Archive | septembre 2010

John Monks, secrétaire général de la CES, à la tête de l’euromanifestation de Bruxelles, vante la bonne gestion d’Obama et la politique de l’emploi de Merkel

La Confédération européenne des syndicats, la CES, organisait le 29 septembre 2010 une « euro-manifestation » à Bruxelles avec des répliques dans plusieurs autres villes d’Europe. Les principales organisations syndicales françaises y participaient ainsi que des délégations du PS et du PCF.

 

Mais derrière quelles positions manifestait-on ? Et dans quel but politique ? Il importe de ne pas cultiver d’ambiguïtés.

L’image donnée d’une convergence des luttes contre les politiques parallèles d’austérité qui sévissent dans chaque pays est un beau symbole. Mais la perspective donnée par la CES et ses appareils syndicaux n’aide en rien les mouvements populaires nationaux, au contraire.

 

Sans remonter plus avant dans ses origines réformistes et anticommunistes, on ne peut pas parler de la CES sans rappeler son rôle de porte-drapeau du Traité de Lisbonne, les pressions directes qu’elle a encore exercées l’an dernier sur les syndicats irlandais en 2009 pour qu’ils cessent de s’y opposer avant le deuxième référendum.

 

Cette orientation de la CES est fondamentale. Elle n’est pas cachée. L’accélération de l’intégration européenne dans l’UE des Traités de Lisbonne et Maastricht, présentée comme la « construction » d’une « Europe sociale », est la ligne directrice revendiquée de la CES, partenaire officiel des institutions européennes.

 

L’ euro-manifestation de Bruxelles s’inscrit entièrement dans cet objectif.

Il suffit de lire John Monks, le secrétaire général de la CES. Il était interviewé le 29 septembre simultanément dans les quotidiens les Echos et l’Humanité. On s’amusera de constater que M. Monks livre dans l’Huma une version beaucoup édulcorée de ses thèses.

 

Aux Echos, celui qui est présenté comme un « économiste » qui a fait carrière dans le syndicalisme déclare notamment : « la bonne gestion de la crise est celle d’Obama » ou encore « J’apprécie beaucoup aussi les dispositifs pour préserver les emplois adoptés ces dernières années en Allemagne, y compris par les derniers gouvernements Merkel ».  

Dans l’Huma, il ne délivre pas de médaille qu’à l’Allemagne : « Selon nous, pendant les deux premières années de la crise, les gouvernements ont plutôt bien agi ».

 

Tout est dit ! Quand les salariés français ont lutté contre la politique de Sarkozy-Fillon entre 2007 et 2009, quand les salariés allemands combattent la politique de Merkel, ils ne sont pas dans la ligne politique de la CES et des organisateurs de l’Euro-manif.

 

Sur la base de ces analyses, la CES, avec des moyens immenses que lui donne notamment l’UE, poursuit son travail inlassable de réhabilitation de l’UE du capital et de ses institutions.

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L’UE a perdu la plus grande part de sa légitimité aux yeux les peuples. Le NON de 2005 en France en a été un signe. Les gouvernements ont de plus en plus de mal à se réfugier derrière les traités, directives et autres règlements européens pour justifier leur politique de casse économique et sociale.

La CES s’efforce de ramener la contestation sociale dans le cadre européen.

La pédagogie reprise le 29 à Bruxelles, n’hésitant pas à dévoyer l’internationalisme, consiste ainsi à indiquer l’UE et le niveau européen comme le lieu de la solution à la crise, toujours au nom de « l’Europe sociale ».

Mais les propositions européennes de Monks sont dignes de Trichet, Strauss-Kahn voire de Sarkozy : une condamnation bon teint des paradis fiscaux, une demande de « régulation plus stricte et efficace » des transactions financières, la revendication d’un endettement au niveau européen pour payer aux financiers et aux spéculateurs la dette des pays « les plus en difficulté ».

 

Monks prend garde de ne pas effrayer les capitalistes allemands : « Il ne s’agit absolument pas de faire porter le poids de l’effort uniquement sur l’Allemagne » (Les Echos). Entre les lignes, on n’a pas de mal à voir la volonté à tout prix de préserver l’euro, la monnaie unique de plus en plus contestée parce qu’elle favorise les puissants, écrasent les peuples et leur développement.

 

C’est un contresens pour les syndicats représentatifs des luttes en France et, en ce qui le concerne, pour notre parti, le PCF, de s’associer à la campagne de la CES.

 

Notre parti l’a pourtant analysé depuis des années, depuis le départ dans l’après-guerre. Ce n’est pas au niveau européen, où les capitalistes, débarrassés des acquis démocratiques nationaux, sont tout puissants, qu’une issue favorable aux travailleurs est même pensable.

Emanation des milieux d’affaires, coordination des politiques antipopulaires des gouvernements de chaque pays, conçue par et pour le patronat, l’UE et ses institutions ne se rangeront jamais du côté des travailleurs.

« Changer l’UE », « construire l’Europe sociale », voilà les nouvelles formules, européennes, du réformisme, de la collaboration de classes, de la pédagogie de la résignation. La CES en est la meilleure illustration.

 

En revanche, les immenses mobilisations sociales de ces derniers mois, en Grèce, au Portugal, en Italie, en Espagne, ce 29 septembre, ou en France montrent le rapport de force qui existe au plan national contre les politiques au service du capital.

Chaque lutte, chaque victoire d’un peuple alimente la lutte des autres.  Les coopérations mutuellement avantageuses entre les peuples que nous voulons partent de ces luttes. Elles font vivre et développent le cadre internationaliste dont nous avons besoin.

 

Ne laissons pas l’idée que « l’euromanif » représenterait les luttes nationales !

 

Combattons l’idée pernicieuse que la réponse à la crise du capitalisme puisse se trouver, en dehors des peuples travailleurs, dans une UE conçue pour les capitalistes !

 

Continuons nos grandes campagnes contre l’UE du capital, dans la suite de nos batailles contre Maastricht, la monnaie unique, le TCE ou Lisbonne ! En particulier aujourd’hui contre l’euro.

RETRAITE : LISTE DES MANIFESTATIONS EN FRANCE POUR LE 2 OCTOBRE…NE RIEN LACHER

3 millions dans la rue pour les retraites : encore plus forts pour aller jusqu’au retrait de la loi Woerth, jusqu’à la victoire

le 2 octobre : point d’étape pour préparer le 12 et ses suites

Après l’immense mobilisation du 23 septembre, devant la volonté confirmée du pouvoir de passer en force, les salariés en lutte, dans leurs entreprises, dans leurs sections syndicales, leurs syndicats, réfléchissent à la nouvelle étape du mouvement.

Un rapport de force considérable existe pour mettre en échec le gouvernement, gagner le retrait du projet de loi, mettre un coup d’arrêt à sa politique antisociale que les budgets annoncés contre l’assurance maladie et les dépenses publiques et sociales de l’Etat viennent confirmer. Partout monte l’idée qu’une suite de journées espacées de grève comme en 2003 ne suffira pas.

Le 12 octobre, la prochaine journée nationale interprofessionnelle de grève et de manifestation, à l’appel des confédérations syndicales, peut et doit être le point de départ du bras de fer décisif.

Les revendications propres de chaque profession, pour le maintien de l’activité, pour les salaires, pour le service public, pour l’école et l’université convergent de plus en plus nettement dans la bataille des retraites.

01 – Ain

Bourg en Bresse -> Champ de Foire 14h30

Belley : à la Mairie 10h00

* 02 – Aisne

Château-Thierry -> Place Paul Doumer 15h

Soissons -> Place de la République 10h

Laon -> Pont de Vaux 15h

Chauny -> devant la mairie 10h

St Quentin -> place Carnot 10h

Hirson -> maison des travailleurs (rue Dinant) 10h

Villers Cotterêts -> Place Aristide Briant 10h00

* 03 – Allier

Moulins -> devant le lycée Banville 10h

Montluçon -> Place Jean Dormoy (St Paul) 15h

Vichy -> Place de la Poste 15h

* 04 – Alpes-de-Haute-Provence

Digne -> Place du Général de Gaulle 11h

Manosque -> Porte Saunerie 11h

* 05 – Hautes-Alpes

Gap Rond-Point de l’Europe 10h30

06 – Alpes-Maritimes

Nice Gare Thiers 10h00

* 07 – Ardèche

Privas -> devant la préfecture 10 h 30

Aubenas -> rond-point Ponson Moulon 14h

Annonay -> Champ de mars 14h

Le Cheylard -> 10h, devant la mairie

* 08 – Ardennes

Charleville Mézières -> Place Ducale 10h30

* 09 – Ariège

Pamiers départ manifestation au Rond-Point Leclerc à 10h00

* 10 – Aube

Troyes -> place de l’hôtel de ville 10h30

11 – Aude

Narbonne -> Portail des Jacobins 10h30

Carcassonne -> Parvis de la Sous-Préfecture 10h30

* 12 – Aveyron

Rodez Jardin public 10h00

Saint Affrique Jardin public 10h00

Millau Gare 10h00

Decazeville Maison des syndicats 10h00

Villefranche Mairie 10h00

13 – Bouches-du-Rhône

Pré-rassemblements dans les villes du département

Marseille -> départ de Castellane à 14h30 jusqu’au Vieux Port (meeting intersyndical) en 2 cortèges

* 14 – Calvados

Caen -> Place Saint Pierre 14h30

Lisieux -> Place François Mitterrand 10h00

Vire -> Porte de l’horloge 10h00

* 15 – Cantal

Aurillac -> Place du 8 mai 14h30

Saint-Flour -> allées Pompidou 10h

* 16 – Charente

Angoulême -> devant la gare 10h00

Chasseneuil-sur-Bonnieure :

Cognac :

17 Charente-Maritime

La Rochelle -> Place de Verdun 10h 30

Saintes -> devant le palais de Justice 10h 30

Rochefort -> place Colbert 10h 30

Jonzac -> rendez-vous au jardin public 16h ?

Royan :

* 18 – Cher

- Bourges -> Place Séraucourt 14h30 -

- Vierzon -> Forum République 10h30 - ?

- Saint Amand -> Place Jean Girault 10h30 - ?

- Saint Florent-sur-Cher -> Place de la République 10h30 - ?

- La Guerche-sur-l’Aubois -> Place du Général de Gaulle 11h00 - ?

19 – Corrèze

Brive -> Espace des 3 provinces devant le Cinéma ( Av. du Président John Fitzgerald Kennedy )10h00

Tulle -> Place Albert Faucher (rond point de Souilhac) 10h00

- Ussel :

- Arnac-Pompadour :

* 20A – Corse-du-Sud

Ajaccio -> carrefour-Préfecture 10H

Porto-Vecchio -> 4 chemins 18h

* 20B – Haute-Corse

Bastia -> 10h, devant le Palais de Justice

21 – Côte-d’Or

DIJON 14h30 -> place de la Libération

BEAUNE 10h00 -> porte Saint Nicolas

MONTBARD 10h00 place GAMBETTA

22 – Côtes-d’Armor

Saint Brieuc -> Place de la liberté 10h30

Dinan -> Place de l’Hôtel de ville 10h30

Lannion -> parking de La Poste 10h30

Guingamp -> l’Echiquier (place du Champ-au-Roy) 10h30

23 – Creuse

Guéret -> 10h00, devant la CCI

La Souterraine -> Gare 10h

Aubusson -> devant la sous-préfecture 10h

24 – Dordogne

Périgueux -> Palais de Justice 10h

Sarlat -> Place Grande Rigaudie 10h

Bergerac -> devant le Palais de Justice 10h30

25 – Doubs

Montbéliard -> Champ de Foire 14h00

Besançon -> Place de la Révolution 10h30

Pontarlier -> Place d’Arçon 10h30

26 – Drôme

Valence – Départ champ de mars 10h00

Montélimar – Départ du théâtre 10h00

27 – Eure

Evreux Pré du Bel Ebat 10h30

* 28 – Eure-et-Loir

Chartres , Manifestation Nocturne en Lumière « Retraites aux flambeaux » 19h Place des halles

* 29 – Finistère

Brest : Place de la liberté 14h30

Morlaix : place de la mairie 14h30

Quimper : place de la résistance 14h30

Quimperlé : place de Coat Kaer 14h30

Carhaix : 14h30

30 – Gard

Nîmes, Place St Charles, départ 14h30

Alès : 15h Place de la Mairie.

Manifestations unitaires et rassemblements préalables dans les localités :

Le Vigan : 10h30 devant la Mairie.

Bagnols sur Cèze 10h devant la Poste (Final de la manif grandiose au Mont Cotton).

Uzès : Rassemblement à 11h Esplanade (Départ 13h Bus Manif à Nîmes).

Beaucaire : 10h à la passerelle du canal.

Villeneuve-Lès-Avignon : Manifestation en Avignon – Gare centrale à 14h.

