Archive | 27 novembre 2009

Conseil Régional de Picardie-Graves dysfonctionnements de la société Foragora, à l’encontre de ces stagiaires: Intervention de Maxime Gremetz

Suite de ce dossier; Message adressé par mailBonjour,chère Madame,

Je m’appelle Patrick Sellier,et je suis en quelque sorte le collaborateur du député Maxime Gremetz.

Dés que nous avons eu connaissance de cette ténébreuse affaire de non paiement des stagiaires de Foragora,tout de suite nous nous sommes empressés à vérifier tous les éléments de ce dossier et quelles étaient les raisons de ces dysfonctionnements.                                                                                                                                                     

Ce qu’il en ressort est une sordide affaire entre le conseil régional de Picardie et la direction de Foragora,les uns reprochant aux autres des incompétences et des inerties administratives.                                                                                                 

  Les conséquences immédiates furent une suspension de vos paiements pour la grande majorité d’entre vous.                              

 Ces mesures de rétorsions immédiates prises par un groupe Américain extrêmement riches sont parfaitement intolérables,ces derniers n’hésitant pas l’ombre d’un instant à vous transformez en otage pour inconséquences avérées de part et d’autres.          

Fort d’un certain nombre d’éléments,nous avons intervenu énergiquement le 27/11/2009 auprès de Claude Gewerc,président de la région Picardie en lui demandant de faire face immédiatement à ces obligations de prestations salariales .

A ce jour nous n’avons pas reçu aucune réponse de la part du président,chacun pourra apprécier ces errements.

De plus comme nous l’avons précisé dans notre requête,nous pensons qu’il est parfaitement judicieux que vous réclamez sans tarder preuve à l’appui évidemment,les frais financiers que cela n’a pas manqué d’engendrer avec vos créanciers.

Face à cette ténébreuse et sinistre affaire,seul le conseil régional est tenu comme responsable,il se doit en toute circonstance de suppléer à la carence de Foragora,ne l’ayant pas fait depuis Septembre 2009,le conseil régional de Picardie a manqué à son devoir envers vous,c’est très regrettable,et surtout fort préjudiciable,mais s’en préoccupent-ils,nous en doutons fortement.                                                                              

Nous avons également sollicité Monsieur Michel Delpuech,préfet le 27/11/2009 de la région Picardie,afin que ce dernier fasse pression sur les responsables et ensuite évoquer les responsabilités des uns et des autres.

Comme vous le savez,Monsieur le député attache une grande importance à un dénouement rapide de cette situation qui n’a que trop durer,aussi nous avons de nouveau intervenu auprès de Monsieur Leprétre responsable des formations par téléphone ce Lundi 20/12/2009,celui acquiesçant en nous promettant que dans dans les derniers jours de Décembre toute les dettes de salaire seraient réglées pour l’ensemble des stagiaires concernés.

Une autre intervention par téléphone auprès du directeur cabinet du préfet le 20/12/2009,afin de connaître l’état des investigations. Les promesses faites est qu’aucun stagiaire ne soient oublié.

Demain Mercredi 23/12/2009,Monsieur le député Maxime Gremetz,viendra au repas de Noél rue Riolland à Amiens à 12 heures,il mettra un point d’honneur à vérifier si chaque stagiaire est bien rémunéré.

Pardonnez nous notre léger retard à répondre,mais nous voulons vérifier exactement ou se situ chaque dossier.

Pour tout contact et renseignements n’hesitez pas l’ombre d’un instant

En espérant que vous passerez un éxéllent Noél et fête de fin d’année.

A votre service Fraternellement

PATRICK SELLIER

Courrier Picard- Mercredi 25 Novembre 2009

CREIL Deux mois sans être rémunérés

Après plus de deux mois de formation, 12 jeunes demandeurs d’emploi en fin d’études attendent toujours d’être rémunérés. Et cela ne manque pas de leur poser quelques difficultés au quotidien. Faute d’argent, certains ne peuvent plus, en effet, se rendre au centre des cadres sportifs de Creil où se situe l’antenne de leur organisme formateur, DL Synergie, dont le centre est implanté à Beauvais. « On nous promet un paiement rapide, mais on n’a toujours rien », déplore Fanny Quinier, 17 ans.

Débutée le 21 septembre dernier, cette formation en choix dynamique professionnel financée par le Conseil régional de Picardie devait leur permettre de découvrir un métier et de concrétiser un projet professionnel tout en étant rémunérés. De 130€ à 650€ selon les cas.

