Archive | 10 juin 2010

Demander un référendum sur les retraites : une fausse bonne idée

Des voix d’élus de gauche se font entendre pour réclamer un « référendum sur les retraites ». On a pu ainsi entendre Jean-Luc Mélenchon, Ségolène Royal, Laurent Fabius. De façon plus étonnante, les deux derniers numéros de l’Humanité-dimanche ont repris cette proposition politique à leur compte. A ce que nous en savons, le PCF n’a pas discuté de ce qui ne peut être qu’une campagne nationale.

Des députés communistes et de gauche viennent à leur tour de se rallier à cette idée le 9 juin 2010.

Pour nous, ce n’est pas une bonne idée.

Nous faisons le constat qu’il existe des possibilités de rassemblement majoritaire dans l’action des salariés, jeunes et retraités contre le recul social emblématique que prépare le gouvernement. Des manifestations importantes ont eu lieu le 23 mars, le 27 mai, sans atteindre encore le nombre des mobilisations du début 2009. L’opposition à la contre-réforme du gouvernement, au report de l’âge de droit au départ à la retraite, à la poursuite de l’augmentation de la durée de cotisation, etc. est massive.

Dans le même temps, le déficit d’alternative, notamment sur les questions de financement, le consensus existant sur le prétexte démographique ou les « charges des entreprises », entre les forces politiques de l’alternance pèse lourdement sur le développement du mouvement. 

Notre conviction est que seul le mouvement populaire, déjouant les manœuvres de division entre salariés du privé, salariés relevant des régimes spéciaux et fonctionnaires pourra comme en 1995 faire reculer le gouvernement sur son projet.

La question de la retraite à 60 ans est un des points principaux de convergences. Mais il n’est rassembleur, dans l’action, pour nombre de salariés, de jeunes que si nous apportons des réponses sérieuses contre l’allongement de la durée de cotisation et sur les questions de financement. Le droit de partir à 60 ans, mais avec une retraite minable qui permet à peine de survivre, ce n’est pas une perspective rassembleuse !

Voilà pourquoi, la proposition d’un référendum est une erreur pour les progressistes et n’est profitable qu’à ceux qui calculent en termes d’alternance et de places après 2012.

D’abord, le référendum, personne ne l’obtiendra.

Ensuite, un référendum pose une question implicite, dans la perspective illusoire d’un vote. En l’occurrence, elle est très réductrice : pour ou contre le projet du gouvernement ou plutôt pour ou contre la retraite à 60 ans.

Voilà de quoi unir pêle-mêle Aubry, Fabius, Mélenchon, toute la « gauche » jusqu’aux « écologistes » et au centre…

Alors que le rassemblement nécessite d’être clairs et offensifs sur les propositions de financement et la défense du système solidaire, on va mettre en avant, dans le camp virtuel du « non », ceux qui sont d’accord avec le passage à 42 annuités, les exonérations de cotisations patronales…

Ce n’est pas pour rien que les communistes ont dénoncé le procédé gaulliste du référendum et la caricature de démocratie qu’il porte!

Alors que battre le gouvernement implique une mobilisation de masse dans les luttes, on va reporter l’enjeu à un vote, évidemment à 2012. Aubry, Fabius, Mélenchon et leurs amis, logiquement promettent qu’ils reviendront sur tous les méfaits de la droite s’ils arrivent au pouvoir en 2012…

Nous avons l’expérience de la « votation » sur la Poste à l’automne 2009.

Encore, il s’agissait de faire connaître les dangers du changement de statut. Mais la « votation », si elle a permis à des centaines de milliers de personnes d’en prendre conscience et d’exprimer leur opposition au processus de privatisation, n’a pas du tout aidé la lutte dans l’entreprise. La recherche d’une position commune avec le PS a laissé ignorer l’autre disposition du projet de loi du gouvernement, aussi grave, la mise en concurrence intégrale des activités courrier, que les sociaux-démocrates ont approuvée au niveau européen.

Sur les retraites, l’effet démobilisateur risque d’être pire.

