable
  •  Des étudiants, boursiers ou non, qui cherchent des petits jobs alimentaires incalculable

Estimation 3 MILLIONS au bas mot à rajouter aux chiffres « officieux », soit + de 7,5 MILLIONS de demandeurs d’emploi et travailleurs pauvres intermittents, ce qui correspond à un taux de demandeurs d’emploi, de 25% à 30% environs de la population active (en âge de travailler entre 16 et 67 ans)Seuls 39% des 55/61 ans sont en encore en activité, je signale en passant, que pour le moment l’AER (allocation équivalent retraite), les demandes sont rejetées, depuis le 1er janvier 2011, pour les personnes sans emploi, qui ont leurs 161 trimestres validés, mais pas encore l’âge légale pour prendre leur retraite à taux plein, ceux qui sont déjà bénéficiaires, conserveront cette allocation  »avantageuse » de 33€/jour maxi soit 1023€ pour 31 jours.

et seuls 32% des 16/24 ans sont en activité en France, j’invite ces jeunes à lire, mon analyse sur le RSA JEUNES, qui est d’un mépris lamentable et incroyable des jeunes : http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/rsa-jeune-c-est-du-pipeau-86935

 

Sources rapport de 19 pages : http://www.travail-emploi-sante.gouv.fr/IMG/pdf/2011-006.pdf et non pas simple communiqué de presse de 2 pages, qui entre bien moins dans les détails et qui est envoyé aux médias.   Rendez-vous le 24 fevrier 2011, pour connaitre les chiffres du chômage de Janvier 2011.
 

-catégorie A : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, sans emploi ; -catégorie B : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, ayant exercé une activité réduite courte (de 78 heures ou moins au cours du mois) ; -catégorie C : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, ayant exercé une activité réduite longue (de plus de 78 heures au cours du mois) ;  -catégorie D : demandeurs d’emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi (en raison d’un stage, d’une formation, d’un arrêt maladie court, d’un arrêt maternité …), sans emploi, on y trouve des travailleurs gratuits, ou c’est le patron qui est payé 5€ de l’heure ou +.  -catégorie E : demandeurs d’emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, en emploi (essentiellement bénéficiaires de contrats aidés ou l’employeur peut avoir de 50% jusqu’à 105% du salaire payée par l’état et les collectivités locales) on y trouve très souvant, tri en déchetterie, ménage, repassage, aide à la personne, élimination de gravats, débroussaillage, plonge en restauration collective ou non, mais ça touche aussi parfois des métiers à BAC + 5 dans des domaines divers et variés (tourisme, commerce, administrations, etc) !!  

L’importance d’exprimer notre soutien aux peuples égyptien et tunisien

110130egypterevolte.jpg Les Tunisiens, maintenant les Egyptiens sont en train de montrer que les peuples peuvent prendre en main leur avenir, que la lutte pour la justice sociale peut ébranler les dictatures au service des possédants. Ce mouvement est porteur d’espoir pour tous les peuples. Il appelle la solidarité en particulier en France.

Dans l’urgence, toutes les voix de ceux qui se disent démocrates doivent s’unir pour condamner la répression féroce, les crimes du pouvoir égyptien, qui fait tirer sur les manifestants, utilise la pègre et les pillards à son secours. Le régime de Moubarak, d’élections truquées en violations des droits élémentaires du citoyen, ne doit plus avoir aucune légitimité internationale comme il n’en a plus dans son pays même. « Moubarak, dégage ! » reprennent les manifestants égyptiens suivant le slogan tunisien.

Il ne s’agit pas d’appeler le « Président Moubarak » à « faire preuve de modération » comme il jouerait « un rôle modérateur au Proche Orient ».

La déclaration commune de Sarkozy, Merkel et Cameron du 29 janvier est une insulte pour les peuples. Elle montre à quel point les gouvernements européens entendent soutenir la dictature jusqu’au bout.

Il y a deux semaines, la ministre Alliot-Marie proposait scandaleusement, à l’Assemblée nationale, de mettre à disposition des tyrans comme Ben Ali le « savoir faire des forces françaises de sécurité » ! Les partis socialistes européens n’ont pas été en reste. Le 18 janvier, ils faisaient bloc avec la droite au Parlement européen pour empêcher le vote de toute motion de soutien au peuple tunisien. Ils viennent juste de songer à exclure le parti de Ben Ali de l’Internationale socialiste.

Les dirigeants des Etats-Unis, premier soutien de Moubarak à qui ils livrent pour 3 milliards de dollars d’armements par an, utilisent l’image fabriquée d’Obama pour calmer le jeu, pour appeler à des réformes, à un « lifting » démocratique, pour que « tout change sans que rien ne change ».

Ils ont compris (mieux que Sarkozy !) que le mouvement populaire était une vague de fond, sur une base sociale, venant des classes exploitées qui littéralement n’en peuvent plus du vol des richesses de leur pays, de la corruption, du chômage, de la pauvreté. Presquela moitié des Egyptiens vit avec moins de 2 dollars par jour. Déjà en avril 2008, les grèves dans le textile s’étaient largement étendues jusqu’à une grève générale, durement réprimées.

En Tunisie, le dictateur a fui mais tous les rouages qui ont servi la dictature dans les institutions demeurent. Ils tentent de garder la main pour lâcher le moins possible de libertés démocratiques et de droits sociaux.

Dans ces mouvements qui partent des préoccupations sociales et mettent réellement en cause les intérêts des possédants, on constate combien les islamistes sont dépassés. Il n’est pas dit que le pouvoir ne cherchera pas à leur faire jouer à nouveau un rôle de roue de secours.

De façon remarquable, nécessairement tâtonnante, les travailleurs, la jeunesse, qui ont réussi à renverser le dictateur, s’organisent, ville par ville, avec et dans le syndicat, avec plusieurs partis politiques, pour ne pas se laisser voler la « révolution ». Des comités locaux se constituent.

En Egypte, les habitants s’organisent contre les pillards.

Communistes français, comme nos camarades tunisiens et égyptiens, nous faisons, évidemment, le choix de soutenir le processus révolutionnaire.

Nous invitons à participer à toutes les initiatives pour :

- Dénoncer le plus fortement la répression et les crimes commis par les dictatures

- Affirmer le soutien du peuple français aux mouvements populaires pour leur renversement, pour des libertés politiques, pour des droits sociaux et économiques, pour le recouvrement de la souveraineté des peuples.

- Pour que la politique française, les accords économiques et commerciaux, soient entièrement revus dans l’intérêt d’une coopération mutuellement avantageuse.

Déjà les « agences de notation », instruments de la finance mondiale, « dégradent la note » de la Tunisie pour faire pression sur la transition démocratique. Les mêmes servent de prétextes aux sacrifices que l’on demande aux travailleurs français.

A chacun ses solidarités ! Sarkozy et cie défendent leurs amis Ben Ali et Moubarak ! L’intérêt des travailleurs français les conduit naturellement à soutenir les travailleurs tunisiens et égyptiens !

 

L’embrouille des 35 heures revient pour alimenter le débat droit/gauche d’ici 2012

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Manuel Valls, quoiqu’il pense de lui-même, est une personnalité politique de second plan. Le fort écho accordé à ses déclarations en faveur d’une remise en cause des « 35 heures » et de l’allongement de la durée moyenne hebdomadaire du travail correspond à un calcul politique qui le dépasse.

Il s’agit de faire de cette question l’un des sujets centraux qui doivent animer l’interminable campagne électorale des présidentielles de 2012. Il est de nature à mettre en scène pour les électeurs une polarisation gauche/droite.

La gauche défendra les lois de 1999 et de 2000 de Mme Aubry, présentées comme une avancée sociale mais qui, en fait, ont accordé des cadeaux énormes au patronat contre des avantages très précaires à une partie des salariés.

La droite, en partie, rejointe par des petits politicards comme Valls, pousse le débat sur les « 35 heures » pour obtenir de nouvelles dégradations du droit du travail.

Tout ça, c’est pour 2012.

Le gouvernement, par la voix du ministre Xavier Bertrand, a pris garde de rassurer les patrons de PME et du MEDEF. Il n’est pas question pour le pouvoir, quelques semaines après les grosses mobilisations de salariés pour défendre les retraites, de recréer un nouveau front de lutte qui pourrait remettre en cause tous les avantages attribués au patronat depuis 2000 par les dispositions sur la flexibilité ou la défiscalisation des heures supplémentaires. Pas question davantage de remettre en cause les accords négociés par entreprise avec les syndicats.

La semaine de travail de 35 heures est encore à conquérir.

Les lois Aubry coûtent très cher aux travailleurs. Les exonérations de cotisations sociales patronales aux dépens de la Sécu et budget de l’Etat, au nom des « 35 heures », représentent 20 milliards d’euros par an, davantage que le déficit affiché. La « modération salariale » dictée par la gauche plurielle a permis de bloquer les salaires réels pendant des années. La flexibilité généralisée du travail, dans le cadre de l’annualisation du temps de travail, a permis au patronat de profiter d’importants gains de productivité. Aubry l’appelait la « souplesse ».