« On a un mal de chien à communiquer avec eux »

Seulement, depuis l’attribution pour l’exercice 2009-2010 à l’organisme Farogora Accor Services du marché de gestion de la rémunération des stagiaires et des subventions aux centres de formation, la machine s’est enrayée. Sur 13 stagiaires concernés, un seul a, jusqu’à présent, reçu son versement, la semaine dernière, au terme de nombreuses relances. Les autres n’ont d’autres choix que de prendre leur mal en patience, d’autant que le dialogue avec l’organisme payeur Foragora s’avère des plus difficiles.

« On a un mal de chien à communiquer avec eux, confirme le directeur de DL Synergie, Jean-Pierre Larobe. Ils avaient promis d’organiser des réunions d’information avec les centres, mais elles n’ont jamais eu lieu. Ils ne communiquent que par e-mail, même pas par courrier. Le problème, c’est que nous n’avons parfois pas connaissance des e-mails qui sont transmis comme des spams. »

Et en effet, Fonagora demeurait injoignable sur sa plateforme stagiaires, hier, malgré de nombreuses tentatives.

Voilà qui n’est pas très en accord avec la présentation de l’organisme dont l’« approche basée sur la notion de portail d’administration électronique », est-il indiqué sur le site d’Accor Services, est censé « amplifier les synergies avec l’ensemble des acteurs et garantir la fiabilité des informations échangées, la rapidité de la transmission, la simplification des procédures, le partage en temps réel de l’information et le suivi individualisé de chaque administré ».

D’ailleurs, la situation ne manque pas de gêner aux entournures du côté de la Région qui a récemment concédé début octobre une avance en urgence de 250€ par personne. Ses multiples interventions n’ont toujours pas abouti et, malgré les promesses de Foragora d’une issue rapide, 12 stagiaires attendent encore d’être rémunérés alors que commenceront bientôt leurs stages en entreprises, « une étape essentielle de leur formation », souligne Jean-Pierre Larobe. « Foragora a l’air de dire que ça va enfin se débloquer, mais on ne voit toujours rien venir, dénonce-t-il. Ce n’est pas satisfaisant comme réponse. »

 Courrier Picard FRANCK BRENNER

Maxime GREMETZ

Député de la Somme

Président du groupe Communiste et Républicain

au Conseil Régional de Picardie

Monsieur Michel Delpuech

Préfet de Picardie

Préfet de la Somme

51 rue de la République

80 000 AMIENS

Amiens, le 27 novembre 2009

Objet : Foragora

Réf : AP/27112009

Monsieur le Préfet,

 

Vous n’êtes pas sans connaître les graves dysfonctionnements de la société Foragora, à l’encontre de ces stagiaires.

Ce prestataire de service du Conseil régional de Picardie, dont le siège social se situe 62 avenue de Saxe à Paris, filiale du géant Américain de l’hôtellerie Accor, ne respecte plus ses engagements de rémunérations envers ces stagiaires depuis septembre 2009.

Cette liberté prise par cette entreprise est un délit gravissime au regard du code du travail.

Il y a un mois, je sollicitais la gouvernance du Conseil régional, pour que cesse cette infamie, des engagements furent pris.

Quelle ne fut ma stupéfaction, d’apprendre qu’en définitif, rien ou presque rien n’est réglé, la méthode de compte goutte est utilisée.

Devant tant de désinvolture et d’incurie de la part de la présidence de la région, et du cynisme de la société Foragora, dédaignant éperdument les conséquences humaines de leurs actes, je m’autorise donc à requérir auprès de vous une intervention énergique avec comme seule consigne: un règlement rapide de la situation, mais aussi d’appliquer vis à vis de ces dirigeants d’entreprises qui se croient au dessus des lois, la tolérance zéro devrait donc être appliquée.

Devant ces méthodes de voyous, la puissance publique ne peut rester insensible au simple fait de quelques prétextes futiles que soit abandonner de la sorte les hommes et les femmes à une situation de non rémunération depuis 4 mois, avec toutes les conséquences que cela engendrent en pareils cas.

Je vous joins d’ailleurs l’intervention que je viens de faire auprès du Président de la région Picarde.

Espérant que vous comprendrez le sens de ma requête, je vous prie de croire, Monsieur le Préfet, à l’expression de ma parfaite considération.

