Archive | juin 2010

Fête des Libertés, article de l’Aisne nouvelle

Saint-Quentin  

« Il faut d’abord remplir le frigo »

 

Fête des Libertés, article de l'Aisne nouvelle dans Fête des Libertés-Fête Huma-Repas ECT

« On ne sait pas à quel âge on pourra partir en retraite, et encore nous sommes une génération entre-deux, qu’est-ce que cela va être pour nos enfants ? », s’inquiète déjà Loic, jeune chômeur de 30 ans, au premier plan.

Même s’ils « luttent », la réforme des retraites passe au second plan pour Vincent, intérimaire, et Loïc, chômeur, rencontrés à la Fête des libertés.

Des affiches de l’Humanité partout, une pétition pour des prisonniers cubains, de la musique à fond les amplis… Pas de doute, le stade Marcelk-Bienfait avait un petit air de Fête de l’Huma. Même si à Saint-Quentin, on appelle ça la Fête des libertés.
On coupe le son… et on remet Alain Bocquet pour prendre la parole, le président du groupe communiste à l’Assemblée nationale. Il a un objectif : dénoncer la réforme des retraites voulue par le gouvernement. « La droite veut mettre un terme à une réforme qui est issue de la Résistance et de la Libération pour installer au final un autre système, qui est celui de la capitalisation… »
En face de lui, sur les petites rangées de bancs, entre les cris de bébés, et les conversations parasites, le public venu assister à ce débat avec notamment Corinne Becourt à la tête du PC de Saint-Quentin, et Robert Scuttenaire de la CGT doit donc prêter une oreille attentive. « Tu as raison, Alain… », reprend le dernier cité. Un peu plus loin, sur la pelouse, en plein soleil. Il y a Vincent 29 ans et Loic, 30 ans. Deux camarades de galère, qui enchaînent les missions en interim depuis leur entrée dans la vie professionnelle.
« On ne sait pas où ça

va nous mener. C’est vrai que ma préoccupation principale est d’abord de trouver un emploi stable », raconte le premier, employé dans une grosse PME du Saint-Quentinois. « Il n’y a aucune visibilité, puisque parfois, mon contrat est reconduit à la semaine. »

Précarité contre retraite

Précarité. Un mot que Loic, lui aussi connaît bien. Ancien collègue de Vincent, il y a sept mois, il est passé par la case Assedic. Et ne l’a plus quitté depuis. « Il n’y a vraiment rien sur Saint-Quenitn, pas d’emploi. Là se trouve forcément ma priorité, et puis ensuite, il faut remplir le frigo. Tout le monde est dans cette situation. Mais, je ne suis pas désabusé. Ce n’est pas pour autant qu’il faut abandonner la lutte. Je continue à aller aux manifestations. Je suis un communiste pur et dur. »
Aller aux manifestations, un « luxe » que ne peut pas vraiment se permettre Vincent. « C’est vrai, je n’y ai pas trop pas pensé, d’ailleurs aucun intérimaire dans ma boîte n’y est allé non plus. On sait tous trop que lon prendrait le risque de ne pas être repris ensuite ». D’autant qu’à Saint-Quentin, le taux de chômage est déjà de 15 %….

Auteur : Jérôme POINSU
Article paru le : 29 juin 2010

Fête des Libertés, article du Courrier Picard

lafetedeslibertesavecalainbocquetreference.jpgSAINT-QUENTIN La fête des libertés avec Alain Bocquet

Alain Bocquet est venu dédicacer son livre « Un Marx est ça repart », déjà vendu à 5 300 exemplaires.

 

Les différentes sections saint-quentinoises du PCF étaient représentées, hier. Avec en guest-star, le député du Nord et chef du groupe communiste à l’Assemblée nationale.

A l’entrée du stade Bienfait, les organisateurs de la fête des libertés, cette mini « fête de l’huma », lui ont laissé une place de choix. Autour de l’invité Alain Bocquet, député communiste du Nord, les différentes cellules de la ville ont arboré le marteau et la faucille. Les adeptes du révolutionnaire cubain, Che Guevara, ont tenu à lui rendre hommage avec une exposition dédiée à Cuba. Mais, et c’est une première pour les communistes de Saint-Quentin, ils ont reçu l’amicale visite du président du groupe communiste à l’Assemblée nationale.

Cette grande gueule du Nord a sorti en septembre dernier son livre, écrit avec la journaliste indépendante Delphine Watiez, Un marx et ça repart. Une autobiographie du « baron rouge de Saint-Amand-les-Eaux ». « J’en ai déjà vendu 5 300 exemplaires, assure-t-il. C’est bien pour un livre politique et c’est mieux que ce lui de Pal Sarkozy », le père de son pire ennemi.

Forcément, Alain Bocquet, a débattu de la réforme des retraites, « une espèce d’attrape-nigaud ». Il se souvient alors de la première tentative de réforme d’Edouard Balladur en 1993 « qui n’a rien apporté » et qui selon lui « creuse toujours les déficits ». « Aujourd’hui, c’est bis-repetita avec Fillon. En 2018, le lit de la retraite par capitalisation sera creusé et sonnera le glas du système par répartition. »

Le chacun-pour-soi le révulse. Le groupe communiste est à l’origine d’une proposition de loi de taxer les stock-options, « qui pourrait apporter 800 millions d’euros à la Sécurité sociale ». L’été sera mis à profit pour tracter et sensibiliser encore davantage les vacanciers, sur leur lieu de repos avant l’étude du texte de loi par l’Assemblée nationale, le 7 septembre prochain. « S’il y a un grand mouvement populaire, on pliera les genoux du gouvernement », promet-il.

Bien entendu, il a commenté les scandales de l’actualité. L’affaire Éric Woerth ? « On a jamais vu un aussi éclatant lien entre la plus grande fortune de France avec des représentants de l’État. Le gouvernement privilégie ces gens-là au détriment des grandes conquêtes issues de la Résistance. »

Mme Bettencourt, M. Woerth, ministre, pour tous les plus riches !

ericwoerthetmadame.jpgMme Woerth aux petits soins pour Mme Bettencourt, M. Woerth, ministre, pour tous les plus riches !

 Le scandale a éclaté. Il est parfaitement justifié.

Mme Woerth gère une partie de la fortune de Mme Bettencourt. Il apparaît que certains de ses avoirs, au moins 78 millions d’euros, sont frauduleusement placés à l’étranger, aux Seychelles notamment, pour échapper à l’impôt.

M. Woerth, actuellement ministre de la casse des retraites mais ministre du budget jusqu’en avril 2010, n’a pas jugé pas bon en 2009 de faire contrôler par le fisc la plus grosse fortune de France (10 milliards d’euros – l’équivalent de 800 mille ans de SMIC).

Il appartiendra à la justice de dire s’il y a conflits d’intérêt voire corruption.

Mais déjà l’affaire est hautement éclairante sur qui nous gouverne et pour le compte de qui.

Le travail de Mme Woerth pour Liliane Bettencourt ressemble étonnamment à celui de son mari de ministre pour le compte de tous les plus riches.

Sur Europe 1, le 23 juin, Mme Woerth explique gentiment son métier : « donner des conseils » à des personnes qui font « des placements comme tout un chacun pour avoir un peu de rentabilité ». Mme Bettencourt comme tout un chacun ? En fait, Mme Woerth aide les grosses fortunes à optimiser leurs placements notamment fiscalement.

M. Woerth, ministre du budget, a fait la même chose à son niveau. Les exonérations d’Impôt de solidarité sur la fortune (ISF) se sont multipliées à nouveau depuis 2007 pour atteindre 700 millions d’euros par an. Le fameux « bouclier fiscal » permet aux plus fortunés de se voir rembourser par la collectivité 650 millions d’euros d’impôt par an. Bienveillant pour les riches fraudeurs, M. Woerth a institué une « cellule de régularisation » au ministère des finances, qui leur permet, s’ils le veulent, de rapatrier leur argent sans pénalités. C’est Mme Bettencourt qui va être contente ! La promesse d’impunité ne fait d’ailleurs qu’inciter davantage l’évasion fiscale.

On en passe et de meilleures, comme la braderie du patrimoine immobilier de l’Etat ou le scandale des exonérations d’impôt des plus-values de cession de titres. On reviendra sur ce dernier dispositif, maintenu et défendu par Woerth (mais dont Copé est à l’origine en 2004), qui permet aux groupes capitalistes de diminuer de 6 et 12 milliards d’euros par an leur impôt sur les sociétés.

La collusion est totale entre les gouvernants, la finance et les ploutocrates. C’est ce que cette affaire a le mérite de montrer au grand jour. Il n’y a plus aucune notion du service de l’Etat, de l’intérêt général chez ces serviteurs des puissances d’argent. Ils sont là uniquement pour accélérer le pillage du pays, écraser les travailleurs et aggraver leur exploitation.

La meilleure réponse que peut apporter tout de suite le peuple à cette politique, c’est mettre en échec le projet de casse des retraites orchestré par ce même Woerth. Même le plus naïf ne peut plus croire aux déclamations de M. Woerth, de M. Fillon ou de M. Sarkozy sur leur attachement au « pacte social français ».

