Archive | 16 septembre 2009

La défense de l’enseignement professionnel public : une priorité

La mobilisation des lycéens tient bon malgré les campagnes de dénigrement. Le retour de vacances a été marqué dans chaque académie par des actions significatives. La manifestation du 6 mai à Paris a réuni près de 6000 lycéens. Elle constitue un jalon dans la préparation de la journée de grève du 15 mai qui s’annonce décisive, réunissant lycéens, enseignants, personnels techniques en convergence avec l’action des autres agents de la fonction publique.

N’en déplaise à M. Darcos, l’action des lycéens montre un sens élevé de la responsabilité. Ceux qui les taxent d’inconscience savent bien qu’ils veulent défendre leur avenir, défendre les conditions de leur formation et de leur réussite, dans l’intérêt du pays.

La mise en échec du plan de suppressions de 11200 postes, préalable à celle de 85000 autres d’ici 4 ans, est l’objectif capital (voir notre tract).

La défense de l’enseignement professionnel public est également un souci prioritaire.

Le projet de généralisation à partir de 2009 des bac pro en 3 ans, au lieu de 4 aujourd’hui, fait en effet peser une lourde menace pour l’ensemble du système.

Aujourd’hui, la préparation du bac professionnel comprend 2 ans de BEP puis 2 ans pour le bac pro proprement dit.

Le passage général à 3 ans, avec soi-disant le même contenu du diplôme (est-ce possible ?), va conduire à diminuer la qualification moyenne, à laisser encore davantage de jeunes sur le bord de la route. Pour deux raisons :

-         Un grand nombre d’élèves risquent de ne plus décrocher le bac. Déjà aujourd’hui, 61% des titulaires du BEP ne vont pas jusqu’au bac et 20% ont besoin de 5 ans pour construire leur qualification professionnelle et y arriver. Ce sera encore plus difficile en trois ans.

-         L’avenir et la valeur des BEP sont directement menacés. Après avoir laissé entendre leur disparition pure et simple, le ministère reste dans le flou et évoque un système d’obtention automatique par contrôle continu. Le BEP risque en fait de cesser d’être un diplôme en tant que tel, valorisable dans la vie active. La recréation éventuelle de CAP marquerait le recul de la qualification polyvalente.


Pour former 3 ans au lieu de 4, il y aura besoin de moins d’enseignants et de moins de moyens. Il n’est pas difficile de voir là une des motivations principales du gouvernement. Faire des économies pour compenser les cadeaux fiscaux consentis aux plus riches. Des milliers de postes, des établissements entiers sont menacés

L’autre objectif est de drainer des élèves vers les formations privées, payantes, entièrement contrôlées par le Medef suivant ses intérêts immédiats, à l’image de l’apprentissage à 14 ans, aux dépens notamment de la formation générale.

Le Medef déjà guidait en 2001 le gouvernement de « gauche plurielle » vers l’ouverture de filières « expérimentales » de préparation du bac pro en 3 ans. Les résultats traduisent le développement d’une forme de sélection. Les rapports officiels eux-mêmes estiment que l’expérience n’est pas généralisable.

Devant la mobilisation des lycéens et des enseignants, le pouvoir essaye de louvoyer. Il reporte certains transferts de 4 à 3 ans à 2009, suivant les rectorats. Il temporise pour laisser passer l’orage de la mobilisation générale de l’éducation nationale pour le maintien des 11200 postes.

Raison de plus pour amplifier et élargir la mobilisation, pour que le 15 mai sonne le recul de Sarkozy et Darcos.

Fête de l’Huma: tract « Faire vivre et renforcer le PCF »

Pour être plus forts face à la politique du capital:

La situation politique est marquée par une contradiction : le pouvoir parvient à poursuivre et accélérer sa politique de casse sociale et économique alors qu’elle est massivement contestée dans le pays.

Jusqu’à 3 millions de salariés, de jeunes, de retraités ont fait grève et sont descendus dans la rue le 29 janvier et le 19 mars. Les luttes se multiplient et les noms des entreprises Molex, Goodyear, Continental… deviennent autant de symboles de résistance face à un capitalisme qui utilise sa propre crise pour accélérer sa restructuration, comprimer les salaires, exploiter encore plus, même en cassant ou délocalisant l’outil de production.