En échange, une petite partie des salariés a réellement vu son temps de travail hebdomadaire diminuer, au prix d’une augmentation de l’intensité du travail, de la chasse aux « temps morts », du rétablissement des pointeuses et des mouchards. D’autres ont gagné quelques jours de « RTT ».

L’effet sur l’emploi n’a pas pu être démontré, tellement l’intensification de la charge de travail a été grande.

Ces quelques avantages ont été méthodiquement rognés, à cause de la faiblesse de la loi, après le retour de la droite en 2002. Les salariés des PME n’en auront jamais bénéficié. Les patrons qui en ont besoin peuvent maintenir la semaine de 39 heures, et recourir aux heures supplémentaires comme au chômage partiel à moindre coût, aux frais de la collectivité.

Le patronat est prêt à en profiter encore plus. Passer à la semaine officielle de 38 heures, en finir avec les jours de RTT, sans augmentation de salaire et sans remise en cause des déductions de cotisation sociale, ne peut que lui plaire ! Au nom de la compétition mondialisée, bien sûr !

Communistes, nous serons au premier rang pour combattre la remise en cause de tous ces acquis des travailleurs.

Pour autant, il n’est pas question pour nous de rentrer dans la mythification des lois Aubry et l’héritage de la gauche plurielle.

Les 35 heures hebdomadaires réelles, la suppression des exonérations de cotisations patronales, la fin de la « flexibilité », des augmentations de salaires : voilà les revendications syndicales et politiques que nous appuyons et que nous portons !

Sans embrouillage !

A tour de rôle, les parents d’élèves de David-et-Maigret bloquent l’école jusqu’à nouvel ordre. Ils refusent sa fermeture envisagée.

Saint-Quentin  

Les parents bloquent David-et-Maigret

Auteur : Thomas DELAVERGNE
Article paru le : 26 janvier 201Agrandir la photo

A tour de rôle, les parents d’élèves de David-et-Maigret bloquent l’école jusqu’à nouvel ordre. Ils refusent sa fermeture envisagée. dans Luttes, grèves, manifs L’Aisne Nouvelle

Branle-bas de combat lundi peu avant 9 heures à Champagne-Artois. Devant l’école David-et-Maigret, les parents d’élèves affichaient leurs banderoles après avoir bloqué l’établissement.
« On ne veut pas de problème, donc on n’est pas rentré dans les classes. On a juste fait part de notre mécontentement face à la fermeture annoncée de notre école », prévient la mère d’un CM2. A tour de rôle, les parents se relaient devant les grilles de l’école.
Ce blocage symbolique ne laisse pas les enfants dans la rue pour autant. « Avec ce froid, nos petits sont évidemment en classe avec leur enseignant. Mais pour faire part de notre mécontentement, on a laissé les cartables à la maison », prévient Angélique Godereaux.

« Je suis prête à scolariser mon fils à la maison »

« Il faut savoir qu’on bloquera l’école tant qu’on ne l’aura pas sauvée. Personnellement, je suis prête à scolariser mon fils chez moi l’an prochain plutôt que l’envoyer à Bachy, Ferdinand-Buisson ou Paringault », poursuit déterminée la coordinatrice du mouvement de parents d’élèves.
Les membres du collectif s’indignent que cette possible fermeture se fasse autour de deux motifs infondés à leurs yeux. « Quand j’entends que l’enseignement n’est pas bon, comment expliquez-vous que mon fils ait 73,5 et 75 sur cent à son évaluation en CM2 ? », s’emporte une mère. Tous les parents saluent la qualité de l’enseignement. L’attachement à l’école laïque et républicaine est également revendiqué, avec des effectif s à dimension humaine. « Ils sont 23 dans la classe de mon fils, c’est idéal pour travailler », assure cette maman d’un maternelle.
Le second motif injustifié, selon le collectif, réside dans « l’excuse » de la diminution démographique. « On a fait de notre côté un inventaire des effectifs à la rentrée prochaine. Ce n’est pas fini et il y aura déjà quatre enfants en plus », tient à préciser Angélique Godereaux. Elle insiste pour rappeler qu’en 2010 deux enfants supplémentaires ont rejoint les effectifs de

David-et-Maigret.
Un père lâche un brin sardonique : « A la dernière réunion, la Ville nous dit qu’on peut inscrire nos enfants dans l’école de notre choix si David-et-Maigret ferme. J’aimerais bien savoir comment ils feront si on décide de tous les inscrire au même endroit ».
Face au statu quo, les parents commencent à trouver le temps long. Hier matin, le collectif annonçait que Xavier Bertrand devait prendre le dossier en main. Une information à prendre au conditionnel.
« On tient juste à rappeler qu’on sera là jusqu’à temps qu’on est gain de cause. Cette école, on y tient », assène Angélique Godereaux.

 

Partout des luttes à La Poste : 2011 : l’année de leur convergence pour inverser le processus de privatisation ?

Privatiser la poste ? Faut vraiment être timbré !Les luttes font boule de neige à La Poste dans toute la France !

Rien que depuis le 1er janvier 2011, nous avons recensé toutes ces batailles locales contre la même politique de la direction :

Cela fait deux mois que les facteurs du LAUZET dans les Alpes-de-Haute-Provence sont en grève. Ils refusent la délocalisation de leur bureau à Barcelonnette, ce qui représenterait pour eux 11.000 km de transport supplémentaires par an ! La mobilisation s’étend contre la désertification rurale.

Dans le 2ème arrondissement de MARSEILLE, les 53 facteurs poursuivent leur grève, à 100%, depuis presque 100 jours contre le recours à l’intérim pour combler les tournées à découvert, pour l’emploi stable. Là aussi, ils sont de plus en plus soutenus.

A ESBLY, en Seine-et-Marne, au bout de 6 jours de grève, les facteurs ont gagné l’embauche d’un CDI et la titularisation d’un CDD.

A PLOZEVET dans le Finistère, la grève dure depuis 30 jours pour le maintien des horaires d’ouverture du bureau. La mobilisation des usagers avec les postiers est constante.

A NANTES-DOULON, grève le 11 janvier contre la suppression de plusieurs guichets « toutes opérations » dans le cadre de la restructuration du bureau.

A RENNES la grève s’étend contre l’ouverture des bureaux le samedi après-midi sans personnel supplémentaire.

A AUXERRE, 16ème jour de grève contre la suppression de 4 tournées sur 42 au CDIS.

Etc. dans les Pyrénées-Orientales, les Côtes-d’Armor…   

 

A entendre le débat politique dominant, tout ce qui compte, c’est la préparation des élections de 2012, les primaires dans les différents camps. Alors 2011, une année blanche politiquement ?

Non, sûrement pas ! Salariés, nous ne pouvons pas nous permettre de patienter dans l’illusion d’un changement qui viendrait tout seul, comme ça, par les urnes. La dégradation de nos salaires, de nos conditions de travail, de logement a dépassé le stade du supportable. Et pendant ce temps, on annonce le retour des profits record pour les entreprises du CAC40.

D’ailleurs, pour le pouvoir, 2011 n’a rien d’une année d’attente.

Dans ses vœux, même si c’est sur un ton plus humble que d’habitude (la bataille des retraites est récente), Sarkozy a annoncé la couleur. Son gouvernement compte accélérer encore sa politique de casse économique et sociale : une fiscalité encore plus injuste, de nouvelles aides aux licencieurs, une loi sur la « dépendance » pour ponctionner les salariés et les retraités, la poursuite des privatisations, des dizaines de milliers de suppressions d’emplois dans le secteur public…

Tout cela au nom des « déficits » que sa politique fabrique elle-même, de l’Europe du capital et de son euro.

Il y a à peine quelques semaines, la mobilisation pour la défense des retraites a montré que des forces considérables existent pour mettre en échec la politique au service du patronat.

A LA POSTE AUSSI, le rapport de force existe pour stopper le processus de privatisation et commencer à l’inverser.

Chaque semaine, dans des dizaines d’endroits en France, des postiers font grève contre les restructurations. Cela ne se dément pas, au contraire, depuis le 1er janvier 2011, à Auxerre, à Marseille, dans le Finistère ou dans les Alpes-de-Haute-Provence…

Le soutien des usagers vient presque naturellement. La défense de La Poste, dans toutes ses branches, est un point de convergence des luttes à la mesure de ce que représente notre service public pour le pays.

On l’a vécu en 2009 avec les pétitions de masse contre la loi antipostale. Maintenant tout le monde peut constater que les 2,7 milliards d’euros d’apport d’argent public, qui ont servi de prétexte au changement de statut, vont servir à supprimer des emplois, à racheter et renflouer des banques privées, à continuer de faire de la Banque postale une banque aussi pourrie que les autres.

Retraite, Poste : la question essentielle, c’est celle de la perspective politique.

Nous disons que le changement proviendra du rassemblement dans les luttes et non de combinaisons pour une alternance en 2012. Parallèlement, il faut sortir du consensus des forces de l’alternance et mettre en avant des propositions de rupture.