* 31 – Haute-Garonne

Toulouse Allées Charles de Fitte Métro Saint-Cyprien 10h

Saint-Gaudens Place Jean Jaurès à 10h

* 32 – Gers

Auch Patte d’Oie vers Préfecture 10h00

33 – Gironde

Bordeaux : au Jardin public 14h30

Blaye :P lace des Cônes à la Citadelle 10h30 -

Gujan-Mestras : devant la Mairie 10h00 -

34 – Hérault

Montpellier : Rives du Lez 13 h 30

Béziers , Bourse du travail (Boulevard F. Mistral) 10h

Balaruc, pavillon Sévigné 11h00

Bédarieux le matin

* 35 – Ille-et-Vilaine

Rennes , Avenue Janvier 10h

Redon , devant la Sous Préfecture 10h

Saint Malo , Place de l’ancienne gare 10h30

Fougères , devant la Sous Préfecture 17h30

Vitré , Place de la Gare 10h30

* 36 – Indre

Châteauroux , Place de la République 10h

* 37 – Indre-et-Loire

Tours : Manifestation unitaire – Place de la Liberté 15h00

38 – Isère

Grenoble : Cours Jean Jaurès 14 h30

Bourgoin-Jallieu : parking Diederichs 10 h

La Tour du Pin : Gare SNCF 10 h

Roussillon : Place de la République 10h

39 – Jura Villes et heures sûres, lieux incertains

Dole Avenue de Lahr 10 H

St Claude sous-préfecture 10H

Lons le Saunier place de la Liberté 10h00

* 40 – Landes

Dax : Boulevard des Sports ( au stade .. ) 10h30

* 41 – Loir-et-Cher

Blois , Parc des Expositions 14h30

* 42 – Loire

Roanne bourse du travail 10h15

Saint-Etienne , bourse du travai, 10h00

* 43 – Haute-Loire

Puy-en-Velay , place du Breuil 10h00

Brioude, place de Paris 10h30

44 – Loire-Atlantique

Nantes , devant le CHU 14 h30

St Nazaire, place de l’Amérique Latine 15h00

Châteaubriand, place de la mairie 15h00

Ancenis, station Esso 15h00

* 45 – Loiret

Orléans : Place du Martroi 14h 30

Montargis : place du Pâtis 14h 30

Gien : place de la Victoire (champ de foire) 14h 30

* 46 – Lot

Cahors Place Charles de Gaulle 10h00

Figeac rendez-vous devant le lycée Champollion 10h00

* 47 – Lot-et-Garonne

Agen , Place de la Préfecture 10h

Marmande , Esplanade du Maré 9h30

48 – Lozère

  Mende , Place de la Chicanette 10h

* 49 – Maine-et-Loire

Angers : place Leclerc 10h00

Cholet : place Travot 10h00

Saumur : avenue du général de Gaulle 10h00

Segré : place du Port 10h00

* 50 – Manche

Cherbourg , Mairie 10h30

Saint-Lô , Plage Verte 10h30

Coutances , Hôtel de Ville 10h30, fin de manif place Saint-Nicolas avec apéro

Granville , Mairie 10h30

Avranches , devant la mairie 14h30

* 51 – Marne

Reims : Maison des syndicats 14h00

Chalons en Champagne : Maison des syndicats (place de Verdun) 10h00

Epernay : Place Carnot 10h00

Vitry le François : Espace Lucien Herr 10h00

* 52 – Haute-Marne

Saint-Dizier , place de la mairie 10h30

Chaumont , place de l’Hôtel de ville 10h30 ?

* 53 – Mayenne

Laval : place de la Cathédrale 10h00

* 54 – Meurthe-et-Moselle

Nancy : Place Dombasle 14h

Longwy :

* 55 – Meuse

Verdun

Bar le Duc Place de la Gare 14h30

* 56 – Morbihan

Lorient Maison des Syndicats (place Cosmao Dumanoir) 10h

Vannes : La Rabine (près du Kiosque à Musique) 10h00

Lorient : Place de la mairie 10h00

Pontivy : La Plaine 10h00

Belle Ile en mer : Embarcadère 10h30

* 57 – Moselle

Metz : départ devant le Centre Pompidou 10h30

Thionville départ devant la Sous-préfecture 10h30

Forbach départ devant la Mairie 10h30

Sarrebourg départ devant la Mairie 10h30

* 58 – Nièvre

Cosne-sur-Loire , départ de la Poste 14h30

Nevers , départ de la gare 14h30

* 59 – Nord

Lille : Porte de Paris 14h30 -

Maubeuge : Espace rive gauche mail de la Sambre 14h30

* 60 – Oise

Chantilly : 10h00 Place de la Gare

Compiègne : 10h00 – Cours Guynemer

Beauvais : 10h30 – Place du Jeu de Paume

* 61 – Orne

Alençon , devant le siège du Conseil Général (boulevard de Strasbourg) 14h 00

* 62 – Pas-de-Calais

Boulogne : quai Gambetta 9h30

Calais : place Crèvecoeur 14h30

Lille : manif régionale porte de Paris 14h30

St Omer, Bourse du travail 9h30

Bruay, Porte Nord 10h00

Lens, place du Cantin 10h00

Lens :

Arras :

Auchel :

Béthune :

Isbergues :

Lillers :

63 – Puy-de-Dôme

Clermont-Ferrand : Place DeLille Manifestation en direction de la Préfecture 10h00

Ambert : devant la Sous-préfecture 10h00 -

Issoire : Place de la Montagne 10h00 -

* 64 – Pyrénées-Atlantiques

Pau , place Clemenceau 10h30

Bayonne , place de la Mairie 10h30

65 – Hautes-Pyrénées

Tarbes : 10h00 – Bourse du Travail

66 – Pyrénées-Orientales

Perpignan : 10h00 – Place de la Catalogne

* 67 – Bas-Rhin

Strasbourg : place de la République 14h30

68 – Haut-Rhin

Mulhouse , place de la Bourse 14h30

69 – Rhône

Lyon : Place Jean Jaurès 14h00

70 – Haute-Saône

Vesoul : Place Renet 14h

Gray : Quai Mavia 14h00

* 71 – Saône-et-Loire

Chalon sur Saône : maison des syndicats 10h00

Macon : Place Genèves 10h00

Le Creusot : L’Alto 10h00

Montceau : place de la Mairie 10h00

Paray le Monial place de la mairie 10h00

* 72 – Sarthe

Le Mans Place du marché de Pontlieue (Henri Vaillant) 14h30

73 – Savoie

Chambéry Place Caffe 10h00

Albertville Mât olympique (prés patinoire) 14h30,

Saint-Jean-de-Maurienne Place du Champ de Foire 10h00,

74 – Haute-Savoie

Annecy : Préfecture 13h30

Bonneville, Mairie 14h00

Thonon, place de l’Etoile 14h00

75 – Paris Région parisienne 75, 77,78, 91, 92, 93, 94, 95

PARIS : départ 14h30 Place de la République Arrivée Place de la Nation.

Deux parcours :

Parcours principal : République-Bastille-Nation Carré de tête – Solidaires – UNSA – FSU

Deuxième parcours : République – Bd Voltaire – Nation devrait concerner CFTC – CGT – CGC – CFDT

76 – Seine-Maritime

Rouen, cours Clémenceau 14h00

Le Havre, espace Coty 15h00

Dieppe, devant la gare SNCF 14h00

Fécamp, devant l’hôtel de ville 10h00

Eu :

Lillebonne :

* 77 – Seine-et-Marne

PARIS : départ 14h30 Place de la République Arrivée Place de la Nation.

Deux parcours :

Parcours principal : République-Bastille-Nation Carré de tête – Solidaires – UNSA – FSU

Deuxième parcours : République – Bd Voltaire – Nation devrait concerner CFTC – CGT – CGC – CFDT

* 78 – Yvelines

PARIS : départ 14h30 Place de la République Arrivée Place de la Nation.

Deux parcours :

Parcours principal : République-Bastille-Nation Carré de tête – Solidaires – UNSA – FSU

Deuxième parcours : République – Bd Voltaire – Nation devrait concerner CFTC – CGT – CGC – CFDT

* 79 – Deux-Sèvres

Parthenay 10H30 Esplanade du palais des congrès

Bressuire ?

Niort place de la Brèche 10h30,

* 80 – Somme

Amiens : Maison de la Culture 14h30

Friville Escarbotin : place Jean Jaurès 14h30

Abbeville : Hôtel de Ville 15h00

Doullens : Hôtel de Ville 17h30

Ham place du Château d’eau 14h30 * 81 – Tarn

ALBI : place du Vigan 10h00

Castres devant la Sous-préfecture 10h00

* 82 – Tarn-et-Garonne

Montauban : Esplanade des Fontaines 10h30,

83 – Var

Toulon place de la Liberté 14h30

Draguignan sous-préfecture 10h30

* 84 – Vaucluse

Avignon : Gare Centre 14 h

* 85 – Vendée

La-Roche-sur-Yon , place Napoléon 10h30

Fontenay le Comte Sous préfecture 10h

86 – Vienne

Poitiers : Promenade des cours 10h30

87 – Haute-Vienne

Limoges : Place de la République 14h30

* 88 – Vosges

EPINAL Gare 14h30 89 – Yonne

Auxerre : 10h

Sens : 10h

* 90 – Territoire de Belfort

Belfort Maison du Peuple 14h00

91 – Essonne

PARIS : départ 14h30 Place de la République Arrivée Place de la Nation.

Deux parcours :

Parcours principal : République-Bastille-Nation Carré de tête – Solidaires – UNSA – FSU

Deuxième parcours : République – Bd Voltaire – Nation devrait concerner CFTC – CGT – CGC – CFDT

92 – Hauts-de-Seine

PARIS : départ 14h30 Place de la République Arrivée Place de la Nation.

Deux parcours :

Parcours principal : République-Bastille-Nation Carré de tête – Solidaires – UNSA – FSU

Deuxième parcours : République – Bd Voltaire – Nation devrait concerner CFTC – CGT – CGC – CFDT

93 Seine St Denis

PARIS : départ 14h30 Place de la République Arrivée Place de la Nation.

Deux parcours :

Parcours principal : République-Bastille-Nation Carré de tête – Solidaires – UNSA – FSU

Deuxième parcours : République – Bd Voltaire – Nation devrait concerner CFTC – CGT – CGC – CFDT

94 – Val-de-Marne

PARIS : départ 14h30 Place de la République Arrivée Place de la Nation.

Deux parcours :

Parcours principal : République-Bastille-Nation Carré de tête – Solidaires – UNSA – FSU

Deuxième parcours : République – Bd Voltaire – Nation devrait concerner CFTC – CGT – CGC – CFDT

95 – Val-d’Oise

PARIS : départ 14h30 Place de la République Arrivée Place de la Nation.

Deux parcours :

Parcours principal : République-Bastille-Nation Carré de tête – Solidaires – UNSA – FSU

Deuxième parcours : République – Bd Voltaire – Nation devrait concerner CFTC – CGT – CGC – CFDT

971 – Guadeloupe

Pointe-A-Pitre , devant la mairie 8h30

972 – Martinique

Fort-de-France, maison des syndicats (Jardin Desclieux), 8h30

973 – Guyane

Mayotte

Mamoudzou -> 8h30, Esplanade de l’office du tourisme

974 – Réunion

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Le Conseil de Paris vote l’arrangement Delanoë-Sarkozy-Chirac : pas glorieux ! (PCF Paris 15ème)

Le Conseil de Paris vote l’arrangement Delanoë-Sarkozy-Chirac : pas glorieux !

 

  NOTRE POSITION EN LIEN

Par 147 voix contre 13 et une abstention, le Conseil de Paris a adopté le « protocole » prévoyant le versement de 2,2 millions d’euros par l’UMP et Jacques Chirac contre le retrait par la Ville de Paris de sa constitution de partie civile dans le procès dit des « emplois fictifs de la Ville de Paris ».

Cette décision, réunissant les principaux partis de gouvernement sur une affaire de retentissement national, envoie un signal désastreux en direction des citoyens de plus en plus défiants à l’égard du système politique.

Le débat du Conseil de Paris a confirmé tous les éléments qui justifient notre totale opposition.

Bertrand Delanoë a tenu, plusieurs fois, à préciser que le protocole ne résultait pas d’une négociation mais d’une proposition venant de l’UMP et de Jacques Chirac. Delanoë n’a pas mentionné l’intercession de Nicolas Sarkozy mais ne l’a pas démentie non plus lorsqu’elle a été mentionnée par plusieurs orateurs.

Cette proposition de réparation pour des « emplois litigieux » (comme les appelle l’UMP Jean-François Lamour) peut être considéré comme un début de reconnaissance de culpabilité. Mais on ne voit absolument en quoi l’acceptation de la proposition par la Ville renforcerait cette présomption, contrairement à ce que laisse entendre le PS Pascal Cherki.

Pour le reste, les arguments de la municipalité, défendus à répétition par B. Delanoë et les orateurs du PS et du MRC, étaient connus et ne tiennent pas aujourd’hui qu’hier.

L’accord n’interromprait pas la procédure judiciaire. Certes, mais avec l’abandon de la partie civile de la Ville, il ne reste plus d’accusation. La voie est libre pour la relaxe de Chirac. Le procureur a déjà fait savoir qu’il la demanderait.

Faire rentrer 2,2 millions d’euros serait bon pour les caisses de la Ville et irait dans l’intérêt des Parisiens. Mais si Chirac était reconnu coupable, la Ville, comme partie civile, toucherait ces dommages et des intérêts en sus.

Quant à comparer le système présumé des emplois fictifs sous Chirac avec le cas isolé du chauffeur de Marc Blondel, un moment payé par la Ville et dont les salaires ont été remboursés par FO, c’est sans commune mesure.

Il ne reste en évidence qu’un seul motif : la volonté partagée des partis de gouvernement d’étouffer l’affaire.