Le pouvoir ne peut pas non plus se prévaloir d’un soutien aux élections européennes : à peine 1 électeur sur 9 a voté pour l’UMP. Sous des formes diverses, le rejet de l’UE du capital s’est à nouveau exprimé massivement comme lors du référendum de 2005.

Mais le mouvement social bute sur une perspective politique bouchée que les media et les tenants de l’idéologie dominante parviennent à enfermer dans le cadre institutionnel. Le spectacle est lamentable des combinaisons politiciennes rivées vers une alternance sans contenu (ex : accord PS/droite sur le traité de Lisbonne) en 2012, en passant par les régionales. La personnification à outrance de la politique du pouvoir sur Sarkozy invite de même à attendre et à se résigner d’ici 2012, pendant que la répression s’abat sur ceux qui luttent.

Mais 2012, c’est dans 32 mois ! Et on ne peut pas les laisser continuer comme ça au rythme de 80.000 chômeurs de plus par mois.

Nous affirmons que la perspective d’alternative politique aujourd’hui doit partir des luttes et de leur convergence et qu’il y a besoin, à côté de l’action syndicale, d’une intervention politique. Le rapport de force existe, dans chaque bataille, pour mettre en échec les contre-réformes du gouvernement. Une première victoire, comme en novembre-décembre 1995 ou même comme en 2006 contre le CPE peut changer la donne.

 Le PCF est l’outil politique entre les mains des salariés pour cela, pour dégager une perspective de rupture immédiate avec la politique du capital, dans chaque lutte à partir de propositions et d’actions politiques. Plus que jamais, sa théorie révolutionnaire, sa forme d’organisation historique tournée vers la lutte des classes sont d’actualité. Dans les semaines qui viennent, nous nous engageons entre autres:

Pour la défense et la reconquête des grands services publics, en mettant en avant le refus de l’application des directives européennes, le maintien et la retour des monopoles publics gagnés à la Libération, l’exigence de renationalisations, la mise en échec immédiate du changement de statut de la Poste ou de la filialisation du fret SNCF…

Pour la défense de la Sécurité sociale, de la retraite solidaire, de l’hôpital public, en portant l’exigence de la suppression des exonérations de cotisations sociales, celle de l’abrogation de la Loi Bachelot, de la suppression de la tarification à l’activité dans les hôpitaux…

Face au programme de démantèlement de pans de l’économie, à mettre en avant l’unité des actions pour défendre les filières industrielles, l’exigence de l’intervention publique jusqu’à la nationalisation démocratique de grandes entreprises clefs.

La justice sociale et la réponse aux besoins créent seules les conditions d’une croissance saine. Les batailles pour les salaires et leur revalorisation, pour le statut du salarié (notamment la défense de celui de la Fonction publique), doivent aller de pair. Comme celle pour l’abrogation des privilèges fiscaux des plus riches (bouclier fiscal).

La « crise » a aussi mis en évidence la nécessité de l’appropriation publique de l’ensemble du secteur financier en commençant par la défense des institutions publiques qui subsistent (Banque postale, Caisse des dépôts)

Contre l’insertion croissante de notre pays dans les affrontements impérialistes, pour la paix, nous entendons aussi faire monter l’exigence du retrait des troupes françaises d’Afghanistan et du retrait unilatéral de la France de l’OTAN.

Sur chacune de ces luttes, les forces existent dans le pays pour gagner et le PCF est un atout pour cela.

Le Réseau « Faire vivre et renforcer le PCF »

Après les élections de 2007, certains dirigeants de notre parti sont allés jusqu’à remettre en question son existence même. Les communistes ont écarté ce projet à leur 34ème congrès mais, sur bien des points, la ligne d’effacement de l’identité, des positions et de l’organisation originale de notre parti demeure. La poursuite du « Front de gauche », au-delà d’une alliance électorale étriquée sur un contenu vague, confirme les risques de dilution de notre parti dans une recomposition politicienne « à gauche » l’éliminant, dans les faits, de la donne politique.

Nous n’avons pas accepté, nous n’acceptons pas et nous n’accepterons ce contresens lourd de conséquences pour le monde du travail et notre pays. C’est pourquoi, militants, responsables de cellule, de section, de fédération, nous faisons partie de ceux qui ont constitué au sein du Parti le Réseau « Faire vivre et renforcer le PCF ».