Non à la soi-disant fatalité de l’allongement de la durée de cotisation !

Non à la soi-disant fatalité des directives européennes de mise en concurrence (théoriquement complète pour les activités postales depuis le 1erjanvier) et de marchandisation des activités de service public.

Oui à la défense, pied à pied, à la reconquête du monopole public, du statut des entreprises publiques et des salariés !

L’explosion de la souffrance au travail à La Poste est directement liée à ce processus de privatisation, à la recherche de l’exploitation maximale du salarié, à une politique du personnel visant à éradiquer l’esprit de service public de notre entreprise.

Les patrons savent ce qu’ils font. Ils cherchent à développer la résignation, le repli sur soi.

La lutte collective devient une question vitale.

Scandaleux projet de décret sur la pénibilité : un mauvais coup qui en cache d’autres

Avec la loi Woerth, le gouvernement a osé prétendre qu’il engageait une prise en compte de la pénibilité au travail.

Avec le projet de décret d’application qu’il vient de communiquer aux organisations syndicales (20 janvier 2011), on peut vérifier que c’est tout le contraire.

 

D’abord les rares salariés concernés ne connaîtront aucune amélioration de la situation présente mais seulement le maintien à 60 ans de l’âge de leur droit à la retraite.

Ensuite, ce n’est pas l’exposition à des facteurs de pénibilité, entraînant une réduction de l’espérance de vie, qui déclenche l’ouverture de ce « droit » mais le taux d’incapacité constaté. Seuls des travailleurs très usés, abîmés, inutiles au patronat – 20% d’incapacité, c’est par exemple l’équivalent de deux doigts en moins -seront sortis un peu moins tard du marché du travail.

 

Le projet de décret restreint encore le nombre de cas.

 

Les salariés ayant une incapacité reconnue à un taux supérieur à 20% ne seront concernés qu’à condition qu’au moins 10 de ces 20% résultent d’une même maladie professionnelle (MP) ou d’un même accident du travail (AT).

 

Pour les salariés dont le taux d’incapacité se situe entre 10 et 20%, ne seront concernés, de la même manière, que ceux dont une même MP ou un même AT a entraîné plus de 10% de cette incapacité.

Ils devront en outre avoir été exposés pendant une durée d’au moins 17 ans à des facteurs de risque.

Enfin, c’est à eux-mêmes qu’il reviendra de justifier de cette durée d’exposition devant une commission interdisciplinaire.

 

Ces restrictions sont scandaleuses. 17 ans d’exposition ! C’est une provocation à l’égard du monde du travail.

 

Dans le même temps, on voit comment la loi Woerth commence à remettre en cause la définition même des AT-MP et l’acquis historique que représente pour tous les salariés la présomption d’imputabilité.

La responsabilité des accidents du travail et des maladies professionnelles (suivant le secteur d’activité) pour lesquels est calculé un taux d’incapacité, incombe aujourd’hui automatiquement à l’employeur. Avec ce dispositif sur les facteurs de risque, on commence à inverser la charge de la preuve, aux dépens du salarié.

 

La loi Woerth porte la négation totale de la prise en compte de la pénibilité pour les retraites, écarte tout de dispositif de prévention.

Le projet de décret est inacceptable.

La mobilisation contre la loi Woerth a pris l’ampleur que l’on sait sans arriver pour l’instant à la mettre en échec. Tous les motifs demeurent pour chercher, en convergence avec d’autres luttes, à reprendre le mouvement avant son application au 1er juillet 2011

Invitation aux voeux de la section de Saint-Quentin du PCF, et présentation de nos candidats pour les éléctions cantonales de mars 2011,Vendredi 28 janvier 19H

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Article de l’Aisne nouvelle : Les écoles David-et-Maigret et Kergomard devraient fermer, selon l’inspection académique qui l’a annoncé lors d’une réunion houleuse. Et interdite à la presse.

Saint-Quentin  

Deux écoles menacées de fermeture

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Article de l'Aisne nouvelle : Les écoles David-et-Maigret et Kergomard devraient fermer, selon l'inspection académique qui l'a annoncé lors d'une réunion houleuse. Et interdite à la presse. dans Luttes, grèves, manifs Des parents d’élèves remontés après la réunion d’information de l’inspection académique qui projette de fermer deux écoles à la rentrée prochaine. Une première depuis 2003. Du côté de la Ville et de l’Education nationale, on tente de résister à la bronca. (Photos : G.H.)

Le nombre de classes fermées par l’Education nationale a beau ne pas avoir encore été dévoilé — il ne le sera qu’au printemps lors du prochain Conseil départemental de l’Education nationale (CDEN) -, cela n’a pas empêché le conseil général d’évoquer un « tsunami » avant les vacances de Noël. Avec le chiffre de 130 classes menacées dans le département. A Saint-Quentin, on sait déjà que les écoles Pauline-Kergomard et David-et-Maigret devraient fermer à la rentrée prochaine. Voilà les perspectives qui ont été annoncées aux parents d’élèves lors de deux réunions au centre social Artois-Champagne lundi et mardi soir.
Nous nous sommes rendus à la deuxième consacrée à David-et-Maigret. « Vous ne rentrez pas, la presse n’a pas été conviée. Ou alors, on arrête la réunion. », nous fait-on savoir. Juste à côté, on croise un Olivier Tournay, conseiller municipal (PC) qui a pu rester mais auquel on a demandé de se taire (lire encadré).« Vous allez faire le jeu du privé »

Nous restons donc poliment à l’extérieur. Pas grave, de toute façon, les parents d’élèves réfugiés à l’intérieur crient suffisamment fort contre les représentants de l’inspection académique et de la Ville pour que ne s’échappe de cette réunion « secrète » plus que quelques bribes.
« Avec ce genre de décisions, vous allez faire le jeu du privé ! Les parents vont choisir d’autres écoles », lance une voix tonitruante. « Les gens vont arriver dans une école qu’ils ne connaissent pas, vous imaginez un peu… » « Moi, ce que je ne comprends pas, c’est que vous ayez déjà les chiffres de l’année prochaine alors que les inscriptions n’ont même pas encore démarré ! », s’indigne une autre.
En face, Chantal Vasselet, inspectrice de l’académie Saint-Quentin 1, Patricia La Botelane, inspectrice académique pour Saint-Quentin 2, Françoise Jacob, maire adjointe à l’Enseignement, Colette Blériot, maire adjointe aux Quartiers, ont bien du mal à faire valoir leurs arguments dans le brouhaha ambiant.
Pour s’en convaincre, quelques réactions glanées à l’issue de la réunion. Les parents excédés, il n’y a qu’à tendre le stylo pour en ramasser… Comme Sandy Chatelain, avec cinq enfants de 4 à 11 ans qui y sont scolarisés, est touchée de plein fouet par la nouvelle. « L’année prochaine ? Je ne veux même pas y penser. » « Il faut aussi penser aux nourrices. Comment vont faire les parents d’élèves ? Il y a déjà assez de chômage comme cela à Saint-Quentin », reprend Géraldine Hurtebise.
Les réactions ont beau fuser de toute part, les parents d’élèves ont déjà en tête le blocage qui s’annonce lundi…
 

LES DISPOSITIONS SONT DEJA PRISES AU CAS OU…
« L’année dans le secteur Hanotaux – qui comprend David-et-Maigret et Kergomard, les écoles nommées ci-dessous, NDLR -, nous avions pris la décision

de ne fermer aucune classe pour préférer une logique globale par zone, d’où la fermeture des deux écoles qui est préconisée cette fois-ci. Mais rien n’est officiel. Le CDEN ne décidera qu’au printemps et selon les moyens qui sont effectivement arrêtés des fermetures définitives », précise Patricia La Botelane, inspectrice académique pour Saint-Quentin 2. Néanmoins, nous avons souhaité prévenir les parents en amont pour qu’ils puisent s’organiser au cas où. »
En réalité, il semble bien que l’inspection académique a dû réagir en urgence à des fuites qui circulaient déjà sur l’avenir des deux écoles. Pour expliquer sa probable future décision, elle met en lumière les baisses d’effectifs constants à Saint-Quentin : moins 1 100 élèves en dix ans. David-et Maigret compterait actuellement 67 élèves avec trois classes et Kergomard une cinquantaine avec trois classes. Si la décision de fermer les deux écoles se confirme, cela ferait donc au minimum six classes supprimées.

Les locaux conservés

Les dispositions en cas de fermeture semblent en tout cas bien avancées Les parents pourront scolariser les élèves dans les écoles environnantes de leur choix. A savoir Clin, Bachy, Ferdinand-Buisson, Montplaisir, Paringault. Dans ce cadre, la Ville a d’ores et déjà prévu d’installer un service de restauration scolaire à Ferdinand-Buisson, et Montplaisir. Quant aux anciens locaux, ils ne seront pas détruits et pourraient servir à des associations.

