MARDI 24 NOVEMBRE:Ecole, collège, lycée, université, le monde de l’éducation appelle à faire grève mardi 24 novembre
Budget, salaires, exercice du métier, formation des maîtres… L’Ecole n’est pas au beau fixe. Le SNUipp et la FSU appellent à une journée de grève le mardi 24 novembre, et à débattre des suites à donner à cette action.
Ecole, collège, lycée, université, le monde de l’éducation appelle à faire grève mardi 24 novembre. Dans le contexte actuel, la FSU a décidé « de prendre ses responsabilités ». Le projet de budget 2010 reste toujours marqué par le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux. Une décision du président de la République qui soulève de plus en plus d’opposition dans l’opinion publique . Alors que la crise a conduit nombre de révisions des politiques, ce dogme restera-t-il intouchable alors qu’il frappe de plein fouet l’Education nationale ?
Une Education nationale qui affichera un déficit record de 16 000 postes en moins. L’école, pour sa part, après les remises en cause de la réussite de tous (RASED, Maternelle, Aide personnalisée…) et la déstabilisation professionnelle provoquée par Xavier Darcos, ou encore la tentative de mise en place des EPEP, voit disparaitre 9182 postes de PE2. Cette mesure, consécutive de la réforme de la formation et du recrutement, touche directement aux décharges de direction et aux stages de formation continue. Ces suppressions ne seront pas contrebalancer par la création de 2 182 emplois que le ministre affiche au titre de l’évolution démographique (+ 5 766 élèves attendus à la rentrée prochaine). Pourtant, l’an dernier, alors que le nombre d’élèves augmentait, le ministère n’ a pas utilisé tous les emplois budgétaires programmés. Selon la loi de finance, 1 232 postes n’ont pas été consommés.
Un récent sondage BVA-PEEP indiquait que 51 % des parents d’élèves interrogés jugeaient négativement la politique éducative du gouvernement. Avec en plus la baisse drastique de plus de 50% des crédits pédagogiques. C’est la poursuite d’une logique d’appauvrissement de l’école qui se poursuit, génératrice de détérioration des conditions d’exercice du métier. L’exact opposé de l’enthousiasme des participants à l’université d’automne du SNUipp. Des salles combles, une passion pour l’école et une recherche de toutes les transformations nécessaires pour construire une école de la réussite de tous. Ces ambitions rendent d’autant plus vives les exigences en matière de formation tout comme la nécessité de créer des postes pour faire face à la hausse des effectifs, transformer l’école avec plus de maîtres que de classes, enrichir toute la palette culturelle de l’école. Mille fois oui, l’avenir des élèves comme la formation ou la reconnaissance de qualification des enseignants appellent un engagement du plus grand nombre dans la journée de grève du 24 novembre.
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