Lamour, profil bas pour l’UMP, a ainsi rendu hommage au « choix juste qui honore Bertrand Delanoë », celui de « dépasser les clivages », de « regarder le passé avec sérénité ». Même tonalité au « Nouveau centre » dont l’intervenant a vanté l’homme d’Etat Chirac à qui l’on doit épargner les affres de ce procès.  

Quelles que soient les limites de l’affaire, que nous ne considérons pas, nous le répétons, comme « l’affaire du siècle », mais au vu ses protagonistes, ce vote, injustifiable, vient alimenter, de façon déplorable, la défiance vis-à-vis du système politique, souligner les connivences entre les principaux partis de l’alternance.

Le PCF n’a rien à voir avec ce type d’arrangements. Il l’a toujours montré. 

Aussi, nous exprimons notre totale incompréhension et notre désaccord avec le vote des conseillers de Paris PCF alignés sur Delanoë.

L’intervention de Ian Brossat, président du groupe PCF-PG, ne l’a pas justifié, bien au contraire. En dehors du sujet, il s’est appliqué à fustiger de façon maladroite et politicienne les Verts. Puis il a dénoncé les « dérives », bien réelles, de la droite au pouvoir en France mais pour mieux voter avec elle à Paris. Enfin de façon spécieuse et peu compréhensible, il a mis en garde contre le « poujadisme » et le « tous pourris » pour mieux s’associer à l’accord UMP-PS.

Cette attitude a laissé les Verts, le Modem, le PG, ces partis à qui on laisse jouer le rôle de francs-tireurs, au Conseil de Paris, le NPA sur les ondes, tirer à peu de frais le bénéfice politique de l’opposition à l’accord Delanoë-Sarkozy-Chirac.

Elle contribuera à faire dangereusement les choux gras du FN demain.

Nous réitérons notre réprobation totale du vote des conseillers de Paris PCF et notre demande que les directions de notre parti corrigent publiquement ce faux pas.

Faire vivre et renforcer le PCF : Un nouveau journal à votre disposition « Cahiers Communistes »

cahierscommunistes@orange.fr

Un nouvel outil pour les communistes.

Vous pouvez lire ci dessous la lettre d’accompagnement envoyée à de nombreux communistes en France ainsi que le journal N°1.

Nous avons également quelques exemplaires de ce journal à la Section ainsi que des bulletins d’abonnements .

 Objectifs :

 - réaffirmer l’actualité des fondamentaux théoriques, marxistes du PCF ainsi que l’importance cruciale de l’organisation communiste dans la lutte des classes.

- proposer de redonner son nom à la perspective que doit porter notre parti : le socialisme.

 - aider à la revitalisation de cellules, de sections, notamment à l’entreprise et dans les quartiers populaires et les campagnes.

 - promouvoir l’adhésion au PCF.

 

 Le montant de l’abonnement est de 15€ pour 5 exemplaires, 30€ pour 10, ou plus pour la souscription

infos :  cahierscommunistes@orange.fr  ou corinnebecourt@hotmail.fr

Je suis à ta disposition pour toute info complémentaire .

Fraternellement

Corinne BECOURT

 

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CAHIERS COMMUNISTES

 Pour faire vivre et renforcer le PCF 

cahierscommunistes@orange.fr

Cher(e) camarade, Tu trouveras dans ce courrier le numéro 1 du journal « Cahiers communistes pour faire vivre et renforcer le PCF » tel que nous l’avons lancé à la Fête de l’Humanité.

Cet outil nouveau, dont le nom fait référence à la revue qui nous a tant aidés jusqu’à sa liquidation en 1999, vise à développer l’échange, la mutualisation d’analyses et d’expériences de lutte pour aider à l’activité militante des organisations du PCF sur une base de classe.

Il se situe dans la démarche que nous avons impulsée depuis plusieurs congrès et dernièrement au « congrès » extraordinaire de juin 2010 avec le texte « Aujourd’hui plus que jamais, face au capital, notre peuple a besoin du PCF » ou bien avec la déclaration « Faire vivre et renforcer le PCF » de Malakoff du 21 mars 2009.

Face à la poursuite du processus d’effacement de notre parti et de son identité révolutionnaire, maintenant au nom du « Front de gauche » et des « transformations », cette nouvelle publication reprend les objectifs de:

 - réaffirmer l’actualité des fondamentaux théoriques, marxistes du PCF ainsi que l’importance cruciale de l’organisation communiste dans la lutte des classes.

- proposer de redonner son nom à la perspective que doit porter notre parti : le socialisme.

 - aider à la revitalisation de cellules, de sections, notamment à l’entreprise et dans les quartiers populaires et les campagnes.

- promouvoir l’adhésion au PCF.

 Nous voulons aussi diffuser des informations et des analyses sur le mouvement communiste international, utiles pour notre propre combat.

Le numéro 2 d’octobre contiendra un compte-rendu de la Fête de l’Huma et des débats que nous y avons organisés.

 

 Salutations fraternelles,

 

Corine Bécourt (section de Saint-Quentin – CN) ; Frédéric Bernabé (Fédération de la Haute-Saône – CN), Emmanuel Dang Tran (Section de Paris 15ème – CN), Claude Fainzang (Paris 19ème – CN) ; Eric Jalade (Fédération du Tarn-CN), Dominique Negri (section de Saint-Martin d’Hères – CN)

Pour les camarades qui ont pris la décision de lancer le journal le 10 avril

Palestine: Un bateau juif parti de Chypre est en route vers Gaza

de UJFP

Un bateau chargé d’aide destinée à la population de Gaza et affrété par des groupes juifs du monde entier a pris la mer aujourd’hui à 13h32 heure locale.

Le bateau, Irène, qui vogue sous pavillon britannique, a embarqué dix passagers et un équipage. Ce sont des Juifs des États Unis, du Royaume Uni, d’Allemagne et d’Israël. Il y a aussi deux journalistes britanniques.

Dans ce moment de crise dans les pourparlers de paix, des Juifs, des Israéliens, lancent un appel pour que soit levé le siège de Gaza et pour la fin de l’occupation.

Le chargement du bateau comporte de l’aide symbolique sous forme de jouets pour les enfants et d’instruments de musique, des cahiers, des filets de pêche pour les pêcheurs gazaouites et des prothèses pour des interventions orthopédiques dans les hôpitaux de Gaza.

L’organisation hôte à Gaza est le Programme de santé mentale de Gaza, dirigé par le docteur Eyad Sarraj, médecin psychiatre.

Le bateau va tenter de rejoindre la côte de Gaza et de décharger son aide en un acte non violent, symbolique de solidarité et de protestation. Un appel sera fait à la levée du siège de Gaza pour que la circulation des biens et des personnes vers Gaza et depuis Gaza soit possible.

Le bateau arbore de multiples étendards de paix qui portent les noms de douzaines de Juifs ayant exprimé leur soutien à cette action, symbole du large soutien à ce bateau de la part de Juifs du monde entier.

Depuis Londres, Richard Kuper du groupe des « Juifs pour la Justice pour les Palestiniens » membre du groupe organisateur, a déclaré aujourd’hui que le bateau juif pour Gaza est un acte de protestation symbolique contre l’occupation israélienne des territoires palestiniens et contre le siège de Gaza, ainsi qu’un message de solidarité envers les Palestiniens et les Israéliens désireux de paix et de justice.

« Le gouvernement israélien n’a pas le soutien de tous les Juifs » a dit Richard Kuper. « Nous en appelons aux gouvernements et aux peuples du monde pour qu’ils s’expriment et agissent contre l’occupation et contre le siège ».
Concernant le risque d’interception par la marine israélienne, Richard Kuper a précisé : « ceci est une action non-violente. Nous aspirons à rejoindre Gaza, mais nos militants ne s’engageront dans aucune confrontation physique. Ils n’offriront donc aucune raison ni excuse aux Israéliens pour recourir à la force ou pour les attaquer. »

Reuven Moskovitz, passager de 82 ans, a dit qu’il a consacré sa vie à faire d’ennemis des amis. « Nous sommes deux peuples mais nous avons un même avenir » a-t-il ajouté.

Passagers et équipage, pour des interviews :
Palestine: Un bateau juif parti de Chypre est en route vers Gaza  dans Solidarité internationale puce-96d77Reuven Moskovitz d’Israël est membre fondateur du village jui f-arabe de Neve Shalom (Oasis de paix) et un survivant du génocide. Il parle allemand, hébreu et anglais.
puce-96d77 dans Solidarité internationaleRami Elhanan d’Israël, qui a perdu sa fille Smadar, dans un attentat-suicide en 1997, est membre fondateur du Cercle des Familles Endeuillées israéliennes et palestiniennes qui ont perdu leurs êtres chers dans le conflit. Il parle hébreu et anglais.
puce-96d77Lilian Rosengarten des USA est militante pour la paix et psychothérapeute. C’est une ancienne réfugée de l’Allemagne Nazie. Elle parle anglais et allemand.
puce-96d77Yonatan Shapira d’Israël est un ancien pilote de l’armée israélienne, militant des « Combattants pour la Paix ». Il parle hébreu et anglais. Carole Angier du Royaume Uni et la biographe de l’auteur renommé Primo Levi, survivant d’Aushwitz. Elle parle anglais, français, italien et allemand.
puce-96d77Glyn Secker du Royaume Uni est le capitaine du bateau. Il est membre de Jews for Justice for Palestinians. Il parle anglais.
puce-96d77Edith Lutz d’Allemagne est militante pour la paix et infirmière. Elle était à bord du premier bateau pour Gaza en 2008. Elle parle allemand et anglais.
puce-96d77Alison Prager du Royaume Uni est enseignante et militante pour la paix. Elle est l’attachée de presse du bateau. Elle parle anglais.
puce-96d77Itamar Shapira d’Israël est la sœur de Yonatan. Elle est membre de l’équiage. Elle parle hébreu, espagnol et anglais.
puce-96d77Eli Osherov est un reporter israélien de la chaîne israélienne 10 News

Le n° de téléphone satellite pour joindre les passagers à bord est le 00 8 821668610337

Contact presse à Londres pour des interviews des organisateurs : Yosh 00 44 7816 44 8307 media@jewishboattogaza.org

Contact presse JNews en Israël : Miri 00 972 549270796

Soutiens : Organisations juives et individus de Hollande, Allemagne, Etats Unis, Suisse, Danemark, Suède, Belgique, France ( dont l’UJFP), Autriche, Australie et Israël

Organisateurs et sponsors : Juifs Européens pour une Paix Juste (EJJP), Jews for Justice for Palestinians (Royaume Uni), Jüdische Stimme für einen Gerechten Frieden in Nahost (Allemagne), American Jews for a Just Peace (USA), Jewish Voice for Peace (USA), Jews Against the Occupation (Sydney, Australie)

Le 26 septembre 2010

Union Juive Française pour la Paix (UJFP) – 21 ter rue Voltaire, 75011 PARIS Téléphone : 06 68 12 78 21 • e-mail : contact@ujfp.org •Site : www.ujfp.org

Protocole d’accord entre la Ville de Paris, l’UMP et J. Chirac : notre opposition totale (PCF Paris 15, mais aussi Gérard Tollet, section de Méru- Oise)

Une telle position, irresponsable, déconsidère le Parti alors qu’il ne se passe pas un jour sans que nous ne soyons interpelés sur cette question par des camarades, des sympathisants, des électeurs.

Elle détériore l’image de notre parti construite sur 90 ans de probité reconnue.

 Seuls les parlementaires PCF ont voté contre les lois d’amnistie du financement occulte des partis politiques dans les années 90.

 Seul le PCF bannit l’enrichissement personnel de ses élus.

Les militants communistes sont pris à contre-pied, mis en difficulté sans que l’on perçoive la moindre justification à cette prise de position sinon la volonté de donner un gage de docilité supplémentaire à Delanoë. Il est toujours temps de corriger le tir avant le vote de la délibération approuvant la transaction.

Vu l’importance de l’affaire, je me permets de vous demander, qu’à défaut de réunion du Conseil national, le Comité exécutif national du Parti prenne position, que vous-mêmes, en tant que premiers dirigeants national et parisien, preniez position.

L’affaire des emplois fictifs de Chirac, c’est entendu et cela a toujours mon opinion, n’est pas « l’affaire du siècle » et a sans arrêt été utilisée pour pourrir le débat politique. Mais au moment où elle arrive enfin à son terme, ne laissons pas entraîner notre parti dans le discrédit général.

Dans l’attente de votre réponse,

 Bien fraternellement,

 Emmanuel Dang Tran, membre du CN du PCF, secrétaire de la section du PCF Paris 15

 

Mais aussi d’autres camarades dont Gerard Tollet de l’Oise

 

Valdampierre, le samedi 25 septembre 2010

 

Aux camarades de l’Oise dont j’ai l’adresse électronique.

 

Objet :   Le 27 septembre prochain, vote hautement symbolique des élus communistes parisiens concernant l’arrangement judiciaire amiable Delanoë-Chirac dans l’affaire des emplois fictifs de la ville de Paris.

Chers camarades,

Même si nous sommes très pris par la bataille sur les retraites, n’oublions pas que la vie politique continue, avec des aspects qui peuvent paraître  moins importants ! Mais…

Lors de la fête de l’Huma et en tournant dans les stands, j’ai rencontré plusieurs députés, élus au CN, responsables fédéraux, élus de Paris, pour leur faire part de ma très grande préoccupation concernant le risque de vote par les élus communistes au Conseil municipal de Paris de l’arrangement amiable Delanoë-Chirac permettant à celui-ci d’échapper à la justice contre paiement à la ville de Paris d’une somme de 2,2 millions d’euros.