 

 

 

ECOLE BLOQUEE LUNDI, RASSEMBLEMENT SAMEDI
« L’école David-et-Maigret sera bloquée dès lundi matin, annonce déjà Angélique Godereaux, coordinatrice du mouvement de parents d’élèves. On ne va pas lâcher comme ça, on n’est pas prêt à se laisser faire. » Les parents sont invités par le mouvement à envoyer les élèves, mais sans cartables. « De toute façon, nous empêcherons les cours de se tenir », précise Angélique Godereaux. Jeudi et vendredi, par contre, le collectif n’envisage aucune action. Les élèves devraient donc pouvoir assister à leurs leçons normalement. Parallèlement à cette action « commando », les parents entendent bien rencontrer le maire Xavier Bertrand pour qu’on leur « explique la situation ».
De son côté, le PCF a déjà prévu d’organiser un rassemblement « contre la casse de l’école » samedi à 15 h 30 devant l’Hôtel de ville en signe de soutien.
Le conseil général, en parlant de « tsunami dans les écoles », avait déjà lancé la campagne des cantonales à la fin 2010 avec l’école comme un des thèmes majeurs dans l’affrontement droite/gauche. Le rassemblement de samedi pourrait bien en être le premier épisode à Saint-Quentin. Heureusement, pour la majorité en place, les décisions officielles de fermeture ne devraient tomber qu’une fois les élections passées.
Auteur : Jérôme POINSU
Article paru le : 21 janvier 2011

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Ecole : MOBILISATION NATIONALE Samedi 22 Janvier-Liste des manifestations

 A l’automne, par millions pour la défense des retraites, nous avons montré que les forces existent dans ce pays pour mettre en échec la politique au service du patronat et de l’argent. Maintenant, on nous incite à patienter en regardant en spectateur la pièce de boulevard que nous jouent les prétendants à la candidature en 2012, sur fond de large consensus politique (UE, austérité…).
 
Nous pouvons et devons lutter tout de suite pour gagner ! Dans les semaines qui viennent, certains syndicats enseignants envisagent des luttes, des grèves déterminées. C’est notre affaire à tous de les soutenir.

POUR L’AVENIR DE L’EDUCATION NATIONALE, POUR L’AVENIR DE NOTRE PAYS !

« Celui qui ouvre une porte d’école, ferme une prison » (Victor Hugo – 1847).
 

Rassemblement SAMEDI 22 JANVIER  15H30

Devant la Mairie de Saint-Quentin

Venez nombreux et entrez dans la lutte

01 – Ain
Bourg-en-Bresse : départ à 10h30 du marché couvert +manifestation devant la mairie de Divonne à 10h30

02 – Aisne
Laon : 10h30, Préfecture

03 – Allier
Clermont-Ferrand : 14h Devant la Faculté de Lettres, Boulevard Gergovia

04 – Alpes-de-Haute-Provence

05 – Hautes-Alpes
Gap : 11h Esplanade de la paix

06 – Alpes-Maritimes
Nice : 10h00, Église Notre Dame

07 – Ardèche
Privas : 10h30, Inspection d’Académie

08 – Ardennes
Charleville-Mézières : 10h Place Ducale

09 – Ariège

10 – Aube
Troyes : 11h devant la Préfecture

11 – Aude
Carcassonne : 9h30, croisement rue G. Clemenceau et rue F. Mistral

12 – Aveyron
Rodez : 10h30, Préfecture

13 – Bouches-du-Rhône
Marseille : 14h00, Canebière

14 – Calvados
Caen : 14h30, Place du Théâtre

15 – Cantal
Aurillac : 11h30, Place du marché

16 – Charente

Angoulême : 10h30 Rassemblement devant l’Inspection d’Académie de la Charente
17 – Charente-Maritime
La Rochelle : 11h00, Place de Verdun
Saintes : 11h00, Palais de Justice

18 – Cher
Bourges : 14h30, Place Cujas

19 – Corrèze

Tulle : 10h30, Inspection Académique

2A – Corse-du-Sud

2B – Haute-Corse

Ajaccio : rassemblement et point presse devant la Préfecture à 10h30

21 – Côte-d’Or
Dijon : 11h, Place Darcy

22 – Côtes-d’Armor
Saint-Brieuc : 10h30, Préfecture

23 – Creuse
Gueret :  Rassemblement à 10h30 devant l’IA de la creuse

24 – Dordogne
Périgueux : 10h30, Mairie

25 – Doubs
Besançon : 14h00, Place Pasteur
Montbéliard: 10h00 , Sous-Préfecture

26 – Drôme
Valence : 10h champ de mars Manifestation

27 – Eure
Evreux : 14h30, Miroir d’Eau (face à Forum)

28 – Eure-et-Loir

Chartres : 14h00, Place des Halles

29 – Finistère
Quimper : 11h00, Inspection Académique

30 – Gard
Nimes : Départ 10h30 Maison Carrée.

31 – Haute-Garonne
Toulouse : 10h30, Place Jeanne d’Arc

32 – Gers
Auch : 10h00 Auch, Patte d’oie

33 – Gironde

34 – Hérault
Montpellier : samedi 22 à 10h 30 RDV Place de Thessalie.

35 – Ille-et-Vilaine
Rennes : 11h00, Mairie

36 – Indre
Châteauroux : 10h30, Place de la République

37 – Indre-et-Loire
Tours : Place Jean Jaurès 10h.
38 – Isère

39 – Jura
Lons : 10h00, Place de la Liberté

40 – Landes
Dax : 10h30, Marché
Mont de Marsan : 10h30, Marché

41 – Loir-et-Cher

Blois : Préfecture 14h.

42 – Loire
Saint Étienne : 10h00, Place Jean Jaurès

43 – Haute-Loire

44 – Loire-Atlantique

Nantes : 10h30, Cours des 50 otages

45 – Loiret
Orléans : 14h30, Inspection Académique
Montargis : 14h30, Sous Préfecture

46 – Lot
Cahors : 10h30, Mairie

47 – Lot-et-Garonne

Agen : 10h30, Place des laitiers

48 – Lozère
Mende : Préfecture à 11h

49 – Maine-et-Loire
Angers : 10h30, Jardin du Mail

50 – Manche

51 – Marne

52 – Haute-Marne
Chaumont : 9h00, Marché

53 – Mayenne

54 – Meurthe-et-Moselle

55 – Meuse

56 – Morbihan

Vannes : 11h Préfecture

57 – Moselle
Metz : 10h00, Inspection Académique

58 – Nièvre

59 – Nord

Lille : 14h30, Porte de Paris

60 – Oise

61 – Orne
Alençon : 11h00, Cité administrative

62 – Pas-de-Calais
Lille : 14h30, Porte de Paris

63 – Puy-de-Dôme
Clermont-Ferrand : 14h00, Faculté des Lettres

64 – Pyrénées-Atlantiques
Bayonne : rassemblement à 10h 30 devant le Musée basque
Pau : rassemblement à 11h30, Place Clemenceau

65 – Hautes-Pyrénées

Tarbes :10h 30, rassemblement à la Place Verdun

66 – Pyrénées-Orientales
Perpignan : 10h30, Préfecture

67 – Bas-Rhin
Strasbourg : 14h30, Place KLéber

68 – Haut-Rhin

Mulhouse : 11h00, Place des victoires.

69 – Rhône
Lyon : 14h00, Place des Terreaux

70 – Haute-Saône

71 – Saône-et-Loire

72 – Sarthe
Le Mans : 14h30, Place de la République

73 – Savoie
Chambéry : 11h00, Statue des Éléphants

74 – Haute-Savoie
Annecy : 14h30, Préfecture
Thonon : 14h30, Square Aristide Briand

75 – Paris
Paris : 14h30, Métro Luxembourg

76 – Seine-Maritime
Rouen : 14h30, Théâtre des Arts

77 – Seine-et-Marne
Paris : 14h30, Métro Luxembourg

78 – Yvelines
Paris : 14h30, Métro Luxembourg

79 – Deux-Sèvres
Niort : 10h00, Marché

80 – Somme
Amiens : 14h30, Place Gambetta

81 – Tarn

82 – Tarn-et-Garonne
Montauban : Préfecture à 10h30

83 – Var
Toulon : 10h, Place De La Liberté

84 – Vaucluse
Avignon : 14h, jonction rue de la République et Place de l’Horloge.

85 – Vendée

86 – Vienne
Poitiers : 11h00, Rectorat

87 – Haute-Vienne
Limoges : 10h30, Place de la Motte

88 – Vosges
Épinal : 11h00, Inspection Académique

89 – Yonne

Auxerre : 14h30, Place de l’Arquebuse

90 – Territoire de Belfort

91 – Essonne
Paris : 14h30, Métro Luxembourg

92 – Hauts-de-Seine
Paris : 14h30, Métro Luxembourg

93 – Seine-Saint-Denis
Paris : 14h30, Métro Luxembourg

94 – Val-de-Marne
Paris : 14h30, Métro Luxembourg

95 – Val-d’Oise
Paris : 14h30, Métro Luxembourg

La lutte des classes, hier, seulement sur invitation – article courrier picard – [fermeture de l'école David-et-Maigret]

Un élu de l’opposition expulsé puis invité à se taire, la presse conviée à sortir, des parents d’élèves remontés : l’école David-et-Maigret devrait fermer.