2 millions de manifestants le 24 juin 2010, une opposition massive dans le pays au plan du gouvernement :

untitled.bmpLes forces existent pour mettre en échec la contre-réforme des retraites.

La journée de grève du 24 juin 2010 a fait la démonstration des grandes possibilités de mobilisation pour s’opposer à la nouvelle contre-réforme des retraites. Les manifestations ont rassemblées au total de l’ordre de 2 millions de personnes, pour une première mobilisation depuis l’annonce du contenu du projet de loi de Woerth.

Partout on a pu faire les mêmes constats : beaucoup de jeunes, de salariés du privé dans les cortèges. Le taux de grévistes a été élevé dans les grandes entreprises publiques, notamment à La Poste, à France Télécom (plus de 30%), à la SNCF, 46%. Les affirmations du gouvernement et des PDG sur le thème « vous n’êtes pas concernés » n’ont pas pris dans ces entreprises toujours décisives dans la construction des convergences de lutte.

Sous bien des aspects, le 24 juin 2010 rappelle le 13 mai 2003. Les enseignements de la bataille de 2003, qui n’a pas réussi à mettre en échec la loi Fillon, contre les retraites, déjà, n’en sont que plus importants.

D’abord en termes de calendrier. En 2003, la tactique des journées d’action espacées, avec grève continue dans quelques entreprises seulement, a débouché sur un épuisement du rapport de force avant l’été. En 2010, à nouveau, le gouvernement joue sur a période des vacances. Le projet de loi doit passer au Parlement juste au début de septembre. L’été peut être l’occasion d’intensifier la bataille des idées pour une action continue dès la rentrée.

L’extension de la mobilisation est possible. Une large majorité de la population rejette les sacrifices que le gouvernement veut lui infliger. Mais la résignation continue à peser avec l’offensive des tenants de l’idéologie dominante et l’absence de perspective d’alternative politique. Aussi, la lutte se renforcera sur la base d’objectifs précis et offensifs.

Communistes, nous nous plaçons dans cette perspective, celle de briser le consensus des forces politiques de l’alternance qui a plombé le mouvement de 2003.

Il n’y a pas de problème démographique mais une volonté du pouvoir de détourner le financement solidaire des retraites par les cotisations sociales vers le patronat et les profits.

C’est pourquoi le gouvernement n’a pas à « revoir sa copie » mais l’objectif est de gagner le retrait pur et simple de son projet de loi. Aucun recul social n’est acceptable, ni négociable.

Prendre en compte la pénibilité des métiers, c’est réparer les souffrances déjà endurées mais c’est aussi prévenir. Notre société ne peut pas se résigner à ce que certains travailleurs perdent des années d’espérance de vie. C’est dans cette idée que nous appuyons l’exigence de départs anticipés, avant 60 ans.

Coupons court à la campagne sur les soi-disant avantages du secteur public. En termes de salaires et de retraites nets, ils n’existent pas. Refusons la mise en concurrence des salariés et la destruction des statuts des travailleurs !

La défense de la retraite à 60 ans, de cet acquis historique des luttes ouvrière, ne peut être que la défense d’un droit effectif. Il n’est ni juste, ni rassembleur de défendre un droit virtuel de partir à 60 ans avec une retraite de misère.

Refusons toute augmentation de la durée de cotisation pour une retraite à taux plein ! Exigeons le retour aux 37,5 annuités qui correspondent à une carrière moyenne ! Le gouvernement aime bien les comparaisons avec les autres pays : pratiquement dans tous les autres pays d’Europe, la durée de cotisation est de 30 ou 35 années.

Sur la question du financement pareillement, aucun compromis n’est juste et acceptable. Le système solidaire par répartition a fait la preuve historiquement de sa capacité à s’adapter à l’augmentation du nombre de retraités, à sécuriser le paiement des retraites (au contraire de la capitalisation et de la finance), à attribuer aux retraites la part nécessaire des gains de productivité. Les « déficits » sont dus aux choix politiques des gouvernements successifs de bloquer le système en multipliant les exonérations de cotisations sociales patronales, en figeant leurs taux, en encourageant la pratique des bas salaires.

Notre système doit être rétabli, étendu mais pas « réformé ». Défendons sans concession le financement par la cotisation sociale, part socialisée du salaire !

Cela n’empêche pas de réclamer une taxation des revenus financiers, mais pas spécifiquement pour financer les retraites. Mais on voit comment le gouvernement est prêt à reprendre (en apparence) cette proposition pour mieux justifier le démantèlement du financement solidaire.

Toutes ces questions de fond posent problème de l’unité et du rassemblement. Le PS est de retour dans les manifestations. Très bien ! Mais le suivre sur ses analyses et ses propositions est contre-productif pour le mouvement. Le PS accepte l’allongement de la durée de cotisation, l’idée d’un report de l’âge réel de départ à 62 ou 63 ans. Aubry a été à l’origine des plus importantes exonérations de cotisations patronales, Fabius de l’extension des systèmes de capitalisation. Le nouveau président de la Cour des comptes, le PS Didier Migaud, justifie du haut de son poste toute l’orientation de Sarkozy en matière de coupes des dépenses publiques et sociales. Etc.

Soyons clairs ! Assez d’hypocrisie ! L’objectif n’est pas d’utiliser le mouvement social pour préparer l’alternance électorale en 2012 mais de contribuer à créer les conditions de mettre en échec tout de suite le projet du pouvoir.

Préparons cet été le mouvement gagnant de la rentrée ! Nous commençons à 2 millions 

Le prix du timbre augmente le 1er juillet 2010 – La Poste a supprimé 8326 emplois en 2009

Au 1er juillet 2010, le prix du timbre poste pour les lettres de moins de 20 grammes passe de 56 à 58 centimes d’euros. Le tarif lent dit « économique » passe de 51 à 53 centimes.

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Rien d’autre ne justifie cette hausse de 3,6% et 3,9%, qui va encore pénaliser les ménages, supérieure à l’inflation, que la poursuite de la politique de privatisation.

C’est payer plus cher pour un service public plus dégradé.  

Officiellement, la direction de La Poste prétend que cette augmentation va servir à financer le « service universel ».

Mais qui va payer pour ce service minimal de distribution du courrier dans tout le pays, 6 jours sur 7 ? Les usagers, les particuliers eux-mêmes! Les gros « clients » de La Poste, les grandes entreprises, sont, eux, totalement épargnés par l’augmentation.

Il ne faudrait pas qu’ils passent à la concurrence affirme La Poste. Voilà une illustration de plus que le processus de marchandisation et de mise en concurrence, c’est toujours faire payer plus les « petits » pour le profit des « gros ». On se doute que pour la direction de La Poste, on ne va pas en rester à 58 centimes.

Notre argent pour quoi faire ?

Pour continuer à préparer la privatisation et les profits des futurs actionnaires. De l’argent, La Poste en a déjà. Elle a réalisé 531 millions d’euros de bénéfices en 2009 (1,8 milliard d’excédent brut d’exploitation), sur ses usagers. L’Etat et la Caisse des dépôts vont injecter plusieurs milliards d’euros à l’opérateur. C’est sous ce prétexte que La Poste a été transformée en société anonyme le 1er mars 2010.

Tout cet argent va servir à continuer à déstructurer la filière courrier, à supprimer les centres de tri départementaux, à financer la suppression de 50.000 emplois. Le coût du plan « Cap qualité courrier » est estimé à 3,4 milliards d’euros pour optimiser le profit en fonction sur les activités les plus rentables aux dépens du service public.

Cet argent va servir à fermer des bureaux de poste et des guichets. Le coût de la transformation de tous les bureaux est estimé à 600 millions d’euros.

Cet argent va servir à racheter des groupes financiers pour poursuivre la transformation de la Banque postale en banque spéculative comme les autres.

L’augmentation du prix du timbre n’est qu’une petite partie, mais très symbolique, de tout ce qu’usagers, nous payons en frais bancaires supplémentaires, en opérations nouvelles facturées, en dégradation du service, en temps perdu à faire la queue… 

En 2009, sur une seule année, la direction de la Poste admet avoir détruit 8326 emplois en remplaçant moins de 3 départs sur 10 (dans le rapport social présenté le 17 juin 2010).

8326 chômeurs de plus, ce n’est pas un coût, ça, pour la société!

La dégradation des conditions de travail s’accélère, parfois dramatiquement.

L’opposition à la privatisation de La Poste est massive dans le pays comme les mobilisations de l’automne l’ont montré. Les agents de La Poste, notamment les facteurs du 15ème en janvier, ont mené dans des dizaines de sites et de villes des luttes conséquentes contre les conséquences de cette politique de privatisation.

Les forces existent pour inverser ce processus, faire reculer la politique au service de l’argent.

Une grande victoire sur les retraites peut et doit débloquer les choses dès la rentrée. 

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SAINT-QUENTIN Le communisme se veut capital (article Courrier Picard)

Les plus jeunes ne le savent peut-être pas, mais avant 1995 et le premier mandat de Pierre André, la Ville était entre les mains d’un communiste, Daniel Le Meur. À deux jours de la fête du parti, rencontre avec deux « héritiers ».

