Archive | 2 février 2010

Non à la guerre en Afghanistan ! Non à la participation française ! Retrait immédiat des troupes françaises

 Le 2 décembre 2009, Barak Obama, juste honoré du prix Nobel de la paix, annonçait l’intensification de la guerre américaine en Afghanistan et l’envoi de 30.000 soldats supplémentaires. Dans le même temps, il demandait un effort subséquent à ses vassaux. Les gouvernements de plusieurs pays, qu’ils soient sociaux-démocrates ou de droite, dont ceux de Grande Bretagne et d’Italie, s’exécutèrent aussitôt.


Tout en assurant Obama de son allégeance, Sarkozy est apparu gêné. Devant l’opposition croissante de l’opinion publique, il venait de s’engager à ne pas renforcer les troupes françaises.


Au bout de quelques semaines toutefois, la presse a commencé à évoquer l’envoi de « conseillers techniques » supplémentaires. Lors de ses vœux télévisés du 31 décembre, Sarkozy a imité le président américain en vantant les « valeurs » que défendraient nos soldats en Afghanistan.


Maintenant, ça y est. Le 28 janvier prochain, à l’occasion d’une conférence internationale à Londres, il doit annoncer l’envoi des renforts exigés par les Etats-Unis, peut-être jusqu’à 1500 hommes. Le retour imposé, contre la volonté populaire, dans le commandement militaire intégré de l’OTAN prend tout son sens.

A cela, nous devons dire NON encore plus fortement et sans nuance ! 

Non à la guerre en Afghanistan ! Non à la participation française ! Retrait immédiat des troupes françaises !

La guerre et l’occupation de l’Afghanistan depuis 8 ans n’ont amenés que désolation, chaos économique, social et politique. Des dizaines de milliers d’habitants sont morts, de « bavures » en opérations spéciales. L’occupation nourrit quotidiennement la colère et l’exaspération populaires. Le gouvernement fantoche, fraudeur, de Karzaï perd le peu de crédibilité qu’il a jamais eu. Les « seigneurs de la guerre » appointés par l’occupant tendent la main aux talibans, politiquement renforcés.

Côté français, la guerre US coûte, selon les chiffres du budget pour 2010, 396,7 millions d’euros par an au rythme actuel. Cela représente déjà juste l’équivalent des 16.000 postes d’enseignants qui doivent être supprimés en 2010.

Elle a aussi coûté, de façon irréparable, la mort de 39 hommes.

Morts pour quoi ? Pour quoi d’autre que pour l’affirmation de la puissance de l’impérialisme américano-européen, USA-UE, dans cette région du monde si riche en pétrole, si proche de la Chine ?

L’arrêt de toutes les opérations militaires, la cessation de toute occupation étrangère, est la condition préalable à tout relèvement de l’Afghanistan. C’est une condition de la paix internationale alors que les menaces américaines sur l’Iran et le Yémen se précisent.

La mobilisation contre la guerre, pour le retrait unilatéral des corps expéditionnaires nationaux, se développe en Allemagne, en Grande Bretagne, en Espagne, au Portugal, en Hongrie… aux Etats-Unis mêmes. Les partis communistes, fidèles à leur engagement originel, prennent toute leur part à ce mouvement.

Non, ma fille, tu n’iras plus avorter à l’hôpital public ! (Tribune parue dans Le Monde)

Bientôt la loi du 30 novembre 1979 aura trente ans. Elle symbolise le mépris dans lequel sont tenues les femmes dès lors qu’il s’agit de disposer de leur corps, puisque la loi de 1975, dite loi Veil, n’a été votée que pour une durée de cinq ans, à l’essai.
Il fallait que les femmes, ces éternelles irresponsables, fassent leurs preuves ; qu’elles fassent montre d’une saine modération après la scandaleuse audace qu’elles avaient eue en descendant dans la rue, en signant des manifestes magnifiques, en pratiquant des avortements au sein du mouvement social exemplaire que fut le Mouvement pour la libération de l’avortement et la contraception (MLAC) ; il fallait qu’elles prouvent, évaluation démographique à l’appui, qu’elles n’avorteraient pas « par commodité ».

