Archive | 20 décembre 2009

SAINT-QUENTIN -Quinze lycéens ont pris leur carte au PC (Presse Courrier Picard)

quinzelyceensontprisleurcarteaupcmedium.jpgInfo régionale

Samedi 19 Décembre 2009

« Engagez-vous, camarades ». Les lycéens se sont vu remettre leur carte jeudi au siège du PCF en présence d’une militante depuis 60 ans (à dr).

15 lycéens s’engagent dans la jeunesse communiste, mouvement périphérique au PCF. L’illustration que la jeune génération s’implique bien en politique. Et ne souhaite pas rester inactive surtout en cette période de crise.

La politique, un truc de vieux à l’embonpoint proéminent, une chose ringarde et inutile excepté pour faire plaisir à l’ego de certains et certaines ?

À Saint-Quentin, les jeunes UMP démontrent le contraire en multipliant les initiatives. Parfois futiles, comme la caravane UMP cet été débutant son parcours sur la plage de l’Hôtel de ville. Parfois plus profondes, telle la participation au livre blanc de la candidate aux régionales Caroline Cayeux.

Et voici que de l’autre côté de l’échiquier politique, le PCF trouve du sang neuf, très neuf. 15 lycéens se sont vu remettre jeudi au siège de la section locale leur carte à la jeunesse communiste. Un mouvement indépendant du parti mais qui entretient des liens de consanguinité.

Corinne Bécourt, membre du conseil national du PCF, se souvient du jour où les jeunes ont frappé à la porte de la section : « Ils étaient motivés, connaissaient beaucoup de choses sur le parti ». Un engagement nullement dû à une crise d’adolescence ou à une idée passagère donc, mais une démarche pensée, réfléchie « alors que ce n’est pas si évident que cela, à une époque où l’on dit  » tous pourris » d’adhérer à un parti. »

« Staline, nous n’avons pas connu »

L’avenir du PCF, s’incarne entre autres en Aurélien, 20 ans, scolarisé au lycée Condorcet. « Quand je suis devenu majeur, j’ai commencé à m’intéresser davantage aux choses de la vie et donc à la politique. » Les idées de la droite étant « confuses » pour lui, il a étudié celles des partis de gauche, s’est documenté dans des bouquins, auprès d’amis.

Non, il ne souhaite pas être élu, car il n’accepte pas la notion de « chef ». Mais il aimerait faire passer ses idées par des actions. D’ailleurs, sans qu’on le lui demande, il se lance : « Il faut arrêter de dire que c’est la crise, la crise, cela fait des années qu’elle existe… »

À ses côtés, Loïs, 17 ans, a lui eu « la chance d’avoir un papa communiste » dirait-on pour pasticher le titre d’un film. Mais il ne veut pas apparaître comme le fiston influencé; il a lu les idées de l’UMP, du PS… « Je n’ai pas accroché. Ma lecture, c’est le manifeste du PC, Karl Marx… ».

Lui aussi, c’est l’action, l’action, l’action. « Nous l’URSS, Staline, on n’a pas connu, ce n’est pas ce que nous défendons », souligne-t-il, signifiant par là que les idées évoluent, au parti de la faucille et du marteau.

À ses côtés jeudi, Gwenaëlle, 15 ans, en est au stade de se forger une culture politique. En toute modestie, elle confie que ce sont des amis qui l’ont incitée à adhérer au mouvement : « Je suis venu à une réunion, ça m’a plu. »

Jeudi, pour la remise de leur carte, le parti a invité une camarade de la section de Chauny, Monica Bernabets, qui contemplait du haut de ses 60 ans de Parti communiste, ces petits jeunes plein d’ardeur.

Une femme qui a abrité dans sa cave deux Algériens recherchés par l’OAS, qui a mené plusieurs grèves, milité lors de multiples campagnes électorales. Un modèle de lutte pour les lycéens. Alors non, la politique n’est décidément pas qu’un truc de vieux à l’embonpoint proéminent.

CYRIL RAINEAU

Coup de jeune chez les communistes:Du renfort rue de la Pomme rouge (Presse l’Union)

Saint-Quentin  

Coup de jeune chez les communistes:Du renfort rue de la Pomme rouge (Presse l'Union) dans Faire Vivre et Renforcer le PCF

Agés de 15 à 20 ans, les jeunes lycéens disent s’être regroupés pour pouvoir agir « plus efficacement ».

En sommeil depuis plusieurs années, la section locale des Jeunes communistes vient d’être réveillée par une quinzaine d’étudiants motivés.

