Archive | 13 août 2009

STALINISME = NAZISME : UN AMALGAME PORTEUR DE TRAGÉDIES ?

Le 23 septembre 2008, le Parlement Européen a voté une déclaration faisant du 23 août « une journée européenne de commémoration des victimes du stalinisme et du nazisme ». Ainsi, les députés socialistes, Catherine Trautmann et Vincent Peillon, les verts, Daniel Cohn-Bendit et Hélène Flautre, les députés libéraux et conservateurs tels François Bayrou et Pierre Lellouche ont mêlé leurs voix avec les élus du Front National, Le Pen, Lang et Gollnisch… La date du 23 août n’a pas été choisie au hasard. Elle rappelle le pacte germano-soviétique signé le 23 août 1939 entre l’Allemagne hitlérienne et l’Union Soviétique. Choix mûrement réfléchi des parlementaires européens mais mémoire particulièrement sélective ! Le pacte de non-agression germano-soviétique, qui permettait à l’URSS d’éloigner momentanément une guerre à laquelle elle n’était pas préparée, était la réponse par les Soviétiques au traité de Munich du 30 septembre 1938. Ce jour-là, les gouvernements français et britannique signaient un traité permettant à Hitler de dépecer la Tchécoslovaquie dont le premier ministre n’avait pas participé aux négociations ! Quelques semaines plus tard, le ministre français de l’Éducation, Jean Zay, était écarté d’une rencontre officielle réunissant le gouvernement français et le ministre des Affaires étrangères nazi, Ribbentrop. Jean Zay était Juif, sa présence déplaisait aux dignitaires du IIIème Reich. D’octobre à juin 1939, une délégation militaire franco-britannique partira à Moscou discuter avec les autorités soviétiques ; cette délégation n’a aucun pouvoir : son seul objectif est de lanterner les « autorités » soviétiques. En septembre 1939, La France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l’Allemagne nazie ; les armées alliées demeurent sur la frontière sans déclencher la moindre offensive contre le IIIème Reich, laissant l’Allemagne écraser la Pologne. De septembre 1939 à mai 1940, les états-majors français et britanniques, comme l’a démontré dans son ouvrage l’historien Bédarida, préférèrent préparer des offensives contre l’Union Soviétique plutôt que de mener la guerre contre l’Allemagne : début mai 1940, les armées allemandes déferleront sur la France ! Mémoire sélective ! Nos parlementaires européens oublient comment, entre autre, la France et le Royaume-Uni organisèrent massacres et guerres coloniales (20 000 morts à Sétif en mai 1945, 80 000 morts à Madagascar en avril 1947…). « La chute du mur » fut-elle la fin de l’Histoire comme l’ont proclamé nombre de politiciens ? Quelques années plus tard, la terrible guerre des Balkans et aujourd’hui, comme en témoignent les dernières élections européennes, la montée d’une extrême-droite, violente, xénophobe anti-sociale, prouve que les choses ne sont pas si simples. Ils oublient également que pour montrer leur puissance, les États-Unis n’hésitèrent pas à utiliser la bombe atomique contre les populations civiles du Japon, à préparer le massacre de 500 000 communistes en Indonésie et l’exécution dans les années 70 d’un grand nombre de responsables communistes et progressistes d’Amérique du Sud. Mémoire sélective ! L’amalgame odieux fait dans cette déclaration rappelle la haine que suscita dès 1917 l’Union Soviétique. La Révolution d’Octobre avait ébranlé les certitudes et les pouvoirs des dirigeants capitalistes et de leurs hommes politiques. Tout fut mis en œuvre pour « écraser dans l’œuf » ce mouvement révolutionnaire dont l’objectif était de favoriser l’émancipation des femmes et des hommes et pour cela mettre en cause le pouvoir de l’argent. Le programme des communistes de 1917 était en effet particulièrement dangereux pour les possédants : « le socialisme c’est l’électrification et les soviets » affirmait Lénine. Dans la Russie industriellement sous-équipée, l’électrification était le symbole d’un développement industriel réalisé au profit de tous ; les soviets étaient une des formes de la démocratie élaborée par les travailleurs en 1905, écrasée par le tsar puis reprise dès le printemps 1917. Elle