Archive | 11 novembre 2009

STOP à la politique du gouvernement !

Fermetures d’usines, délocalisations, hausse du chômage, baisse des salaires, des retraites, dégradation de la protection sociale, casse des services publics, pénurie de logements… :

STOP à la politique du gouvernement !

Grève et manifestation des ouvriers de l’industrie, des cheminots, des enseignants, des postiers avec le soutien de millions d’usagers… :

ENSEMBLE, commencer à mettre le pouvoir sarkozyste en échec, maintenant !

 

Un rapport de force existe pour faire reculer le gouvernement et commencer à rompre avec la politique au service des plus riches. Ce n’est pas de l’optimisme, c’est un constat. Le pouvoir le fait aussi de son côté.

Tout ce qui a motivé la force des journées de grèves et de manifestations du début de l’année (3 millions dans les rues le 19 mars) est encore plus vrai.

600.000 chômeurs de plus cette année, une baisse des salaires pour ceux qui gardent leur emploi, même quand ils travaillent plus, 140 milliards d’euros de nouveaux déficits publics dont il veut nous faire payer la note : le bilan de Sarkozy est éloquent. C’est exactement le contraire de ses promesses.

La « crise » a bon dos. Elle sert de prétexte et de moyen pour aggraver encore les choix qui l’ont causée. Encore plus de casse des acquis sociaux, d’injustice sociale, de cadeaux au patronat qui délocalise, aux banques déjà renflouées à nos frais… C’est devenu évident pour le plus grand nombre.

On en passe.

Est-ce que tous les salariés, retraités, jeunes se résignent, font le choix de subir en attendant d’illusoires jours meilleurs, comme on commence à leur en promettre pour 2012 ?

Non, pas du tout, quoiqu’en disent les media à la botte ! Les luttes n’ont pas cessé de se multiplier, même cet été.

Le 22 octobre, 30.000 ouvriers, représentant leurs collègues de près de 200 usines de la métallurgie, de la chimie… du pays, ont défilé dans les rues de Paris pour montrer leur détermination à arrêter la politique qui accompagne la casse industrielle du pays.

Il n’est pas admissible que Renault ou PSA importent plus d’automobiles et de pièces des pays à bas salaires qu’ils n’en produisent en France. Il n’est pas acceptable que 65 milliards d’euros d’argent public soient distribués aux entreprises qui suivent ce type de stratégie, que le pays renonce à intervenir, notamment par la nationalisation et la formation, pour maintenir des filières d’excellence, répondant aux besoins.

Les agriculteurs n’acceptent pas de ne pas être rémunérés pour leur travail parce que l’UE dérégule les marchés, organise la concurrence avec des pays où, par exemple, il n’y a pas de protection sociale pour les saisonniers.

A France-Télécom, les salariés réagissent devant l’exploitation et le « management » par le harcèlement destiné à accélérer la casse de ce qui reste de service public et d’esprit de service public.

Les usagers en sont aussi directement victimes : est-ce normal que nous payions les communications sur les portables quatre fois leur prix pour combler des actionnaires?

A la SNCF, un tiers des agents (50% à Montparnasse) ont fait une première journée de grève le 20 octobre contre le projet de démantèlement du fret et d’éclatement de l’entreprise en vue de la privatisation.

Le même jour, les agents du pôle emploi ont fait grève à 50% pour exprimer leur exaspération devant la sape des moyens humains pour aider à la recherche d’emploi et à la formation, au moment même où le chômage explose.

On pourrait encore citer bien d’autres exemples de lutte.

 

La convergence des luttes, c’est bien ce que craint le gouvernement.

Il le montre en jonglant avec le calendrier, à la fois pressé par le Medef d’aller vite en besogne et méfiant devant le risque de coïncidence entre plusieurs grands mouvements.

La loi contre La Poste était initialement programmée pour le début de l’année. Elle a été reportée au deuxième semestre pour que la lutte ne se développe pas en même temps que les grandes journées de manifestation.

En décembre 2008 déjà, devant le début du mouvement lycéen, Darcos a préféré repousser d’un an le projet de loi contre le lycée, pour qu’il ne coïncide pas avec le mouvement étudiant. Voilà maintenant que Sarkozy cherche l’apaisement, reporte encore le projet et en atténue le contenu. Il ne faudrait pas que les lycéens rejoignent les postiers !