 

Jean-Luc Tournay et Corinne Bécourt, deux dirigeantsde la section locale. Résolument marxistes, ils dénoncent le capitalisme pour une société égalitaire.

Jean-Luc Tournay et Corinne Bécourt, deux dirigeantsde la section locale. Résolument marxistes, ils dénoncent le capitalisme pour une société égalitaire.

Qu’est-ce qu’être communiste en 2010 ?

Corinne Bécourt, 47 ans, l’une des dirigeantes de la section locale et membre du conseil national du PCF : Je suis marxiste et contre le capitalisme. Le communisme avant tout est une forme d’utopie. Il faut en avoir, des utopies. Les gens n’ont plus de perspectives, ni pour eux ni pour leurs enfants. Travailler, manger, dépenser, un cercle infernal dont il faut sortir.

Jean-Luc Tournay, 56 ans, secrétaire de la section locale : C’est un idéal. Souvenez-vous, le PC c’était la Résistance, les congés payés… Oui, le communisme, c’est aider les plus défavorisés, pas la politique politicienne.

Pourquoi avez-vous adhéré ?
C.B. : Deux militants ont frappé à ma porte pour vendre l’Huma. On a discuté. C’était en 1988. Je n’étais pas plus intéressée que ça à l’époque par la politique. Ils m’ont convaincue et j’ai commencé comme militante à coller des affiches, à tracter… La victoire aux municipales en 1989, la ferveur à Fervaques, c’était génial. Claude Tournay m’a proposé de rentrer au comité de section. Puis, j’ai intégré le bureau et le comité départemental.

J.-L. T. : J’ai débuté aux Jeunesses communistes à 14 ans. J’étais au lycée en mai 68, ça a bougé beaucoup à Saint-Quentin. Mon père était au conseil national du parti depuis 1953 et ma mère militait pour les plus défavorisés et dans des mouvements féministes. Ce qu’elle faisait m’a marqué. À 18 ans, je faisais les 3×8 à Nysan, une boîte textile qui a fermé en 1994 et mis 130 personnes dehors. J’y étais secrétaire CGT du comité d’entreprise. Cette année-là, mon frère Claude, secrétaire de la section du PCF, est décédé. Mes camarades m’ont demandé de prendre sa suite. J’étais plus porté vers le syndicalisme que vers la politique. J’ai beaucoup réfléchi. Je suis toujours secrétaire de la section.

Corinne Bécourt, vous êtes au conseil national du parti depuis 2008, pour quel retour ?

J’y interviens parmi 230 conseillers pour présenter mes idées. J’y rencontre d’autres camarades de France, nous échangeons. Au-delà de la politique, c’est un épanouissement personnel, je suis moins repliée sur moi.

Jean-Luc Tournay, que retirez-vous de votre mandat de conseiller régional ?

Je me suis battu pour le troisième aéroport en Picardie. Le dossier ressortira des cartons. À la Région, j’ai rencontré beaucoup de personnes intéressantes. Je regrette que les Régions ne se soient pas fédérées pour former un contrepoids au gouvernement. Sur un plan personnel, je n’ai plus d’indemnités d’élu (1 600 € par mois – NDLR), depuis le 21 mars. Et je n’ai droit à rien, ni RMI, ni chômage… C’est dur en ce moment.

Propos recueillis par CYRIL RAINEAU

 

 

Alain Bocquet, invité de la fête des Libertés dimanche

Mélange de politique, d'activités plus frivoles, sorte de Fête de l'Huma locale.

Mélange de politique, d’activités plus frivoles, sorte de Fête de l’Huma locale.

 

Treize mille tracts distribués sur le Saint-Quentinois, 700 affiches placardées ici et là, et le Net en appui de la communication : la section locale du PCF annonce la couleur, rouge forcément, de sa traditionnelle fête des Libertés née il y a trente-cinq ans. Ce sera dimanche toute la journée au stade Bienfait (quartier Neuville) avec une double vocation : parler politique, et plus prosaïquement s’amuser.

Commençons par la politique. Cette année, la « Fête de l’Huma » locale s’inscrit dans le cadre du 90e anniversaire du parti à la faucille et au marteau. Le thème des discussions : le dossier chaud et d’actualité des retraites.

À 15 heures, Alain Bocquet, députémaire de Saint-Amand-les-Eaux (Nord), animera le débat sur ce thème. Il sera accompagné de Delphine Watiez, journaliste indépendante, auteur du livre sur le député intitulé Un Marx et ça repart. Des communistes et syndicalistes locaux participeront aussi à ce débat.

Politique toujours avec la présence de différents invités dont l’écrivain Jacques Tourtaux (qui écrit sur le monde ouvrier), de stands de sections communistes locales, de l’Association républicaine des anciens combattants (ARAC).

La fête des Libertés, c’est aussi un bon moment de camaraderie. À 10 heures, tournoi de foot ; à 12 h 30, tartiflette géante ; à 16 heures, concerts et à 19 heures, bal populaire. Sans oublier la traditionnelle tombola avec ses lots qui est aussi un moyen de remplir les caisses du parti.

Fête des Libertés, dimanche toute la journée au stade Marcel-Bienfait.

 

 

Cantonales, cellule, adhérents…

 

Adhérents

Ils sont 300 à la section selon Corinne Bécourt. Mais seulement de 180 à 200 à jour de leur cotisation.

Organisation

En sus de la Jeunesse communiste, la section comprend différentes cellules correspondant chacune à un quartier. Celles de Saint-Jean (baptisée Edgar-André) et de Saint-Martin (Henri-Alé) vont être réactivées. Le concept : que chacune apporte ses idées avec ses différentes approches. Cette organisation répond aussi à la volonté « d’être proche de la population pour entendre ses attentes ».

Cantonales

Aucun nom pour les scrutins de mars (Saint-Quentin nord et centre), mais les communistes annoncent qu’ils présenteront leur candidat.

Conseil municipal

« Olivier (Tournay, conseiller d’opposition – NDLR) nous remonte les informations ; les différentes composantes de l’opposition parviennent à travailler en bonne intelligence », selon Corinne Bécourt.

Lignée

Olivier Tournay est le petit-fils d’Émile Tournay, adjoint au maire de 1977 à 1983 et figure communiste départementale des années 1960 et 70. Le père d’Olivier, Claude, était conseiller régional et adjoint au maire de 1989 à 1994 (année de son décès suite à une longue maladie). Le frère de Claude et donc l’oncle d’Olivier, Jean-Luc Tournay, est secrétaire de la section locale et était conseiller régional jusqu’en mars.

Scrutin

Pour rappel, Daniel Le Meur était premier magistrat de la ville de 1977 à 1983 puis de 1989 à 1995, ainsi que député de 1973 à 1995. Pourtant, le PCF fait pale figure dans les urnes à Saint-Quentin. Les causes selon la section : « L’abstention, le manque de moyens par rapport aux grosses machines » et « la mairie aux manettes forte en communication ». Avec ce commentaire : « Les gens vont à la plage, au village de Noël, ça masque le fait que Xavier Bertrand et Pierre André au Parlement votent les lois ; ça masque aussi le manque de places en crèche à Saint-Quentin, de logements, la situation catastrophique du chômage. »

Positionnement

« Il n’y a pas de tendance dans le parti, nous ne sommes pas des Gremetziens. Nous avons toujours pensé que le parti était utile pour les gens, son histoire le démontre. Il n’est nul besoin de le diluer dans un Front de gauche. Nous sommes pour le rassemblement sur des luttes, mais nous voulons sortir de la logique boutiquière politicienne. Nous, nous en revenons aux fondamentaux, un parti révolutionnaire basé sur la lutte des classes. Nous ne rejetons pas tout en bloc dans le parti, il y a une ligne stratégique que l’on suit. Laissons d’ailleurs le temps à Pierre Laurent d’arriver (secrétaire général du PCF depuis une semaine – NDLR). Et on verra. »

Daniel Le Meur

L’ancien député-maire, âgé de 71 ans, vit désormais dans une petite commune dans le Var. Son terrain a d’ailleurs été grandement touché suite aux inondations de ces derniers jours dans la région de Draguignan.

source : http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-locale/Saint-Quentin-Chauny/Le-communisme-se-veut-capital

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Alerte : remise en cause immédiate du droit au départ anticipé des mères de trois enfants

Note CGT Fonction Publique 

Alerte : remise en cause immédiate du droit au départ anticipé des mères de trois enfants 

Montreuil le 23 juin 2010 

’article 18 du projet de loi portant réforme des retraites, présenté en Conseil des ministres le 13 juillet 2010, modifie le droit au départ anticipé des fonctionnaires parents de trois enfants, qui a concerné 15.000 agents partant en retraite en 2008 et 2/3 tiers des mères de trois enfants et plus. Ce dispositif est utilisé essentiellement par les femmes, les hommes ne remplissant en général pas la condition d’arrêt d’activité à la naissance d’un enfant. 

