Archive | mai 2009

LE PAVE : Journal de la Cellule Joliot Curie – AVRIL/MAI 2009

Sans la mise en page

Le toutou de l’Otan 

Le 60ème sommet de l’alliance atlantique s’est tenu à Strasbourg les 3 et 4 avril derniers. L’événement principal était, bien sûr, la présence du nouveau président américain Barack Obama. Les 28 chefs d’état présents avaient pour ambition de tourner une page de l’histoire de l’alliance. Tous étaient soucieux de manifester leur convergence de point de vue avec Washington.

Tous s’entendent à dire que
la Russie est un partenaire incontournable de l’OTAN. Rappelons que l’OTAN a été créée en 1949 pour contrer L’URSS pendant la guerre froide. Mais on peut se demander pourquoi, 18 ans après la chute du bloc soviétique, cette alliance est toujours là. Selon les officiels, l’OTAN lutte contre le terrorisme et les trafics en tous genres.

 Cependant, jetons un œil au conflit en Afghanistan, qui fait sûrement plus de morts qu’il ne sauve de vies. La situation n’a jamais été aussi critique, les talibans reviennent en force et dominent de plus en plus les régions afghanes.

De plus, lors de ce sommet,
la France a officiellement rejoint à nouveau le commandement militaire de l’OTAN. Ce même commandement qu’elle avait quitté sous De Gaulle. Alors, pour quelles raisons Nicolas Sarkozy a-t-il souhaité le réintégrer? Il ne faut pas se voiler la face, l’histoire a montré que l’Angleterre était le premier pied à terre des états unis. On peut dire que sous
Sarkozy,
la France en est le second. 
Baptiste Tutin Presse à scandale, ou journal d’information Y en a marre des faits divers! 

Meurtre, viol, vol, cambriolage, mais aussi conduite en état d’ivresse, bagarre, ipm. etc.…Tout est bon pour vendre un journal…Faut que ça saigne…. Deux pages complètes en moyenne dans la presse locale :  Cela vaut il autant d’espace? N’y a-t-il pas autre chose à dire en termes d’information? Alors que la colère gronde, que le peuple souffre de plus en plus du chômage, de la misère et de ses conséquences, alors que certains «patrons voyous» licencient avec l’argent de l’état, notre argent… Alors que d’autres, amis de Sarko, sont amnistiés. 

Hé bien oui! A Saint Quentin, dans nos villes, les plus petits font la «Une». On nous démontre régulièrement que délinquance rime avec pauvreté, avec ouvrier, avec quartiers populaires, car il ne faut pas s’y tromper, ce n’est pas la grande bourgeoisie qui fait quotidiennement cette «Une». Ne soyons pas dupes non plus: dans une ville dirigée par l’UMP, comme au niveau national, l’utilisation de la peur et la mise en avant de l’insécurité est une pratique pour masquer les vrais problèmes. Il s’agit bien d’une technique électoraliste liée au pouvoir en place. Alors que nous subissons de plus en plus d’atteintes à nos libertés, que les lois se durcissent (Quoique…pas pour tout le monde…), aujourd’hui, la moindre erreur ou le moindre faux pas devient un délit, parfois de manière injustifiée.  Vous pouvez vous retrouver en un rien de temps à passer la nuit au poste, être convoqué en justice, ou en prison, et croyez moi, au final ils ont toujours raison. Vous avez en plus droit à votre portrait dans la presse.  Concurrence oblige, pour faire de bons articles, il faut surfer sur la peur, et avoir de bonnes relations avec la police. Un travail «vite fait et bien fait», la guerre des «Unes» est en route. 

Rien de plus facile : un petit texto entre policiers et journalistes, l’affaire est dans le sac, une visite le lundi matin au poste de police ou une journée complète au tribunal, et le tour est joué. Il n’y a plus qu’à rédiger quelque chose de bien «croustillant». Le plus grave, c’est qu’à travers certains articles, au mépris de la présomption d’innocence, on nous montre quelqu’un du doigt, on condamne une famille, un père, une mère, un jeune, peut-être votre enfant… Mais attention c’est toujours de «source sûre».  Dans certains articles, on dévoile des contenus d’auditions de mineurs par la police avant tout jugement, des infos de «source sûre», mais anonyme bien sûr. Chacun peut dénoncer, se venger…Et en cas d’erreur du journaliste, il n’y a pas de démenti. On peut se demander quels liens unissent la police à une certaine presse locale à Saint-Quentin.  Mais que font les «vrais journalistes»? 

Ceux qui ont une certaine déontologie, qui pensent qu’un article s’écrit après une enquête solide, sur des faits avérés et sans piétiner la dignité des personnes.  Je ne mettrai pas tout le monde dans le même sac : il existe des policiers corrects qui font leur travail, et des journalistes réglos. Je pense aussi que dans les rédactions de la presse locale ou nationale, on fait pression pour la mettre au service du capital et de la grande bourgeoisie. Les journalistes subissent également la précarité de l’emploi ou les risques de mutation, etc.… Mesdames, messieurs les journalistes, résistez, ne vous laissez pas dévoyer de votre métier! J’aimerais bien ouvrir le matin, dans ma ville, un vrai journal d’information. Corinne BECOURT 

L’intérim et
la Crise
 
Quoi de plus normal que de se poser des questions en tant qu’intérimaire ??? Nous, jeunes en situation précaire, qui cherchons à nous installer dans une vie, qui rêvons peut-être d’acheter une belle maison, une belle voiture, ou tout simplement de nous stabiliser dans un emploi, aimerions beaucoup le faire sans vivre de crédits et connaître les fins de mois difficiles. C’est la crise, dit-on !!! 
La Picardie enregistre un des plus forts taux de recours à l’intérim: 3,9% au dessus de la moyenne nationale.  
Sur le bassin Saint-Quentinois, les grandes entreprises traitent les intérimaires comme des pions qui sont à leur merci. Elles n’hésitent pas à les bouder dès que le mot CRISE pointe le bout de son nez. En quatre mois, presque 800 personnes se sont retrouvées sans emploi. 

 Le taux de chômage dans notre ville, le plus lourd de toute
la Picardie, approche officiellement les 12%. Ce chiffre exclut bien entendu ceux qui sont radiés des listes de l’ANPE, les non-inscrits, les personnes en formation et les intérimaires qui font des missions de court terme.
A quand les vrais chiffres? Qu’attend le gouvernement pour débloquer cette situation catastrophique?!! Le souci de la plupart des gros patrons semble de s’enrichir aux dépens de leurs salariés, en oubliant que ceux-ci font vivre l’entreprise.  Il serait judicieux de redistribuer l’argent attribué par l’état de manière équitable pour la bonne santé de l’économie et de l’entreprise. Je dénonce aujourd’hui toutes les entreprises comme Soprocos , Fapagau , Hazmeyer , MBK, et la liste serait longue! Ce sont des millions de bénéfices qui arrivent dans les poches des gros actionnaires.  Allez-vous nous mentir encore longtemps? Nous ne sommes pas des enfants à qui on fait croire au Père-Noël !!!!  Ces entreprises sont réellement en capacité d’embaucher, mais les grands patrons capitalistes voient tout autrement et renvoient lâchement tous les intérimaires. La précarité de ce statut est réelle !!! Travailler cinq mois consécutifs afin d’obtenir quelques mois d’allocation au chômage est difficile. Ensuite, il ne reste que le RSA…Il faut savoir que le Sénateur Maire Pierre André et l’ancien ministre du travail, du dialogue social, de la famille et de la solidarité Xavier Bertrand, ne se préoccupent absolument pas de cette classe ouvrière qui aimerait pouvoir vivre dignement ! Pour remédier à cette situation, on doit s’adresser à l’ANPE. Parlons-en. L’agence donne des rendez-vous sans buts, propose des formations pour influencer les statistiques et faire reculer les chiffres du chômage. 

Mobilisons-nous, c’est en continuant la lutte que nous, victimes du déclin social, pourrons faire plier ceux qui nous plongent dans des abymes de la pauvreté. Rappelons que la grève est un droit et qu’il ne devrait pas exposer les intérimaires à une fin de mission.

Exigeons que la mission d’intérim soit d’une semaine minimun, ne plus faire le pion en  allant travailler une journèe puis retourner chez soi.  Messieurs les actionnaires et membres du gouvernement, arrêtez de spéculer et passez à l’action, car nous avons faim de vie. Tant que le gouvernement ne tiendra pas compte de notre colère, il ne faut pas lâcher !!! 

Nous jeunes et moins jeunes au sein du parti communiste nous mobilisons pour vous et vos familles , nous ne resterons pas là à croiser les bras: tant que le gouvernement ne tiendra pas compte de notre colère , nous ne lâcherons rien !!! Et oui, toi qui veux lutter, rejoins-nous pour exprimer ton désaccord et montrer que ta parole peut compter .

Loic Le Gentil

  Attaques sans précédent  pour la prise en charge de vos enfants.  Aujourd’hui animateurs, éducateurs, enseignants, militants de l’enfant sont en grand désarroi devant les annonces gouvernementales qui se sont faites sans concertation avec les principaux intéressés. Vos enfants fréquentent l’école : de la maternelle à l’université les attaques n’ont jamais pris une telle ampleur (graves menaces sur la maternelle, suppression de postes, réforme de la formation, démantèlement de la formation universitaire, enseignants précarisés,).  Vos enfants fréquentent les colonies de vacances, centres de loisirs peut-être ont-ils eu la chance de partir en classe de découverte avec les Francas, les CEMEA,
la JPA ?… 
Aujourd’hui c’est 25% du budget supprimé et 70% des postes d’enseignants, travaillant au sein de ces associations, qui disparaissent. (Risque de fermeture des centres de Larmor -plage ou de
la Jumenterie qui accueillent les Axonais en classe de découverte.) Vos enfants sont pris en charge par des éducateurs ? Ces éducateurs bénéficient aujourd’hui de deux semaines de congés supplémentaires pour leurs horaires annuels (travail le week-end et les jours fériés). Aujourd’hui le gouvernement prévoit de leur supprimer cet « avantage ».
 
Du côté de nos responsables politiques, on justifie bien évidemment ces réformes pour des raisons économiques, mais derrière cela se cachent aussi des raisons purement idéologiques : les professionnels de l’enfance sont attaqués pour les valeurs qu’ils défendent au sein de leur corporation ou de leurs associations : des valeurs d’engagement sur la laïcité, la liberté, l’égalité et la solidarité… Qui sont pourtant les valeurs (affichées!) de notre République. Professionnels, usagers, parents, la jeunesse au grand complet… Affirmons que l’on ne peut faire l’économie de l’éducation et du bien être de l’enfant dans ce pays. Si ces réformes sont mises en œuvres, nous ne mettrons pas longtemps à en récolter les fruits gâtés. Etudiants IUFM mobilisés : www.iufm02mobilise.blogspot.fr 

Association des organismes d’éducation complémentaire : sauvonsleducation.fr   

                                                                                                                Aurélie PLE Une autre politique face à la crise !!! «Aujourd’hui quand il y a une grève en France plus personne ne s’en aperçoit»N.SarkozySa visite à Saint-Quentin a bloqué la ville et l’économie locale durant une journée, pour 1 heure de meeting ! Selon Pierre André, cela n’a coûté qu’un café sans sucre et un peu de personnel municipal. 400 000 euros selon Dossière ! Et on nous demande de nous serrer la ceinture… LES GRANDS MEDIAS NE JOUENT PAS LE JEU !! 

Ce meeting a fait
la Une de tous les journaux télévisés. Le président devait faire une grande annonce. Ses conseillers ont dû oublier de la glisser dans son discours ! L’événement a pourtant monopolisé 5 à 7 min d’antenne sur tous les JT. En revanche, l’information sur les 800 manifestants n’a occupé que 10 secondes d’antenne. Dans cette manifestation, des conseillers municipaux ont été frappés, et 14 personnes interpelées pour avoir jeté des pétards. 
Le constat est le même au meeting de Châtellerault quelques semaines plus tard. 1000 personnes se sont rassemblées à Saint-Quentin le 1er mai, et entre 500000 et 1 200 000 dans toute
la France. « Echec des syndicats et de la mobilisation » d’après le gouvernement et les médias…Pour le seul exemple saint quentinois, nous étions à peine 50 personnes lors de ces rassemblements il y a quelques années ! On peut donc parler de propagande et de censure, puisque les médias et l’état minimisent toutes les actions sociales, pourtant particulièrement fortes.
 Des milliers de salariés, aussi bien dans le privé que dans le public, sont engagés dans la lutte : 
• Chez EDF GDF : on rallume les compteurs des prétendus mauvais payeurs, victimes de la crise, on coupe sur certains secteurs. • Chez Continental, Good Year, Caterpillar…Les employés défendent leur dignité, leur vie et leur métier. • Les Universités (76 depuis le début de l’année) sont bloquées, bien que le gouvernement et les médias le nient. • Les IUFM et l’éducation nationale défendent tout simplement l’avenir de vos enfants.  D’autres secteurs d’activités sont impliqués : • Les transports en commun dans les grandes villes • La recherche et
la Santé • La poste •
La SNCF • Docker • Les professions libérales • Les pêcheurs • Les agriculteurs • Les cadres • Les stagiaires • Les intermittents du spectacle • La filière Animation (cf. Article sur les enfants) • L’administration pénitentiaire 
L’union fera notre force !   Je vous donne RDV le 13 juin 2009 pour montrer que nous existons à notre président, et que nous sommes solidaires. Il est temps d’imposer une autre politique face à la crise !!! 