Maxime GREMETZ

 

Monsieur Claude GEWERC

Président Conseil régional de Picardie

Objet : Foragora

Monsieur le Président,

Le Conseil régional de Picardie, ne serait-il pas devenu le terrain de prédilection à toutes les structures privées à la recherche de manne financière, particulièrement juteuse et dépourvue totalement de toute considération de vertu?

Lors de la commission permanente des 13 mars 2009, vous avez passé une convention avec le groupe Accor pour la gestion de la rémunération et de la protection sociale  des stagiaires inscrits sur le programme régional de formation.

Ce choix politique d’externaliser vos prérogatives en matière de formation à des organismes privés vous engagent complètement en termes de suivi sur le sérieux des prestataires de services d’une part, et d’autre part, vous vous devez être totalement solidaire en cas de défaillance démontrée.

Aujourd’hui, que constatons nous?

1°) Depuis 4 mois, cette organisme ne respecte pas ses engagements en matière de rémunération des stagiaires, c’est tout à fait hallucinant.

2°) Maître d’ouvrage, vous n’avez rien organisé de suffisamment sérieux pour palier à la défaillance de ce prestataire, peu scrupuleux et dénué de tous sens de discernement.

De cette inconséquence, il en ressort que bon nombre de stagiaires, sont privés de toutes ressources financières, par conséquent leurs situations rendues épouvantables à cause de cette inertie a pris au fil des jours une situation toujours plus dramatique.

L’ignorez-vous?

L’espoir que pouvait susciter, pour ces hommes et ces femmes à travers ces formations, d’un avenir un peu moins sombre, se révèle, en fait, être une abominable méprise financière et un nouveau feuilleton cauchemardesque.

Dans l’Aisne le 2 octobre 2009, un homme a même tenté de mettre fin à ces jours, ne pouvant plus subvenir à ses besoins, des dettes de loyers et des agios bancaires s’accumulent.

Pendant ce temps là, votre gouvernance rivalise de déclarations hasardeuses, et de promesses non tenues avec les dirigeants de cette entreprise.

Chacun se rejetant les responsabilités, et vous vous transformez en semeurs de misère.

Lors de ma récente intervention, des engagements furent pris, je constate avec stupéfaction et irritation, que rien n’est réglé.

Très tranquillement, je vous le dis, ce qui se passe est totalement incompatible avec les valeurs que chaque élu de gauche se doit d’accomplir durant sa mission.

Foragora, ce prestataire de service, présent dans bon nombre de régions (Pas de Calais, Charente-Poitou, PACA, etc.…) spécialisé dans les  prestations de services, dispose d’un marché avec la Picardie de 30 millions d’euros, et avec un gain non négligeable de 0,8 millions d’euros.

De plus comme vous le savez, Foragora n’est qu’une filiale du groupe Américain hôtelier Accor.

Ce géant de l’hôtellerie le plus puissant au monde pèse plus de 3,7 milliards d’euros en 2008, et un résultat financier de 196 millions d’euros.

714 millions d’euros de dividendes furent versés en 2008, contre 678 millions d’euros, pour l’exercice 2007.

Les hôtelleries haut de gamme (Sofitel, Pulman, Novotel, Mercure, Suite, Adagio).

Les hôtelleries économiques (Ibis, Cell, Dop hotel, hôtel F1, hôtel formule 1).

Les tickets restaurants qui pèsent 459 millions d’euros et qui rapportent 195 millions d’euros.

Solennellement, il vous faut sans tarder intervenir aux plus hautes instances dirigeantes de ce groupe pour:

1°) Que cesse cette mascarade grotesque.

2°) Que toutes les rémunérations soient payées au plus tard dans les premiers jours de Décembre 2009.

3°) Que l’ensemble les frais bancaires qu’ont du subir ces hommes et ces femmes soient intégralement pris en charge.

4°) Que vous délivrez sans tarder à chaque personne concernée par des arrêts bancaires un certificat de non responsabilité.

5°) Dénoncer sans tarder la convention du 13 mars 2009 et demander des dommages et intérêts.

En espérant avoir été suffisamment persuasif, je vous prie de croire, Monsieur le Président, à l’expression de mes sincères salutations.