Un parti comme le nôtre, le PCF, doit prendre toutes ses responsabilités dans le développement de la lutte, d’une lutte durable, déjouant le calendrier et les pièges du gouvernement.

C’est maintenant que cela se joue et non dans la préparation de 2012 et d’une alternance sans lendemain. Ne laissons pas détourner le mouvement vers la perspective électorale ! Elle viendra en son temps.

Fourbissons les arguments, prenons les initiatives qui permettent le rassemblement, ici et maintenant, sur le fond, celui qui justifie que les salariés perdent une journée de paie, plusieurs

Expression des salariés et du syndicat CGT de la Fédération des Travailleurs de la Métallurgie CGT

Montreuil, le 8 juin 2010

 

Expression des salariés et du syndicat CGT
de la Fédération des Travailleurs de la Métallurgie CGT

Un an après, toujours au même point

En avril 2009, alors que nous commencions à négocier une grille de salaire, nous nous sommes rendus compte que la prime d’ancienneté avait été gelée.

La discussion étant impossible avec notre direction, nous nous sommes mis en grève pendant 15 jours.

Nous avons repris le travail à la seule condition que les négociations sur la prime d’ancienneté soient closes, seules les négociations sur la grille de salaire étaient envisageables.

Des collectifs salariés / direction fédérale ont été mis en place afin de pouvoir travailler sur une nouvelle grille avec de vrais coefficients correspondant à la métallurgie.

Plusieurs rencontres ont eu lieu jusqu’au moment où ils ont constaté que nous défendions nos acquis, alors les réunions se sont espacées jusqu’à disparaître malgré des demandes incessantes de la part du personnel.

Le 31 mars 2010, à notre grande surprise, nous découvrions une lettre du Bureau fédéral jointe à notre feuille de paie qui nous signifiait un ultimatum à la date du 30 juin pour leur faire des propositions.

Fin avril, le syndicat a donc répondu à ce courrier en réaffirmant la volonté des salariés de ne pas toucher à la prime d’ancienneté.

Depuis silence radio.

Aujourd’hui, le 8 juin 2010, nous avons eu une réunion du personnel nous indiquant que le nouveau mode de calcul de la prime d’ancienneté allait être appliqué au 1er juillet 2010. Chaque salarié va donc recevoir un courrier lui indiquant son repositionnement sur la nouvelle grille qui se fera en deux fois (une première partie du personnel au 1er juillet 2010 et une deuxième au 1er février 2011) ainsi que le nouveau mode de calcul de la prime d’ancienneté.

Nous sommes de nouveau en grève pour réaffirmer notre position de ne pas toucher à nos acquis.
Nous sommes déterminés à mener notre lutte jusqu’au bout.

Nous restons à votre disposition pour des informations complémentaires.

Venez nous soutenir en signant notre pétition.

Le syndicat CGT et le personnel de la FTM CGT

Rassemblement devant la sous-préfecture de Saint-Quentin, JEUDI 10 JUIN A 18H30.Les crimes de l’Etat Israélien ne peuvent plus rester impunis. La France est directement concernée.

PARTI COMMUNISTE FRANCAIS- Section de St-Quentin-22, rue de la Pomme Rouge  Tel :03/23/64/12/71-Mail : pcfquentin@live.fr-http://pcfsaintquentin.unblog.fr                                                                                         

Les crimes de l’Etat israélien ne peuvent plus rester impunis! 

RASSEMBLEMENT 

JEUDI 10 JUIN A 18H30
Devant la Sous Préfecture de St-Quentin

L’assaut criminel de l’armée israélienne le 31 mai a suscité une vague d’indignation dans tous les pays.

Nous dénonçons cette l’attaque meurtrière de la flottille de la liberté pour Gaza par l’armée israélienne dans les eaux territoriales internationales  

Le secrétaire général des Nations unies, plusieurs gouvernements, dont celui de la Grande-Bretagne demandent la levée du blocus inhumain qu’Israël impose à Gaza. Et le gouvernement français ?

Le gouvernement israélien fait le gros dos. Il a même refusé une commission d’enquête internationale.