D.D

Cherchez l’erreur 

« Oui, le pouvoir d’achat a baissé » (Xavier Bertrand, JDN, 15-12-2007) 

Salaire de Xavier Bertrand lorsqu’il était ministre:  15 683,69 euros par mois d’indemnités [1] +  indemnité de représentation qui s’élève à 6 223 euros[2] soit 21 906,69 euros par mois. 

Combien désormais en tant que Secrétaire Général de l’UMP, Député de l’Aisne, membre du Communauté d’Agglomération et maire-adjoint ?

Pauvre Xavier, la crise t’a aussi frappé !

2. Bilan de l’année 2008 de Pierre André en tant que Sénateur : 4 dépôts de loi en tant que co-signataire[3].

Depuis 2004, une seule question orale à un rapport avec Saint-Quentin ! Aucune n’a de lien avec la région Picardie[4].

Pierre André perçoit plus de 11.015,32 euros par mois (salaire de sénateur 6 952,91 euros et son indemnité de 4062,41 euros comme président de la communauté d’agglomération)

 « Tout n’est pas rose à Saint-Quentin. A part du saupoudrage, il n’y aucune politique de quartier » (Freddy Grzeziczak, Courrier Picard, 2007)

Qu’il est loin le temps où Freddy dénonçait le bilan antisocial de la municipalité.

Les mauvaises langues (que nous ne sommes bien entendu pas) penseront que le prix de la trahison de ses convictions de gauche valait 2700 euros, soit le montant de son indemnité d’élu de droite.

De plus, à force de retournement de veste, Freddy s’y perd. Interrogé par un journal local sur l’adhésion de
la Turquie à l’Union Européenne, celui-ci gêné aux entournures, fait une réponse de Normand : « p’têt ben qu’oui, p’têt ben que non »… avant de rappeler dix minutes plus tard le journal afin de donner la réponse de son maître : « non, c’est non ».

Etre de droite, ça ne s’invente pas (et de gauche non plus !)  Olivier TOURNAY

Un pavé dans la plage !

Selon une enquête de l’Aisne Nouvelle[5], les animateurs de la plage de Saint-Quentin (la fausse, celle du centre-ville) ont le privilège de gagner, en travaillant à temps plein, 80% du SMIC[6], soit 4,50 euros de l’heure !

Est-il légal de rémunérer un travailleur en dessous du salaire minimum ? Hélas oui. Ceci est d’autant moins acceptable lorsque c’est une collectivité qui est l’employeur.

Il a fallu une intervention du PCF en Conseil municipal pour que le Sénateur-Maire Pierre André daigne accepter que les animateurs soient rémunérés à un vrai salaire minimum. Il déplore tout de même cette nouvelle situation car les payer à 80% permettait d’embaucher plus de monde. En partant de ce raisonnement, aurait-il fallu les payer à 50% pour en embaucher deux fois plus ?

Pour le PCF, chaque travailleur doit gagner décemment sa vie et cela doit impérativement et immédiatement passer par l’augmentation de 300 euros des salaires.

Olivier TOURNAY


[1] Source : Florence Dépret, conseillère en communication de Xavier Bertrand

[2] Source Vincent Quivy, Abus de pouvoir (Editions du moment, septembre 2007)

[3] Source : senat.fr

[4] Source : senat.fr

[5] Les plagistes payés une misère, 8 août 2008

[6] SMIC : Salaire MINIMUM interprofessionnel de croissance 

26 MAI-MANIF A 18H Place du 8 Octobre à St-Quentin

Dans le cadre de la journée d’actions nationale et à l’appel des syndicats

Manifestation

 CE JOUR

 à 18H

 place du 8 Octobre à Saint Quentin

Journée de mobilisations décentralisées le 26 mai et grande journée de manifestations le 13 juin

Communiqué des huit organisations syndicales CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, FSU, Solidaires, Unsa 


  Le 1er Mai 2009 a été une journée historique tant en raison de l’unité des huit organisations syndicales, qu’en raison de l’ampleur de la mobilisation au travers de plus de 280 rassemblements dans toute la France.

Troisième mobilisation à l’appel des huit organisations syndicales en quatre mois, ce 1er mai témoigne d’un enracinement de la mobilisation et de la détermination des salariés, demandeurs d’emploi et retraités à exprimer leurs revendications et à obtenir des réponses. Le gouvernement et le patronat auraient tort de les traiter par le déni et le mépris, alors que la crise, le chômage, les licenciements, les suppressions d’emploi et les politiques de fragilisation des services publics les percutent de plein fouet.

C’est pourquoi les organisations syndicales appellent solennellement le gouvernement et le patronat à prendre en compte l’ampleur de ces rassemblements qui expriment inquiétude, désarroi et profond sentiment d’injustice. Sur la base de leur déclaration commune du 5 janvier, elles préciseront, dans les prochains jours, des propositions sur lesquelles elles attendent des réponses rapides du gouvernement et du patronat.

Les huit organisations syndicales appellent les salariés à faire du 26 mai 2009 une journée de mobilisations décentralisées dans des modalités diverses en fonction des réalités locales et visant à la participation du plus grand nombre.

Elles soutiennent les manifestations syndicales européennes de la mi-mai.

Les huit organisations syndicales appellent aussi à une grande journée de manifestations dans toute la France le 13 juin 2009.

Paris, le 4 mai 2009.

Greve nationale du Secteur Social et Médico-social

Le 19 mai les personnels des secteurs social et médico-social était en grève à l’appel de leur organisations syndicales CGT / FO / Sud et UNSA.

A albi les salariés des Papillons blanc du Tarn ont manifester devant la maison des organismes familiaux et l’après-midi c’est devant la Préfecture que plus de 500 salariés des services sociaux et médico-sociaux se sont rassemblés devant la préfecture pour protester contre les attaques sur le projets commun de révision de la Convention Collective Nationale de 1966 remis par les employeurs ( syndicats SOP – SNASEA – FEGAPE). Ce sont 113 pages de provocations qui ont été remis aux représentants du personnel.

Quelques exemples :
- Suppression du paiement des 3 jours de carence de la sécurité sociale en cas de maladie
- Suppression des congés d’ancienneté
- Suppression totale des congés payés annuels supplémentaires, pour les services généraux et administratifs et réduction des 18 ou 24 jours (suivant le cas) à 5 jours ouvrés pour les services éducatifs et de soins)
- limitation de la majoration d’ancienneté à 15 % (1% an sur le 15 ans)
- Suppression de la prime de sujétion (8%)…etc…

Ces salariés subissent une attaque sans précédent, une inadmissible atteinte aux droits acquis.

Eric Jalade Secrétaire départemental du PCF Tarn et José Hernandez responsable du secteur Entreprise -lieu de travail du PCF ont apporté leur soutien aux salariés et ont indiqué aux représentant syndicaux qu’ils porterais à la connaissance des députés et sénateurs communistes leurs revendication afin que le gouvernement soit interpellé lors des séances prévus à cet effet à l’assemblée nationale.

Des nouvelles de la Palestine

Compte rendu de la délégation de 108 élus de l’Association Nationale des élus communistes et Républicains et civils partis en PALESTINE du 10 ou 15 avril 2009.

Ce groupe permet « aux passeurs de paix » de faire état de leur compte rendu et initiatives à prendre pour développer une conscience de solidarité en France sur le sujet, mais aussi d’offrir des perspectives politiques concrètes à court et long terme.

Voici l’appel commun des 108 :

« Nous sommes 108 à nous être rendus en Israël et en Palestine du 11 au 15 avril pour participer à «Un Avion pour la Paix», à l’initiative de l’ANECR et de l’AJPF1. Parmi nous 85 élus nationaux et territoriaux (sénateurs, conseillers municipaux, régionaux et généraux, maires…) accompagnés de représentants du monde politique, syndical et associatif, de journalistes, dont le directeur de l’Humanité, Patrick le Hyaric et d’une équipe de télévision, du cinéaste Robert Guédiguian, du photographe Pierre Trovel et d’un documentariste.
Notre délégation est ainsi représentative d’une grande diversité de territoires, répartis dans toute la France, et de plusieurs sensibilités de gauche.

Après le massacre de Gaza, nos objectifs étaient de :
porter au peuple palestinien la solidarité qui s’était exprimée avec force en France pendant l’agression de l’armée israélienne,
rencontrer des citoyens palestiniens et israéliens qui ont en commun l’attachement aux droits humains et à la paix au Proche-Orient sur le principe «deux peuples, deux Etats»,
susciter de nouveaux projets de coopération avec des collectivités et des camps de réfugiés palestiniens, et donner une nouvelle ampleur aux partenariats déjà existants.

Nous avons eu de multiples rencontres, notamment avec l’Autorité palestinienne et des pacifistes israéliens à Ramallah et Tel Aviv, mais l’entrée à Gaza nous a été refusée. Nos visites à Jérusalem, Nazareth, Bethléem et dans les camps de réfugiés, l’expérience que nous avons vécue sur le terrain et nos observations personnelles nous conduisent à faire part de notre profonde indignation.

En effet, comment accepter la poursuite de la colonisation, planifiée à tous les niveaux par les autorités israéliennes, en Cisjordanie et à Jérusalem Est, qui remet en cause de fait la création d’un Etat palestinien avec sa continuité territoriale ?
Comment accepter que des milliers d’habitants de Jérusalem, parce qu’ils sont arabes, voient leur maison détruite par les autorités israéliennes ?
Comment accepter le Mur de la honte qui contribue à l’installation d’une véritable situation d’apartheid et viole le droit élémentaire des Palestiniens à circuler ?
Comment accepter le blocus de la bande de Gaza?
Comment accepter l’emprisonnement de 11000 militants politiques palestiniens, dont le tiers des membres du Parlement ?
Comment accepter le refus du droit au retour pour les 9 millions de réfugiés palestiniens?

Devant cette situation intolérable, nous avons décidé d’appeler à :
peser sur le gouvernement français, le Parlement et le Conseil européens pour que l’Accord d’association entre l’Union européenne et Israël soit suspendu tant que cet état viole le droit international et les droits de l’homme ;
mener une grande campagne de témoignages et d’actions pour mettre un terme à l’occupation et créer un état palestinien souverain, aux côtés de l’Etat d’Israël ;
multiplier les projets de coopération entre collectivités françaises et villes et camps de réfugiés palestiniens.

Nous appelons les élus et les citoyens de France et de l’Union européenne à mener ensemble ce combat pour une paix juste et durable en Israël et en Palestine, le respect du droit international et du droit à la justice et à la liberté pour le peuple palestinien.

Jérusalem, le 15 avril 2009

Pour soutenir cet appel
anecr@elunet.org ou Ftuil.montataire@wanadoo.fr »

HAUSSONS LE TON, LE 26 MAI 2009 ! Communiqué syndicats cheminots

Grève unitaire à la SNCF le 26 mai : pour gagner plus

Fédérations Syndicales de Cheminots

CGT – UNSA – SUD-Rail – CFDT

HAUSSONS LE TON, LE 26 MAI 2009 !

Les salariés de tout le pays n’entendent pas payer les conséquences de la crise économique et sociale provoquée par des financiers et industriels cupides et sans scrupule. Ils l’ont montré le 29 janvier, le 19 mars et le 1er mai dans des mobilisations de grande ampleur soutenues par plus de 70% de la population.

Le gouvernement a le devoir de développer les services publics et d’impulser une amélioration des conditions sociales des salariés pour amortir les effets de la crise et créer les conditions de la relance économique. A contrario, c’est par le désengagement financier, les suppressions de postes dans la fonction publique et le gel des salaires qu’il répond aux seules exigences du patronat et des organismes financiers.

A plusieurs reprises, le Président de la république a dû sortir de sa réserve et faire quelques concessions à minima pour tenter de désamorcer le mécontentement. Les 8 organisations syndicales rassemblées autour d’une plate forme revendicative commune ont jugé ces annonces très insuffisantes au regard de la  situation sociale et des exigences portées par les salariés.

Les organisations syndicales CGT – CFDT – FO – CFTC – CGC – FSU – UNSA et Solidaires appellent à faire grandir cette mobilisation et décident d’un nouveau rendez vous revendicatif interprofessionnel le 26 MAI 2009 par une journée de mobilisations décentralisées.

Dans le prolongement des journées du 29 janvier et du 19 mars, qui ont vu près de 45% de grévistes à la SNCF, les fédérations syndicales de cheminots CGT – UNSA – SUD-Rail – CFDT ont déposé une Demande de Concertation Immédiate le 4 mai 2009.