Maxime GREMETZ

 

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TERGAL INDUSTRIE GAUCHY: Réponse de Monsieur Estrosi, Ministre de l’industrie à Maxime Gremetz

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Maxime GREMETZ

Député de la Somme

Président du groupe Communiste et Républicain

au Conseil Régional de Picardie

Monsieur Didier Besonhez

Délégué CGT de l’entreprise Tergal

Rue Jules Vercruysse

02430 Gauchy

Amiens, le 25 novembre 2009

Objet : réponse de Monsieur Estrosi

Réf : AP/25112009

Cher camarade,

Le 6 octobre 2009, je t’écrivais pour t’informer mais surtout te communiquer le contenu

de mes deux interventions que j’ai faites, l’une auprès de Madame Lagarde, alors Ministre de

l’industrie le 24 février 2009 et l’autre le 6 octobre 2009, à l’attention de Monsieur Christian

Estrosi, Ministre de l’industrie.

Je viens de réceptionner la réponse du Ministre, je te la transmets.

Sa façon de concevoir la situation qui vous est imposée me parait pour le moins très

circonstanciée. De plus, je ne suis pas convaincu de la réalité des réponses retranscrites et du

sérieux dans l’ouvrage de l’administration judiciaire.

C’est une des raisons pour lesquelles, je souhaiterais, si toutefois tu n’y vois pas

d’inconvénient, de me faire parvenir tes observations sur cette réponse.

Par conséquent, je te propose par souci d’efficacité et de réactivité de correspondre avec

mon collaborateur sur le secteur industriel et sur l’emploi picard, Patrick Sellier au

06.75.66.19.98 ou par courriel à patricksellier2344@neuf.

En faisant en sorte de ne jamais perdre espoir, et restant bien évidemment à ta disposition

pour toutes actions ou questions qui peuvent te paraître opportunes, je voudrais dans ces

moments particulièrement horribles te transmettre toute ma solidarité et mon entière

détermination pour que nous puissions envers et contre tous vaincre l’adversité.

Fraternellement.

Maxime GREMETZ

 

 

« Colère et Espoir » Liste de large rassemblement à l’initiative des communistes, ouverte aux acteurs des luttes : Débat jeudi 3 décembre à 20H Espace Matisse-Saint-Quentin

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Même pas peur : Face à la droite, venez soutenir Maxime Gremetz…Nous n’avons pas les mêmes valeurs et le même projet pour la Picardie……

logopcfstq.bmpColère et Espoir

Liste de large rassemblement à l’initiative des communistes, ouverte aux acteurs des luttes.

CONVERGENCES DANS LES LUTTES ET DANS LES ELECTIONS POUR UNE AUTRE POLITIQUE!

Par millions, les salariés résistent et se battent contre la politique du pouvoir au service du patronat, ces luttes ouvrent de nouvelles perspectives politiques

Dans des secteurs cruciaux pour le pays, les luttes pointent et accusent directement la politique du gouvernement SARKOZY et de l’UMP de X BERTRAND, leur choix de livrer toujours plus notre pays à l’appétit de la finance mondiale.

D’un côté, ils organisent la faillite de l’Etat, de la Sécurité sociale, des services publics à coup de dizaines de milliards de cadeaux au patronat et au plus riches. De l’autre côté ils endettent la nation de 150 milliards d’euros (budget 2010) et l’enchaînent aux marchés financiers.

Pour le plus grand nombre des salariés, des retraités, cette politique est synonyme de nouveaux sacrifices : 50.000 chômeurs de plus par mois depuis le début de l’année, des salaires réels en baisse, un accès toujours plus difficile et plus cher aux services publics, l’angoisse pour l’avenir

Notre région est lourdement touchée par cette politique. Le bassin de l’emploi de Saint-Quentin avec 14,8% de chômeurs est au 5ème rang sur 348 bassins d’emploi. Triste record !

Les mêmes qui cassent chaque jour les acquis sociaux et démocratiques nationaux essaient de détourner l’attention en agitant le fantasme de « l’identité nationale » menacée. La vie politique se concentre lamentablement sur des rivalités de personnes, à gauche comme à droite, et sur des combinaisons politiciennes pour les élections de 2012 en passant par les régionales.

D’autre part, nous réaffirmons qu’aucune rupture politique n’est possible en restant à la remorque du Parti Socialiste dans les institutions, nationalement comme régionalement.

Ce constat, confirmé par la ratification du Traité de Lisbonne en 2008 du Parti Socialiste mélant ses voix à celles de l’UMP, demeure. Ses orientations ne portent pas de rupture sur le fond avec la politique au service du patronat et du Capital. Son absence d’opposition (plan d’aide aux banques, loi Bachelot, loi LRU…) ou son opposition tronquée (acceptation des directives  européennes sur la concurrence « libre et non faussée » entrainant par exemple la privatisation d’EDF ou bientôt de la Poste) aux contre-réformes les plus graves du gouvernement le montrent.