Depuis, j’ai découvert dans la presse la position effarante de Ian Brossat, élu communiste et président du groupe « Front de gauche » au Conseil de Paris, qui s’aligne totalement sur Bertrand Delanoë, osant même une justification en s’appuyant sur le mot « éthique » (!), tout en fustigeant la position des élus écolos qui eux, pas fous, savent se démarquer…

Or, il va de soi que, de par son retentissement, cette affaire dépasse de loin le cadre parisien. C’est pourquoi, si les élus communistes devaient s’associer aux élus PS et UMP pour approuver cet arrangement, les conséquences risqueraient d’être désastreuses pour l’image de notre parti. Aussi, je vous envoie ce courriel pour information, alerte et dans l’espoir qu’à force de pression, nos élus se ressaisissent enfin !

Un bref rappel des faits :

Courant août, les médias ont informé du projet d’accord entre le maire de Paris et l’ancien Président de la République, concernant l’affaire des emplois fictifs de la ville de Paris. En bref, il s’agit d’un arrangement à l’amiable stipulant que l’UMP reverse 2,2 millions d’euros à la ville de Paris en échange de quoi celle-ci retire sa plainte.

Il va de soi que cette affaire dépasse largement le caractère local pour prendre une dimension nationale, ceci compte tenu de la médiatisation et de la personne en jeu. Il est tout aussi évident que les tractations ne sont pas restées au niveau local mais ont eu lieu aux hauts échelons, entre PS et UMP, avec contre partie dont nous ne savons rien.

Aussi, ayant eu vent d’une éventuelle abstention des élus communistes au Conseil municipal (ce qui me choquait déjà), je me suis renseigné sur la fête auprès d’élus de Paris et de membres de la fédération de Paris et j’ai appris, à ma grande stupeur, qu’un vote pour avaliser cet arrangement se préparait, ceci avec l’appui de la Direction fédérale de Paris.

Les arguments avancés pour justifier ce vote (à ma connaissance et à ce jour) :

Un premier argument avancé par le PS et par la Direction fédérale PCF de Paris consiste à dire que la justice ne serait pas pour autant bloquée par ce retrait de plainte (argument repris par 3 camarades différents et par une élue PG). Bien que n’étant pas juriste de profession, il me semble évident que si, en toute rigueur, le procureur de la République (nommé par la chancellerie, ne l’oublions pas !) a la possibilité de poursuivre le procès, dans les faits, il ne le fera pas et prétextera de cet arrangement pour classer ce dossier épineux… Je ne développe pas plus.

Un second argument s’appuie sur l’avantage pour la ville à récupérer rapidement cet argent, sans le caractère parfois aléatoire d’un procès. Or, d’une part, le fait que l’UMP accepte de payer prouve bien sa responsabilité dans cette affaire et qu’ils ont compris qu’ils avaient perdu d’avance. D’autre part, si ces 2,2 millions d’euros est une somme certes conséquente, elle est malgré tout relativement modeste par rapport au budget parisien. Il n’y a donc pas péril en la demeure si cet argent n’est pas récupéré de suite mais après quelques mois de procès.

Enfin, cette somme correspond-elle au préjudice de la ville ? N’est-elle pas sous-évaluée ? Nos élus sont-ils en capacité de le juger ? N’est-il pas tout simplement du ressort de la justice d’effectuer ce chiffrage ?

Les conséquences désastreuses que pourrait avoir cette position :

Elles sont de plusieurs ordres.

Premièrement, si de tels arrangements à l’amiable peuvent exister pour certaines affaires où il n’y a pas préméditation dans la faute, cela pose problème dans ce type de détournement d’argent, à portée nationale et hautement symbolique ! S’il ne s’agit évidemment pas de s’associer à ceux qui voudraient régler des comptes avec l’ancien Président ou de faire une chasse à l’homme répugnante, il faut tout de même que justice se fasse. Imagine-t-on le sentiment de révolte ou plutôt d’écœurement des citoyens face à cet arrangement et cette justice qui s’appliquerait différemment selon qu’on soit puissant ou misérable ? Nous combattons pourtant depuis toujours la justice de classe !

Deuxièmement, alors qu’un taux d’abstention de 50 % aux élections devient malheureusement monnaie courante, révélant notamment un rejet populaire des pratiques et combines politiciennes, un vote avalisant l’arrangement PS-UMP serait non seulement en contradiction avec notre idéal de justice mais surtout, catastrophique quant à l’image du parti ! Or, dans les discussions que j’ai eues, d’aucuns m’ont fait remarquer une certaine gêne du parti à dénoncer ces pratiques d’emplois fictifs, sous-entendant ainsi que cette frilosité serait peut-être liée au fait que nous ne soyons pas irréprochables dans ce domaine. Quoi qu’il en soit, vrai ou faux, cela n’empêche pas de revenir à tout moment et de manière urgente si nécessaire, sur des bases saines. D’ailleurs, de nombreuses élections partielles montrent qu’il n’y a pas rejet des idées communistes et que l’avenir du parti n’est pas bouché, pour peu qu’une réelle confiance s’instaure entre les citoyens et les candidats du parti. J’en viendrais presque à dire que la droiture en politique devient un des critères de choix des électeurs (et pour certains, c’est même le critère principal) !

Enfin, de tels arrangements financiers PS-UMP, s’ils étaient votés, ne manqueraient pas de préparer dangereusement le terrain à une remontée de l’extrême droite qui n’hésiterait pas une seconde à ressortir son couplet nauséabond du style : « tous pourris » ! Comment ne pas comprendre cette évidence ?

Les raisons réelles de l’alignement sur les positions du PS :

Essayant d’imaginer pourquoi certains camarades font fausse route à ce point, la seule réponse que j’ai pu trouver réside dans le fait qu’ils s’enferment dans des alliances politiciennes douteuses confondant rassemblement du peuple (et plus particulièrement celui de gauche), avec alliance politicienne de partis de gauche ! L’exemple du front de gauche est en cela très révélateur. Ainsi, pour 2012, la Direction du parti s’inscrit-elle dans une nouvelle démarche d’union pour battre Sarkozy. Or, ce n’est pas seulement de Président dont il faut changer mais de politique, et de manière radicale ! Et ces alliances électoralistes dont nous avons pourtant l’expérience, si elle suscitent enthousiasme et espoir au début, n’aboutissent souvent qu’à peu ou pas de changement, au découragement et au final, au renoncement. Arrivé à ce stade, ces alliances sont alors le ferment de l’abstention ou pire, du vote d’extrême droite… Sous prétexte de solidarité de gestion, elles nous paralysent (par autocensure et pour ne pas froisser nos alliés) quant aux critiques pourtant nécessaires des autres partis de « gauche » (sans bien sûr nous tromper d’adversaire). Ainsi, pour les citoyens, les différences s’estompent entre nous et la gauche molle et politicienne, générant de nouvelles illusions sur le PS (et d’autres) et sa volonté réelle de combattre le capitalisme… Tout ceci, pour quelques places au gouvernement et dans l’espoir d’influencer un peu la politique nationale…

Aussi, c’est dans ce cadre qu’il faut replacer la volonté d’avaliser l’arrangement amiable PS-UMP. Combattre le capitalisme avec efficacité et dans la durée nécessite pourtant que nous soyons nous-mêmes (y compris dans les exécutifs), fiers de nos idées généreuses, sans effacement dans des structures politiciennes, critiques lorsqu’il faut l’être et sans exclusive, et avec une droiture qui redonne confiance aux citoyens ! C’est ainsi, en abandonnant les démarches politiciennes, que nous redeviendrons une référence et un repère pour des citoyens de plus en plus désorientés.

Que faire ? Quel choix de vote ?

Compte tenu de l’enjeu et de la portée du vote au Conseil municipal de Paris, il me semble que la décision devrait faire l’objet d’un débat au sein de la Direction nationale. C’est pourquoi j’ai déjà alerté, il y a 2 semaines, plusieurs élus en ce sens. Je sais aussi que Pierre Laurent a été tenu informé par courrier.

L’abstention ne peut suffire car cela signifierait qu’on ferme les yeux, sans prendre position sur un sujet pourtant fondamental.

Seul, un vote « contre » permettra aux citoyens de gauche choqués par ces affaires, de se sentir réellement représentés.

En conclusion, je tiens à rappeler que l’image du parti s’est construite sur 90 ans de probité reconnue, que dans les années 1990, seuls les députés communistes ont voté contre les lois d’amnistie liées au financement occulte des partis politiques, et que le PCF bannit depuis toujours l’enrichissement personnel de ses élus ! Aussi, je compte donc sur vous tous pour agir rapidement* et efficacement afin d’éviter un vote qui serait déshonorant pour le parti et une faute politique majeure envers le peuple.

Bien fraternellement.

Gérard TOLLET : Section de Méru (Oise).

3 millions dans la rue pour les retraites : encore plus forts pour aller jusqu’au retrait de la loi Woerth, jusqu’à la victoire

Cacher ces manifestants que je ne veux pas voir !

N’en déplaise à MM. Sarkozy, Woerth et Hortefeux, ils étaient bien là dans les rues des villes du pays le 23 septembre 2010, entre 2,5 et 3 millions, avec une participation croissante des salariés du privé. La colère sociale monte de partout devant ces gouvernants qui distribuent avec tant de cynisme des dizaines de milliards d’euros aux plus riches mais font la leçon aux salariés en leur demandant de renoncer à un acquis social historique. Ils seraient plus avisés d’écouter M. de Villepin qui regrette maintenant d’être resté sourd au mouvement populaire en 2006 au moment du CPE, qu’il a dû, rappelons-le, abandonner après le vote du Parlement.

En 2010, Sarkozy et le gouvernement attendent que le mouvement se passe. Mais les luttes peuvent et doivent continuer à s’étendre et à s’intensifier, à converger, parce qu’elles affrontent la même politique au service du Medef et du capital. Retraites, salaires, emploi, formation sont intimement liés.

Les emplois et les salaires font les cotisations pour les retraites dans le système solidaire par répartition que nous défendons. Ils doivent être liés dans la riposte, comme cela se manifeste de plus en plus dans l’essor du mouvement. Exemples.

 Le 23, les étudiants, les jeunes en général étaient plus nombreux dans les cortèges. La propagande officielle essaient de leur mettre dans la tête qu’ils n’auront pratiquement pas de retraite parce qu’ils commenceront à cotiser à 25 ou 30 ans. D’ici cet âge, que vont-ils faire? Etudier pour quelques uns, travailler pour la plupart, souvent les mêmes.

L’âge réel moyen d’entrée dans la vie active se situe entre 21 et 22 ans, mais dans des conditions inacceptables de précarité, de chômage. C’est là le problème véritable.

 Il y a 4 millions de chômeurs dans le pays et le gouvernement propose de mettre en concurrence les salariés âgés de 60 à 62 voire 67 ans avec les jeunes. Il veut continuer à précariser les débuts de carrière comme les fins de carrière. Il a déjà réduit par décret à un trimestre sur deux la prise en compte des années d’apprentissage pour le calcul des retraites. Il veut laisser allonger à 42 annuités la durée de cotisation. Jeunes, étudiants, salariés, le combat est bien le même contre la loi Woerth, pour le droit effectif à la retraite à 60 ans, pour le retour aux 37,5 annuités, pour l’emploi stable et bien rémunéré.

Le report de 65 à 67 ans de l’âge de départ à retraite à taux « plein » sans condition d’annuités est une mesure inique qui va frapper ceux qui ont eu les carrières les plus chaotiques et qui ont déjà les pensions les plus faibles. Parmi eux se trouvent une grande majorité de femmes. Même des parlementaires de droite commencent à être gênés et imaginent des dispositifs spéciaux.

Plus que jamais, l’exigence pour tous, c’est le maintien des repères collectifs fondamentaux des 60 ans et des 65 ans. La prétendue prise en compte de la pénibilité par Woerth est une négation de l’amélioration des conditions de travail. Seuls les salariés invalides, abîmés, inutiles pour le patronat, garderaient la possibilité de partir à 60 ans. En outre, en catimini à l’Assemblée, le gouvernement a ajouté des amendements remettant en cause de la médecine du travail et sa mission de prévention (voir ci-contre).

La lutte pour les conditions de travail et la lutte pour les retraites sont entièrement liées. Le gouvernement spécule sur l’épuisement, la division du mouvement au fil des journées d’action espacées comme en 2003 contre la loi Fillon.

Montrons-lui qu’il se trompe !

Le bras de fer continue et s’intensifie.

 La combattivité progresse.

Des syndicats de plus en plus importants, comme la CGT-Chimie mettent en débat la grève reconductible. La coordination avec les grands services publics, locomotives du mouvement en 1995 et 2003, se développe.

Pour le 12 octobre, l’intersyndicale a décidé d’une nouvelle journée nationale de grève et de manifestation que des manifestations le samedi 2 octobre pourraient préparer.

Communistes, nous appuierons toutes ces actions, parce que c’est là, dans la victoire des luttes que se situe la perspective de changement politique. Pas dans les débats au Sénat : leur importance ne sera que le reflet du rapport de force dans les luttes. Encore moins dans la course lamentable des présidentiables pour 2012 dans laquelle on tente d’enfermer le débat politique, sur fond de consensus large des formations politiques de l’alternance, notamment sur l’allongement de la durée de cotisation et les exonérations de cotisations patronales.