 

En 1979, les parlementaires estimèrent donc que les femmes avaient donné satisfaction et mérité d’être confirmées dans leur nouveau droit. Ils votèrent la loi dite Veil-Pelletier, qui impose « l’obligation hospitalière » : chaque hôpital public doit créer une structure pour pratiquer les interruptions volontaires de grossesse. Il s’agit de faire d’un droit formel un droit réel, accessible à toutes (ce qui ne sera le cas qu’en 1982 avec le remboursement par la Sécurité sociale).

 

Aujourd’hui, la principale menace contre le droit à l’avortement ne vient plus de ses traditionnels opposants religieux, mis politiquement à genoux, mais du démantèlement de l’hôpital public. La situation de l’IVG à l’Assistance publique- Hôpitaux de Paris (AP-HP) en Ile-de-France est exemplaire de la dégradation rampante mais planifiée des capacités de réponse du service public aux besoins de santé de la population.

 

Alors que les délais d’attente pour avorter sont de trois semaines et que plus de la moitié des IVG en Ile-de-France sont réalisées par le secteur privé qui ne respecte pas toujours les tarifs réglementaires et refuse parfois de prendre en charge les mineures ou les étrangères sans papiers, l’AP-HP n’a rien trouvé de mieux à faire que de fermer trois structures IVG depuis le mois de mai 2009 : celles des hôpitaux Jean-Rostand (Ivry-sur-Seine), Tenon (Paris-20e) et Broussais (Paris-14e). Le centre d’IVG de l’hôpital Avicenne (Bobigny) fermera bientôt. Ces quatre structures réalisaient environ 2 800 IVG, sur les 12 000 pratiquées chaque année à l’AP-HP en Ile-de-France.

 

L’AP-HP assure que cette activité sera transférée sur ses autres hôpitaux. Ces fusions de services sont superposables aux autres restructurations orchestrées par l’AP-HP dans d’autres domaines.

 

Dans la novlangue qu’elle pratique à merveille, cela s’appelle des « économies d’échelle ». Le principe est simple et familier au monde de l’entreprise, et ce depuis qu’existe l’exploitation de l’homme par l’homme : il s’agit de faire faire le même travail par moins de monde. Le risque est grand que l’AP-HP profite de ces divers déménagements pour assouvir sa principale passion : supprimer des postes.

 

Autre échantillon de ce vocabulaire pittoresque qui s’apparente à la forêt amazonienne tellement il relève de la langue de bois : l’AP-HP jure ses grands dieux que l’IVG fait partie de ses « activités socles ». En d’autres termes, elle considère qu’il s’agit d’un service de proximité. Chacun peut constater ce que devient la proximité et la qualité de l’accueil du public quand on supprime quatre structures IVG pour les agréger à d’autres plus lointaines. Il est permis de se faire du souci pour d’autres activités qui ne font pas partie dudit « socle »…

 

Cette politique supprime les centres d’IVG autonomes (produits de la lutte et de la pratique du MLAC) et les unités fonctionnelles d’IVG dont les personnels et les locaux sont dédiés à cette activité. Il s’agit de les noyer dans les services de gynécologie-obstétrique dont l’IVG est parfois la dernière des préoccupations, et d’en finir ainsi avec des équipes militantes et motivées, sous prétexte de réintégrer l’IVG dans le « droit commun » hospitalier – langage cette fois juridique qui vient rappeler à qui l’aurait oublié que le combat pour la légitimité de l’avortement n’est jamais définitivement gagné. Ce processus de normalisation répond donc à des objectifs économiques autant qu’idéologiques.

 

D’autre part, l’argument relatif à la nécessaire réduction des délais d’attente pour avorter est parfois utilisé à mauvais escient, notamment contre le service public. La possibilité d’avorter hors de l’hôpital par la méthode médicamenteuse doit être défendue comme un moyen d’élargir la palette de choix des femmes, non comme un prétexte pour dédouaner le service public de ses responsabilités en matière d’avortement.