CORINNE BECOURT a longtemps craint de ne plus les revoir. Il faut dire que par deux fois, la militante communiste avait dû annuler la rencontre : le 11 novembre, d’abord (jour férié oblige), puis une semaine plus tard, à cause, cette fois, de la grippe. « Après ça, beaucoup n’auraient pas pris la peine de revenir », note la Saint-Quentinoise, mais pas eux.
Mieux : jeudi soir, la quinzaine de lycéens et d’étudiants intéressés a officiellement adhéré à la section locale des jeunes communistes. Ils ont reçu leur première carte de membre des mains de la Chaunoise Monica Bernabets, qui – pour la petite histoire – fête aujourd’hui ses… 60 ans de vie commune avec le PCF ! Tout un symbole.
Déjà des luttes
Imaginé en septembre, en marge de la fête de l’Humanité, le projet a été concrétisé en deux temps trois mouvements par une bande « de copains », âgés de 15 à 20 ans. « En discutant entre nous, on s’est aperçu que nous avions les mêmes idées », raconte Aurélien Antraygues, élève de bac pro au lycée Condorcet.
Sous l’impulsion de Loïs Mauroy et Baptiste Tutin, ils ont fini par se lancer, histoire de réveiller une section en sommeil depuis maintenant plusieurs années. « On veut montrer aux gens qu’on existe et qu’on a vraiment envie de faire bouger les choses, assure Florent Flament, du lycée d’ameublement Colard Noël. On se dit qu’ensemble, on arrivera plus facilement à mobiliser qu’en restant chacun de notre côté. »
Un cadeau de Noël
La lutte contre les discriminations et la réforme des lycées devraient motiver leurs toutes premières actions. Pour cela, ils pourront compter sur le soutien logistique du PCF et, notamment, sur l’octroi d’un bureau dans les locaux du parti. « Si les deux entités vont rester indépendantes, les liens entre nous seront forcément très forts », insiste Corinne Becourt.
Pour les militants du cru, ce renfort massif ressemble en tout cas à un joli cadeau de Noël. « C’est formidable, confirme le secrétaire de section Jean-Luc Tournay. Je crois que de nos jours, on ne peut que se féliciter de voir des jeunes s’engager de la sorte en politique. »
Les nouveaux adhérents – qui espèrent très vite élargir leurs rangs – ont prévu de se réunir au moins deux fois par mois, dès le début de l’année prochaine.
Rue de la Pomme rouge, la relève semble, d’ores et déjà, assurée…
Aurélien AVIGLIANO

Lutte et soutien:Entreprises …Barelec, Nexan, Bas le Bourget…

getattachment4.jpgSoutien de M Gremetz,Député, président du groupe Communiste au Conseil Régional, de Jean-luc Tournay,Conseiller Régional et d’Olivier Tournay,Conseiller Municipal de Saint-Quentin lors d’une rencontre début novembre avec les élus Syndicaux et salariés des entreprises en difficultés  menacées de licenciements ou de fermeture.

Notamment à Barelec à etreux,Nexans à Chauny et aux Bas le Bourget à Fresnoy le Grand.
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Aisne Nouvelle

Étreux  

« Il faut passer à l’offensive »

Le député et conseiller régional Communiste de la Somme Maxime Gremetz a passé une journée dans l’Aisne à la rencontre des salariés confrontés aux difficultés de leurs entreprises. Il est venu à la rencontre des délégués du personnel de chez Barelec. Pour lui, les salariés doivent faire pression sur le groupe Patelec pour sauvegarder l’emploi, à défaut de quoi le droit du travail s’appliquera.


En redressement judiciaire jusqu’au 21 décembre prochain, les 64 salariés de chez Barelec attendent leur sort sans vraiment y croire. Maxime Gremetz a souhaité rencontrer une poignée de délégués de l’usine pour leur redonner confiance et les conseiller dans leur lutte. Pour lui, les méthodes des grands groupes sont toutes identiques. Il va demander au ministre chargé de l’Industrie, Christian Estrosi que les dirigeants du groupe soient convoqués à Paris et rendent des comptes.
Préserver les emplois
Pour lui, « il faut se battre dans un premier temps pour préserver les emplois. Il ne faut rien envisager d’autres ». Ce combat passe par la mise en place d’une procédure du droit du travail qui consiste à obliger le groupe à reclasser les 64 salariés à défaut de quoi de lourdes sanctions financières s’appliqueront.
Convaincu que la meilleure défense était l’attaque, pour lui, «il faut passer à l’offensive. Soyons toujours à l’initiative» La situation Barelec reste au point mort. Le groupe Allemand Léoni, repreneur potentiel a visité le site mais depuis plus rien. Tous ont jusque la fin du mois pour se faire connaître à défaut de quoi la liquidation sera prononcée.
Toutefois, l’espoir demeure, « si vous

êtes toujours en redressement, c’est que rien n’est perdu » leur a expliqué Maxime Gremetz prenant comme références quelques combats sociaux qu’il a mené avec succèssur son département de la Somme.

Auteur : Joëlle BRAILLON

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