Depuis plusieurs mois et à marche forcée, la direction de la SNCF restructure et réorganise l’entreprise publique fragilisant son unicité et son caractère intégré. Depuis 2002, ce sont près de 20 000 emplois qui ont été sacrifiés sur l’autel de la rentabilité et de la productivité. La notion de service public est reléguée à nos seules missions de transport de voyageurs de proximité TER ou Transilien. Le Fret qui a servi de terrain expérimental de la restructuration globale envisagée par nos dirigeants, se trouve dans une situation économique catastrophique. La stratégie initiée par le Président de la SNCF et son COMEX génère des dégradations du pouvoir d’achat et des conditions de travail pour tous les cheminots.

Se servant de la crise, comme bien d’autres patrons, le Président PEPY va certainement faire avant l’été l’annonce d’une révision du budget qui va amplifier cette situation. Refusant de reconnaître les conséquences déplorables de la politique conduite au sein de l’Entreprise et particulièrement au fret, ce sont une fois encore les cheminots qui devraient faire les frais d’erreurs stratégiques majeures. Au lieu de prendre en compte les réelles difficultés rencontrées par les agents, c’est par une véritable provocation que la Direction de la SNCF entend réduire encore nos droits sur les « facilités de circulation ».

La Direction SNCF poursuit sa politique : Suppressions massives d’emplois, déréglementation, précarisation des salariés et externalisation des missions ayant des conséquences dramatiques sur les conditions de vie et de travail des cheminots et sur le service public ferroviaire. L’Etat s’octroie encore le droit de prendre des dividendes à hauteur de 183 Millions d’euros, véritable scandale au regard des milliards versés sans contrepartie aux industriels et aux banques.

Les Fédérations Syndicales reçues le 7 mai dans le cadre de la Demande de Concertation Immédiate unitaire, se sont vu signifier une fin de non recevoir. La Direction semble ne vouloir tirer aucun enseignement des dernières mobilisations. S’abritant derrière le caractère interprofessionnel des précédentes actions, la Direction de la SNCF fait mine de ne pas entendre le mécontentement grandissant exprimé par les cheminots.

Face au refus de la Direction d’ouvrir de réelles négociations et de répondre aux exigences et revendications légitimes des cheminots, les 4 Fédérations Syndicales représentatives du personnel de la SNCF se sont réunies en interfédérale le 15 mai 2009. Elles ont décidé dans ce contexte de déposer un préavis de grève unitaire pour la journée du 26 mai 2009, en cohérence avec la plate forme revendicative commune interprofessionnelle, pour exiger :

-Le développement du Service Public Ferroviaire SNCF ;

-Le maintien du caractère intégré et de l’unicité de la SNCF ;

-Une autre politique de l’emploi, passant par le développement des effectifs au cadre permanent, le respect du dictionnaire des filières et de la réglementation du travail ;

-L’ouverture immédiate de négociations salariales avec la revalorisation de la valeur du point et l’augmentation du pouvoir d’achat des pensions ;

-La non augmentation du prix des réservations et des mesures sur les facilités de circulation permettant d’améliorer les conditions de transport des cheminots actifs, retraités, de leur famille et des salariés des CE/CCE.

Dans le cadre de ce préavis, si aucune réponse n’est apportée aux exigences exprimées par les cheminots, les Fédérations Syndicales CGT – UNSA – SUD-Rail – CFDT appelleront tous les cheminots à s’inscrire massivement dans l’action interprofessionnelle par la grève de 24 heures(*) le mardi 26 mai 2009 et à participer aux manifestations.

Paris, le 15 mai 2009

(*) le préavis unitaire couvre la période du lundi 25 mai 2009 à 20h00 au mercredi 27 mai 2009 à 08h00.

NON à l’UE des monopoles et du militarisme !

Elections européennes : déclaration commune de 21 partis communistes 

NON à l’UE des monopoles et du militarisme !


Traduction AC/EDT pour vivelepcf

Salariés, travailleurs indépendants, artisans, petits agriculteurs, femmes, jeunes, nous nous adressons à vous à l’approche des élections européennes de 2009.

Travailleurs, petits agriculteurs, syndicalistes, militants du mouvement pour la paix, du mouvement des femmes, du mouvement des jeunes, pour les droits démocratiques, pour les libertés, de la solidarité internationale, militants des mouvements contre les traités de l’UE et l’OTAN. Nous partageons la vision d’une société délivrée de l’exploitation de l’homme par l’homme, de la pauvreté, des injustices sociales et des guerres impérialistes. Nous nous retrouvons dans cette campagne pour une Europe de prospérité pour les peuples, de paix, des droits démocratiques et sociaux, une Europe qui n’a rien à voir avec l’UE du capital et de la guerre.

Vous nous connaissez, vous pouvez nous faire confiance. Nous nous sommes retrouvés dans les luttes communes: dans les grèves et dans les mobilisations contre la stratégie de Lisbonne, pour des emplois stables avec statut, contre la privatisation des services publics, pour l’éducation et la santé gratuites et publiques, contre les guerres impérialistes et l’occupation de la Palestine, de l’Irak, de l’Afghanistan et de la Yougoslavie. Dans les luttes pour la défense des libertés démocratiques et des droits des immigrés. Nous nous tenions côte-à-côte dans les manifestations des jeunes et des étudiants, des mobilisations d’agriculteurs. Nous avons lutté pour la victoire du NON aux référendums qui ont eu lieu en Irlande, aux Pays-Bas et en France.

Nous vous avons dit la vérité sur la crise économique. Ses racines se trouvent dans l’accumulation de richesses dans les mains de quelques uns par l’exploitation brutale du plus grand nombre, condamné à la pauvreté, à la précarité, à l’insécurité. La vraie solution pour les peuples doit être trouvée en s’attaquant à la cause: la recherche de profits, le capitalisme lui-même et non un de ses modes de gestion. N’acceptez pas de payer la note de la crise; vous n’en êtes pas responsables. Luttez pour tout ce qui vous appartient, la satisfaction de vos besoins présents avec comme critère le progrès social; et contre tout retour en arrière. N’attendez pas de solutions de l’UE, elle est une partie du problème ; ses solutions ne profitent qu’à l’oligarchie.

L’UE est une création du capital. Elle met en avant des mesures en faveur des monopoles, de la concentration et de la centralisation du capital. Avec le “Traité de Lisbonne”, ses caractéristiques de bloc économique impérialiste,  politique et militaire ont été renforcées contre les intérêts des travailleurs et des peuples. La militarisation, l’autoritarisme, la répression étatique ont été renforcés.

Au nom de la “modernisation”, de la “compétitivité” et de “l’entreprise”, de la “flexsécurité”, on intensifie les attaques contre les droits des travailleurs et des syndicats. Le droit de grève est remis en cause, tout comme d’autres libertés syndicales. Le chômage partiel, la réduction des salaires sous prétexte de la crise ont pour but de sauvegarder la rentabilité du capital. La perspective d’avenir proposée aux travailleurs est le travail sans aucun droit jusqu’à la mort. Un cadre cauchemardesque pour les droits des travailleurs est en train de se dessiner, avec l’augmentation de la journée de travail et la semaine de 65 heures, couplées au sous-emploi, au chômage et à la précarité. Les attaques s’accentuent contre les salaires, les retraites, avec le recul de l’âge de départ, avec la distinction entre temps de travail actif et non-actif, avec les hausses de prix, la multiplication des accidents du travail. Les systèmes d’éducation, de santé, de protection sociale sont livrés au grand capital. La petite et moyenne exploitation agricole disparaît au profit des gros agriculteurs et des monopoles. La répression d’Etat s’intensifie ; l’anticommunisme, le racisme, la xénophobie montent. Les premières victimes de l’intensification de l’exploitation, de la répression accrue sont les jeunes, les femmes et les travailleurs immigrés.

L’Union européenne est un pilier du nouvel ordre impérialiste, de la mondialisation capitaliste. Elle soutient le massacre des Palestiniens par Israël. Elle participe activement aux projets agressifs menés contre les peuples, en particulier contre ceux des bords de la Méditerranée, d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Amérique Latine. Elle participe à la course aux armements, à la mise en place du « bouclier anti-missile », au retour du dogme de la frappe nucléaire préventive. Elle s’aligne sur les Etats-Unis et l’OTAN. Le militarisme est intrinsèque à sa structure.

Ces événements donnent raison à ces forces qui se sont opposées au traité de Maastricht, ainsi qu’à ceux d’Amsterdam et de Nice, qui ont dit NON aux Traités de Schengen et de Prüm. Hier nous n’étions pas seuls; aujourd’hui nous sommes encore plus nombreux. Trois peuples ont rejeté la “constitution Européenne”, le traité de Lisbonne, des milliers de travailleurs et de jeunes luttent dans toute l’Europe contre les politiques de l’UE. Nos partis ont apporté une importante contribution à cette lutte. Nous ne nous sommes pas soumis à la pensée unique. Nous avons contribué à faire vivre l’espoir et la perspective politique.

Aujourd’hui les effets des politiques que l’UE a promues depuis sa fondation sont évidents. Il n’y a pas de solutions à la crise qui soit favorable au peuple sans le rejet de Maastricht et des “4 libertés” qu’il établit pour le capital (“liberté de circulation” du capital, des marchandises, des services et de la force de travail). Les travailleurs ont acquis de l’expérience. Lors des élections européennes, ne faites pas confiance aux forces qui ont mis en place ces politiques antisociales et conservatrices.

Les droits des travailleurs n’ont rien à voir avec l’achèvement du marché intérieur unique, l’accélération de la stratégie de Lisbonne, la directive Bolkenstein, la flexsécurité, la PAC. Les traditions démocratiques, les libertés publiques sont en complète contradiction avec le renforcement de « l’Espace de liberté, de sécurité et de justice », avec le renforcement des mécanismes répressifs au prétexte de la “menace terroriste”, avec la persécution et l’emprisonnement de communistes et d’autres militants, avec la réhabilitation du nazisme et du fascisme, avec la situation inacceptable faite aux “non-citoyens” en Lituanie, Estonie et Slovénie.

Il existe une alternative pour les peuples. Des luttes des peuples émerge la perspective d’une autre Europe, une Europe de prospérité pour les populations, de progrès social, une Europe des droits démocratiques, de la paix et du socialisme. Les impasses, les contradictions qui deviennent plus aigues dans le contexte de la crise, les difficultés que l’UE rencontre sont des éléments dont les peuples doivent tirer avantage. L’intérêt des travailleurs passe par le renforcement du mouvement d’opposition actuel aux politiques inhumaines et antisociales de l’UE.

Avec cette direction, la lutte quotidienne devient plus efficace pour la défense et l’extension des droits sociaux et démocratiques. La possibilité d’une véritable alternative se rapproche. Luttez avec nous :

·                     Pour des emplois stables, dignes, avec des droits. Pour des augmentations réelles des salaires et des retraites

·                     Pour que les peuples deviennent maîtres des ressources naturelles et des secteurs stratégiques des économies de leurs pays

·                     Pour un système de santé gratuit et public et des systèmes de protection sociale. Pour l’avancement de l’âge de départ à la retraite et des augmentations réelles des retraites. Pour une éducation de qualité, gratuite et publique pour tous

·                     Pour des droits pleins et entiers pour les travailleurs immigrés.

·                     Pour le soutien aux petits et moyens agriculteurs et la défense de la sécurité alimentaire.

·                     Pour une véritable protection de l’environnement sacrifié aux profits du grand capital.

·                     Pour le droit pour chaque peuple de choisir sa propre voie de développement, y compris le droit de sortir des multiples formes de dépendances vis-à-vis de l’UE et de l’OTAN et celui de choisir la voie socialiste.

·                     Pour la paix, la fermeture de toutes les bases militaires US/OTAN et le démantèlement de l’OTAN. Contre le “Partenariat pour le Paix” et l’armée européenne. Contre la participation à des guerres et interventions  impérialistes.

·                     Pour la solidarité avec tous les peuples en lutte. Pour un Etat palestinien indépendant avec Jérusalem-Est comme capitale. Pour une solution juste du problème chypriote. Pour la défense de Cuba socialiste, l’abrogation de la position commune de l’Union Européenne vis-à-vis de Cuba.

Dans chaque pays, votez pour les listes que nous soutenons !

 

Affaiblissez les forces qui soutiennent et défendent l’UE ! Reprenez la main !

Non à l’UE des monopoles et du militarisme !

Oui à une Europe de prospérité pour les peuples, de paix, justice sociale et droits démocratiques, de socialisme !

Les 21 partis signataires

Parti du travail de Belgique; Parti communiste de Grande-Bretagne; Parti Communiste de Bulgarie; Parti des communistes bulgares; Parti communiste au Danemark; Parti communiste d’Estonie; Parti communiste de Grèce; Parti communiste ouvrier de Hongrie; Parti communiste d’Irlande; Parti des Travailleurs d’Irlande; Parti socialiste de Lettonie; Parti socialiste de Lituanie; Parti communiste du Luxembourg; Parti communiste de Malte; Nouveau parti communiste des Pays-Bas; Parti communiste de Pologne; Parti communiste portugais; Parti communiste roumain; Parti communiste de Slovaquie; Parti communiste des peuples d’Espagne; Parti communiste de Suède.