Autre constat: les vingt régions de «gauche» n’ont pas constitué depuis 2004 un point d’appui pour s’opposer à la politique du pouvoir, ni au plan national, ni même au plan régional. Au contraire, globalement, elles ont accompagné, dans leurs domaines de compétence la marchandisation des transports, la «régionalisation» des personnels techniques des lycées,la mise en place de la TIPP. L’accord régional de 2004 conclu lors de la fusion des listes de PS – PCF en Picardie comme ailleurs n’a pas été respecté.

Pour nous communistes, c’est clair : C’est dans les luttes, dans leurs convergences que se situent la perspective politique immédiate de rupture avec la politique qui ruine le pays.Salariés,usagers, citoyens:Rassemblons-nous !

Utilisons ces élections régionales pour ouvrir une nouvelle perspective, avec un projet audacieux pour la Picardie en rupture complète avec la politique au service du Capital. Si tous ensemble nous le décidons et agissons, nous pouvons gagner !

Lutte, Colère et Espoir,

C’est l’esprit du rassemblement que nous voulons créer à l’occasion de la bataille des régionales,pour les Picards.

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Dimanche 29 novembre 2009 à ETROEUNGT (59)_13ème JOURNEE DU LIVRE REGIONAL

tourtauxmontage.pngJacques TOURTAUX dédicacera ses livres sur l’Histoire Sociale de la Classe Ouvrière

 » GUERRE D’ALGERIE
SOUVENIRS D’UN APPELE ANTICOLONIALISTE  »
Avant-Propos d’Henri ALLEG, l’auteur de La Question

 » LE CHEMIN DE L’HONNEUR D’UN TRAVAILLEUR DU RAIL  »

 » LES APPARATCHIKS  »

 » GUERRE D’ALGERIE
L’ENFANT DE LA MISERE
L’ETAT COLONIAL ET SA JUSTICE DE CLASSE  »

Pour tous renseignements : Tel : 03.26.40.62.15.
Mail : jacques.tourtaux@orange.fr

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A Creil, les sans-papiers tiennent bon !

A Creil, les sans-papiers tiennent bon !  dans Divers rien

A Creil, les 69 travailleurs sans-papiers en lutte pour leur régularisation occupent toujours les agences d’intérim de la Tour Europe. Ils se réunissent chaque jour et décident démocratiquement de leur lutte en analysant la situation, en prenant connaissance des déclarations des autorités, en appréciant que leur mouvement marque des points dans l’opinion avec incontestablement une popularité grandissante. Je leur ai rendu visite de nouveau ce jeudi soir entre 20h30 et 22 heures avec Habib Abba-Sidick et Djamel Benkherouf respectivement maires-adjoints de Creil et de Nogent-sur-Oise. Leur moral est excellent et ils bénéficient du soutien et de la solidarité matérielle de la population. Chacun explique sa situation, fiches de paie à l’appui, des années de travail, surexploités, obligés d’emprunter des alias pour pouvoir travailler, cotisant à la sécurité sociale, payant leurs impôts mais ne bénéficiant pas de protection sociale et surtout ne possédant pas de papiers réguliers leur permettant de vivre normalement. Ils parlent de leur vie, une vie dure, dans des conditions de travail souvent éprouvantes, des heures de travail cumulées en dehors de tout respect de la législation, des chantiers dangereux, mais aussi de l’expérience qu’ils ont acquise et que les sociétés du bâtiment et de travaux publics en particulier utilisent pour leur plus grand profit. Une expérience qu’ils comptent faire valoir, certains expliquant que sur certains chantiers eux seuls savent les ficelles du métier et que c’est aussi pour cela que les patrons ont besoin d’eux. Ils représentent une partie de la classe ouvrière et ils en ont conscience, ils savent que leur lutte est au coeur d’un système qui révèle de jour en jour la nature de l’exploitation. Leur conscience de classe est magnifique de détermination, leur lutte est exemplaire. Leur action permet à chacun de mieux comprendre l’inhumanité de ce système capitaliste et l’urgente nécessité pour les travailleurs de s’unir, de se rassembler pour construire la nouvelle société que notre époque exige, celle fondée sur un travail libéré de la domination du capital.

Jean-Paul LEGRAND
 Maire-Adjoint de Creil

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