 

Et pendant que le service public de santé se saborde, le privé se désengage progressivement de la pratique des IVG, jugée peu rentable.

 

Le gouvernement et la direction de l’AP-HP présentent cette évolution comme inéluctable, ce qui correspond à une technique de communication largement éprouvée pour désarmer les luttes et toute velléité de contestation de la part des professionnels et des usagers. Pourtant, il s’agit bien d’une politique consciente, entamée depuis plusieurs années sous la houlette des gouvernements successifs et qui concerne l’ensemble du système de santé, et son échec est patent : depuis 1987, la moitié des maternités françaises ont été fermées, et avec elles leur activité IVG.

 

L’argument selon lequel ces fermetures sont liées à des impératifs de sécurité est un mensonge, et loin de réduire les inégalités sociales, cette politique les creuse : la très riche ville de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) a conservé trois maternités pour ses 70 000 habitants, tandis que l’ouest du Val-de-Marne n’a plus que deux maternités pour 400 000 habitants et quatorze agglomérations. Un des résultats de cette politique désastreuse, c’est que la situation actuelle de l’avortement à l’hôpital public correspond à un recul grave par rapport à l’obligation hospitalière incluse dans la loi de 1979.

 

Cette dégradation du service public de santé n’est pas inévitable, elle résulte de décisions politiques. La politique, c’est le rapport de forces. Ce que le pouvoir politique a fait, les luttes sociales peuvent le défaire. La lutte paie, en 1979 comme en 2009, et c’est pour cette raison parmi d’autres que nous manifesterons nombreuses et nombreux le 17 octobre, pour les droits des femmes, pour leur liberté, pour leur autonomie, pour la défense de l’hôpital public et de ses structures IVG autonomes (en termes de personnel, de budget et de direction), et pour la création d’autres structures dédiées à l’IVG dans les hôpitaux où elles n’existent pas.

 

Pour que le droit à l’avortement ne soit pas un article de loi sans contenu ni garantie, mais un droit réel, pour toutes. En 1979 comme en 2009.

 


Maud Gelly, Béatrice Fougeyrollas et Emmanuelle Lhomme, médecins au centre d’IVG de l’hôpital de Colombes (Hauts-de-Seine). Maya Surduts et Nora Tenenbaum, militantes de la Coordination des associations pour le droit à l’avortement et à la contraceptio

Discours de Jean Luc TOURNAY, Conseiller Régional, lors de la présentation des voeux

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Election Régionale 14 et 21 mars 2010  « Colère et Espoir », liste de rassemblement à l’initiative des communistes, ouverte au mouvement social 

  Venrdredi 29 janvier 2010

Chers amis, chers camarades, 

D’abord, un grand merci d’avoir répondu présent à notre invitation pour cette présentation des vœux 2010. 

Je salue chaleureusement la présence de Maxime Gremetz, député et conseiller régional, tête de la liste « colère et espoir » aux élections régionales des 14 et 21 mars 2010 pour la Picardie. 

Je remercie également pour leur présence les candidats de la liste de l’Aisne que j’ai l’honneur de conduire pour ces régionales. 

C’est l’occasion ce soir de vous présenter en mon nom, mais aussi au nom de l’ensemble des candidats de la liste « colère et espoir », mes meilleurs vœux de bonheur,  de santé et de lutte pour cette année 2010. 

Une année, qui malheureusement, s’annonce catastrophique pour notre pays et sa population. Je pense d’abord à ce million de chômeurs qui arrive en fin de droits, et à tous ces gens laissés sur le carreau par cette crise capitaliste qui a créé une situation exceptionnelle. Une situation inédite qui a conduit le gouvernement à renflouer les banques à coup de milliards d’euros en 2009, alors que dans le même temps, on assistait à des milliers de licenciements. 