Celui-ci se donne notamment pour but de :

- réaffirmer l’actualité des fondamentaux théoriques, marxistes du PCF ainsi que l’importance cruciale de l’organisation communiste dans la lutte des classes ;

- proposer de redonner un nom à la perspective que doit porter notre parti : le socialisme

- favoriser l’échange d’expériences et d’expressions militantes entre organisations du PCF, aider à leur renforcement, à la revitalisation de cellules, de sections, notamment à l’entreprise;

- promouvoir l’adhésion  au PCF.

La fête de l’Huma montre à nouveau tout ce que représente d’unique le PCF, un parti utile, indispensable pour se battre au présent dans une perspective révolutionnaire. C’est une belle occasion pour vous de le rejoindre !

ADHEREZ AU PCF !

CONTACTS  Stands sur la Fête de l’Huma:

Section du PCF de Saint-Quentin (02): Corinne Bécourt, membre du CN du PCF, av. Paul Vaillant-Couturier [PCF Saint-Quentin, 22 rue de la Pomme rouge, 02100 Saint-Quentin, corinnebecourt@hotmail.fr]

Fédération du PCF de la Haute-Saône (70): Frédéric Bernabé, membre du CN du PCF, secrétaire fédéral, av. Henri Rol-Tanguy [PCF Haute-Saône, 25 rue E.Belin, 70000 Vesoul, pcf70@wanadoo.fr]

Section du PCF Paris-15ème (75): Emmanuel Dang Tran, membre du CN du PCF, secrétaire de section, av. Elsa Triolet. [PCF Paris 15, 130 rue Castagnary, 75015 Paris, pcf15@wanadoo.fr]

Fédération du PCF du Tarn (81): Eric Jalade, membre du CN du PCF, secrétaire fédéral, av. Elsa Triolet [PCF Tarn, 53 boulevard Montebello, 81000 Albi, eric.jalade@orange.fr]

Egalement: Claude Fainzang, membre du CN du PCF, section Paris 19 (75), claude.fainzang@wanadoo.fr; Henri Sabattier, section Sud-Ardèche (07), henri.sabattier1@aliceadsl.fr; Dominique Negri, membre du CN du PCF, secrétaire de la section de Saint-Martin-d’Hères (38), d.negri@wanadoo.fr; Fabienne Debeauvais, membre du CN du PCF, section d’Amiens (80), fabienne.debeauvais@hotmail.fr; Michel Perrin, section cheminots-Limoges, ancien secrétaire fédéral (87), lise.perrin@wanadoo.fr;  Alain de Poilly, membre du CN du PCF, section de Fontenay-sous-Bois (94), adepoilly@free.fr;  etc (des camarades de 38 départements)…

 

Conseil National du PCF du 4 septembre 2009-Intervention de Claude Fainzang, fédération de Paris

 Les élections régionales approchent, et avec elles je crains une nouvelle tentative d’effacer le PCF.Je ne suis pas pour répondre favorablement à la proposition de de Mélenchon. Toute alliance avec lui se fait au détriment de notre image, elle est utilisée à son bénéfice par les médias.

Melenchon est bien la dernière personne qui a le droit de nous donner des leçons en matière de compromissions avec le PS.

Au fait, le parti de Mélenchon a-t-il remboursé ses dettes des élections européennes, où nos voix lui ont permis de trouver un bon siège à Strasbourg ? ou doit-on comprendre que nos cotisations de communistes financent ce parti ?

Le Parti doit se présenter à ces élections, au 1er tour, de manière bien visible, avec des propositions communistes, des listes de rassemblement sur un contenu clair de résistance à la politique du Medef, nationalement comme régionalement ;

comme il l’avait fait aux régionales de 2004, avec succès, en Picardie et dans le Nord-Pas de Calais où les élus communistes refusent de participer à la gestion « libérale » du PS.

Ce n’est pas le cas en Ile-de-France ! En 2004, une liste de type « Front de gauche » a été présentée au 1er tour, celle de la « Gauche populaire et citoyenne » avec moitié de « personnalités » de « gauche ». Au deuxième tour, elle s’est ralliée au PS et ses élus participent, quasi-docilement à l’exécutif régional de Jean-Paul Huchon.