 

Le I de l’article 18 supprime cette possibilité de départ anticipé pour les fonctionnaires qui ne réunissent pas les deux conditions au 1er janvier 2012, 15 ans de services effectifs et parents de trois enfants. 

 

Le II de l’article 18 maintient cette possibilité de départ anticipé pour les parents, les mères dans leur immense majorité, ayant 15 ans de service et trois enfants avant le 1er janvier 2012. 

 

Le III de l’article 18 modifie les règles de calcul pour les parents conservant le droit au départ anticipé, dont la demande de départ en retraite est faite à partir du 13 juillet 2010, date du conseil des ministres qui adoptera le projet de loi avant transmission aux assemblées parlementaires. 

 

La modification des règles de calcul : 

 

Avant le 13 juillet 2010 

Jusqu’aujourd’hui les modalités de calcul sont celles de l’année où les mères ont à la fois 15 ans de service et trois enfants. Donc pour celles réunissant ces conditions avant le 1er janvier 2004, leur retraite est toujours calculée sur la base des 37,5 ans, d’un taux de 2 % par an et d’une absence de décote en cas de carrière incomplète, cas très majoritaire pour ces départs anticipés. 

Ce mode de calcul continuera à s’appliquer pour les demandes de départ en retraite présentées jusqu’au 12 juillet 2010 inclus. 

 

A partir du 13 juillet 2010 

Pour les demandes de départ en retraite présentées à partir du 13 juillet 2010 le mode de calcul de la pension relèvera des dispositions issues de la loi Fillon, suivant les conditions de l’âge d’ouverture du droit (60 ans en général, 55 ans pour les services actifs). 

Ainsi en particulier la décote s’appliquera. De même les mères n’ayant pas leur durée  d’assurance complète perdront le bénéfice du minimum garanti, minimum qui a concerné  36% des départs anticipés pour motifs familiaux en 2008. 

 

La perte financière pour les femmes sera en moyenne entre -20 % et -25 %. 

 

On peut donner deux exemples concrets : 

 

Cas I : 

Une fonctionnaire née en 1954 – indice majoré 514 (sommet de la catégorie B), 3 enfants,

25 ans de service + 3 ans de bonification pour enfants :

 

– demande formulée avant le 13 juillet = 4,60725 X 514 X 56 % (28 x 2 %) = 1326€ 

Le nombre d’annuités, 28, est multiplié par le taux annuel de 2 % soit 56 %.

 

– demande formulée après le 13 juillet = 4,60725 X 514 X 42,89 % = 1015€

 

42,89 % = 112/165 X 75 % et 14 trimestres de décote (1,125 % x 14) = 50,91% – (15,75 % x 50,91 %).

Les conditions sont celles de 2014, âge des 60 ans de l’agent. On divise le nombre de trimestres, 112 soit 28 ans, par le nombre de trimestre exigé en 2014, 165, le nombre de trimestres de décote maximum en 2014 (14 trimestres), et le taux de décote applicable en 2014 (1,125 %).

 

Soit une perte de 311 € et -23,5 % 

 

Cas II : 

Une fonctionnaire née en 1954 – indice majoré 352 (catégorie C), 3 enfants,

25 ans de service + 3 ans de bonification pour enfants :

 

– demande formulée avant le 13 juillet : 4,60725 X 352 X 56% (28 X 2 %) = 907

(perte du minimum garanti sur la base de 100 trimestres sans les bonifications soit 927 € -valeur 2009- si radiation des cadres après le 1er janvier 2011)

 

– demande formulée après le 13 juillet : 4,60725 X 352 X 42,89 % = 695 €

 

42,89 % = 112/165 X 75 % et 14 trimestres de décote (1,125 % x 14) = 50,91 % – (15,75 % x 50,91 %).

Les conditions sont celles de 2014, âge des 60 ans de l’agent. On divise le nombre de trimestres, 112 soit 28 ans, par le nombre de trimestre exigé en 2014, 165, le nombre de trimestres de décote maximum en 2014 (14 trimestres), et le taux de décote applicable en 2014 (1,125 %).

 

soit une perte de 212 € et 23,5 % 

 

L’incertitude juridique d’une mesure scandaleuse: 

 

Le projet de loi part de la date du conseil des ministres comme limite à l’application du  nouveau texte, arguant du fait que la même disposition a été appliquée pour la réforme des majorations pour enfant en 2003 et de l’indemnité temporaire de retraite outre-mer. 

Cependant la jurisprudence constante de la justice administrative fait dépendre le droit de la date d’effet de la retraite (le 1er jour de la retraite), et non de la date de la demande. 

Le texte lui-même est contestable, mais les agents ne peuvent bien sûr faire dépendre leur décision de demander ou non leur départ en retraite d’une éventuelle modification de la date du 13 juillet 2010. 

Les mères de famille pouvant bénéficier du mode de calcul de la pension antérieur à la loi Fillon sont fondées à demander leur départ en retraite avant le 13 juillet 2010. 

 

 

Que se passe-t-il si une femme présente sa demande de départ en retraite avant le 13 juillet 2010 pour s’assurer de continuer à bénéficier de l’ancien mode de calcul et souhaite revenir ultérieurement sur sa demande ? 

 

La demande de départ en retraite se fait pour les 6 mois suivants, une demande au 30 juin se faisant pour le 30 décembre 2010. 

Il est possible de demander l’annulation de sa demande jusqu’à la date d’effet de la mise en retraite, dans le cas précité jusqu’au 29 décembre 2010. C’est le Service des retraites de l’Etat ou la CNRACL qui procèdent à cette annulation. 

 

Par contre c’est l’employeur qui procède à la radiation des cadres par arrêté, transmis au futur pensionné 4 mois avant la date de mise en retraite, et comportant la date de la radiation (le 1er jour de la retraite). 

L’employeur n’est lui pas tenu de réintégrer un agent ayant demandé l’annulation de sa mise à la retraite, une fois qu’il a pris son arrêté de radiation et qu’il l’a transmis à l’agent. L’agent serait toujours fonctionnaire en activité mais dans une position équivalente à celle de la disponibilité. 

 

En général l’employeur réintègre l’agent car les cas sont peu fréquents, mais qu’en sera-t-il dans la situation de demandes plus nombreuses de réintégration fin 2010 ? 

C’est le seul bémol à une demande d’annulation, auquel les agents faisant une demande jusqu’au 12 juillet 2010 devront porter attention. 

 

La CGT prendra toutes les initiatives de mobilisation pour faire échec à ces mesures qui remettent en cause les droits des femmes. 

  

RETRAITES-Propositions du PS par Martine AUBRY….Nous n’avons pas les mêmes valeurs,POUR NOUS C’EST NON- »retrait immediat du projet de loi du gouvernement UMP »

 Martine Aubry : »Vous dites que nous ne prévoyons rien en matière démographique », écrit-elle, « c’est tout simplement faux, mais nos propositions, elles, sont justes« . Après un allongement de la durée de cotisation jusqu’à 41,5 ans en 2020, le PS propose, « si nécessaire », une « prolongation de la durée de cotisation avec une règle du 50/50 : pour chaque année d’espérance de vie en plus, six mois cotisés en plus et six mois de retraite en plus ».

Il se prononce aussi pour des « mesures contraignantes pour améliorer l’emploi des seniors » et des « mesures incitatives pour encourager » les gens à « retarder l’âge effectif de départ en retraite »

Pour nous c’est NON

La retraite à 60 ans est le résultat dun siècle de lutte ouvrière et un symbole fort.

La défense des retraites peut et doit dautant plus être le point de convergence de toutes les luttes qui se développent dans le pays pour, enfin, commencer à faire reculer la politique du pouvoir dans son ensemble.

Cest ici et maintenant que cela doit se faire.

On entend déjà ceux qui multiplient les promesses pour après les élections de 2012. Mais ce sont les mêmes, notamment le PS, qui acceptent l’allongement de la durée de cotisation qui rend illusoire pour beaucoup le droit à la retraite à 60 ans.

Communistes, nous mettons toutes nos propositions et nos actions à la disposition de la lutte présente, notamment sur ces orientations:

- Pas touche à la retraite à 60 ans!

- Retour aux 37,5 annuités

- Financement des retraites par la cotisation sociale. Fin des 33 milliards dexonérations de cotisations patronales.

- Maintien du code des pensions de la fonction publique

RETRAIT PUR ET SIMPLE DU PROJET DE LOI DU GOUVERNEMENT!

Le 24 juin, tous en grève! Tous à la manifestation

PCF ST-Vidéo manifestation 1975 contre le plan d’autérité (archives)

http://www.dailymotion.com/video/xdrx8k

 

LA DEFAITE DE LA FRANCE C’EST LE POGNON !!! Par Bernard LAMIRAND

FOOT ET POGNON EGAL ELIMINATION

LA DEFAITE DE LA FRANCE C’EST LE POGNON !!!

La France vient d’être éliminée de la coupe du Monde de Football et le débat va maintenant s’engager pour trouver les causes réelles de cette « Bérézina ».