CN:Intervention d’Emmanuel DANG TRAN, fédération de Paris

Conseil national du PCF du 13 mai 2009 

Intervention d’Emmanuel DANG TRAN, fédération de Paris

Ne laissons pas l’opération « Front de gauche » détourner le PCF de ses responsabilités pour dégager la perspective politique ! Ne la laissons pas non plus ôter sa portée au vote communiste !

Les manifestations du 1er mai traduisent bien les possibilités mais aussi les blocages de la situation politique.

La mobilisation est nombreuse ; les luttes se développent dans plusieurs secteurs très différents. Elles pointent directement la politique du gouvernement, en une période de crise où le capitalisme connaît un discrédit idéologique sans précédent depuis très longtemps.

Mais dans le même temps, le débouché semble toujours faire défaut au mouvement populaire. Y compris sur le plan revendicatif. La déclaration syndicale unitaire de janvier peine à se traduire en convergence de lutte sur des objectifs immédiats et précis.

Dans ce contexte, les responsabilités du PCF sont considérables pour dégager la perspective politique. Cela implique de s’écarter de deux fausses voies.

La perspective ne peut consister à préparer une nouvelle alternance à « gauche » en 2012, à attendre et subir d’ici là. Je ne comprends et je désapprouve que nous ayons signé l’appel commun de toute la « gauche » pour la manifestation du 1er mai, allant du NPA au PS. Il y a toujours les mêmes contradictions de fond entre les revendications du mouvement et les positions actuelles du PS sur l’UE, l’université, l’hôpital…

Dans la manifestation du 1er mai, les autocollants du Pg « casse toi, pov’ con » étaient omniprésents. Sur un autre mode, ils enferment la perspective de la même façon. Nous devons nous en distinguer totalement.

Ce n’est pas davantage du résultat des élections européennes que va venir le changement. Soyons sérieux ! La composition du futur Parlement européen ne conditionne pas une politique de progrès.

A plus de 90%, les députés européens sortants ont voté pour la « constitution » européenne. A plus de 90%, ils viennent de voter [le 2 avril] une résolution condamnant le communisme. Surtout, le Parlement européen, élément de l’intégration européenne, n’est en rien un lieu d’expression démocratique des peuples.

L’intérêt du vote communiste le 7 juin et de faire élire des députés communistes est ailleurs, en lien avec la situation nationale.

Je ne peux accepter l’idée que les luttes ne seraient pas directement l’affaire du PCF. Tout au contraire, elles portent, de façon décisive en ce moment, l’alternative politique. Il est de notre raison d’être communistes de contribuer à leur développement, de les impulser, d’une autre façon que les organisations syndicales.

Dans les semaines qui viennent, la bataille pour le retrait de la loi Bachelot est une des priorités, vu sa gravité, vu l’urgence, vu les convergences à l’hôpital (tous les personnels, y compris les médecins) et au-delà qui se développent. L’appel des professeurs contre la « médecine mercantile » est presque anticapitaliste ! C’est l’une des questions sur lesquelles le mouvement peut s’unir pour gagner et nous pouvons et devons y contribuer. De même que nous devons avancer sur les questions de défense des branches industrielles et de l’intervention publique (jusqu’aux nationalisations), très au-delà des propositions de loi pour l’interdiction des licenciements qui renvoient, en outre, à une logique de délégation dans un cadre institutionnel.

Malgré des différences réelles suivant les régions, la campagne nationale du « Front de gauche » est déconnectée de ces priorités et se fourvoie dans les voies de diversion que je critiquais à l’instant. Elle est globalement électoraliste et politicienne. Les inquiétudes que certains d’entre nous ont manifestées à l’égard du « Front de gauche » se vérifient.

Les craintes d’un projet de recomposition politique dépassant les élections se confirment également. Le « Front de gauche » ne cesse de mettre en avant le « Parti de gauche » avec lequel il est déjà souvent confondu.

Mélenchon et ses moins de 3000 adhérents, sans parler du courant dissident de la LCR (« gauche unitaire ») avec ses moins de 300 affiliés, profitent en plein de la campagne et des moyens du PCF qui s’efface au nom de ce pseudo rassemblement. C’est comme si on reprenait la méthode et les objectifs des « collectifs antilibéraux » mais cette fois sans demander aux communistes leur avis. D’autant que Mélenchon ne masque pas que le scénario à l’allemande « Linke » est son projet.

Les communistes ne sauraient accepter qu’une campagne électorale soit le moyen de leur imposer un tel plan de recomposition. Pas plus que la ligne politique qui va avec.

Prolonger le NON de 2005, ce ne peut pas consister à chercher à relégitimer l’UE du capital, disqualifiée par les peuples.

M. Mélenchon, on le sait, était partisan de Maastricht. J’ai retrouvé ce qu’il disait dans les comptes-rendus des débats du Sénat (9 juin 1992). Pour lui alors, le traité de Maastricht est un « compromis de gauche » et il se livre à appel au « patriotisme européen ». Ce ne sont pas des positions de circonstance.

Ne laissons pas le Pg être l’instrument pour continuer à effacer notre grand parti, son organisation et les positions qui ont toujours été les siennes !

Conseil national du PCF du 13 mai 2009- Intervention de Claude FAINZANG, fédération de Paris

Intervention de Claude FAINZANG, fédération de Paris

L’alternative politique à Sarkozy ne sortira pas de la composition du futur Parement européen, ni du résultat de l’élection. C’est aussi pour cela qu’elles n’intéressent pas grand monde. D’autant que le peuple a déjà manifesté clairement son rejet de cette UE du capital en 2005.

Aussi ne prenons pas les choses à l’envers dans le cadre de la campagne ! Comme pendant la période des collectifs antilibéraux, l’activité du parti est totalement absorbée par la propagande électoraliste du Front de gauche. Le Parti n’apparaît presque plus visiblement, y compris dans les manifestations. Il n’est pas là où il devrait jouer son rôle pour la perspective politique : dans les luttes, en tant qu’acteur. Evidemment, ce n’est pas ce que l’on peut attendre de Mélenchon et du Parti de la gauche.

Mon expérience est celle de l’accueil des tracts que nous distribuons clairement au nom du PCF, avec la faucille et le marteau. Ce sont d’excellents outils, aussi pour faire voter communiste. Sur le logement, contre l’application de la loi Boutin, sur l’hôpital, pour le retrait de la loi Bachelot, les tracts marchent très fort.

Sur ces questions essentielles, nous pouvons contribuer fortement à mettre en échec le gouvernement, à donner des objectifs précis à la convergence des luttes, à l’attente qui monte de partout.

En temps d’élection ou non, éloignons-nous des combinaisons politiciennes ! Ne nous laissons pas renfermer dans la perspective stérile de l’alternance en 2012 ! Signer un appel commun pour le 1er mai du NPA au PS, en passant bien sûr par les socialistes du PG, cela a été un contresens ! Utilisons la période de la campagne pour mettre en avant les perspectives de rupture possibles en France, surtout dans ce moment de crise ouverte du capitalisme :

-         contre la marchandisation de la santé en gagnant le retrait de la loi Bachelot dont l’examen va se prolonger au moins jusqu’en juin.

-         pour le droit de veto sur les plans de suppressions d’emplois

-         pour la défense et la reconquête des monopoles publics, de nos grands services publics nationalisés

-         pour des (re)nationalisations démocratiques notamment des banques et d’industries

-         pour la défense des branches industrielles, contre les délocalisations

Toutes ces ruptures rentrent en contradiction avec les traités, directives et règlements européens. Montrons que les salariés et le peuple français peuvent défendre leurs acquis sociaux, en gagner d’autres, en refusant l’intégration européenne qu’utilise notre gouvernement national.

C’est autrement plus efficace que d’appeler à réorienter l’UE avec un Mélenchon qui a soutenu Maastricht.

Je fais partie des camarades qui n’acceptent pas que la stratégie d’effacement du Parti se poursuive. La tentation forte de prolonger le « Front de gauche » après le 7 juin, les « transformations » annoncées du parti le font redouter. Avec des camarades d’une trentaine de fédération, nous avons constitué officiellement un réseau intitulé « faire vivre et renforcer le PCF ».

Conseil national du PCF du 13 mai 2009- Intervention de Alain De Poilly

 

Intervention de Alain DE POILLY, fédération du Val de Marne

D’abord je tiens à préciser pour être bien compris, qu’il faut tout faire pour faire élire un maximum de candidats de la liste de Front de Gauche. Par contre, il faut le dire, cette campagne des européennes engendre des effets contradictoires :

- d’un coté, les camarades sont pour un front de gauche.

- de l’autre, ils regrettent la disparition dans cette campagne du parti communiste.

Dans notre électorat certains font la confusion entre la Gauche et le Front de Gauche. Ils pensent, bien sûr à tort, que le Front de Gauche est le nouveau parti de Mélenchon.

D’ailleurs à ce sujet, je dois dire que Mélenchon entretient cette confusion. Dans plusieurs journaux, il a déclaré, notamment dans le Monde du 4 mai :

« Mon objectif est de poursuivre ce front de gauche, un peu comme Die Linke en Allemagne. » Or die Linke est la fusion dans un seul parti de l’aile gauche du PS allemand de Oscar Lafontaine et du PC allemand.

Aussi, j’ai une question à poser à Marie Georges Buffet ou à Pierre Laurent : la direction du Parti partage-t-elle l’objectif de Mélenchon sur la suite à donner au Front de gauche après les élections européennes ?

Car, dans ce cas, cette élection européenne serait un vrai piège pour les communistes.

En effet: ou bien le front de gauche fait un bon score et preuve est apportée que le front de gauche est la solution d’avenir comme le préconise Mélenchon. Ou bien le front gauche fait un mauvais score et preuve est apportée que le Parti Communiste, qui est à l’initiative, de ce front est en perte d’influence et qu’il est temps de le métamorphoser en une force de gauche, comme cela a été dit par certains après l’échec de l’élection présidentielle.

C’est à dire que, dans les deux cas, le parti communiste joue perdant perdant.

Je tiens à le dire aujourd’hui, pour qu’on ne nous refasse pas le coup du déclin du parti communiste comme après les présidentielles.

Il ne s’agira pas dans cette élection de conclure à l’échec du PCF, mais à l’échec d’une stratégie électorale et politique, sur la forme à donner à l’union des forces de gauche.

MERCREDI 20 MAI à St-Quentin: Jacky Henin, Tête de liste PCF aux Elections Européennes

Elections européennes l’importance du vote communiste pour

  • Montrer dans les urnes le niveau de l’opposition fondamentale, telle qu’elle se manifeste dans les luttes, à la politique au service du Medef aggravée par le gouvernement actuel 

  • Affirmer le refus de l’application en France des Traités, directives et règlements de l’UE dont se sert le gouvernement pour casser nos acquis sociaux et démocratiques. 

  • Renforcer le seul grand parti à s’être opposé avec constance à l’UE du capital, notamment lors des campagnes du NON au Traité de Maastricht en 1992 et du NON à la « constitution » européenne en 2005. 

 Le dimanche 7 juin, un seul vote, le vote communiste 

Vous qui voulez changer la donne, C’est dès maintenant qu’il faut se mobiliser ! 

MERCREDI 20 MAI à 18H30

  Meeting Départemental Salle Paringault à Saint-Quentin  avec 

 Jacky HENIN, Tête de liste PCF aux Elections Européennes 

 Et des colistiers de la liste du Front de Gauche…

L’avenir de l’hôpital public, c’est notre affaire à tous,Unissons-nous pour exiger le retrait de la loi BACHELOT !

A L’HÔPITAL, LE PROJET DE LOI BACHELOT EST REJETÉ DE TOUTES PARTS. 

Les syndicats des personnels médicaux et non médicaux, le Conseil de la Caisse nationale de l’assurance maladie, la Conférence des présidents de commissions médicales d’établissement, le Conseil supérieur de la fonction publique hospitalière…Tous sont contre. C’est exceptionnel.

Dans un appel national, 25 professeurs de médecine accusent : « la loi Bachelot porte en elle la disparition de la médecine hospitalière au profit d’une médecine mercantile.  Le maître-mot de la loi n’est plus la santé mais la rentabilité financière ». 

L’HÔPITAL DEJÀ MALADE DE LA LOI DU PROFIT Depuis plus de 20 ans, les gouvernements successifs étranglent financièrement l’hôpital public. L’argent qui devrait revenir à l’Assurance maladie (comme à toute la Sécurité sociale) est massivement siphonné pour nourrir les profits des entreprises (33 milliards d’euros d’exonérations annuelles de cotisations sociales).  Au nom de « déficits » ainsi fabriqués, de « réforme » en « réforme », le pouvoir organise la pénurie et le déclin de l’offre publique de soins : suppression de milliers d’emplois, de lits, de services, d’hôpitaux, dégradation des conditions de travail, des statuts des agents… La situation devient critique. Dans le même temps, les patients doivent payer de plus en plus cher: forfait hospitalier, franchises, longs séjours, cotisations mutualistes. Cette politique fait le jeu des groupes privé lucratif qui s’enrichissent sur le dos du secteur public (ex : les 87 millions de profits en 2008 de la Générale « de santé », cotée en bourse). 