C’est sur des luttes résolues et des objectifs clairs que se gagnera le retrait du projet de loi Woerth pour commencer à inverser la politique antipopulaire du pouvoir !

Le choix toujours fécond du Congrès de Tours

Le 29 décembre 1920, la majorité des délégués du Congrès de Tours décident de répondre à l’appel de Lénine et de suivre l’exemple de la Révolution d’Octobre, en adhérant à la IIIème Internationale et en fondant le Parti communiste français.

Les partisans de la lutte des classes et de la révolution socialiste rompaient alors avec les porteurs du réformisme et de la collaboration de classe qui venaient de soutenir la guerre impérialiste. Ils rompaient avec une conception de parti d’élus, s’engageaient dans la construction d’un parti nouveau, de classe, au service du combat pour la justice sociale, la liberté, le socialisme et la paix. 

Ce choix originel a permis l’intervention décisive de notre parti au 20ème siècle dans les grandes conquêtes sociales, dans la résistance, contre le colonialisme etc.

Certains dirigeants actuels du PCF veulent tourner la page. L’URSS n’existe plus. Le PCF est très affaibli. L’heure serait à « faire un congrès de Tours à l’envers » avec tout ou partie de la social-démocratie, de la « gauche ». Libres sont ceux qui le pensent de la rejoindre. Mais les communistes qui se reconnaissent toujours dans la raison d’être de leur parti doivent garder le PCF. Le recul des dernières 20 années est largement dû à la stratégie d’abandon de sa direction. La social-démocratie est égale à elle-même, disqualifiée. Le besoin d’une force politique révolutionnaire organisant la lutte, porteuse d’une alternative au capitalisme, de l’alternative socialiste est plus grand que jamais : c’est le besoin du PCF. Le choix du congrès de Tours de 1920 est toujours fécond !

Si vous ne savez pas où va l’argent de vos factures augmentées de 14,9% cette année… Allez demander un petit « acompte » à GDF-Suez!

UN « ACOMPTE » DE 1,77 milliard d’euros pour les actionnaires…

La hausse des tarifs pour l’investissement dans la qualité du service, la sûreté des installations, la sécurité d’approvisionnement?

Non M.Estrosi!

Nos factures de gaz filent directement dans les poches des actionnaires.

Le 3 mai 2010, le Conseil d’administration de GDF-Suez leur a accordé un « acompte » de 1,77 milliard d’euros sur leurs dividendes 2010. Puis, le 10 août 2010, on apprend dans la presse que GDF-Suez va verser 1,68 milliard d’euros aux actionnaires du groupe anglais « International Power » dont il va prendre le contrôle à 70%.

4500 manifestants à St-Quentin contre le projet de réforme des retraites- Nouvelles manifestations les 2 et 12 octobre

Retrait du projet de réforme des retraites !

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L’Assemblée a aggravé la loi Woerth – Non à la casse de la médecine du travail

Non à l’amendement 730 qui abroge la médecine du travail

Communiqué du groupement « Sauvons la médecine du travail »

 

A la veille de l’ouverture du débat sur la réforme des retraites à l’Assemblée nationale, le gouvernement, sur indication de l’Elysée, a déposé plusieurs amendements de dernière heure.

Le texte n° 730 introduit l’essentiel de la partie législative de la réforme de la médecine du travail, préparée par le ministre du travail. L’argumentaire du gouvernement pour justifier cette entrée en catimini de dispositions sans rapport avec le sujet est faux. « La mise en œuvre des dispositions législatives relatives à la pénibilité fait jouer un rôle important, de fait, aux services de santé au travail ». Pourquoi ? Comment ? Faut-il rappeler au ministre du travail que ce sont les médecins conseils de sécurité sociale qui attribuent les IP, et non les médecins du travail ? L’argumentaire considère nécessaire « que les missions de ces services de santé au travail soient clairement définies par la loi ». Il estime que « Ce n’est pas le cas aujourd’hui puisque le code du travail reste centré sur les missions et l’action du médecin du travail » Faudrait-il acheter un code du travail à Monsieur Woerth ? Feinte ignorance, car le rédacteur, au fait du sujet, nous ressert les dispositions que le Medef, il y a un an, voulait faire signer par les organisations syndicales qui les ont repoussées à l’unanimité. La plus importante et la plus grave est constituée par l’abrogation de deux articles fondamentaux du code du travail :

Abrogation de l’article L.4622-2 qui stipule que : « Les services de santé au travail sont assurés par un ou plusieurs médecins qui prennent le nom de «médecins du travail» ;

Abrogation de l’article L 4622-4 qui note que : « les services de santé au travail font appel soit aux compétences des CRAM [...] soit à des personnes ou organismes [...] Cet appel aux compétences est réalisé dans des conditions garantissant les règles d’indépendance des professions médicales et l’indépendance des personnes ou organismes associés».

Ces abrogations sont indispensables pour justifier l’amendement 730. En effet, il a pour objet exclusif de transférer aux services de santé au travail, donc à leurs directeurs, nommés et choisis par les employeurs, les responsabilités légales actuelles dévolues aux médecins du travail : « conduire des actions de santé au travail visant à préserver la santé physique et mentale des travailleurs [...] les maintenir dans l’emploi. [...] conseiller [...] les employeurs, les travailleurs et leurs représentants [...] afin d’éviter ou de diminuer les risques professionnels et d’améliorer les conditions de travail. [...] assurer la surveillance de l’état de santé des travailleurs en fonction des risques concernant leur sécurité et leur santé au travail. [...] participer au suivi des expositions professionnelles et à la veille sanitaire. ».

Si cet amendement, qui prévoit l’application par décret de ces dispositions, est adopté, ce ne seront plus les médecins du travail qui seront chargés de la prévention médicale des risques professionnels, mais les employeurs responsables de l’organisation du travail et des risques qu’ils font encourir à la santé des travailleurs qu’ils salarient.

Si à l’occasion du débat sur les retraites, cette manœuvre de pure opportunité permettait de voter l’amendement 730, les assemblées prendraient la responsabilité d’avoir, par une décision de couloir, voire de comptoir, non seulement abrogé la médecine du travail, mais également confié la santé au travail des salariés à leur propres employeurs.

L’importance du sujet mérite un traitement de haute tenue, et non une telle manipulation. Elle ne serait pas digne du rôle des représentants de la nation, chargés d’élaborer les lois. C’est pourquoi, nous demandons à tous les élus, quelles que puissent être leurs positions sur la médecine du travail, de renoncer au vote de cet amendement. Ils permettront ainsi qu’un réel débat sur l’avenir de la prévention des risques professionnels puisse se tenir dans les assemblées. Ce débat pourra, éventuellement, déboucher sur l’adoption de nouveaux textes.

Ils auront alors une légitimité que l’amendement 730 ne peut espérer.

Le 13 septembre 2010

Groupement national Sauvons La Médecine du Travail contact@slmt.fr http://www.slmt.fr

Les partis communistes européens entre « transformation-liquidation » et renouveau.

Cet article constitue une introduction à une série d’études par pays, le cas de l’Espagne étant traité dans ce numéro. Article publié par tout.jpg

1989-1991 : l’idéologie capitaliste sonne la « fin de l’histoire », la fin du « communisme ». Elle a trouvé un écho au sein des partis communistes eux-mêmes. Les vagues gorbatchéviennes, avant cela eurocommunistes, l’institutionnalisation de ces partis avaient préparé le terrain.Dans tous les partis communistes d’Europe, des groupes dirigeants, qu’ils s’intitulent « rénovateurs », « réformateurs », « refondateurs », « modernisateurs » s’appuient sur le sens apparent de l’histoire pour engager un processus de rupture avec les fondements de l’organisation communiste.

 

Selon leur propre histoire, l’état de leur organisation, son lien avec le mouvement de classe, les partis communistes n’ont pas tous évolué au même rythme ou dans la même direction. Deux conceptions divergentes, d’abord floues, se précisent et s’affrontent. L’une s’intègre dans une gauche institutionnelle d’accompagnement du capitalisme. L’autre défend la théorie marxiste, l’organisation issue du léninisme et sa place dans la lutte des classes.

 

Dans la plupart des pays de l’est (à l’exception notable de la République tchèque), les directions sabordent les PC en quelques mois. Des PC se reconstituent difficilement, dans un contexte de criminalisation du communisme. Le plus grand parti communiste d’Europe de l’ouest leur a emboîté le pas, le PCI, abandonnant son nom, est devenu maintenant un « parti démocrate » à l’américaine, laissant sur sa gauche un groupement hétéroclite « Refondation communiste » (PRC). Le parti suédois a également changé de nom et de ligne sans aller jusqu’au même point.

 

En Grèce, au Portugal (ou au Luxembourg), la réaffirmation d’une ligne communiste finit par l’emporter dans l’organisation historique. Les éléments réformistes s’intègrent dans de nouveaux groupements de « gauche ».

 

Dans la plupart des pays qui ont connu des partis communistes forts, et on peut considérer que c’est le cas de la France, l’affrontement traverse toujours les partis historiques. Les contradictions s’accusent entre la stratégie des groupes dirigeants et ce que continuent à représenter ces partis, leur identité, les luttes animées par les militants. Confusion et ambiguïté demeurent.

 

Les similitudes sont grandes entre les options suivies par les directions dans les années 90 et 2000, en Italie (PRC), en Espagne, en France… Elles sont marquées par la priorité accordée à la participation aux institutions (ex : aux gouvernements Prodi, Jospin), par l’acceptation du cadre européen de l’UE du capital, par d’importants abandons théoriques, par la recherche de la dilution des partis communistes dans une gauche recomposée ou la séparation historique avec la social-démocratie est supprimée. Izquierda Unida en Espagne (« Gauche unie »), Linke en Allemagne (« Gauche »), « Fédération de la gauche » (après l’échec de la « Gauche arc-en-ciel ») en Italie, « Front des gauches » en Belgique, « Front de gauche » maintenant en France… marquent partout la ligne d’effacement, de disparition des partis communistes d’Europe.

 

En 2004, la création du Parti de la gauche européenne a institutionnalisé ces connivences. Le PGE est un parti politique européen financé par la Commission européenne pour promouvoir « l’idée et l’intégration européennes ». Il ne vise non pas à coordonner les partis dans leur diversité mais bien, par sa nature même de parti européen, à promouvoir, depuis sa création en 2004, la création de « sections nationales du PGE » acquises à l’idée qu’une « autre Europe sociale, écologique et solidaire » est possible. Le PGE, autour de cette ligne clairement réformiste, européiste et liquidatrice, adapte ensuite sa tactique à l’état d’avancement du processus de liquidation dans chaque pays: en Espagne et en Italie, il répond aux échecs par la fuite en avant: « refondation » d’Izquierda Unida et projet « Fédération de la Gauche », inspiré de l’expérience espagnole, en Italie, pour tuer dans l’œuf les projets de reconstruction des PC. Le PGE soutient en Allemagne et en France la création de « Partis ou de coalition de gauche ». Au Portugal et en Grèce, il appuie des « Blocs de Gauche » (Portugal) ou « Coalitions de gauche » (Grèce) contre les Partis communistes de masse et de classe. En République Tchèque, il soutient les tendances droitières dans le Parti communiste.

 

Mais vingt ans après 1989, le vent de l’histoire tourne. Le capitalisme connaît des crises de plus en plus profondes. L’idée du socialisme est revalorisée dans les masses. Le discours d’autoflagellation de dirigeants communistes sur les « valises de plomb » que traineraient les partis communistes ne portent plus.

 

Les expériences réformistes ont connu des échecs flagrants que leurs promoteurs ne peuvent plus attribuer au passé. Les partis héritiers de la tradition communiste qui se sont fondus dans la « gauche » ont participé à la gestion loyale du capitalisme. Ils ont perdu tout ou partie de leur identité et de leur raison d’être pour les travailleurs.

 

Les désastres électoraux se sont succédé, malgré les recompositions électoralistes. La Gauche unie espagnole a chuté à 3%. Le regroupement de la « Gauche arc-en-ciel » italienne a divisé par 3 les anciennes voix communistes. Le cas allemand correspond à une situation très particulière.

 

Les partis communistes qui assument et font vivre leur identité communiste ne sont pas condamnés à l’échec électoral au contraire : entre 8% et 10% en Grèce, entre 7 et 11% au Portugal, autour de 12% en République Tchèque, 35% à Chypre (en Russie de 15 à 20%).

 

Dans les luttes sociales intenses que connaissent leurs pays, les partis communistes grecs et portugais sont à l’avant-garde en portant un projet d’alternative politique résolument antagoniste à celui de la droite, de la social-démocratie et de l’UE.

Ils contribuent à l’existence d’un mouvement syndical de classe quand les syndicats historiquement liés au PCI et au Parti communiste espagnol, la CGIL et les Commissions ouvrières, n’en finissent plus de glisser dans l’accompagnement. Au PGE correspond étroitement la Confédération européenne des syndicats, la CES, qui est, entre autres, l’un des plus influents suppôts du traité de Lisbonne.

 

Le besoin de partis communistes plus forts face au capital s’exprime de plus en plus nettement. Le processus de disparition des partis communistes et de ce qu’ils représentent, concerté avec le PGE, n’est pas une fatalité.

 

Une alternative existe qui refuse le cadre strictement européen, qui respecte la diversité nationale des partis communistes et ouvriers tant qu’ils partagent les mêmes principes organisationnels et idéologiques, portent une alternative anti-impérialiste et anticapitaliste (donc anti-UE).