Au nom de l’égalité, nous devons faire pression sur ce gouvernement afin qu’il applique la même solidarité aux chômeurs en fin de droits que celle accordée aux banques qui continue de spéculer de plus belle. Cette crise du capitalisme financier sert de prétexte au gouvernement pour distribuer des milliards d’euros à ceux là mêmes qui nous propulsent sans retenue dans le désastre économique sans précédent que nous vivons aujourd’hui. 

Puisqu’il n’existe pratiquement aucune contrainte de la part des pouvoirs publics à l’encontre des grands groupes, ceux-ci s’organisent pour en finir au plus vite avec une main d’œuvre qu’ils n’estiment pas suffisamment rentable, en utilisant toutes les techniques, toutes aussi invraisemblables qu’intolérables !! 

Le cynisme des actionnaires est poussé au paroxysme quand ceux-ci osent annoncer des profits énormes, des parachutes dorés, des dividendes hallucinants, et dans le même temps proposent le chômage partiel et des milliers de licenciements pour celles et ceux qui ont produit ces richesses. 

Et comme cela ne suffit pas, ils en appellent au gouvernement en lui demandant de les soutenir, de leur apporter l’aide nécessaire pour accomplir au plus vite le sale boulot et en obtenir toujours plus. 

Je l’ai dit, en un clin d’œil des centaines de milliards deviennent disponibles pour les banques, ces banques, qui par la spéculation ont conduit le Monde dans l’état de délabrement où on le trouve aujourd’hui. 

D’autres milliards sont distribués aux groupes se disant en difficultés, mais qui réalisent en fait d’énormes profits. 

C’est encore plus vrai en Picardie : pour 11 équipementiers automobiles, représentant 8200 salariés, c’est plus de 54 milliards d’euros de chiffre d’affaires et plus de 4 milliards de profits et c’est pourtant aussi 2 millions d’heures de chômage partiel et entre 15 et 30%  de perte de salaires pour les ouvriers. 

Le nombre de chômeurs a augmenté de 25% dans notre région en 2009. Dans l’Aisne, le taux de chômage est même devenu le plus élevé de France, derrière l’Hérault !! 

Xavier Bertrand, l’ex ministre du travail et de la santé, patron de l’UMP, peut pavaner sur les plateaux de télévision en agressant les journalistes, il n’en reste pas moins que sur le Saint-Quentinois, son propre bassin d’emploi, le taux de chômage est de 15%, et se classe au 5ème rang national (sur 348 bassins) !! Et ce n’est pas mieux dans le reste de la Picardie ! 

Les aides mises en place par l’Etat, et notamment les fonds de modernisation et d’investissement ont bien servi !! La preuve à Chauny avec Nexans qui a empoché 58 millions d’euros et qui a fermé l’entreprise et supprimé 220 emplois. Et ne parlons pas des lourdes conséquences pour des dizaines de sous-traitants de la région chaunoise. 

Nous pouvons aussi parler de l’actuel Conseil Régional de Picardie qui a agi de la même façon, en distribuant des fonds publics, sans garantie, ni contrôle. Des entreprises ont bénéficié de subventions régionales pour ensuite licencier ou pire fermer : Continental à Clairoix dans l’Oise, Pic Industrie ou Procter Gamble dans la Somme, les exemples sont nombreux !! 

Il faut arrêter de distribuer l’argent public, celui de nos impôts, à des entreprises qui n’en ont pas besoin !! C’est inacceptable !! Nous devons exiger le remboursement de l’argent versé et si mal utilisé !! Ce sera, pour les élus de la liste « colère et espoir », une des priorités : Mettre fin à de telles pratiques !! 

Il en est de même dans le secteur public, où le Conseil Régional finance ou co-finance avec l’Etat de nombreux investissements (hôpitaux, lycées, universités…). Cet argent public ne doit pas servir à accompagner des réductions d’effectifs. 

Là aussi, les candidats de la liste « Colère et Espoir » s’engagent pour que les moyens octroyés par la Région ait toujours des contreparties en matières d’emploi. 