LA LOI BACHELOT S’ATTAQUE STRUCTURELLEMENT À LA BASE DU SYSTÈME PUBLIC DE SANTÉ. 
Elle veut soumettre l’hôpital public et tous ses acteurs à des autorités qui seront missionnées pour le démanteler. Les nouvelles « Agences régionales de santé » (ARS) contrôleront la carte sanitaire dans les « territoires de santé », la répartition des financements et des activités qu’ils pourront transférer directement (des « parts de marché » !) au secteur privé lucratif. Les futurs directeurs d’hôpitaux (qui pourront être issus des groupes privés) disposeront des pleins pouvoirs sur les services et le projet médical. Quels critères ? Des critères purement comptables, dans la suite de la « tarification à l’activité » et du rationnement de l’offre publique de soins: il y aura des maladies (et des malades) rentables et des maladies non rentables. Les pathologies lourdes, la recherche et l’enseignement seront considérés comme des coûts. Les praticiens pourraient être rémunérés au rendement ! 

LE GOUVERNEMENT TENTE DE PASSER SA LOI EN FORCE D’ICI L’ÉTÉ. 

L’avenir de l’hôpital public, c’est notre affaire à tous,  Unissons-nous pour exiger le retrait de la loi BACHELOT ! 

NOUS EXIGEONS : - Le retrait de la loi Hôpital, patients, santé et territoires, dite « loi Bachelot ». 

- L’annulation du plan de 20.000 suppressions d’emplois hospitaliers d’ici 2012 - Le gel de tous les projets de fermeture de service et d’hôpital. - Un plan de financement d’urgence de 1 milliard d’euros pour l’hôpital public correspondant aux insuffisances de dotation pour 2009.  - L’arrêt de tout versement de fonds publics au secteur privé lucratif et l’interdiction de la cotation en bourse d’une structure de soin. - Le maintien du Conseil de tutelle de l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris, nécessaire à la cohésion de ce pôle public d’excellence de soins, de recherche et d’enseignement de renommée mondiale. 

La loi Bachelot sera discutée au Sénat à partir du 12 mai, au moins jusqu’au 20 mai. L’adoption définitive prendra encore des semaines. Une nouvelle journée de grève et de manifestation de tous les personnels médicaux et non-médicaux est fixée au 14 mai.  Le gouvernement redoute visiblement que la mobilisation gagne l’ensemble du pays. Car nous sommes tous des patients potentiels. Le cri des professionnels nous alarme tous.  Le pouvoir craint que tous ceux qui luttent, par millions comme on l’a vu encore le 1er mai, s’unissent contre une loi emblématique de sa politique de recul social, de montée des inégalités et de gâchis financier. 

Le retrait de la loi Bachelot est le préalable à toute véritable réforme garantissant l’avenir de l’hôpital public. 

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Statuts du PCF

Les statuts du Parti communiste français

PREAMBULE 

Les femmes et les hommes qui s’associent pour constituer ensemble le Parti communiste français ont en projet commun de vouloir répondre aux immenses défis de notre époque par l’émancipation de chacun-e, la maîtrise sociale, la mise en commun et le partage des connaissances, des pouvoirs, des richesses. Elles et ils refusent un monde où les possibilités considérables qui surgissent de l’activité et du génie humain sont dévoyées en pillage des ressources, en concurrence aveugle, en affrontements et en guerres ; une société d’injustices et d’inégalités où les forts écrasent toujours les faibles. Elles et ils considèrent que la toute puissance de l’argent peut  être combattue, que le capitalisme n’est pas la fin de l’histoire.

Leur engagement politique a pour raison d’être de promouvoir la pleine autonomie et le plein épanouissement de chaque femme et de chaque homme en faisant reculer, jusqu’à leur dépassement, toutes les formes sociales d’exploitation, de domination et d’aliénation.

Des êtres humains libres, égaux et associés, c’est la conception révolutionnaire qu’elles et ils se donnent d’un communisme libérateur d’humanité.

Les communistes font du développement de l’intervention du peuple, donc du progrès historique de la démocratie l’axe majeur de leurs efforts. L’élargissement des droits, des pouvoirs, de l’accès au savoir et à la culture dont dispose effectivement et également dans la société chaque être humain leur paraît être la condition déterminante pour que les choix collectifs, l’utilisation de l’argent et de toutes les ressources soient efficaces et attentifs aux intérêts de tous. Ils entendent explorer toutes les voies de la démocratie participative pour impulser l’intervention citoyenne. 

L’action pour une société, un monde plus justes et plus humains ne doit plus jamais se retourner contre l’espoir qu’elle porte. La visée émancipatrice du communisme se concrétise dans son action au quotidien pour y faire progresser et prévaloir, sous toutes les formes possibles, au rythme des luttes et des rassemblements qu’appellent les défis de notre époque, la liberté, l’égalité, la fraternité, la paix.

Les communistes sont ouvert-e-s à toutes les forces du mouvement social comme à toutes les énergies citoyennes. Les enjeux de la lutte de classes s’étendent à de nouveaux acteurs et terrains. Ils revêtent de plus en plus une dimension européenne et mondiale. Les communistes sont parties prenantes de toutes les mobilisations et de toutes les luttes émancipatrices. Elles et ils agissent dans la société, les entreprises et les institutions pour mettre en cause l’hégémonie de la rentabilité financière et toutes les dominations, ainsi que les pouvoirs des forces sociales, économiques et politiques qui les incarnent.

Les communistes travaillent à conquérir avec et pour toutes et tous, de nouveaux droits et pouvoirs. L’objectif essentiel de leur organisation est de favoriser le rassemblement, l’intervention et la participation à la décision  politique, à égalité de droits, de toutes les femmes et de tous les hommes qui entendent travailler dans cette perspective. Il s’agit d’inventer une forme radicalement neuve de pratiques politiques et de parti politique.

Les motivations de l’adhésion au Parti communiste français sont diverses, enracinées dans les valeurs, les apports et la créativité des combats révolutionnaires – nourris par les découvertes théoriques, les anticipations de Marx – pour se libérer du capitalisme, le dépasser, dans l’histoire de toutes les luttes émancipatrices, féministes, humanistes, antiracistes, écologistes, pacifistes, anticolonialistes et anti-impérialistes, pour la laïcité, contre toutes les discriminations et exclusions, etc.

La diversité est gage d’efficacité. Investie dans la construction collective des orientations et des décisions, elle permet aux communistes de travailler en permanence, dans un rapport ouvert et vivant avec la société, à un projet politique émancipateur. Elle implique des formes et des pratiques d’organisation qui font de la reconnaissance et du respect des opinions différentes sur les objectifs et les stratégies à mettre en œuvre une dimension essentielle  de la souveraineté des communistes. C’est à partir de cette diversité que s’organise le débat dans le Parti communiste français, et que s’élaborent démocratiquement les choix et les décisions prises à la majorité qui constituent le bien commun et fondent l’unité du Parti. 

CHAPITRE I – L’activité des communistes 

1.      Agir avec toutes et tous 

Dans les villes, les quartiers et les villages, les entreprises et tous les lieux de travail, sur tous les enjeux politiques  intéressant la vie sociale, les communistes s’organisent pour agir avec toutes celles et tous ceux qui le souhaitent afin de promouvoir des transformations de l’ordre existant concrétisant la visée communiste. Ils prennent pour cela toutes les initiatives utiles, et créent toutes les formes de structure qui peuvent contribuer à leur réussite en favorisant la réflexion et l’action collectives.

1.1. Une responsabilité collective 

Sur tout le territoire national, il est de la responsabilité collective des communistes d’ouvrir à chaque adhérent-e comme à toutes celles et tous ceux qui veulent agir avec elles et eux la possibilité de s’investir dans l’activité politique de leur choix.

1.2. Une pleine capacité d’initiative 

Chaque adhérent-e ou groupe d’adhérent-e-s, chaque instance locale, départementale et nationale du Parti peut prendre toutes les initiatives utiles à la mise en œuvre du projet des communistes.

L’adhérent-e ou le collectif qui prend une initiative doit en informer les organisations du Parti concernées afin qu’il puisse en être tenu compte dans l’activité d’ensemble, que soient proposées les aides, coordinations, mises en relation, en synergie ou en réseau opportunes.

1.3. Une entière liberté de choix 

Toute initiative du Parti est ouverte à toutes celles et tous ceux qui veulent y participer, qu’elles ou ils soient ou non adhérent-e-s du Parti.

Chaque adhérent-e, informé-e des initiatives du Parti, choisit librement de participer ou non à un ou plusieurs des lieux et formes d’activités.

1.4. Une implantation de proximité dans la diversité des objets et des formes Le développement d’une activité tous terrains suppose une implantation de proximité au plus près des milieux de vie et de travail où se tissent les solidarités concrètes. Elles se tissent également à travers la diversité des liens qui se développent à partir de centres d’intérêt communs. Cette proximité permet une participation active à la réflexion, à l’action et à la prise de responsabilités partagée entre membres du PCF et non membres. Parallèlement, l’efficacité implique que les membres du Parti communiste français se réservent des lieux pour analyser, proposer, décider, organiser leur activité. 

Les sections dans lesquelles ils s’organisent, les cellules qu’ils constituent dans leurs quartiers, leurs villages, et leurs lieux de travail permettent aux communistes de développer leur activité au plus près des lieux de vie et de travail.

L’existence du plus grand nombre de cellules, ouvertes sur la société, faisant preuve d’initiative est un besoin pour organiser l’activité communiste sur tout le territoire national.

Les communistes considèrent les lieux de travail comme des lieux où l’action politique est nécessaire à la démocratie et encouragent les salariés à s’y organiser. Le développement de l’organisation et de l’activité communiste sur les lieux de travail, moyen décisif du développement de leur stratégie, est l’affaire de toutes les instances du parti. 

L’initiative des communistes vise à favoriser l’intervention politique des femmes et des hommes, des salarié-e-s et de toutes les catégories sociales concernées. Elle  contribue à l’élaboration des réponses nécessaires, comme au développement des mobilisations et des luttes qui peuvent permettre d’avancer dans leur mise en œuvre. Elle s’organise dans un cadre géographique, dans les entreprises, lieux de travail et zones d’activités, comme sur toutes les questions ou autour de tous les centres d’intérêts qui sont l’objet d’enjeux politiques.

Toute activité prend la forme que décident librement celles et ceux qui en prennent l’initiative. Elle peut être accompagnée de la création d’un comité, collectif, groupe de travail, réseau, collectif de coordination… destiné à favoriser sa réussite et à en assurer la maîtrise démocratique par ses participant-e-s. A côté de nécessaires formes d’activité permanente, d’autres peuvent s’instaurer pour la durée d’une initiative.

En coordination avec les instances du Parti, ces comité, collectif, groupe de travail, réseau, collectif de coordination… décident de leur mode de fonctionnement, de leur financement et de leurs initiatives.

Ils nourrissent le travail d’élaboration et d’initiative des instances du Parti.

1.5. Le Parti et le Mouvement Jeunes Communistes de France La participation pleine et autonome de la jeunesse aux processus transformateurs, la rencontre entre les jeunes et le Parti communiste français, sont un enjeu fondamental. Le Mouvement Jeunes Communistes de France est un atout irremplaçable.  Le Parti communiste français, ses instances aident à promouvoir son développement et son activité dans le respect de ses décisions et de sa prise d’initiatives. Le Mouvement Jeunes Communistes de France dispose d’une indépendance d’organisation. Il participe pleinement, en partenariat avec le Parti, de l’activité communiste. Cet espace politique, pensé, animé, construit par et pour les jeunes eux-mêmes est un outil contribuant à la mise en mouvement des jeunes pour transformer le monde. Des liens de complicité, d’écoute, d’échange à égalité, de construction politique commune fondent les rapports entre les jeunes communistes, les étudiants communistes et le Parti communiste français1.6. Les partenariats 

La crise profonde du système de représentation politique appelle la construction de pratiques politiques nouvelles faisant appel à l’intervention directe des citoyens, à la coélaboration, aux partenariats.

Dans cette perspective, les communistes créent ou participent à la création, sous toutes les formes appropriées, de relations de partenariat avec toutes les organisations politiques, syndicales, associatives et les citoyens intéressés, dans le respect de l’identité, des objectifs spécifiques et de l’indépendance de chacun.

Ces espaces participatifs contribuent à impulser une dynamique politique de transformation sociale.

1.6a. Convergences d’activités aux niveaux européen et international

Solidaires de toutes les forces qui se mobilisent sur la planète pour émanciper la mondialisation de l’hégémonie financière, pour un monde de justice, de co-développement et de paix, les communistes travaillent à la construction de convergences, d’espaces d’activités et de formes politiques inédites, à l’échelle de l’Europe comme au plan international.