Une coordination des Partis communistes se met progressivement en place. Elle rassemble des partis communistes de masse en pleine expansion (Afrique du Sud, Inde voire Japon), des partis à l’avant-garde de la lutte de classe en Europe (Portugal, Grèce), des partis représentant encore pour des millions de personnes la résistance à la restauration capitaliste (République Tchèque, Russie), des Partis acteurs des mouvements révolutionnaires en Amérique Latine (Cuba, Venezuela). Des rencontres internationales sont organisées, des appels lancés. La direction du PCF reste pour l’instant presque toujours aux abonnés absents. Cela peut et doit changer. 

 

Entre la ligne du PGE et une ligne communiste, il n’existe pas de troisième voie. La ligne PGE a échoué sur tous ses objectifs avoués, électoral et social, hormis sur un, plus caché et pourtant non secret, celui d’anesthésier le mouvement communiste. La nécessité de notre temps est au contraire de faire vivre et de renforcer les partis communistes.

 

Nous ferons tout notre possible pour mettre en avant les points d’appui que peuvent représenter pour l’avenir du PCF les expériences du mouvement communiste international.

PETITION: EXIGEONS LE RETRAIT DU PROJET DE LOI WOERTH

23 septembre, plus de trois millions dans la rue…ET ça ne fait que commencer…

CONTINUONS / EXIGEONS LE RETRAIT DU PROJET DE LOI WOERTH 

Des objectifs clairs,partagés et rassembleurs

 sont seuls efficaces pour faire monter le rapport de force jusqu’à la victoire.

- Le préalable: le retrait du projet de loi Woerth. Pour gagner la bataille des retraites, aucun recul social n’est acceptable ni négociable. Non, le projet Woerth n’est pas une solution, même mauvaise, à un supposé problème des retraites, c’est la suite du problème lui-même. Le retrait du projet de loi est la condition préalable à la défense et à la reconquête de notre système de retraite. 

- Défendre, consolider la retraite à 60 ans pour tous !

- Retour aux 37,5 annuités pour tous pour une retraite à taux « plein » La défense de la retraite à 60 ans est indissociable du refus de l’allongement de la durée de cotisation qui la rend illusoire, avec un taux de remplacement acceptable. La durée moyenne des carrières est actuellement de 36 ans (sans compter les années de bonifications). Le retour aux 37,5 annuités pour tous représenterait 0,3% du PIB en 2040. C’est la condition pour maintenir la crédibilité de notre système pour tous les salariés.

- Retraite à 55 ans pour les métiers reconnus pénibles. La prise en compte de la pénibilité doit être un progrès et non une moindre régression « négociable ». Les critères doivent être objectifs: pénibilité physique, environnement agressif, horaires décalés et espérance de vie en bonne santé à 60 ans.

- Retour à l’indexation des retraites sur les salaires (et non sur le taux officiel d’inflation)

- Maintien du code des pensions de la fonction publique.

- Financement des retraites par la cotisation sociale.

Il n’y a rien à concéder sur le financement de notre système de retraite par la cotisation sociale proportionnelle, qui constitue la part socialisée du salaire, le lien solidaire entre les générations de salariés. Taxer les revenus financiers des entreprises, taxer les dividendes, oui, mais on ne peut pas asseoir le financement de la Sécurité sociale sur la finance. 

- Fin des 33 milliards d’euros d’exonérations de cotisations patronales. Extension des cotisations à tous les modes de rémunérations. 

RETRAITES-SALAIRES-EMPLOI: LUTTES SOLIDAIRES !

 

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En lire plus …

Liste des manifestations du 23 septembre

Source : http://lecrc.forumactif.fr

 

RETRAITES: AUCUN RECUL SOCIAL N’EST ACCEPTABLE, ni négociable RETRAIT DU PROJET DE LOI WOERTH 01 – Ain
Bourg en Bresse -> 14h30, départ Champ de foire
Belley -> 17h30, devant la mairie

02 – Aisne
Château-Thierry -> 11h, Place Paul Doumer
Soissons -> 17h, Place de la République
Laon -> 17h, Pont de Vaux (rdv CGT à 15h devant Paul Claudel)
Chauny -> 15h, devant la mairie
St Quentin -> 17h, place Lafayette
Hirson -> 17h, maison des travailleurs (rue Dinant)
Villers Cotterêts -> 15h30, Place Aristide Briant

03 – Allier
Moulins -> 15h, devant le lycée Banville
Montluçon -> 15h, Place Jean Dormoy (St Paul)
Vichy -> 15h, Place de la Poste

04 – Alpes-de-Haute-Provence
Digne -> 11h, Place de Gaulle
Manosque -> 11h, Porte Saunerie

05 – Hautes-Alpes
Gap -> 10h30, rond point du Cèdre
Briançon -> 11h, Grand Boucle

06 – Alpes-Maritimes
Nice -> 10h, Place Masséna
Grasse -> 18h, Cours Honoré Cresp

07 – Ardèche
Privas -> 10h30, devant la préfecture
Annonay -> 14h, usine Faya
Aubenas -> 14h, rond-point Ponson Moulon
Le Cheylard -> 10h, devant la mairie

08 – Ardennes
Charleville Mézières -> 14h, Parc des Expositions

09 – Ariège
Foix -> 10h, en haut des allées de Villote

10 – Aube
Troyes -> 13h30, place de l’hôtel de ville
Romilly -> 16h30, salle François Mitterrand

11 – Aude
Carcassonne -> 9h30, square André-Chénier
Narbonne -> 10h, Parvis du Théâtre (Pont de l’Avenir)

12 – Aveyron
Rodez -> 14h, Mail de Bourran

13 – Bouches-du-Rhône
Marseille -> 10h30, Vieux Port
Arles -> 10h30, Place de la République

14 – Calvados
Caen -> 10h, place Saint Pierre
Lisieux -> 10h30, place François Mitterrand
Vire -> 17h, porte de l’horloge

15 – Cantal
Aurillac -> 10h30, Place de la Paix
Saint-Flour -> 17h, allées Pompidou

16 – Charente
Angoulême -> 10h, Gare
Chasseneuil-sur-Bonnieure -> 16h
Cognac -> 17h, devant la sous-préfecture

17 – Charente-Maritime
La Rochelle -> 14h30, Place de Verdun
Saintes -> 10h30, devant le palais de Justice
Rochefort -> 10h30, place Colbert
Jonzac -> 16h, rendez-vous au jardin public

18 – Cher
Bourges -> 10h30, Place Séraucourt
Vierzon -> 10h30, Forum République
Saint-Amand -> 10h30, place Jean Giraud
Saint-Florent-sur-Cher -> 10h30, Place de la République
La Guerche-sur-l’Aubois -> 11h, Place du Général de Gaulle

19 – Corrèze
Brive -> 10h, place Thiers
Tulle -> 15h, place de la Gare
Ussel -> 15h, place de la République
Pompadour -> 14h30, place du Château

2A – Corse-du-Sud
Ajaccio -> 10h, Cours Prince Imperial Carrefour
Porto-Vecchio -> 10h30, place de la Mairie.

2B – Haute-Corse
Bastia -> 10h, devant le Palais de Justice

21 – Côte-d’Or

Dijon -> 14h30, Place de la Libération
Montbard -> 17h, place Gambetta
Beaune -> 10h, porte Saint Nicolas

22 – Côtes-d’Armor
Saint Brieuc -> 10h30, Place de la liberté
Dinan -> 11h30, esplanade de la Résistance (devant la mairie)
Lannion -> 11h, parking de La Poste
Guingamp -> 10h30, place du Champ-au-Roy

23 – Creuse
Guéret -> 14h30, devant la gare
Boussac -> 10h, Zone Industrielle (route du stade)
La Souterraine -> 10h, Z.I. (rond-point de la gendarmerie)
Aubusson -> 10h, devant la sous-préfecture

24 – Dordogne
Périgueux -> 17h, Palais de Justice
Sarlat -> 17h, Place Grande Rigaudie
Bergerac -> 17h, devant le Palais de Justice

25 – Doubs
Besançon -> 14h, Place de la Révolution
Montbéliard -> 14h, Pied des gouttes (rond point du Mac Do)
Pontarlier -> 17h30, Place d’Arçon

26 – Drôme
Valence -> 14h30, Champ-de-Mars
Montélimar -> 14h30, devant le Théâtre

27 – Eure
Evreux -> 14h, devant la gare SNCF

28 – Eure-et-Loir
Chartres -> 10h, place de Epars
Nogent le Rotrou -> 17h30, Place du 11 août

29 – Finistère
Brest -> 10h30, place de la Liberté
Quimper -> 10h30, place de la Résistance
Morlaix -> 10h30, devant l’hôtel de ville
Quimperlé -> 10h30, place de Coat Kaer

30 – Gard
Nîmes -> 15h, devant la préfecture (avenue Feuchères)
Alès -> 10h, devant le lycée Jean-Baptiste Dumas
Bagnols-sur-Cèze -> 10h, devant La Poste (Boulevard Gambetta)
Uzès -> 10h, Esplanade
Le Vigan -> 10h, devant la poste

31 – Haute-Garonne
Toulouse -> 9h30, place Saint-Cyprien
Saint-Gaudens -> 15h, Place Jean-Jaurès

32 – Gers
Auch -> 10h, devant le siège de l’UMP (quai Lagarrasic, Boulevard Sadi-Carnot)

33 – Gironde
Bordeaux -> 11h, allées Tourny
Libourne -> 17h30, Square du 15ème Dragon

34 – Hérault
Montpellier -> 14h30, Rives du Lez
Béziers -> 10h, Bourse du travail (Boulevard F. Mistral)
Sète -> 10h, devant la mairie

35 – Ille-et-Vilaine
Rennes -> 11h, Avenue Janvier
Redon -> 17h, devant la Sous Préfecture
Saint Malo -> 11h, Place de l’ancienne gare
Fougères -> 17h30, devant la Sous Préfecture
Vitré -> 17h30, place de la Gare

36 – Indre
Châteauroux -> 10h, Place de la République
Issoudun -> 15h, Place du Sacré Coeur

37 – Indre-et-Loire
Tours -> 10h, Place de la Liberté

38 – Isère
Bourgoin-Jallieu -> 10h, parking Diederich
Grenoble -> 10h, place Jean Jaurès
Roussillon -> 10h, Place de la République
Vienne -> 14h30, Champ de Mars
La Tour du Pin -> 10h, gare SNCF

39 – Jura
Lons le Saunier -> 14h30, place de la Liberté
Dôle -> 10h, Avenue de Lahr
St Claude -> 10h, sous-préfecture

40 – Landes
Mont-de-Marsan -> 10h30, devant les Arènes

41 – Loir-et-Cher
Vendôme -> 10h30, Place de la Liberté
Blois -> 14h30, Parc des Expositions
Romorantin -> 10h30, Sous préfecture

42 – Loire
Roanne -> 10h15, bourse du travail
Saint-Etienne -> 10h15, devant la gare de Châteaucreux

43 – Haute-Loire
Puy-en-Velay -> 10h30, place Cadelade

44 – Loire-Atlantique
Nantes -> 14h30, devant le CHU
Saint-Nazaire -> 14h30, place de l’Amérique Latine
Châteaubriand -> 14h30, place de la mairie
Ancenis -> 14h30, carrefour de la station Esso (RD 723)

45 – Loiret
Gien -> 10h30, place de la Victoire (champ de foire)
Montargis -> 10h30, Place du Pâtis
Orléans -> 10h30, Place du Martroi

46 – Lot
Cahors -> 14h30, place F. Mitterrand
Figeac -> 14h30, devant le lycée Champollion

47 – Lot-et-Garonne
Agen -> 10h, Place de la Préfecture
Marmande -> 14h30, Esplanade du Maré

48 – Lozère
Mende -> 10h, Place de la Chicanette

49 – Maine-et-Loire
Angers -> 10h30, place Leclerc
Cholet -> 10h30, place Travot
Saumur -> 10h30, place de la Mairie
Sègre -> 17h, place du port

50 – Manche
Cherbourg -> 10h30, Place Napoléon
Saint-Lô -> 10h30, Plage Verte
Coutances -> 10h30, Hôtel de Ville
Granville -> 10h30 au Calvaire
Avranches -> 14h30, devant la mairie

51 – Marne
Châlons-en-Champagne -> 10h, maison des syndicats (place de Verdun)
Reims -> 10h, maison des syndicats
Epernay -> 10h, Place Carnot
Vitry-le-François -> 10h, Espace Lucien Herr
Sainte Menehould -> 10h, parking super U
Montmirail -> 15h30, devant chez Axon

52 – Haute-Marne
Chaumont -> 17h, place de l’Hôtel de ville
Saint-Dizier -> 17h30, devant la salle Louis Aragon

53 – Mayenne
Laval -> 10h, place de la Cathédrale

54 – Meurthe-et-Moselle
Nancy -> 14h, place Stanislas
Longwy -> 14h30, Place Darche

55 – Meuse
Verdun -> 10h, parking du 8 mai 1945
Barc le Duc -> 14h30, Gare SNCF
Commercy -> 10h, Place du Château Stanislas

56 – Morbihan
Lorient -> 10h, Maison des Syndicats (place Cosmao Dumanoir)
Vannes -> 10h, La Rabine (près du Kiosque à Musique)
Pontivy -> 10h, La Plaine
Belle-Ile-en-Mer -> 10h30 au débarcadère

