Archive | 4 juin 2010

CONGRES PCF- Motion de la section de Quarqueiranne 83-Motion de la section du pays grassois (06)

 PARTI COMMUNISTE FRANCAIS                        

Section du Pays Grassois

La section du pays grassois du P.C.F réunie le 21 mai 2010 dans le cadre de la préparation du Congrès national ˝d’étape˝ des 18, 19 et 20 juin 2010 exprime :

  • son accord avec la description économique et sociale de la crise présentée par les documents.

            Effectivement, notre peuple est à bout !

  • des réserves de fond sur :

l’analyse qui sous-tend la crise.

      Ce ne sont pas les ˝politiques libérales˝ -terme fourre-tout mais la logique du       capitalisme financier poussée à son extrême qui est la cause de cette crise             structurelle.

la terminologie utilisée qui participe d’une approche confuse.

      Alors que le PSE et PPE s’accordent sur toutes les orientations de la construction          ultra capitaliste européenne et que le PS français vote avec l’UMP à l’Assemblée            Nationale et au Sénat un ˝Plan de soutien˝ à la Grèce qui n’est qu’un plan de soutien             aux banques et aux spéculateurs, l’utilisation du terme globalisant et vague de       ˝gauche˝ est de nature à brouiller la perception des réalités économiques et sociales           à révolutionner.

      Aujourd’hui, comme dans toutes les périodes de crise, l’Internationale socialiste et le      parti socialiste français sont les soupapes de sûreté du capitalisme en crise.

      La confusion terminologique entretenue par les documents du congrès n’aide     nullement à une lisibilité de notre politique.

la perspective :

      Pour les communistes grassois, l’objectif de transformation de la société ne peut-être    que le socialisme et la fin de l’exploitation de l’homme par l’homme.

      Le projet émancipateur doit explicitement faire référence à la volonté du PCF de            construire le socialisme.

      Ce qui passe par l’appropriation collective des grands moyens de production et   d’échange.

      ˝Appropriation collective˝ ne signifiant ni ˝étatisation˝ à la soviétique ni ˝autogestion˝ à    la yougoslave, mais un projet bâti à partir de nos réalités d’aujourd’hui intégrant les       échecs et réussites des expériences (et non des modèles) des pays socialistes     d’Europe de l’Est.

Sans cette perspective claire, différente et compréhensible par tous, les efforts pour rassembler et mobiliser durablement les travailleurs et les couches les plus pauvres, sont voués à ne donner que des combats ponctuels et sans lendemains.

Les communistes du pays grassois regrettent unanimement que le 65ème anniversaire de la victoire de 1945 sur le nazi-fascisme ait été quasiment passé sous silence par notre parti et sa presse alors qu’à l’Est de l’Europe, dans plusieurs pays, les nostalgiques des régimes alliés à Hitler paradent et se voient accorder des pensions de guerre.

Notre parti aurait du être signataire aux côtés des autres communistes du monde de la déclaration commune sur cette victoire dans laquelle l’Armée Rouge et les résistances nationales, souvent animées par les partis communistes, ont joué un rôle déterminant.

Ce n’est pas en gommant notre histoire et celle du mouvement communiste du XXème Siècle que l’on pourra offrir une perspective à notre peuple pour le XXIème Siècle.

Enfin, les communistes du pays grassois se prononcent pour la création d’une nouvelle internationale progressiste et révolutionnaire qui, sans hiérarchie ni modèle, permette les échanges et la coordination des actions entre forces partageant le même idéal citoyen et révolutionnaire.

Cette nouvelle internationale ne saurait se confondre avec le Parti de Gauche Européen auquel ne participent pas divers partis communistes européens représentatifs de leur peuple et qui -comme le Parti Communiste Grec- sont au premier rang de la lutte contre les ravages du capitalisme.

 

 

 

Motion  adoptée à l’unanimité

par les Communistes de la Section de Carqueiranne, lors de leur conférence de Section,

les 19 et 31 mai 2010

Préambule

Les communistes carqueirannais tiennent à réaffirmer d’abord leur opposition quant à la tenue d’un congrès, fut-il d’étape, dans une démarche de temps qui ne laisse pas suffisamment la place  à la réflexion  et à l’élaboration de pistes et de décisions. Un congrès dans l’action, oui, mais à condition que soit laissé le temps de véritablement développer des actions, en y consacrant le maximum de nos moyens. Un congrès d’étape annoncé, oui, mais où l’objectif initial de changement de secrétaire général se trouve maintenant noyé dans un ordre du jour   fondamental pour la vie même de notre Parti, et  où les réflexions apparaissent déjà comme des prises de position  qui verrouillent le  35eme  congrès.

