Fête des Libertés, article du Courrier Picard
SAINT-QUENTIN La fête des libertés avec Alain Bocquet
Alain Bocquet est venu dédicacer son livre « Un Marx est ça repart », déjà vendu à 5 300 exemplaires.
Les différentes sections saint-quentinoises du PCF étaient représentées, hier. Avec en guest-star, le député du Nord et chef du groupe communiste à l’Assemblée nationale.
A l’entrée du stade Bienfait, les organisateurs de la fête des libertés, cette mini « fête de l’huma », lui ont laissé une place de choix. Autour de l’invité Alain Bocquet, député communiste du Nord, les différentes cellules de la ville ont arboré le marteau et la faucille. Les adeptes du révolutionnaire cubain, Che Guevara, ont tenu à lui rendre hommage avec une exposition dédiée à Cuba. Mais, et c’est une première pour les communistes de Saint-Quentin, ils ont reçu l’amicale visite du président du groupe communiste à l’Assemblée nationale.
Cette grande gueule du Nord a sorti en septembre dernier son livre, écrit avec la journaliste indépendante Delphine Watiez, Un marx et ça repart. Une autobiographie du « baron rouge de Saint-Amand-les-Eaux ». « J’en ai déjà vendu 5 300 exemplaires, assure-t-il. C’est bien pour un livre politique et c’est mieux que ce lui de Pal Sarkozy », le père de son pire ennemi.
Forcément, Alain Bocquet, a débattu de la réforme des retraites, « une espèce d’attrape-nigaud ». Il se souvient alors de la première tentative de réforme d’Edouard Balladur en 1993 « qui n’a rien apporté » et qui selon lui « creuse toujours les déficits ». « Aujourd’hui, c’est bis-repetita avec Fillon. En 2018, le lit de la retraite par capitalisation sera creusé et sonnera le glas du système par répartition. »
Le chacun-pour-soi le révulse. Le groupe communiste est à l’origine d’une proposition de loi de taxer les stock-options, « qui pourrait apporter 800 millions d’euros à la Sécurité sociale ». L’été sera mis à profit pour tracter et sensibiliser encore davantage les vacanciers, sur leur lieu de repos avant l’étude du texte de loi par l’Assemblée nationale, le 7 septembre prochain. « S’il y a un grand mouvement populaire, on pliera les genoux du gouvernement », promet-il.
Bien entendu, il a commenté les scandales de l’actualité. L’affaire Éric Woerth ? « On a jamais vu un aussi éclatant lien entre la plus grande fortune de France avec des représentants de l’État. Le gouvernement privilégie ces gens-là au détriment des grandes conquêtes issues de la Résistance. »
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