OUI !! Le conseil régional de Picardie doit être un bastion de résistance face à la politique d’abandon des services publics orchestrée par la Droite. 

Notre Service Public est laminé !! Sarkozy, Fillon, Bertrand, sont à  l’origine du plus grand plan de licenciement en France : 36.000 emplois publics sont programmés pour être supprimés en 2010. Ce gouvernement fera mieux qu’en 2009 où 30.000 emplois publics ont été rayés de la carte. Au nom du non renouvellement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, l’éducation nationale figurera en tête du tableau de la chasse à l’emploi avec 16.000 postes en moins. 

La droite nous présente les dépenses publiques comme un coût et non comme un investissement. Pour elle, le service public est le verrou à faire sauter pour pouvoir privatiser. Ce gouvernement continue de favoriser une minorité de possédants de plus en plus riches : bouclier fiscal, dégrèvement de charges sociales et fiscales en faveur des entreprises les plus grosses, alors que l’on réduit tous les moyens pour la majorité de la population : sécurité sociale, logement, retraite… Retraites que le Gouvernement s’apprête une nouvelle fois à démanteler. 

A cela, il faut rajouter la privatisation de la Poste qui va se transformer en Société Anonyme, s’introduire en bourse, se vendre aux capitaux privés. 

La fin de la démocratie locale est aussi voulue par Sarkozy dans le cadre de la réforme des collectivités territoriales. Ce projet gouvernemental est une régression sans précédent dans l’histoire de la vie démocratique de ce pays. 

Sous couvert de simplification, l’objectif de cette réforme est d’éloigner les citoyens de tout pouvoir de décision et même de les priver de leurs représentants élus les plus proches. 

Ce projet, appelé « révision générale des politiques publiques » prévoit l’absorption de la plupart des communes et des départements par des établissements commandés par des préfets aux pouvoirs renforcés. 

Les élus départementaux et régionaux laisseront leur place à des élus territoriaux qui géreront des territoires beaucoup plus vastes au détriment de leur politique de proximité. Avec cette réforme, plus de 100 000 postes d’élus seront supprimés, les collectivités locales, premiers services publics à la disposition des citoyens, disparaîtront, alors qu’elles doivent, à ce titre, être considérés comme des biens publics à défendre et à améliorer. 

Voilà une autre des priorités des futurs élus de la liste « colère et espoir » : sauvegarder et renforcer nos services publics nationaux et locaux !! 

OUI, plus que jamais, nous devons faire barrage à la droite et à l’extrême-droite en France et dans nos régions les 14 et 21 mars prochains !! 

La possibilité nous est offerte d’empêcher le retour de cette droite revancharde que l’on a déjà connu avec Charles Baur, l’ami du Front National, mais aussi et surtout de mener une politique réellement à GAUCHE !! 

Avec les femmes et les hommes qui composent la liste « colère et espoir », créée à l’initiative des communistes, ouverte au mouvement social, conduite par Maxime Gremetz, nous voulons faire bouger les choses en Picardie ! 

En 2004, nous avions pris des engagements allant dans ce sens. Ces engagements n’ont malheureusement pas été respectés par la majorité du Conseil régional actuel. C’est pour cette raison que le groupe communiste et républicain présidé par Maxime Gremetz n’a pas suivi et s’est retiré de l’exécutif régional. 

Assez de consensus, de timidité, de frilosité !! Notre région a des atouts formidables pour la redynamiser !! Pour cela, il faut OSER !! 

Quelques exemples : Le contrat de plan Etat/Région a été signé pour la période 2007/2013. Il a été conclu rapidement, sans obtenir de l’Etat les moyens suffisants pour développer la région.  Résultat : il est un des plus défavorables de France !! Son montant ( 322 millions 300 mille euros versés par l’Etat et 324 millions 500 mille euros par la région) le situe en 18ème place sur 22 !! on est loin du rattrapage indispensable pour combler le retard de la Picardie et encore moins pour la développer. 

Ce contrat est renouvelable en 2010 !!! 