L’expérience est faite que les régions de gauche n’ont pas été un contre-pouvoir à la droite. Il n’y a pas à en être surpris.

Citons Jean-Paul HUCHON dans le texte (extraits de son livre « De battre ma gauche s’est arrêtée », paru au Seuil en mars 2008) :

« Je pense qu’il n’y a plus tellement de justification à l’existence d’entreprises publiques »

« Tout débat sur la renationalisation est de nature à nous renvoyer 25 ans en arrière, donc je n’y suis pas favorable »

« Il faudra quand même, un jour, oser poser la question de la régionalisation de l’Education nationale. Je sais bien que je brise, là, un tabou fondamental de la gauche »

Sur les cadeaux au patronat : «  La région Ile de France vote des crédits, y compris pour les grands groupes, pour développer des pôles de compétitivité. Sincèrement, il y a encore 3 ans, je n’aurais pas été capable de faire adopter ces mesures par ma majorité… »

Etc…

Huchon est aussi un farouche partisan de l’Europe des régions, contre l’Etat, les départements et les communes…

Les régions de gauche sont rentrées dans une logique d’affaiblissement des acquis nationaux, en particulier des Services Publics. En Ile-de-France, elle participe à la casse du monopole public de la SNCF et de la RATP. Le PS et ses féodaux régionaux sont intégrés au consensus libéral.

Des listes du « Front de gauche », avec des socialistes comme Mélenchon, pour mieux servir de force d’appoint à des socialistes comme Huchon ? NON MERCI !

Camarades, faisons nos listes au 1er tour !

Et commençons par penser aux luttes et à la perspective politique qu’elles ouvrent de mettre en échec maintenant le gouvernement !

Par exemple, comme le rapport l’a mentionné, pour la défense et la reconquête des services publics. Mais avec des propositions précises et efficaces comme la renationalisation d’EDF et de GDF. Comme le maintien et le retour des monopoles publics contre les directives européennes. En particulier pour la Poste, que nous ne pourrons pas défendre avec Huchon et même avec le PS, à moins qu’il ne change radicalement…

Conseil National du PCF du 4 septembre 2009 -Intervention d’Emmanuel Dang Tran, fédération de Paris

Le rapport de Pierre Laurent était pourtant consacré à 50% à la situation sociale et aux luttes. Mais la discussion porte à 80 voire 90% sur la préparation des échéances électorales, seulement régionales, qui auront lieu dans huit mois.

C’est la conséquence malheureusement logique de choix stratégiques que l’on refuse de remettre en question. On s’enferme dans le cadre électoral parce que l’on continue de faire de la présence  dans les institutions la priorité, loin de la dynamique du mouvement populaire.

La formule que j’entends à nouveau « d’offre politique » à gauche n’en finit pas de me désoler. Elle est révélatrice. Nous sommes sur une sorte de « marché » politique, alors que nous devrions répondre à des exigences de rupture politique.

L’objectif des rassemblements majoritaires « à gauche », la conception du Front de « gauche », tout cela rentre, qu’on le veuille ou non, au-delà des régionales, dans la perspective d’une alternance en 2012, qui laisse 32 mois devant lui au pouvoir !

Robert Hue, dont je m’étonne de ne pas avoir entendu le nom pour l’instant, ne pousse-t-il pas cette logique jusqu’au bout en soutenant les sociaux-libéraux et en acceptant les alliances au centre ?

Dans ce cadre, allons-nous, en plus, tomber dans le piège que nous nous sommes nous-mêmes tendu avec le « Front de gauche » ? Toujours dans une perspective électorale, la logique du « Front » ne met en avant qu’une différenciation : le niveau d’alliance avec le PS. A ce jeu là, on va faire immanquablement jouer au PCF le plus mauvais rôle.

Même si c’est un comble, Mélenchon [sénateur PS jusqu’en juin dernier !], mais qui n’a pratiquement pas d’élus sortants, va pouvoir pérorer, sans parler du NPA qui n’est pas encore dans le Front.

Le Parti n’a qu’une solution pour s’en sortir par le haut : partir de sa propre analyse et de nos propres positions sur les situations politiques régionales et nationale et en tirer rapidement les conséquences en matière de liste. Pour ce que je connais le mieux, la région Ile-de-France, sujet par sujet (dont les transports), comme au plan national, je ne vois pas d’autre solution que des listes de rassemblement présentées par le PCF au 1er tour [ni une liste avec le PS Huchon, ni, comme déjà en 2004, une liste de type « Front de gauche »].