1.6b. Le Parti de la Gauche européenne 

Le Parti communiste français est membre du Parti de la Gauche européenne (PGE). Comme l’indique l’article 1 de ses statuts, le PGE est une association flexible et décentralisée de partis et organisations politiques de gauche européens, indépendants et souverains qui travaillent sur la base du consensus.

Sur proposition du conseil national, les adhérent-e-s ont décidé d’y adhérer par un vote à bulletin secret. Le cas échéant, la décision de s’en retirer serait prise de la même façon.

2.      Impulsion, coordination, soutien 2.1. La responsabilité des instances du Parti. 

Les instances du Parti ont, à tous les niveaux, la responsabilité de promouvoir la capacité d’intervention politique de chaque communiste ; de permettre à tous les communistes dans leur singularité, comme à celles et ceux qui veulent agir avec eux, de trouver, avec le PCF, les voies de l’efficacité. A cette fin, les instances du Parti impulsent, coordonnent, soutiennent, sur tout le territoire national, l’activité des communistes et contribuent au développement et au renforcement de l’organisation du Parti. Elles prennent pour cela toutes les initiatives nécessaires, organisent les rencontres et les mises en relation susceptibles de dynamiser le développement de chaque type d’activité. Elles y consacrent une part importante de leurs moyens financiers. Elles attachent une importance particulière à l’offre de formation en faveur de tous les adhérents, de toutes les adhérentes, notamment les jeunes. Elles ont la responsabilité de faire circuler l’information et de la faire parvenir à chaque adhérent-e.

Au niveau national, des collectifs de travail ont, chacun dans leur domaine, sous la responsabilité du Conseil National, la tâche de favoriser le développement national, européen et mondial, de l’activité et de l’intervention communistes, de susciter la mise en réseaux des individus et des structures, d’en faciliter le fonctionnement et de les associer à leur travail.

Chaque année, les instances du Parti débattent, dans le cadre de l’établissement de leur budget, des moyens matériels et financiers à mettre à la disposition des différentes formes d’activité de leur ressort. A cette occasion, les responsables des différentes activités concernées sont invités à participer au débat et à exprimer leurs objectifs et leurs besoins.

Elles rendent compte régulièrement de leur activité.

2.2. Le niveau régional L’activité communiste prend en compte la dimension croissante des enjeux régionaux. Un comité régional est élu, après chaque élection générale des conseils départementaux, par une conférence régionale constituée de délégué-e-s élu-e-s par ces conseils sur la base, décidée en commun, d’une représentation forfaitaire par fédération, complétée d’un nombre de délégué-e-s proportionnel au nombre d’adhérent-e-s de chaque fédération. Elle élit au sein du comité régional son ou sa secrétaire et un exécutif qui ont la responsabilité d’assurer l’impulsion et la coordination de l’activité communiste  sur les questions régionales. 

Le comité régional assure dans chaque région, en liaison avec les conseils départementaux, l’organisation de toutes les coopérations nécessaires entre les fédérations concernées. Il a notamment pour responsabilité de travailler aux réponses communistes aux enjeux régionaux et de proposer aux fédérations les initiatives politiques concernant la région, ou des coopérations avec d’autres régions. Il peut consulter les personnalités ou les acteurs et actrices compétent-e-s sur les questions en débat.

Les fédérations décident entre elles des modalités de financement de l’activité régionale.

CHAPITRE II – Les droits des adhérents et des adhérentes 

3.      L’adhérent – l’adhérente 

Est adhérent-e du Parti communiste français, toute femme ou tout homme qui en exprime la volonté. Il ou elle reçoit sa carte avec les statuts du Parti communiste français. Il ou elle s’engage à payer sa cotisation.

Les droits attachés à la qualité d’adhérent-e sont :

-       Choisir les réseaux, collectifs auxquels il ou elle souhaite participer, réfléchir et agir ;

-       Recevoir une véritable information : données, analyses, tenues et enjeux des débats des instances du Parti et accès à l’ensemble des documents disponibles ;

-       Participer, dans leur diversité, aux débats d’orientation de leur Parti ;

-       Etre informé-e des ordres du jour et des éléments préparatoires à la discussion des instances du Parti, et faire connaître à celles-ci, individuellement ou collectivement, leurs analyses, opinions et propositions ;

-       Etre consulté-e sur les questions politiques essentielles ;

-       Saisir toute instance du Parti de toute proposition, et être informé-e de la suite qui lui aura été donnée ;

-       Se voir proposer une offre diversifiée d’initiatives de formation, correspondant aux attentes, en particulier de la jeunesse, dans le but de donner  à chacun-e plus d’éléments de connaissance et de réflexion pour participer aux débats du Parti et mener son activité de militant-e communiste.

Les instances du Parti doivent créer les conditions du respect de ces droits et permettre leur exercice.

4. La souveraineté 

La souveraineté appartient aux adhérent-e-s. Ils et elles l’exercent et l’organisent tant personnellement que collectivement dans toutes leurs activités de communiste, dans leur section, ou éventuellement leur cellule, de leur lieu de résidence ou de travail, par leurs élus aux conseils départementaux et au conseil national ainsi que sous toutes les formes et dans tous les lieux décidés en commun. L’exercice  du droit de vote est ouvert par le paiement de la cotisation. Tout-e adhérent-e est membre de droit de son assemblée générale de section. Toute instance du Parti est tenue de respecter ce droit.

4.1. Décisions et votes 

Tous, toutes les adhérent-e-s reçoivent les informations et les éléments matériels pour chaque consultation. Seul-e-s les adhérent-e-s détenant la carte du Parti communiste français depuis plus de trois mois avant la date du scrutin, à jour de leur cotisation, c’est-à-dire pour les trois derniers mois, au moins, qui précédent le scrutin, peuvent participer au vote. A cette fin, une liste des électeurs, consultable, est établie au moment du scrutin et validée par une commission désignée par le ou les exécutifs des territoires concernés.  Cette commission organise la consultation et assure le bon déroulement des opérations de vote. Elle prend toutes dispositions pour faciliter la participation du plus grand nombre d’adhérent-e-s.

4.2. Dans toutes les instances du Parti, les décisions se prennent à la majorité. 

Le vote est individuel. Il est toujours secret pour l’élection à toutes fonctions ou responsabilités. Il l’est, pour tout vote, dans l’instance concernée, si un de ses membres le demande.

A chaque niveau, seules les décisions prises à la majorité engagent le Parti.

Les adhérent-e-s qui ne les partagent pas gardent le droit de défendre et d’exprimer leur point de vue, y compris publiquement.

5.      Les structures locales et départementales 5.1. La section rassemble les adhérent-e-s d’une ou plusieurs communes, d’une même zone d’activité, d’une même entreprise. Sur un même territoire, une même zone d’activité, une même entreprise, il ne peut y avoir qu’une seule section dont la création est décidée par tous les adhérent-e-s concerné-e-s. Les adhérent-e-s de plusieurs communes peuvent se regrouper en une seule section, si cela est nécessaire à une vie politique riche, démocratique, efficace. Cependant, celles et ceux de chaque commune peuvent délibérer séparément quand les décisions à prendre ne concernent que leur commune. Dans les sections où le nombre important de communistes ou bien l’étendue trop grande du territoire fait obstacle à des réunions générales, les adhérent-e-s peuvent décider de se réunir en cellule ou sous des formes décentralisées. 

Les cellules rassemblent les adhérent-e-s d’un lieu de travail ou d’un territoire quand leur nombre permet le développement de leur activité à ce niveau de proximité. Lorsqu’une grande entreprise ou une zone d’activité rassemble, sur le territoire d’une ou plusieurs communes, un nombre important d’adhérent-e-s, ils peuvent se constituer en cellule ou en section. Si l’activité de l’entreprise ou de la zone concerne plusieurs départements, ils peuvent créer un collectif de coordination ou une section rattachée à une des fédérations, d’un commun accord entre les communistes et les fédérations.  5.2. La fédération rassemble les adhérent-e-s d’un même département. Elles et ils exercent leur souveraineté par leurs délégué-e-s au congrès départemental, leurs élu-e-s au conseil départemental, et sous toutes les formes décidées par le conseil départemental. 6. L’Amicale des vétérans Les plus anciens membres du Parti représentent une grande part de sa mémoire, constituée d’un exceptionnel patrimoine de combats historiques et d’expérience politique. L’Amicale des vétérans les rassemble et anime leurs débats. Elle fixe elle-même ses règles de vie et de fonctionnement sous la responsabilité des instances nationales du Parti. 7. Les instances du Parti 

Toutes les instances élues du Parti sont constituées à parité hommes/femmes. Elles doivent être représentatives de la diversité du Parti, de la société – notamment métissage, jeunesse, résidents étrangers. L’efficacité de ces instances repose sur la volonté de travailler ensemble dans la diversité des approches, des sensibilités.

Dans toutes les instances du Parti, la rotation et la limitation du cumul des responsabilités sont organisées. En règle générale, l’exercice d’une même fonction exécutive est limité à 9 ans.

7.1. Les instances du Parti sont : 

-       L’assemblée générale de la section qui dispose des pouvoirs d’initiative et de représentation à son niveau. Elle est composée de la totalité des adhérents de la section. Elle organise et développe l’exercice de la souveraineté de tous les adhérent-e-s de la section. Selon les réalités du terrain, l’exercice de cette souveraineté  se fait en concertation étroite avec les cellules locales ou d’entreprise. Ce sont des lieux pertinents où les communistes se retrouvent pour analyser, proposer, décider et organiser l’activité. L’assemblée générale de la section élit son  comité exécutif local avec son ou sa secrétaire.

-       Le conseil départemental qui prend toutes décisions intéressant l’ensemble du département et, en relation avec les assemblées générales de section concernées, toutes celles intéressant une fraction du département.

-       Le conseil national, représentatif de tous les communistes, qui est l’organe souverain du Parti entre deux congrès.

7.2. Le conseil national peut réunir une conférence nationale composée des membres du  conseil national, de délégations élues par les conseils départementaux, de délégations élues par les groupes communistes à l’Assemblée nationale, au Sénat, au Parlement européen.

7.3. Chaque instance décide elle-même de son fonctionnement, de ses ordres du jour, de l’organisation de son travail et de la périodicité de ses réunions qui sont au moins bimestrielles. Elle élit son trésorier ou sa trésorière.

Chaque instance du Parti élit un exécutif. Elle contrôle son activité : l’assemblée générale de la section pour le comité exécutif local, le conseil départemental pour le comité exécutif départemental, le conseil national pour le comité exécutif national.

Chaque instance peut former en son sein des commissions et des collectifs de travail chargés de préparer ses débats et décisions. Elle leur confie le soin de lui proposer toutes décisions sur des sujets particuliers.

Sur la base des décisions du congrès, chacune des instances  adopte les orientations essentielles pour le niveau relevant de sa responsabilité, notamment en discutant et en intégrant les travaux des commissions et collectifs de travail. Elle procède aux choix politiques.

7.4. Le conseil national  élit son ou sa président-e. 

Le ou la président-e du conseil national coordonne la préparation et l’organisation de ses sessions. Il ou elle s’assure des conditions dans lesquelles sont associé-e-s à la préparation de ses travaux tous et toutes les communistes, ainsi que les groupes de travail et les réseaux dont l’activité est liée à l’ordre du jour. Il ou elle a la responsabilité de l’organisation démocratique des débats. Il ou elle en organise le compte-rendu.

Il ou elle assure le lien entre les membres du conseil national et le comité exécutif national.

7.5. Un comité exécutif départemental, un comité exécutif national sont élus par l’instance concernée sur proposition de la ou du secrétaire. Afin d’élaborer collectivement ces propositions, le ou la secrétaire s’entoure d’une commission représentative du conseil départemental ou national, élue par ces instances.

7.6. Les comités exécutifs sont chargés de la mise en œuvre, à leur niveau, des orientations et des décisions prises à la majorité. Pour cela, ils prennent toutes les initiatives nécessaires. Ils impulsent et coordonnent l’activité des collectifs de travail mis en place et tirent richesse de la diversité de leurs membres. La mise en commun des apports les plus divers concourt à faire grandir l’ensemble de l’organisation politique, le Parti communiste français.  Les comités exécutifs rendent compte des actions entreprises devant l’instance concernée : assemblée générale de la section, conseil départemental, conseil national.

7.7. Le-la secrétaire local-e, le-la secrétaire départemental-e, le-la secrétaire national-e, est responsable de la mise en œuvre des décisions prises par l’instance concernée, respectivement l’assemblée générale de section, le conseil départemental, le conseil national. A ce titre, il ou elle anime et coordonne l’activité de l’exécutif local, départemental ou national. Chacune, chacun, à son niveau, représente le Parti et agit en son nom dans tous les domaines de la vie publique. Il ou elle fait connaître la réflexion et les initiatives du Parti et impulse le développement de son activité et de sa vie démocratique.

CHAPITRE III – Le congrès 8.      La réunion de congrès 

Les communistes procèdent en congrès aux choix d’orientation et à l’élection des comités exécutifs locaux, des instances départementales et nationales du  Parti. Le congrès local qui est l’assemblée générale de tous les adhérents de la section, le congrès départemental et le congrès national sont constitutifs de la réunion de congrès.