devait permettre aux travailleurs des villes et des campagnes d’avoir un droit d’intervention sur la vie économique, sociale et politique. Nous savons que ce projet a échoué. Le poids du passé autocratique de la Russie, les pressions exercées par les puissances capitalistes, les errements criminels de la direction d’un Parti Communiste d’URSS sous la férule de Staline, expliquent partiellement cet échec. Malgré tout, l’Union Soviétique a permis un développement sans précédent des forces productives de ce sous-continent, de l’accès à la culture, aux sciences, aux techniques et aux sports de dizaines de millions d’individus. Elle a joué un rôle particulièrement important dans le concours qui fût apporté pour leur Libération aux peuples colonisés d’Afrique, d’Asie et d’Océanie. Nous ne pouvons que regretter que tous ceux qui désiraient transformer la société ou améliorer le sort des plus fragiles n’aient pas choisi d’apporter leur concours même critique à cette œuvre gigantesque et aient préféré rejoindre dans l’anti-communisme la grande bourgeoisie et les forces réactionnaires. Il faut croire que l’Union Soviétique fait encore peur puisque aujourd’hui, il faut pour détruire toute espérance l’associer au régime nazi. Mémoire sélective et démarche ignominieuse ! Il n’y a rien de commun entre l’Allemagne nazie et l’Union Soviétique. L’Allemagne nazie avait pour objectif de maintenir la domination des magnats de la Ruhr, l’URSS cherchait à développer une société nouvelle fondée sur une répartition profondément différente des richesses. Quant aux massacres que prétendent dénoncer les parlementaires européens, cela rappelle quelque peu, comme nous l’avons vu, la « parabole de la paille et de la poutre » ! Tout le monde reconnaît le rôle de l’Union Soviétique dans l’écrasement de l’Allemagne nazie. En 1945, le général de Gaulle, discutant avec Staline, indiquait que les Français connaissaient la place prise par l’Union Soviétique dans la défaite du IIIème Reich. Eisenhower n’oublia jamais le rôle de la Résistance française dans le Débarquement du 6 juin ; la Résistance rassemblait; entre autre, beaucoup de communistes qui, pour presque tous, avaient refusé de dénoncer le pacte germano-soviétique du 23 août 1939. Il y a beaucoup plus grave dans cette déclaration du Parlement Européen. Elle passe en effet sous silence les fondements idéologiques du nazisme. Les politiciens de l’Allemagne nazie ne se contentaient pas comme leurs homologues français, britanniques ou nord-américains de servir les intérêts de la grande bourgeoisie financière et industrielle. Pour favoriser leur domination, ils mirent en avant la supériorité de la race blanche, des ariens. Ainsi, l’Allemagne nazie poussait jusqu’au bout la logique du capitalisme qui ne peut, pour assurer sa domination, que diviser les hommes, les opposer les uns aux autres, sélectionner les meilleurs et tenir dans l’humiliation le plus grand nombre. Ainsi, le « Mein Kampf » d’Hitler ne produisait pas d’idées nouvelles, le français Gobineau et les tenants du colonialisme avaient déjà proclamé la suprématie de l’homme blanc. En ce début de XXIème siècle, la domination de la bourgeoisie, des affairistes et du monde de l’argent-roi doit donc être bien fragile pour se réfugier dans ce prétendu travail de mémoire. Ici, comme très souvent, le devoir de mémoire n’est qu’un joug. Il permet d’oublier la Shoah et le Génocide. Il fait passer des vessies pour des lanternes et nous fait craindre le pire. Dans notre monde, bouleversé, saccagé par la crise, l’exploitation et la domination féroce de milliards d’hommes et de femmes, n’avons-nous pas besoin de repères clairs et de combattre tout brouillage ? Nous savons en effet combien ce type d’amalgame fondé sur l’Union Sacrée a été le moteur de massacres et de guerres dans l’Histoire du siècle précédent. Face à ce prétendu devoir de mémoire, nous exigeons un droit à la mémoire, une mémoire critique et contradictoire, permettant de mieux comprendre notre présent et ainsi de construire un avenir qui aurait pour fondement l’émancipation de l’Humanité. Pierre Outteryck