Les communistes carqueirannais regrettent donc que la position qui était la leur de  ne tenir ce congrès que dans quelques mois n’ait pas été prise en compte. Une fois de plus nous est imposée, par le haut, une démarche  volontariste qui ne tient pas compte de la réalité de terrain ni de la nécessaire démocratie dans le parti.

Evaluation..

C’est dans un contexte de crise pour les peuples que  le « Congrès d’étape » se tient. Le  capitalisme fait donner toutes les armes dont il s’est doté, en particulier dans les dernières décennies pour accentuer sa recherche de profits à tout prix, et cela maintenant dans la sphère européenne pour ce qui nous concerne. Les évènements se déroulant en Grèce, Portugal, Espagne,  comme  en France,   éclairent, si cela était nécessaire, sur les réelles ambitions du capital, mais aussi sur le rôle des différentes structures politiques ( Communauté Européenne, Fond Monétaire International) et le rôle des formations politiques (Partis de droite, mais aussi Partis Socialistes, Sociaux Démocrates) soutenant ou accompagnant le système. Le Parti Communiste grec (KKE), quant à lui, souligne par son action, toute l’importance et l’utilité de l’existence d’une organisation révolutionnaire, qui ne renonce pas à ses idéaux.

Oui, plus que jamais, face à un capitalisme dévastateur, les peuples ont besoin de Partis Communistes susceptibles de lutter avec eux, pour un changement radical de société, pour l’abolition du capitalisme, pour l’instauration du socialisme démocratique. Face à la mondialisation capitaliste, l’internationalisme communiste se doit d’être puissamment développé.

Plus que jamais, en France, nous avons besoin d’un Parti Communiste Français offensif, clairement anticapitaliste,  internationaliste, rassembleur, unitaire, ne négligeant rien sur sa nécessaire existence et son nécessaire développement.

Cette exigence souligne combien il est urgent de se ressaisir, en mettant un terme aux stratégies (mutation, collectifs antilibéraux, front de gauche de sommet, transformation … ), qui depuis le Congrès de Martigues (30ème Congrès), nous conduisent à un effacement progressif du PCF, ne pouvant qu’aboutir à sa disparition.

Les communistes carqueirannais tiennent à souligner combien la tactique de front de Gauche de sommet pour les régionales , bien loin d’être une stratégie offensive de front de lutte, a été contreproductive et néfaste, appliquée à la région Paca et au département du Var. La perte d’identité et de repère associée à une campagne  tardive et «  tiédasse »  au niveau régional n’a pas permis, malgré une campagne dynamique et identitaire de la Fédération  et des communistes du Var, de s’ancrer dans la volonté exprimée  sur le terrain, et pour laquelle on était attendu, de proposer et de faire autre chose , face à la droite et à la social-démocratie  sortante.

 De plus le déni de démocratie qui a consisté à imposer une tête de liste  Parti de Gauche  dans le Var contre l’avis de plus de 80% des communistes ( les autres s’étant ralliés à une candidature avec le PS dès le premier tour)  et de surplus sans véritable surface politique dans le département ( entreprises et quartiers )  a fortement contribué au résultat que l’on ne peut  sincèrement qualifié de positif  pour le premier tour ni  pour le Parti communiste, ni pour ce qui était appelé Front de Gauche . Et pourtant, dans le même temps,  les socialistes et les verts ne sont pas parvenus à décoller  par rapport à 2004 et après 12 ans de mandat !!

Beaucoup de potentialités de changer les choses n’ont donc pas été travaillées et n’ont pas pu  donner du souffle et des résultats tangibles à ce qui aurait du être un front de lutte  offensif .

L’évaluation de la stratégie de front de gauche, telle qu’elle a été ressentie et concrétisée par les électeurs et surtout par tous ceux qui ne sont pas aller voter, dans les quartiers populaires comme dans les entreprises du département, a le mérite d’être très  claire. Que cela ait été ressenti douloureusement dans l’esprit et dans le cœur des militants communistes qui se sont investis dans la campagne  est un autre volet de cette leçon. Le Front de Gauche de sommet, tel qu’il a été imposé par la Direction nationale pour les régionales est un échec et mène à l’impasse politique par rapport aux besoin exprimés par les gens .