Le congrès est réuni tous les trois ans au moins, et lorsque le conseil national, qui propose son ordre du jour, en décide. Il est obligatoirement convoqué si le tiers des conseils départementaux ou si 10% des adhérents du Parti le demandent. Ces 10% doivent être issus d’au moins un tiers des fédérations et représenter au moins 10% des  adhérents de chacune de ces fédérations. Un congrès départemental extraordinaire peut être réuni, en dehors de la préparation d’un congrès national, quand le conseil départemental en décide, ou si 10% des adhérents de la fédération le demandent. Ces 10% doivent être issus d’au moins un tiers des sections et représenter au moins 10% des  adhérents de chacune de ces sections.

Pour l’adoption des orientations politiques comme pour l’élection des instances du Parti, l’organisation des débats et des votes poursuit le double objectif de rassembler la grande majorité des adhérent-e-s sur des choix élaborés en commun ; et de permettre à celles et ceux qui ne se retrouvent pas dans ces choix de soumettre au vote des propositions alternatives. Ainsi, nous faisons le choix de faire du pluralisme des idées, un droit et un principe de notre mode de fonctionnement. Ce droit ne peut se traduire par une organisation en tendances.  9.      Les bureaux Au niveau local, sur proposition du comité exécutif local, aux niveaux départemental et national, sur proposition du conseil sortant, un bureau est élu à l’ouverture des travaux. Il se substitue au comité exécutif local sortant ou au conseil sortant et prend toutes dispositions pour organiser les débats et les votes afin que les adhérent-e-s ou leurs délégué-e-s soient toutes et tous ensemble maîtres de toutes les décisions

Pour l’aider dans son travail, il constitue en son sein une commission chargée d’animer le débat sur la base commune de discussion. Il constitue également une commission chargée des candidatures qui comprend une délégation du bureau et au moins un-e représentant-e de chaque section pour le congrès départemental ou de chaque fédération pour le congrès national.

10.  L’élection des délégués 

Les congrès locaux, puis les congrès départementaux élisent leurs délégué-e-s au niveau supérieur selon une base fixée respectivement par le conseil départemental et le conseil national sortants. Tous, toutes les adhérent-e-s de la section, tous, toutes les délégué-e-s au congrès départemental peuvent être candidat-e-s s’ils sont à jour de leur cotisation. Les membres des conseils départementaux et les membres du conseil national qui ne sont pas délégués, participent respectivement, sans droit de vote, aux travaux des congrès départementaux et du congrès national.

11. Choix d’orientation 11.1. Adoption de la base commune de discussion 

Le conseil national décide de l’ordre du jour et lance un appel à contributions. Tout-e adhérent-e, individuellement ou collectivement, toute assemblée générale de section et tout conseil départemental peut proposer une ou des contributions, portant sur tout ou partie de l’ordre du jour. Toutes sont mises à la disposition des communistes.

A partir de cet ensemble d’éléments, le conseil national élabore un projet de base commune de discussion portant sur l’ordre du jour du congrès. Sur une question particulière en débat, le texte comporte, s’il y a lieu, des choix alternatifs possibles qui feront l’objet d’un vote de congrès. Tous les efforts auront été faits pour aboutir à un texte permettant de rassembler la grande majorité des adhérent-e-s sur des choix élaborés en commun. Un délai de  cinq semaines au moins est ensuite donné pour faire connaître ce projet à tous les adhérent-e-s.

A l’issue de cette période, deux cents adhérent(e)s issu(e)s d’au moins dix fédérations peuvent proposer une base de discussion alternative qui doit traiter de l’ordre du jour du congrès et respecter la cohérence de celui-ci. Sa dimension ne saurait excéder celle du projet adopté par le conseil national.

Tout texte est accompagné d’un résumé de ses orientations essentielles. Les résumés sont de taille identique.

Une commission élue par le conseil national organise la transparence des débats. Elle valide les textes proposés.

Le ou les projets de base commune sont portés à la connaissance des adhérent-e-s et soumis à leur vote. Le texte qui a obtenu le plus de suffrages devient la base commune de discussion de tous les communistes.

11.2. Le vote des orientations 

Tous, toutes les adhérent-e-s dans les congrès locaux, puis leurs délégué-e-s dans les congrès départementaux, débattent de la base commune, qu’elles et ils amendent librement en tout ou en partie.

Le texte amendé est finalement soumis au vote. Puis, il est transmis, accompagné des amendements non retenus, jusqu’au congrès national, qui en débat à son tour, l’amende et le vote.

12.      Le mode d’élection au sein du Parti 

12.1. Chaque adhérent-e peut se porter candidat-e et/ou être présenté-e, avec son accord, par d’autres adhérent-e-s, par une assemblée générale de section, par un congrès départemental, à toutes les instances du Parti.

12.2. Aux différents niveaux, une commission élue par l’assemblée générale de section, le conseil départemental ou le conseil national assure la transparence de l’information sur les candidatures. Cette commission doit comprendre au moins un représentant de chaque section pour le congrès départemental, ou de chaque fédération pour le congrès national. Elle reçoit toutes les candidatures. Elle porte à la connaissance des adhérent-e-s l’ensemble de son travail et, quarante huit heures avant l’ouverture du congrès, une proposition de liste pour le comité exécutif local, pour le conseil départemental ou pour le conseil national, avec la liste de toutes les candidatures recueillies. Dès l’ouverture du congrès, elle remet l’ensemble de son travail au bureau qui s’en saisit.

12.3. Le congrès local pour les candidatures au conseil départemental, le congrès départemental pour les candidatures au conseil national, se prononcent par un vote sur chaque candidat-e déclaré-e sur le territoire concerné.

Les résultats de ce vote sont transmis aux commissions assurant la transparence de l’information aux différents niveaux avec la liste de toutes les candidatures non retenues.

Toutes et tous les adhérent-e-s sont informé-e-s immédiatement de toutes les candidatures déclarées aux différentes instances du Parti. Les adhérent-e-s dans les congrès locaux, les délégué-e-s dans les congrès départementaux ou le congrès national en débattent et se prononcent à bulletin secret.

12.4. Les bureaux, les délégué-e-s et les instances concernées du Parti sont élu-e-s de la manière suivante :

-  A l’initiative du bureau – ou du comité exécutif local sortant ou du conseil sortant pour l’élection du bureau lui-même – le débat s’organise avec toutes et tous les membres des congrès. Toutes les candidatures enregistrées sont soumises au débat. Sur la base de la discussion, le bureau – ou le comité exécutif local sortant ou le conseil sortant pour l’élection du bureau – propose une liste de candidat-e-s respectant la parité femmes-hommes, avec l’objectif de permettre un travail efficace. La composition de cette liste doit assurer la juste représentation des différentes opinions exprimées dans les débats, afin que la très grande majorité des membres des congrès puisse en faire leur choix commun. Pour l’élection du comité exécutif local, du conseil départemental et du conseil national, cette liste comprend la proposition d’un ou d’une secrétaire.

-  Tous les efforts ayant été faits pour permettre l’adoption d’une liste commune, les membres des congrès qui ne se retrouveraient cependant pas dans cette proposition de choix commun peuvent proposer des listes alternatives. Ils, elles désignent le, la représentant-e de la liste parmi les candidat-e-s. Il, elle engagera l’ensemble de la liste à toutes les étapes. Ces listes alternatives doivent respecter la parité femmes-hommes. Elles ne doivent pas excéder le nombre de candidat-e-s présent-e-s sur la liste commune. Elles doivent être présentées par 5 % au moins des membres des congrès. Les candidat-e-s ne peuvent être présent-e-s sur plusieurs listes, ni être présent-e-s sur une liste et en soutenir une autre. Ces listes  comportent la proposition d’une ou d’un secrétaire. Au vu des listes en présence, le bureau – ou le comité exécutif local sortant ou le conseil sortant pour l’élection du bureau – propose une liste définitive. Les listes ayant fusionné -en totalité ou en partie avec une autre- disparaissent. Si la fusion n’est pas réalisée, les listes alternatives déposées initialement ont la possibilité de se maintenir et sont soumises au vote. Le choix des listes est notifié par leur représentant-e désigné-e.

-  Le vote a lieu à bulletin secret sans ajout ni suppression. Les candidat-e-s de la liste qui a obtenu le plus de voix sont élu(e)s. S’y ajoutent en proportion du nombre de candidat-e-s présenté-e-s et du nombre de voix obtenues, les candidat-e-s des autres listes, dans l’ordre de présentation. Le ou la secrétaire est celui ou celle dont la liste a obtenu le plus de voix.

CHAPITRE IV – Les ressources financières et leur gestion 13.  Le financement de l’activité des communistes 

Les ressources financières du Parti proviennent des cotisations des adhérent-e-s, des souscriptions, des reversements des élu-e-s communistes, des initiatives financières prises par les organisations du Parti et de l’aide publique.

Elles sont perçues, ainsi que les dons, par les associations départementales et nationale de financement ; les reversements d’indemnités des élus nationaux et européens par l’Association Nationale, les autres par les Associations Départementales. Les assemblées générales et les instances départementales et nationales utilisent leurs moyens financiers pour promouvoir au maximum l’activité de proximité des adhérentes et des adhérents, pour développer leur information et favoriser l’exercice de leur souveraineté. Chaque année, et quand cela s’avère nécessaire, les communistes discutent et décident des moyens qu’ils et elles se donnent, de leur utilisation. Ils et elles établissent leur budget annuel et sont responsables de sa réalisation. Les trésorier-e-s avec les collectifs de direction locale, départementale et nationale animent l’activité financière des communistes dans un souci d’autofinancement de chaque activité. Ils veillent à la mutualisation des moyens et des pratiques à tous les niveaux pour une plus grande efficacité politique et financière. Il en va de même pour le financement de l’activité des élus et de leurs groupes par le Parti et le financement indispensable du Parti par les élus. 

14.   La cotisation Par la collecte de la cotisation, les instances du Parti ont, à tous les niveaux, la responsabilité de renforcer les liens politiques avec l’adhérent-e. Le paiement de la cotisation est individuel. Elle est collectée sous les formes diverses convenues entre le trésorier de la section et l’adhérent-e en lien avec la cellule selon les réalités du terrain. Elle est versée à l’Association départementale de financement du Parti communiste français. Elle est la base concrète de l’exercice du droit de vote de chaque communiste. Fixé par le congrès national, son barème prend en compte les revenus mensuels et les ressources des adhérent-e-s. 

Le produit de la cotisation est réparti entre l’assemblée générale de section (50 %), le conseil départemental (25 %) et le conseil national (25 %). Les sections reversent aux cellules qui en font la demande, 25 % du produit de la cotisation des adhérent-e-s concerné-e-s. 15.  Souscription La souscription est permanente. Sa répartition varie en fonction de sa nature et de son objet. Elle est débattue et décidée collectivement16. Collectif de transparence et de suivi de la bataille financière 

Au niveau départemental, un collectif « transparence » – avec au moins un-e représentant-e par section- est constitué : - Il veille à –et vérifie- la redistribution équitable des parts de cotisations revenant aux différentes instances. - Il fait état des résultats de la bataille financière dans le département, et transmet un avis et des propositions en direction du conseil départemental. 17. Les commissions de contrôle financier 

Les assemblées générales, les congrès départementaux et le congrès national élisent une commission de contrôle financier qui  désigne en son sein un-e président-e.

Son rôle est de contrôler et d’analyser après chaque clôture des comptes, la gestion financière et la réalisation budgétaire de l’instance concernée, d’assurer la transparence des comptes et de faire des recommandations. Elle procède à la validation de son bilan annuel. CHAPITRE V – Les élu-e-s communistes 

 18. Les candidatures 

La décision de présenter au nom du Parti ou de soutenir des candidat-e-s aux différentes élections est prise par les adhérent-e-s.

18.1. Les propositions de candidatures, après appel à candidature, peuvent émaner des assemblées générales et des instances départementales et nationales comme être présentées dans le Parti à titre individuel. Tous, toutes les adhérent-e-s habitant sur le territoire concerné par l’élection sont informé-e-s de toutes les candidatures.

18.2. Les communistes élaborent les projets de candidatures dans l’instance correspondant à la circonscription électorale concernée en liaison avec les instances qu’elle regroupe :

-       assemblée générale des communistes résidant dans la commune pour les élections du conseil municipal, ou dans les communes concernées pour les structures intercommunales et les conseils d’arrondissements et de secteurs,

-       conseil départemental pour les élections cantonales, législatives et sénatoriales ainsi qu’au Conseil de Paris,

-       conférence régionale pour l’élection régionale,

-       conseil national pour les listes aux élections européennes,

-       conférence nationale pour l’élection présidentielle.