57 – Moselle
Metz -> 14h30, place de la Gare

58 – Nièvre
Cosne-sur-Loire -> 16h, devant La Poste
Nevers -> 16h, devant la Bourse du travail

59 – Nord
Lille -> 14h30, Porte de Paris
Armentières -> 9h30, Place Jules Guesde
Cambrai -> 15h, face à l’Hôtel de Ville
Douai -> 9h30, Place d’Armes
Dunkerque -> 15h, Place Jean Bart
Maubeuge -> 9h30, rive gauche, mail de la Sambre
Valenciennes -> 10h, place d’Armes
Denain -> 10h, face à l’Hôtel de ville

60 – Oise
Beauvais -> 14h30, place du jeu de Paume
Compiègne -> 10h, cours Guynemer
Creil -> 10h, place Carnot

61 – Orne
Alençon -> 11h, Rond-point du lycée Alain
Flers -> 17h, Place du Marché
Argentan -> 15h, Place du Général Leclerc
L’aigle -> 17h30, devant la poste
Mortagne-au-Perche -> 17h30, devant la mairie

62 – Pas-de-Calais
Arras -> 10h, place de la gare
Lens -> 14h30, Place du Cantin
Béthune -> 9h30, Maison des associations (Route de Lille)
Boulogne -> 9h30, quai Gambetta
Calais -> 9h, place de la mairie
Bruay Labuissière -> 8h30, parc de la Porte Nord

63 – Puy-de-Dôme
Clermont-Ferrand -> 10h, place du 1er Mai

64 – Pyrénées-Atlantiques
Pau -> 10h30, place de Verdun
Bayonne -> 10h30, place St Ursule
Sauveterre-de-Béarn -> 9h, devant la mairie

65 – Hautes-Pyrénées
Tarbes -> 10h, Bourse du Travail

66 – Pyrénées-Orientales
Perpignan -> 10h, Place Catalogne

67 – Bas-Rhin
Strasbourg -> 14h30, Place de la Bourse

68 – Haut-Rhin
Colmar -> 11h, devant la préfecture
Mulhouse -> 16h30, place de la Bourse

69 – Rhône
Lyon -> 10h30, Ambroise Courtois (métro Monplaisir-Lumière)
Villefranche -> 17h, place du Promenoir

70 – Haute-Saône
Vesoul -> 14h, Place Renet

71 – Saône-et-Loire
Mâcon -> 15h, place Genevès
Châlon sur Saone -> 15h, maison des syndicats
Le Creusot -> 15h, devant l’Alto
Paray le Monial -> 15h, place de la mairie
Montceau les Mines -> 17h, place de la Mairie
Digoin -> 15h, Place de la grève

72 – Sarthe
Le Mans -> 9h30, devant le Palais des Congrès

73 – Savoie
Chambéry -> 14h30, Place Caffe
Albertville -> 14h30, Place de la Sous-Préfecture
Saint-Jean-de-Maurienne -> 14h30, Place du Champ de Foire

74 – Haute-Savoie
Annecy -> 14h30, devant la préfecture
Thonon-les-Bains -> 10h, Square Aristide Briand

75 – Paris

Paris -> 13h, Bastille

76 – Seine-Maritime
Dieppe -> 10h, gare SNCF
Eu -> 10h, place Guillaume le Conquérant
Fécamp -> 14h30, Maison des Syndicats
Le Havre -> 10h, Franklin
Rouen -> 10h, Cours Clemenceau
Lillebonne -> 16h30, devant le Théâtre Gallo-romain

77 – Seine-et-Marne
Rendez-vous à Paris (13h à la Bastille)

78 – Yvelines
Rendez-vous à Paris (13h à la Bastille)

79 – Deux-Sèvres
Thouars -> 11h, place Lavault
Bressuire -> 17h30, place Saint Jacques
Niort -> 11h30, place de la Brèche

80 – Somme
Doullens -> 17h30, hôtel de ville
Amiens -> 14h30, devant la maison de culture
Abbeville -> 15h, hôtel de ville
Friville Escarbotin -> 14h30, place Jean Jaurès
Ham -> 14h30, place du Château d’eau

81 – Tarn
Albi -> 14h30, place du Vigan
Castres -> 16h30, devant la Sous-préfecture

82 – Tarn-et-Garonne
Montauban -> 14h30, devant le parvis de La Gare SNCF

83 – Var
Draguignan -> 10h30, devant la sous-préfecture
Toulon -> 10h, place de la Liberté

84 – Vaucluse
Avignon -> 10h, porte de l’Oulle

85 – Vendée
La-Roche-sur-Yon -> 14h, place Napoléon
Fontenay le Comte -> 10h, place de Verdun

86 – Vienne
Poitiers -> 10h, Stade Rébeilleau
Chatellerault -> 10h, devant la Mairie

87 – Haute-Vienne
Limoges -> 10h, Place de la République
St Léonard de Noblat -> 17h, place de la République
St Yrieix -> 17h, place de la Nation

88 – Vosges
Epinal -> 14h30, devant la préfecture

89 – Yonne
Auxerre -> 15h, Maison des Syndicats (Rue Max Quantin)
Sens -> 10h, marché couvert
Saint Florentin -> 10h au Port

90 – Territoire de Belfort
Belfort -> 10h, Maison du Peuple

91, 92, 93, 94, 95
Rendez-vous à Paris (13h à la Bastille)

971 – Guadeloupe
Pointe-A-Pitre -> 8h30, devant la mairie

972 – Martinique
Fort-de-France -> 8h30, maison des syndicats (Jardin Desclieux)

973 – Guyane
Cayenne -> ???

974 – Réunion
Saint-Pierre -> 9h, devant la Gare Routière (Casabona, en dessous de Mac-Do)
Saint-Denis -> 9h, Petit Marché

976 – Mayotte

Mamoudzou -> 8h30, Esplanade de l’office du tourisme

C’est pourquoi nous demandons, comme le font d’autres organisations syndicales de la CGT, les Unions Locales ou Départementales, à notre Confédération Générale du Travail, et tout particulièrement à son secrétaire général, de lancer un appel à la grève générale reconductible jusqu’au blocage du pays pour faire reculer le gouvernement et satisfaire nos revendications

MOTION ADOPTEE A L’UNANIMITE
                    par l’Union des Syndicats CGT du groupe Caisse des Dépôts (USCD-CGT)
                               réunie en Commission Exécutive le 14 septembre 2010
La   Commission   Exécutive   de   l’USCD-CGT,   réunie   à   Paris   le   14   septembre   2010,   a   procédé   à l’analyse   du mouvement   social   qui   s’amplifie  dans tout   le pays,   notamment   suite   aux  grèves   et manifestations du 7 septembre dernier contre le projet de réforme des retraites présenté par le gouvernement avec le soutien de la majorité présidentielle et du patronat.
L’appel partiellement intersyndical pour la journée du 23 septembre 2010 n’est pas à la hauteur des attentes de la population et des enjeux pour les travailleurs.
Il n’est pas raisonnable d’appeler à une nouvelle journée d’action ponctuelle 15 jours après celle qui a mené dans la rue près de 3 millions de personnes, si l’on souhaite vraiment obtenir le retrait du projet gouvernemental.
Si les organisations syndicales, et la CGT doit en être le fer de lance, veulent réellement mobiliser les   travailleurs   contre   ce   projet,   elles   doivent   lancer   dès   à   présent   un   mot   d’ordre   d’appel   à   la grève générale reconductible, à partir du 23 septembre, jusqu’au retrait du projet ou l’abrogation de la loi.
Les    membres      de   la  Commission       Exécutive    de   l’USCD-CGT       sont  conscients    qu’un    tel  appel n’enclenchera pas immédiatement une grève générale dans l’ensemble du pays, mais les salariés sauront ainsi qu’il existe une réelle volonté de faire capoter ce projet et les syndicats CGT auront le   sentiment   d’agir   avec   un   soutien   confédéral   dans  la   présentation   de   cette   modalité   d’action auprès des personnels dans les assemblées générales.
Continuer, comme en 2009, de lancer des actions ponctuelles sans réelles perspectives d’ampleur amènera obligatoirement une défaite supplémentaire du monde du travail face à ce gouvernement qui,   bien   que   discrédité   par   de   nombreuses   affaires,   durcit   le   ton   et   ne   s’arrêtera   pas   dans  la casse de nos acquis sociaux si nous ne mettons pas fin à cette action destructrice.
C’est pourquoi nous demandons, comme le font d’autres organisations syndicales de la CGT, les Unions      Locales    ou    Départementales,       à   notre   Confédération      Générale      du   Travail,   et  tout particulièrement à son secrétaire général, de lancer un appel à la grève générale reconductible jusqu’au blocage du pays pour faire reculer le gouvernement et satisfaire nos revendications.
                                                                               Fait à Paris, le 14 septembre 2010
                                                                     La Commission Exécutive de l’USCD-CGT

Par CGT PHILIPS EGP DREUX

Retrait du projet de loi Woerth :Le 23 septembre, partir pour gagner, c’est possible, c’est vital !

L’ampleur immense de la journée de grève du 7 septembre, 3 millions de manifestants, a confirmé le niveau d’opposition du pays au projet de loi Woerth et à la politique du gouvernement dans son ensemble. La mobilisation grandit dans tous les secteurs, dans les services publics mais aussi dans l’industrie. La bataille pour les retraites, face au gouvernement et au Medef, fait converger toutes les luttes, pour l’éducation, pour l’hôpital, pour les salaires…

La retraite à 60 ans est en effet un acquis historique, une référence collective fondamentale pour tous. Le pouvoir et le patronat veulent faire de la fin de la retraite à 60 ans une défaite historique des travailleurs qui leur permette d’accélérer encore leur politique de casse sociale et économique.

Dans ce contexte, le pouvoir tente plus que jamais de noyer le poisson et de passer en force. Les media multiplient les débats de diversion. Le gouvernement emballe la discussion parlementaire. Le vote de l’Assemblée nationale le 15 septembre n’aura surpris personne. C’est le mépris du peuple. Sur plusieurs aspects, dont la remise en cause de la médecine du travail, le projet de loi ressort pire qu’initialement.

En 2006, le rassemblement dans la lutte a réussi à mettre en échec le CPE après que la loi avait été votée.

La bataille décisive ne se jouera pas davantage dans les joutes verbales au Sénat à partir du 23 septembre que dans l’agitation de l’Assemblée ces derniers jours, sur fond d’accord du PS avec l’UMP sur l’allongement de la durée de cotisation ou les exonérations de cotisations patronales.

Ce n’est pas là que se situe le rapport de force. La perspective, ce n’est pas les sondages et les combinaisons pour les élections de 2012.

Le 24 juin et le 7 septembre, salariés, retraités, jeunes ont fait entendre leur opposition. A partir du 23 septembre, il s’agit de se faire respecter.

Le mouvement social a fait son expérience : en 2003, Fillon avait réussi à se jouer de la tactique des journées d’action espacées.

La nouvelle journée de mobilisation nationale du 23 septembre, à l’appel des organisations syndicales, peut et doit marquer une nouvelle étape dans l’extension de la lutte et engager le bras de fer décisif. Les assemblées de salariés en décideront.

Nous nous plaçons dans cette perspective pour gagner le retrait du projet de loi Woerth et commencer à inverser la politique antipopulaire du pouvoir.

Une grande majorité de l’opinion soutient le mouvement et soutiendra la grève. Mesurons le discrédit du pouvoir sarkozyste, si outrageusement inféodé au grand capital !

Le 23 septembre, partons pour gagner !

3 commentaires

Motion du syndicat CGT des municipaux de Lille-Hellemmes et Lomme sur la réforme des retraite

Lille, le 16 septembre 2010 

Aprés le refus de négociation avec les organisations syndicales sur la réforme des retraites, le gouvernement vient de passer en force ce mercredi 15 septembre 2010. Les députés ont voté le projet de loi, en abrégeant au passage le débat démocratique à l’assemblée nationale, au mépris du règlement intérieur de cette institution. De manière générale dans notre pays, la démocratie est en danger et ne s’apparente plus qu’à une parodie. Au delà des retraites, le gouvernement mène une véritable politique de“racket” sur les salariés. La préparation du budget 2011 en est l’illustration. La riposte du monde du travail doit être forte. Sans blocage des veines économiques du pays, le gouvernement ne reculera devant rien, surtout face à une stratégie syndicale qui, de journées d’actions en journées d’actions de type saute-mouton, ne construit pas la mobilisation nécessaire à la satisfaction des revendications des salariés, mais bel et bien l’accompagnement des reculs sociaux. 

C’est la raison pour laquelle notre organisation syndicale déposera un préavis de grève reconductible à partir du 23 septembre 2010. La CGT des municipaux de Lille-hellemmes-Lomme s’emploiera à mettre en oeuvre les actions nécessaires à l’imposition d’un rapport de force : construire ou rejoindre les initiatives de blocages et d’actions de terrains, seules capables de faire reculer ce gouvernement et ses projets de régressions généralisées. 

INTERIM : PROMOTION BOUCHERIE -RANDSTAD, ADECCO, MANPOWER :INTERIMAIRE : Combien vaut ta vie ? 530 Euros H.T

 c’est le prix fixé et proposé par le PRISME (patronat de l’intérim)

Imaginons un court instant et sans cynisme aucun, une discussion entre les PDG des trois sœurs, majors de l’intérim : Randstad, Adecco, Manpower et le PRISME : Patronat de l’intérim !