Les communistes de Carqueiranne  réaffirment  leur volonté de  la nécessité de mise en place et en œuvre de fronts de lutte,  pour avancer et agir face à des enjeux sociaux fondamentaux, comme l’emploi, les retraites  etc . Fronts qui ont vocation de rassembler dans l’action très largement, avec les partis politiques, toux ceux qui dans le mouvement social, le mouvement associatif et les citoyens veulent avancer sur ces enjeux et contribuer ainsi à changer les choses dans notre société.

En aucun cas, pour les communistes carqueirannais, la stratégie de front passe par la construction d’un pseudo parti politique nouveau à la Die linke, ou  par l’éclatement et le redéploiement du parti communiste comme on a pu le voir en Italie ou en Espagne…

Le Parti communiste Français

Mais cette stratégie de front de lutte ( rassemblement majoritaire)  ne pourra être efficace sans un outil politique  conséquent et cet outil est le Parti communiste français.

Plus que de « transformation », notre Parti a besoin de redevenir lui même, pour ses adhérents d’aujourd’hui et ceux qui l’ont quitté et qui doivent y revenir, pour ses électeurs, ceux d’aujourd’hui et ceux d’hier qui ne le reconnaissent plus et doivent le retrouver, ceux de demain surtout et en particulier les jeunes.

Identité et repère sont des mots forts , chargés de sens pour qui veut bien les entendre sans œillères et parti pris.

 Les  jeunes  ne sont-ils pas ceux-là mêmes pour qui un projet de société résolument communiste, peut parler , réhabilitant les nécessaires socialisations des moyens de production et des principales banques, la gestion démocratique des services publics, reprenant les principes forts tels qu’a pu les concevoir le Conseil National de la Résistance dans son contexte de lutte et d’émancipation des peuples,  comme les acquis de mai 68. Un projet de justice sociale, fraternité, solidarité, ici et partout dans le monde.

Un PCF porteur de cela , qui retrouve ainsi son identité révolutionnaire, a toute sa place dans une société moderne comme la notre.

Aussi,  le PCF doit-il être présent, es qualité, dans la construction des fronts de luttes  indispensables  face à la crise et aux attaques sans précédent que subit notre peuple.

Aussi, le PCF doit-il être présent, es qualité, dans toutes les élections à venir, cantonales, législatives et présidentielle. L’élection présidentielle doit à l’occasion du premier tour, constituer une opportunité de visibilité nationale.

Si la perspective de « transformation » peut avoir un sens, c’est dans la nécessité de créer toutes les conditions, pour faire vivre déjà en interne, nos ambitions d’émancipation des gens, de transparence  et de fonctionnement démocratique réel.

 Il faut mettre un terme au centralisme actuel, qui conduit une poignée de « dirigeants » à décider de tout, pour tous, quand ce n’est pas contre le plus grand nombre. Comment accepter en notre sein, ce que nous refusons et combattons dans la société ? Nos statuts se doivent d’être rénovés pour donner effectivement les pleins pouvoirs à celles et ceux, qui par leur adhésion, par le règlement de leurs cotisations, par leur engagement militant, font et sont le Parti Communiste Français.

  Conférence de section de Carqueiranne  des 19 et 31 mai 2010

 

« Congrès extraordinaire »: 580 communistes, à ce jour (2 juin), de 54 fédérations, soutiennent le texte alternatif:  » Face au capital, aujourd’hui, plus que jamais, le peuple a besoin du PCF »

Ils refusent de laisser passer un congrès bâclé, où l’on décide à la place des adhérents et demandent un débat stratégique sur le fond. 
 

 

CONGRES PCF: Le coup de marteau de Noël Zicchina sur le Front de gauche (presse « Corse matin »)

Ajaccio

Le coup de marteau de Noël Zicchina sur le Front de gauche

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Des communistes critiquent le Front de gauche. La démarche peut surprendre et le débat est pour le moins inattendu à l’heure où le président de l’assemblée de Corse porte haut le rouge. Et pourtant, des voix dénoncent la « stratégie d’effacement du Parti communiste au profit du Front de gauche ».

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S’agit-il d’un coup de faucille dans l’air ? En fait, des communistes insulaires se veulent le relais d’une grogne nationale qui s’amplifierait sur le sujet. Certains communistes « sincères » affichent leur désaccord avec les instances. Noël Zicchina, l’homme à l’écharpe rouge, fait partie de ces militants « déçus » par l’« alliance électorale » lancée en 2008. « C’est quoi le Front de gauche ? Une nouvelle force politique ? Un mouvement ? Autre chose ? Moi, j’appelle ça « la Cosa ». Le Front de gauche n’existe pas… », tranche Noël Zicchina.