Ce n’est pas pour rien que Nicoléon à envoyer sa dame patronnesse pour préparer l’acte d’accusation pour éviter que les vrais responsables soient pointés du doigt.

Chacun connait les vrais responsables: c’est ceux qui depuis des années ont fait du sport leur chasse gardée.

Bachelot a l’outrecuidance de parler du maillot tricolore, alors parlons-en !

Cette femme de droite, ministre de la santé et des sports, se permet bien des choses en donnant la leçon à des joueurs gâtés par le pèze mais qui ne dépareillent  pas avec les friqués qui tirent les ficelles.

Ne sont-ils pas les produits du fric qui coulent à flot pour quelques-uns alors que plein de français sont obligés de se faire la ceinture avec des mesures d’austérité que ce gouvernement prend en ce moment.

« Vous avez terni le maillot de l’équipe de France » dit-elle…

Ce n’est pas le maillot des joueurs de foot qui est seulement terni, c’est le maillot de la France qui est altéré par les paroles déplacées d’un Président de la République et de toute une clique autour de lui et comment en serait-il autrement quand le mauvais exemple est ainsi montré chaque jour par l’argent roi.

Maillot terni ! oui… mais…

Qui a lance le premier les insultes à une frange de la population ?

Qui ose dire qu’il faut nettoyer au Karcher les banlieues ?

Qui remballe dans un langage de charretier un français qui ne voulait pas serrer la main au chef ?

Qui veut moraliser le capital et fait tout le contraire ?

Qui ordonne de nous faire travailler plus pour gagner plus et nous assomme de chômage et de baisse de salaire et de retraites ?

Qui  fait des promesses à Gandrange sans jamais les tenir ?

Qui joue les fiers à bras pour ensuite céder sur le plan international à Merkel et Obama ?

Qui, membre de son gouvernement, est condamné pour propos racistes ?

Le maillot français n’a jamais été aussi discrédité depuis la libération de la France. De Gaulle doit même se retourner dans sa tombe à Colombey.

Et puis dans ce pays le fric l’emporte sur tout, écrase le petit, se paye sur les retraites des salariés;  le capitalisme  dit moral fait place à un capitalisme débridé, les profiteurs sans vergogne gagnent des fortunes et les exportent (vite fait bien fait) pour ne pas payer d’impôt et on nous dit que le lampiste footballeur est responsable de nos infortunes footballistiques  ?

Allons donc…

Et tous ces mécènes, ces banquiers véreux, ces chaines de télévision, ces clubs de foot professionnels qui poussent à la gagne à tout prix;  ils mettent des sommes fabuleuses pour  gagner et rentabiliser leur mise dans un jeu où tous les coups bas sont permis comme on le  voit sur le terrain à chaque match ou encore dans le cyclisme avec la dope pour gagner.

Ne fait-on pas la même chose dans les lieux de travail, la pression psychologique, les suicides qui en résultent montre l’état de cette société des marchands du temple.

Alors, maillot terni, oui; mais qui le ternit ?

Tous les jours les scandales des friqués sont sur le devant de la scène;  hier les traders, aujourd’hui la femme la plus riche de l’Hexagone et dix-septième fortune mondiale avoue qu’elle a fraudé le fisc en déposant une partie de ses avoirs en Suisse.

Et puis un ministre qui nous fait la leçon sur les retraites et qui est obligé de se défendre pour ne pas être mis avec sa femme dans le même sac que la tricheuse Bettancourt.

Le commun des mortels, le brave salarié qui a fait une mauvaise déclaration, verrait les poursuites s’engager immédiatement. Madame Bettancourt n’a même pas à ses trousses le moindre procureur de la République .

Oui, avant de laver plus blanc, on regarde autour de soi la crasse capitaliste.

Alors Madame Bachelot, du courage, aller faire vos leçons de morale à tous ces profiteurs qui ont mis notre économie par terre.

Bernard LAMIRAND

http://ber60.over-blog.com

RETRAIT PUR ET SIMPLE DU PROJET DE CASSE DES RETRAITES ! Le 24 juin, tous en grève ! Tous à la manifestation – St-Quentin 17H Place du 8 Octobre-

RETRAIT PUR ET SIMPLE DU PROJET DE CASSE DES RETRAITES !

Le gouvernement vient de lancer sa déclaration de guerre, attendue, aux salariés contre leur droit à la retraite. Il veut une « Blitzkrieg » pendant les vacances et programme l’examen du texte au Parlement dès le 7 septembre 2010.

Cette précipitation traduit sa crainte devant la riposte populaire. L’opposition à son projet, à ce recul social historique, est largement majoritaire. Elle peut s’organiser pour le mettre en échec.

La journée de grève du jeudi 24 juin, à l’appel de 5 organisations syndicales, est une étape très importante dans la montée de la mobilisation nécessaire pour gagner.

La campagne idéologique du gouvernement repose sur l’hypocrisie et le mensonge.

La démographie est un prétexte qui ne tient pas. Comment justifier de faire travailler les salariés jusqu’à 62 ans quand 4 à 8 millions de travailleurs sont au chômage ?

Le véritable objectif du gouvernement est de continuer à détourner le financement solidaire de notre système de retraite par répartition vers les profits des grandes entreprises et les dividendes des actionnaires. Malgré la crise, ceux-ci se portent bien : 35 milliards d’euros rien que pour les entreprises du CAC 40.

A comparer avec les 33 milliards d’euros d’exonérations de cotisations dont bénéficie par an le patronat. Le déficit de la sécurité sociale est fabriqué. De même, le gouvernement veut détourner les dépenses publiques et sociales de l’Etat, notamment pour l’emploi, les salaires et les retraites des fonctionnaires pour alimenter le profit privé.

Pour l’ensemble des salariés, les conséquences du projet gouvernemental seraient très lourdes. Le report de 60 à 62 ans de l’âge de départ à la retraite se double du report de 65 à 67 ans de l’âge de départ à taux plein, quel que soit le nombre d’annuités. L’augmentation de la durée de cotisation reste programmée jusqu’à 41,5 années en 2016. L’amputation des pensions va être considérable. Les salariés vont travailler plus pour gagner moins ou finir, plus fréquemment leur carrière avant 62 ans avec des allocations chômage misérables.

En ce qui concerne la prise en compte de la pénibilité du travail, le cynisme de Woerth rappelle les patrons de Germinal. Il faudra être invalide pour pouvoir continuer à pouvoir partir à 60 ans. C’est le contraire de la prévention. C’est accepter que des catégories entières de salariés se tuent au travail ou perdent des années d’espérance de vie. La remise en cause de l’âge de départ des fonctionnaires en « service actif » est aussi inacceptable.

Pour les fonctionnaires, avec l’augmentation du taux de « cotisation » retraite, c’est tout simplement une amputation de 3% salaire net, du genre des politiques menées en Grèce ou en Espagne. En fait d’équité, c’est l’injustice la plus totale et une menace sur le code des pensions et le statut de la fonction publique (voir ci-joint).

Les soi-disant prélèvements nouveaux sur les gros revenus sont symboliques, d’autant plus que ce sont eux qui profitent de tout le reste de la déstructuration du système de retraite. 

Avec son attaque contre les retraites, le gouvernement cherche aussi à infliger une défaite historique aux travailleurs. La retraite à 60 ans est le résultat d’un siècle de lutte ouvrière et un symbole fort.

La défense des retraites peut et doit d’autant plus être le point de convergence de toutes les luttes qui se développent dans le pays pour, enfin, commencer à faire reculer la politique du pouvoir dans son ensemble.

C’est ici et maintenant que cela doit se faire.

On entend déjà ceux qui multiplient les promesses pour après les élections de 2012. Mais ce sont les mêmes, notamment le PS, qui acceptent l’allongement de la durée de cotisation qui rend illusoire pour beaucoup le droit à la retraite à 60 ans.

Communistes, nous mettons toutes nos propositions et nos actions à la disposition de la lutte présente, notamment sur ces orientations :

- Pas touche à la retraite à 60 ans !

- Retour aux 37,5 annuités 

- Financement des retraites par la cotisation sociale. Fin des 33 milliards d’exonérations de cotisations patronales.

- Maintien du code des pensions de la fonction publique

RETRAIT PUR ET SIMPLE DU PROJET DE LOI DU GOUVERNEMENT !

Le 24 juin, tous en grève ! Tous à la manifestation 

PREMIERE REACTION au congrès détape du PCF: NON STATUTAIRE ET ILLEGAL

Les communistes sont  pris pour des C… 

LE CADRE: Dans une salle de cinéma à la défense et à quel prix??? 630 mandat à 100€, soit 63000€ ??? 

