Archive | 7 février 2010

BRAVO LES CONTI

n1000005551962263253.jpgBRAVO LES CONTI !!!

C’est une grande victoire pour la lutte des salariés, pour leur dignité. Je leur apporte tout mon soutien et  je suis heureux du dénouement apporté hier par la cour d’Amiens.

J’espère sincérement que cette décision fera date et que l’on cessera de prendre les ouvriers défendant leur outil et poste de travail pour des délinquants alors que pendant ce temps les patrons-voyous sont tranquilles.

Les conditions de vie des travailleurs français se précarisent, les fins de mois sont de plus en plus difficiles lorsque l’on a un emploi, alors il n’est pas difficile d’imaginer les craintes ressenties à l’idée de perdre son travail. Il n’est pas non plus compliqué de comprendre qu’il y ait de la colère . C’est toujours aux « petites gens », à la France d’en bas que l’on demande de comprendre les impératifs économiques ! Comment comprendre qu’il soit impératif pour des entreprises largement bénéficiaires de délocaliser pour gagner toujours plus en laissant sur le carreau ceux qui ont produit toutes leurs richesses ?

Je ne l’ai jamais compris ou alors je l’ai trop bien compris comme toutes celles et tous ceux qui luttent : il faut arrêter l’argent roi et oeuvrer pour une politique au service de l’Homme.

C’est pourquoi je soutiens et soutiendrais toujours les travailleurs qui , à l’instar des Conti, lutteront pour défendre leur emploi, pour défendre leur vie !!

Jean Luc TOURNAY

 

AMIENS Cour d’appel : peines atténuées pour les Conti

Extrait de l’article du Courrier Picard du 6/02/2010
 

Les magistrats de la cour d’appel ont condamné Xavier Mathieu à 4000 euros d’amende et les cinq autres prévenus à 2000 euros. À Compiègne, ils avaient eu des peines comprises entre 3 et 5 mois de prison avec sursis. Le 13 janvier dernier, les six co-accusés, ex-salariés de Continental, comparaissaient devant la Cour, suite à leur appel du jugement qui, le 1er septembre dernier, devant le tribunal correctionnel de Compiègne, les avait condamnés à des peines allant de 3 et 5 mois de prison avec sursis pour le saccage de la sous-préfecture de Compiègne commis le 21 avril dernier.

Comme pour l’audience du 13 janvier, les prévenus étaient soutenus par  Maxime Gremetz, député communiste de la Somme. Dehors, massées derrière une longue barrière et encadrées par un service d’ordre assez discret, quelque 400 personnes, dont au moins 300 Conti, plusieurs dizaines de Goodyear et des représentants de partis de gauche et d’extrême-gauche, attendaient de pied ferme l’arrêt de la cour. La plupart des grands médias nationaux assistaient à cette audience.

Larmes d’émotion

Celle-ci aura duré à peine cinq minutes. Le président Foucart a lu l’arrêt. La cour infirme le jugement de Compiègne et n’a suivi que partiellement les réquisitions du parquet général. L’avocat général Pierre Avignon avait refusé la relaxe et souhaité une peine de 2 à 5 mois de prison avec sursis. Il a été suivi sur le premier point, mais pas sur le second. La cour d’appel d’Amiens a en effet condamné Xavier Mathieu à une peine de 4000 euros d’amende et ses co-prévenus à 2000 euros d’amende chacun. Il n’y a aucune peine de prison Ce jugement ne sera pas inscrit au casier judiciaire.

Une fois la cour retirée, la joie des prévenus se libérait. Xavier Mathieu avait quelques larmes d’émotion et étreignait longuement son avocate, Me Marie-Laure Dufresne-Castets.

Moment émouvant pour Xavier Mathieu et ses camarades que la descente des marches du palais, précédés par une nuée de caméramen. Dehors, leurs amis les applaudissaient à tout rompre.

Xavier Mathieu faisait ses premières déclarations à la presse : « C’est un deuxième désaveu pour le gouvernement. Le ministère public avait demandé des peines très lourdes pour les Conti et la justice en a décidé autrement. Tant mieux. Pour nous, au pénal, on considère ça comme une relaxe. Il y a un petit « hic » : on doit aller maintenant aux intérêts civils. On espère et on demande aujourd’hui à la partie civile de retirer ses billes et de nous foutre enfin la paix. Elle a quelques semaines pour le faire. »

Xavier Mathieu allait ensuite rejoindre tous ceux qui l’ont soutenu par leur présence à Amiens. Il les remerciait et indiquait que pour lui, une voie avait été ouverte par les Conti dans les luttes sociales et qu’il fallait désormais l’amplifier.

 JACQUES BEAL
PHOTO FRED HASLIN

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