La réunion sur l’avenir de l’école David-et-Maigret promettait d’être chaude. Elle l’a été. À un point tel qu’avant qu’elle ne débute, les esprits bouillonnaient déjà. «Mais c’est quoi ça, ils ne laissent pas rentrer tout le monde ? », interroge, dégoûtée, une parente d’élève.

À l’entrée de la salle du centre social Artois-Champagne, un agent féminin de la Ville note sur une feuille les présents à partir d’une lis­te de noms. Les esprits s’échauffent. Olivier Tournay, conseiller munici­pal d’opposition (PCF), se fait physi­quement expulser des lieux par un parent d’élève qui aurait craint que par la faute de l’élu, la réunion ne puisse se tenir. Puis, il revient en catimini. «Il nous soutient, nous l’avons fait venir », lance d’un ton emporté Angélique Godereaux, représentante des parents d’érèves.

Patricia Botlanne, inspectrice d’académie à l’origine de la réunion, tente d’apaiser les salles. « Ce soir, ce n’est pas un débat, il était important de vous rencontrer pour vous expli­quer l’historique. Je ne vais pas cher­cher à vous convaincre… » Protesta­tions dans la salle.

Dans ce grand exercice de transpa­rence, «d’explication de l’historique » pour reprendre les termes employés, la presse est conviée à quitter les lieux.

 

« Pas de leçon de démocratie »

«Monsieur Tournay, vous sortez », appuie Françoise Jacob. « Je suis élue, comme vous « , rétorque le conseiller communiste. «.Je suis ici en tant qu’adjointe à l’Enseignement, précise  Françoise Jacob, je n’ai pas de leçon de démocratie à recevoir de votre part. » Le ton monte. «Si vous prenez la parole, on vous fait sortir », tente de conclure l’adjointe.

À ses côtés, une autre adjointe, Colette Blériot, ne rentre pas dans la mêlée. Avant l’entame de la réunion, elle avait pris soin de préciser qu’elle était ici en tant «qu’administratrice de l’école » depuis 15 ans et non comme élue de la majorité municipale. Nuance subtile. Après la réunion, Olivier Tournay exprimait sa frustration de n’avoir pu s’exprimer : «Ily a 18%de chômage dans ce quartier, il faut donner à sa population les moyens de s’en sortir », nous dit-il en substance.

L’école David-et-Maigret, proche de la cité Champagne-Artois, accueille environ 70 élèves répartis sur trois classes de maternelle, CP-CE1 et CE2. Ce n’est pas seule­ment un poste qui serait supprimé à la rentrée, mais la complète ferme­ture de l’école qui est envisagée. Les enfants seraient scolarisés à Parin- gault, Buisson, Bachy et Montplaisir d’après une mère d’écolier. La faute, selon l’inspection d’académie, au manque d’effectif sur ce secteur de la ville.

« On ne se laissera pas faire, martèle la représentante des parents d’élè­ves Angélique Godereaux. On ira jus­qu’à bloquer l’école s’il le faut. »

Dans ce combat, l’école Maigret pourrait être rejointe par l’école Ker- gomard (cité Billion), qui recense une trentaine d’enfants. «Elle est menacée aussi de fermeture, les parents vont nous rejoindre », pense Angélique Godereaux. Déjà, cette dernière a fait circuler une pétition dans la cité Champagne-Artois et procède à des « inscriptions », dit-elle, des enfants pour la prochai­ne rentrée. Qui n’aura peut-être pas lieu à David-et-Maigret.

 

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L’inspectrice d’académie Patricia Botlanne, hier, devant des parents remontés.

 

CYRIL RAINEAU

 

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« Celui qui ouvre une porte d’école, ferme une prison » (Victor Hugo – 1847). Mettre un coup d’arrêt à la politique de sabotage!

 Manifestations partout en France, samedi 22 janvier 2011

A saint Quentin : 15H30 DEVANT LA MAIRIE

A l’appel des syndicats, des associations de parents d’élève, etc.

Le budget 2011 programme à nouveau la suppression de 16.000 emplois à la rentrée dans l’Education nationale. Ils s’ajouteraient aux 66.000 postes déjà rayés des cadres depuis 2007.

Pourtant le nombre d’élèves scolarisés va encore augmenter en 2011 de 48.000 dans le secondaire et de 9.000 dans le primaire.

Ces choix budgétaires sont synonymes de classes plus chargées, de réduction des enseignements dispensés, des heures de soutien ou de certaines formations professionnelles notamment, de fermetures d’école aussi bien en zones rurales qu’urbaines.

En parallèle, le gouvernement démantèle la formation pédagogique des enseignants, développe la précarité dans le recrutement.

Les résultats de cette politique se font sentir, dans les familles, dans les villages et les quartiers, dans l’économie.

Les évaluations nationales et internationales constatent la baisse générale des résultats du système scolaire français et en particulier le développement rapide des inégalités.

Il ne s’agit pas d’une fatalité économique mais d’un choix politique du pouvoir : celui du sabotage de l’Ecole laïque et républicaine, celui du recul du niveau de formation des travailleurs et citoyens de France.

Notre système, l’école publique, gratuite, laïque et républicaine a fait ses preuves. Par exemple, nos écoles maternelles, si dangereusement attaquées, sont un modèle envié, très supérieur aux systèmes payants et non scolaires de garde d’enfant qui prédominent dans les autres pays européens. 

Mais l’éducation nationale est malade d’une politique qui l’empoisonne peu à peu.

La question financière n’est qu’un prétexte. Les emplois supprimés en 2010 dans l’éducation pèsent largement moins que les 700 millions d’euros que coûte annuellement l’intervention de l’armée française dans la guerre américaine en Afghanistan, 40 fois moins que la fortune de Mme Bettencourt. Pour subventionner l’école privée, le gouvernement (comme certaines collectivités) trouve aussi des centaines de millions d’euros à attribuer en exonérations d’impôt et de cotisations sociales, en subventions, prélevés sur l’intérêt national.

Le projet du pouvoir en France, conforme à la « stratégie de Lisbonne » définie en 2000 par l’UE, consiste à

- développer le marché lucratif des formations en développant les inégalités et la « concurrence ». La suppression de la carte scolaire, les pressions pour faire éclater l’unité de l’éducation nationale rentrent pleinement dans cette logique de privatisation larvée de l’éducation.

-  abaisser l’offre d’éducation au niveau des besoins immédiats du patronat, lequel casse des centaines de milliers d’emplois qualifiés en France chaque année. Le passage du Bac pro en 3 ans, la dévalorisation des BEP en sont des exemples.

-  réduire la formation générale, l’acquisition de la culture, de l’esprit critique, pourtant si nécessaires dans un monde en mutation constante, parce qu’elles donnent aux citoyens en formation des éléments pour contester leur exploitation, le règne de l’argent sur notre société. La suppression d’horaires d’histoire au lycée, la perversion des enseignements des sciences économiques et sociales selon l’idéologie patronale, portent la marque de cette vision rétrograde.

Enseignants, parents, lycéens, citoyens, nous subissons tous cette politique à des degrés différents. Les difficultés d’inscription en maternelle, la hausse des coûts réels d’éducation pour les familles, la dégradation des conditions de travail et d’enseignement, la désertification des territoires, la perspective du chômage : tout cela doit nous pousser à défendre un pilier de notre société : l’école publique !

Arrêtons les saboteurs, commençons à gagner l’inversion de leur politique ! Exigeons

- l’annulation des 16.000 suppressions d’emplois planifiées pour 2011, un programme d’embauche de personnels statutaires et qualifiés !

- l’abrogation des décrets Chatel contre le lycée (réduction des enseignements, rupture d’égalité et soumission des établissements à des intérêts privés).

- le rétablissement d’une véritable formation pédagogique des enseignants.

- le rétablissement et l’extension du soutien scolaire au sein de l’Education nationale

- une carte scolaire conçue dans un objectif de cohésion territoriale et de mixité sociale.

A l’automne, par millions pour la défense des retraites, nous avons montré que les forces existent dans ce pays pour mettre en échec la politique au service du patronat et de l’argent. Maintenant, on nous incite à patienter en regardant en spectateur la pièce de boulevard que nous jouent les prétendants à la candidature en 2012, sur fond de large consensus politique (UE, austérité…).

Nous pouvons et devons lutter tout de suite pour gagner ! Dans les semaines qui viennent, certains syndicats enseignants envisagent des luttes, des grèves déterminées. C’est notre affaire à tous de les soutenir.

POUR L’AVENIR DE L’EDUCATION NATIONALE, POUR L’AVENIR DE NOTRE PAYS !

« Celui qui ouvre une porte d’école, ferme une prison » (Victor Hugo – 1847).

Les services secrets allemands (RFA) reconnaissent avoir recruté le boucher SS Klaus Barbie comme expert de l’anticommunisme

110119barbie.jpg L’hebdomadaire allemand Spiegel vient de faire connaître (15 janvier 2011) des documents d’archive dans lesquels il apparaît que les services d’espionnage allemands (« les renseignements extérieurs fédéraux » de la RFA) ont recruté le criminel contre l’Humanité Klaus Barbie.