 Les communistes étaient  au spectacle, aune possibilité de se rencontrer, de discuter. Assis en rangs d’oignons serrés et ne pouvant  bouger au risque de déplacer une rangée entière de camarades  Rien de prévu pour les délégués, mis à part une fontaine à eau, pas d’accueil café, aucun repas en commun, chacun devait se débrouiller avec des repas hors de prix sur le site de la défense. Ha si, une réception pour le départ de Marie Georges le vendredi soir  mais RESERVEE aux notables…. Une tribune quasiment vide lors du déroulement du congrès, alors qu’un bureau de 108 personnes avait été élu au CN Enfin, le dimanche à 13H, nous avons quand même  eu le droit au petit vin blanc et aux petits pains….3 mn d’échange avec  un tel ou un tel en fin de congrès… 

Voici une image sublime de notre Parti qui en dit long sur ce qu’ils veulent qu’il devienne, un parti comme les autres    UN CONGRES NON STATUTAIRE ET ILLEGAL. Le texte alternatif, présenté dans le cadre statutaire et signé par plus de 700 adhérents, avait été oublié (comme sa parution dans « Communiste») il sera ajouté sur le coin d’une table plus tard dans la journée, avec le titre modifié: de texte alternatif, il devenait « contribution »  Les communistes dans les cellules, sections et fédés n’ont pas eu le droit d’amender ni de voter les textes, texte validés part seulement une petite soixantaine des membres du CN sur 230. Lors du congrès chaque texte pouvait être amendé et voté ligne par ligne, avec des amendements retenus ou pas par deux dirigeants, représentant une commission des amendements non élue et fictive; Une résolution qui deviendrai la ’feuille de route » des communistes est donc validée…. Un semblant de démocratie lamentable Qui étaient les délégués??? Aucune commission des mandats, aucune possibilité d’infos pour connaître la représentation des fédérations….Certaines ayant même refusé de participer 

 Finalité : d’un congrès soi disant « d’étape », la direction essaye de faire acter la continuité de la dilution du PCF dans un « Front de Gauche » sulfureux »  Une fois de plus les communistes sont trompés par leurs dirigeants 

Il est temps de reprendre notre PARTI en main  

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ENTRE LES LIGNES Les sites politiques manquent de souffle – Courrier Picard 20/6/2010

Bien que présents sur le Net, les partis politiques locaux sont avares de mise à jour.

De l’extrême gauche à l’extrême droite, les sections locales des partis politiques sont bien représentées sur le Net. Mais malheureusement, peu de sites bénéficient de mises à jour régulières.

Si le parti communiste est triste dans les urnes, il est en revanche très présent sur la toile. La section de Saint-Quentin possède sans doute le site politique local le plus renouvelé. Les articles engagés y fusent presque tous les jours, en quantité.

L’UMP propose également une interface départementale intéressante à première vue. Mais comme pour la section saint-quentinoise du Parti socialiste, le site est esthétiquement réussi mais un peu creux, et rarement mis à jour. Rien de très neuf depuis les régionales à gauche, et pour l’UMP, le site semble en stand-by depuis début mai. Le PS se rattrape cependant avec le blog départemental.

L’extrême gauche très présente
L’extrême gauche sous toutes ses coutures est largement représentée en nombre de sites. Qui sont malheureusement bien moins souvent mis à jour que celui du parti à la faucille et au marteau.

Ainsi, sur l’espace du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), la dernière modification date d’avant les élections régionales, en mars. Le site du Parti ouvrier indépendant (POI) demeure exhaustif, mais n’a pas été modifié depuis la fin d’année dernière : la dernière intervention relatée de Michel Aurigny en conseil municipal y date du 7 décembre.

Toujours mieux que le site des Verts, sur lequel rien n’a changé depuis cinq ans ! N’oublions, pas, de l’autre côté de l’échiquier, l’extrême droite, elle est aussi représentée par le Front national de l’Aisne. Malheureusement, même problème que sur les autres sites, puisqu’à l’extrême-droite, rien de nouveau depuis septembre 2009.

Autour des partis, les jeunes et les personnalités aussi sur la toile
Les jeunes socialistes sont aussi présents, tout comme les Jeunes populaires, sur le site desquels il est impossible de rater l’annonce de la prochaine soirée au bar le Windsor !

Les personnalités politiques sont quelques unes à avoir leur espace sur internet. Nous avions déjà évoqué celui de la députée européenne Pascale Gruny la semaine dernière. La vice-présidente du conseil régional Anne Ferreira a aussi son site, esthétiquement réussi, mais rarement remis à jour.

Là aussi, les communistes font fort : l’ancien conseiller régional Jean-Luc Tournay propose un blog régulièrement alimenté, mais essentiellement en actualité nationale.

Quant au maire de Saint-Quentin, Pierre André, ne pas se tromper. Car le premier blog « Pierre André » en recherchant sur internet, concerne celui d’un… accordéoniste charentais !

BENJAMIN MERIEAU

En direct du congrès du PCF : Communiqué à l’occasion de l’ouverture du Congrès extraordinaire du PCF, 18 juin 2010

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Le « congrès d’étape » du PCF n’a rien d’un congrès normal. Il a été organisé dans des conditions de précipitation qui ont tenu à l’écart une grande majorité des adhérents. Le choix de la direction de ne pas soumettre de texte à amendement a transformé les conférences locales et départementales en assemblées « cause toujours ». Sur tous ces points et d’autres, ce congrès si situe hors des statuts du Parti. Il est même illégal.

La réunion « au sommet » du Front de gauche le 9 juin, plusieurs déclarations de dirigeants du parti ont confirmé l’impression que les conclusions du congrès sont ficelés d’avance, en particulier la poursuite de la stratégie du Front de gauche, les candidatures communes jusqu’en 2012, la structuration du Front.

Nous n’admettons pas qu’un congrès non statutaire avalise ces choix au nom des communistes.

Nous avons déposé un texte alternatif intitulé « face au capital, aujourd’hui plus que jamais, le peuple a besoin du PCF ». Il est signé par plus de 700 communistes de 61 fédérations, dont 9 membres du Conseil national et 28 secrétaires de section ou de fédération. Il a été adopté par trois congrès départementaux : Haute-Saône, Tarn et Meurthe-et-Moselle.

La direction du Parti l’a réceptionné mais a refusé de l’envoyer à tous les adhérents et de le soumettre au vote conformément aux statuts. Elle n’a pas tenu l’engagement de Marie-George Buffet de le publier dans le bulletin « Info-Hebdo ».

Le débat contradictoire qu’ouvre notre texte doit faire peur.

Le 34ème congrès du PCF n’a pas décidé du Front de gauche. Les communistes y ont clairement fait le choix de maintenir et de renforcer le PCF.

Nous affirmons que le Front de gauche poursuit et aggrave le processus de mutation-disparition du PCF, que c’est une fuite en avant.

Le Front de gauche n’est pas un choix de rassemblement et d’ouverture mais représente un enferment du PCF dans une logique politicienne et électoraliste.

On peut le mesurer à l’aune des débats stériles et piégés dans lesquels s’enferme ce congrès. Le PCF devrait-il se diluer dans un cartel d’organisations (« une unité de petits ») ou bien laisser se structurer une organisation factice du « Front de gauche » qui va le supplanter ? Ni l’un, ni l’autre ! Pourtant les deux sont programmés avec le « comité de liaison » avec le PG et GU, la proposition de Marie-George Buffet de créer une association des « amis du front de gauche ».

Le PCF doit-il s’embourber dès à présent dans des négociations politiciennes pour la présidentielle ou renoncer à une candidature communiste ? Là encore, le choix préalable du Front de gauche et de candidatures communes nous entraîne, sous la pression inévitable de Mélenchon, vers les deux perspectives à la fois.

En rien non plus, le Front de gauche n’émancipe le PCF de la social-démocratie. Sa perspective politique, centrée sur 2012, en fait une force d’appoint de l’alternance autour du PS avec l’illusion de le « tirer à gauche ». On a déjà donné entre 1997 et 2002.

Ce congrès extraordinaire est l’illustration de l’impasse dans lequel la poursuite de la stratégie du « Front de gauche » jette notre parti.

Plus que jamais, nous devons avancer nos positions communistes dans les luttes, nous écarter du piège institutionnel de 2012. La bataille des retraites se gagne maintenant et sur des positions offensives, non dans des promesses pour 2012 et sur la ligne du PS.

Il y a une attente dans le monde du travail, parmi les militants syndicaux, dans le peuple, face à la violente offensive antipopulaire, l’attente d’un parti de classe et de masse, du parti que seul le PCF a été, l’attente de propositions et d’actions nationales en rupture avec le consensus de l’idéologie dominante, par exemple contre l’UE du capital, pour des nationalisations, pour la défense du financement solidaire de la Sécurité sociale…

Face au discrédit du capitalisme avec la « crise », la perspective socialiste et internationaliste que notre parti a portée depuis sa naissance, il y a 90 ans à Tours, est plus que jamais à l’ordre du jour.

A l’occasion de ce « congrès d’étape » du PCF, nous lançons un appel à tous les communistes, aussi aux dizaines de milliers de camarades qui sont à l’égard du Parti depuis notamment le congrès de Martiques en 2000, à se réapproprier leur parti, à faire vivre et renforcer ses organisations de base.

Ne laissons pas les calculs de groupes dirigeants, qui pensent que le PCF n’aurait plus de raison d’être, que le PCF ne pourrait vivre que sous perfusion du PS ou qu’il faudrait se rallier à tel ou tel « sauveur », entretenir une image de déliquescence du parti.