Membre du comité départemental de la fédération du PCF de Corse-du-Sud depuis 1972, secrétaire général de la CGT de Corse-du-Sud de 1989 à 2000, Noël Zicchina est partisan d’une ligne plus marxiste. « Plus claire », avance-t-il. « Nos dirigeants laissent penser que le parti n’est plus crédible… Et ce n’est pas une spécificité corse. Il y a une volonté délibérée de se cacher derrière un sigle : le Front de gauche. Alors que dans l’île, « la Cosa », n’est constituée que d’une seule force politique : le PCF », s’indigne-t-il.

Préférant le débat d’idées au conflit des hommes, ce communiste de la première heure se bat pour sauver la structure : « Ici plus qu’ailleurs, le Parti communiste ne sert qu’à amener des voix au Front de gauche ».

Il demande le report du congrès national

Noël Zicchina, comme une trentaine d’autres militants insulaires, refuse que le PCF devienne un outil pour les élections. Il estime que le parti doit se recentrer sur son identité. Revenir à des fondamentaux : la lutte des classes. « Je faisais partie des militants qui souhaitaient que le PCF mène sa liste aux territoriales. Une liste ouverte à des progressistes, syndicalistes, mouvements associatifs sur un contenu anti-capitaliste. Je n’ai pas été écouté. Je me suis donc mis en congé du parti », confie le syndicaliste, regrettant l’effacement du PCF « jusque sur le bulletin de vote ». « Depuis, il n’y a plus eu de débat dans la structure. Il n’y a eu aucune transparence sur la réunion et les accords de Venaco, mais aussi sur le contenu politique du programme de Paul Giacobbi… Ce contenu a permis de satisfaire les besoins des élus, non ceux des citoyens ». Et d’ajouter : « On a gagné les élections, en effaçant le PCF ». Félicitant la nouvelle majorité à l’assemblée de Corse, il assène cependant : « Je ne connais pas le contenu du projet commun pour faire une véritable politique de gauche en Corse. J’en appelle à la lutte… Pour les aider… ».

Pourquoi ces communistes montent au créneau aujourd’hui ? « Je m’appuie sur la déclaration des secrétaires fédéraux qui demandent le report du congrès national prévu les 18, 19 et 20 juin prochains à La Défense. Ce congrès devrait permettre d’adopter une feuille de route sur les transformations de notre parti. II a pour but d’institutionnaliser le Front de gauche. Dans ce texte, l’effacement du PCF est mis en évidence. Je pense qu’il est nécessaire de retarder ce congrès, afin de permettre l’implication réelle des communistes ».

Absent de Corse jusqu’au 15 juin, Noël Zicchina a adressé des courriers tous azimuts la veille de la conférence fédérale du PCF de Corse-du-Sud (prévue le 5 juin). Des missives cinglantes. Aux membres du comité départemental, il écrit : « Je pense que l’appellation des élus à la région sous l’intitulé « communistes et citoyens du Front de gauche » aurait mérité débat au PCF de Corse, en lien avec les nouveaux élus. Cette appellation est révélatrice de l’opinion qu’ont certains dirigeants des deux fédérations insulaires qui ne considèrent pas le PCF comme un parti capable de porter le changement ». Et il s’oppose clairement à la dilution du parti : « Je suis convaincu de la nécessité de continuer le PCF de notre temps : démocratique, actif, dynamique, rassembleur, créatif ».

« Je tiens à la souveraineté des communistes »

Dans un second courrier « aux camarades », Noël Zicchina présente le FDG comme un échec. Il n’épargne pas la stratégie du deuxième tour : « Le nom de la liste, Alternance et pas Alternative, en dit long sur la politique de Giacobbi… Et la phrase « la mafia va rentrer à l’assemblée de Corse » a créé un trouble. Et n’a pas aidé ». Il avance : « Nous avons sept élus dont trois sont communistes et quatre sont progressistes… Comment travailler au mieux des intérêts des couches populaires de Corse dans ce contexte ? Cela demande débat et nous avons très peu de relation avec ces élus ».

En refusant de laisser filer toute référence au communisme, Noël Zicchina agite le drapeau rouge. Il souhaite faire vivre et renforcer le PCF. Quitte à prendre à revers les partisans du Front de gauche. « Je tiens à la souveraineté des communistes dans le parti et le peuple a besoin du Parti communiste. Il n’a jamais été aussi utile que maintenant, notamment pour les retraités, les chômeurs, les précaires, les salariés, les commerçants », estime Noël Zicchina qui dit n’avoir « aucune ambition à 65 ans ». Il veut simplement la peau de « la Cosa ». Avec la faucille et le marteau.

Paule Casanova

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