Archive | 5 décembre 2010

Faire vivre et renforcer le PCF, Jarnisy 54

 Nous constatons une forte attente vis-à-vis de notre parti, souvent même une recherche explicite du PCF, parmi les travailleurs qui font le choix de la lutte des classes. 
Le besoin d’un parti de classe et de masse apparaît évident. La nécessité s’affirme de retrouver, pour notre peuple, dans les batailles présentes et à venir, un parti révolutionnaire, porteur de ruptures avec le capitalisme, qui affirme clairement son choix d’une société socialiste dans les conditions de notre temps. 
Une fois de plus, nationalement, notre parti n’assume pas sa fonction historique. Il reste plusieurs pas derrière le mouvement. La stratégie d’effacement du PCF, de son expression propre, de ses analyses marxistes, persiste et pèse lourdement avec le «Front de gauche».
Loin de rassembler sur une base de lutte des classes, cette stratégie étouffe le PCF dans des accords de groupuscules et le place à la remorque de Mélenchon dans des batailles de personnes. Le programme «partagé», partagé avec la même mouvance, va servir à accompagner une démarche rivée vers l’échéance institutionnelle de 2012 et la constitution d’une nouvelle gauche «plurielle».
Les camarades se retrouvent aujourd’hui entre, d’un côté, une perspective plombée nationalement, des situations de crise de plus en plus fréquentes, et de l’autre côté, une sollicitation croissante de ceux qui luttent, notamment des jeunes. 
De façon de plus en plus coordonnée depuis plusieurs années, nous combattons la stratégie qui mène à la disparition du parti et de ce qu’il représente et nous lui opposons une démarche: «faire vivre et renforcer le PCF», revitaliser ses organisations sur une base de lutte. Sans remonter plus avant, à l’automne 2007, l’appel «Pas d’avenir sans PCF» a fortement contribué à mettre en échec la remise en cause explicite de l’existence même du Parti par les dirigeants. En 2009, après le 34ème congrès, l’appel de Malakoff a permis une plus large diffusion de notre démarche.
Elle est efficace parce qu’elle refuse la logique de tendance, d’union de «groupes» constitués à l’intérieur ou à l’extérieur du Parti, de regroupement derrière des personnalités. La question pour nous n’est pas de représenter une «identité communiste» proclamée, encore moins dans le Front de gauche, mais de créer les conditions pour que les communistes, les travailleurs, les jeunes qui en ont besoin, se réapproprient leur parti.

                                                                                                                           PCF du Jarnisy

LIVRY SUR SEINE |
Le blog des idées non-reçue... |
Parcours d'une jeune consei... |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | MoDem de l'Ariège
| Bernard Ramond - Pour que v...
| la republique c'est l'arrac...