Précisément, il a été employé par la RFA en 1966 et 1967. Les services secrets de l’Allemagne de l’ouest l’ont embauché pour, selon les archives retrouvées, son « esprit fondamentalement allemand », ses « positions anticommunistes prononcées » et pour son expertise de la lutte anticommuniste acquise en particulier contre les communistes français pendant la guerre.

 

On le sait largement depuis le procès des années 80: Klaus Barbie, SS et responsable de la Gestapo, s’est distingué en France entre 1942 et 1944 dans la répression de la Résistance, l’usage de la torture, l’assassinat, la déportation des enfants, ce qui lui a valu le surnom de « boucher de Lyon ».

 

On avait appris alors comment les Etats-Unis et notamment la CIA avaient protégé Barbie dès 1946 et l’avaient utilisé dans leur combat contre le communisme. Barbie a été notamment un rouage important dans l’organisation de la dictature fasciste en Bolivie dans les années 60 et 70 et dans l’écrasement des guérillas progressistes où Che Guevara a été assassiné.

 

Aussi, c’est sans grande surprise que l’on accueille les nouvelles informations venues d’Allemagne, vraisemblablement rendues publiques devant les progrès des recherches des historiens de l’extermination nazie.

 

Ce nouvel élément constitue toutefois une nouvelle occasion de souligner combien l’Allemagne de l’ouest, c’est-à-dire l’Allemagne impérialiste d’aujourd’hui, celle qui a annexé l’ex-RDA, n’a jamais cherché à rompre en profondeur avec les autorités de l’Etat nazi.

 

Elle invite à relativiser la campagne orchestrée mondialement par la RFA depuis 20 ans à propos des archives de la Stasi est-allemande, dont les « révélations » n’ont guère amené d’éléments marquants.

 

La RFA s’est construite sur la base des intérêts de l’impérialisme allemand, soutenu en bonne intelligence par les USA. La RDA, elle, se réclamant du socialisme, s’est construite sur des bases antifascistes, en rupture totale avec le nazisme.

 

Qu’apprendrions-nous si, qu’apprendrons-nous quand toutes les archives de la RFA, de ses services secrets, étaient dévoilées ?

Appel au rassemblement contre la casse de l’école, SAMEDI 22 JANVIER A 15H30 et compte rendu de la réunion avec les habitants du quartier,les inspectrices de l’éducation nationale, chapotée par les élues UMP

ecole.jpg20 fermetures de classes en prévisions, dont 4 écoles entiéres, soit près de 500 ENFANTS  concernés à Saint-Quentin.

1ére annonce : Fermeture de l’école maternelle Kergomard aux parents le 17 JANVIER  

2éme annonce: Fermeture de l’école David et Maigret le 18 JANVIER

Compte rendu de cette réunion/ 

Le 18 JANVIER s’est tenue une « réunion d’information » au centre social Champagne Artois sur la question de la fermeture de l’école David et Maigret.

Les parents ont reçu une convocation de la part de l’IEN de Saint Quentin 2 (avec pointage à l’entrée..) pour une réunion avec les représentants de la ville (Mmes Blériot [adjointe aux quartier et Conseillère Générale UMP du canton] et Mme Jacob [adjointe à l'éducation]), les inspectrices de circonscription ( Mmes Vasselet et Le Botlanne ), et la directrice (Mme Thieulot). (les enseignants ont été invités aussi).
 
Participait également, aprés une belle bataille pour entrer et grace à l’intervention des parents d’élèves, Olivier TOURNAY, élu Communiste de l’opposition à Saint-Quentin

Les habitants du quartiers, les communistes (considéreés « non parents d’élèves ») présents ont été empêché d’entrer 

La presse a été interdite et Olivier Tournay interdit de s’exprimer.

 Madame Le Botlanne a expliqué tout le bien fondé de la démarche (pour le bien des enfants et la cohérence pédagogique..). Expliquant, d’une part qu’elle avait (grâce à l’IA) réussi l’année dernière à sauvegarder des classes et d’autre part, que celà n’avait rien à voir avec les 16000 suppressions de poste annoncés dans l’éducation nationale ( et aucun rapport avec une quelconque logique comptable), chacun  connait le refrain….
Lorsque une question a été posée directement à la directrice, Mme Le Botlanne a tenu à introduire la réponse en expliquant fermement que les enseignants, de par leur statut de fonctionnaire d’état était soumis au devoir de réserve (elle a même parlé d’obéissance et a insisté sur l’ »avantage » de la sécurité de l’emploi). 

Les parents ont pris la parole et défendus leurs droits avec ardeur, très mobilisés ils ont voté l’unanimité le refus de fermeture de l’école et ont prévenu la tribune de leur détermination et de leur intention d’occuper l’école.
Mmes Blériot et Jacob,  conseilléres municipales UMP n’ont évidement pas voté contre cette fermeture d’école et leur comparse le Maire et Ministre X.Bertrand était absent….
La mobilisation va continuer, les parents ont lancé un appel pour un rassemblement samedi à 15h30 devant la mairie. Le Parti Communiste Français se joint à cet appel

Rassemblement SAMEDI 22 JANVIER  15H30

Devant la Mairie de Saint-Quentin

Venez nombreux et entrez dans la lutte

Casseroles et objets pour faire du bruit sont les bienvenues…

 

La mobilisation s’organise et le PCF prend toute sa place dans cette  lutte. Ce n’est pas à nous de payer la crise des actionnaires et du grand patronat, soutenus par Sarkozy et sa clique. Contre la casse d l’éducation nationale et du service public en général, Exigeons des moyens pour l’éducation de tous nos enfants :  O           Un arrêt des suppressions de postes dans les services publics de l’éducation. O           Des conditions favorisant la réussite de tous les élèves : pas de classes à plus de 25 élèves, réouverture des classes nécessaires, création des postes d’enseignants, d’éducateurs, etc… nécessaires.  O           Le rétablissement d’une formation initiale et continue de qualité pour tous les personnels de l’éducation. Très loin de la conception capitaliste qui mise sur l’employabilité et le formatage, 

Les communistes envisagent l’école comme un vecteur d’émancipation sociale

La politique de destruction de l’Education nationale devient insupportable. 

Soutien total à la lutte des parents d’élèves et des enseignants 


Xavier BERTRAND, Maire et Ministre UMP du « chômage », se vantait lors de ses vœux et lors du dernier conseil municipal de la progression du nombre d’habitants à Saint-Quentin…. Depuis 2000, la natalité est repartie nettement à la hausse ! Selon l’INSEE, de 700 000 naissances annuelles au début des années 1990, on est passé à 774 800 en 2000, et cela ne cesse de croître, avec plus de 830 000 naissances annuelles depuis 2006 (ceux qui rentrent en CP en 2011), soit une élévation de plus de 7% depuis 2000 où l’on parlait déjà de « baby-boom » !  Détruire l’école, outil de la cohésion sociale, dans les quartiers difficiles, puis faire venir les « Karchers » : on connaît la logique de Sarkozy. Les personnels dénoncent cette politique qui « frappe le cœur même de leur identité professionnelle et du service public d’éducation ». Ils ont raison d’alerter les parents et le pays.   Les prétextes avancés par le gouvernement ne doivent pas cacher la nature de ses choix politiques.   Il n’y aurait plus d’argent dans les caisses de l’Etat et c’est pour cela qu’il faudrait tailler dans le vif de ce qui forme l’avenir de notre pays ? C’est faux ! De l’argent pour l’école, il y en a ! 16.000 emplois supprimés à l’école sont censés faire « économiser » 400 millions d’euros par an au budget de l’Etat. Il faut mettre en rapport cette somme avec, pour ne prendre qu’un exemple :Les 11 milliards d’euros par an de cadeaux au patronat consentis avec la suppression de la taxe professionnelle. Le coût de la participation française à la guerre US en Afghanistan s’élève à 600 millions d’euros par an.

 Le pouvoir, au service du patronat et de la finance, cherche à déstructurer l’éducation nationale. Cela correspond à leurs intérêts à court terme. Ils sont contradictoires avec ceux de la Nation.

Détruire l’école laïque et républicaine, c’est un choix de société pour l’avenir, celui du déclin, de la liquidation financière de pans entiers de l’activité de notre pays. 

Réduire à un « socle commun minimal » les moyens et les contenus des enseignements, l’accès au savoir et à la culture générale, c’est menacer la liberté, l’adaptabilité, l’esprit critique des citoyens de demain.  Le développement économique et social du pays appelle au contraire des générations mieux formées, polyvalentes, créatives. Il est significatif de voir les pays émergents développer rapidement leur secteur éducatif public. Le contraire de la voie choisie par les dirigeants français.