La raison d’être du PCF est plus actuelle que jamais. Le peuple a besoin du PCF. Voilà ce que nous allons exprimer avec force à ce « congrès ». 

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« FETE DES LIBERTES » le Dimanche 27 juin , avec Alain Bocquet…Notre journal de section

page2fetelibertes2010.jpgtourtauxmontage.pngEt la participation de notre camarade Jacques TOURTAUX qui dédicacera également ces livres sur le mouvement ouvrier, plus d’infos sur : http://jacques.tourtaux.over-blog.com.over-blog.com

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« On bosse ici ! On vit ici ! On reste ici ! » texte du Collectif des cinéastes pour les « sans-papiers »

 Un travailleur sans papiers et un travailleur avec carte de séjour, c’est quoi la différence ? Pas visible à l’œil nu, pas visible même avec une caméra. Et pourtant, ils sont là. Ils travaillent, ils construisent nos immeubles, réparent nos rues, posent les rails de nos tramways. Ils nettoient nos bureaux, font le ménage dans nos appartements, s’occupent de nos malades et des plus vieux d’entre nous. Ils lavent la vaisselle et les cuisines de nos restaurants, s’occupent de la sécurité de nos grands magasins, sont la main d’œuvre secrète de nos agences d’intérim…

Avec ou sans papiers, leurs tâches sont les mêmes. Avec ou sans papiers, les obligations des uns et des autres sont aussi les mêmes : ils payent les cotisations sociales, l’assurance-chômage, la sécurité sociale, les impôts… Comme tout le monde. Alors, quelle est la différence ? La différence, c’est qu’un « sans-papiers » au chômage ne touchera pas d’allocation.

La différence, c’est qu’un « sans-papiers » cotisera pour la retraite mais n’en touchera jamais un centime… Les mêmes devoirs, mais pas les mêmes droits. Et cela parce qu’il lui manque un papier, un seul : la carte de séjour. On peut fabriquer une voiture en Roumanie pour la vendre en France, on ne peut pas délocaliser les métiers du bâtiment ou les services à la personne.

Alors on délocalise sur place, on emploie des « sans-papiers ». Un « sans-papiers », c’est d’abord un travailleur sans droits ! Un travailleur qui vit dans la peur d’être expulsé, et qui s’il est licencié, n’a aucun recours mais une seule perspective : la reconduite à la frontière. Cette injustice est insupportable pour qui attache de la valeur à la devise de la République inscrite sur les frontons de nos écoles. C’est pour cela que nous avons décidé de nous mobiliser aux côtés de ces travailleurs, comme nous l’avions fait pour les enfants de « sans-papiers » avec le film « Laissez-les grandir ici ! ».

C’est avec nos regards de cinéastes que nous voulons à nouveau marquer notre solidarité. « On bosse ici ! On vit ici ! On reste ici ! » proclament les travailleurs sans papiers en grève. L’égalité des droits est l’exigence de tous. Régularisation de tous les travailleurs sans papiers, c’est ce que nous exigeons avec eux.

Révoltons nous !! Le socialisme n’est pas une utopie : ensemble construisons le!

 Aux femmes et aux hommes qui luttent pour leurs droits et leur liberté en Grèce, à toutes celles et ceux qui se mobilisent en Europe, crions leur :Ensemble, nous résisterons à la dictature des marchés financiers !Nous résisterons au coup de force des gouvernements ! Nous sortirons de l’aliénation du système capitaliste!

Non ! Ce n’est pas aux peuples de payer la crise, mais à tous les prédateurs de ce système qui nous ont conduit dans le gouffre. Assez de ces donneurs de leçons de « rigueur », de « bonne gestion », d’ « orthodoxie budgétaire », qui sont en vérité les plus grands gaspilleurs de richesses que la planète ait jamais connus !

Ce qui a craqué en 2008, c’est un système qui au lieu d’utiliser les immenses richesses nouvelles produites par le travail, les progrès de la productivité et la révolution informationnelle à financer de nouveaux progrès sociaux, ne fait que gonfler les profits du capital. Soyons clairs : il n’y aura pas de sortie de crise si persistent le soutien aux marchés financiers et les cures d’austérité pour les peuples, il n’y aura que des rechutes graves. Pourquoi cela vient-il de craquer à nouveau alors qu’ils nous avaient promis « de dompter le capitalisme devenu fou »? Parce que depuis 2008, ils ont continué ! Parce qu’ils ont injecté, en endettant cette fois brutalement les Etats, des centaines de milliards d’euros dans la fournaise financière pour la relancer.

Les gouvernements européens ont mis la Grèce sous tutelle avec le concours du FMI. Ils ont annoncé un accord « historique »: 750 milliards d’euros mobilisés… pour pressurer les peuples comme jamais afin de maintenir la rentabilité des capitaux ! Et ça continue… Après la Grèce, l’Espagne, le Portugal, l’Italie.

En France, sans aucun débat démocratique, pas même un débat parlementaire, le Premier Ministre décrète la rigueur, et trois ans de gel des dépenses publiques, du jamais vu!

En ces temps de progrès inouïs, des savoirs et des technologies le nombre des « travailleurs pauvres » ne cesse de grandir. Les jeunes, qui sont l’avenir, et les « seniors », qui ont l’expérience, sont désormais décrétés « inemployables ». Mais la litanie est trop longue des absurdités, des ravages et des dangers que produit le capitalisme. Oui, ce système est fou ! Et beaucoup trop dangereux pour l’humanité : il faut en changer ! Ce n’est pas une utopie, c’est la question concrète posée par la crise du système. Et c’est possible, à condition de se battre et de construire ensemble notre avenir.

Inventer un autre avenir, c’est ne pas laisser la droite et la patronat massacrer notre système de retraite. C’est franchir un nouveau progrès de civilisation comme l’ont fait les créateurs de la Sécurité sociale après guerre.

Europe, retraites, services publics, utilité du travail, sens de nos sociétés… partout un spectre hante notre continent et le monde, c’est celui du dépassement du capitalisme. Utopie, dans la situation ou nous sommes ? NON ! Rappelons nous l’« évolution révolutionnaire » de Jaures : créer des ruptures décisives avec les logiques du capitalisme fondées à chaque étape sur la volonté démocratique de la majorité d’entre nous. Révoltons nous contre un système qui donne aux seuls actionnaires le droit de vie et de mort sur des entreprises qui n’existent pourtant que par le travail de tous. Construisons une société où chacun puisse accéder à un travail librement choisi, utile à la société, qui fasse reculer l’aliénation au travail et permette l’épanouissement.

En 2005, quand nous nous sommes rassemblés contre le TCE, nous avions vu juste. Ne l’oublions pas. Aujourd’hui, en défendant la retraite à 60 ans, en refusant la purge d’une super-austérité sur l’autel des marchés financiers, nous sommes dans le vrai.

Construisons un front de lutte, un front social, syndical et politique. La construction de convergences nouvelles en Europe est devant nous. La bataille des retraites aussi et elle peut être gagnée.

Le loup de la municipalité dans la bergerie Aisne Nouvelle ?

Nos lecteurs se souviennent sans doute de la bronca qu’avait provoquée la nomination d’Erick Leskiw, proche (très proche) de Xavier Bertrand, au poste de rédacteur en chef adjoint de L’Aisne Nouvelle, journal local au plus fort tirage dans la cité des Pastels.

Pour mémoire, certains journalistes s’étaient émus de cette nomination, arguant du fait qu’Erick Leskiw « pigeait » pour l’ancien ministre, et même pour le bulletin municipal. A l’époque, l’affaire avait été un véritable « buzz ».

« Le hic, c’est que le même Erick Leskiw travaille pour Xavier Bertrand en tant  que photographe, même s’il qualifie cette activité d’ « annexe à son métier de journaliste. C’est un peu comme faire des ménages. »
« Tout le monde ne l’entend pas de cette oreille dans le journal, où certains commencent à se lasser de ces pages à la gloire du leader de l’UMP mais aussi des nombreux articles consacrés à la franc-maçonnerie. Erick Leskiw est, en effet, lui aussi, franc-maçon comme Xavier Bertrand. Par ailleurs, la montée en puissance d’Erick Leskiw au sein du journal s’est faite en parallèle avec celle de Xavier Bertrand au niveau politique national :
« Il a toujours marqué Bertrand à la culotte et aujourd’hui il récolte un peu les fruits de cette réussite », relatait le site Marianne2 à l’époque des faits, en février 2009. (1)

 

Retrait «  déontologique »

 

Toujours en février 2009, l’accusé se défendait clairement sur le très réputé site d’information Rue 89 (2) : «A Saint-Quentin, on voit souvent Erick Leskiw le prendre en photo quand il inaugure une kermesse ou une fête foraine. Même quand une équipe de son journal est présente sur place. Pour l’intéressé, rien de critiquable en cela :

« Je fais ça pour Xavier, mais à titre personnel. Xavier Bertrand est un ami depuis vingt ans, je le connais bien. Comme tous les journalistes (sic), je fais des ménages. Par exemple, j’écris des livres pour des entreprises. Mais ce courrier est totalement diffamatoire : je n’ai jamais été payé par l’UMP ni par la mairie de Saint-Quentin, et je n’ai jamais fait de photos sur commande de Xavier. Il m’en a déjà racheté, c’est tout. Combien ? Je ne sais plus, il faudrait que je regarde. Mais maintenant que je suis rédacteur en chef adjoint, je vais devoir arrêter, faute de temps. Et aussi par déontologie. »

 

« Déontologie », le mot est lâché : le rédacteur en chef adjoint de L’Aisne Nouvelle ne le fera plus, promis, juré !