Au-delà de la stricte application de la loi, les communistes respectent la parité femmes-hommes pour l’élection des conseillers généraux et des conseillères générales. Ils, elles s’attachent au respect de cette parité dans tous les exécutifs –municipaux, départementaux, régionaux-. Ils, elles veillent à limiter le cumul des mandats et à favoriser la rotation et  la présentation de candidat-e-s jeunes. 18.3. Dans l’instance concernée, le bulletin de vote présentant le projet de candidatures est adopté par les adhérent-e-s ou leurs délégué-e-s. Tous les efforts sont faits pour aboutir à un projet de candidatures où se retrouve la très grande majorité des adhérent-e-s ou de leurs délégué-e-s. Malgré cela, si d’autres candidatures sont maintenues, elles sont également soumises au vote. Celles qui reçoivent le plus de voix sont retenues. Les adhérent-e-s de la circonscription électorale concernée se prononcent alors individuellement, directement, à bulletin secret, sur le projet de candidatures. Il est définitivement adopté s’il recueille une majorité des suffrages exprimés.  Au bout de ce processus, seules  les candidatures ainsi désignées sont celles qui peuvent se prévaloir de l’investiture du Parti. En cas de maintien d’un-e autre candidat-e, les instances du Parti concernées peuvent suspendre les droits de cet adhérent, de cette adhérente. 19. Les élu-e-s Proposé-e-s par leur Parti, les élu-e-s communistes détiennent leur mandat du suffrage universel. Devenu-e-s élu-e-s de tous, elles et ils développent leur activité en favorisant l’intervention et la participation active des citoyen-ne-s à l’élaboration et à la mise en œuvre de leurs choix.  Elles et ils ne tirent pas de leur mandat de revenus supplémentaires, elles et ils prennent l’engagement de reverser leurs indemnités au Parti, qui contribue à leur donner les moyens d’exercer leur mandat après débat avec les intéressé-e-s. Si elles ou ils doivent, pour l’exercer, arrêter ou réduire leur activité professionnelle, elles ou ils perçoivent une indemnité décidée en toute transparence par les instances concernées. Dans chacune des assemblées, les élu-e-s communistes décident, seul-e-s ou avec des partenaires, de constituer un groupe qui élit son ou sa responsable de groupe ou son collectif d’animation. 

A chaque niveau électif, elles et ils veillent à mener un travail collectif et impulsent la démocratie participative avec la population.

Les élu-e-s communistes se regroupent, avec d’autres élu-e-s qui le souhaitent, dans l’Association nationale des élu-e-s communistes et républicains (ANECR). Association autonome, elle permet l’accueil des élu-e-s dans leur diversité d’opinions, dans le cadre de leur travail spécifique au service de la population, à qui ils et elles rendent compte de leur mandat. Lieu de recherche et d’échange d’expériences, tout autant que moyen d’action et de rassemblement, elle favorise les coopérations avec d’autres associations, et institutions.

La coopération et l’échange entre les élu-e-s communistes et les différentes instances du Parti à tous les niveaux – dans le respect de l’indépendance de chacun – contribuent à enrichir la réflexion, les propositions et l’efficacité des uns et des autres. 

CHAPITRE VI – Responsables et collaboratrices, collaborateurs 

20. Rémunérations  20.1. Des responsables communistes Les femmes et les hommes  élu-e-s par les communistes aux différentes responsabilités dans le Parti peuvent être amené-e-s, pour les exercer, à aménager ou quitter leur emploi. Pour cette activité militante, elles ou ils reçoivent alors une rémunération décidée en toute clarté par les instances concernées. 

20.2. Des collaboratrices, collaborateurs salarié-e-s Dans le cadre de leurs moyens financiers, les instances du Parti peuvent s’assurer, pour répondre aux besoins de leurs activités, de collaborations professionnelles diverses, rémunérées selon la qualification requise. En prenant la décision de créer de tels postes de travail, elles assument toutes leurs responsabilités et leurs obligations sociales d’employeur, tout particulièrement en matière de formation. Le contrat de ces collaboratrices, collaborateurs de travail fixe clairement les finalités et les conditions de leurs activités salariées sous la responsabilité de leur employeur dans le respect du droit du travail. 21. Promotion des responsables et des collaboratrices, collaborateurs communistes  La mise en œuvre effective des principes de non cumul et de rotation des responsabilités implique de mener au niveau nécessaire la bataille pour un statut public de la ou du responsable politique. Les instances du Parti qui confient à des militant-e-s des responsabilités exigeant une disponibilité complète ou partielle permettent ainsi la promotion politique de femmes et d’hommes issu-e-s du monde du travail. Dans la diversité de leurs fonctions successives, elles ou ils acquièrent des compétences qu’il faut mieux faire reconnaître. Les instances du Parti s’engagent à favoriser les formations nécessaires pour assurer en permanence la possibilité de retour à l’activité professionnelle des militant-e-s concerné-e-s. 

CHAPITRE VII – Conflits 

22. Le règlement des conflits Les conflits qui peuvent surgir à partir de désaccords entre communistes doivent trouver leurs solutions dans le cadre du fonctionnement démocratique du Parti et des instances concernées. La commission nationale des conflits peut contribuer à la recherche de solutions en formulant en amont des propositions visant à aplanir les différends. En toutes circonstances, la primauté doit être donnée au débat politique, dans le respect de la souveraineté des adhérent-e-s, et de leur diversité. Si un-e adhérent-e est confronté-e à une décision qu’elle ou il considère comme injustifiée à son égard, il ou elle peut saisir les instances dont elle ou il dépend (local, départemental), qui se doivent de rechercher avec les personnes et les organisations une issue positive au conflit. Si une solution ne peut être trouvée dans le cadre de ces instances, il peut être fait appel à la commission nationale des conflits. 

23. La commission nationale des conflits Le congrès élit la commission nationale des conflits, ainsi que sa ou son président-e. Sa mission ne consiste pas à se positionner dans un conflit politique pour ou contre une des parties au différend. Elle donne son avis : elle se prononce sur la conformité des décisions prises au regard de l’esprit et de la lettre des statuts et à formuler des propositions susceptibles de rapprocher les points de vue. Cet avis est formulé à l’issue d’un processus d’échanges, de rencontres, de discussions avec toutes les parties concernées. Celles-ci se doivent de respecter cet avis. 24. L’exclusion 

Les seuls motifs d’exclusion du Parti communiste français sont la mise en cause délibérée des valeurs fondamentales d’intégrité et de dignité humaine, la corruption, ainsi que l’appartenance à un autre parti politique. Cette mesure exceptionnelle d’exclusion est proposée par l’instance à laquelle appartient l’adhérent-e. Celle-ci doit saisir la commission nationale des conflits qui infirme ou confirme la proposition d’exclusion. CHAPITRE VIII – L’Humanité 

Journal communiste, l’Humanité, a un rôle original dans la presse française en ce qu’il  porte de rébellion à l’ordre établi, d’anticipation sur l’avenir, de participation à la construction d’une voix nouvelle pour l’émancipation humaine, d’une visée communiste de transformation sociale.

De nouveaux rapports se construisent entre les communistes et l’Humanité.

Si les communistes se considèrent comme garants de l’existence de l’Humanité, celui-ci appartient à toutes celles et à tous ceux qui veulent participer à l’avenir d’un quotidien communiste utile à la transformation sociale. L’existence du journal de Jaurès est un atout à développer dans ce sens. Les adhérentes et les adhérents du Parti communiste français trouvent dans sa lecture de quoi nourrir leur réflexion, leur activité politique, alimenter leur esprit critique et considèrent l’élargissement de son rayonnement comme un atout. Ils sont soucieux d’augmenter le nombre de ses lectrices et de ses lecteurs par une diffusion militante en lien avec leur activité dans la société.

Le Conseil de surveillance représente l’ensemble des forces engagées dans la défense et la participation au journal. Il définit ses grandes orientations, notamment au travers d’une charte éditoriale et en vérifie la bonne application. Il nomme les membres du Directoire de l’Humanité et son président comme directeur. Ceux-ci agissent en pleine responsabilité et créativité.

CHAPITRE IX – Modification des statuts Seul le congrès national peut modifier les présents statuts. 

Front rouge (Aragon, 1931, extrait)

Pliez les réverbères comme des fétus de pailles / Faites valser

les kiosques les bancs les fontaines Wallace / Descendez les

flics / Camarades / descendez les flics / Plus loin plus loin vers

l’ouest où dorment / les enfants riches et les putains de première

classe / Dépasse la Madeleine Prolétariat / Que ta fureur balaye

l’Élysée / Tu as bien droit au Bois de Boulogne en semaine / Un

jour tu feras sauter l’Arc de triomphe / Prolétariat connais ta

force / connais ta force et déchaîne-la / II prépare son jour il

attend son heure sa minute la seconde / où le coup porté sera

mortel et la balle à ce point sûre / que tous les médecins socialfascistes

/ Penchés sur le corps de la victime / Auront beau promener

leur doigts chercheurs sous la chemise de dentelle / ausculter

avec les appareils de précision son coeur déjà pourrissant /

ils ne trouveront pas le remède habituel / et tomberont aux

mains des émeutiers qui les colleront au mur / Feu sur Léon

Blum / Feu sur Boncour Frossard Déat / Feu sur les ours savants

de la social-démocratie / Feu feu j’entends passer / la mort qui se

jette sur Garchery Feu vous dis-je / Sous la conduite du parti

communiste / SFIC / Vous attendez le feu sous la gâchette / Que

ce ne soit plus moi qui vous crie / Feu / Mais Lénine / Le Lénine

du juste moment / [...] / J’assiste à l’écrasement d’un monde hors

d’usage / J’assiste avec enivrement au pilonnage des bourgeois /

[...] / Je chante la domination violente du Prolétariat sur la bourgeoisie

/ pour l’anéantissement de cette bourgeoisie / pour

l’anéantissement total de cette bourgeoisie.

Marie-George Buffet répond au Réseau « Faire vivre et renforcer le PCF »

mgbreponse.bmp

Mr Claude GEWERC, Président du Conseil Régional de Picardie, a été condamné par la Cour d’Appel d’Amiens pour avoir diffamé Mr Maxime GREMETZ

Amiens, le 6 Mai 2009

Communiqué de presse 

Monsieur Claude GEWERC, Président du Conseil Régional de Picardie, a été condamné par
la Cour d’Appel d’Amiens pour avoir diffamé Monsieur Maxime GREMETZ


La Cour d’Appel a estimé que le communiqué de presse, diffusé par Claude GEWERC qui rendait responsable Maxime GREMETZ de violence  au sein du Conseil Régional à l’égard de l’élu socialiste Monsieur Gilles SEGUIN, était constitutif du délit de diffamation publique envers un citoyen chargé d’un mandat public. 

La bande vidéo des faits, visionnée par un grand nombre de français, à démontrer que le Député Maxime GREMETZ, n’était en rien responsable de ce dont on l’accusait. 

Nous réaffirmons toute notre confiance à Jean-Luc TOURNAY

Soutien à Jean Luc TOURNAY

SOLIDARITE !!!

Militant communiste, Jean-Luc Tournay n’a jamais failli dans la lutte avec les travailleurs contre le capitalisme et la grande bourgeoisie. Elu communiste, il n’a jamais failli dans ses engagements, à Saint-Quentin, dans l’Aisne, en Picardie au service de la population et notamment de ceux qui ont le plus besoin de justice sociale.  Ce combat pour son idéal d’une société plus juste, Jean-Luc Tournay le mène depuis plus de 40 ans.  Aujourd’hui certains font des gorges chaudes d’un fait qui n’a rien à voir avec sa vie publique. Nous n’avons pas à porter de jugement sur ce fait mais nous apportons tout notre soutien à notre camarade et au responsable politique.   Nous témoignons de toute notre amitié et notre solidarité à l’homme de valeurs et de convictions qu’il est et sera toujours.  Nous promettons d’agir, si jamais il en est besoin, pour Jean-Luc comme il a toujours été là pour les autres. DECLARATION, au nom de nombreux camarades et des communistes de St-Quentin 

La direction du PCF de Saint-Quentin:

  • Corinne BECOURT

  • Georges VARENNES

  • Aurélie PLE

  • Olivier TOURNAY

  • William LESUR

  • Laurie CARPENTIER

  • Serge CASIER

  • Serge CARRIER

  • Paulette CARPENTIER

  • Guillaume HILY

  • Martine PRISETTE

  • Bernard FONTAINE

  • Gilbert CRESTANI

  • Bruno SAUVET

  • Gérard ERVET Responsable associatif

  • Roger MARIE

  • Alexandre LESUR

  • Christian ZBEDKA 

  • Jocelyne GUEZOU

  • Pierre VILLAUME

  • Maire Claire VILLAUME

  • Jean Luc BRANCOURT

  • Guy DENIS

  • Bernard BOURLON

  • Dominique NOWAK

  • Michèle GABERT

  • Alain ALI

  • Christian PLE

  • Christian LEGRAND

  • Corinne KERENFLECH

  • Nathalie CASIER

  • Loic DEGUISE

 Mais aussi :

Jérôme LESUR-Virginie ERVET- Aurélien JAN-Jean-Claude et Monica Bernatets- Céline ERVET – Baptiste TUTIN- Valérie TOUTIN- Raymond et Nathalie Page- Valérie Venant- Quertelet Patrica demandeuse d’emploi -Duchesne Quertelet Daniele retraitée-Legrand Claire agent territorial

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