La loi Bachelot contre l’hôpital public a fédéré et fédère toujours presque toutes les catégories contre elle. Le gouvernement a réussi à la faire voter pendant les élections européennes qui ont servi de diversion.

Le deuxième volet de la « réforme » Fillon de 2003 (les 41, 42… annuités ) contre la retraite solidaire était prévu pour 2009. Il a été reporté sans mot dire à 2010.

L’année prochaine, les 35.000 nouvelles suppressions d’emploi dans la fonction publique programmée dans le budget 2010 attaqueront directement les services de l’Etat dont l’éducation nationale.

 

Les convergences de luttes ne se décrètent pas. Mais elles se construisent. Et c’est indispensable devant un tel programme.

 

Dans les semaines qui viennent, il se présente plusieurs dates consécutives dans le calendrier du mouvement social.

Les mouvements de lutte se développent à nouveau dans les hôpitaux contre l’application de la loi Bachelot,

par exemple contre la fermeture programmée de 180 services de chirurgie, les milliers de suppressions d’emplois dans les CHU, notamment à l’Assistance Publique- hôpitaux de Paris… 

Dans le 14ème, une bataille a lieu contre le démantèlement de l’hôpital Léopold Bellan, notamment de ses services pour les patients atteints de sclérose en plaques et de la maladie de Parkinson.

Les syndicats d’enseignants appellent à la grève nationale le 24 novembre. A peu près à la même date le mouvement des cheminots va reprendre.

Enfin, la bataille de La Poste ne cesse de prendre de l’ampleur.

Elle peut être le point de convergence et de rassemblement populaire qui mettent en échec le gouvernement.

 

Le 22 septembre, 100.000 postiers faisaient grève dans le pays. La veille, 50% des agents manifestaient leur rejet de la déstructuration des bureaux de poste parisiens.

Le 3 octobre, par centaines de milliers, les usagers ont montré leur volonté de s’opposer à la loi de privatisation.

Dans ce sens, nous prolongeons la mobilisation en faisant signer la pétition pour le retrait du projet de loi de transformation de la Poste en société anonyme et de mise en concurrence de toutes les activités postales au nom de l’UE.

 

A partir du 3 novembre, l’examen du projet de loi contre la Poste va débuter. De multiples mouvements locaux se poursuivent. Un mouvement général est en vue également pour la fin du mois.

 

 

Ces jours sont propices au développement de vastes convergences de luttes, permettant une ou plusieurs premières victoires.

 

C’est là que se situe la perspective d’une alternative politique maintenant, et non dans la préparation à « gauche » des candidatures aux élections présidentielles de 2012, dans 31 mois, dont, sans intervention populaire, on ne pourra rien attendre qu’une nouvelle alternance.  

Ensemble, faisons en sorte que le calendrier devienne favorable aux luttes pour arrêter le gouvernement et le Medef !

 

Communistes, nous plaçons nos propositions et nos initiatives au service de ces convergences de lutte, notamment dans l’immédiat la poursuite de la bataille pour le service public de La Poste.

REJOIGNEZ-NOUS !

Netanyahou accueilli le 11 novembre à Paris : scandaleux!

Le 1er ministre israëlien Netanyahou sera reçu officiellement demain 11 novembre à Paris. jour où notre pays fêtera la fin de la guerre 14/18. Comme beaucoup d’autres, nous manifestons notre indignation devant ce symbole et ce nouvel appui politique du pouvoir sarkozyste à la politique de guerre et d’oppression de l’Etat d’Israël contre le peuple palestinien.
Ces derniers jours encore, Netanyahou a affirmé vouloir laisser continuer la colonisation de la Cis-Jordanie. Hier, 9 novembre, son armée a tiré contre les Palestiniens voulait dénoncer à la planète le mur de béton dans lequel l’Etat d’Israël les enferme en contravention avec tous les principes du droits international, toutes les résolutions de l’ONU. 
Aussi nous nous joignons au communiqué ci-dessous émanant  de plusieurs organisations qui se battent pour une paix juste et durable en Palestine et appellent à manifester.