    La dévalorisation des bacs professionnels (en 3 ans au lieu de 4), les menaces générales sur les lycées professionnels correspondent ainsi précisément aux objectifs du patronat et du gouvernement de suppressions de centaines de milliers d’emplois dans l’industrie et d’abandon de filières productives entières. Nous demandons : l’annulation des suppressions de poste et l’arrêt immédiat des fermetures d’écoles le lancement d’un plan de recrutement massif de personnels fonctionnaires, l’abrogation des décrets Chatel sur le lycée, le rétablissement et l’amélioration de la formation professionnelle des enseignants, le rétablissement d’une carte scolaire, le maintien du caractère national des enseignements

 Les moyens existent ! L’argent pour l’école, pas pour la guerre ! L’argent pour l’école, pas pour les dividendes des actionnaires ! 

Nous demandons aussi l’interdiction des financements publics (collectivités locales), hors de l’obligation légale pour le secteur privé sous contrat, aux institutions privées et la suppression du « crédit d’impôt » au soutien scolaire privé. Il représenterait plusieurs centaines de millions  sur les 1,7 milliard que coûte au budget de l’Etat la « niche fiscale » pour l’emploi de personnel à domicile par les ménages les plus aisés.   

Les missions et les principes de l’Education nationale, égalité, recherche de la réussite pour tous, pluralisme, laïcité sont la condition du développement de l’individu, du citoyen, de la société et de la réponse aux besoins économiques de notre pays. 

NON A LA FERMETURE DES ECOLES :DAVID ET MAIGRET ET KERGOMARD A SAINT QUENTIN

auconseilmunicipallecolefaitdebatreference.jpg  Les parents d’éléves  de l’école David et Maigret à Saint -Quentin se mobilisent:

NON à la fermeture de notre école David et Maigret

NON aux fermetures de classe

NON aux classes surchargées

 

Habitants du quartier, PARENTS, grands parents, frères, sœurs, nous sommes tous concernés, notre école de quartier nous y tenons, c’est l’avenir de nos enfants.

Mardi 18 Janvier à 18H au Centre Social Champagne Artois, l’inspection académique, la mairie, nous invitent à une réunion afin de nous annoncer la mauvaise nouvelle : Ils veulent FERMER notre école, pour des raisons d’effectifs, d’économies budgétaires.

Les économies c’est toujours sur notre dos et la crise elle a bon dos et bien NON, ce n’est pas à nos enfants de trinquer.

Et bien NON, l’accès aux savoirs, l’éducation de nos enfants n’a pas de prix, C’est l’avenir de notre pays.

L’urgence est à des classes moins surchargées afin que les enseignants puissent travailler dans de meilleures conditions.

Nous ne ferons aucune concession et nous sommes prêts à lutter.

Rejoignez nous en participant massivement à cette rencontre

LUTTE ET SOLIDARITE

Tous ensemble pour dire NON

Tous ensemble le mardi 18 janvier à 18 H

Les parents d’éleves

Pour le PCF :

La nouvelle est tombée , c’est près de 54 postes qui vont être supprimés dans l’Aisne à la rentrée. De la maternelle au CM2, ce sont nos enfants qui vont être victimes de la politique du gouvernement UMP, représenté par Sarkozy et Xavier Bertrand.A Saint- Quentin cela devrait se traduire par la fermeture d’une vingtaine de classes et de 4 d’écoles entières:

  • L’école David et Maigret, (zone « ambition réussite », école qui souffre déjà des classes à triple niveau surchargées!!).
  • L’école maternelle Kergomard

Nous ne pouvons donner le nom de toutes les  écoles touchées, car sous la pression des élus de l’UMP, nous aurons les détails après les élections cantonales!… Vous avez dit courage politique?….

La mobilisation des familles s’organise et le PCF prendra toute sa place dans cette  lutte.

En France, nous assistons à une véritable saignée des postes de l’éducation nationale et du service public en général: 16 000 postes en moins à la rentrée prochaine, conséquence: augmentation du nombre des élèves dans les classes! Détérioration du service d’éducation!

Sous la présidence Chirac, les postes de fonctionnaires dans l’Éducation nationale avaient déjà été supprimés, sous le prétexte fallacieux d’une baisse momentanée des effectifs d’élèves.

Depuis Sarkozy, la liquidation s’accroît tous les ans.
- 2007 : 8 700 suppressions
- 2008 : 11 200
- 2009 : 13 500
- 2010 : 16 000
- 2011 : 17 000 suppressions annoncées pour la rentrée(*).

Cela ferait 66 400 postes supprimés depuis le début du quinquennat !

Mais depuis 2000, la natalité est repartie nettement à la hausse ! Selon l’INSEE, de 700 000 naissances annuelles au début des années 1990, on est passé à 774 800 en 2000, et cela ne cesse de croître, avec plus de 830 000 naissances annuelles depuis 2006 (ceux qui rentrent en CP en 2011), soit une élévation de plus de 7% depuis 2000 où l’on parlait déjà de « baby-boom » !

L’État, au service du patronat, organise la pénurie, pour pousser, au travers de l’autonomie financière des établissements, à ce que des enseignants contractuels soient embauchés localement. C’est une catastrophe pour l’avenir que d’avoir des enseignants insuffisamment formés et dans l’insécurité et donc manquant de disponibilité pour les élèves à force de courir le cachet. En dénationalisant l’enseignement, le gouvernement accroit les inégalités entre territoires et classes sociales.

On sacrifie les conditions qui pourraient permettre d’améliorer la qualité de l’éducation

Ce ne sont pas aux citoyens de payer la crise des actionnaires et du grand patronat, soutenus par Sarkozy et sa clique.

Contre la casse d l’éducation nationale et du service public en général,

Exigeons des moyens pour l’éducation de tous nos enfants :

  • Un arrêt des suppression de postes dans les services publics de l’éducation.
  • Des conditions favorisant la réussite de tous les élèves : pas de classes à plus de 25 élèves
  • La réouverture des classes nécessaires, création des postes d’enseignants, d’éducateurs, etc… nécessaires.
  • Le rétablissement d’une formation initiale et continue de qualité pour tous les personnels de l’éducation.

 

Vingt-mille manifestants communistes et pacifistes, juifs et arabes défilent dans les rues de Tel-Aviv contre le McCarthysme, le racisme et le fascisme

Traduction AC http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

Vingt-mille militants, Juifs et Arabes, des mouvements et partis de gauche, des organisations de défense des droits de l’Homme ont défilé à Tel-Aviv ce samedi 15 janvier 2010 en protestation contre la décision de la Knesset de mettre en place une commission d’enquête pour examiner les sources de financement des mouvements de défense des droits de l’Homme.

 

La manifestation, sous la bannière « Manifestation (tant que c’est encore possible) pour la démocratie » est partie du Parc Meir de Tel-Aviv, devant le QG du Likoud, en direction du Musée d’art de Tel Aviv, où se tenait un rassemblement auquel des députés du Parti communiste/Hadash, de Kadima et de Meretz ainsi que des représentants de Peace Now et de groupes de défense des droits de l’Homme ont pris la parole.

 

Les manifestants ont scandé des slogans de soutien à la démocratie et à la liberté d’expression, et contre le racisme et le fascisme, et ont brandi des centaines de drapeaux et de pancartes rouges avec des mots d’ordre tels que: « Les Juifs et les Arabes unis contre le fascisme », « En attente de la démocratie », « Danger: Fin de la démocratie droit devant! », « Combattre ce gouvernement droitier obscurantiste » et « La démocratie crie à l’aide ». Parmi les députés participant à l’initiative se trouvaient Dov Khenin (Parti communiste/Hadash), Afo Agbaria (Parti communiste/Hadash), Meir Sheetrit (Kadima), Hanna Swaid (Hadash), Nitzan Horowitz (Meretz) et Mohammad Barakeh (président du Hadash/Parti communiste d’Israël)

 

Le député Horowitz s’est emporté contre le premier ministre Benjamin Netanyahu et le ministre de la Défense Ehud Barak, affirmant qu’ils « soutenaient les provocations de Lieberman et encourageaient l’adoption de lois racistes à la Knesset ». « Ce soir, nous disons au Parti travailliste qu’il est un partenaire à part entière du gouvernement le plus raciste de l’histoire de l’État, et qu’il doit le quitter immédiatement », a-t-il déclaré.

 

Le secrétaire-général de Peace Now, Yariv Oppenheimer, a déclaré lors du rassemblement qu’Israël n’était pas seulement sous la menace Iranienne mais aussi sous la « menace Lieberman ».

 

Le député communiste et président du Hadash a lui déclaré: « Nous sommes placés dangereusement à la croisée des chemins, la démocratie en péril. La démocratie est en train de s’effondrer, non pas à cause de Lieberman mais à cause du soutien qu’il reçoit du premier ministre. Les Juifs et les Arabes qui tiennent à la démocratie ne peuvent pas faire défaut en ce moment. Quiconque qui souhaite savoir ce qu’est le pouvoir du peuple n’a qu’à regarder vers la Tunisie ». Dans la même veine, il a ajouté: « La victoire du peuple à Tunis sur une dictature cruelle nous apprend que l’oppression n’est pas une fatalité pour l’Humanité et que le peuple peut l’emporter ».