La région a besoin de formation, notamment dans l’Aisne qui est le département qui connaît le plus de problème en matière de formation initiale et d’illettrisme, alors que l’Etat propose de réduire les effectifs enseignants. 

La Picardie a besoin de se renforcer en terme d’emploi, de logement, dans le domaine de la santé, dans l’aménagement du territoire. 

Notre région bénéficie d’une implantation géographique et stratégique dont elle doit impérativement tirer profit pour préparer l’avenir de nos enfants, des picardes et des picards. 

Située entre l’Europe du Nord Ouest et le grand bassin parisien, elle doit être à l’initiative pour la réalisation de grands projets tels que : 

-    le canal Seine-Nord, avec le développement des activités fluviales, portuaires, logistiques et industrielles qui peuvent l’accompagner tout au long de la Vallée de l’Oise. -    La liaison SNCF Creil-Roissy pour les voyageurs comme pour le fret 

-    Le 3ème aéroport en Picardie, qui a fait couler tant d’encre, et qui aujourd’hui est un dossier qui dort dans les cartons du Ministère des Transports, abandonné en son temps par Gilles de Robien alors aux affaires. 

N’est il pas aujourd’hui temps de relancer ce grand projet ?? Dans une région fortement touchée par le chômage et les inégalités sociales criantes et croissantes, cet aéroport serait une chance. Un 3ème aéroport est devenu incontournable !! 

Du fait de l’accroissement du trafic aérien, Orly et Roissy sont au bord de la saturation. On constate une augmentation annuelle moyenne du nombre de passagers de 5%. Et l’arrivée de touristes des pays émergents tels que la Chine et l’Inde va accroître ce pourcentage. Les agences de tourisme prévoient d’ailleurs un marché de près de 100 millions de touristes chinois dans les années qui viennent. 

Alors qu’attendons-nous pour relever le défi ? Le plateau picard offre l’espace, loin de toute grande urbanisation et évitant le maximum de nuisances, avec une position géostratégique très intéressante, une ligne TGV existante et reliée aux capitales du Nord de l’Europe, une croisée d’autoroutes accessibles très facilement… 

L’implantation de cet aéroport ne serait pas seulement une chance ! Il est essentiel et vital pour la Picardie, puisqu’il provoquerait la création de dizaines de milliers d’emplois directs et induits. 

De nombreux élus picards, les acteurs économiques, des associations et les trois chambres de commerce de Picardie ne s’y trompent pas : ce projet représente une chance inouïe et essentielle pour notre Région !! 

Vous le voyez, notre Région doit sortir de l’immobilisme !! 

Les candidats de la liste « Colère et espoir » veulent mettre en avant tous les atouts de notre Région. Pour cela, nous avons des idées, mais surtout la volonté de faire bouger les choses. 

Dans les jours qui viennent, nous irons, partout en Picardie, présenter nos propositions et notre projet. Nous voulons baisser la fiscalité, donner la priorité à l’emploi, vous défendre face aux attaques des puissants, et vivre mieux en Picardie ! 

Nous proposons (entre autres) : 

-          aucune subvention versée aux multinationales qui licencient -          le soutien prioritaire des TPE, PME et PMI 

-          la mise en place de comités de salariés pour le suivi des aides publiques -          l’aide à la création de Sociétés Coopératives de Production grâce à des bourses de la région et une garantie par l’Etat du capital des salariés 

-          la sauvegarde de la fonction publique en liant les conventions et actions menées par le Conseil Régional avec l’Etat à des engagements étatiques sur la pérennité des moyens et emplois des services publics en Picardie -          la suppression de la taxe sur les carburants instaurée depuis 2007 par les conseillers régionaux (notamment ceux du PS) qui ponctionne au total 23 millions d’euros par an dans la poche des picards et ressemble comme deux gouttes d’eau à la taxe carbone que le gouvernement veut nous infliger 

Avec vous, picardes et picards, jeunes et moins jeunes, nous voulons nous donner les moyens de vous défendre et de mieux vivre dans notre région revalorisée !! 

 

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