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APRES LES ELECTIONS EUROPEENNES, par Roland WEYL

 Une abstention majoritaire, et un basculement à droite.

 Ces deux constatations n’en font qu’une, surtout si l’on retient aussi que c’est un phénomène qui ne se limite pas à un ou quelques pays, mais affecte l’ensemble des pays d’Europe.

 Cela oblige à en faire une analyse qui se libère de toute éventuelle savante explication  autojustificative des uns et des autres pour en comprendre la vraie leçon.

 Pour cela on ne peut pas faire l’économie de ce que, en dehors d’une droite nationaliste, aucune liste n’a remis en cause le principe même de l’Union Européenne Supranationale. Le Parlement Européen étant par lui-même une institution supranationale, le seul choix qui a été offert aux électeurs a été entre une Union Européenne supranationale à objectif libéral et une Union Européenne supranationale à objet social.

 Ainsi, les citoyens des différents pays qui ne voulaient pas de cette Europe et dont l’expérience a renforcé leur sentiment de dessaisissement de leurs affaires n’avaient aucune possibilité de concrétiser leur choix, et seuls ont pu le faire ceux qui se reconnaissaient dans le nationalisme de droite, ou s’y sont hélas rabattus parce que c’était le seul qui leur offrait une alternative d’expression contre le supra-étatisme.

 Autrement dit, ces élections ont démontré l’effet négatif produit par l’absence d’offre d’une alternative d’affranchissement du supra-étatisme sur la base d’une option d’indépendance et de maîtrise nationales, antagonistes du nationalisme de droite,

 Si l’on se réfère à toute l’Histoire contemporaine, il apparaît que tout le mal est venu de ce que les Partis communistes n’ont pas joué le rôle historique qui a toujours été le leur, c’est-à-dire de militer, à l’opposé du nationalisme xénophobe et conflictuel, pour un plein exercice de la souveraineté populaire dans le respect mutuel de la pluralité différente des peuples.

 Il serait salutaire de relire le discours par lequel, à Villeurbanne en 1933, Maurice Thorez exhortait les communistes à ne pas laisser la Marseillaise et le drapeau tricolore à la droite.

 Ce fut l’âme de l’engagement majeur des communistes de tous les pays d’Europe dans la Résistance aux nazis, résistance où patriotisme et antifascisme étaient inséparables.

 Ce fut l’âme de l’engagement des communistes français, au lendemain de la Libération, pour la restauration des moyens de notre économie nationale et de leur opposition consécutive à la mise en dépendance de l’économie états-unienne qu’a été le plan Marshal, puis de leur lutte victorieuse contre le projet de « Communauté Européenne de Défense ». En même temps, leur constante lutte aux cotés des peuples opprimés par le colonialisme français et leur militantisme pour la solidarité avec l’immigration et pour la coopération entre peuples égaux et libres rendaient impossible tout risque d’amalgame avec le nationalisme de droite.

 Le délaissement de cet acquis fondamental, ayant une valeur identitaire, est d’autant plus dommageable que, loin d’être obsolète, c’est une donnée plus actuelle qu’elle l’a jamais été..

 D’abord, la notion de souveraineté nationale n’est pas une vieille notion périmée. On ne dira jamais assez qu’il s’agit simplement de la notion de souveraineté populaire intégrant le pluralisme des peuples.