 
Nicolas Sarkozy a choisi le 11 novembre, symbole de paix, pour accueillir à Paris un homme de guerre : le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou. Cette décision confirme la relation privilégiée que le président de la République entend développer avec l’Etat d’Israël.La politique de Nicolas Sarkozy marque une rupture néfaste en adoptant cette orientation déséquilibrée, qui prive la France de tout rôle actif au Proche-Orient. Cette politique est d’autant plus scandaleuse qu’Israël est aujourd’hui gouverné par la coalition la plus extrémiste de son histoire.

Netanyahou, c’est l’accélération de la colonisation illégale de la Cisjordanie. Netanyahou, c’est la mainmise sur Jérusalem. Netanyahou, c’est le refus des propositions de Barack Obama pour la reprise des négociations avec les Palestiniens. Netanyahou, c’est la poursuite du siège et le rejet – hier encore – de la résolution de l’Assemblée générale des Nations unies pour l’application du rapport Goldstone sur les crimes de guerre commis à Gaza.

Non, Netanyahou n’est pas le bienvenu à Paris. C’est pourquoi le Collectif national pour une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens appelle à manifester contre sa réception à l’Elysée.

A Paris, nous appelons à un Rassemblement mercredi 11 novembre à 17h30, aux Champs-Elysées, métro Franklin Roosevelt.

Application du droit international.

Boycott, Désinvestissement, Sanctions contre l’occupation israélienne :
- Halte à la coopération militaire France / Israël
- Suspension des accords d’association UE / Israël
- Des poursuites contre les criminels de guerre

Associations signataires : GUPS, AFD (Alliance for Freedom and Dignity), AFPS, Americans Against the War-France, CCIPPP, CMF, Collectif Faty Koumba, Collectif Judéo-Arabe et Citoyen pour la Paix, CVPR-PO, , Femmes Egalité, Femmes en Noir, Génération Palestine, MRAP, PSM, UJFP

Il s’en prend à la lauréate du Prix Goncourt au nom de la « cohésion nationale ». Aucune tolérance pour les dérapages calculés d’Eric Raoult (UMP).

 Dans les débats nauséabonds lancés par le gouvernement autour de la notion « d’identité nationale », le député UMP Eric Raoult trouve à déployer tous ses vices politiciens.

Instiller la haine, la haine de l’immigré, les bas instincts racistes, sans pouvoir être directement pris en faute, voire même en se parant des valeurs détournées de la République ou de la laïcité, voici ce qui devenu la spécialité de son populisme au service du pouvoir.

Dernière démonstration en date : la question écrite au ministre de la culture qu’il rend publique ce 10 novembre 2009.

Il y prend à partie la romancière Marie N’Diaye. Il lui reproche d’avoir affirmé dans une interview à la presse qu’elle trouvait « monstrueuse » la France de Sarkozy et « monstrueux » les ministres Besson et Hortefeux.

Raoult a vu dans ces tournures une occasion de remuer la boue comme il sait faire.

Il accuse donc Marie N’Diaye de ne pas respecter « la cohésion nationale et l’image de notre pays ». Il demande au ministre d’appeler la romancière à un prétendu « devoir de réserve » qui s’imposerait à elle depuis qu’elle a reçu le prix Goncourt, non sans ajouter qu’une « personnalité qui défend les couleurs littéraires de la France (comme le mot est subtilement choisi !) se doit de faire preuve d’un certain respect à l’égard de nos institutions ».

S’en prendre à la liberté d’expression en insinuant qu’une personnalité française d’origine sénégalaise ne respecte pas l’identité nationale, la façon pour Raoult de faire d’une pierre deux coups.

Dans le même registre, Raoult a été dernièrement l’un des initiateurs de la mission parlementaire sur le port de la « Burqa » dont il est maintenant le rapporteur à l’Assemblée.

Face à ces dérapages calculés, il n’y a aucune place pour la naïveté, la tolérance et encore moins pour la complaisance.

Il n’y a pas à rentrer dans les débats douteux vers lesquels Raoult, Besson ou Hortefeux tentent de détourner l’attention et la colère sociale.

On ne doit que dénoncer leurs intentions et leur politique avec la plus grande fermeté.

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