J’entends bien, dans le rapport, la velléité de marquer notre identité par notre présence aux côtés de ceux qui luttent. Mais les luttes ne doivent pas être un alibi, un faire-valoir d’une stratégie d’alliances électorales. A l’inverse, c’est notre action dans les luttes qui devrait conditionner, seulement le moment venu, notre présence dans les élections.

L’ambiguïté, le blocage sont sensibles sur chaque question.

On ne peut pas défendre efficacement le service public de La Poste et mettre en échec la nouvelle loi du gouvernement, même si nous sommes les plus actifs, sur des bases et des initiatives communes avec ceux qui acceptent les directives européennes.

Pour la construction de rassemblement pour défendre les filières industrielles, qui d’autres que nous peut mettre en avant l’exigence de l’intervention publique jusqu’à la nationalisation ? Même si cela doit heurter certains partenaires d’hier ou de demain !

Conseil national du PCF du 4 septembre 2009- Intervention de Dominique Negri, fédération de l’Isère -

Le rapport parle de l’intervention du Parti dans les luttes. Enfin !

Celles du début de l’année ont montré l’ampleur du potentiel de résistance à la politique du gouvernement. Et il y aurait encore des réserves parmi les salariés de nombreux secteurs.

Mais notre responsabilité est de lancer des propositions et des propositions d’action qui portent la rupture politique nécessaire pour gagner, qui dégage la perspective politique.

Je vais prendre deux exemples :

D’abord la Poste, en m’appuyant sur l’intervention de la camarade de la section d’entreprise qui nous a livré son inquiétude sur l’absence de contenu de la campagne des « collectifs » de défense de la Poste, ce qui permet notamment au PS d’y faire oublier, entre autres, son soutien au « Traité constitutionnel européen » et au processus de libéralisation des services publics. Communistes, dans la bataille, il est déterminant que nous portions clairement des positions fondamentales comme le rejet des directives européennes, complètement délégitimées, l’objectif de maintien et reconquête des monopoles publics.

Ensuite les transports urbains. Chez nous à Grenoble, comme à Nantes, Montpellier, Mulhouse, Strasbourg, Orléans, Reims,… nos services de transports sont en passe de passer sous la coupe de Veolia, le gouvernement ayant décidé de livrer à cette multinationale la filiale Transdev de la Caisse des dépôts.

Cette privatisation de fait conduit à de nouvelles dégradations des conditions de travail et d’exploitation des réseaux, toujours plus dans une logique de rentabilité financière. C’est bien à nous PCF, à ce moment des choses, de poser la perspective du retour en régie, de la remunicipalisation des réseaux de transports et de mobiliser pour cela usagers et travailleurs. Notre expérience de contacts repris dans l’agglomération est très encourageante.

Ces exemples soulignent, s’il en était besoin, l’importance et la nécessité de l’activité du Parti à l’entreprise. Cela n’en reste pas à l’incantation dès lors que l’on y va sur un terrain de lutte politique et que l’on ne réduit pas la perspective aux échéances électorales.

A la stérilité des débats qui agitent la « gauche », à ses recompositions et ses combinaisons, opposons la raison d’être de notre parti, de stimulateur de ruptures politiques partant des luttes ! C’est comme cela aussi que nous retrouverons notre place, et qu’il découlera aussi, en fin de compte, des succès électoraux, un retour de l’électorat communiste.

L’union se construit dans la lutte idéologique à la base, non dans les tractations de sommet : il est bon parfois de rappeler cette évidence.

SOIREE REPAS CELLULE DE GAUCHY DU SAMEDI 10 OCTOBRE

soireerepaspcfgauchy.bmp 1 petit clic sur l’image…..

 

Votre nom : (oblig.)
Votre email : (oblig.)
Site Web :
Sujet :
Message : (oblig.)
Vous mettre en copie (CC)
 

LIVRY SUR SEINE |
Le blog des idées non-reçue... |
Parcours d'une jeune consei... |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | MoDem de l'Ariège
| Bernard Ramond - Pour que v...
| la republique c'est l'arrac...