 Comme concept de base, la souveraineté populaire, fondée sur l’exercice permanent du pouvoir par le truchement d’élus qui n’en sont que les instruments, ne doit pas être confondue avec le populisme, délégation du pouvoir à la démagogie d’un chef suprême, dont elle est le contraire.

 Et la souveraineté nationale est l’exercice de la souveraineté populaire à l’échelle de la Nation. Elle s’oppose au nationalisme en ce qu’elle est (ou doit être) une base d’opposition non pas aux autres nations, mais à ce que la nation soit sous une maîtrise étrangère à celle du peuple.

 On ne peut pas en avoir une vue plus claire qu’en se référant à la valeur que lui donne la Charte des Nations Unies, qui en fait une composante substantielle de la légalité internationale qu’elle institue.

 Quand son Préambule commence par « Nous Peuples des Nations Unies….avons décidé d’unir nos efforts….En conséquence, nos gouvernements ont signé la présente Charte », c’est 1) par l’utilisation de la première personne (« Nous »), la proclamation de la primauté des peuples (de leur souveraineté) et de ce que leurs gouvernements ne sont que les instruments de son exercice. C’est la proclamation de la souveraineté populaire à l’échelle mondiale. 2) par l’utilisation du pluriel, le constat qu’il  n’y a pas UN peuple mondial mais des peuples différents répartis sur des territoires qu’ils sont seuls compétents pour administrer dans le respect mutuel de leurs compétences territoriales respectives. C’est la consécration de l’indissociabilité entre universalité et pluralité, impliquant la dimension nationale, égalitaire et multiple, de la souveraineté populaire.

 Il y a là un progrès historique de civilisation. Le problème est que ce n’est à ce jour qu’une proclamation, car tout est fait pour faire ignorer ou oublier, précisément en raison du renversement de logique que cela constitue. C’est pourquoi aussi sa mise en réalité est conditionnée par le combat des peuples. 

 Et cela vaut évidemment pour l’Europe  Il n’y a pas UN peuple européen mais des peuples en Europe. En cela, les tentatives de prêcher des « Etats Unis d’Europe » selon le modèle des Etats-Unis d’Amérique sont dénuées de toute validité. En effet, même s’il y a des différences régionales entre les Etats du Sud et du Nord, les Etats-Unis d’Amérique ne sont guère que des subdivisions administratives, une sorte de décentralisation d’un Etat national unique, où existent certes des différences communautaires, mais transversales, et où les Etats ne résultent pas de la répartition géographique de l’exercice de leur compétence territoriale par des peuples différents, alors qu’en Europe, il est clair qu’il en est tout autrement, les Etats s’étant historiquement constitués en fonction du passé identitaire de chaque peuple, dont cela a dialectiquement contribué à renforcer l’identité.

 Il en résulte que s’il serait stupide et irréaliste de combattre toute idée de coopération des peuples d’Europe, comme ayant une solidarité (une sorte de dénominateur commun continental), ce ne peut pas être en les contraignant à se fondre dans une identité européenne unique, artificielle et négatrice de leurs identités différentes, leur soustrayant le pouvoir au profit d’organes lointains et étrangers, mais dans le respect libérateur et productif des principes de la Charte des Nations Unies « Nous peuples Unis des Nations d’Europe ».

 La Charte d’ailleurs prévoit que les peuples peuvent constituer des organisations régionales, mais dans le respect de ses principes. Cela signifie que cela doit être sur la base de la maîtrise de chaque peuple sur ses affaires, dans le respect mutuel de leurs identités et souverainetés respectives, et essentiellement pour tisser entre eux des relations mutuelles.

On ne soulignera jamais assez qu’on ne peut coopérer que si on est multiple, car une unité ne coopère pas avec elle-même, pas plus qu’une unité ne peut avoir de respect mutuel avec elle-même.

