Archive | 21 décembre 2009

Vive le PCF: Soirée d’accueil des jeunes communistes -Intervention de Monica Bernatets et Article de l’Aisne Nouvelle_

monica.jpgSaint Quentin, le 17 décembre 2009 Tout d’abord je veux remercier la section de Saint Quentin pour cette invitation. C’est avec plaisir et émotion que je viens fêter ici le  60ème anniversaire de mon adhésion au Parti le 19 décembre 1949. Plaisir et émotion car je sais qu’ici je trouve des camarades qui se battent comme des lions, contre vents et marées, pour que notre Parti garde ses valeurs révolutionnaires. Et pour preuve, entre autres, que cette lutte est bénéfique, ce sont les adhésions de nos jeunes lycéens à qui je vais avoir l’immense honneur de remettre les cartes de la JC aujourd’hui.             Je constate avec joie que vous avez entendu la voix du grand écrivain marxiste Bertold Brecht  qui disait : « il faut avoir honte de ne rien faire pour changer le monde, comme on aurait honte de traverser la rue tout nu ». Oui, une fois que l’on a pris conscience de la volonté du pouvoir en place , au service du grand capital, de rogner petit à petit tous les acquis sociaux des  luttes de tous les camarades qui nous ont précédés , que ce soit dans le domaine de l’emploi, de l’éducation nationale, de la santé, du logement, etc. c’est vrai que ce n’est plus possible de rester inactif sans avoir honte. Bravo, bravo de l’avoir compris ! D’avoir compris que la lutte des classes est toujours à la base de toute politique, du fait des intérêts contradictoires portant sur la répartition de la richesse, de la propriété et du pouvoir.             En ce qui vous concerne en premier lieu, c’est-à-dire les efforts hélas souvent fructueux du pouvoir, de priver  la jeunesse étudiante de conditions favorables à son épanouissement : suppression de postes d’enseignement, augmentant ainsi le nombre d’élèves par classe, suppression des parties des programmes les plus aptes à éveiller les esprits et notamment la philosophie, l’histoire, le contenu des textes en langues vivantes, en lettres modernes, etc. La droite dure et pure qui nous gouverne actuellement sait trop bien que le savoir est un outil de révolution, un des atouts principaux pour construire une société, le passé nous l’a toujours montré, et cet outil il veut le confisquer. 

            En second lieu, bien sûr, la lutte quotidienne aux côtés de tous les jeunes qui n’ont pas la chance d’être des lycéens, pour l’emploi, le véritable emploi et pas les petits emplois que je veux appeler « d’infortune » qui conduisent les jeunes d’incertitude en incertitude pour finir chômeurs à vie,  sans logement digne de ce nom, parfois SDF , humiliés , victimes d’une ségrégation sociale, toujours, et d’un  racisme croissant quand il s’agit de nos frères maghrébins , maliens et tous les autres.             De plus s’impose la lutte pour le peuple palestinien auquel nous devons prendre part dans la mesure de nos moyens, là aussi nous aurions honte d’assister, sans rien faire, à l’humiliation d’un grand peuple que le gouvernement d’Israël, soutenu par les gouvernements occidentaux et les USA, veut priver d’une terre qui est la sienne. Parallèlement veiller à ce que cette lutte ne fasse pas renaître l’antisémitisme en France. Personnellement, j’ai adhéré à France-Palestine et, comme je suis juive, aussi à l’Union des Juifs de France pour la Paix, mouvement qui se bat pour l’existence de la Palestine et contre le gouvernement fasciste d’Israël.             Là je vais m’arrêter pour vous féliciter encore de votre choix. Dans le combat que vous allez mener, j’en suis sûre, sur tous les fronts, vous ferez certainement le choix de rejoindre notre Parti, Et, comme notre grand écrivain et poète Aragon, vous direz : « chaque matin je me repose la question de mon choix politique et … je ré adhère au Parti ! » Monica Bernatets 

Cure de jouvence chez les communistes

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Vive le PCF: Soirée d'accueil des jeunes communistes -Intervention de Monica Bernatets et Article de l'Aisne Nouvelle_ dans Divers

Les membres fondateurs de la nouvelle Jeunesse communiste de Saint-Quentin ont été accueillis jeudi dans le local du PCF.

Après quelques années de sommeil, la section saint-quentinoise de la Jeunesse communiste (JC) est en phase de réveil. À l’origine, une quinzaine de lycéens et d’étudiants, dont certains ont fait connaissance lors de la dernière Fête de l’Humanité, décidant le mois dernier de pousser la porte du local du Parti communiste français (PCF), rue de la Pomme-rouge.

« On les a reçus et écoutés au cours d’une réunion », explique Corinne Bécourt, membre du conseil national du PCF. « Nous avons eu de bons échanges sur les idées. On voyait vraiment qu’ils avaient une vraie réflexion sur les valeurs et la politique. Ils savent ce qu’ils viennent faire chez nous. »
Les motivations de ces jeunes, âgés de 15 à 20 ans et dont la carte de membre leur a été remise jeudi par Monica Bernatets – qui fête aujourd’hui le 60e anniversaire de son adhésion -, reprennent les grands thèmes de l’engagement communiste post-1991 : contre le racisme, le capitalisme et les réformes d’un gouvernement de droite, notamment sur l’Éducation nationale. « Les idées du PCF m’ont plu. Elles doivent être véhiculées par les jeunes parce qu’ils écoutent davantage d’autres jeunes », assure Baptiste, étudiant en histoire à Amiens après avoir été « le coco de Saint-Jean-et-La-Croix. »
« Le PS ne me correspondait plus »
Pour lui, comme pour les autres, le choix du PCF, aujourd’hui dans une conjoncture difficile, reste celui d’un militantisme de gauche.
 À 17 ans, Loïs confesse une passion pour « les défis ». « Faire remonter le parti en est un », affirme cet élève du lycée Condorcet. « Le PS ne me correspondait plus. On a souvent une image négative du communisme à cause de l’URSS et du stalinisme. Moi, je parle plutôt du communisme qui combat le système capitaliste.
« Ce renfort de jeunesse fait énormément plaisir. C’est important par rapport à la situation économique actuelle, notamment en Picardie », assure Jean-Luc Tournay, secrétaire de la section locale, lui-même membre d’une JC dès l’âge de 14 ans. Et pas surpris de voir le PCF faire rêver. « S’ils viennent chez nous, c’est parce qu’on a décidé d’avoir une ligne un peu plus révolutionnaire que le parti. » Celle de Maxime Gremetz, donc, le député de la Somme qui monte une liste dissidente pour les élections régionales de mars. Un rappel utile à l’heure d’une campagne pour laquelle ces petites mains pourraient s’avérer précieuses.
Pour l’heure, aucun organigramme n’a été défini au sein de la nouvelle section. Ce devrait être le cas en début d’année prochaine lors des premières actions que la JC saint-quentinoise compte mener contre les réformes du lycée.

Auteur : Guillaume BALOUT
Article paru le : 21 décembre 2009