 

Le député Sheetrit a dénoncé également la proposition du ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman d’enquêter sur les sources de financement des organisations de défense des droits de l’Homme.

 

« Si une telle loi était adoptée, ce serait comme enlever une nouvelle brique du mur de la démocratie. Je suis surpris que des membres du Likoud soutiennent cela. C’est tout simplement honteux qu’ils puissent siéger dans un gouvernement qui fait de telles propositions », a-t-il dit.

 

Le député Khenin a affirmé durant la manifestation que « les milliers de personnes qui sont ici comprennent que notre démocratie a besoin d’être protégée contre ceux qui la démolissent. Nous exprimons d’une voix claire et forte notre soutien aux droits de l’Homme et à la démocratie, et contre le racisme, le fascisme, le McCarthysme et la démolition à venir des valeurs démocratiques. Nous continuerons à lutter pour les droits démocratiques, la liberté d’expression, l’égalité des droits pour les Juifs et les Arabes et pour la fin de l’occupation. »

Deux jeunes Français tués au Niger, un 53ème mort français en Afghanistan : remettre en cause la politique extérieure de la France

 

Deux jeunes Français ont été tués au Niger, dans des conditions non élucidées, à la suite de leur enlèvement à Niamey par un groupe armé se réclamant d’Al-Qaïda.

Le nom d’un caporal-chef de 42 ans, marié, père d’un enfant, s’est ajouté à la liste des soldats morts français dans la guerre US en Afghanistan.

 

Il n’est pas question pour nous d’assimiler les deux situations.

Mais ces drames ont un point commun, outre la profonde tristesse des familles et les condoléances présidentielles de circonstance : ils pointent la politique extérieure de la France poursuivie et aggravée par ce gouvernement.

 

Que font nos troupes dans le bourbier afghan ? Elles participent à une guerre d’occupation, qui tue, enfonce le pays politiquement et économiquement, qui n’a pour objet que la défense des intérêts impérialistes américains et européens. La caution française à la guerre US déconsidère encore davantage notre pays dans le monde et favorise les forces politiques rétrogrades qu’elle prétend combattre.

 

Que font nos troupes en Afrique ? Au Niger, elles mènent à leur guise des opérations de police telle que celle au cours de laquelle les deux jeunes sont morts. Fondamentalement, elles garantissent les intérêts des firmes françaises qui exploitent les ressources du pays. Les Nigériens sont assis sur les plus grandes réserves d’uranium du monde mais leur Etat s’enfonce dans le classement des pays les moins avancés et les juntes militaires se succèdent au pouvoir.

Au Tchad, les troupes françaises soutiennent à bouts de bras la dictature en place, avec le soutien du gouvernement américain. Etc.

 

110116_mines-d-uranium.jpg  

Le pouvoir sarkozyste semble avoir fait le choix de la fuite en avant, celui de placer les intérêts impérialistes français plus complètement sous le parapluie américain (ce qui va avec l’intégration militaire européenne). La réintégration dans le commandement intégré de l’OTAN en a été un signe. En Afrique francophone, en Côte d’Ivoire l’empressement du gouvernement français à reconnaître le nouveau champion des USA (collaborateur du FMI) plutôt que l’ancien en est un autre.  

 

Cette politique est toujours aussi inacceptable.

Elle suscite la rancœur, l’exaspération des peuples. Comment s’étonner que des groupes armés aux intentions crapuleuses et/ou politiques, des partis réactionnaires extrémistes trouvent un terreau favorable et développent des sentiments antifrançais?

La décolonisation officielle de l’Afrique noire remonte à 50 ans mais le néocolonialisme français, en perte de vitesse, tente encore de se maintenir.

Cette politique menace le peu de coopération pour un développement réel dans laquelle sont engagés des Français. Elle entrave le développement et nourrit une logique de violence.

Elle frappe aussi notre peuple, les ressortissants français partout dans le monde. Les budgets publics et sociaux sont sacrifiés pour les « opérations extérieures » (700 millions d’euros, rien que pour l’Afghanistan) dans l’intérêt de capitalistes qui n’ont pas de patrie.

 

Il faut gagner une première rupture avec cette politique !

Amplifions la mobilisation pour le retrait des troupes françaises d’Afghanistan, pour la sortie de la France de l’OTAN (et de la politique extérieure de l’UE), pour le respect de la souveraineté de tous les peuples, notamment d’Afrique.

 

A la logique de domination militarisée, opposons une logique de paix et de coopération !

C’est plus que jamais dans l’intérêt de notre peuple !

 

Exigeons la renationalisation intégrale de Renault !

Ghosn et la direction de Renault : les plus mal placés pour parler de « patriotisme économique »

La publicité donnée à l’affaire d’espionnage industriel supposé chez Renault a de quoi étonner. Tant que rien n’est prouvé – et cela semble loin d’être le cas – c’est le genre d’histoire que l’on ne cherche pas ordinairement à ébruiter.

De surcroît, la direction de Renault a tenu à rassurer l’opinion. Aucune technologie sensible ne serait concernée à ce stade par les fuites « à une puissance étrangère » concernant les voitures électriques dont elle soupçonne les trois cadres supérieurs qu’elle attaque et qui se défendent.

 

Nous nous permettons une supposition.

Renault, entreprise emblématique de la production française, dont l’Etat reste le premier actionnaire avec 15% du capital, chercherait à se refaire une image nationale, « patriotique », à peu de frais.

 

Il faut dire qu’en matière, la direction de Renault et les gouvernements successifs ont bradé les intérêts industriels nationaux sans retenue.

En 2010, le groupe Renault, pourtant gavé par la prime à la casse, n’a même pas assuré la livraison du marché français.

740.000 voitures, Renault et Dacia, ont été vendues en France mais à peine 600.000 ont été montées en France. En 2005 encore, la production de Renault atteignait 1,27 million de véhicules dans le pays.

En termes de suppressions d’emplois, Renault montre aussi l’exemple. 3000 postes réels vont être supprimés avec la mise en pré-retraite, s’appuyant sur la définition de la pénibilité de la loi Woerth, de salariés âgés, non remplacés. A Sandouville pour 2011, entre 61 et 70 jours de chômage partiel sont déjà programmés.

Renault reste champion national dans une discipline : la rémunération de son PDG, Carlos Ghosn. Sa politique de casse industrielle en France est récompensée par le plus haut salaire des patrons du CAC 40 (et encore, il ne s’agit que d’une partie de son revenu réel) : 9,2 millions d’euros…

Quant aux menaces de « transferts de technologie » dont on accuse les 3 cadres, Ghosn fait mieux. Le 21 septembre 2010, il promettait qu’il n’y aurait « pas de limite à la technologie que nous amenons en Chine » avec Nissan et Renault, dans le domaine de la voiture électrique.

 

Pillage de la France, liquidation de l’atout industriel, sous-traitants compris, et du savoir faire de nos ouvriers, négation de toute logique de coopération internationale au profit d’une mise en concurrence sordide des travailleurs : voilà le bilan de la direction de Renault, de Ghosn et du gouvernement français.

 

Ne laissons pas les vrais enjeux être embrumés !

Exigeons la renationalisation intégrale de Renault !

CGT des Services Publics,Préavis national de grève pour l’action du 20 janvier 2011

 La précarité dans la Fonction publique, et notamment dans son versant territorial, constitue un véritable fléau.

La CGT évalue à 1 million le nombre d’agents non-titulaires dans les trois versants.

Le gouvernement a ouvert une phase de négociations à ce sujet. La CGT a décidé de mettre celle-ci sous le contrôle et la vigilance des agents de la Fonction publique et, avec d’autres organisations syndicales, elle appelle dans ce cadre à une journée d’action le 20 janvier prochain.

En conséquence, la Fédération CGT des Services Publics dépose un préavis de grève de 00h à 24h concernant l’ensemble des agents des services publics territoriaux pour le jeudi 20 janvier 2011, pour la satisfaction des revendications suivantes :

- Une loi de titularisation pour tous les non titulaires avec :

  • Création de tous les postes nécessaires dans les collectivités
  • Reprise de l’ancienneté et transferts des droits acquis pour chaque agent titularisé
  • Abrogation de la condition de nationalité (article 136)

- La limitation drastique des dispositions permettant le recours aux agents non titulaires avec :

  • Création de cadres d’emploi pour les missions nouvelles et suppression des alinéas 4 et 5 de l’article 3
  • Abrogation des articles autorisant le recours à l’intérim
  • Encadrement strict et précis des conditions de recrutement pour les emplois saisonniers ou occasionnels et création d’un mécanisme de transformation obligatoire de l’emploi non titulaire (besoin occasionnel) en un emploi titulaire (besoin permanent)
  • Pénalités financières aux employeurs en cas d’utilisation abusive d’agents non titulaires

- Des droits nouveaux pour tous en matière de :

  • Rémunération, progression professionnelle, sécurité de l’emploi, protection sociale, action sociale, congés, formation professionnelle, préparation aux concours, représentativité syndicale

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