 Il doit être clair que dans les relations internationales, qui doivent être réellement « inter-nationales », c’est-à-dire entre nations, l’organisation régionale doit être un plus, celui de relations régionales s’ajoutant aux relations mondiales, mais toujours dans le cadre de l’exercice par chacun de sa libre et égale souveraineté coopérante.  Or tout ce qui est supranational est un moins, puisque cela retire à un peuple une partie de sa souveraineté.

 Le mot de Jaurès n’est pas périmé qui disait qu’un peu d’internationalisme éloigne de la patrie et que beaucoup d’internationalisme y ramène ?

 Une Europe par en haut (« verticale ») ne peut être qu’une Europe de droite, et une Europe  « de gauche » ne peut être qu’une Europe par en bas (« horizontale »). Seule une vue claire de cette alternative peut être la base oppositionnelle d’une participation contradictoire à une Europe d’en haut et le donner à voir, en offrir l’objectif, peut prendre un sens, mais faute de cela il est compréhensible que les peuples n’y en voient  pas.

 Le paradoxe est que ce vide est celui que les partis communistes avaient et auraient vocation de remplir, et l’enseignement des élections européennes doit être qu’il est urgent qu’ils retrouvent leurs sources, pour les Français celle de Babeuf, des auteurs de l’Internationale, de la Commune de Paris, pour les Tchèques celle de Jean Huss, pour les Italiens celle de Garibaldi, etc… Il est urgent de se rappeler qu’il n’y avait rien de chauvin et de nationaliste quand Vaillant–Couturier lançait « Nous continuons la France », quand Aragon, évoquant Gabriel Péri a écrit que l’Internationale continuait la Marseillaise, quand en 1961 à la dernière conférence mondiale des Partis communistes, Maurice Thorez vantait l’indépendance de chaque Parti dans sa relation avec tous les autres, dans la prise en compte de leurs différences d’attaches et d’ambitions et d’obligations nationales. Et il n’est pas indifférent que, alors, l’une des brochures des écoles de base du parti se soit appelée « classe et nation ».

 Des émigrés de Coblenz contre les sans-culotte de Valmy, à la trahison des trusts et à leur « plutôt Hitler que le Front populaire », notre peuple n’a-t-il pas constamment vérifié qu’à chacune de ses périodes d’avancée dans la conquête de la maîtrise de ses affaires ses maîtres en voie de leur dépossession sont allés chercher le secours de la coalition des sans-patrie. Et n’est-ce pas encore plus vrai à une époque où contre le capitalisme mondialisé substitué à la bourgeoisie d’antan, le front de classe s’est déplacé du prolétariat aux peuples entiers ?

 La crise du PCF tient à la victoire idéologique de ses adversaires de tous bords qui se sont évertués à le travestir en section du Parti soviétique, mais il est de fait que toutes les grandes pages de son histoire ont été marquées par l’indissociabilité du combat révolutionnaire et du combat pour l’indépendance nationale, la maîtrise de ses affaires par notre peuple, fraternellement avec tous les autres.

 Il est de fait que l’éventail des options offertes aux électeurs pour les élections européennes  étaient entre une Europe sociale ou libérale mais en tout cas supranationale et dessaisissant les peuples de leurs affaires et une revendication nationaliste de l’indépendance nationale rétrograde, exclusive de souveraineté populaire, mais qu’il n’y en avait aucune qui relevât le drapeau unissant les couleurs de la nation, de l’internationalisme et de la révolution.

 Il n’est pas possible de faire l’impasse sur la relation possible entre ce manque et le caractère massif des abstentions. Alors peut-être mesurerait-on que ce ne sont pas seulement les communistes qui s’en sont mutilés, mais le peuple qui en est devenu orphelin, alors que tout démontre qu’il en a besoin, que ce rôle reste à assumer, et que c’est celui, naturel et consubstantiel d’un Parti communiste.

R.WEYL,  juin 2009

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