La mobilisation de l’opinion publique doit s’intensifier pour que Gaza puisse vivre, pour la liberté de la Palestine, pour qu’Israël cesse de violer le droit international et d’alimenter une logique de violence et de guerre.

La France doit sortir de l’accord de coopération UE/Israël, décider de sanctions économiques vis-à-vis de ce pays, en premier lieu sur le commerce des armes.  Ce langage seul amènera à de réelles négociations en vue d’une paix juste et durable, passant par la reconnaissance de l’Etat palestinien.

Dans la nuit du 30 au 31 mai 2010, des commandos de l’armée israélienne ont pris d’assaut six navires humanitaires apportant 10.000 tonnes de médicaments et de ravitaillement aux habitants de la bande de Gaza.  Neuf passagers, au moins, ont été tués par balle.

Ce crime suscite notre plus profonde indignation. L’Etat israélien a de nouveau violé outrageusement le droit international.

La flottille de la paix naviguait dans les eaux internationales. Elle se rendait au port de Gaza, qui officiellement, même en droit israélien, n’est plus un territoire occupé.

Les militants d’organisations humanitaires et pacifistes, de toute nationalité, dont des Français, plusieurs députés européens, un prix Nobel, ont tenté de faire respecter le droit. Ils voulaient ouvrir une brèche dans le siège, illégal, de la bande de Gaza par lequel les Israéliens enferment et réduisent aux pénuries, à l’extrême sous-développement 1,5 million Palestiniens sur 600 km2.

Le gouvernement israélien a, une nouvelle fois, fait le choix de laisser perdurer une situation aussi inhumaine qu’injuste. Il a fait le choix de la barbarie, du meurtre, du mépris du reste du monde. Il fait aussi encore et toujours le choix irresponsable de l’escalade de la violence, y compris contre l’intérêt à de son propre peuple.

Ces crimes ne peuvent plus rester impunis. La France est directement concernée. 

Des ressortissants de notre pays auraient pu figurer parmi les morts. La
politique agressive d’Israël, l’oppression du peuple palestinien, font peser une menace permanente sur la paix dans la région et dans le monde. Israël dispose en outre de l’arme nucléaire et refuse de signer le Traité de non-prolifération.

Le gouvernement français doit cesser de s’aligner, avec l’UE, sur celui des Etats-Unis. Il y en a assez des remontrances molles et hypocrites qui laissent toujours les agressions israéliennes aller plus loin, comme on le voit avec le mur de la honte et l’établissement de nouvelles colonies en Cisjordanie.

Il faut des condamnations fermes et des actes. 

La France, membre du Conseil de sécurité des Nations unis, doit exiger des sanctions contre Israël pour la violation du droit international et le non respect des résolutions de l’ONU.

La France doit exiger la levée du blocus de Gaza. 

La France doit sortir de l’accord de coopération UE/Israël, décider de sanctions économiques vis-à-vis de ce pays, en premier lieu sur le commerce des armes.

Ce langage seul amènera à de réelles négociations en vue d’une paix juste et durable, passant par la reconnaissance de l’Etat palestinien.

Nous dénonçons l’attaque meurtrière de la flottille de la liberté pour Gaza par l’armée israélienne dans les eaux territoriales internationales et appellons au rassemblement pour exiger maintenant :

O     La levée du Blocus illégal de Gaza O     La fin de l’impunité d’Israël O     Jugement de tous les crimes de guerre O     Des sanctions internationales 

O     Suspension de l’Accord d’association avec l’Union Européenne O     Libération immédiate de TOUS les militants-es de la solidarité internationale, de toutes les nationalités détenus-es en Israël O     Acheminement de toute la cargaison humanitaire à Gaza sous contrôle international O      Retour de tous les bateaux.

JEUDI 10 JUIN A 18H30
Devant la Sous Préfecture de St-Quentin 

LIVRY SUR SEINE |
Le blog des idées non-reçue... |
Parcours d'une jeune consei... |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | MoDem de l'Ariège
| Bernard Ramond - Pour que v...
| la republique c'est l'arrac...