Las… M. Leskiw a, soit la mémoire courte, soit une définition très personnelle du mot « déontologie ». Car en lisant la Une du dernier bulletin d’information de la ville (QuentinNews, février 2010), on peut lire le nom d’Erick Leskiw dans la catégorie « crédit photos »… C’est vrai, reconnaissons-le : Erick Leskiw ne fait pas de « ménages », comme il dit, pour Xavier Bertrand lui-même, mais pour la majoritré municipale saint-quentinoise tout entière ! De ce point de vue, il a tenu parole, et ses conceptions de la déontologie doivent être proches de celles de l’équipe de Pierre André…

Impossible de savoir si le journaliste de l’Aisne Nouvelle a reçu une contrepartie financière pour cette prestation. Mais que M. Leskiw soit, ou pas, rémunéré n’est pas, en soi, le fond du problème. Même effectuée à titre gracieux, cette collaboration a de quoi (et même, aurait dû) susciter des réactions, ou du moins une certaine émotion exprimée, au sein du plus grand journal local comme à l’extérieur.

Le loup est définitivement dans la bergerie, celle où des journalistes résignés suivent, tels des moutons, une ligne éditoriale dictée par la connivence de la rédaction en chef avec les politiques. S’agissant, tout de même, d’un double ancien ministre, actuellement secrétaire général de l’UMP, et de la municipalité à laquelle il appartient, on est en droit de s’interroger sur l’aspect déontologique de cette association : la bergerie est petite, et le loup bien trop gros…

Références :

  1. : http://www.marianne2.fr/Comment-Xavier-Bertrand-a-fait-main-basse-sur-l-Aisne-Nouvelle_a174990.html
  2. http://www.rue89.com/2009/02/10/a-saint-quentin-la-presse-est-trop-bonne-pour-xavier-bertrand

quentin news

Demander un référendum sur les retraites : une fausse bonne idée

Des voix d’élus de gauche se font entendre pour réclamer un « référendum sur les retraites ». On a pu ainsi entendre Jean-Luc Mélenchon, Ségolène Royal, Laurent Fabius. De façon plus étonnante, les deux derniers numéros de l’Humanité-dimanche ont repris cette proposition politique à leur compte. A ce que nous en savons, le PCF n’a pas discuté de ce qui ne peut être qu’une campagne nationale.

Des députés communistes et de gauche viennent à leur tour de se rallier à cette idée le 9 juin 2010.

Pour nous, ce n’est pas une bonne idée.

Nous faisons le constat qu’il existe des possibilités de rassemblement majoritaire dans l’action des salariés, jeunes et retraités contre le recul social emblématique que prépare le gouvernement. Des manifestations importantes ont eu lieu le 23 mars, le 27 mai, sans atteindre encore le nombre des mobilisations du début 2009. L’opposition à la contre-réforme du gouvernement, au report de l’âge de droit au départ à la retraite, à la poursuite de l’augmentation de la durée de cotisation, etc. est massive.

Dans le même temps, le déficit d’alternative, notamment sur les questions de financement, le consensus existant sur le prétexte démographique ou les « charges des entreprises », entre les forces politiques de l’alternance pèse lourdement sur le développement du mouvement. 

Notre conviction est que seul le mouvement populaire, déjouant les manœuvres de division entre salariés du privé, salariés relevant des régimes spéciaux et fonctionnaires pourra comme en 1995 faire reculer le gouvernement sur son projet.

La question de la retraite à 60 ans est un des points principaux de convergences. Mais il n’est rassembleur, dans l’action, pour nombre de salariés, de jeunes que si nous apportons des réponses sérieuses contre l’allongement de la durée de cotisation et sur les questions de financement. Le droit de partir à 60 ans, mais avec une retraite minable qui permet à peine de survivre, ce n’est pas une perspective rassembleuse !

Voilà pourquoi, la proposition d’un référendum est une erreur pour les progressistes et n’est profitable qu’à ceux qui calculent en termes d’alternance et de places après 2012.

D’abord, le référendum, personne ne l’obtiendra.

Ensuite, un référendum pose une question implicite, dans la perspective illusoire d’un vote. En l’occurrence, elle est très réductrice : pour ou contre le projet du gouvernement ou plutôt pour ou contre la retraite à 60 ans.

Voilà de quoi unir pêle-mêle Aubry, Fabius, Mélenchon, toute la « gauche » jusqu’aux « écologistes » et au centre…

Alors que le rassemblement nécessite d’être clairs et offensifs sur les propositions de financement et la défense du système solidaire, on va mettre en avant, dans le camp virtuel du « non », ceux qui sont d’accord avec le passage à 42 annuités, les exonérations de cotisations patronales…

Ce n’est pas pour rien que les communistes ont dénoncé le procédé gaulliste du référendum et la caricature de démocratie qu’il porte!

Alors que battre le gouvernement implique une mobilisation de masse dans les luttes, on va reporter l’enjeu à un vote, évidemment à 2012. Aubry, Fabius, Mélenchon et leurs amis, logiquement promettent qu’ils reviendront sur tous les méfaits de la droite s’ils arrivent au pouvoir en 2012…

Nous avons l’expérience de la « votation » sur la Poste à l’automne 2009.

Encore, il s’agissait de faire connaître les dangers du changement de statut. Mais la « votation », si elle a permis à des centaines de milliers de personnes d’en prendre conscience et d’exprimer leur opposition au processus de privatisation, n’a pas du tout aidé la lutte dans l’entreprise. La recherche d’une position commune avec le PS a laissé ignorer l’autre disposition du projet de loi du gouvernement, aussi grave, la mise en concurrence intégrale des activités courrier, que les sociaux-démocrates ont approuvée au niveau européen.

Sur les retraites, l’effet démobilisateur risque d’être pire.

Un parti comme le nôtre, le PCF, doit prendre toutes ses responsabilités dans le développement de la lutte, d’une lutte durable, déjouant le calendrier et les pièges du gouvernement.

C’est maintenant que cela se joue et non dans la préparation de 2012 et d’une alternance sans lendemain. Ne laissons pas détourner le mouvement vers la perspective électorale ! Elle viendra en son temps.

Fourbissons les arguments, prenons les initiatives qui permettent le rassemblement, ici et maintenant, sur le fond, celui qui justifie que les salariés perdent une journée de paie, plusieurs

Expression des salariés et du syndicat CGT de la Fédération des Travailleurs de la Métallurgie CGT

Montreuil, le 8 juin 2010

 

Expression des salariés et du syndicat CGT
de la Fédération des Travailleurs de la Métallurgie CGT

Un an après, toujours au même point

En avril 2009, alors que nous commencions à négocier une grille de salaire, nous nous sommes rendus compte que la prime d’ancienneté avait été gelée.

La discussion étant impossible avec notre direction, nous nous sommes mis en grève pendant 15 jours.

Nous avons repris le travail à la seule condition que les négociations sur la prime d’ancienneté soient closes, seules les négociations sur la grille de salaire étaient envisageables.

Des collectifs salariés / direction fédérale ont été mis en place afin de pouvoir travailler sur une nouvelle grille avec de vrais coefficients correspondant à la métallurgie.

Plusieurs rencontres ont eu lieu jusqu’au moment où ils ont constaté que nous défendions nos acquis, alors les réunions se sont espacées jusqu’à disparaître malgré des demandes incessantes de la part du personnel.

Le 31 mars 2010, à notre grande surprise, nous découvrions une lettre du Bureau fédéral jointe à notre feuille de paie qui nous signifiait un ultimatum à la date du 30 juin pour leur faire des propositions.

Fin avril, le syndicat a donc répondu à ce courrier en réaffirmant la volonté des salariés de ne pas toucher à la prime d’ancienneté.

Depuis silence radio.

Aujourd’hui, le 8 juin 2010, nous avons eu une réunion du personnel nous indiquant que le nouveau mode de calcul de la prime d’ancienneté allait être appliqué au 1er juillet 2010. Chaque salarié va donc recevoir un courrier lui indiquant son repositionnement sur la nouvelle grille qui se fera en deux fois (une première partie du personnel au 1er juillet 2010 et une deuxième au 1er février 2011) ainsi que le nouveau mode de calcul de la prime d’ancienneté.

Nous sommes de nouveau en grève pour réaffirmer notre position de ne pas toucher à nos acquis.
Nous sommes déterminés à mener notre lutte jusqu’au bout.

Nous restons à votre disposition pour des informations complémentaires.

Venez nous soutenir en signant notre pétition.

Le syndicat CGT et le personnel de la FTM CGT

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