— Les Trois soeurs :(en coeur..)
INTERIM  : PROMOTION BOUCHERIE -RANDSTAD, ADECCO, MANPOWER :INTERIMAIRE : Combien vaut ta vie ? 530 Euros H.T  dans Divers puce-96d77Alors monsieur PRISME tu nous la fais à Combien la vie d’un Intérimaire ?
puce-96d77 dans DiversSans bien sur, que l’on soit pénalisés par la CPAM.

puce-96d7770 % des des décisions des CPAM contiennent des vices de Procédures, il suffit donc d’avoir l’art et la manière de les Contester.(NDLR)

— Monsieur Forma Prisme :
puce-96d77Je vous propose, 1 journée de formation : 560 Euros H.T ! Goooood PRICE !! Presque moins cher que gratuit ! Profitez de nos offres Promotionnelles, Spéciales INTERIMAIRES à notre rayon Boucherie ! Soyons (le) clerc ne jouez pas au casino, nous sommes bien là, au carrefour de la contestation systématique des Accidents du Travail !

puce-96d77Voici l’essentiel de ce document :

» La contestation systématique des décisions de prise en charge des accidents du travail
puce-96d77• 70 % des décisions des CPAM contiennent des vices de procédures
puce-96d77• Comment contester les décisions de prise en charge notifiées depuis 3 ans ?
puce-96d77• Réforme des accidents du travail à compter du 1er janvier 2010 : nouveaux enjeux pour les ETT »

puce-96d77INTERIM : Planete Inhumaine ; Fiction ou Réalité ?

puce-96d77Nous Syndicat CGT Groupe Randstad France, sommes scandalisés que, l’organisme officiel de la plus puissante fédération du MEDEF : Le PRISME, propose ce type de formations infamantes pour les TROIS Majors de l’Intérim mondial dont la dénomination officielle et le coeur de métier sont : Les Ressources (IN) Humaines

Le principe le plus élémentaire en matière d’humanité serait de proposer des formations de Prévention, en direction des Entreprises de Travail Temporaire et d’aider leurs CHSCT pour une sensibilisation accrue des Entreprises Utilisatrices (vilain terme)

Ces Formations devraient être exclusivement axées sur LA PREVENTION des Accidents de Travail car :.

Messieurs et Mesdames les Responsables d’Agences d’intérim :
puce-96d77ATTENTION aux articles L-4154 -2 et 3, du Code du Travail : qui définissent la faute INEXCUSABLE de l’employeur !

« Si un intérimaire est victime d’un A.T lors de sa mise à disposition dans l’entreprise utilisatrice sans avoir bénéficié d’une formation à la sécurité RENFORCEE alors que le poste de travail présente des risques particuliers la faute inexcusable est établie pour l’agence d’intérim «
puce-96d77des jurisprudences existent.

Nous voulons surtout interpeller ici même, tous les Directeurs d’Agences, sur leur responsabilité pénale !

Nous savons que les objectifs financiers, directement liés aux résultats des agences, (chacune d’entre elles étant un centre de profit indépendant) sont en permanence, revus à la hausse et sont donc de fait, inatteignables !!

Ceci sont, directement issu d’une politique managériale, que l’on pourrait qualifier de « management à la terroriste » afin d’élever le niveau de stress et surtout de maintenir en permanence, une pression sur le fameux, sentiment de « culpabilisation ».

Mais que sont donc ces pseudos «  Objectifs  » fixés arbitrairement par votre hiérarchie, face à la VIE des Travailleurs Temporaires ?

JPEG - 2.7 ko

Voici la Terrible réalité :

puce-96d77- 570 décès suite à un accident du travail en 2008 selon les sources de l’Assurance maladie,
puce-96d77 – 44 000 Accidents graves avec Incapacité Permanente Partielle
puce-96d77 – 704 000 Arrêts de plus de 24 heures.

Mais le cas le plus grave et le plus dramatique est bien celui du BTP en Intérim : - 50 % des victimes des Accidents du Travail sont des Intérimaires,

Alors que ces Travailleurs Temporaires ne représentent QUE :
puce-96d77 15 % des effectifs !!

puce-96d77Un véritable scandale dont les trois multinationales du Travail Temporaire n’ont que faire !

puce-96d77- La dictature de l’actionnariat appliqué au plus près des services de l’Intérim permet ces dérives intolérables et ceci au 21em siècle.

Pour les Adecco, Randstad et Manpower c’est toujours le bon temps de l’esclavagisme et peu leur importe les Accidents du Travail, même Mortels, puisqu’ils peuvent dans 70 % des cas les contester, pour…… vices de procédures !

Les trois PDG de ces entreprises de Ressources (IN) Humaines seront à coup sur, très reconnaissants envers leur Fédération Patronale : Le PRISME !

En cette période d’élections professionnelles que TOUS les salariés Permanents et Intérimaires se sentent directement concernés et participent activement à la prise en compte de l’Humain, sur cette planète, complètement déshumanisée, qu’est l’INTERIM !

On ne doit pas perdre sa vie à la Gagner !

TOUS UNIS ET SOLIDAIRES POUR UNE SOCIETE PLUS HUMAINE !

Syndicat CGT Randstad France – 88 Blv de la villette – 75019 –Paris http://cgtrandstad.com

Grève historique le 7 septembre dernier en Inde :100 millions de travailleurs dans le mouvement avec un rôle moteur des syndicats proches des partis communistes

20100907trade4.jpgArticle AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

12 mars: 100 000 manifestants dans les rues de New Delhi. 8 avril, 2,5 millions impliquées dans des actions de protestation dans tout le pays. Cette journée du 7 septembre marque clairement un bond quantitatif et qualitatif dans la construction de la riposte à la politique de saignée des couches laborieuses et de casse du secteur public menée par le Parti du Congrès en Inde.

Le point marquant de cette treizième grève générale depuis 1991 reste la construction d’un large mouvement unitaire, avec un appel à la grève lancé pour la première fois par les huit principales centrales syndicales.  

Le rôle moteur de cette journée de grève reste dévolu aux deux syndicats liés organiquement aux Partis communistes: l’AITUC (All India Trade Union Congress – 2,5 millions de membres) lié au PC d’Inde et le CITU (Centre des syndicats indiens – 3,2 millions de membres) lié au PC d’Inde Marxiste.

Revendications immédiates et alternative à la politique du capital menée par le Parti du Congrès

Les syndicats ont porté la colère des travailleurs indiens contre l’inflation dramatique des prix des produits de première nécessité, la hausse du chômage, la répression des droits syndicaux et sociaux à l’entreprise.

Et ils ont pointé du doigt les politiques néo-libérales menées depuis plusieurs décennies tantôt par la droite traditionnelle (BJP) que par le Parti du Congrès actuellement au pouvoir.

Les syndicats ont axé leurs propositions sur des revendications immédiates permettant de contrarier les conséquences désastreuses de ces mesures pour la population: contrôle des prix, système de distribution de biens de première nécessité, affirmation d’un secteur public fort, relance de l’investissement public, défense des droits syndicaux et sociaux, aides sociales pour les chômeurs et les travailleurs pauvres.

Mais derrière toutes ces mesures immédiates est porté également un projet alternatif pour la société, mettant en avant l’appropriation sociale des moyens de production et une la défense et l’élargissement des droits des travailleurs.

Des « Etats rouges » à la capitale économique du pays: l’Inde complètement paralysée

Dans le cadre de cette grève historique, c’est dans les Etats contrôlés par les Partis communistes que la mobilisation a été la plus massive: Kerala, Bengale occidental et Tripura. Les administrations et les concentrations industrielles ont été presque intégralement fermées pendant que des manifestations énormes étaient organisées par les syndicats et partis communistes et progressistes.

Mais si l’ampleur de la journée de grève dans les « Etats rouges » prouve le rôle essentiel joué par les partis communistes dans cette mobilisation, celle-ci ne s’est pas réduite aux bastions communistes. D’autres régions, certes sous forte influence communiste, ont également connu une paralysie presque totale: l’Assam et le Manipur (Bengale oriental), le Punjab et l’Haryana (Cahcemire), le Jharkhand et l’Orissa (Bengale occidental). Dans tous ces Etats, la paralysie du trafic a été totale suite à la grève des travailleurs routiers.

De Calcutta, où le trafic aérien a été totalement paralysé, et les usines et administrations fermées, à Mumbai où la grève des taxis et des pousse-pousse ainsi que la grève des employés municipaux a fortement perturbé le fonctionnement de la capitale commerciale du pays, les centres économiques du pays ont fonctionné au ralenti ce 7 septembre.

Des mines aux banques toutes les branches touchées, le secteur public à l’avant-garde du mouvement

L’analyse secteur par secteur de la grève démontre qu’aucune branche d’activité n’a échappé à la mobilisation. 

C’est le secteur public qui a été le fer de lance de la mobilisation avec 10 millions d’employés du public impliqués, comprenant une forte cohorte d’enseignants. A ceux-là s’ajoutent 2 millions de fonctionnaires de l’administration centrale avec des chiffres record dans le secteur de la Défense (taux de grévistes à 80%).

La mobilisation a été particulièrement exceptionnelle dans les secteurs stratégiques que sont la poste, les transports, les télécommunications (70% de grévistes) et l’électricité. Par ailleurs, 2 millions de travailleurs des banques et des assurances y ont participé aussi.

Dans l’industrie, les mineurs ont encore une fois répondu présent à l’appel des syndicats communistes en particulier: 600 000 mineurs de charbon (80% des effectifs) étaient en grève et les mineurs des autres minerais ont suivi très fortement leurs camarades.

Dans les autres secteurs industriels, docks et sidérurgie notamment, la grève a été massivement suivie dans les bastions du mouvement ouvrier et un peu plus inégale ailleurs. A noter les grèves symboliquement fortes qui ont bloqué presque intégralement les ZES (Zones économiques spéciales) de Visakhapatnam et au Bengale Occidental.

Les agriculteurs ont également pris part aux actions, petits exploitants et salariés agricoles animant notamment le blocage des routes.

La liste des secteurs impliqués serait longue: des travailleurs du batîment aux médecins, des pêcheurs aux éducateurs, rares sont les branches ayant connu une telle mobilisation dans les dernières années.

A quoi sert un Parti communiste? Animer les luttes et leur donner une direction

Ce mouvement historique apporte une réponse éclairante à la question, à quoi sert un Parti communiste?

En Inde, les partis communistes parviennent avec une ligne idéologique ferme, une organisation enracinée dans la société, une articulation des luttes sociales avec la présence dans les institutions, à jouer un rôle moteur dans le mouvement social.

Ils continuent à influencer des centaines de millions de travailleurs, notamment à travers leurs syndicats organiques.

Affirmant leur identité, mais loin de tout sectarisme, ils construisent la mobilisation et l’unité la plus large contre la politique du patronat indien et international. Dans la lutte avant tout.

Prochaine manif:jeudi 23 septembre, à 17h00, place Lafayette à Saint-Quentin.l’augmentation des « cotisations » des fonctionnaires serait profondément injuste pour les fonctionnaires, dangereuse pour la fonction publique

Il faut comparer ce qui est comparable. La campagne orchestrée sur les prétendus avantages des fonctionnaires est honteusement mensongère. Elle n’a pour but que de diviser les salariés pour mieux faire passer la contre-réforme des retraites.

Première vérité à rétablir : à carrière et qualification égales, les pensions des fonctionnaires sont sensiblement égales à celles du privé.

Le ministre commence à avancer le projet d’augmenter de 3% les « cotisations » des fonctionnaires pour les mettre au niveau du privé (10,65%), toujours au nom de « l’équité ». Là encore, la comparaison est intellectuellement malhonnête.

Les prélèvements sont de natures différentes. Les fonctionnaires ne s’acquittent pas d’une « cotisation » dirigée vers des caisses de retraite, générale et complémentaires, mais d’une « retenue pour pension » (7,85%) que garde leur employeur, l’Etat.

Ce que l’on peut comparer, c’est les salaires nets des fonctionnaires et ceux du privé. A qualification égale, ils sont, là aussi, plus ou moins équivalents, souvent inférieurs dans le public. Les uns comme les autres sont beaucoup trop bas. Une hausse des salaires du privé comme du public, voilà qui serait un bon moyen de mieux financer les retraites.

Augmenter de 3% la retenue pour pension des fonctionnaires, ce ne serait rien d’autre que de baisser leur traitement de 3%, de leur faire payer la crise, à l’image de ce que les gouvernements espagnol ou grec entreprennent. Ce serait profondément injuste.

Le gouvernement a aussi une autre idée derrière la tête.

Le code des pensions civiles et militaires est l’un des remparts contre son projet de casse du statut de la fonction publique.

Transformer la « retenue sur pension » en « cotisation », au même taux que le privé, c’est ouvrir la voie à la création d’une nouvelle caisse assimilable à celle du privé (CNAV complétée par les caisses complémentaires du privé).

Les conditions seraient alors rassemblées pour balayer le code des pensions et en finir avec le statut. Toute la conception de la fonction publique dans notre pays basée sur les valeurs d’égalité, d’impartialité, d’intérêt général est menacée. Des principes et de droits sociaux qui servent de référence pour tout le salariat disparaîtraient.

Mesurons la gravité de l’attaque ! Rien n’est négociable !

Salariés du privé, du public : même combat pour nos intérêts d’ensemble !

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